bulletin info n 17 sept 2005 2.02.06

Transcription

bulletin info n 17 sept 2005 2.02.06
1
17
Septembre 2004
Traditionnellement, ce numéro rend compte des rapports présentés à la tribune de notre Assemblée Générale annuelle.
Ces rapports reprennent l’activité d’AGATHE conduite pendant un an. Or, comme nous vous avons
régulièrement tenus informés, vous trouverez, dans ces quelques pages, des redites. Veuillez nous en excuser. Nous
pensons, cependant, qu’un document récapitulatif annuel revêt un certain intérêt ; En outre, nous l’avons actualisé,
par des commentaires en fin de rapports et en italique.
BIENVENUE
Dès 9 heures 15, le Président ouvre l’Assemblée Générale et souhaite la bienvenue à toutes les personnes présentes en ces
termes :
- Permettez moi, tout d'abord, de remercier pour leur présence les Conseillers municipaux que sont Messieurs
DENESTEBE, MUR, le responsable de l’Association ADENA, M. DUPUY DE LA GRANDRIVE
- Mes remerciements s'adressent, ensuite à vous tous présents dans cette salle
- A nos chers adhérents bien sûr, à ceux qui se dévouent dans les organes de Direction de l’Association et à ceux qui
nous apportent le soutien de leur cotisation et parfois, de leur concours sous diverses formes
- mais aussi à tous ceux qui, par sympathie ou par simple curiosité, sont avec nous aujourd'hui.
- avec, en particulier, un signe amical de bienvenue à ceux qui se joignent à nous pour la première fois depuis notre
dernière Assemblée.
Sachez que depuis la date de renouvellement des cotisations,(Octobre 2003) nous avons enregistré une
bonne centaine de nouveaux adhérents.
P.S. Malgré les invitations, aucun membre de la majorité municipalité n’était présent, représenté ou excusé.
Association agréée pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle défend aussi notre Patrimoine communal et notre qualité de la Vie (Bruit, Sécurité, Hygiène et
Propreté, Circulation Stationnement) les problèmes des Impôts locaux. L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de
conseils ou d’assistance.
Adresse postale : B.P.909 – Le Grau – 34 304 AGDE Cedex -Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège
social 2 rue de la poissonnerie, centre Historique de la cité à AGDE ville
RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le Président passe au point suivant de l’Ordre du Jour en rappelant les dispositions des Statuts pour la désignation des
2
membres du Conseil d’Administration.
Selon l’article 10, les membres sont élus pour six ans et renouvelables, par tiers tous les deux ans. Ils sont, en outre,
rééligibles.
Sept conseillers sont soumis au renouvellement :
Messieurs
COQUET Georges
RAVAILLE Jean
GARCIA Régis
SABATIER Jean Claude
LOUVET Guy
VELTZ
Maurice
MINANA Henri
Une nouvelle candidature se présente aux suffrages de l’Assemblée Générale : celle de Monsieur VICREY Jacques
Les huit candidats sont élus ou réélus à l’unanimité des votants.
RAPPORT MORAL et D’ACTIVITE RAPPORT MORAL et D’ACTIVITE 2004
D’une année à l’autre, nous nous efforçons de faire en sorte que l’action de notre Association reste dans le cadre d’une
certaine moralité, notamment celle qui découle de la Loi 1901.
- I - RAPPORT MORAL D’ABORD.
Quatre questions doivent permettre d’éclairer le débat sur ce point.
11 -  - Avons-nous défendu ce que nous devions défendre et uniquement ce que nous devions
défendre ?
- Autrement dit, les sujets traités, sont-ils en conformité avec l’objet de nos Statuts.
Pour ce qui concerne les anciens.
La réponse est facilitée par le fait que de nombreux Dossiers étaient déjà en cours au moment de la
dernière Assemblée Générale.
• - Les Inondations
• - la Tamarissière.
• - le contentieux contre le P.P.R.I.
• - Rochelongue Malfato
• - les plages, la jetée du Grau
• - Toutes les atteintes à la qualité du cadre de vie
les bruits quels qu’ils soient.
l’insécurité venant des problèmes liés à l’annonce des crues
la réglementation non respectée, l’absence de sanctions, le laxisme des autorités.
• - Notre Participation au Conseil de Développement de l’Agglomération
• - la Tamarissière.
• - l’Usine de Dépollution des Eaux Usées et Traitement des boues
Pour ce qui concerne les nouveaux, citons
• - La défense du Patrimoine architectural en centre ville
le ravalement des façades
• - Notre présence dans la Commission Municipale des Services Publics, dans laquelle notre
participation a été retenue par délibération du Conseil Municipal
• - L’Insécurité et les incivilités
• - le CAP avec le manège de l’ADRENALINE
• - Les Eoliennes .
• - les conseils et le soutien apportés, individuellement, aux adhérents
12 -  - Avons-nous mis notre Action au service de vos intérêts et uniquement, de vos intérêts ?
Deux éléments nous incitent à le penser :
•
•
le fait que bon nombre de nos actions ont pour origine les demandes de nos adhérents .
les constatations relevées dans les réunions de mise en place des Comités de Quartier. Les
doléances présentées par les participants reflétaient le contenu de nos interventions auprès
des autorités locales
3
13 -  - Avons-nous, dans nos actions, respecté l’agrément préfectoral qui nous a été décerné en
97 ?
Dans le domaine de l’environnement, et dans le domaine de l’Urbanisme.
º notre participation dans le groupe de travail du S.A.G.E.
º la défense de la Pinède de la Tamarissière
º Nombre de nos interventions montrent notre activité pour défendre
L’environnement, chaque fois que nous dénonçons les atteintes à la nature, aux arbres, aux
paysages
L’urbanisme caractéristique de notre cité.
14 -  - L’action de l’Association est-elle restée apolitique ?
Pour nous la réponse est positive.
Pour justifier cette réponse, nous vous renvoyons à ce que nous avions dit à cette tribune l’année
dernière en vous exposant comment, et avec quels moyens nous assurions nos objectifs.
- Par LA COMMUNICATION et donc, par une bonne information
- Par UNE SAINE AGRESSIVITE pour faire progresser nos dossiers
• - Depuis l’étude de l’affaire
• - en passant par notre déplacement sur le Terrain où nous allons faire connaissance avec la
difficulté.
• - puis, en progressant vers la sensibilisation des Pouvoirs de décision
• - en ayant recours, enfin, si nécessaire, au contentieux, au sens le plus large du
terme L’utilisation de ce dernier moyen ne peut être que le résultat d’absence de
concertation ou de refus obstinés.
Telles sont les quatre principales questions posées dans ce Rapport Moral.
Après nous avoir entendus, après avoir puisé dans le souvenir de toutes les informations que nous avons
diffusées, c’est à vous qu’il appartiendra, , de dire, par votre vote, si vous estimez que nous sommes restés
dans l’esprit et dans les limites des règles à respecter.
En somme, vous êtes réunis solennellement pour jouer le rôle de censeurs chargés de vérifier que
les responsables de l’Association ne se sont pas écartés de la ligne que vous leur avez tracée.
- II – Le RAPPORT D’ACTIVITE, ENSUITE
Quoi de mieux, pour vous exposer notre activité et la soumettre à votre jugement, que de demander à chaque
responsable de secteur ou de Commission spécialisée, de vous dire comment ont évolué les problèmes.
Nous compléterons leurs exposés en répondant, ensuite à vos questions.
Le Président Jean RAVAILLE
Association agréée pour l’Urbanisme et l’Environnement. Elle défend aussi notre Patrimoine communal et notre qualité de la Vie (Bruit,
Sécurité, Hygiène et Propreté, Circulation Stationnement) les problèmes des Impôts locaux.
L’Association peut, en outre, apporter une aide à ses adhérents sous forme de conseils ou d’assistance.
