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NOVEMBRE 2006 JE DI 9 20H00 19 20H00 TARIFS de 5 à 62 € Place de la comédie 69001 Lyon www.opera-lyon.com COMMUNICATION / MÉDIAS Pierre Collet / William Chatrier Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26 Fax + 33 (0) 1 40 28 02 27 [email protected] [email protected] Anastasie Tsangary Tél. +33 (0) 4 72 00 45 82 Fax + 33 (0) 4 72 00 45 39 [email protected] La Somnambula Mélodrame en deux actes, 1831 Livret de Felice Romani En italien Le Comte Rodolfo Carlo Colombara Direction musicale Evelino Pidò Amina Natalie Dessay Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Teresa Sara Mingardo Elvino Francesco Meli Lisa Sophie Karthäuser Alessio Alessandro Luongo Un Notaire Jérôme Avenas DURÉE 2 h 45 Tarifs de 5 à 62 € Enregistré par France Musique NOVEMBRE 2006 JE DI 9 20H00 19 20H00 O1 ���������������� DANS UN VILLAGE SUISSE, AMINA AIME ELVINO. OR SON SOMNAMBULISME L’AMÈNE À PÉNÉTRER UN SOIR DANS LA CHAMBRE DU COMTE RODOLPHE. ELVINO L’ACCUSE D’INFIDÉLITÉ ET DÉCIDE D’ÉPOUSER L’AUBERGISTE LISA. MAIS L’APPARITION D’AMINA, PRISE D’UNE NOUVELLE CRISE DE SOMNAMBULISME, PERMETTRA DE DÉNOUER LA SITUATION. Evoluant dans le livret idyllique de Romani, Bellini signe une œuvre attachante et parfaitement construite qui remporta rapidement un triomphe mondial. Sans recourir au pathos des grands drames romantiques, les airs tels que “Prendi, l’anel ti dono“ d’Elvino et le somptueux “Ah, non credea mirarti“ d’Amina sont des sommets du bel canto. La commande de l’opéra fut passée à Bellini par un groupe de mécènes privés qui avaient financé, au profit du Teatro Carcano de Milan, la production d’Anna Bolena de Donizetti (26 décembre 1830). Les deux œuvres, aux livrets confiés au même Felice Romani, allaient être créées par le même couple légendaire, la tragédienne Giuditta Pasta et le virtuose Giovanni Battista Rubini. Il s’en fallut de peu cependant que l’opéra de Bellini ne fût pas celui que nous admirons aujourd’hui, le projet initial ayant porté sur une adaptation de la toute fraîche tragédie de Victor Hugo Hernani (dont Verdi fera un de ses premiers chefs-d’œuvre en 1844). En pleines répétitions d’Anna Bolena, Bellini travaillait encore sur cette dernière partition, qu’il abandonna cependant après la création de l’opéra tragique de son confrère. Les raisons de ce O2 changement d’humeur ne sont pas claires. Selon une lettre de Bellini, le compositeur redoutait l’intervention de la censure ; il n’est pas exclu cependant qu’il ait voulu éviter la confrontation de deux œuvres de caractère semblable, préférant un sujet et un style contrastés. (…). L’œuvre remporta un triomphe retentissant, Bellini comparant Pasta et Rubini à “deux anges“ qui menèrent le public au bord de la folie. (…). Avant la fin des années trente, l’opéra fit le tour du monde, pour s’y installer durablement, résistant à l’éclipse belcantiste du tournant du siècle, et attirant quelquesuns parmi les plus grands sopranos de l’histoire : Maria Malibran, Fanny Persiani, Adelina Patti, Emma Albani, Marcella Sembrich, Luisa Tetrazzini, Toti dal Monte, Amelita Galli-Curci, Lily Pons, tandis qu’Elvino fut illustré par les talents d’Alessandro Bonci, Enrico Caruso, Beniamino Gigli, Tito Schipa. A l’époque moderne, les plus célébres Amina restent Joan Sutherland, et Renata Scotto, et surtout Maria Callas, dont la production scaligère de 1955, avec Luchino Visconti et Leonard Bernstein au pupitre, est passée à l’histoire. ■ Extrait de Mille et un Opéras Piotr Kaminski ROMANI TROUVA SON SUJET DANS UN BALLET INTITULÉ LA SOMNAMBULE, OU L’ARRIVÉE D’UN NOUVEAU SEIGNEUR (OPÉRA DE PARIS, 1827, CHORÉGRAPHIE D’AUMER), ADAPTÉ PAR SCRIBE DE SON VAUDEVILLE ÉCRIT AVEC CASIMIR DELAVIGNE (PARIS 1819) ; L’ACTION FUT TRANSPOSÉE DE LA PROVENCE AUX MONTAGNES SUISSES, TELLEMENT PLUS ROMANTIQUES. Le somnambulisme était alors en vogue, Ferdinand Paër (La Sonnambula, 1800), Michele Carafa (Il