Un vif intérêt populaire
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Un vif intérêt populaire
OULD ABBÈS, SG DU FLN LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 6 novembre 2016 N°7938 - Vingt-septième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE SYNDICATS AUTONOMES GRÈVES ET RASSEMBLEMENTS ● L’intersyndicale appelle à une mobilisation contre la réforme de la retraite en adhérant au mot d’ordre de grève dans tous les secteurs les 21, 22 et 23 novembre pour la première semaine, puis les 27, 28 et 29 du même mois. LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KH.-ARAB EN PAGE 5 «LES MILLIARDAIRES NE PEUVENT PLUS SE FAIRE ÉLIRE AVEC L’ARGENT SALE» LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 2 SILA 2016 Un vif intérêt populaire MARCHE DU RCD À BÉJAÏA PHOTO : EL WATAN DES CENTAINES DE PERSONNES DANS LA RUE CONTRE L’AUSTÉRITÉ ■ Des centaines de personnes ont marché, hier à Béjaïa, contre la politique d’austérité, à l’appel du bureau régional du RCD. Plusieurs sections locales de ce parti ont pris part à cette action qui a démarré vers 11h de l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche. LIRE L’ARTICLE DE M. HAMED-KHODJA EN PAGE 2 PHOTO : H. LYES FINALE DE LA COUPE DE LA CAF (RETOUR) TP MAZEMBE – MOB Aujourd’hui à 14h30 (heure algérienne) LES BÉJAOUIS Y CROIENT LIRE LES ARTICLES DE L. HAMA EN PAGE 23 L étaient gratuits. Ceux qui doutent de ces chiffres n’ont pas visité le Salon», a annoncé hier Hamidou Messaoudi, commissaire du SILA, lors d’une conférence de presse à la salle du pavillon central du Palais des expositions des Pins maritimes, quelques heures avant la clôture. (Suite page 4) Fayçal Métaoui LA MOBILISATION CONTINUE UNE SEMAINE APRÈS LA MORT DE MOHCINE FIKRI PHOTO : SAMI K. ■ Accrochés lors de la finale aller disputée à Blida, les Crabes croient en leur bonne étoile et rêvent de créer l’exploit à Lubumbashi, en s’offrant le sacre africain pour leur première participation à une compétition continentale. a 21e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA) a confirmé, encore une fois, que cet événement culturel est le plus important du pays. «Rien que pour la journée du mardi 1er novembre 2016, le nombre des visiteurs a approché les 400 000, plus que l’année passée. Ce jour-là, les moyens de transport public LE MAKHZEN À L’ÉPREUVE DE LA COLÈRE DE LA RUE ● Une semaine après la mort du marchand de poissons d’El Houceïma, la mobilisation ne faiblit pas et est devenue au fil des jours l’étendard même de la contestation contre le régime marocain. LIRE L’ARTICLE ET L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR DE HACEN OUALI EN PAGE 13 El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 2 L’ACTUALITÉ DJAMEL OULD ABBÈS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU FLN «Les milliardaires ne peuvent plus se faire élire avec l’argent sale» ● Djamel Ould Abbès s’est attaqué avec virulence à ceux qu’il a appelés «s’hab ech’kara», ceux qui ont acheté les voix des électeurs avec l’argent sale. Il a promis de sévir contre ces «pratiques viles» et évoqué une «rupture de confiance» avec Abdelaziz Belkhadem. ’est en homme décidé et donnant l’impression d’avoir de larges prérogatives que s’est exprimé hier, après avoir réuni, à Alger, quelque 400 cadres de son parti entre députés, sénateurs, ministres, mouhafedh et membres du bureau politique. En tant que patron du FLN, Djamel Ould Abbès précise être «venu pour recoller les morceaux», mais promet de «sévir» et d’être «impitoyable» contre «s’hab ech’kara», ceux qu’il accuse d’avoir acheté les voix des électeurs. «J’ai des preuves et des informations sur ces pratiques viles. J’ai la liste des personnes incriminées. Laissez-moi juste le temps de valider les décisions avec mon cachet. Je ne suis pas en train de prêcher dans le désert. Ces milliardaires qui se sont enrichis