Adresse postale : B.P.909 – Le Grau – 34 304 AGDE Cedex -Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège
Le CAP
social 2 rue de la poissonnerie, centre Historique de la cité à AGDE ville
Village NATURISTE.
Pour défendre toutes les valeurs du Village Naturiste, notre président .Jean RAVAILLE, Le Secrétaire général Jacques
TREILLE et moi-même avons reçu le président du Club Naturiste M. ALIZON et son Vice-Président N. DUPRE.
Ceci afin de mettre en commun nos actions, pour revaloriser la vie dans le village, « sécurité, violation des règles de
l’urbanisme »
4
Actuellement nous déplorons que lors de la révision partielle du PLU, l’on ait supprimé une zone ludique de 2000 m2. De
ce fait, certaines animations, pôles de verdure et parkings, oh combien nécessaires, ne verrons pas le jour, pour, au contraire,
continuer à créer des aménagements lourds tels que :
1. Boîtes de nuits, bars, spectacles très chauds (hard, streap-tease), ce qui est regrettable.. Béton…Béton
toujours béton.
D’autres projets sont en cours d’organisation, et verront très certainement le jour, s’il n’y a pas une opposition forte,
et cela, au détriment du quartier qui continuera alors sa descente aux enfers
Quels sont ces projets ? Deux grands projets immobiliers à savoir :
•
Le premier consiste à créer une résidence hôtelière au centre d’Héliopolis de plus de 60 chambres qui fera
parti du complexe de la villa romaine
•
Le deuxième consisterait également à faire une autre résidence hôtelière à l’entrée du village naturiste en lieu
et place du cinéma en plein air , sauf changement de dernière heure ce terrain est la propriété à notre
connaissance de la Municipalité
Tout ceci en sachant qu’actuellement en pleine saison 40 000 personnes fréquentent le village ! De cette situation
découlent déjà des nuisances importantes et non maîtrisées, telles que l’insécurité, les problèmes de mœurs, le bruit etc….le
manque évident de places de parkings , la saturation est évidente
Arrêtons de modifier le PLU pour permettre des constructions supplémentaires et bien sûr n’étant pas organisés , elles
sont anarchiques et ne profitent qu’aux financiers qui n’ont aucune vue à long terme et se moquent (foutent) pas mal de ce que
sera demain ayant déjà encaissé leurs royalties. Il est urgent de remettre les pieds sur terre, il est urgent que les habitants se
réveillent avant qu’il ne soit trop tard.
²
Nous ne voyons pas là une politique favorable à tous les agathois du secteur, pas même les éléments d’une politique
d’équilibre entre tous les intérêts en présence.
COQUET Georges
Le MOLE
Exposé sur le MOLE lors de l’A.G. du 31 Juillet 2004
Oui, c’est encore moi. Depuis 1972 je viens vous faire part de toutes les doléances concernant le Môle.
Bien sur, il y a eu cette année quelques aménagements :
- pose de quelques bancs sur la place du Môle,
- coupe sombre dans les blanquettes,
- pose, parait-il, sur la place du Môle, d’un bloc sanitaire payant ? mais encore fermé+ bloc pour matériel,
- installation d’une douche sur la plage même, avec malheureusement écoulement des eaux usées sur la plage,
- la douche de la petite plage, “ Plage du pêcheur “ fonctionne, mais avec l’arrivée d’un grand nombre d’estivants,
cette douche, va elle aussi, déverser le trop plein sur la plage où les petits enfants viendront jouer sur le sable; attention à la
mycose et autres maladies.
Venons-en maintenant à l’eau de la plage du Môle. Avec la digue, l’eau ne peut plus nettoyer la plage, avec le
tombolo, l’eau de la roquille non plus, et comme le disait Midi Libre du 16.07.93, si cette eau n’est pas renouvelée, attention au
Pavillon Bleu ?
D’un autre côté, je réclame quelques points lumineux sur la falaise. où 4 embases sont encore en place. C’est une
bien jolie promenade qui peut-être dangereuse la nuit. Revenons à cette falaise : toutes les maisons qui sont le long ne peuvent
pas voir la mer à cause des blanquettes. A vos débroussailleuses Messieurs des Espaces verts ?
Tout ce que je demande ne reviendrait pas très cher et peut être réalisé par les ouvriers de la Ville.
Pour ce qui est de l’eau de la plage du Môle, il faut presque chaque jour creuser une brèche dans le tombolo
5
Maurice VELTZ
LE MAIL DE ROCHELONGUE
Quand vous avez 60 à 80 décibels de sonorisation dans les oreilles tous les soirs pendant deux mois et demi,
que le double vitrage qui devrait vous protéger des agressions sonores tremble, qu’il n’est pas possible d’avoir un diner de famille
dans la tranquillité, que les restaurants sont inaccessibles dans un rayon de cent mètres, qu’il faut faire hurler la télé pour
écouter un programme et qu’en même temps le responsable de la police déclare que les plaintes téléphoniques ont diminué ! Et
bien, Messieurs les responsables municipaux ou policiers, venez vivre deux mois et demi au Mail de Rochelongue!...
Pourtant il serait facile de rendre ce lieu agréable. Il suffirait que les animations soient controlées, qu’elles
n’aient lieu qu’une ou deux fois par semaine et que la sonorisation ne dépasse pas 40 à 50 décibels, un fort niveau ne fait pas la
qualité.
Malgré un certain nombre de réalisations portées à l’actif de la municipalité :
- aménagement de l’entrée de la plage,
- éclairage le long du chemin du douanier,
-pose de trois bancs autour de l’étang,
- installation d’une piste de skate board
il en reste toujours un certain nombre à l’étude :
- route de Rochelongue à rendre praticable,
- piste cyclable à continuer,
- bancs à installer le long du sentier de la plage,
- nettoyage de l’étang et remise en service de la cascade qui oxygène l’eau,
Les demandes ont été formulées il y a près de dix ans, à quand leur réalisation ?
- Des bancs ça ne coute pas cher,
- remettre en service le jet d’eau de l’étang, c’est facile,
- limiter la sonorisation des animations n’est pas impossible, il suffit d’un peu de volonté municipale, afin
d’éviter de troubler l’ordre public.
Seul, je ne peux agir, en groupe organisé je peux. C’est une question d’énergie, de fermeté, d’imagination et de
patience, sachant qu’en démocratie le bulletin de vote est dans notre poche et qu’il a toujours raison.
Guy LOUVET
La TAMARISSIERE
Dans le cadre de la mise en place des Comités de quartier sur la Ville d’Agde qui ont fonctionné tout au long de
l’année 2004, nous avons pu déposer nos cahiers de doléances aux autorités municipales.
Ces cahiers reprenaient, pour l’essentiel, les problèmes inhérents à notre petite station touristique et familiale.
Certains de ces problèmes ont trouvé solution, par exemple : le rond point sur le quai de la Tamarissière, rond point qu’AGATHE
réclamait depuis de nombreuses années au nom de la sécurité routière. D’autres revendications ont abouti, ou sont sur le point
d’aboutir, par exemple l’enfouissement des lignes EDF et de téléphone, ce qui améliorera sensiblement l’esthétique du quai
CORNU jusqu’à la jetée.
Si beaucoup de problèmes ont pu être évoqués au cours de ces comités de quartier, et pris en compte par les
différents services municipaux, il n’en reste pas moins qu’un certain nombre, et non des moindres n’ont pu être abordés comme
celui du camping de la Tamarissière.
Un lourd contentieux existe du fait des travaux entrepris par la SODEAL, société d’économie mixte de la Ville
dans le camping, l’hiver dernier. Ceux d’entre vous qui suivent l’actualité Agathoise, se souviennent de l’article paru dans le Midi
Libre sous la plume d’Eric OGER et qui relatait, photos à l’appui, les 500 mètres de tranchées réalisés ( en réalité 2.100 mètres )
6
en site protégé, sans autorisation préfectorale, et qui ont altéré irrémédiablement les racines des arbres.