Sonnambulo, La Scala, 1824) avec un livret de… Romani) et d’autres compositeurs ayant déjà composé des opéras sur ce sujet qui permettait, à l’instar de la “folie“ de troubler les contours réalistes du personnage : le sommeil n’est-il pas la plus parfaite figure de la mort ? De surcroît, le somnambulisme autorise une fin heureuse, ce que recherchaient Bellini et Romani dans leur opéra milanais. L’autre thème récurrent que l’on retrouve dans La Somnambule, à classer sous le signe “les malheurs de la belle“, remonte à l’opéra semi-seria du XVIIIe siècle (La Finta Giardiniera de Mozart, La Vera Constanza de Haydn, Nina de Paisiello, La buona figliuola de Piccinni), enfant du roman sentimental Pamela de Richardson, dont la variété “villageoise“ s’incarne dans La Pie voleuse de Rossini, avant de connaître des avatars célèbres dans Linda di Chamounix (1842) de Donizetti, et jusqu’à Luisa Miller (1849) de Verdi. Romani suscite un univers idéal, avec une fin heureuse garantie dès les premières mesures de l’intrigue, tout en mettant l’accent sur les sentiments, aux dépens de l’élément bouffe qui, à aucun moment, ne pointe le bout de son nez rouge (….). ■ Extrait de Mille et un Opéras Piotr Kaminski VINCENZO BELLINI Le bel canto romantique se résume généralement en trois noms : Rossini, Donizetti et Bellini. Né en 1801, ce dernier était le benjamin des trois, mais aussi celui que la mort faucha en premer puisqu’il s’éteignit en 1835, après s’être installé à Paris. Bellini délaisse la virtuosité hédoniste de Rossini au profit d’un mélodrame romantique où l’émotion se stylise dans le chant le plus instrumental. Ses inflexions vocales s’appuient sur le rythme de la langue italienne pour dérouler leurs mélodies mélancoliques en de longues phrases parfaitement galbées. Par contraste, son accompagnement orchestral paraît pauvre – ce qu’on lui a souvent reproché. Il n’a laissé que 11 opéras, mais son univers aux confins de la poésie suscita l’admiration de Heine, Chopin, Verdi et même Wagner, chez qui (mais oui !) on décèle plus d’une fois l’influence de la ligne bellinienne. Extrait de L’Opéra mode d’emploi Alain Perroux O3 ���������������� EVELINO PIDÒ Evelino Pidò Direction musicale Après ses études musicales au Conservatoire de Turin, Evelino Pidò complète sa formation de chef d’orchestre à l’Académie de Vienne. Sa carrière prend un réel essor international lors de l’inauguration du Festival des Trois Mondes à Melbourne, où il dirige Madame Butterfly ; ensuite il est invité à Gênes, Venise, Bari et Palerme. En 1989 il contribue à la résurrection scénique de Zelmira de Rossini à l’Opéra de Rome et il conclut le Festival Verdi à Parme avec Macbeth et Le Pirate de Bellini. Dans la même année il fait une longue tournée en Australie avec les Orchestres symphoniques ABC. Dès lors il se produit dans le monde entier : en 1992 il ouvre le Festival Wexford (Irlande). L’année suivante, il fait ses débuts américains au Festival de Santa Fé et à l’Opéra de Los Angeles, où l’invitation est renouvelée pour les quatre saisons suivantes. Dans la même année il fait ses débuts au Royal Opera de Londres. Ensuite il dirige avec un grand succès au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra-Bastille de Paris. Récemment il a dirigé au Théâtre de Lausanne, à l’Opéra de Rome, au Teatro Regio de Turin, à l’Opéra de MonteCarlo, à Tel Aviv, au Festival d’Orange, au Metropolitan de New York, à l’Opéra-Bastille, au Théâtre du Châtelet à Paris (le Pirate de Bellini et Lucie de Lammermoor), au Théâtre des ChampsElysées de Paris, au Grand Théâtre de O4 Genève, à Covent Garden (en décembre 2003 avec Cenerentola et en 2004 avec Lucie de Lammermoor), au Festival d’Orange (Otello) et au Festival de Santa Fé 2004 (concerts et opéras). Evelino Pidò se prépare aussi pour des nouveaux projets aux Etats-Unis et en Europe. Il se consacre également au répertoire symphonique, en dirigeant les Orchestres symphoniques