Journal de la province de Limbourg
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Journal de la province de Limbourg
(N.' 160.) JOURNAL DE LA PROVINCE DE LIMBOURG. Mercredi, v Juillet 182.0. ANGLETERRE. Londres, le 4 juillet. Xie lord maire de Londres, en se rendant, le 5 de ce moi'i, auprès de là reine pour présenter à S. M. l'adresse de la livrée de la cité, fut insulté , de la manière la plus grossière par la populace qui au milieu des hurlement) les plus affreux, vociférait : Comment! Cous voilà encore.- La force armée est 1à... Pi, fi... Voilà une belle affaire pour vous jusqu'à la fin de votre mairie, etc. Il fallut tous La efforts des constates pour garantir 6a seigneurie des violences personnelles. A jlolborn-Hill , un individu qui avait jeté de la boue sur la voiture du maire, fut arrêté ; niais Bes camarades ne tardèrent pas à le délivrer. La corvette le Blossom, qui est arrivée dernièrement de la rivière de la Plata , a apporté des documirns qui ont été publiés à Buenos-Ayrefl , par le gouvernement , et qui sont relatifs h un plan qu'on dit avoir été proposé à l'ex-directeur Puyi-reclon pour la création d'une nouvelle monarchie dans cette partie de l'Amérique. Parmi ces documens .est une dépêebe offi ielle de M. Gainez , envoyé du gouvernement de Buen-.-s-Ayrts à Paris , datée du 18 juin 1819, et contenant les bases du projet; cette dépêtn substane-: : dans une conférence che porte qui eut lieu à Paris entre M. Gomes et le ministre des affaires étr.ingères , celui-ci avait dit qu'en réfléchissant sur les véiitablcs intéj-éts de ces provinces , il s'était convaincu qu'une monarchie constitutionnelle était ce qu'il leur fallait; que le prince dont le choix pourrait convenir le mieux à toutes les puissances européennes, était le duc de Lucquee , l'héritier de l'ancien royaume d'Etrurie, et is»u par la ligne maternelle de l'auguste dynastie des Bourbons; que Us empereurs de Russie et d'Autriche approuveraient spécialement ce projet, Que l'Angleterre ne pourrait avoir aucun motif ju-te et raisonnable pour s'y opposer; qu_; les roi» de France el d'EfJpa-ne ne pourraient qu'appuyer fortement ce choix ,Ua df îtv's païens, qui porterait sur-tout S. M. G. se désttter de la guerre daos laquelle- élleNS.tait en,_T R-«gee contre ces i i > provinces; que le punee de l.urreus pourrait une princesie' U-e aliian,-'e matrimoniale ayep 6!» .ésll " aoua la condition expi esse d'évacuer Uri '.* lepta.,e en renonçant en outre à toute demande d demnité' la part du gqjvernenient n mi)yrinant <*« la succession àla „„ quoi c n ccuxotme écran' a USM uswrée , etc. Qii" ■ 8!* V£.°\ brS " f Cette dépêche parvenue à Bueno«-Ayrc9 le ao octobre dernier , tut secrètement de-libérée au congrès, dans les premiers jours de novembre , et en résultat il a éié déclaré que la constitution jurée récemment ne permettait aucun changement dans la forme du gcuvftment avant l'assemblée des deux chambres; que la choix d'une branche de la maison de Bourbon, si intimement liée au monarque régnant en Espagne .était susceptible d'une objection insurmontable , ainsi qui? la considération qu'un prince proposé et soutenu pair les puissances du continent d'Europe, peticheiait naturellement pour I*B vues -de ses protecteurs, plus que pour celles de l'Amérique-Sud, qui devait évitée toute liaison avec la politique du continent d'Europe. ; que la Grande-Bretagne était la puissance dont l'A-le) mérique méridionale avait le plus à craindre et plus à espérer. Il a éié convenu en même temps que les envoyés eti Europe remettraient les communications de Paris au minittre britannique , dont i'Amérique-Sud désirait de se concilier la bienveillance et urotectiouM ESPAGNE. Madrid, le 28 juin. S. On assure que M. le roi va partir le I." juillet pour Aranjuez, d'où il reviendra dans la capitale pour ouvrir la session des cortès généraux le 9 du même mois. Les députés des cortè» arrivent en foule : ils se sont réunis avant-hier pour