reçue par la municipalité de Chevilly-Larue - snudi
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reçue par la municipalité de Chevilly-Larue - snudi
Dernière minute : délégation intersyndicale reçue par la municipalité de Chevilly-Larue Une délégation commune constituée de représentants du SNUDI-FO, et des syndicats CGT et FO des personnels territoriaux de Chevilly-Larue a été reçue par Mme Stéphanie Daumin et Mme Nora Lamraoui-Boudon, adjointes représentant le Maire de Chevilly-Larue assistées de la responsable du service enseignement, de la DGA et du DRH. Un compte rendu exhaustif sera envoyé prochainement. Quelques informations importantes : La délégation était mandatée par 460 signatures sur la pétition intersyndicale (SNUDI-FO, CGT et FO Territoriaux Chevilly-Larue) contre la réforme des rythmes scolaires : « Nous nous opposons à cette réforme et revendiquons que le décret sur les rythmes scolaires soit abrogé, que s’ouvrent des négociations sur la base des revendications des personnels. Nous demandons à la Municipalité de Chevilly-Larue de soutenir nos revendications en annonçant, comme l’a fait le Maire de Vitry-sur-Seine, qu’elle ne mettra pas en œuvre ce décret. » Ces 460 signatures ont été déposées par les organisations syndicales lundi 16 décembre, veille du conseil municipal. Mardi 17 au soir, un vœu a été adopté à la majorité (un seul contre et quelques abstentions) faisant référence explicitement à la pétition intersyndicale, mentionnant que « cette réforme, au regard de tous ces éléments, est impraticable à la rentrée 2014 » . Ce vœu « demande en conséquence que cette réforme soit abandonnée en l’état ». Mme Daumin précise à la délégation que par conséquent « le seul document que la ville transmet à la DASEN est ce vœu qui constitue la position officielle de la commune. » Elle nous informe qu’il est également envoyé au Ministre de l’Education nationale et au Maire de Vitry-sur-Seine. Elle souligne que « ce vœu est clair : il montre aux représentants de l’Education nationale que les conditions ne sont pas réunies pour la mise en œuvre de ce décret et qu’il est donc impossible de l’appliquer dans la commune. » Elle précise que « nous ne sommes pas les seuls, au niveau national, de nombreuses collectivités vont faire remonter leurs avis dans ce sens. Le Ministre et les représentants de l’Education nationale vont avoir un petit souci. Ils ne peuvent rester sans réponse. Ils devront faire des annonces en janvier.» Elle rappelle son opposition au transfert de prérogatives de l’Education nationale vers les collectivités territoriales qui remet en cause l’unicité de l’Education nationale et l’égalité d’accès à l’école de tous les enfants. Elle estime donc que les Maires et les conseils municipaux ont un rôle important à jouer pour faire entendre l’opposition à ce décret. Elle souligne également que les signatures massives de la pétition intersyndicale ont été un point d’appui manifeste pour la rédaction et l’adoption du vœu du conseil municipal. Alors qu’au niveau national dans un communiqué commun les syndicats SNUIpp-FSU, SNU-clias-FSU, EPA-FSU, CGT Educ’action et CGT serrvices publics, FNEC FP-FO et FO, FAEN) exigent ensemble « la suspension de cette réforme », comme le reconnaît la représentante du Maire de Chevilly-Larue, le positionnement des Maires est primordial pour faire reculer le Ministre. Multiplions les adresses aux Maires, dans l’unité avec les organisations syndicales, pour leur demander de nous soutenir en ne s’engageant pas dans la mise en œuvre du décret, ceci en commençant par ne pas transmettre de projet d’organisation du temps scolaire à la DASEN (dans le 93, le DASEN a annoncé lundi que, d’après ses informations, au moins ¼ des Maires n’acterait pas d’organisation des rythmes scolaires avant les élections municipales).