Ces travaux n’avaient qu’un seul but : électrifier et aménager la nouvelle extension du camping, côté Nord, pour
installation de caravanes ou mobil-homes. Notre réaction fut immédiate. Nous avons pu alerter le responsable des bâtiments de
France qui a exprimé par écrit sa désapprobation et qui enjoignait le Maire de dresser procès verbal d’infraction à l’encontre du
directeur de la Sodéal.
Le Préfet de Région, alerté, a envoyé une lettre à M. le Maire en date du 8 avril 2004 lui rappelant ses devoirs
et le fait que seul l’arrêté préfectoral de 1994 reste valable, à savoir que le déplacement de la clôture vers le Nord est illégal et
qu’il faut en revenir aux limites antérieures du camping.
En attendant, les dégâts occasionnés sur les arbres sont là, et il faudra de longues années pour que cette
pinède retrouve ce charme si particulier qui plaît tant aux Agathois. Il est évident que devant de tels agissements AGATHE a
élevé et continue d’élever les plus vives contestations. Nous avons condamné de tels actes et nous continuerons de le faire pour
la sauvegarde de notre patrimoine aujourd’hui menacé par une utilisation commerciale effrénée.
Le deuxième “ point noir “ qui mérite de voir se mettre en place une réelle volonté politique d’aménagement du
littoral concerne la protection et la conservation de la zone verte des verdisses, située à l’Ouest de la Ville. Cette zone est
actuellement à l’abandon. Elle sert de dépotoir d’ordures et de déchets de toutes sortes à tous ceux qui n’ont aucun respect
pour la nature.
Les verdisses s’étendent sur plusieurs hectares de végétation méditerranéenne, irrigués de dizaines de petits
ruisseaux qui abritent tout au long de l’année toutes sortes d’oiseaux migrateurs. AGATHE s’est toujours battu pour que cette
zone soit aménagée et protégée. Malheureusement et jusqu’à présent, personne n’a voulu prendre en charge ce problème.
Il est pourtant urgentissime d’intervenir pour que ces hectares non constructibles ne soient pas bradés et
offerts à des gens peu scrupuleux qui s’installent sur ces terres, d’abord provisoirement ( caravanes, mobil-homes ) et qui petit
à petit transforment radicalement le paysage avec des constructions en dur, illégales et de mauvais goût.
AGATHE propose qu’une commission Municipale soit créée pour sauvegarder ce patrimoine, en le nettoyant tout
d’abord, et en l’aménageant en respectant l’environnement et les équilibres naturels du littoral Languedocien.
Henri MINANA
Le GRAU
Beaucoup de choses restent encore à faire au GRAU comme dans les autres quartiers d’Agde et AGATHE continue, comme par le
passé, à mettre tout en oeuvre auprès de la Municipalité pour faire aboutir le plus grand nombre de réalisations.
Avant d’évoquer ce qui reste à faire pour ce quartier, rappelons la mise en place des comités de quartier sur la
commune. Celui du Grau - Tamarissière - Rochelongue-Ouest, qui nous concerne plus particulièrement s’est réuni la première fois
le 23 octobre 2003 sous la présidence de M. FREY, Premier Adjoint, en présence de nombreux élus et techniciens et des 15
membres désignés pour représenter les habitants de ce quartier.
En ce qui nous concerne, à AGATHE, nous avons toujours souhaité et demandé la concertation, aussi sommes
nous favorables pour la constitution de ces comités qui sont créés dans ce but.
Il nous appartient d’être suffisamment diplomates pour nous servir de ces comités afin de nous permettre de
rappeler périodiquement aux élus les nombreuses doléances déposées par AGATHE à la Municipalité actuelle comme aux
précédentes, et non satisfaites à ce jour.
Que dire du déroulement de ces réunions et de leur utilité ? En fait, elles se décomposent en deux parties :
D’abord, la Municipalité nous soumet les plans et autres maquettes des projets qu’elle a l’intention de réaliser
dans le quartier. Elle nous propose de lui faire part de nos remarques dans les meilleurs délais.
-
C’est ainsi que certains de ces projets sont déjà réalisés :
la création d’un foyer pour les retraités,
l’aménagement d’un giratoire d’entrée à la Tamarissière,
l’installation de distributeurs de sachets de ramassage de déjections canines,
la déviation de la voie route de St. Vincent/route de l’agenouillade.
7
- la couverture des casiers à boues de la station d’épuration, afin d’atténuer ou de supprimer les nuisances olfactives.
D’autres le seront prochainement :
- la protection des plages,
- l’éclairage public,
- la réflexion sur un plan de circulation au Grau, avec aménagement de la place des mûriers et établissement d’une zone piétonne
sur la rue Jean JAURES de la rue des Ecoles à la rue Paul ISOIR,
- l’étude d’un schéma directeur des pistes cyclables, notamment chemin de Notre Dame à St. Martin ainsi que routes de
Rochelongue et Guiraudette,
- la collecte sélective des déchets ménagers,
Ensuite, c’est au Comité de quartier qu’il appartient de faire remonter à la Municipalité les doléances des
habitants du quartier et d’insister pour les faire aboutir. C’est ainsi que, dès la deuxième réunion le 18 décembre 2003, nous
avons remis officiellement à M. FREY un cahier de doléances reprenant 50 questions pour le Grau, 13 pour le Tamarissière et 3
pour Rochelongue.
Ces doléances ont été soumises avec l’accord des 15 membres du comité et constituent un outil de travail
incontestable. La plupart sont reprises dans l’inventaire ci-dessus proposé par la municipalité, d’autres ne le sont pas comme par
exemple :
- la suppression du marécage occasionné par fortes pluies de “ Baluffe aux Camarines “.
- l’évacuation naturelle des eaux d’inondation de l’Hérault par la darse de l’église, en demandant une véritable réflexion de la
part de la Mairie,
- l’aménagement des berges de l’Hérault,
- la fin de l’aménagement de l’avenue de St. Vincent,
- l’interdiction de circulation des engins motorisés et du stationnement des campings-cars, impasse du front de mer,
- l’établissement d’un cahier des charges pour les commerces sur pontons au quai MERIC,
- la communication du quai MERIC avec la rue BEAULIEU, ( C.M. du 16.04.04 )
- la limitation des concessions commerciales sur les terrains publics et le domaine maritime, en veillant toujours à ce que la
continuité du passage des piétons le long du littoral soit assurée. Le libre accès du public, tant de la terre que depuis la mer, ne
doit être ni interrompu, ni gêné, en quelque endroit que ce soit.
- la préservation de la pinède de la Tamarissière et l’opposition à l’extension du camping municipal,
- la protection et la conservation de la zone verte des verdisses,
- l’élargissement du chemin des dunes aux dimensions prévues par le POS,
- l’aménagement du chemin du père MAUREL,
- l’aménagement de la route de Rochelongue,
- l’arrêt de l’occupation anarchique du domaine public.
Nous avons déjà eu une première série de réponses à ces questions le 12 mars 2004, certaines satisfaisantes,
d’autres moins ou pas du tout. Ce cahier de doléances doit constituer pour tous les membres du comité le plan de travail qu’ils
doivent rappeler à chaque réunion afin d’obtenir des résultats le plus rapidement possible.
Sachez toutefois qu’à une question posée concernant l’occupation abusive du domaine public par un commerce au
Boulevard du Front de mer, il nous fut répondu par un élu : “ qu’une demande d’autorisation annuelle avait été déposée par ce
commerçant, et qu’il n’y avait pas de raison qu’il n’ait pas le droit de faire comme les commerçants du Quai Méric ? “ On
croit rêver, au lieu de supprimer ce qui est illégal quelque part, on permet la même illégalité ailleurs.