procéder à la nominaiion du président et des secrétaires de la commission do vérification des pouvoirs, Ces députés, à mesure qu'il» arrivent, sont introduits dans les divers clubs ou sociétés particulières politiques formées dai» cette capitale, et qui, depuis quelque temps, se conduisent avec beaucoup de tranquillité. L_e générai Quiroga , paiti de San-Fernando ( tip de Léon) pour se rendre à Madrid, a fait, le a5, son entrée publique dans cette capitale. Ce général ejst entré par la porte d'Attocha, dans vn char superbe attelé de très beaux chevaux, a suivi la rue d'Abala, s'est anêté à la porte du Soleil, tv il a harangié le peuple, s'est ensuite rendu, par la Calle Mayor ou Grande-Rue, à la municipalité, et de là au palais. Les Heurs et les couronnes plcuva.tent de toutes parts sur sa voiture, et l'enthousiasme était général; toutes les maisons étaient tendues de tapis superbes. La société des amis de l'ordre s'était d'avance concertée la-municipalité , pour recevoir le g'néral, auquel «lie a offert le lendemain'un superbe banquet, où ont insisté les autorités civiles et militaires de Madrid, «> en outre dix artisans et autant de soldats, qui, dit le journaliste, mêlés parmi les généraux et servis par eux, ont dû se pénétrer de la noblesse des institutions qui régissent leur pays , lesquelles exigeant d'eux, en certains cas, la soumission hiérarchique, sans laquelle il n'existe ni ordre ni société, autorisent par conséquent, et même prescrivent en certaines occasions une égalité fraternelle. La confiance la plus intime , une franchise, vraiment martiale, et une effusion patriotique, que nous connaissions à peine, autrefois, ont présidé à ce banquet, qui a été suivi d'une fête au théâtre, dans laquelle on a chanté des stances à la louange, du général Quiroga. Les officiers du régiment Impérial-Alexandre ont "adressé au roi une pétition tendant à faire punir (en attendant la décision de la junte de censure) , comme perturbateur de la tranquillité publique l'auteur d'un article calomnieux inséré dans le journal intitulé la Ley , qui les représente comme des ignorans , des indiffét ens, et même dis ennemis du système constitutionnel. Les syndics de la ville de Cadix ont fait paraître ■an manifeste dans lequel ils attaquent vivement le général Freyre', qui avait aussi de son côté fait paraître une déclaration. Les syndics prouvent par leg aveux même du général, cju'il avait conseillé au roi d'adopter le système constitutionnel , et qu'il était instruit des di-positions personnelles de S. M. en faveur de ce système, même avant le n mars : l e général aurait donc dû prendre sur lui d'ordonner des mesures plut décisives contre les soldats qui, le ir mars, tirèrent sur les habitans de Cadix. Les syndics réclament avec instance ia conclusion de l'enquête judiciaire ejui doit assurer la vengeance de 9victimes de ces désordres. Le général Freyre paraît; pourtant avoir beaucoup d'amis dans lu parti constitutionnel, et il est probable qu'il cc tirera d'affaire. Le bruit de l'existence d'une bande'de brigands à cheval dans les Asturies est démenti très formellement par la municipalité d'Oviédo. Mais les lettres de. la Corogne annoncent positivement que le 14 juin , il est parti de cette ville plusieurs détachemens de troupes de ligne pour aller à le poursuite des bande» de déserteurs qui infestent une parie de la Galice. L'alcade (maire) de San-Yago , ville principale de la Galice , a pris un an été très «évère contre les perarte sonnes voyageant sans passeport. La municipalité de Barcelone a ordonné un recensement exact de tous les individus qui se trouvent dans la vilje , afin de sa mettre sur ses o-.irdes contre 3es malveillans et les gens sans aveu. Le Misaellanea pense qu'une mesure semblable serait nécessaiie à Madrid pour prévenir des événemens funeste». Il painît que trois évoques, qui ont refusé de jurer fidélité à là conmtutio'n , et quelques Perses réfugiés en Portugal , ont eu