courrier des animateurs n98

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courrier des animateurs n98
Union Sportive d'Ivry
Vie des sections, dates, initiatives...
Le Courrier Des Animateurs
Novembre – Décembre 2012
N° 98
Lutte
Le week-end du 8 et 9 décembre 2012 la section lutte a participé au championnat régional de lutte Greco romaine à Aulnay
dans les catégories des benjamins, minimes et cadets.
Voici les résultats très honorables des benjamins :
En 30 kg Bechar Ibrahim, premier
En 36 kg Abdelallh Boulifa, troisième
En 36 kg Adel Belouka, quatrième
En 49 kg Oppin Enzo, cinquième
En 54 kg Mohamed Verhoeven, troisième
Et encouragement pour Bezina Swan qui s'est bien défendu.
Pour la catégorie minime, deux jeunes ont pu participer :
En 85 kg Ait Yahoub lyes, deuxième
Et encouragement pour Batista Tom qui a eu le courage d'affronter ces adversaires.
Dans la catégorie des cadets, deux jeunes se sont engagés pour le club :
58 kg Dachraoui Skander, troisième
100 kg Saman William, premier
Les trois lutteurs qui sont sur le podium (pour les catégories minimes et cadets) participeront au championnat des zones (inter
région). Si ils se qualifient, ils lutteront au championnat de France de lutte Greco romaine.
L’assemblée générale du club
L'assemblée générale de l'Union Sportive d'Ivry a eu lieu vendredi 7 décembre 2012 à l’espace Robespierre. Cette réunion
annuelle d'une grande importance pour notre club méritait un lieu et une organisation plus officielle.
Nous pouvons être heureux du succès de cette soirée puisque un peu plus de 150 personnes étaient présentes et 31 sections
représentées.
Le bilan d'activité, réalisé par notre secrétaire général, montre les réalisations importantes de notre club, aussi bien sur le
domaine sportif, que du développement de la vie associative, de la formation... Et d'innovations sur certaines initiatives.
Nous avons dépassé pour la première fois les 7 600 adhérents.
Nous avons rappelé les initiatives à mettre en priorité cette saison :
- La fête des enfants le mercredi 27 mars 2013.
- L'Humarathon le week-end du 20 et 21 avril 2013.
- Le stage du club du 5 au 12 mai 2013.
Le bilan financier, réalisé par notre trésorier, montre la très bonne gestion du club, cette bonne gestion a d’ailleurs reçu les
félicitations du commissaire aux comptes.
L'élection du comité directeur a clôturé cette réunion, tous les candidats ont été élus. Cette année, le comité directeur
comptera 54 personnes (contre 48 la saison dernière), dont 18 nouveaux et 28 sections seront représentées (contre 22 l'an
dernier).
Ces chiffres montrent la bonne santé de notre club, il est à noter le nombre de nouvelles personnes souhaitant s'engager dans
les instances dirigeantes.
Le nouveau comité directeur s'est réuni aussitôt pour élire le bureau et le secrétariat.
Résultats de l'élection du secrétariat :
Président
Jean Pierre FAVIER
Secrétaire général Pascal VERRECHIA
Trésorier
Michel TAFFLET
Trésorier adjoint Bernard ELUERE
La soirée s’est terminée dans une ambiance festive et conviviale.
Pour l'année prochaine, nous pensons pouvoir être plus nombreux et demander la grande salle de l'espace Robespierre.
Je lance un appel aux sections absentes ou pas suffisamment représentées en espérant leur présence l'an prochain, un bilan de
cette assemblée sera fait par le bureau et le comité directeur.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui nous ont aidés à préparer cette soirée, ainsi que Séverine Peter, maire adjointe
chargée du sport et de la jeunesse, pour sa présence.
Je vous souhaite à tous ainsi qu'à vos proches de très bonnes fêtes de fin d'année.
Jean Pierre FAVIER
Président de l'US Ivry
DATES à retenir !