de la RAI et du Teatro Regio de Turin, l’Orchestre symphonique de l’Académie Sainte-Cécile de Rome. Il a collaboré avec l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, le Royal Philharmonic de Londres, l’Orchestre symphonique de Barcelone et l’Orchestre philharmonique de Radio France. A l’Opéra de Lyon, il a dirigé L’Elixir d’amour en 1996, La Cenerentola en 2000, Lucie de Lammermoor en 2002, Le Roi malgré lui de Chabrier en 2005, et Roberto Devereux de Donizetti (en concert). Son catalogue discographique comprend L’Elixir d’Amour de Donizetti avec l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra de Lyon pour Decca, un disque Rossini avec le Royal Philharmonic Orchestra. En 1999, Evelino Pidò a enregistré pour EMI deux CD avec Roberto Alagna et Angela Gheorghiu et en 2002, avec l’Opéra de Lyon, pour EMI VIRGIN, Lucie de Lammermoor avec Natalie Dessay. © Simon Fowler NATALIE DESSAY Natalie Dessay De Paris à Vienne, Natalie Dessay interprète Mozart (La Reine de la Nuit, Konstanze, les Airs de Concert...), Richard Strauss (Zerbinette dans Ariadne auf Naxos, Sophie du Rosenkavalier, Aminta dans La Femme silencieuse) mais c’est le répertoire français qui a marqué ses débuts avec Olympia à l’Opéra National de Paris et Lakmé à l’Opéra Comique. Natalie Dessay interprète Le Rossignol de Stravinsky au Théâtre du Châtelet et à Berlin. Elle chante entre autres Ophélie (Hamlet) au Grand Théâtre de Genève, au Capitole de Toulouse, au Théâtre du Châtelet, au Théâtre Royal de Covent Garden et au Liceu de Barcelone, Zerbinette dans Ariadne auf Naxos au Metropolitan Opera de New-York, rôle qu’elle reprend par la suite à l’Opéra National de Paris. Natalie Dessay aborde le Bel Canto en incarnant le rôle d’Amina dans La Sonnambula à L’Opéra de Lausanne, à L’Opéra de Bordeaux et à la Scala de Milan, Lucie de Lammermoor en version française à l’Opéra de Lyon. Elle interprète pour la première fois Lucia dans la version italienne à l’Opéra de Chicago, rôle qu’elle vient de reprendre à l’Opéra National de Paris, et qu’elle chantera la saison prochaine au Metropolitan Opera de New York. Elle a également incarné Manon au Grand Théâtre de Genève, avant de reprendre le rôle d’Amina (La Somnambule) à l’Opéra de Santa Fé. Elle vient de faire ses débuts dans le rôle de Juliette (Roméo et Juliette de Gounod) au Met et de Pamina (La Flûte enchantée) à Santa Fé. Parmi les autres projets de Natalie Dessay, on peut citer, Marie (La Fille du Régiment) au Théâtre Royal de Covent Garden en 2006 (production reprise à l’Opéra de Vienne, puis au Met). Elle sera également Manon au Liceu de Barcelone avant de le reprendre à l’Opéra de Chicago, et d’interpréter La Sonnambule au MET. Natalie Dessay accorde une place privilégiée aux concerts. Son répertoire : Mozart, Strauss, Bellini, Donizetti et le répertoire français du XIXe siècle. Elle s’est souvent produite à l’Opéra de Lyon : Les Contes d’Hoffmann, La Flûte enchantée, Le Songe d’une nuit d’été, Mithridate de Mozart, Orphée aux Enfers, Lucie de Lammermoor. Sélection discographique avec l’Opéra de lyon : - Airs de Concert de Mozart (Virgin Classics) - Les Contes d’Hoffmann (ERATO) - Orphée aux Enfers (Virgin Classics) - Lucie de Lammermoor (Virigin Classics) Sélection discographique : - Vocalises (Virgin Classics) - Mozart : Héroines (Virgin Classics) - Carmina Burana (EMI Classics) - Mitridate (DECCA) - Lakmé (EMI Classics) - Airs d’Opéra Français (Virgin Classics) - Le Rossignol de Stravinski (EMI Classics) O5 ����� > LA VEUVE JOYEUSE FRANZ LEHÁR Du 15 décembre 2006 au 1er janvier 2007 Direction musicale Gérard Korsten Mise en scène Macha Makeïeff ������ > LIMB’S THEOREM WILLIAM FORSYTHE Du 14 au 16 novembre 2006 Ballet de l’Opéra de Lyon > PUSH SYLVIE GUILLEM / RUSSELL MALIPHANT Du 17 au 22 novembre 2006 DIRECTEUR GÉNÉRAL Serge Dorny ������� > EMMANUEL KRIVINE La Chambre Philharmonique 20 décembre 2006 à 20h30 Strauss - Dvorak - Brahms Tchaïkovski