le projet d'opérer un mouve- ment contre révolutionnaire , et qu'ils ont essayé' de former une junte apostolique sur les frontières de là Ga.ice. Cette menace n'alarme personne; les mécontens ne tarderont pas à sentir îe ridicule de icut entrepris?. ALLEMAGNE. Francfort, le 4 juillet. Xicb journaux tle Prusse ont annoncé que le roi a réglé définitivement, en date du 5o mai, la condition des nobles médiatisés de la monarchie prussienne' , dont voici les noms : i° dans la province de VVestphalie, le duc d'Aremberg, le piince de BentheimSteinfurth, le prince de Bentheim Rheda , M. de Boemmelberg , le duc de Cruy , le prince de X_ aunitz-Rietberg, le; duc de Ltuoz-Coi-svvai m, le prince Salm-Kyrbourg , le piince Salm-Salm , le prince de Sayn-Wittgenstein-Berlebourg , le prince de SeynWiitgenstein-Hohenstein ; a ■" eîans la province du TsasRlnr. , 'e prince de Solms-Braunfels , le prince de Solm-Lich et Hohen-Solms, le prince de Wied-Neuwied , le prince de Wietl Runkei 5». dans la province de Clèves et Berg, le psinea de Sayn-VVi tgt-nstein-Bei leboui g. Les droits de ces seigneurs et de leurs familles consistent dans les privilèges suivans : ils seront protégés dans la possession de leurs dom lines et de leurs revenus ils appartiennent à la haute noblesse de l'Allemagne, tt transme'tent les avantages de leur naissance à leurs héritiers; les chefs de ces familles sont les premiers seigneurs de l'état; ils conservent leurs titres et leurs armoiries, à l'exception des devises qui éiabiissaicnt leurs rappoits avec l'empire - - allemand. Le cabinet leur accordera le titre de Monsieur ou Madame (Her oder Frai»); dans les actes publics, ils seront désignés par ceux d'Altesse et de Haut» nes, etc. Ils pourront faire prier pur eux dans les églises compii-ea dans leurs seigneuries, à la suite — des prières dues J» la famille royal,- on pourra également porter leur deuil publiquement dans possessions; ils sont autorisés à avoir une garde d'hon, et à prendre pour leur résidence neur à leurs te! état de la confédération qu'ils choisiront; ils sont exempts de toute obligation de service militaire et de taxes peisonnelles , mais non des impôts indirects, à l'exception toutefois du droit de sceau pour les suc- leuiâ frais cessions. " En matières civiles et pénales, ils conservent étalement divers piiviléges, et la confiscation de leurs biens ne peut être prononcée qu'en faveur cle leuia successeurs. Sous le rapport den affaires de police ils sont fournis à l'autorité provinciale ; dans Us transactions de famille , ils doivent prendre l'agrément de S. M.,relativement k leurs domaines seigneuriaux ; ils sont francs d'impôts et leur résidence est eaempte.des logemerw militaires. Us doivent prêttr serment de fidélité entre les mains du roi, non-seulement h chaque avènement au trône , mais encore toutes les fois qu'il y a succession dans leurs famille?. Le roi exige également que tous les vestiges de la servitude disparaissent dans leuts domaines. On écrit de .Vienne que dans la nuit du Ta au l mai, la ville de _Bormi«eh-Leippa avec ses faubourgs a été réduite entièrement en cendres. Dans l'espace de peu d'heures l'hôtel-le-vilie , l'école normale, le couvent des Augugiins avec sa belle église, le château, plusieurs grandes fabriques, deux grands moulins e« -sjo, maisons particulières furent consumés par le» 5 flammes et n'offrent plus qu'un monceau de ruines. La plupart des habitans n'ont pu sauver que la vie. Ce malheur est d'autant plus déplorable qu'un incendie presque aussi violent avait en 1817 consumé la ville. Un incendie a éclaté dans la nuit du xj au 14 )um dernier k Nordenburg (Prusse orientale); ] e f eu 6e communiqua avec une telle rapidité qu'en peu de *empß 80 maisons Lhôtel-de- ville, sont devenues la proie des flammes. . avec la plus grande partie des ar enives, a eu le même sort. La plus belle partie de a ville a été réduite en cendres. FRANCE. Paris IVI " , le 6 juillet. duc Deoases a