dans l’import-import ne peuvent plus continuer à utiliser l’argent sale pour se faire élire au nom du parti», déclare Djamel Ould Abbès. Il va plus loin en lançant avec colère : «Je ne laisserai personne qui sent la ch’kara (la corruption, ndlr). Je prendrai des mesures sans en référer à la commission de discipline. Même du temps du parti unique, nous n’avons jamais vu ces pratiques honteuses.» Il affirme avoir été PHOTO : DR C Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN «très clair» lors de sa dernière réunion avec le bureau politique (BP), où il a eu à exposer «les graves» informations qu’il détenait sur certains membres de cette instance du parti qui «marchandaient les sièges et les listes électorales». Inter rogé sur d’éventuels changements au sein du BP, il ne dément pas d’une manière formelle et explique : «Je n’ai pas de raisons d’opérer des changements, mais si la nécessité l’exige, je le ferai…» Ould Abbès prendra tout son temps pour revenir sur ses contacts avec les représentants des différents groupes de l’opposition. «Ziari a été le premier à me contacter. Il cumule dix années d’expérience au sein de l’APN. J’ai besoin de son expertise. Le règlement intérieur me donne toutes les prérogatives pour lui confier des dossiers dans le cadre des comités ad hoc. J’ai également discuté avec Bourezam, Kassa Aïssi, Djaâfar Boualem et Annane qui m’on informé des nombreux dysfonctionnements. J’ai promis de réagir non pas comme médecin, mais plutôt comme chirurgien. J’ai également contacté Abada, Goudjil et d’autres cadres expérimentés», révèle Ould Abbès. Il s’est attardé sur le cas de l’ex-secrétaire du FLN, Abdelaziz Belkhadem, qu’il a eu au téléphone juste après sa désignation à la tête du parti. «Nous nous sommes parlé et nous devions nous revoir dès son retour, étant donné qu’il devait être absent pour quelques jours. Malheureusement, j’ai été surpris par les propos qu’il a tenus publiquement à des médias. La confiance a été rompue et le débat est clos.» Face à l’insistance des journalistes sur le sort de Belkhadem, Ould Abbès lâche : «Je suis venu en réconciliateur et conciliateur. C’est moi le patron. J’ai ouvert la porte à tous. Ceux qui veulent revenir dans le cadre du 12e congrès sont les bienvenus parce que je veux gagner les élections avec tout le monde.» Interrogé sur le cas des ministres FLN qui n’ont pas de passé militant au sein du parti, Ould Abbès n’a pas été clair dans sa réponse, pour ne pas dire qu’il l’a esquivée : «Le problème qui se pose au parti est celui des ministres qui veulent reprendre leur siège de député une fois déchargés de leur mission au sein du gouvernement. Les autres doivent revenir à la base pour se faire réélire.» Pour le secrétaire général du FLN, la crise à laquelle fait face le parti n’incombe pas à son prédécesseur, Amar Saadani : «Elle a commencé bien avant son arrivée, en janvier 2012, lorsque les membres du comité central se sont ligués contre Belkhadem. Saadani est venu le 29 août 2013 et il était pour le maintien de Belkhadem.» Ould Abbès ne dit pas clairement si Abdelaziz Belkhadem a été exclu du parti. Il se limite à affirmer, à propos du communiqué de la Présidence qui enlève toutes les prérogatives à Belkhadem au sein du parti et de l’Etat : «Bouteflika est le président du parti. Ses décisions sont respectées.» Enfin, l’orateur a évoqué ce qu’il a appelé «la discipline partisane» en déclarant : «Les projets de loi que le président Bouteflika, en tant que président du parti, a initiés, peuvent être réaménagés, mais pas invalidés. Les députés et les sénateurs FLN, même s’ils ont un autre avis, doivent respecter les consignes du parti…» Salima Tlemçani MARCHE DU RCD À BÉJAÏA Des centaines de personnes dans la rue contre l’austérité ● Les marcheurs brandissaient l’emblème national, le drapeau amazigh, des pancartes et des fanions