A une autre question, toujours sur l’occupation de trottoirs au Boulevard de Front de mer, un autre élu nous fit
part d’un projet qui consisterait à proposer aux commerçants de décaler leurs terrasses en fond de plage ? Nous
considérions déjà que la plage était suffisamment occupée par les nombreuses concessions, ainsi elle le serait un peu plus encore.
Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos peines et qu’il faut envisager d’accentuer l’action de manière
efficace pour obtenir satisfaction ? En ce sens, je suis persuadé qu’il ne faut pas négliger le concours du comité de quartier qui
peut nous aider à y parvenir.
Nous pouvons donc affirmer que le comité de quartier du Grau, loin de se substituer à AGATHE est un
complément nécessaire pour l’aboutissement de nos revendications.
Je vous remercie de votre attention et je m’ efforcerai de répondre par le détail aux questions que vous
voudrez bien nous poser tout à l’heure.
8
Quelques suggestions, entre autres :
1) - La jonction entre le rond point du St. Christ et les Cayrets en passant par le Boulevard des Lucioles et
les nombreux aménagements autour du Centre commercial HYPER U, est une réalisation très importante. Il est cependant
urgent de réaliser des trottoirs et des pistes cyclables pour mettre piétons et cyclistes en sécurité
2) - Le contournement du Parc de Notre Dame par une voie directe du chemin de la Capelette à la route de
St. Vincent est également une bonne chose. Il faut maintenant terminer la route de St. Vincent en supprimant les nombreux
poteaux qui la défigurent en enfouissant les lignes électriques et téléphoniques comme convenu dans le projet initial en 1993. Il
serait intéressant d’envisager la poursuite de la piste cyclable qui se termine au chemin de la chevrette en modifiant le trottoir,
car nombreux sont les cyclistes qui le considèrent d’ores et déjà comme tel.
3) - La communication du quai MERIC avec la rue BEAULIEU a été examinée lors de la séance du Conseil
municipal du 16 avril 2004. Après délibération le C.M a décidé :
- d’approuver le projet de création d’une voie au Grau d’Agde
( opération n° 26 du P.O.S. )
- d’approuver le dossier de mise aux enquêtes publique et parcellaire,
- de solliciter de M. le Sous Préfet le lancement de la procédure de mise aux enquêtes d’utilité publique et
parcellaire,
- d’autoriser M. le Maire à clore la procédure et à signer les pièces s’y rapportant.
4) - L’aménagement des berges de l’Hérault, dans un premier temps depuis le carrefour du Saint Christ,
jusqu’au chantier naval MICHEL :
- rétablir les berges en basalte sous le pont de la voie rapide et créer un espace arboré,
- faire réapparaitre les berges en basalte tout le long du parcours du fleuve,
- nettoyer les bas de quais en supprimant l’excédent de terre accumulée contre ceux-ci,
- maintenir, là ou celà s’avère nécessaire, une bande de terre d’environ 3 à 5 mètres de large, du quai vers le
fleuve, sur laquelle on pourrait disposer des bancs à l’usage des pêcheurs ou des promeneurs,
veiller à l’entretien, par les utilisateurs, des appontements des bateaux de plaisance.
Roger SUAU
AGDE VILLE .
Notre Association s'est investie dans la sauvegarde et l'amélioration du cadre de vie depuis sa naissance en 1975. (1982
pour Agathe)
Ou en sommes-nous aujourd'hui ?
Le temps passe vite, très vite, les problèmes s'accumulent, et s'aggravent, et rien n'est sérieusement mis en place, au
contraire on laisse pourrir la situation, on favorise même des aménagements allant à l'encontre de l'avis des bâtiments de
France., le Bilan est, pour nous, NÉGATIF
Alors qu'il serait possible d'inverser la situation sur divers sujets (terrasses sur les quais, insécurité, voirie,
architecture, sauvegarde et mise en sécurité d'immeubles publics, contrôle sérieux des travaux exécutés )
Nos Elus annoncent, ici ou là, de nombreuses réalisations. Pour étoffer leurs promesses, ils groupent les investissements
de plusieurs années. Mais, nous attendons les réalisations.
Nous ne pouvons considérer aucune promesse de dépense comme sérieuse si elle n'est pas accompagnée de l'annonce de
son financement, du budget dans lequel elle est inscrite, de la collectivité qui la supportera (commune ou de la communauté
d'agglos). Et établir également un cadre d'intervention pluriannuel, définissant les actions à long terme
Par exemple dans le cadre de la réhabilitation de la cité, nous avons pu comprendre que la mairie envisageait la
restructuration de 3 Îlots (Ilot du bout du Monde, Ilot St Vénusté, Ilot Ternisse ), le dossier date de novembre 2002 , celui-ci
devient public. en octobre 2003, nos élus font un état des lieux plus que succinct ,., mais nous n'en connaissons pas le
financement, le calendrier , et en quoi consiste-t-il « partie publique, partie privée, quels aménagements, etc .... » et comment
est-il financé
9
L'île St LAURENT ou en est-on ?, l'île s'effiloche, le château aussi, et cela à vive allure, n'aurait-il pas fallu intervenir
très rapidement d'une part pour les sauver et ensuite pour en limiter le coût. Plus on attend plus ce site se dégrade. A-t-on
recherché les responsabilités de ces dégradations
L'Aménagement du square Picheire on nous dit que cela va se faire, depuis plus d'une année, mais l'on ne voit rien
venir ?
Le poste de police devant être situé en bas de la rue Jean Roger, n'est pas encore en activité, pourquoi ?
C'est tout de même important pour les habitants du quartier. Ce sera très certainement une sécurité, pour l'ensemble
des citoyens que nous sommes, car il est des lieux, dans lesquels, après 19h00 nous ne nous sentons plus en sécurité.
Bien entendu pour certains c'est toute la journée, les habitants sont obligés de s'enfermer chez eux, c'est eux qui sont
derrière les Barreaux et non ceux qui devraient y être.
Je fais abstraction d'un nombre important de sujets relatifs à l'urbanisme, à la voirie, dossiers que nous de traitons
par ailleurs .
Concernant la gestion du Patrimoine
Nous sommes satisfaits par la mise en place de la ZPPAUP, ( zone de protection du patrimoine architectural urbain et
paysager ) nous affirmons, que cet outil devrait permettre de mieux gérer notre patrimoine !!
Mais à l'heure actuelle, on est loin du compte !! en effet, sur le terrain nous constatons qu' avec trois monuments
classés (que sont la cathédrale Saint Etienne , les vestiges des parties basses de l'ancien évêché, le château Laurens ) , et les
sites inscrits se trouvant à proximité ne sont pas respectés
Malheureusement nous constatons à l'évidence qu'on laisse faire, ou que l'on accepte certaines réalisations et
aménagements, qui ne répondent pas au cadre édicté par la ZPPAUP
C'est pour ces raisons que nous dénonçons la façon dont sont réalisées certaines réhabilitations, en fait on semble
oublier que nous nous trouvons dans une ville d'un passé très riche, qui ne demande qu'à être mis en valeur pour participer à la
revitalisation de notre cité , cité partiellement classée par l'Etat, et ville d'art, soumise de ce fait aux directives du ministère
des affaires culturelles représenté par les ABF (architectes et bâtiments de France)
Oui ! on à le droit de dire que l'on se moque des servitudes liées à ces protections, comment a-t-on appliqué jusqu'à ce
jour le cahier des charges régissant ces contraintes, celles-ci doivent en principe permettre la protection et la valorisation de
notre patrimoine, nous avons de quoi être surpris désagréablement et nous faire du souci pour l'avenir ! . Des exemples précis
peuvent être cités
Hier, il s'agissait d'un immeuble situé à la calade pour la réfection duquel, les prescriptions des Architectes des
Bâtiments de France, n’ont pas été respectées. Et, en ville, il y en a beaucoup d'autres. Il ne s'agit pas d'avoir un raisonnement à
court terme et ne penser qu'à un rendement immédiat, respecter le patrimoine c'est investir pour l'avenir .