fait aujourd'hui une visite k étrangères , qui a yasquitr , miniitre de 6affaires , 'ure H.... ulmidi jusqu a quatre heures. On assure que 'P ST. '. *ixe. doit partir samedi prochain pour Londres, La 9 grande partie de ses étjuipages est emballée. y" ka discussion a été continuée aujourd'hui à la ambre des députés sur les articles du projet de loi 8 voies e lno jens. M. Leeeigneur a combattu celui atu à la rétribution universiiaire , qui paraît odieuse x parens et nuisible à l'avancement des élèves. L'horable membre critique le système actuel de l'instrucn publique, et surtout l'esprit qui préside au choix Professeurs. On ne peut voir sans peine, dit-il, ï aujourd'hui les prêtres soient chargés de la moitié éducation,; seuls, ils occupent la moitié des chaiB de-pro SseurB. Une préférence si marquée pour -e classe particulière ne peut être tolérée dans un a Ver netnent constitutionnel , qui protège tous les c , ' e», et qui doit partager entre tous le soin de j, L'orateur demande en terminant , qu'il "t établi une maison de retraite pour les anciens i'rotesseurs. Cb"mbre °rdonne l'lmpression ce discours , que les murmures et K 6 conversations de du centre, et dj coté droit ont empêché de bien entendre. M. Cuvier prend la parole pour disculper l e veinement des reproehes du préopinam; et il que si l'honrrable membre avait mieux connu l'organisation actuelle de l'instruction publique, il n'aurait pas hasardé diverses inculpations qui n^ont pas de fondement. M. le commissaire du roi continue en ces termes : Le préopinant se plaint de ce que linsti'uction publique est livrée à l'arbitraire; ce second rtproche tombe avec le premier. J'ose dire que la P _ oue'!L as^ui pommisHon, que j'ai l'honneur de présider, Sera louprête à produire des listes d'avancement et de verra qu'elles sont toutes combinées «çniinatmns.On c les services anciens et le mérite. J'arrive main* ant { eurs a e t je suis un peu embarrassé, J,'"!' 1«.1 «voue,n"us &'"« des reprocha ab-ornent? J 8""! CeU* dB CcMc a"-e' ,rC- à " il ?«?" les uns , d^ faits , On nC V'ennt'nt d?une connaissance exacte "°UB r"Vvoch° de faire apprendre le *rtc aux ,eutl ches o'eBt c elui ag">S )'.avooe q«e de tous les repro'1 J« »'«»«nd«M"le moins. »°u"') On (On Jf »" "PP'end aurait -*!**. d Les conclure qu'on ne leur compositions de la fin J*'"* COD"nene«; franca^ »" verra que _ 'V«ees s .Jnî £)luB grand nom p aB le ft Oc 1 année cl a „i que lt3 <" efl bre: et elles prouveront que la langue française.n'est nullement négligée dans nos. collèges. On prétend ejue nous n'enseignons pas avec assez d'étendue les math manques, mais jusqu'à présent on nous avait reproché , au contraire, de sacrifier les lettres aux sciences. Les deux reproches sont également faux; ni les unes ni les autres ne sont négligées. Quant aux vers français, il me semble qu'on en fait assez dans le monde (rire universel), et qu'on peut se dispensée d'en occuper nos élèves. On nous accuse encore de livrer la jeunesse à une impulsion tu op exclusive en ce qui concerne la religion. La commissioiT, depuis son origine, a fait tousses effarts pour que la religion fût non-seulement enseignée , mais imprimée dans lea coeurs; car l'esprit de la religion n'est nullement contraire aux progrès des lumières il s'accorde parfaitement avec le respect deß lois et l'attachement à la dynastie régnante. M. le commissaire du roi , en terminant , aborde les objections relatives à la rétribution universitaire. Il établit d'abord qu'elle n'est pas supportée par iea collège» ni les institutions particulières, m„_is bien par le 9 élèves; il s'attache ensuite à montrer gure le w'est ni impolitique, ni injuste, ni nuisible aux progrès de l'instruction. Il en trouve une preuve dans io nombre actuel des élèves, qui reçoivent les bienfaits de l'instruction. Dans les écoles primaires , ce n mbt-e s'élève à x,0n0,500 , et le nombre des professeurs en 6 de aB,ooo. Il évalue à 60,000 le nombre des jeunes gens qui riçiivent l'instruction littéraire. L'amendement de la commission et le second paragraphe de l'art. 14 , sont adoptés. On n'entendait plus parler de chauffeurs .