La centrale nucléaire de Belleville sur Loire Une
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DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 La centrale nucléaire de Belleville sur Loire Une production d’électricité au cœur de la région Centre N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité. EDF – CNPE de Belleville sur Loire BP 11 – 18240 Léré Fil Twitter : @EDFBelleville SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris www.edf.fr CONTACTS Presse Catherine Blandin : Sylvie Vermote-Vivier : + 33 (2) 48 54 50 11 + 33 (2) 48 54 56 76 La centrale nucléaire de Belleville sur Loire 1 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DE BELLEVILLE SUR LOIRE Date de mise en service 1987 pour l’unité de production n°1 1988 pour l’unité de production n°2 16.1 milliards de kWh, environ 4% de la production Production 2013 nationale d’électricité d’origine nucléaire Taux de disponibilité de 76.2% Nombre d’unités de production 2 unités de production de 1 300 MW chacune Puissance totale Une puissance totale de 2 600 MW Effectif total 736 salariés 226 salariés d’entreprises permanentes Une production d’électricité au cœur de la région Centre 2 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Communiqué de presse – bilan 2013 La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire constitue un atout essentiel pour répondre aux besoins de la consommation d’électricité en France. C’est un acteur économique essentiel de la région Centre. En 2013, la centrale de Belleville-sur-Loire, avec un taux de disponibilité (c’est-à-dire le rapport entre le temps où les unités ont effectivement produit de l’électricité et le temps où elles auraient pu produire si les réacteurs n’avaient pas été arrêtés) de 76.2%, a produit 16.1 milliards de kWh soit près de 100% des besoins de la région Centre, ce qui représente 4% de la production nucléaire nationale. La sûreté a constitué, cette année encore, la première des priorités pour les équipes de la centrale de Bellevillesur-Loire. En 2013, la centrale a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire 4 événements de niveau 1 et 39 événements classés au niveau 0 de l’échelle INES. Cette exploitation en toute sûreté s’est faite en portant une attention particulière à la sécurité des personnes intervenant sur nos installations, qu’elles soient d’EDF ou d’entreprises extérieures. En 2013, le taux de fréquence d’accidents (c’est-à-dire le nombre d’accidents par million d’heures travaillées) est de 2 (5.3 en 2012). De même, la centrale a porté une attention particulière aux rayonnements auxquels pouvaient être exposés certains de ses salariés afin de les limiter au maximum. Ainsi, en 2013, aucun intervenant n’a dépassé 14 mSv, la réglementation fixant la limite d’exposition pour les travailleurs du nucléaire à 20 mSv / an. Et la dosimétrie collective (c'est-à-dire la dose moyenne reçue par mille travailleurs) s’est élevée à 1136 H.mSv (444h H.mSv en 2012, 870 H.mSv en 2011 et 2177 H.mSv en 2010). En 2013, le respect de l’environnement est resté au cœur des préoccupations des équipes de la centrale de Belleville-sur-Loire. Les rejets de la centrale sont ainsi toujours restés en deçà des limites autorisées et la centrale a recyclé ou valorisé 92% de ses déchets. Tout en continuant à faire de la sûreté la première de ses priorités et à améliorer en permanence ses performances environnementales et de prévention des risques, la centrale de Belleville-sur-Loire se prépare aujourd’hui à de nouveaux défis : renouveler ses compétences. En 2013, la centrale a ainsi accueilli 59 nouveaux embauchés (soit 309 personnes nouvellement embauchées depuis 2008) et les salariés de la centrale ont suivi 89 300 heures de formation soit 121 heures par salarié. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 3 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 SOMMAIRE 1. La centrale de Belleville sur Loire au sein du parc nucléaire français 5 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité 7 Une activité réglementée et contrôlée en permanence 7 Une exploitation transparente 8 Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima 8 Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics 9 La sécurité du site 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien 11 4. Préparer l’avenir du site 13 Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs 13 Des investissements pour préparer l’avenir 13 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs 14 Le choix du recyclage du combustible usé 15 5. La centrale de Belleville sur Loire, un acteur économique local incontournable 16 Des retombées économiques importantes 16 Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap 16 Des partenariats forts avec les acteurs locaux 16 6. Une information continue du public 20 7. Chiffres clés 2013 21 8. Dates clés 22 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 4 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 1. La centrale de Belleville sur Loire au sein du parc nucléaire français Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz). Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée (REP). Cette technologie a été déclinée sur chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW mis en service entre 1977 et 1999, dont les deux réacteurs de la centrale de Belleville-sur-Loire en 1987 et 1988. La centrale nucléaire de Belleville sur Loire appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de production nucléaire, d’un retour d’expérience important. En 2013, le parc nucléaire français a produit 403,7 milliards de kWh. La centrale de Belleville sur Loire a, quant à elle, produit 16.1 milliards de kWh, soit près de 4% de la production nucléaire française d’EDF. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 5 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 6 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité La première des priorités de tous les acteurs de la centrale est la sûreté. A ce titre, plus de 89 300 heures sont consacrées à la formation des 736 salariés de la centrale de Belleville-sur-Loire dont 1 650 heures sur simulateur, réplique exacte de la salle des commandes afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations, de la plus simple à la plus complexe. La centrale de Belleville-sur-Loire dispose d’une équipe en charge de la sûreté composée de 5 ingénieurs et 3 auditeurs qui s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire est respecté. Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. La culture de sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en permanence grâce à un investissement important dans la formation. Une activité réglementée et contrôlée en permanence Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Belleville sur Loire est soumise à des contrôles réguliers de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire. L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN » et désormais intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative indépendante. En 2013, 19 inspections ont été réalisées sur la centrale de Belleville sur Loire, dont 1 en présence de la Commission Locale d’Information sur la thématique Grand-chaud/Grand-Froid et 6 de façon inopinée. Ces inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place. Suite à une année 2012 marquée sur le plan environnemental par plusieurs écarts, l’ASN a demandé, le 17 décembre 2013, à la centrale de Belleville, de réaliser des actions permettant d’améliorer la maîtrise des activités à risque environnemental. Cette décision est une opportunité pour le site de conforter le Plan Rigueur Environnement lancé en mars 2013. De plus, les centrales nucléaires d’EDF sont régulièrement évaluées au regard des meilleures pratiques internationales par les inspecteurs et experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Une production d’électricité au cœur de la région Centre 7 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Une exploitation transparente Tous les événements nucléaires, y compris les plus minimes, survenus à la centrale de Belleville sur Loire, sont déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale). L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à celui de Fukushima En 2013, la centrale de Belleville sur Loire a déclaré 39 événements de niveau 0 et 4 évènements de niveau 1. Parmi ces événements, 1 événement de niveau 1 est commun à plusieurs réacteurs : il est appelé « générique ». Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima Comme toutes les centrales du parc nucléaire d’EDF, dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté demandées par le premier ministre François Fillon à la suite de l’accident de Fukushima, la centrale de Bellevillesur-Loire a rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet. Ce rapport, première étape dans le cadre des évaluations, a été remis à l’ASN le 15 septembre 2011, comme les 18 autres rapports des centrales françaises. Les premières conclusions de cet exercice ont montré que la centrale de Belleville-sur-Loire, comme toutes les centrales nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le séisme, l’inondation, la perte des alimentations en eau et électricité. En parallèle de ce travail d’expertise très approfondi réalisé par EDF (en ligne sur www.edf.com et www.asn.fr), l'ASN, avec l'appui de l'IRSN, a mené ses propres inspections sur le site de Belleville-sur-Loire du 16 au 17 août 2011 afin de se forger sa propre vision de la situation de la centrale. L’ASN a rendu son avis final pour l’ensemble des 19 centrales, au premier ministre le 3 janvier 2012. L’avis rendu par l’Autorité de Sûreté Nucléaire a confirmé le bon niveau de sûreté de la centrale de Belleville-surLoire. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 8 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF a mis en œuvre les améliorations jugées nécessaires par l'ASN pour répondre aux situations nouvelles extrêmes considérées, suite à l'accident de Fukushima. Ces travaux sur les centrales existantes et en construction visent à renforcer la robustesse, ainsi qu’à assurer des marges de sûreté supplémentaires aux installations face : - aux risques de séisme et d’inondation, - à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques, - aux conséquences en cas d'accidents graves, A ce titre, EDF a engagé un plan d'actions qui s’étalera sur plusieurs années, conformément aux prescriptions techniques de l’ASN, comme par exemple : la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir 2 réacteurs. 