Cassava Fachtsheet

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Cassava Fachtsheet
Le FIDA, l'Union africaine et le Nouveau
partenariat pour le développement de l'Afrique
Collaborer pour permettre aux petits exploitants d'influencer
les politiques de développement rural en Afrique
Le FIDA collabore étroitement avec l'Union africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le
développement de l'Afrique (NEPAD) depuis leur création pour trouver de nouveaux moyens de
combattre la pauvreté rurale sur l'ensemble du continent. Les dirigeants africains ont créé le NEPAD pour
promouvoir le développement durable et appuyer les efforts déployés pour réaliser les Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD), qui sont les buts que la communauté internationale entend
atteindre dans des délais déterminés pour répondre aux besoins des populations les plus pauvres du
monde. Le Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique (CAADP) a été élaboré
en juin 2002 dans le cadre du NEPAD.
Soixante-dix pour cent des populations pauvres de l'Afrique vivent en milieu rural et sont
essentiellement tributaires de l'agriculture pour leur subsistance. Le CAADP a pour but de réduire la faim
et la pauvreté, d'appuyer l'agriculture pour encourager l'expansion économique, de réduire la charge
représentée par les importations de produits alimentaires et d'ouvrir la voie à une expansion des
exportations agricoles. Accroître la production des petits exploitants et garantir la sécurité alimentaire
sont également deux priorités de l'ordre du jour de l'UA. Le FIDA partage la vision de l'UA et du NEPAD
concernant le développement agricole et le développement rural en Afrique et s'emploie activement
depuis 2002 à préparer la mise en œuvre du CAADP.
En 2003, lors du Sommet des chefs d'État de l'Union africaine, tenue à Maputo (Mozambique), les
gouvernements se sont engagés à faire à nouveau de l'agriculture l'une des cibles de leurs efforts de
développement et à allouer au moins 10% des ressources budgétaires nationales à l'agriculture et au
développement rural. Les décisions prises et les recommandations formulées par les dirigeants africains
en janvier 2006, à Bamako (Mali), à l’occasion de la première Conférence des ministres de l’agriculture
de l’UA, ont permis de concrétiser cet engagement.
Cet engagement au service du développement agricole et rural a eu pour effet de resserrer la coopération
du FIDA avec l'UA et le NEPAD.
Permettre aux populations rurales pauvres de façonner leur propre avenir
Le FIDA et le NEPAD se sont l'un et l'autre donné pour mission de permettre aux populations rurales
pauvres de jouer un rôle dans leur propre développement, comme le reflète le premier objectif du Cadre
stratégique du FIDA, qui est de renforcer les capacités des populations rurales pauvres et de leurs
organisations.
La principale contribution que le FIDA continue d'apporter au processus de mise en œuvre du NEPAD
ainsi qu'aux préparatifs de l'application du CAADP consiste à permettre aux populations rurales pauvres
et à leurs organisations de faire connaître leurs besoins et de participer à la formulation des politiques
qui affectent leur bien-être et leur avenir. En juin 2004, le FIDA et le NEPAD ont signé un mémorandum
d'accord dans lequel ils ont manifesté leur intention de collaborer à cette fin. Ce mémorandum énonce
les modalités de la collaboration qu'entendent mener les deux institutions en vue de renforcer les
groupes de la société civile rurale, de promouvoir un processus participatif de consultations et d'intégrer
les vues de la population rurale dans la stratégie de développement agricole du NEPAD.
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Mettre en œuvre le CAADP et collaborer avec les organisations paysannes
Le FIDA coopère avec les organisations paysannes d'Afrique dans le contexte du CAADP et de son
propre mandat. Les organisations paysannes ont pour l'essentiel souscrit au CAADP mais cherchent
à faire en sorte qu'il soit mieux adapté aux intérêts et aux besoins des populations rurales pauvres. Le
FIDA les épaule en ce sens et s'attache à resserrer ses alliances avec les organisations paysannes pour
encourager l'application, dans la mise en œuvre du CAADP, d'une approche à assise communautaire.