-
La fête des enfants aura lieu le mercredi 27 mars 2013 au complexe Gosnat. Le comité d’organisation
doit encore s’agrandir afin qu’un maximum de sections puisse participer. Rejoignez le groupe de travail
([email protected]), la prochaine réunion est programmée le mardi 22 janvier 2013 à 18h à la maison
du club (1 rue Lucien Selva).
-
L’Humarathon sera organisé à Ivry-sur-Seine le week-end du 20 et 21 avril 2013. Inscrivez-vous dès
maintenant, c’est gratuit pour les adhérents de l’USI. Il existe des courses pour tous les goûts et tous les
niveaux : 5km, 10km, semi-marathon, trail urbain… Envoyez votre nom, prénom et section à
[email protected]. Venez au club ou téléphonez : 01 45 15 07 90.
N’hésitez pas à rejoindre la commission Humarathon (ouverte à tous les adhérents) pour aider à la
réalisation de cet événement sportif et festif. Prochaine réunion programmée le mercredi 16 janvier à 19h au
siège du club.
-
Le stage du club se déroulera du dimanche 5 au dimanche 12 mai 2013 à Villers-le-Lac dans le Doubs.
-
La quinzaine sportive devrait se dérouler entre le 3 et le 16 juin 2013, nous sommes en attente de la
confirmation de la date.
-
Le forum des sports 2013 est prévu pour le samedi 7 septembre 2013, réservez votre date dès maintenant !
Colloque « Femmes Dirigeantes et Fédérations sportives »
Du 16 octobre 2012 au CNOSF
L’association FEMIXSPORTS, qui œuvre depuis 2000 sur la thématique « Femmes et sports » a organisé le 16 octobre, au
CNOSF, un colloque « Femmes dirigeantes et fédérations sportives ».
Dans le sport, malgré un contexte favorable, avec divers dispositifs mis en place, la place des femmes dans le mouvement
sportif et olympique peine à évoluer. Ce dernier reste un lieu profondément marqué de différence et d’inégalités. En 1999, les
premières Assises Nationales Femmes et Sport initiées par Marie Georges Buffet, ont impulsé une nouvelle dynamique avec
de nouvelles dispositions réglementaires.
Où en est- on aujourd’hui ?
-Les pratiques :
Les femmes sont de plus en plus nombreuses en France à pratiquer des activités physiques et sportives : 55 % des femmes et
65 % des hommes pratiquent une activité physique et sportive au moins une fois par semaine. Mais la pratique licenciée
féminine ne représente en 2010 que 37,30 % avec respectivement 30,30 % pour les fédérations olympiques et 29,20 % pour
les fédérations non olympiques unisport. Les fédérations multispsorts affichent quant à elles, 52,3 % de licences féminines. 35
% de femmes parmi les athlètes de haut niveau.
-Les postes occupés par les femmes dans les instances sportives :
 Les femmes sont les plus nombreuses à occuper les postes de vice-présidentes ou adjointes
 15 % de femmes au sein des instances dirigeantes du mouvement sportif au niveau national et 25 % au niveau
départemental
 10 % de femmes à des postes d’entraîneurs nationaux
 5 % de femmes dans les postes de directeurs techniques nationaux
 Sur 114 présidents de fédérations sportives, 11 seulement sont des femmes.
Plus on monte dans la hiérarchie, et moins on y trouve de femmes. Elles sont de plus en plus nombreuses à pratiquer
mais….elles n’ont pas encore totalement leur place dans le monde sportif.
-Une disparité selon le type de fédération :
Il existe un marquage plus sexué pour les fédérations unisport non olympiques (6,50 % de femmes aux responsabilités) et une
parité plus grande pour les fédérations multisports (27,30 % de femmes aux responsabilités). Les fédérations olympiques
(14,40% de femmes aux postes à responsabilité) présentent quant à elles un panorama plus diversifié allant de fédérations peu
féminisées à des fédérations ayant atteint la mixité.
Cette différence peut s’expliquer, selon Jean Vintzel, président de la FFCF (fédération française sportives et culturelle de
France) par le fait que les femmes se retrouvent plus dans les valeurs des fédérations moins tournées vers les résultats et les
performances sportives.
