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NEWS CONCOURS architectes et entreprises à concourir dans sept catégories : architecture, architecture intérieure, design produit, design de service, packaging, communication et concept. Date limite de candidature : le 20 octobre 2016. www. ifworlddesignguide.com Céramiques “Barro”, design Sebastian Herkner. Ames La fondation Loewe lance le concours Loewe Craft Prize 2016 dont Gijs Bakker présidera le jury. Le finaliste réalisera le catalogue Loewe 2017, aura la possibilité de monter une exposition et recevra une aide financière. Inscription jusqu’au 7 novembre 2016 sur www.Loewe.com. Couverture “Manta Ruana”, design Sebastian Herkner. Ames La chambre de commerce et d’industrie de Lyon lance son concours Paris Shop Design qui encourage la collaboration entre commerçants et architectes. Bernard Reybier, Pdg de Fermob et président du VIA, présidera le jury de cette neuvième édition. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 3 octobre 2016 sur parisshopdesign.com © Andres Valbuena Paniers en osier “Fibra”, design Sebastian Herkner. Ames Dans son showroom new-yorkais, David Weeks et sa suspension “Otto”, premier luminaire de sa collection à disposer de sources LEDs. La Home Collection de Sebastian Herkner Ames, entreprise allemande, puise son inspiration en Colombie, pays de naissance d’Ana Maria Calderón Kayser, à l’origine de la marque en 2006. Elle développe du mobilier et des accessoires qui font écho à un monde cosmopolite qui regorge de sources d’inspiration et d’influences. L’entreprise a récemment collaboré avec Sebastian Herkner et profité du salon du meuble de Cologne 2016 pour lancer “ames sala by sebastian herkner home collection”. Lors d’un voyage en Colombie avec Ana Maria, le designer se nourrit de rencontres, d’architectures, de paysages mais aussi de l’artisanat traditionnel qui conçoit bijoux et vêtements. Ensemble, ils proposent une interprétation moderne des couleurs et motifs traditionnels colombiens et créent des tapis, couvertures en laine et coussins en macramé mais aussi des céramiques en terre cuite noire, des vases, des bols et des paniers en sparte, une graminée dont on fait des nattes et des cordages. Toutes les pièces de cette collection sont fabriquées dans de petites entreprises colombiennes. © Marie Clavier Le iF Design Award 2017 invite les designers, Le studio David Weeks a 20 ans David Weeks a affaire avec le huit. Son showroom de Tribeca à New York est au 38 Walker Street, son studio Dumbo au 68 Jay Street et l’atelier de production au 1818 Atlantic Avenue à Brooklyn. Sa dernière collection “Otto” est tout simplement la huitième et la première à bénéficier des sources LEDs. Elle déploie dans les airs des équilibres à la Calder avec un côté précieux, sur des pendants à simple ou double branche. Le studio de David Weeks célèbre ses vingt ans en 2016 avec équilibre, minimalisme et une présence discrète qui confère une idée de liberté à l’objet aux formes généreusement proportionnées. La finition laiton, introduite l’année précédente, donne un aspect précieux aux luminaires dans une production d’objets fonctionnels aux formes sculpturales qui apporte une touche de vie à l’espace. Son showroom sur Walker Street présentait sa dernière collection à l’occasion de WantedDesign et de l’ICFF à New York. À Paris, David Weeks est distribué par Triode. Philippe Starck rempile au Pyla 28 La Cité de Refuge à Paris réhabilitée par l’agence Opéra architectes et François Chatillon. © Fondation Le Corbusier © Nicolas Anetson L’hôtel-restaurant Ha(a)ïtza (Gironde) conçu par Philippe Starck. Après avoir réhabilité l’hôtel-restaurant La Co(o) rniche, jouissant d’une vue imprenable sur la dune du Pyla et le bassin d’Arcachon, en 2010, Philippe Starck vient de redonner vie à son voisin Ha(a)ïtza (roc, en basque), situé à 600 mètres. Les “o” et “a” redoublés entre parenthèses tirent leur origine des exclamations du designer à la découverte les lieux, gérés par Sophie et William Téchoueyres. Construit par Louis Gaume en 1930, l’hôtel Haïtza, d’architecture néo-basque, était fermé depuis quinze ans. Modernisé, il mêle influences basque, africaine (mobilier et masques en bois) et design starckien, dans l’esprit d’une maison de famille. De nombreux livres, dessins et photographies parent les murs du salon et de la salle à manger, conviviale, avec de longues tables en marbre, ouverte sur la cuisine du chef étoilé Stéphane Carrade. À l’extérieur, le sol est animé de briquettes et de mosaïques de carreaux de ciment colorés. La partie supérieure des vitrages, constituée de carrés multicolores, égaye la façade. Le bar, donnant sur la piscine, s’avive de carreaux en terre cuite de Raujolles aux murs, en lave émaillée au sol et d’une toile acoustique signée Ara Starck au plafond. La fille du designer a aussi réalisé les vitraux de l’espace réception-boutique, qui propose la dernière collection de tongs minimalistes en matériaux recyclés du père pour la marque Ipanema. L’hôtel compte trente-huit chambres lumineuses – dont sept suites et un appartement de 120 m2 – équipées de miroirs… au-dessus des lits. “L’usine à guérir” rénovée Construite par Le Corbusier et son cousin Pierre Jeanneret pour l’Armée du Salut en 1933, la Cité de Refuge (Paris 13ème) a été réhabilitée entre 2011 et 2015 par l’agence Opéra architectes et François Chatillon, architecte en chef des monuments historiques, en partenariat avec les architectes de la Fondation Le Corbusier. Ce centre d’hébergement et de réinsertion sociale, inauguré par François Hollande le 22 juin, accueille 292 personnes défavorisées. Des chambres individuelles, des studios et des logements de trois ou quatre pièces pour les familles, accessibles aux personnes à mobilité réduite, remplacent les dortoirs collectifs. Des visites guidées sont organisées par les résidents de ce bâtiment historique, en équipe avec un architecte, les deuxième et dernier jeudis de chaque mois sur réservation ([email protected]). La chambre de Winnaretta Singer, princesse de Polignac, jadis réservée à la riche mécène, est disponible à la location. À lire sur l’histoire de l’édifice et sur sa réhabilitation : La Cité de refuge, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, l’usine à guérir, de Gilles Ragot et Olivier Chadoin, éditions du Patrimoine, 240 pages, 35 euros.