C'est ainsi par exemple que le FIDA collabore étroitement, depuis plusieurs années, avec le Réseau des
organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), auquel le FIDA accorde
des dons et fournit une assistance technique pour renforcer ses capacités de mieux faire entendre la
voix des populations rurales pauvres. Le ROPPA a été l'une des institutions qui a le plus contribué à
dégager une vision de consensus du CAADP parmi les groupes d'agriculteurs du continent.
En juillet 2003, le FIDA a aidé le ROPPA et les organisations semblables d'Afrique centrale, orientale
et australe à organiser trois consultations régionales au sujet du programme politique du NEPAD. Les
organisations paysannes ont présenté leurs vues lors d'un atelier de synthèse qui a eu lieu à Pretoria
(Afrique du Sud) en février 2004. Cette collaboration a débouché sur la création d'un comité ad hoc
d'organisations de producteurs d'Afrique subsaharienne.
Le FIDA a fourni aux organisations paysannes un appui pour l’actualisation et la publication d’une
note de position, à la suite des consultations qui se sont déroulées en 2003 et 2004.
En mai 2005, le FIDA a pris part à la réunion au sommet G8/NEPAD sur la mise en œuvre du CAADP
qui a eu lieu à Accra (Ghana). Ont participé à cette réunion des organisations paysannes, des
représentants des gouvernements, des dirigeants du secteur privé, les membres du
G8, les chefs des organisations bilatérales et multilatérales de développement, les
communautés économiques régionales et des groupements de la société civile.
Lors de la réunion au sommet, le FIDA a souligné qu'il continuerait d'appuyer le
processus de mise en œuvre du CAADP. Pour aider le NEPAD à appliquer les
recommandations issues du sommet, le FIDA a également pris part au séminaire
sur le CAADP qui a eu lieu à Pretoria (Afrique du Sud) en octobre 2005.
L'un des objectifs de la collaboration du FIDA avec le NEPAD est de cimenter la
participation des organisations à assise communautaire à la mise en œuvre du
CAADP afin de faciliter la réalisation des buts qui y sont reflétés.
Appuyer un plan d'action conjoint NEPAD/UA pour la mise en œuvre du CAADP
et de la Déclaration de Syrte de l'UA
En février 2006, le FIDA a pris part à la première Conférence des Ministres africains de l'agriculture qui
s'est tenue sous l'égide de l'UA à Bamako (Mali). Parmi les principales questions évoquées lors de la
conférence, il y a lieu de citer notamment l'élaboration d'un plan d'action conjoint NEPAD/UA pour
la mise en œuvre du CAADP et de la Déclaration de Syrte de l'UA afin de donner un élan nouveau à
l'ensemble des efforts déployés en Afrique pour promouvoir le développement agricole et rural,
l'accent devant être mis sur les activités au niveau des pays.
L'élaboration d'un plan d'action unique combinant le CAADP du NEPAD et la Déclaration de Syrte de
l'UA montre clairement que les dirigeants africains sont résolus à relancer le développement agricole
et rural sur le continent pour promouvoir le développement socioéconomique et rapprocher les pays
d'Afrique de la réalisation des OMD.
Pour relever le défi que pose la réduction de la pauvreté, le FIDA considère que l'aide au
développement doit être accrue et que les politiques aussi bien mondiales que nationales doivent
mieux refléter les intérêts des populations rurales pauvres. Aucune institution ou organisation ne peut
à elle seule trouver toutes les solutions nouvelles qui s'imposent, et il faut également pouvoir compter
sur le concours des petits exploitants et des agriculteurs marginaux, des femmes, des groupes
marginalisés, des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des partenaires internationaux
de développement, dont les efforts doivent être conjugués à l'intérieur d'un cadre commun.
