Pas d`âge pour la sécurité
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Pas d`âge pour la sécurité
/ Erstein / Strasbourg-Sud Blagues alsaciennes ◗ Le dimanche 15 mars. A 14 h 15, le théâtre alsacien d’Eschau organise une Witz Medda (après-midi de folklore et de blagues alsaciennes) animée par deux orchestres folkloriques (harmonie d’Obermodern et ensemble folklorique d’Illkirch) et un groupe de danseurs d’Obermodern. Prix d’entrée de 7 au centre socioculturel d’Eschau. C’est la troisième édition sur la commune de ce concept qui remporte un franc succès auprès des organisateurs « du Friejohr fer unseri sproch », partenaire de la manifestation. Le président du théâtre alsacien Jacky Sprauel a invité les personnalités suivantes pour un tour de table de blagues bien alsaciennes : Léon Daul, Paul Mulheim, Mireille Horsinga, Bernard Kientz, Pierre Heitz et Céleste Kreyer. Restauration sur place. Renseignements et réservations au ✆06 84 74 58 67. L’agenda ESCHAU Conseil municipal ◗ Mardi 10 mars. Le conseil municipal se réunira à 20 h dans la salle de la mairie. Ordre du jour : convention pour l’application du dispositif du plan de relance de l’économie relatif au Fonds de Compensation pour la T.V.A. Taxe Locale sur la Publicité Extérieure. Convention avec le Conseil Général du Bas-Rhin et le collège Sébastien Brant relative à l’utilisation d’installations sportives communales. Subvention au Conseil de Fabrique de la Paroisse Saint-Trophime pour des travaux d’isolation de l’abbatiale Saint-Trophime et de rénovation de la chapelle Saint Sébastien. Frais de déplacement des conseillers municipaux. Tarifs du Centre de Loisirs Sans Hébergement « Les Petits Loups ». Cotisation 2009 au Groupement d’Action Sociale. ONF. « Relais Assistantes Maternelles ». Bibliothèque municipale. Participation pour le financement de la Voirie et des Réseaux. Débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) du Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration. Points CUS. Au collège ◗ Dès aujourd’hui. Voici les menus du collège cette semaine. Mardi couscous poulet et merguez. Jeudi boeuf bourguignon et frites. Vendredi filet de poisson pané, ratatouille et pommes de terre. FEGERSHEIM Concert solidaire ◗ Dimanche 15 mars. Dans le cadre de la belle opération « 1000 choeurs pour un regard », organisée en faveur de l’association Retina, le groupe vocal « L’Eau vive » donnera un concert au répertoire varié à 16 h 30 en l’église Saint-Amand d’Ohnheim. Entrée libre, plateau en faveur de l’association Retina ARF ER 02 Erstein 2 Eschau / Prévention routière Sélection ESCHAU No 58 - Mardi 10 mars 2009 Pas d’âge pour la sécurité Gros temps de sensibilisation à la sécurité routière hier dans les murs du collège d’Eschau. Les élèves des six classes de cinquième de l’établissement y ont eu une journée entière pour comprendre qu’ils sont désormais, et jusqu’à 24 ans selon les statistiques, les plus menacés sur la route. ■ Dans la cour du collège Sébastien Brant, la cloche de dix heures vient de sonner. Le joyeux tintamarre de la récré s’éteint doucement, à mesure que les collégiens retournent en classe. Dans les rangs, certains prennent la direction du deuxième étage. Ils croisent dans l’escalier des pompiers, des gendarmes, des policiers. Entre autres. Nombreux sont ceux qui ont fait le voyage à Eschau, aujourd’hui, pour parler de la route et de ses dangers. « Imaginez ce que ça donnerait au volant d’une voiture » Organisée en partenariat avec la communauté urbaine de Strasbourg et les services du SIRAC, la journée se décline sur le mode de la répétition. Mais en matière de prévention routière, c’est justement cette façon de ressasser des choses simples qui permet de retenir ce qui est important. En salle C210, l’atelier proposé par les services de l’Equipement met ainsi d’emblée en avant une statistique qui sera reprise par la plupart des intervenants : deux tués sur cinq, sur la route, ont moins de 24 ans. Philippe Burckhardt s’y charge en prime de montrer aux collégiens les effets de l’alcool, en proposant un petit parcours avec des « lunettes alcool ». Très vite, on voit des adolescents se succéder sur le trajet, amusés autant que médusés en se prenant les pieds dans les plots disposés à travers la salle. Comme s’ils marchaient en état d’ébriété. Les élèves de cinquième du collège d’Eschau ont eu une journée spéciale pour être sensibilisés à la route et à ses dangers. (Photo DNA) « Alors, imaginez ce que ça donnerait au volant d’une voiture ». Dans une salle voisine, les pompiers d’Eschau, emmenés par le lieutenant Guy Vailly, se chargent pour leur part de montrer aux adolescents ce qui se passe une fois qu’est intervenu l’accident. Gestes de premiers secours, assistance à personne en arrêt ventilatoire laissent les élèves sans voix. Mais Guy Vailly le dit et le répète : « Formez-vous aux premiers secours, vous pourrez sauver la vie de vos copains, de vos proches si un jour cela devient nécessaire ». Le chef des sapeurs milite pour l’engagement des jeunes, et rappelle au passage que les pompiers sont à la recherche de volontaires pour garnir leurs effectifs. « Dès 16 ans, aujourd’hui, on peut devenir pompier ». Voir plus tôt, via les JSP (jeunes sapeurspompiers). L’atelier géré par la police nationale s’attarde, pour sa part, sur les deux facteurs aggravants d’un accident : la vitesse et l’alcool. Les jeunes y découvrent que leur futur permis de conduire, durant la période probatoire, pourra leur être retiré à la première incartade, en cas de conduite en grand excès de vitesse ou sous l’empire d’un état alcoolique (6 points