- une affaire de ce genre va être portée aux prochaines» assises de Versailles, présidées par M. Moreau. Lat victime est un curé des environs de Mantes, qui a - — perdu la vie par suite des ciuautés eju'on a exercées» — sur lui. Bach, qui a figuré dans le procès Fualdès , et» qui a été condamné à vingt ans de réclusion a'été transféré d'Alby à Paris. Il e 9, arrivé ava nr .j,j e|ll au suir à sept heures k la préfecture de police d 'o il sera conduit à Bicêtre. La femme Bancal a, river ces,ours.c», pour être enfcl mée k la Salpêtriê. -Un affreux a eu lieu hier rUe de 1 ümversnte. Le jeune fils d'un épicier , que pon a ai* coucher fut momentanément abandonné par la eer. _ doit „ événement e" malheureux enfant, voulant voi'- ce oui s& dans la rue, monta sur la croisée, tomba sur pavé, ou il a péri sous les yeux de son père crus vante. Ce passait le 6 ait sur le seuil de la porte de son magasin. - Les j lurnaux des départemtns sont" remplis des —^ d'accide-ns , suite détails de l'imprudence des baigneurs. Un des plus funestes a eu lieu , ü y a quelques jours, a Amiens, Trois ouvriers qui se baignaient dans la Sommt) ont été retirés noyés. Deux étaient mariés est pères de familles. L'un d'eux n'étant avancé dans un endroit dangereux , ses camarades se sont empressé» d'àlter à se.n secours, et tous trois y ont trouvé la mort. Bourse de Paris , du 6 juillet. ..... G,n7 P " c^öns^uis&^__^^7^r^TB^^7^^^^^ Actions de la banque, 1,58 afr. 5o c, ROYAUME DES PAYS-BAS. Bruxelles , le 9 juillet. au service d'Espagne, M. Vincent capitaine "Le de l'infortuné général Lacy, est , aide-de-camp Seide passé par cette ville, venant de Hambourg et retournant en Espagne, où il est rappelé. On assure que M. Tarte cadet va se pourvoir en cassation de l'ariêt rendu hier contre lui par la ajoute première chambre de la cour supérieure, Ontendante requête à la cour une qu'il doit présenter à obtentî sa mise en liberté. D'après un compte que vient de publier S. Exe. le ministre pour l'instruction publique, l'industrie nationale et les colonies, justificatif de l'administration du fonds de l'agriculture, à paitir du ler. juillet 1818 jusqu'au 5i décembre 1819, la receite s'est élevée à SBa,go3 9s, y compris 600 fl. le!, excédant du premier compte, laquelle somme se tiouve balancée, par les dépenses , à 5 fl. 56 c. près, de mandats non payés restitués à la trésorerie générale. On remarque Wons Sa dépense , 55,500 fl. pour l'achat de la campagne Gildestejn dans la province d'Utrecht , à l'effet d'y établir une école- veité. inaire, et n5,678, 678 fl -d'indemnités d'abattage de bestiaux atteints de maladies contagieuses, , — pendant les années 18161819; plus 196,60211. 55, employés à l'achat de 446,300 fl. d'inscriptions au grand-livre de la dette nationale active , et diverses autres dépenses distribuées à titre de primes et d'encouragement pour l'amélioration des race.s de chevaux , de bêtes à cornes , de la culture du lin, pour l'extirpation d'animaux nuisibles, etc. I JK s états de Hollande ont réélu les sept députés la deuxième chambre, où leur» cette année. Ce sont MM. van Paneras , van Boetzelaer , van W'ckeVoort province à fonctions cessaient de leur Wa'ssenae* Crommeli», Kemper, Groeninx Zoeleil de Ridderkcik, Clifford , et le baron van Rhemen tot Rhe- nunehuiitn. Par arrêté du ax juin , S. M. a nommé jugede-paix du canon de Hasselt, province de Limbourg, Mr. H. P. Montfort, en remplacement de M. Hutssen , décédé. L, e duc de Cambridge, arrivé vendredi en cette ville, en est parti le lendemain , pour Londres. S. A. R.. venait de Hanovre. L <s „y , n .Us manoeuvres d'automne auront lieu , de cette année dans la bruyère de Raevels près de bataill "ma composé Tnrnhmt. Le camp eera 17 d'infanterie qui seront réunis pendant ao j-uis dans prochain. l'intervalle