aux couleurs du parti et scandaient toutes sortes de slogans antisystème, contre l’exécutif local et la politique d’austérité de mise depuis quelque temps. structurants à Béjaïa sont gelés, pendant que des corrompus de tout poil nichés dans les institutions de l’Etat mènent un train de vie luxueux. Le pouvoir doit pomper l’argent là où il se trouve et non en saignant les populations.» Le secrétaire national aux élections, Ahcène Tansawt, a brossé, pour sa part, un tableau noir de la situation socioéconomique prévalant à Béjaïa : «En dépit de sa participation active à la fiscalité, la wilaya de Béjaïa subit l’asphyxie et le pouvoir laisse faire : la santé est la grande malade avec des structures datant de l’ère coloniale, le port, les entreprises et la population pâtissent du gel des principaux projets structurants, l’agriculture et la culture sont à la traîne et la sécurité est inscrite aux abonnés absents.» «Si le pouvoir veut l’austérité, il n’a qu’à réduire le train de vie de l’Etat, s’attaquer frontalement à la corruption et l’informel et arrêter de financer les clientèles et la foi», martèle l’orateur, avant de réitérer le principe de régionalisation dans l’unité revendiquée par le RCD : «Nous réitérons notre principe de régionalisation dans l’unité ; qui mieux que les Béjaouis connaît les problèmes de Béjaïa ?» Abondant dans le même sens, le secrétaire national aux affaires juridiques, Djamel Benyoub, s’est étonné de la politique «à deux vitesses» menée à Béjaïa voulant que des projets structurants soient gelés, alors que des casernes, des brigades et une prison ont vu le jour sans le moindre problème. De son côté, Aniza Saâdaoui, secrétaire nationale à la numérisation, a dénoncé la multiplication des harcèlements judiciaires et des atteintes aux libertés et aux activités des militants politiques, des droits de l’homme et autres, à l’instar de Yanis Adjlia, président des associations ADIC et CNS, qu’on veut «museler», et le Café littéraire de Béjaïa «privé de subventions». Les différents orateurs ont, en outre, dénoncé «le bradage des biens publics aux clientèles», le gel des projets structurants et de la construction de logements et «la soumission» de l’APW de Béjaïa à l’Exécutif. A noter que trois stèles en hommage à Fateh Chibane, maire de Timezrit (RCD) assassiné le 5 novembre 2008, vont être inaugurées aujourd’hui à Timezrit, Tifra et Adekkar, a annoncé Mouloud Debboub. Mohand Hamed-Khodja PUBLICITÉ D es centaines de personnes ont marché, hier à Béjaïa, contre la politique d’austérité, à l’appel du bureau régional du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Plusieurs sections locales du RCD ont pris part à cette action qui a démarré vers 11h de l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche. La marche s’est dirigée vers la place Saïd Mekbel, avec à sa tête plusieurs secrétaires nationaux du parti et le président du bureau régional, Mouloud Debboub. Tout au long du parcours, les marcheurs — qui brandissaient l’emblème national, le drapeau amazigh, des pancartes et des fanions aux couleurs du parti — ont scandé toutes sortes de slogans antisystème, contre l’exécutif local et la politique d’austérité de mise depuis quelque temps. On pouvait ainsi entendre : «Pétrole s’dollar, echaâb yerwa lemrar» (Des pétrodollars et un peuple qui souffre), «Djazaïr houra dimocratia» (Algérie libre démocratique), «Echaâb yevgha ad yeghli udavu» (Le peuple veut la chute du pouvoir). A leur arrivée devant le siège de la wilaya, les manifestants ont également entonné des slogans en faveur de l’enseignement «obligatoire de tamazight» et d’autres appelaient au «départ» du wali de Béjaïa. Sur la place Saïd Mekbel, après la lecture d’une déclaration, le secrétaire national à la communication, Athmane Mazouz, a déclaré : «Nous avons marché pour que cesse la politique d’austérité et