retirés). L’intervenant y présente aussi les bases du code de la route et les règles à connaître quand on prend la bicyclette. Elles sont reprises dans l’atelier de la gendarmerie, tenu par Marc Weiss et Olivier Delon, à l’occasion d’une petite formation à l’examen qui attend les cinquièmes ces prochains temps : « L’ASSR 1 est une étape indispensable avant de pouvoir passer le BSR. C’est uniquement en réussissant cet examen que vous pourrez rouler à scooter ». Dans la salle voisine, les animateurs du SIRAC organisent d’ailleurs un petit examen blanc sur le sujet. Mais pas trop d’inquiétude : 98% de ceux qui passent l’épreuve officielle la réussissent haut la main, faut-il préciser. Au fond du couloir, il reste encore à passer par l’animation de l’association de la Prévention Routière. Qui restera peut-être comme le moment le plus marquant de cette journée. Dans la salle, le directeur départemental de l’association Christian Hinsinger, en compagnie d’un membre, André Reiminger, diffuse une petite vidéo montrant, en images réelles, les conséquences tragiques d’un accident de la route. Avant de haranguer des élèves tétanisés : « Ce que vous avez vu, c’est l’image d’un accident où le petit Mathieu a perdu son père. Sa mère a subi un grave traumatisme et lui-même en a encore pour des années à se rétablir. Tout ça, à cause d’un conducteur qui n’avait pas respecté le code de la route et qui est arrivé en face ». Le message, fort, semble passer. La sensibilisation fait son oeuvre. A Eschau peut-être plus encore qu’ailleurs. La principale adjointe Audrey Keller explique que le collège accorde une attention toute particulière à la prévention routière, « qui est en train d’être inscrite parmi les priorités de notre nouveau projet d’établissement ». Mais c’est aussi parce que, quelques années en arrière, le site d’enseignement secondaire a été touché par un drame, durement. « Il y a eu un accident de la route avec une voiture qui embarquait quatre jeunes. Trois sont morts, et le dernier, Sacha, qui était notre élève, en aura pour des années à se rétablir. Depuis un an, il marche avec une canne », explique la principale adjointe. Fegersheimois, Sacha est déjà venu raconter par le passé son histoire devant les collégiens. Et, très sensibilisé sur le sujet, il reviendra témoigner... Nicolas Blanchard Obenheim-Boofzheim / Journées mondiales de prière Pour les femmes de Papouasie ■ Les journées mondiales de prière se sont déroulées, pour le Ried, en deux temps à Obenheim et à Boofzheim. La rencontre œcuménique a permis, cette année, de s’intéresser aux destinées des femmes de Papouasie-Nouvelle Guinée. Les journées mondiales de prière sont nées d’un mouvement datant de la fin du XIXe siècle et regroupant des femmes chrétiennes du monde entier. La célébration annuelle se fait chaque année le 6 mars à travers la planète. Tenues fleuries A chaque édition, les femmes d’un pays proposent à l’ensemble du monde de se pencher sur leurs problématiques spécifiques. Pour l’année 2009, les femmes de la Papouasie-Nouvelle Guinée ont ainsi proposé à leurs consoeurs de se mobiliser pour les aider à résoudre les problèmes spécifiques que leur pose leur vie insulaire, régie par la tradition et l’éloignement de leur archipel du monde « occidental ». La problématique de la vie ces femmes, vivant aux antipodes des us européens, est totalement différente de ce que Les dames du collectif œcuménique ont organisé les deux manifestations avec beaucoup d’entrain. (Photo DNA) connaissent les femmes de France. La civilisation Papoue est ainsi confrontée aux atteintes de la modernité. L’exploitation des richesses minières et forestières de leur pays non seulement leur échappe totalement, mais détruit leurs traditions et leur mode de vie. Tout cela a été montré et dévoilé lors des deux manifestations qui ont été organi- sées voici quelques jours par un collectif oecuménique de femmes chrétiennes du Ried. C’est sous l’impulsion de la pasteure d’Obenheim Rolande Sitting que ces deux journées se sont déroulées. La première étape s’est tenue le samedi 28 février dans la salle des fêtes d’Obenheim. Les dames, venues de toute l’Alsace centrale, y ont préparé la journée. D’une part, avec les enfants, qui ont interprété l’épisode biblique du sauvetage de Moïse par la fille du Pharaon : cet épisode de l’ancien testament a été choisi pour souligner l’importance du rôle des femmes dans les îles de la Papouasie. D’autre part, elles ont proposé une projection de diapositives présentant l’archipel de la Papouasie Nouvelle Guinée. L’animation, avec com- mentaires, a permis à tous de faire connaissance avec les us et coutumes de ces lieux hautement exotiques. La deuxième étape des JMP a eu lieu le vendredi soir du 6 mars en l’église protestante de Boofzheim. Là, les dames du collectif oecuménique, portant des tenues fleuries pour rappeler les tenues de Papouasie, ont accueilli le public à la manière papouasienne, entre distribution de colliers de fleurs et gestes symboliques de bienvenue. La tradition papouasienne consiste en effet à se baisser pour entrer dans une demeure, en guise d’humilité. La soirée a été consacrée à la prière, ce qui est le but de cette journée mondiale. Les textes et prières, élaborés et choisis par les femmes de la Papouasie, ont été lus et récités par le collectif organisateur. Le public, quant à lui, a repris en coeur les cantiques, eux aussi choisis et proposés par les femmes qui vivent là-bas dans le Sud de l’océan Pacifique. La collecte de ces deux journées sera consacrée à des projets éducatifs, sociaux, sanitaires et économiques. R.Ch.