Aujourd'hui il s'agit du remplacement d'une porte du 17éme siècle au 24 rue de l'amour, elle a été sauvée de justesse
et se trouve à l'heure actuelle en dépôt dans une annexe du musée agathois.
D'autre part, nous réclamons toujours le retour au Musée Agathois (rue de la Fraternité) du Dolium, emprunté par la
conservatrice du musée de la Clape. Que de promesses sur son retour au bercail n'avons-nous pas entendues ?
Nous avons constaté La disparition d'une croix en pierre basaltique située à l'intersection de la route de la tamarissière
, cette croix parmi les autres fait partie intégrante de l'âme de notre cité, il est indispensable que la Municipalité intervienne,
pour donner une suite à cette affaire, .( dernière minute, cette croix serait en possession de la mairie suite à un accident de la
circulation, affaire à suivre)
Nous avons apprécié lors de la présentation des vœux du Maire, l'annonce de l'aménagement d'un site, pouvant devenir
un musée, pour entreposer les vestiges terrestres en notre possession, cet emplacement au dire de M. le Maire pourrait se
situer à l'intérieur de l'ancienne usine à gaz ou sardinerie , nous ne pouvons que nous en réjouir , mais n'est-ce pas là simplement
un effet d'annonce pour satisfaire provisoirement les personnes sensibles à ce projet.
Nous déplorons, toujours, de pas pouvoir participer à une vraie concertation.
Lorsque notre Association a été écoutée et parfois entendue, les réalisations qui ont suivi n'ont pas été si mauvaises
que cela.
10
II serait bon que nos Elus prennent en compte la Convention d'Aarhus « texte d'origine danoise », texte rendu
applicable en France par un décret du 12 septembre 2002 qui dit « que le public doit avoir connaissance des procédures de
participation au processus décisionnel en matière d'environnement, y avoir librement accès et savoir comment les utiliser ».
Rappelons ici, à nouveau, que notre vocation n'est pas d'encenser, mais simplement de faire connaître les souhaits de
nos adhérents, et de formuler des propositions concrètes dans un langage clair.
Jacques TREILLE
Où en est-on pour MALFATO et GRAND QUIST
Il faut bien continuer à suivre l’évolution possible des secteurs de Malfato et du Grand Quist, mais comment
vous entretenir de leur devenir alors que rien, de matériellement positif, ne peut être décelé dans les intentions de nos élus ?
Cependant, si l’on s’en rapporte à ce qu’ils ont écrit, on peut relever les affirmations suivantes :
Tout d’abord, d’une lettre que nous a adressée le Maire, en début d’année, en réponse à notre demande, nous
avons relevé, textuellement, ceci :
“ 1°) à l’examen de l’avancement des zones II et III NA, des derniers développements concernant la loi
Solidarité et Renouvellement Urbain et de l’établissement des schémas de cohérence territoriale, la ville pourra être en mesure
d’établir une programmation déjà plus précise des interventions sur Malfato;
2°) en ce qui concerne le secteur du Grand Quist ( II NAa ) les dispositions du POS révisé établissent,
clairement, le droit des sols de ce secteur sur lequel la progression de l’habitat normalisé est confirmée et devrait être
facilitée par les tranches des travaux du VRD ponctuels sur ces zones “ ( fin de citation ).
D’un autre côté, dans le magazine municipal n° 20 d’Avril - Mai 2004, le Maire s’exprime ainsi dans son éditorial
:
“ pour assurer un développement maîtrisé de notre Cité, il est par ailleurs essentiel de préserver
l’environnement exceptionnel qui caractérise la zone qui s’étend de la Prunette à Malfato. Cet espace, que je qualifierais de prélittoral, doit rester un large espace de respiration marqué par l’alternance d’immenses jardins publics, d’équipements sportifs et
de loisirs, et de zones résidentielles à l’image de celles qui ont structuré la bande littorale entre le Cap et le Grau. Il est, je vous
le rappelle, de notre responsabilité à tous, de maintenir cet équilibre qui fait la beauté et l’attractivité de notre commune.” ( fin
de citation )
Lors d’une récente rencontre en Mairie, nous avons voulu en savoir davantage ce qui nous amène à ceci :
Pour Malfato, les bonnes intentions sont toujours de mise, mais rien n’est quand même amorcé pour se lancer
dans une réalisation ne serait-ce qu’au niveau des études. Cependant, il semblerait acquis que le Maire, au cours d’une réunion,
consulterait l’ensemble des propriétaires concernés.
Pour le Grand Quist, d’une manière très prudente, il se pourrait, si la proximité des terrains le permettait, que
des opérations de voirie et d’adduction d’eau soient entreprises. Encore faudrait-il que des demandes bien étayées soient faites.
En définitive, il ressort de ce qui précède que tous ceux qui sont concernés par ces aménagements devraient,
comme nous l’avons déjà préconisé, s’organiser en groupes, plus ou moins importants suivant configuration des terrains à
l’intérieur des chemins existants, pour amener par leur pression une plus grande rapidité d’action de la part de nos élus.
Donc, aidez-vous et AGATHE continuera plus facilement à vous aider afin que les secteurs en cause cessent
d’engendrer de graves inquiétudes au niveau tant de l’urbanisme que des atteintes à l’environnement sous forme d’insalubrité et
de pollution des nappes phréatiques, sans oublier les risques actuels d’incendie dans des lieux où il y a entassement de l’habitat
illicite sans respect des plus élémentaires normes de sécurité.
En début de cette année, M. le Maire se prononçant sur la mise en place des lotissements des CAYRETS et de la PRUNETTE estimait
qu'AGDE_ se trouvait, maintenant, suffisamment dotée en terrains à bâtir.
Notre réaction fût de lui demander, par lettre, si l'urbanisation des secteurs de MALFATO et du GRAND QUIST restait d'actualité dans
ses projets.
Nous n'eûmes qu'une réponse verbale, toute de principe, sur une mise à l'étude de ce qui pourrait se faire.
Pour l'instant, rien n'est venu nous apporter une satisfaction.
11
Tout ceci, nous fait revenir sur les craintes que nous avions déjà émises sur ce que seraient les directives de la Communauté
d'agglomération, une fois, qu'au 31 décembre prochain, elle se serait dotée d'un schéma de cohérence territoriale, un S.C.O.T., lequel prendrait en
compte, en particulier, à travers d'autres impératifs, la cohérence de l'urbanisation sur tout le territoire de la communauté.
Il ne faut pas oublier que l'accroissement de la population près de nos rivages amène les autorités nationales à réfléchir sur ce que serait un
report de cette population sur un arrière pays pour lequel on ferait un aménagement particulier.
Récemment, on pouvait lire dans la presse régionale qu'une commission parlementaire se penchait sur le devenir de l'arrière rivage
immédiat afin de trouver des solutions autres que la stricte constructions d'habitations.
En d'autres termes, une application plus sévère de la loi littorale pourrait être mise en oeuvre.
A notre avis, il serait temps que la municipalité se penche,, avec vigueur, sur ce qu'il conviendrait de faire pour respecter toutes les
promesses antérieures afin de créer, le plus rapidement possible, un point de non retour qui faciliterait toute négociation ultérieure, s'il en était
besoin.
Nous redisons, aussi, qu'il serait très efficace que les intéressés se constituent en assemblée, informelle pour le début, afin de mieux peser
sur les décisions à prendre, toujours avec le concours de notre association, pour laquelle l'aménagement de ces secteurs se double d'un sérieux
problème d'environnement au regard de toute insécurité et de toute pollution.