Le FIDA a décidé d'accorder trois dons pour faciliter le relais entre les activités du NEPAD et celles de
l'UA à l'appui du développement rural en Afrique. Ces dons seront utilisés pour soutenir la mise en
œuvre de politiques et d'initiatives stratégiques de grande envergure et pour établir une structure de
base afin de garantir les droits fonciers, d’accroître la productivité, d’assurer des moyens de subsistance
acceptables et de lutter contre les maladies des animaux.
En juin 2006, le FIDA, la Fondation Rockefeller et le Centre international de développement des
engrais ont prêté leur appui à l’organisation du Sommet des chefs d’État du NEPAD sur les engrais, qui
s’est tenu à Abuja (Nigéria). Le FIDA a également appuyé la participation des organisations paysannes
d’Afrique au Sommet des chefs d’État et de gouvernement UA/NEPAD sur la sécurité alimentaire,
organisé à Abuja en décembre 2006.
Le Forum paysan
Le FIDA continue d'appuyer le renforcement des capacités des parties prenantes du NEPAD aux échelons
local, national et régional. La coopération et le partenariat avec les organisations paysannes sont en passe
d'être pleinement intégrés aux opérations du Fonds.
Le Forum paysan, créé par le FIDA en 2006, représente le prolongement de sa collaboration avec les
organisations paysannes d'Afrique et d'ailleurs. Il s'agit d'un processus mondial de consultation sur le
développement rural et la réduction de la pauvreté qui trouve son origine au niveau communautaire.
Le Forum paysan a tenu sa première réunion de deux jours en février 2006. Les dirigeants de plus d'une
cinquantaine d'organisations paysannes représentant des millions de petits exploitants et de producteurs
ruraux du monde entier ont pris part à cette réunion qui a constitué une innovation majeure. Le deuxième
Forum paysan, organisé juste avant la session du Conseil des gouverneurs du FIDA en février 2008, a réuni
environ 80 dirigeants d’organisations paysannes du monde entier afin qu’ils puissent échanger leurs points
de vue s’agissant de l’accès aux ressources naturelles, du changement climatique, de l’élaboration de
politiques et de l’influence sur les politiques.
Le rapport de l'Union africaine sur la sécurité alimentaire
Le rapport de l'UA sur la situation de la sécurité alimentaire et les perspectives de développement agricole
en Afrique a été établi en collaboration avec le FIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) et publié en juillet 2005. Le rapport montre
clairement que le secteur agricole occupe incontestablement la première place dans les économies de la
plupart des pays d'Afrique. Pour le continent dans son ensemble, le secteur de l'agriculture représente
environ 60% de l'emploi total, 20% des exportations totales et 15% du PIB. Accélérer la croissance de
l'agriculture en Afrique revêt par conséquent une importance capitale si l'on veut assurer la sécurité
alimentaire, réduire la faim et accroître l'emploi et les échanges.
Collaboration du FIDA et du NEPAD sur le terrain
Le FIDA joue un rôle clé dans différentes initiatives du NEPAD visant à élargir l'application de l'innovation
dans l'agriculture, notamment en diffusant de nouvelles technologies de traitement du manioc et en
encourageant la création de marchés régionaux pour ce produit, ainsi qu'en popularisant les variétés de
Nouveau riz pour l'Afrique (NERICA).
Le manioc, troisième culture mondiale
Sous les tropiques, le manioc est partout une source essentielle d'alimentation et
de revenus. En Afrique, en Asie et en Amérique latine, quelque 600 millions de
personnes ne survivent que grâce à cette plante, dont la racine et les feuilles sont
une source aussi bien d'apport calorique que de revenus. La production de manioc
en Afrique a plus que triplé depuis 1961 – passant de 33 millions à 101 millions
de tonnes par an – et le continent en est le plus gros producteur mondial. Dans
des pays comme le Ghana et le Nigéria, l'adoption généralisée de variétés à haut
rendement et de techniques améliorées de lutte contre les parasites sont les
facteurs qui ont le plus contribué à l'augmentation marquée de la production.