4 bases ont été installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey qui sont déjà partiellement opérationnelles. L’objectif est, qu’à fin 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir de façon simultanée sur 4 réacteurs d'un site, et à fin 2015 simultanément sur 6 réacteurs, permettant ainsi de couvrir tous les sites nucléaires français d’EDF. la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple de séisme de période de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les réacteurs d'un site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016 pour le démarrage de Flamanville 3. l'installation d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs avant 2018. Le principe est de disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des 2 alimentations externes et des 2 alimentations internes déjà existantes. Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des tranches à partir de l’atteinte de 40 ans d’exploitation. Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics En 2013, 32 exercices (7 exercices de crise et 25 exercices incendie) ont été organisés à la centrale pour tester les organisations et apporter des améliorations. Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation : le Plan d’Urgence Interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF. le Plan Particulier d’Intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque de rejets. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 9 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 La sécurité du site La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le démarrage de ses centrales. Chaque site dispose d’équipes dédiées à la protection des installations (salariés d’EDF et d’entreprises permanentes), 24h/24 et 7 jours/7. En complément de la présence de ces équipes, des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de défense : - la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignements. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont l’installation de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales ; la centrale nucléaire de Belleville sur Loire dispose d’un peloton composé de 38 gendarmes depuis septembre 2012 ; - la protection physique des installations, via des dispositifs relevant de la conception des ouvrages et de l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris les actes de malveillance ou de terrorisme ; - une organisation de crise éprouvée, qui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les conséquences d’un accident quel qu’il soit. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien La centrale nucléaire de Belleville sur Loire est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances potentielles – radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa conception ; elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte. Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio écologique initial du site et fait réaliser, chaque année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio écologique et hydro biologique afin de suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes. En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires a obtenu la certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire de Belleville sur Loire a obtenu sa certification en 2003 et a passé avec succès son audit de suivi ou de renouvellement en 2010. En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires ont obtenu la certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et Une dizaine de l’efficacité personnes au de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire permanence dessein démarches environnementales en vigueur. La travaille centraleennucléaire de à la maîtrise des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement du son site. audit de suivi ou Belleville-sur-Loire a obtenu sa certification en 2003 et autour a passé de renouvellement preuve l’amélioration sa démarche d’amélioration Les contrôles réalisés par les équipesen de 2010, la centrale sontde nombreux et, pourde beaucoup, quotidiens. continue. En 2013, à la centrale de Belleville-sur-Loire, environ 12 000 analyses et 4 000 mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement endessous des limites annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet http://belleville.edf.com. Contrôle permanent des rejets Surveillance de l’environnement er Depuis le 1 février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc), la centrale de Belleville-sur-Loire transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données sont disponibles sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 11 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements environnementaux, y compris les plus minimes, survenus à la centrale de Belleville sur Loire, sont déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics. En 2013, la centrale de Belleville sur Loire a déclaré 4 évènements environnementaux. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 12 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 4. Préparer l’avenir du site Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins quarante ans. C’est l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui émet un avis sur la poursuite d’exploitation pour 10 années supplémentaires à l’issue des visites décennales. La visite décennale intègre une réévaluation et un réexamen de sûreté afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le niveau de sûreté de l’installation. Les prochaines visites décennales, déterminantes pour la poursuite de l’exploitation de chacun des réacteurs de la centrale nucléaire de Belleville sur Loire, auront lieu en 2019 pour l’unité de production n°2 et en 2020 pour l’unité de production n°1. Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois, pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les installations : l’arrêt pour simple rechargement du combustible la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi à un important programme périodique de maintenance. la visite décennale, qui conclut des contrôles approfondis et réglementaires des principaux composants que sont la cuve du réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur. Des investissements pour préparer l’avenir En 2013, EDF a investi plus de 3,5 milliards d'euros dans le parc de production nucléaire en France afin de maintenir et améliorer en continu le niveau de sûreté et de performance des installations. Pour aller plus loin : - environ 1,5 milliard pour la rénovation ou le remplacement des gros composants tels que les générateurs de vapeur, les transformateurs ou les alternateurs et la maintenance des matériels ; - environ 1,5 milliard pour les visites décennales et les améliorations de sûreté déployées à cette occasion, et pour le déploiement des premières mesures post-Fukushima ; - environ 500 millions pour la maintenance courante. La centrale de Belleville sur Loire a investi plus de 46 millions d’euros, ce qui permet de conserver en permanence les installations dans un état optimum pour un fonctionnement en toute sûreté. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 13 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Au cours de l’arrêt programmé de l’unité de production numéro 2, du 2 août au 15 novembre, des actions ont été mises en place afin d’améliorer la gestion, le contrôle et le suivi des manutentions s’opérant entre le bâtiment combustible et le bâtiment réacteur. La machine de chargement des assemblages combustible a été rénovée et dotée de nouveaux outils d’assistance au chargement, notamment d’une fonction vidéo permettant de visualiser, sous eau, les opérations de manutention et les numéros d’identification des assemblages. Après une première opération de remplacement en 2010, le condenseur de l’unité de production n°2 a été entièrement rénové en 2013. Des épreuves hydrauliques ont été conduites sur les parties primaire et secondaire de l’installation. Une épreuve hydraulique consiste à remplir les capacités entièrement en eau et à les pressuriser au-delà des conditions normales de service pour vérifier l’absence de fuite. Un organisme indépendant habilité, l’APAVE, était présent lors de l’épreuve, à l’issue de laquelle, les matériels sont requalifiés et déclarés disponibles pour leur remise en exploitation. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 14 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs L'exploitation de la centrale de Belleville sur Loire, comme toutes les centrales nucléaires, génère des déchets radioactifs qu'elle gère avec la plus grande rigueur : des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les 30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets. des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et 4% de déchets non recyclables. Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur l’ensemble du parc, depuis 1985. Le choix du recyclage du combustible usé La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et plutonium). Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire de nouveaux combustibles et d’autre part ; d’isoler les déchets radioactifs, non recyclables, et de les conditionner sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. Aujourd’hui, EDF a engagé le démantèlement de 9 réacteurs définitivement arrêtés situés sur six sites : Brennilis (Bretagne), Chooz (Champagne-Ardenne), Chinon et St-Laurent (Pays de Loire), Bugey et Creys-Malville (Rhône-Alpes). Une production d’électricité au cœur de la région Centre 15 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 5. La centrale de Belleville sur Loire, un acteur économique local incontournable Des retombées économiques importantes Dès le lancement des chantiers en 1979, la centrale de Belleville-sur-Loire a participé au développement du tissu économique de la région Centre et de la région Bourgogne. Actuellement 736 salariés EDF travaillent sur site, ainsi que 226 salariés permanents d’entreprises prestataires et 38 gendarmes du PSPG, et 1 officier du SDIS, tout au long de l’année. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires lors des arrêts pour maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt. Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses : à titre d’exemple, les marchés passés avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 9 millions d’euros, soit une progression de 38% par rapport à l’année 2012. De plus, la centrale contribue à la fiscalité locale à près de 50 millions d’euros, dont près de 7 millions d’euros pour la seule taxe foncière. Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap La centrale de Belleville-sur-Loire assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 309 depuis 2008 (41 personnes en 2008, 47 en 2009, 43 en 2010, 68 en 2011, 51 en 2012 et 59 en 2013) et prévoit de réaliser encore près d’une cinquantaine d’embauches au cours de l’année 2014. Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 36 apprentis ont été accueillis en 2013 sur la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque année près d’une cinquantaine de stagiaires. La centrale de Belleville-sur-Loire s’engage également dans l’insertion des personnes handicapées dans le monde du travail : en 2013, une personne en situation de handicap a bénéficié d’une embauche. Le 22 octobre 2013, la centrale de Belleville-sur-Loire a organisé, en coopération avec le pôle emploi d’Aubignysur-Nère et l’association PEREN (Promotion de l’Emploi et des Ressources des Entreprises prestataires du Nucléaire), un forum de recrutement des métiers du nucléaire, au Centre d’Information du Public de la Centrale Nucléaire de Belleville-sur-Loire. L'objectif de cette journée était de faire découvrir les métiers du nucléaire que proposent les partenaires industriels la centrale EDF de Belleville sur Loire. Ainsi, près d’une quinzaine d’entreprises et de structures, ont été présentes pour s’entretenir en direct avec plus de 200 demandeurs d’emploi. La centrale est également partenaire de l’association Trajectoires qui a pour objectif d’accompagner les demandeurs d’emploi dans leur réinsertion professionnelle, en proposant différents services à destination du grand public. Des partenariats forts avec les acteurs locaux La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de tous les partenaires locaux. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 16 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Chaque année, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire parraine de nombreuses manifestations locales sur les thèmes de l’environnement, de la solidarité et de la culture. En 2013, la centrale de Belleville sur Loire a soutenu 26 projets, pour un montant de 26 500 euros. La centrale inscrit ses actions de partenariat dans la durée, en faveur de l’environnement, de la solidarité, du handisport et du patrimoine local. L’opération « les Piles s’empilent », organisée par la centrale en partenariat avec l’association pour la Qualité de Vie dans le Val de Loire, présidée par Daniel Messelot, a permis de récolter pendant l’année scolaire 2012-2013, plus de 7 tonnes de piles usagées par les élèves des écoles primaires et des collèges des environs. 36 établissements scolaires (3 276 élèves) du Cher, de la Nièvre, de l’Yonne et du Loiret ont participé à cette 17ème édition, récoltant en moyenne 2,09 kilogrammes de piles par élève. La remise des prix a eu lieu mardi 18 juin 2013, au Centre d'Information du Public de la Centrale nucléaire de Belleville sur Loire. Comme les années précédentes, les meilleurs établissements scolaires ont été récompensés en fonction du poids des piles récoltées. François GOULAIN, Directeur de la centrale de Belleville, a remis aux établissements lauréats de chaque catégorie un chèque et une coupe, en fonction du poids des piles récoltées et de la taille de l’établissement. Le montant total des prix remis par la centrale s’élève à près de 1 400 euros. La centrale de Belleville s’inscrit depuis de nombreuses années dans une démarche environnementale en agissant au travers d’opérations concourant notamment à préserver l’environnement et la biodiversité. La centrale de Belleville a fêté la nature du 22 au 24 mai 2013, en proposant un programme dont le contenu a été labellisé en tant qu’action associée, par les organisateurs de la 7ème édition de la Fête de la Nature : une conférence-débat est organisée, le jeudi 23 mai, à 18 heures, intitulée « le castor en Loire », animée par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage du Cher (ONCFS), Trois expositions : « Redécouvrons les beautés discrètes de la nature » : Emmanuel Bert, agriculteur de la région de Cosne-sur-Loire et photographe amateur, nous a proposé de jeter un regard détaillé sur quelques uns de ces insectes, qui bien que communs à nos jardins, nos haies ou nos chemins passent souvent inaperçus à nos yeux. «Un voyage extraordinaire dans le monde des insectes » : Christophe Bergamaschi, photographe