Chapitre 1 : Le compte de résultat différentiel et seuil de rentabilité

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Chapitre 1 : Le compte de résultat différentiel et seuil de rentabilité
Le contrôle de gestion s’appuie sur la comptabilité financière pour déterminer sa rentabilité notamment par produit et pour prendre des décisions afin de devenir ou d’améliorer sa rentabilité. Chapitre 1 : Le compte de résultat différentiel et seuil de rentabilité I)
Le compte de résultat différentiel : A) Identification des charges : Une charge variable varie en fonction de l’activité de l’entreprise. Exemple : si l’entreprise doit vendre 72000 jeux, elle a besoin de 72000 CD-­‐ROM. Les charges fixes sont indépendantes de l’activité de l’entreprise, c’est à dire qu’elles vont rester identiques, que l’entreprise vende 72000 CD-­‐ROM ou qu’elle en vende 5000. Il existe un autre type de charges : les charges semi-­‐variables, c’est à dire qu’elles ont une partie va dépendre de l’activité de l’entreprise et l’autre partie va être complètement indépendante de l’activité. Exemple : la rémunération des commerciaux. B) Calcul du compte de résultat différentiel : Prix de vente : 12€ Charges variables CV : 9 € •
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CD-­‐ROM : 5,2 € Magazine : 3,8 € Marge sur coût variable unitaire (prix de vente – charges variables) MSCV : 3 € Marge sur coût variable globale : 3 x 72000 = 216000 € Charges fixes CF : 170400 € •
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Amortissement du matériel : 300 x 12 = 3600 € Salaires et charges sociales : 8800 x 12 = 105600 € Charges diverses : 61200 € Résultat différentiel : 45600 € L’entreprise dégage un bénéfice annuel : elle couvre l’intégralité de ses charges et qu’elle dégage une marge. Cette méthode permet de chiffrer rapidement le résultat en fonction du chiffre d’affaires, c’est à dire en fonction des quantités vendues. Elle va permettre aussi d’émettre des hypothèses, puisqu’en fonction des quantités vendues, elle va pouvoir calculer son résultat, donc toujours savoir si elle est rentable ou pas. Elle va ainsi chercher à calculer le chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise va commencer à gagner de l’argent, c’est ce qu’on appelle le seuil de rentabilité. LA ROCCA Pauline – GEA 1 – 2013/2014 1 C) Seuil de rentabilité SR ou chiffre d’affaires CA critique : Le seuil de rentabilité SR est le niveau de chiffre d’affaires pour lequel il n’y a ni perte, ni bénéfice, c’est à dire que le résultat est nul. CA – CV = MSCV – CF = 0 è Donc MSCV = CF La MSCV peut être exprimée en fonction du CA : taux de MSCV x CA. Taux de MSCV x CA – CF = 0 et CF = taux de MSCV x CA !" !"#$ !"#$
= 𝐶𝐴 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑆𝑅 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 CF = 170400 € Taux MSCV = MSCV / CA = 3/12 = 25% (on peut le faire en unitaire) SR en valeur = 170400 / 0,25 = 681600 € 681600 € représente le chiffre d’affaires que l’entreprise doit réaliser pour couvrir l’intégralité de ses charges. A ce niveau, l’entreprise ne réalise ni perte, ni bénéfice. Pour contrôler : CA de 681600 – 75% de 681600 = 170400 – CF de 170400 = 0 Pour avoir le SR en quantité : 681600 / 12 = 56800 jeux. L’entreprise doit vendre 56800 jeux pour couvrir l’intégralité de ses charges et à ce niveau, le résultat ne dégage ni perte, ni bénéfice. 𝑆𝑅 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑢 𝐶𝐴 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
= 𝐶𝐴 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑆𝑅 𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒
D) Représentation graphique du SR : LA ROCCA Pauline – GEA 1 – 2013/2014 2 II)
Le point mort : Le point mort est la date à laquelle l’entreprise atteint son seuil de rentabilité en quantité ou en valeur pendant l’année. A) Les ventes sont régulières : Cf fiche exercices B) Les ventes sont saisonnières, irrégulières : Cf fiche exercices et partie II LA ROCCA Pauline – GEA 1 – 2013/2014 3 

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