Les actions menées dans les fédérations :
Plans de Féminisation dans les conventions d’objectifs et stratégies fédérales pour la féminisation des instances
dirigeantes :
Certaines fédérations (13) ont inscrit « un plan de féminisation » dans leur convention d’objectif et font l’objet de lignes
budgétaires spécifiques. Elles ont pris l’axe de développement de la pratique comme point de départ. Mais selon les
témoignages de femmes dirigeantes des fédérations de foot, triathlon et montagne escalade, le plan de féminisation ne suffit
pas, il faut aussi l’entourer d’autres actions, ne serait-ce qu’inciter les femmes à prendre des responsabilités. Les médias
devraient aussi davantage contribuer à cela, ce qui n’est pas toujours le cas. Certaines fédérations déclarent avoir des actions
ciblées pour la féminisation de leurs instances dirigeantes. Cela passe par des cursus de formation, ou par une communication
mettant plus en valeur la pratique sportive des femmes.
Le CNOSF propose également des programmes de formation de dirigeantes.
Des persistances encore présentes :
L’histoire du sport féminin est liée à l’l’histoire de l’émancipation des femmes et de leur évolution dans la société. Rappelons
qu’en France, il faudra attendre l’ordonnance du 21 avril 1944 qui dit « les femmes sont électrices et éligibles dans les
mêmes conditions que les hommes » pour que les femmes puissent entrer dans le débat public. Mais les inégalités
persistent dans la société française. En politique ou en entreprises, la France est la mauvaise élève en matière de parité, au
niveau Européen. Les pays Nordiques tels que la Norvège, la Suède, la Finlande se classent parmi les premiers.
Bien au-delà des actions menées par les fédérations, concernant l’accès aux femmes aux responsabilités, les mentalités
doivent évoluer. D’ailleurs, Béatrice Barbusse, présidente de l’US Ivry Handball, l’a bien souligné, en tant que dirigeante
d’un club professionnel.
Le sport n’est plus une affaire d’hommes mais il reste encore l’affaire des hommes dans de nombreuses instances du
mouvement sportif (amateur et professionnel) et du monde médiatique.
Si le monde politique bouge ainsi que celui de l’entreprise, le mouvement sportif olympique ne pourra légitimement rester le
« le dernier bastion du sexisme ».
« Parce que le sport est universel, qu’il représente une force symbolique incomparable,
parce qu’il est porteur de valeurs d’exemplarité,
la parité dans les sports mérite bien une politique des plus ambitieuses »
L’Union Sportive d’Ivry à contre-courant du mouvement sportif : les femmes y ont trouvé leur place.
42 %, c’est la part des femmes licenciées à l’US Ivry (moyenne nationale 37,30 %)
•
Les femmes aux responsabilités dans le club (chiffres 2011/2012)
Organes de direction
Hommes
Femmes
Total
Bureau
Président
Trésorier
Secrétaire Général
Autres membres
Comité Directeur
Les sections
Président(es)
Trésorier(es)
8
1
1
1
5
31
5
0
0
0
5
19
14
%
femmes
36%
50
38 %
19
22
19
16
38
38
50 %
42 %
La tendance nationale (plus on monte dans la hiérarchie, moins on trouve de femmes) se remarque également à l’USI.
En revanche, on trouve une parité au niveau des présidents de section et la proportion de femmes présidente est
supérieure à la proportion de femmes trésorières. On peut voir qu’il y a eu une véritable progression dans l’accès aux
responsabilités des femmes à l’USI. N’oublions pas non plus que la seule femme présidentes d’un club professionnel
est à la tête de l’US Ivry Handball. Enfin, en ce qui concerne la pratique sportive, la part des pratiquantes est
également au dessus de la moyenne nationale.
Un peu d’histoire :
Quelques dates : Pierre de Coubertin ne voulait pas d’un sport compétitif féminin et en 1896 les femmes ont été exclues des
premiers J.O. de l’ère moderne.
