Les Milieux libres - éditions
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Les Milieux libres - éditions
Les Milieux libres Céline Beaudet A la fin du XIXe siècle, des anarchistes se retroussèrent les manches pour vivre « ici et maintenant » au plus près de leurs aspirations. Ils fondèrent des « milieux libres ». Céline Beaudet a publié aux éditions Libertaires un ouvrage qui offre un beau panorama de ces colonies expérimentales. Le Monde libertaire Céline Beaudet souligne minutieusement les hauts et les bas de ces colonies où tentaient de s’épanouir le « communisme expérimental », comme disent les cartes postales d’Aigremont. Des notes biographiques et des annexes permettent de bien situer quelques militant-e-s et la vie de certains lieux. Le Mague Le livre nous présente une série d’initiatives, des plus éphémères aux plus durables. La plupart disparaîtront lors de la première guerre mondiale. Silence « Coopératives ouvrières de production, de consommation, expériences naturistes, végétaliennes, amour libre, écoles libertaires… » Autant d’expériences développées par les anarchistes au début du 20ème siècle, et qui résultent de leur volonté audelà des sabotages et des actes révolutionnaires, de mettre sur pied les organisations qui constitueraient les prémices de la société du futur. La vision anarchiste n’était pas si absurde. Le naturisme a désormais ses plages, l’alimentation végétarienne ne cesse de se développer. Un bon modèle et un espoir pour des lendemains coopératifs qui ne manqueront pas de chanter. SCOP Hebdo Au début du XXe siècle, plusieurs dizaines d’anarchistes, issus principalement des milieux ouvriers parisiens se lancèrent dans la création de « milieux libres », des lieux de vie communs, à la ville, en banlieue ou à la campagne. « Vivre en anarchiste », telle fut leur ambition principale qui prit des formes différentes d’un lieu à l’autre. Vivre en anarchiste, c’est amorcer des changements individuels et collectifs en élaborant une « camaraderie effective ». Courant alternatif – Offensive Hommes, femmes et enfants, ils créèrent des communautés, les "Milieux libres", où se montrait l’anarchie en pratique : expériences de coopération, de production collective, de communauté de vie. Leur imagination fertile les fit aller jusqu’aux limites des moeurs admises : régimes alimentaires expérimentaux, pratique du naturisme, de l’amour libre, du contrôle des naissances. Ils furent en quelque sorte les prédécesseurs de ce qu’on appelle aujourd’hui les milieux alternatifs. R.A.Forum Un milieu libre regroupe quelques individus, entre cinq et vingt le plus souvent, qui s'efforcent de vivre ensemble et autrement. En France, une dizaine d'expériences verront le jour impliquant plusieurs centaines d'hommes, de femmes et d'enfants et différents journaux comme Le Libertaire, L'Anarchie ou encore L'Ère Nouvelle. Ils/elles réfléchissent et expérimentent des idées et pratiques variées qui témoignent de cette envie de « vivre en anarchiste » : éducation libertaire, camaraderie amoureuse, réduction des besoins, agriculture, artisanat, végétalisme, illégalisme, propagande par le fait et par l'écrit, etc. Avec la volonté de vivre de façon autonome (vis-à-vis du salariat et de l'État), de s'éduquer en permanence (tuer en soi l'autorité intériorisé) et de poursuivre la propagande anarchiste de façon beaucoup plus efficace. L’En-dehors Ce livre nous brosse un panorama de cette volonté de changer les choses et la vie, tout de suite, ici et maintenant. Tous ceux et toutes celles qui ne confondent pas la nouvelle jeunesse de la révolte avec l'éternelle révolte de la jeunesse devraient en faire leur miel International bookshop Un livre qui brosse avec flamme le panorama des expérimentations d’une vie libérée immédiate qui eurent lieu en France au début du vingtième siècle à travers des coopératives ouvrières de production et de consommation, des écoles libertaires « intégrales », des communautés anarchistes « naturienne » ou même des nids de camaraderie amoureuse. Journal du Mardi