André REY
Les COMMISSIONS
I - Sur Le BRUIT
Cette année partout le bruit est en augmentation, de jour comme de nuit et deux espèces d'oiseaux prédateurs,
protégés se sont posés sur la ville, le goéland qui vous réveille le matin par ses cris, attiré par nos déchets. Le vautour qui lui
émet des boums boums jour et nuit vous empêche de vous endormir le soir alléché par l'odeur du Fromage des tiroirs caisse.
Le bruit est considéré par les français comme la nuisance la plus fréquemment ressentie avant l'insécurité et le
vandalisme.
Le décret du 18 avril 1995 condamne le bruit de voisinage ou provenant d'une activité professionnelle ou de loisirs.
La circulaire du 27 novembre 1995 précise, que sont considérés comme bruit de voisinage, les bruits inutiles,
désinvoltes et agressifs : les cris d'animaux, les jeux bruyants, les appareils de diffusion du son et de la musique, les
véhicules publicitaires.
Au cours de cette année 2004, 2 réunions importantes se sont tenues avec les responsables municipaux et les
représentants des syndics de copropriétés, ainsi que des représentants d'établissements diffusant de façon régulière de la
musique amplifiée.
La première s'est tenue le 30 mars. Elle avait pour but de tirer un bilan globalement positif de la saison 2003 et de
rappeler le dispositif réglementaire et législatif qui doit permettre aux autorités municipales ou de police de mieux contrôler
ces mêmes établissement
La seconde s'est tenue le 23 juin .Agathé était présente lors de ces réunions du comité consultatif de lutte contre le
bruit.
Nous avons enregistré la diminution d'appels téléphoniques reçus par le C.S.U. entre les mois de juillet et août 2002, et
les mêmes mois en 2003 -126 appels en 2002 - 102 appels en 2003 - soit une baisse de 19%. Ce qui m'étonne beaucoup, car j'ai
personnellement téléphoné 30 ou 40 fois. Je doute que tous les appels soient pris en compte !
Pour ce qui est des campings, Monsieur le Maire et Monsieur Frey se sont engagés personnellement à ce que ces
établissements ne polluent plus leur entourage avec des animations par hauts -parleurs tout au long des journées et soirées et
d'autres points noirs restants à traiter au village naturiste et auprès d' établissements du centre port, au Cap et mail de
rochelongue.
Un effort tout particulier devant être porté sur les établissements de nuit et les bars musicaux sans oublier les soirées
d'animations musicales sur les concessions de plage.
Les services de police nationale et municipale ainsi que les services techniques municipaux sont habilités à contrôler et
verbaliser toute infraction à la réglementation en vigueur.
Tout est question de volonté politique et de fermeté si l'on veut obtenir satisfaction.
Encore faut-il qu'il n'y ait pas laxisme dans l'application des textes.
12
Le nombre d'appels en baisse ne signifie pas pour autant qu'il y ait moins de nuisances sonores, mais devant l'inaction
des services de police, les gens se résignent et finissent par ne plus appeler et s'enferment chez eux. Pour mon quartier route
de Notre Dame à St Martin, chemin des dunes après de nombreux appels à la police municipale, j'ai réussi non sans mal à obtenir
la suppression des nuisances sonores.
Ce qui démontre qu'avec de la pugnacité on peut obtenir des résultats. Agathé vous encourage à vous montrer vigilant
en alertant les polices municipale et nationale et si vous n'arrivez pas à obtenir satisfaction faites appel au conciliateur de
justice. Pour notre part, nous nous engageons à poursuivre notre action pour le légitime besoin de repos et de tranquillité de la
population agathoise.
Daniel FAGUET
II - Sur Les INONDATIONS et l’ALERTE
La Commission INONDATION.
Des changements importants sont intervenus dans l'organisation des missions respectives des pompiers et de la
municipalité. Le nouveau chef de corps que nous avons rencontré nous a exposé sa conception de la répartition des compétences.
Il considère, à juste titre, qu'en période de crue, les pompiers doivent être entièrement disponibles pour se consacrer à la
conduite des secours. La municipalité, quant à elle, doit assumer les responsabilités que lui confèrent les textes sur l'alerte et
l'information des administrés. Ainsi, le lieutenant BONNAFOUX, remplaçant du Capitaine REBILLON, a tenu, dès son arrivée, à
transférer le lieu de réunion de la cellule de la gestion des crues qui était jusqu'ici, à la Caserne des Sapeurs Pompiers, vers la
mairie.
Si nous sommes parfaitement d'accord avec ce nouveau partage, plus conforme à la logique, par contre, nous déplorons
que ces modifications aient été réalisées dans la plus stricte intimité, alors que les agathois sont les premiers concernés. Nous
avons déjà vu, en 1997, quelles conséquences pouvaient avoir le laxisme des autorités municipales. Que se serait-il passé si, le
temps de la prévision avait été plus court et si le dispositif d'alerte ( les trois sirènes et le Serveur Vocal téléphonique) mis en
place après 1997, sous la pression d' AGATHE n'avaient été opérationnels?
Les inondations sont une mécanique capricieuse qu'il faut aborder avec précision et à laquelle il faut être bien préparé.
Elles ne se gèrent pas dans la précipitation et l'à peu près. Un élément est indispensable à la population et à la sécurité des
personnes comme des biens, c'est l'information.
Les personnes sous la menace du fleuve demandent à savoir, dès qu'il change de couleur ou qu'il monte de quelques
centimètres, ce qui les attend. L'information doit être suffisamment précise dès le départ. Ensuite, elle doit être
entretenue. Les informations données par les sirènes et le Serveur Vocal téléphonique sont insuffisantes car elles sont
ponctuelles. Elles indiquent la situation à un instant donné. Or il faut être en mesure, en permanence, de répondre à ceux qui
veulent connaître l'évolution.
Cette tâche appartient désormais à la mairie. Mais, pour l'assumer, elle doit le faire avec des personnes
compétentes, éventuellement formées à cette fin. Une personne au bout du fil, qui ne sait pas si la pluviométrie a
été de 30 mètres, 30 centimètres ou 3 millimètres, ne saurait, en aucun cas, faire l'affaire.
Consciente de ces lacunes, notre Association a répondu, dès les premiers instants, et tout au long de la montée des
eaux, aux interrogations de certains de nos adhérents,
Ils peuvent attester que les connaissances et l'expérience acquises par les agathéens (1) qui s'occupent du suivi des
crues ont été correctement, mises à leur service. Ce n'est donc pas impossible. Il faut vouloir.
Compte tenu des profondes modifications apportées dans l'organisation de la gestion des crues, il s'avère que les
fascicules d'information mis à la disposition du public sont caducs. Il faut à nouveau faire savoir qui fait quoi. Le Maire
devrait organiser une réunion pour un échange réciproque d'observations qui serait, sans doute, bénéfique. C'est ce que les
spécialistes appellent un « retour d'expérience. ». Nous pourrions, par exemple, y émettre un souhait, celui de voir améliorer
l'efficacité des sirènes en augmentant leur puissance ou leur nombre. De même, celui de voir remettre à l’ordre du jour, la
création de brigades citoyennes dont les missions seraient d’apporter un soutien à toutes les personnes en difficulté dans leur
voisinage.
Au delà de l'attention que nous portons à tout ce qui se passe dès que s'annonce une crue, nous veillons, également, à ce
que rien ne vienne augmenter les risques propres à l'agglomération agathoise. Ce serait le cas de travaux inconsidérés venant
modifier l'existant en amont de la ville. Nos prochaines réflexions en commission et nos prochaines démarches seront
consacrées à ces préoccupations. De même, c’est dans ce sens que nous participons aux réunions du SAGE (Schéma
d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) entrain de confectionner un véritable code sur l’eau qui s’imposera, en principe, au-dessus
des règlements d’urbanisme.