contre la politique de contre-développement où l’essentiel des projets El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 3 L’ACTUALITÉ LANCEMENT DE LA FONDATION COLONEL AMIROUCHE FRONDE AU RND La main lourde d’Ouyahia ● Une semaine seulement après la sortie des frondeurs, le patron du RND réunit son bureau national et prononce la sentence contre les quatre têtes de la «pieuvre frondeuse». L e secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, ne veut semble-t-il pas donner du temps à ses adversaires au sein du parti. Contrairement à 2013 où il les a laissés structurer le mouvement qui l’a contraint à sortir par la petite porte, le directeur de cabinet de la présidence de la République réagit promptement cette fois-ci. Il désigne vite ses adversaires et frappe d’une main de fer. En effet, une semaine seulement après la sortie des frondeurs, le patron du RND réunit son bureau national et prononce la sentence contre les quatre têtes de la «pieuvre frondeuse». Selon un communiqué posté, hier, sur le site internet du parti, Ahmed Ouyahia décide de traduire pour des «écarts disciplinaires» les quatre meneurs de la nouvelle contestation, en l’occurrence Tayeb Zitouni, ancien président de l’APC d’Alger-Centre, Nouria Hafsi, Mokhtar Boudina et Smati Zoghbi. «Le bureau national du RND décide de traduire ces quatre personnes devant les commissions de discipline de leurs wilayas respectives pour violation du règlement intérieur du parti, notamment ses dispositions concernant la discipline», précise-t-on dans ce communiqué. Ahmed Ouyahia, lit-on dans le même document, a adressé Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia une note aux secrétaires généraux des wilayas d’Alger, Saïda et Bordj Bou Arréridj dans laquelle il «attire leur attention sur le comportement de certains militants, dont quelques-uns ont eu des postes de responsabilité au sein du parti par le passé». «Ces derniers utilisent leurs anciennes responsabilités pour s’attaquer à notre famille politique, en diffusant des communiqués dans lesquels ils remettent en cause la légitimité de notre cinquième congrès et le travail de la direction de notre parti». Ahmed Ouyahia reproche notamment aux contestataires le contenu du communiqué qu’ils ont signé le 29 octobre dernier, en qualifiant ce geste de «tentative de pression à la veille d’un rendez-vous électoral, dans le but d’attenter à l’image du parti». Dans ce sens, il réitère sa décision «de ne plus se soumettre à la volonté de la minorité», affichant «l’intention de la direction du RND d’en finir avec la dictature de la minorité». «C’est cette dictature qui a provoqué l’anarchie et semé une crise dans la famille du RND qui n’a été sauvée de la dérive que grâce à la détermination des militants», explique également Ahmed Ouyahia. Les frondeurs du RND, rappelons-le, se sont réunis au début de la semaine dernière, à Alger, pour annoncer la mise en place «des instances parallèles du RND à travers les 48 wilayas avant les échéances électorales de 2017». Ces derniers ont été très critiques envers Ahmed Ouyahia, accusé d’avoir «vidé le parti de ses cadres». Les quatre frondeurs n’ont jamais accepté le retour d’Ahmed Ouyahia à la tête du RND, même s’ils se sont soumis aux choix de la majorité. Ils l’ont fait savoir à plusieurs reprises. Nouria Hafsi est même allée plus loin en décidant d’adhérer au front mort-né de Amar Saadani que sa formation politique avait boycotté. Madjid Makedhi «Aider à perpétuer la mémoire» L a fondation colonel Amirouche Aït Hamouda a été lancée hier à Tizi Ouzou. La cérémonie de proclamation s’est déroulée au musée du Moudjahid. Des dizaines d’anciens maquisards de la Guerre de Libération y étaient conviés, parmi eux Yacef Saâdi, Djamila Bouhired, le commandant Azzedine et Salah Goudjil. La délégation officielle était composée