Grâce aux initiatives qu'il a prises avec l'appui du FIDA, le Nigéria est le premier
producteur mondial de manioc.
Le FIDA a joué un rôle majeur dans l'essor de la production de manioc et continue de collaborer avec les
pays d'Afrique pour permettre aux petits exploitants d'accroître leurs rendements et leurs revenus. Le FIDA
appuie également le développement de marchés efficaces sur lesquels les agriculteurs comme les industries
de transformation du manioc peuvent écouler leurs produits.
Le FIDA a actuellement un portefeuille de prêts de plus de 77 millions d’USD pour cinq programmes et
projets concernant le manioc, dont bénéficient directement plus de 1,5 million de ménages. Les efforts du
FIDA tendent à appuyer l'Initiative panafricaine sur le manioc (PACI) du NEPAD.
Par le biais de son Initiative de promotion du traitement et de la commercialisation du manioc en Afrique
subsaharienne, le FIDA encourage l'adoption de techniques novatrices de traitement du manioc et le
développement des marchés tout en appuyant la gestion des savoirs et le renforcement des capacités,
l'intention étant d'accroître le revenu des parties prenantes tout au long de la chaîne de production et de
commercialisation. Un atelier de lancement de l'Initiative s'est tenu en mars 2006 à Accra (Ghana).
Grâce à une contribution du Gouvernement italien, le FIDA a mis au point un programme, d'une durée de
trois ans, pour catalyser l’impact de son portefeuille d'investissements sur la production de manioc en
Afrique. Ce programme a pour but d'améliorer l'impact de l'action du FIDA sur les moyens de subsistance
en milieu rural, tout en créant des possibilités de généraliser l'application des techniques novatrices et des
bonnes pratiques par le biais d'activités d'échange d'information et de gestion des savoirs dans le contexte
du NEPAD. Le programme devait notamment déboucher sur une augmentation des investissements du
secteur privé, lesquels seront encouragés dans un premier temps au moyen de subventions pour réduire les
risques et les coûts de transaction.
Le nouveau riz pour l'Afrique
Kevin Cleaver
Président adjoint,
Département Gestion des
programmes
FIDA
Téléphone: +39 065459 2419
Télécopie: +39 06-5459 2194
Courriel: [email protected]
Mohamed Béavogui
Directeur, Division Afrique de
l'Ouest et du Centre
FIDA
Téléphone: +39 065459 2240
Télécopie: +39 065459 3240
Courriel: [email protected]
Ides de Willebois
Directeur, Division Afrique
orientale et australe
FIDA
Téléphone: +39 065459 2397
Télécopie: +39 065459 3397
Courriel: [email protected]
Mona Bishay
Directrice, Division Proche-Orient
et Afrique du Nord
FIDA
Téléphone: +39 065459 2321
Télécopie: +39 065459 3321
Par ces dons, le FIDA a établi des liens étroits avec l'Initiative africaine sur le riz, lancée sous l'égide de
l’ADRAO, qui vise à encourager la diffusion de variétés NERICA qui combinent le rendement élevé du riz
asiatique et la résistance des espèces africaines autochtones. L'Initiative africaine sur le riz est l'un des
piliers du plan élaboré par le NEPAD pour encourager le développement de l'agriculture.
Quelque 30 000 agriculteurs – souvent des femmes qui passent de longues heures à planter, à désherber
et à récolter le riz – de 20 pays d'Afrique subsaharienne cultivent des variétés NERICA. Celles-ci ont des
rendements plus élevés, ce qui allège le travail tout en accroissant les revenus, et elles ont également une
plus forte teneur en protéines, ce qui a pour effet d'améliorer la nutrition familiale.
Pour l’ADRAO, le FIDA et les autres partenaires, le défi consiste aujourd'hui à étendre plus largement la
culture de variétés NERICA, en particulier en Afrique orientale et australe. Il faudra aussi pour cela
améliorer la production et la distribution de semences.