13
(1) Agathéens = amoureux de la ville d’AGDE, adhérents à AGATHE, . Ce sont, aussi, des agâteux qui bossent au service
des agathois.
A l’heure où nous mettons sous presse, et bien que nous entrions dans la période à risques, nous n’avons relevé
aucun signe d’une quelconque préoccupation de la Mairie. Nous recommandons fortement à nos lecteurs de
vérifier auprès de la Mairie si leur dossier « alerte crues » et, notamment, leurs coordonnées téléphoniques
sont à jour. Nous invitons, également, tous ceux qui occupent un logement dans la zone inondable, à vérifier le
bon état des matériels indispensables :
-
L’éclairage de secours
Un transistor avec des piles neuves. (Il est conseillé d’écouter Radio- France Bleue en période de crue.)
Veiller, également, à détenir des produits de première nécessité : eau, thé, café etc… ainsi qu’une source de secours
pour le chauffage et la cuisson des aliments.
III - Sur Le P.P.R.I. (Plan de Prévention des Risques d’Inondation)
Nous avions reçu de notre Avocat, maître GRANDJEAN , l’indication que l’affaire devait être jugée le 2
avril dernier. Hélas, peu de temps après, nous avons appris qu’elle était retirée de l’audience et reportée à une date
ultérieure, pas encore fixée, mais qui devrait l’être pour la fin 2004.
IV- Sur La POLLUTION
S’agissant plus particulièrement de l’élimination des déchets, nous écrivions dans notre Lettre d’Information n° 20
de mars-avril 2004 :
« C’est un problème que nous suivons attentivement car nous craignons que la Taxe d’enlèvement des Ordure
des Ménagères subisse, sur notre feuille d’impôt Foncier, une augmentation dont on n’imagine pas l’ampleur. (1) Or,
nous attendons toujours que la municipalité veuille bien exposer la politique qu’elle se propose de suivre en cette
matière. Cela nous permettrait de mesurer si les efforts demandés aux utilisateurs sont justifiés ou non, et si le
soucis de respecter l’environnement est pris en compte.
Au lieu de cela, on voit émerger, ici ou là, une réalisation, comme la deuxième déchetterie, on entend des
bruits, comme ceux concernant l’extension du tri sélectif à AGDE, alors que d’autres s’évanouissent, comme le
recours au procédé de la « Torche à Plasma »,(2) dont le projet aura fait long feu.
Les informations que nous obtenons par ailleurs, ne sont le privilège que d’une minorité. Elles ne peuvent
remplacer le rôle que devrait jouer nos élus pour informer leurs administrés. Elles ne sont, en rien, l’exposé d’une
politique, c’est-à- dire d’un fil conducteur permettant aux contribuables-électeurs de juger et, éventuellement de
sanctionner la sauce à laquelle on le mange. Par exemple, nous voudrions savoir si notre municipalité effectue les
meilleurs choix pour nous offrir le meilleur coût, dans le respect de notre environnement et dans combien de temps
reviendrons-nous à une charge supportable du traitement de nos Ordures Ménagères. Nous ne cesserons de le
répéter.
(1) Hélas ! Il n’a fallu que quelques mois pour voir ces prédictions se réaliser. Notre feuille d’impôt
foncier fait apparaître une augmentation de 21.95 % par rapport à 2003. Pas la moindre explication.
Pourquoi une augmentation si brutale ? Quelles en sont les causes ? Les taux vont-ils continuer à
monter ? Jusqu’où ? Silence mépris.
(2) Le 8 septembre, les représentants de la Commission participaient à une réunion organisée par le
SICTOM de PEZENAS. Au cours d’un exposé remarquable, présenté par une jeune ingénieur
(3) chargée de mission, nous avons progressé dans la connaissance du fonctionnement de la Torche à
Plasma. Pour la première fois, à côté des avantages, il était fait mention de quelques inconvénients
(minimes) du système. Cependant, il demeure des zones d’ombre. Des critiques, sans doute plus
sévères, seraient contenues dans trois rapports dont on nous refuse la communication, ce qui nous
incite à la prudence.
Nous reviendrons longuement sur ce projet qui mérite une attention toute particulière. On parle, en
effet, d’implanter cette Torche à Plasma, dans notre voisinage immédiat, sur le territoire de la
Commune de VIAS qui offre aux promoteurs, entre autres avantages, celui de posséder un central
électrique de Très Haute Tension et une liaison ferroviaire avec PEZENAS.
14
VI- Sur le MANEGE ADRENALINE
La première instance, engagée devant le Tribunal Administratif de MONTPELLIER suit, lentement, son cours.
La deuxième action, engagée par une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Beziers, a été prise en
considération. En effet, nous avons été convoqués au commissariat de la Police Nationale où notre déposition a été enregistrée.
Nous devrions avoir une indication sur les chances de succès des procédures engagées, lorsque la Cour d’Appel de
MONTPELLIER se sera prononcé dans l’affaire du même genre concernant le parc d’attractions de VIAS.
VII- Sur la SECURITE
Une délégation de l’Association a rencontré le Commandant ZANNETACCI.. Nous avons tenté de le persuader que le
sentiment de sécurité, pour les victimes, se nourrissait de l’importance de la prévention et du taux de résolution des délits.
Il est toujours très difficile de savoir si nous avons réussi à convaincre nos interlocuteurs, tant est grande leur
préoccupation de s’appuyer sur des statistiques pour démontrer que la Sécurité est assurée.
Le principe d’une nouvelle rencontre est arrêté. Nous ferons le point de la saison et nous essayerons de savoir les suites
obtenues par les Services de Police aux plaintes dont nous avons eu connaissance par notre enquête.
VIII- Sur L’URBANISME et LE PATRIMOINE
La Commission a été appelée à connaître le dossier, dit de Protection du Patrimoine
Architectural Urbain et Paysager. En raccourci : Z.P.P.A.U.P.
Nous ne sommes pas convaincus, dès le départ, de l’efficacité des textes. Attendons pour
voir.
Après avoir déclenché une enquête pour la recherche de la belle table du Conseil Municipal
et des mariages de l’ancienne Mairie, nous sommes intervenus à temps, avant que la porte de style
de la rue de l ‘Amour disparaisse à son tour. Nous ne nous contenterons pas du sort qui lui a été
réservé, en dépôt au musée. Cela ne peut être qu’une solution provisoire.
Nous avons également dénoncé les traitements de façades en contradiction avec toutes
les directives des Bâtiments de France.
Réussirons-nous à endiguer ces atteintes à l’âme même de notre ville ? Comment pourrions-nous donner, encore
longtemps, dans nos murs, un lustre authentique à la journée du Patrimoine ?
IX - Sur L’ENVIRONNEMENT
Les énergies renouvelables ou non polluantes.
Pour ou Contre
Pour ou Contre,
Donnez votre Avis !
donnez
votre Avis
La question des Eoliennes.
Avec le Comité de Liaison des Associations pour
l’Environnement (C.L.A.P.E.) dont nous faisons partie,
nous nous sommes déclarés en faveur du recours à
l’éolien. Toutefois, les implantations d’éoliennes ne
doivent pas intervenir n’importe où ni n’importe
comment .
En principe, la multiplication des éoliennes
devrait être de nature à éviter le développement du
nucléaire,
Or, il n’est pas certain que notre région échappe,
encore longtemps, à la construction d’une centrale de ce
type. Cette menace a été récemment évoquée dans une
réunion publique tenue à Gruissan.
Des précautions sérieuses doivent donc être prises, avant d’avoir recours à une solution présentée comme très
séduisante. Installer un rideau de 34 éoliennes à l’horizon de nos plages n’est pas une mince affaire. Est-elle sans conséquence ?
Avant d ‘être exécuté, ce projet devrait faire l’objet d’une approche sur l’ensemble des problèmes.