du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et d’anciennes figures du gouvernement, Cherif Abbas, Abderrahmane Meziane Cherif et Cherif Rahmani. Dans son allocution d’ouverture, Nordine Aït Hamouda a évoqué les objectifs assignés à la fondation qu’il préside. Il s’agit notamment d’aider à perpétuer la mémoire, œuvrer à la récolte et à la diffusion du patrimoine historique ancien et récent, ouvrir un espace de réflexion autour de sujets historiques qui concernent le pays. «La jeunesse algérienne est complètement exclue de l’histoire de son pays. Ni à l’école ni dans la rue on ne lui explique son passé. Nous faisons l’impasse sur des pans entiers de notre histoire. Notre travail consistera à faire le jumelage entre le passé et le présent», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Une fondation du nom du colonel Amirouche n’est pas de trop. Nous travaillerons de concert dans le but de faire revivre les idéaux de la Révolution et les principes fondateurs énoncés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954 et la Plateforme de la Soummam. Nous allons innover dans ce contexte en rassemblant deux générations, jeunes et maquisards.» Pour le ministre des Moudjahidine, qui a salué cette «formidable initiative», l’histoire de l’Algérie doit être écrite sans aucun tabou ni contrainte. Si Ouali Aït Ahmed, compagnon du colonel Amirouche, a rappelé les sacrifices consentis pendant la Révolution pour le recouvrement de la souveraineté nationale. «C’était un combat de libération et non pas une guerre de religion», dit-il. L’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a plaidé, dans son intervention, pour «la création de ce type de fondation afin de contribuer à l’écriture de l’histoire». Lui succédant à la tribune, Salah Goudjil a indiqué que «l’histoire de l’Algérie est un tout du début jusqu’à la fin». Le fils du colonel Mira, Tarek, a insisté pour sa part sur le devoir de mémoire. La rencontre a été clôturée par un récital du chanteur Takfarinas qui a interprété sans accompagnement musical Tametuth boumjahed (La femme du moudjahid), une chanson dédiée aux veuves de chouhada. A. Tahraoui LE MSP PARTICIPERA AUX LÉGISLATIVES DE 2017 La fin d’un faux suspense L e MSP participera aux prochaines élections législatives d’avril 2017. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion de son majliss echoura, la plus haute instance du parti, à Bordj El Bahri, à Alger. «Il a été décidé à l’unanimité des membres de cette instance suprême, que le mouvement prendra part aux prochains scrutins», a annoncé devant les caméras le président de majliss echoura. En réalité, cette décision ne surprend pas grand monde tant elle paraissait inéluctable depuis un certain temps. Même si le patron du parti s’est empressé de l’expliquer par la volonté du parti d’œuvrer pour le bien de l’Algérie, personne n’est dupe des raisons invoquées pour justifier cette décision. Partisan d’une politique de rupture avec celle pratiquée par son prédécesseur, M. Makri a accepté de se plier à la ligne des partisans de la participation du MSP aux législatives et entériné la victoire de la politique de l’entrisme mise en place par Mahfoud Nahnah. Face à l’ancien ministre d’Etat sans portefeuille, Aboudjerra Soltani, qui ne manquait pas une occasion pour fustiger la politique de rupture du docteur Makri, qu’il jugeait ne pas être «bénéfique» pour le parti, alors que la politique d’entrisme assurait à un nombre important de cadres du parti d’accéder à la députation ou de se voir offrir des macarons ministériels. En fait, depuis la décision du président Bouteflika de proposer l’islamiste Abdelwahab Derbal pour présider la Haute instance de surveillance des élections, les derniers arguments pour une abstention ont volé en éclats et précipité le parti dans la course aux législatives. Pour Abderrezak Makri, cette annonce est un