Le FIDA en Afrique
•
Depuis la création du FIDA, il y a trente ans, les pays d'Afrique ont reçu quelque 4,4 milliards d’USD destinés à
financer 372 programmes et projets dans 51 pays.
•
Depuis qu'il a débuté ses opérations, le FIDA a consacré près de la moitié de ses programmes et projets à des pays
d'Afrique.
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À la fin avril 2008, sur les 242 programmes et projets que contient le portefeuille en cours du FIDA, 122 sont
exécutés en Afrique.
•
Le montant actuel du financement octroyé par le FIDA à l'Afrique atteint 1,8 milliard d’USD, sur un portefeuille total
de 4 milliards d’USD.
•
Près de 178 millions de personnes – hommes, femmes et enfants – ont bénéficié des opérations du FIDA en Afrique.
•
En 2004, le FIDA a lancé son Programme pilote de présence sur le terrain pour renforcer son implication dans
l'exécution des programmes et des projets, promouvoir la concertation et les partenariats et améliorer la gestion des
savoirs. Sur les 15 initiatives pilotes de renforcement de la présence du FIDA sur le terrain qui sont menées dans le
monde, 10 se trouvent en Afrique.
Bâtir un monde libéré de la pauvreté
Cette année, en 2008, cela fait 30 ans que le FIDA lutte contre la pauvreté rurale et la faim. Le Fonds a été
créé en réponse aux sécheresses et aux famines qui, au début des années 70, ont coûté la vie à plusieurs
millions de personnes en Afrique et en Asie. Lors de la Conférence mondiale de l’alimentation de 1974,
les dirigeants de ce monde ont convenu de forger une alliance mondiale pour lutter contre la pauvreté
rurale, cause sous-jacente de la faim et de la malnutrition. Leur vision était de former un partenariat
nouveau et unique entre les membres de l’Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi que d’autres pays en
développement pour lesquels l’agriculture et le développement rural constituaient une priorité.
Le FIDA est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies. Depuis
1978, les États membres du FIDA ont investi près de 10 milliards d’USD sous forme de prêts et dons,
aidant ainsi plus de 300 millions de ruraux pauvres, femmes et hommes, à accroître leur production
vivrière, à bonifier leurs terres, à acquérir de nouvelles compétences, à se lancer dans de petites activités, à
constituer des organisations et des communautés solides et à prendre part aux décisions conditionnant
leur vie. Mais nombreux sont les pays où la faim et la pauvreté sévissent encore largement et où les
populations rurales pauvres se trouvent confrontées à de nouveaux enjeux redoutables, tel le changement
climatique. En ce trentième anniversaire de la création du FIDA, nous rendons honneur à la vision de
nos fondateurs et renouvelons notre engagement à œuvrer pour que les populations rurales pauvres se
libèrent de la pauvreté.
Oeuvrer pour que les
populations rurales pauvres
se libèrent de la pauvreté
Via Paolo di Dono, 44 00142 Rome, Italie
Téléphone: +39 06 54591 Télécopie: +39 06 5043463
Courriel: [email protected]
www.ifad.org, www.ruralpovertyportal.org
Mise à jour: mai 2008
Contact
Le FIDA et le NEPAD partagent la ferme résolution de réduire la pauvreté et d'améliorer la nutrition en
Afrique en accroissant la production de riz. La consommation de riz est partout en hausse en Afrique
subsaharienne, mais la demande augmente plus rapidement que l'offre, spécialement en Afrique de
l'Ouest, où les importations annuelles coûtent au moins 750 millions d’USD. Le FIDA a accordé trois
dons au Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO), association intergouvernementale d'instituts de recherche
de 17 pays d'Afrique de l'Ouest, pour appuyer les efforts entrepris en vue d'accroître la production de riz,
en particulier de nouvelles variétés, appelées Nouveau riz pour l'Afrique (NERICA).