amateur riverain et photophile, nous a proposé une véritable promenade dans un éphémère jardin, en faisant un zoom spectaculaire et souvent insolite sur les insectes de toute espèce... Une production d’électricité au cœur de la région Centre 17 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 « Venez à la rencontre du castor de Loire et de son environnement ! » Crépusculaire et nocturne, cet excellent nageur ne vit que dans l'eau et se nourrit exclusivement de plantes herbacées comme le saule ou le peuplier... Cette exposition a été prêtée par l’ONCFS du Cher. Le mardi 17 septembre 2013, la centrale de Belleville a poursuivi son engagement sur la route de l’écomobilité et les modes de déplacement durables en organisant le « Belleville Green Mobility Day », une opération exceptionnelle et unique qui s’inscrit dans une démarche forte d’engagement au quotidien de la centrale vers des modes de mobilité durables participant à la lutte contre la pollution pour un monde avec moins de CO². Enjeu environnemental, économique et social, la mobilité est au cœur des préoccupations des collectivités locales, autorités organisatrices des transports, des entreprises qui développent des plans de déplacements ou des citoyens pour leurs trajets professionnels ou personnels. Les transports électriques répondent à ces besoins sans émettre de polluants locaux et en étant très silencieux. Dans ce contexte, il est donc essentiel de partager l’information et les bonnes pratiques dans le domaine de la mobilité électrique afin de permettre aux décideurs d’acquérir une véritable connaissance de ce sujet. Cette journée avait pour but de sensibiliser, d’éveiller et de susciter des comportements éco-responsables et économes en énergie, en faveur du développement durable, tant dans la vie personnelle que professionnelle. La centrale s’est associée à la société E.Lease, filiale du Groupe EDF, pour mettre en place une offre permettant aux salariés le souhaitant de « franchir de pas ». Une vingtaine de salariés ont reçu la clef de leur nouvelle voiture lors d’une cérémonie de remise des clefs officielle. A terme, la flotte accessible aux salariés sera au nombre de 40 véhicules électriques. La centrale s’est également engagée dans le développement de l’utilisation des véhicules électriques pour les besoins de service (navette des colis, tournée environnement…). De nombreuses actions pédagogiques et incitatives ont été également organisées pour les salariés EDF et des entreprises prestataires de la centrale de Belleville, au cours de la semaine de la mobilité. Ce rendezvous résolument sous le signe de la découverte des moyens de déplacement de demain, était la suite logique des « Journées de la Mobilité Electrique » qui s’étaient déroulées les 20, 21 et 22 septembre 2012. La solidarité reste le meilleur remède contre la maladie. Comme chaque année, les salariés de la centrale EDF de Belleville se sont fortement mobilisés pour soutenir l’action de l’Association Française contre les Myopathies (AFM). Ils ont concrétisé leur engagement solidaire au travers de dons financiers et de « dons d’heures » convertis en euros par l'entreprise pour le Téléthon. Ces dons ont été complétés par une participation financière de la centrale ; la somme totale des dons et de la participation financière représente près de 14 000 euros. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 18 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 Par ailleurs, la centrale de Belleville est partenaire des communes de la commune de Belleville-sur-Loire au sein desquelles diverses animations sont proposées. Parmi celles-ci, une course en relais était organisée sur 8 communes riveraines, et le « Fil de l’Energie », parcours à vélo organisé par EDF et dont les étapes sont des unités de l’entreprise. La centrale de Belleville s’engage également dans des actions culturelles en soutenant l’association Trait d’Union 58 avec le Festival du Cinéma de Cosne, l’association Val de Jazz, ou le Musée de Varzy. Cette année, grâce à ce partenariat, lors de la Fête de la Science, le grand public s’est vu proposer d’assister au CIP à une conférence intitulée « L'homme mis à nu autour d'une académie de François Boucher» présentée par Jean-Michel Roudier, conservateur et Stéphanie Rabussier-Ringeval, attachée de conservation du Musée. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 19 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 6. Une information continue du public La centrale nucléaire de Belleville informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son actualité : - Le centre d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et des conférences pour les scolaires y sont données. En 2013, 3385 personnes ont bénéficié d’une information sur le nucléaire au sein du centre d’information du public de la centrale et 1549 ont pu prolonger la visite par une découverte des installations. Tout au long de l’année, plusieurs journées à thème sont organisées, souvent en lien avec les associations locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et sensibiliser aux