15
D’abord, sur les besoins de la région en électricité, en tenant compte des possibilités d’économies. Une mauvaise
information ou une information incomplète pourrait nous valoir, rapidement, un chapelet de moulins plus important encore.
Ensuite, s’assurer qu’il n’existe pas d’autre alternative, à terre, dans les environs immédiats.
Puis, établir si le bruit généré par leur fonctionnement n’a pas de conséquence néfaste sur la faune.
Enfin, prendre l’avis d’un architecte paysager car l’implantation de 34 éoliennes en mer, ne s’inscrit pas dans le paysage
d’un coup de baguette magique.
La création d’une Commission extra municipale nous paraît s’imposer pour le suivi de cette réalisation.
L’Association poursuit la collecte des informations.. Elle a organisé une réunion au cours de laquelle
une discussion, parfois passionnée, s’est ouverte entre les partisans et les opposants à l’installation des
éoliennes. Nos amis de l’Association « Vivre à VIAS » avaient accepté de se joindre à notre auditoire. M.
Patrick MIRETTE représentait, à nos côtés, les « Petits métiers de la Pêche »
Le débat, très intéressant, a été alimenté par deux ambassadeurs de la Société dite « Compagnie du
Vent » Fortement documentés, nous croyons avoir entendu, de leur part, une solide plaidoirie en faveur de
ce projet. AGATHE devra arrêter une position en vue de la consigner dans le registre de l’enquête publique,
lorsque celle-ci sera ouverte. Une majorité des responsables présents était déjà convaincue des qualités
intrinsèques de l’éolien. Nous verrons ce qu’il en sera lorsqu’il s’agira de se prononcer sur l’installation
concrète devant notre horizon.
PROPOSITION D’ORIENTATION
pour l’action d’AGATHE jusqu’à l’Assemblée Générale 2005
L’ éditorial publié dans la lettre d’Information n° 20, intitulé « L’avenir du rôle des Associations dans la
Décentralisation » ayant reçu de nombreux témoignages d’adhésion., le Conseil d’Administration sortant a décidé
de vous en proposer le thème pour inspirer l’orientation de notre action avenir.
On constate, que le contrôle de la légalité des actes des assemblées territoriales , tel qu’il est organisé aujourd’hui, ne
garantit plus au Citoyen, faute de moyens à la disposition de ceux qui sont chargés de le mettre en oeuvre, le respect de toutes
les lois, pourtant seul capable d’éviter les abus.
C’est pour ces raisons que, dans les hautes sphères administratives du département auxquelles nous sommes appelés à
exposer, parfois, les dysfonctionnements de notre commune, lorsque nous nous étonnons du désengagement des Services de l’Etat ou
du Département, pour corriger les anomalies, comme autrefois, bon nombre de nos interlocuteurs répondent que les compétences
territoriales, transférées en cascade vers les derniers maillons de la chaîne, vont entraîner des contrôles et des sanctions d’un autre
type.
Ces sanctions, nous dit-on, sont entre les mains de l’administré : par l’exercice du droit de vote s’il est électeur ou,
dans certains cas, par le recours à la justice, seul ou groupé.
Quant au contrôle proprement dit, il est évidemment primordial, pour qu’il puisse l’exercer correctement, que
l’électeur soit informé par des sources de sensibilités différentes et non émanant de l’expression d’une pensée unique. C’est
l’une des conditions fondamentales de toute démocratie.
A moins qu’elles entendent jouer les courroies de transmission, ce qui n’est pas notre cas, c’est là que le rôle des
Associations va s’accroître. Non pas en abandonnant leur caractère apolitique, mais en apportant au citoyen, d’abord les
informations dont il a besoin pour exercer, pleinement, les nouvelles missions qui lui sont dévolues et, ensuite, en l’aidant,
éventuellement, s’il le désire et si cela s’avère nécessaire, à porter les litiges devant les tribunaux.. Ce n’est qu’à cette condition,
qu’elles pourront prétendre participer au développement de la démocratie locale.
Faut-il citer en conclusion la pensée d’Antoine Saint EXUPERY :
« Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres,
nous l’empruntons à nos enfants »
16
Le mot des Trésoriers
En fait, j’ai quatre informations à vous communiquer :
1°) La cotisation est destinée à couvrir l’ensemble des frais de fonctionnement de l’Association. Elle vous
permettra de recevoir une information trimestrielle sous forme de bulletin ou de lettre, et de bénéficier de toutes les
prestations offertes par AGATHE.
Elle est valable du 1er janvier au 31 décembre de l’année.Les retardataires ont donc encore trois mois pour
s’acquitter de leur cotisation 2004.
2°) Le versement de la première cotisation pour une nouvelle adhésion, enregistrée dans le dernier trimestre
de l’année civile, sera considéré comme valant cotisation de l’année suivante.
3 °) Afin de limiter nos frais d’envoi, les cartes d’adhésion ou les timbres de renouvellement de cotisation
seront adressés à nos adhérents en même temps que nos lettres ou B.I.,c’est à dire trimestriellement.( voir lettre n° 21 de
juillet 2004 )
4°) Malgré notre bénévolat et la gestion stricte de nos finances, nos charges de fonctionnement
porter la
cotisation annuelle pour 2005 à 12 euros. Le soutien reste libre à partir de
20 euros..
augmentent. Aussi, pour maintenir notre potentiel d’efficacité, notre Conseil d’Administration a décidé de
Merci de votre compréhension
CA d’AGATHE 2004/2005
Nom
Prénom
Secteur
N° de téléphone
Présidents d’Honneur
MESTAT Maurice Le Cap - Le Môle
04.67.21.15.43
SUAU Roger
04.67.94.76.54
Le Grau St. Vincent
Membres
ABBAL Jean Pierre
La Tamarissière
04.67.99.44.42
ARNAUNE Marc
Rochelongue
06.11.81.30.46
BERARD Maurice Le Cap
06.87.03.54.93
CARREGA Mathieu
Le Grau - St. Vincent04.67.94.94.28
CASIMIRO GUY
Agde-Ville
04.67.94.37.47
CELLIER Maurice
Agde Ville
04.67.94.92.09
CHOUFFOT Jean
Le Grau St Vincent04.67.21.12.84
CLASTRES André
Agde-Ville
04.67.94.43.89
COQUET Georges Le Cap-Naturistes
06.88.90.47.15
DUVAL Philippe
FAGUET Daniel
GARCIA Régis
Agde Ville
Agde Ville
Rochelongue
04.67.21.95.88
04.67.94.43.69
04.67.26.82.77
GRAND Gérard
Le Cap-Le Môle
04.67.26.16.48
LONGE Jean
Agde Ville
LOUVET Guy
Le Mail de ochelongue04.67.26.83.19
04.67.94.25.13
MIÑANA Henri
La Tamarissière
04 67 21 00 99
MONSIRMEN Auguste
Rochelongue
04.67.94.01.66
PELISSIER Jean
Rochelongue
04.67.94.92.24
RAVAILLE Jean
Agde Ville
04.67.94.94.88
REY André
Rochelongue
04.67.94.17.92
SABATIER J.Claude
Le Grau St. Vincent04.67.94.05.69
TREILLE Jacques
Agde Ville
TEYSSEDRE
Le Grau St. Vincent04.67.21.46.31.
04.67.94.36.72
VELTZ Maurice
Le Mole
04.67.26.23.09
VICREY
Agde ville
04.67.21.39.54
Jacques
AGATHE - Bulletin d'information - ISSN 1636 - 6204 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau
.Association au Titre de la loi 1901
- Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975
- Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme
Imprimerie Agathoise Mothes 26 rue jean jacques Rousseau AGDE
AGATHE, BP 909 – Le Grau – 34304 AGDE Cedex
Siège Social : 2 Rue de la Poissonnerie, Centre Historique AGDE – Permanences tous les samedis matin de 10h30 à 12h