histoire de rille - Doyenné de Château la Vallière
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histoire de rille - Doyenné de Château la Vallière
BUTTE ET CROIX du Xe siècle Une charte de 106l suggère que le château, de nos jours disparu, était Sur la rive droite du Lathan, « in aqua eodem stagna subtus castellum », donc dominant un gué ou un pont. Ce pourrait être une butte artificielle de moulin à vent, avec un cavier formé d'une grande salle voûtée, étant la motte castrale primitive. Elle mesure 10 mètres de haut, ce qui est beaucoup pour la construction d'un moulin, et le gué primitif était à deux pas sur le Lathan. On aurait planté une croix de calvaire pour profiter, d'un Golgotha. GRAFFITO de 1774 Lorsqu'on quitte la façade pour longer le côté nord de l'église, on peut voir près de la première gouttière, sur la face est d'un contrefort, l'inscription suivante : « FAIT RENE THIOT FUTURE SERUGIEN 1774 A RILLE». Il devait être fier de son devenir car il a mis une autre inscription du même type avec « SERURGIEN » sur un contrefort au nord-est de l'abside et une troisième à l'arrière du presbytère. La paroisse Sainte Katéri Tekakwitha regroupe les clochers de : Château-la-Vallière, Ambillou, Avrillé-les Ponceaux, Braye-sur-Maulne, Brèches, Channay-sur-Lathan, Cléré-les-Pins, Couesmes, Courcelles, Hommes, Lublé, Marcilly-sur-Maulne, Rillé, St-Laurent-de-Lin, Savigné-sur-Lathan, Souvigné,, Villiers-au-Boin. Sainte Katéri Tekakwitha Maison paroissiale de Château La Vallière 13 rue Monconseil. 37330 Château la Vallière Tel : 02 47 55 96 45, Courriel : [email protected] RILLE Eglise Saint Loup L’église Saint Loup de Rillé EGLISE SAINT-LOUP XI°, XII° et XVIème siècles C'est un beau monument assez composite, formé par l'église de l'ancien prieuré fondé au XIe siècle, et dont les moines ont bénéficié des largesses des puissants seigneurs de Rillé. En effet, en rehaussant la digue de l'étang au XV siècle, l'église paroissiale a été inondée et a fini par disparaître. Il subsiste une portion de mur méridional en petit appareil et une petite fenêtre en plein cintre condamnée, qui rappellent ses origines du XIe siècle. Un grand arc de chœur brisé (XVe siècle) ouvre sur un chœur et un transept très larges du XIIe siècle. Le bas-côté, construit après l'arrivée des reliques de saint Urbain en 1213, a eu sa voûte refaite au XVIe siècle. Le clocher du XII siècle a été terminé par une flèche au XVe siècle, époque de la construction du porche et de la sacristie, enjolivés au XVIe siècle. Il subsiste des stalles du XVe siècle dans les bras du transept, et un autel en bois sculpté a été installé en 1998. La nef a été revoûtée en bois par la Municipalité GISANT-RELIQUAIRE L'église Saint-Loup possède deux châsses des reliques de saint Loup et de saint Urbain. Saint Loup est le patron de l'église. On a donné son nom à la fontaine du bourg, pour la sanctifier, et Urbain Ier est un pape dont on a MÉCANISME D'HORLOGE Ce mécanisme, qui n'est pas protégé par un cabinet clos, vient d'être classé Monument historique. Il est sur un support en bois. Il est composé de deux cadres horizontaux avec deux corps de rouages. Le châssis est en fer forgé et en bronze. On a identifié des pignons à cage d'écureuil, des barillets en bois, une manivelle d'origine et un régulateur en bon état. Les spécialistes qui l'ont étudié évoquent un « échappement en bronze à roue de rencontre (à verge) » et une « sonnerie des heures par roue à chaperon ». Si le mouvement et la sonnerie ne sont pas en état de marche, le mécanisme semble en bon état et pourrait être restauré. . Gisant reliquaire du pape Urbain 1er pris le nom pour le donner à un menhir, afin de lutter contre un probable culte païen. C'est le baron Hardouin IV de Maillé qui apporta les reliques du pape, ce qui attira les foules de pèlerins. En 1793, les précieuses reliques furent enfouies dans le cimetière par de pieuses mains, qui entendaient les protéger de la tourmente révolutionnaire. Elles retrouvèrent leur place au XIXe siècle. On a construit un gisant reliquaire pour abriter la châsse