du xQ septembre au 1.5 octobre du de en date 16 niai, Curaçao, jyta lettres été publiée descortès a annoncent que la cons~itution , où le à Cnraccns géixéavec la (dus mande solennité l'aimée chef de en royale, -111 -.; son quartier-général ; les habitans ont témoigné dans bitte occasion leur vive satisfaction. Suivant ce-s lettres, la cause des insurgés de l'Amérique méridionale : pfliy eti présente peur eux sous an aspect favorable à On a Vtfleiïcia des partisans. ils ont xôtît un complot en leur laveur. Les principaux chef» de à mort, En pn'.cette trame otU été à l'instant mis ion Be *al , on ne croit pas que les chefs de l'insuii-ec à la constitution de Sa monarchie espagnole. Morillo,"commandant découvrit Le GoüVERNRÜn de la provi'ioe da Limbourg, Chevalier de l'Ordre du Lion Belgique , Prévient ceux que la chose intéresse , que le cahier iet char- 3 ges et conditions pour parvenir à l'adjudication publique de I fourniture de la quantité y énoncée de papiers destinés à è"c timbrés pour l'usage des provinces septentrionales du royaume « d'après les échantillons annexés audit cahier des charges , se trouve déposé au Secrétariat général de cette province, où le' particuliers qui désirent se rendre adjudicataires, peuvent e» prendre inspection. Le présent avis sera inséré au Journal de la province. Maestricht, le 6 juillet 1820. Le Gouverneur, C. DE BROUCKERE. BURGERLYKEN STAND DER STAD MAASTRICHT. , Geboorten x jongens. 6 july. Sterfgevallen , ». 7- meisjes. Sterfgevallen, Barbara Crouwers, werkvrouw , oud 66 jaren» "weduwe van Alam Climmen , woonagtig op de Have-straar; et zonder beroep, oud iS jaren, onge" Maria-Elisabeth huwd, woonagtig op Hoogbrugge-straat te Wyk. X 8. Geboorten , ». , Huivelyken , I. Sterfgevallen , x jongens , Judith Breuls, rentenier^ter, ou» 75 jaren, weduwe van Gillis Frère, woonagtig, op Sr.-Pieters' Joannes-Robertus-Eugenieis De Wassen rentenier , ou» straat jsren, ongehuwd, woonagtig, by tydelyk verblyf, langs ét 30 Maas; en Johannes-Rutgerus Ruyters, advocaat en raad deï«f stad , oud 71 jaien, woonagtig in de Brede-siraat. BEKENDMAKINGEN. Vyfde artillerie directie. Ten gevolge autorisatie van Zyne Excellentie den Commissi"' generaal van oorlog , zal onder Hoogsedeszelfs nadere approbfitie ' door den tweeden Kolonel en Directeur der y*' artillerie directie, F. Van Gorkum, te Maastticht, of by absentie van den' zelven, door den Kapitein Bulot, Inspecteur der getveerfab"' catie te Luik, op den zo july aanstaande , aan de minsteischende' by gesloten bilietren , -worden aanbesteed het leveren van t<"e' duizend nederlandsche ponden jagtkruid, by partyen te Luik" in cens te Maastricht. De conditien van aanbesteadir.g zullen , veertien dagen vo°» de besieeding, ter lezing leggen te Luik , aan het bureau v 3 den Magazynmeester der artillerie, Fredrix; te Maastricht, ad bet bureau van den Magazynmeester der artillerie, Pieters, verder aan de buteaux van de Heeren Gouverneurs in de raspe6' tive provinciën. i Het mon. ter, naar hetwelk opgemeld buskruid moet geleveif ■worden , is te zien by bovengemelde Magazynmeesters der artillerie' Die tot opgemelde aanneming genegen zyr., worden verz"ê hunne billenen, inhoudende de aannemings-prys, de na.tn <K I aannemer en hunne borgen, by den ondergeteekende Directe" der artillerie, voor den io. July, franco intezenden. De ade. Kolonel voornoemd, F. Van GORKUM. *^ Nypels , imprimeur libraire , débite, -. Itinéraire, ou Voyages de Mr, l'abbé Defaller e^ diverses pat-lies de. l'Europe : en Hongrie, ers '£»*<*■ (sllv.iiiie,en Esclavonie, en Bohêmi en. Pologne , e j eu AHemSigne, en France, en S' I 1 alie, en i iT»sle, aux Payß-tßan, au paya de Liège, etc. Ouvi-ng , posthume, dans lequel se trouvent beaucoup d'ob'<*\ j L. Th, de réflexions, in éi L;ége, i'axo. valions et tS33.ntes. a voi. in-" Pl'ix ia francs. suui'nttiront A Matetttcht, de l'lrapriimrie provinciale- , < bta L. Th. NrrsM, rue Grand-Stast, n. £39- '