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1900 : des femmes admises aux compétitions de Golf et Tennis uniquement aux J.O. de Paris, soit 0,83%
1917 : création de la Fédération des Sociétés Sportives Féminines de France Alice Milliat
1921 : création de la Fédération Internationale Féminine présidée par Alice Milliat
1928 : intégration des femmes aux J.O.
1960 : Marie-Thérèse Eyquem devient présidente de la Commission Interfédérale du Comité National des Sports ;
Parallèlement, les mouvements féministes se font entendre, l’émancipation des femmes est en route.
 15 % de participation féminine aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, 42 % aux Jeux de Bejing 2008, 40 % aux
Jeux de Vancouver en 2010.
Visite médicale d'aptitude et électrocardiogramme
« L’activité physique a démontré son bénéfice sur le risque cardiovasculaire. Néanmoins, elle est reconnue comme
responsable de mort subite, lors d’effort intense, chez les sujets porteurs de cardiopathie connue ou inconnue » Grand (2012).
Depuis 2009, la Société Française de Cardiologie préconise l’électrocardiogramme dans le cadre de la visite médicale de
non-contre-indication à la pratique d’un sport. En effet, « la prévention de la mort subite pendant l’effort reste une priorité »
y compris chez les jeunes sportifs. Cependant, en France, la question de la nécessité de faire un électrocardiogramme à tous
les adolescents et jeunes adultes sportifs est débattue.
Qu’est-ce qu’un électrocardiogramme ?
C'est un examen médical qui ne dure que quelques minutes. Il est sans danger, indolore et non invasif.
Le résultat consiste en une représentation graphique de l’activité électrique du cœur et son interprétation. L’activité électrique
du cœur commande son activité musculaire.
Pour obtenir cette représentation graphique, des électrodes reliées à un électrocardiographe, sont placées sur la peau à la
périphérie du cœur.
L’électrocardiogramme permet de mettre au jour d’éventuelles anomalies cardiaques, d’où son importance à titre diagnostique
et préventif.
Recommandations
« La société française de cardiologie (SFC) depuis 2009, le Comité International Olympique (CIO) et des consensus
d’experts européens depuis 2005 reconnaissent l’utilité de la réalisation d’un électrocardiogramme (ECG) systématique pour
la prévention des morts subites à l’effort » Grand (2012).
Pourtant, le recours à l’ECG à titre préventif est loin d’être systématique en France : moins de 20% des médecins généralistes
déclarent suivre les préconisations de la SFC.
« L’ECG devait être réalisé pour toute demande de certificat de sport en compétition et première licence, en complément de
l’interrogatoire et examen clinique. Il devrait être renouvelé tous les 3 ans de 12 à 20 ans, puis tous les 5 ans jusqu’à 35
ans » Grand (2012).
Conclusion
Si l’argument économique ne résiste pas à l’analyse, une forte proportion de médecins généralistes ne réalise pas d’ECG,
faute :
-
de disposer de suffisamment de temps pour cet examen au cours de la visite médicale d’aptitude à la pratique sportive,
-
de se sentir compétent pour en interpréter les résultats.
Certains médecins déclarent l’éviter par peur d’un recours médico-légal « il peut être plus grave de faire un ECG et de mal
l’interpréter que de ne pas le faire ».
En Italie et depuis 1970, pour tout certificat de sport après 12 ans, le dépistage avec : anamnèse (interrogatoire), examen
clinique et ECG systématisé… est obligatoire. Ceci a permis une diminution de presque 90% de l’incidence des accidents
cardiaques et des morts subites chez les jeunes sportifs !
Il ne tient plus alors qu’au sportif lui-même de demander que cet examen lui soit prescrit… à ses frais.
Rachid ZIANE SSPP du 16 10 2012
Références
Gatin, B. (2012).Certificats de sport : peut-on s’affranchir de l’ECG ? Le generaliste.fr. En ligne.
Grand, F. (2012). Enquête d'opinion auprès de médecins généralistes sur la réalisation d'un électrocardiogramme lors de la visite de non
contre-indication au sport chez les 12 à 35 ans. Thèse de doctorat en médecine. Sous la Dir. Dr Jacques BOUCHAUD.