activités liées à la production d’électricité. (Fête de la science, Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique, Fête de la nature, etc.). - L’actualité du site nucléaire de Belleville, comme celle de tous les autres sites, est disponible sur les pages dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com ou sur son tout nouveau compte Twitter @EDFBelleville. - La centrale met aussi à disposition des riverains un numéro vert pour se tenir informé de l’actualité de la centrale, des modalités d’accès pour la visiter et disposer d’informations sur son fonctionnement, 7 jours sur 7 : 0800 006 027. - Chaque mois, une lettre d’information, « En Direct », est envoyée aux medias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale (près de 1 000 destinataires). Cette lettre présente les faits marquants de l’actualité de la centrale de Belleville-sur-Loire et intègre les résultats mensuels des mesures réalisées dans l’environnement du site, complétés par les résultats des rejets de l’installation. - Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale de Belleville sur le site internet www.edf.com. - La centrale participe également à la commission locale d’information (CLI). Cette instance rassemble élus, représentants des autorités publiques, experts en sûreté, représentants des milieux industriels et associations de protection de l’environnement, elle constitue un lieu d’échanges et de relais de l’information auprès du grand public. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 20 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 7. Chiffres clés 2013 Site Nombre de réacteurs en service : Nombre de réacteurs en déconstruction : 2 0 Production Energie nette produite en milliards de kWh : Part dans la production française d’énergie nucléaire : 16,1 4% Effectifs Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents) : Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts : Salariés permanents d’entreprises locales : Embauches : Apprentis : Age moyen de l’effectif : 736 1500 226 59 36 38,5 ans Retombées socio-économiques Taxe sur les installations nucléaires : Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux : Redevance sur l'eau / pollution / Soutien Etiage : Taxe foncière : Autre redevances : Taxe Chambre de Commerce et Industrie (CFE) Contribution due sur les installations nucléaires de base (IRSN) Imposition forfaitaire production THF et Nucléaire Taxe sur les permis de construire Taxe sur les véhicules Investissements de rénovation des installations 21 500 340 6 645 559 30 321 4 905 193 6 856 690 526 274 1 406 000 7 998 650 11 280 5 720 14 186 634 Sûreté Inspections de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : Investissements de maintenance : Entraînements des équipes de gestion d’un événement : Budget Arrêt Simple pour Rechargement Budget Visite Périodique Heures de formation : Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 ou plus : 12 programmées + 6 inopinées + 1 réactive 14 186 634 7 exercices 11 000 000 31 100 000 89 300 heures 4 Sécurité Nombre d’accidents avec arrêt de travail : Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures (par million d’heures de travail) : 5 2 Environnement Prélèvements et analyses : 4000 prélèvements et 12 000 analyses Evènements significatifs pour l’environnement (dont 0 événement significatif pour le transport) 4 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 21 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2014 8. Dates clés 22 novembre 1978 Décret d’utilité public pour 4 unités de production 5 janvier 1979 Permis de construire pour 2 unités de production 15 janvier 1979 Démarrage du chantier de construction Octobre 1981 1 1979 - 1982 Travaux de décapage et de terrassement 1980 - 1984 Construction de l’unité de production n°1 1980 - 1985 Construction de l’unité de production n°2 1985 2 ère autorisation de prise d’eau et de rejets en Loire ème autorisation de prise d’eau et de rejets en Loire ème autorisation de prise d’eau et de rejets en Loire 1987 3 14 octobre 1987 Couplage au réseau électrique de l’unité de production n°1 6 juillet 1988 Couplage au réseau électrique de l’unité de production n°2 12 novembre 1994 La production atteint 100 milliards de kWh 1999 Première visite décennale de l’unité de production n°2 2000 Première visite décennale de l’unité de production n°1 4 janvier 2001 Nouvel arrêté de prise d’eau et de rejets en Loire Juillet 2001 La production atteint 200 milliards de kWh Janvier 2007 La production atteint 300 milliards de kWh 2009 Seconde visite décennale de l’unité de production n°2 2010 Seconde visite décennale de l’unité de production n°1 Octobre 2012 La centrale fête ses 25 ans et atteint 400 milliards de kWh de production N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité. EDF – CNPE de Belleville sur Loire BP 11 – 18240 LERE Fil twitter : @EDFBelleville SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris CONTACTS Presse Catherine Blandin : +33 (2) 48 54 50 11 Sylvie Vermote-Vivier : + 33 (2) 48 54 56 76 www.edf.fr Une production d’électricité au cœur de la région Centre 22