nouvel échec face à des adversaires qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir fait sortir le parti du giron du pouvoir. Depuis son arrivée à la tête du MSP, le patron du parti islamiste a dû faire machine arrière, à plusieurs reprises, pour faire face à la pression des partisans de son pire ennemi, l’obligeant à des acrobaties sémantiques et politiques pour justifier ses volte-face, auprès de ses alliées de l’opposition. Tel fut le cas lors de sa rencontre en 2015 avec Ahmed Ouyahia, le directeur du cabinet de la présidence de la République. Un rendez-vous imposé par le bureau exécutif du parti, réuni en urgence. Face aux remous provoqués par cette rencontre au sein de la CLTD, M. Makri avait affirmé que la rencontre avec l’ancien Premier ministre était une décision souveraine du bureau exécutif national et qu’elle s’inscrivait dans le cadre de la stratégie du parti dans «le but d’informer les autorités officielles directement et sans intermédiaire de ses positions, son approche et ses idées sur les questions d’intérêt national et international». Pour le parti, «la rencontre avec Ouyahia a été, d’une part l’occasion de remettre officiellement au pouvoir la plateforme de Zéralda et, d’autre part, de réaffirmer son attachement au dialogue politique pour le règlement de la crise politique que traverse le pays». Une année plus tard, le parti revenait dans le giron du pouvoir. Salim Mesbah PUBLICITÉ ● Partisan d’une politique de rupture avec celle pratiquée par son prédécesseur, M. Makri a accepté de se plier à la ligne des partisans de la participation du MSP aux législatives et a entériné la victoire de la politique de l’entrisme mise en place par Mahfoud Nahnah. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 4 L’ACTUALITÉ CLÔTURE DU SILA 2016 UN VIF INTÉRÊT POPULAIRE ● L’ouverture du 22e Salon international du livre d’Alger aura lieu le 25 octobre 2017. Suite de la page 1 tion : «Ils ont permis aux lecteurs de rencontrer les auteurs. Ailleurs à l’étranger, le programme culturel des salons est assuré par les éditeurs, pas par les organisateurs.» Répondant à une question sur la faible présence de pays sud-américains au SILA, l’orateur a indiqué que des invitations seront lancées pour l’année prochaine aux pays du sous-continent américain. «Surtout que beaucoup d’étudiants en langue espagnole nous en ont fait la demande pour les besoins de leurs études et recherches», a-t-il précisé. Le commissaire du SILA a remercié le personnel de la Safex pour les facilités accordées aux organisateurs du Salon cette année. «Nous avons mis en demeure 45 maisons d’édition, dont 22 algériennes, qui ont déposé les ouvrages à même le sol, violant ainsi le règlement intérieur. Certains éditeurs arabes ont pris le soin de se conformer au règlement et ont acheté des tables pour déposer leurs livres alors que des éditeurs algériens, qui ont parfois des sièges proches du Palais des expositions, n’ont pris aucune initiative. Aussi, avons décidé d’interdire de Salon 13 éditeurs pour l’édition 2017», a-t-il expliqué. Le SILA 2016 s’est déroulé globalement dans de bonnes conditions. Seul regret : l’absence du cinéaste franco-grec Costa Gavras, qui s’est excusé en raison d’une grosse fatigue. «Nous avons frôlé le parfait et nous nous approchons du professionnalisme bien que le budget ait été moins important que les années précédentes. Nous avons été soutenus par des sponsors. Certains ont réduit leurs prestations de 50% alors que d’autres ont dégagé une enveloppe financière. En tout, nous avons reçu un soutien financier de 12 millions de dinars. Le budget du Salon a été de 100 millions», a-t-il détaillé. Dans la foulée, M. Messaoudi a répondu à une campagne sournoise qui semble le cibler depuis quelque temps : «Depuis 2000, je suis le cinquième commissaire du Salon. Celui qui veut prendre le Salon n’a qu’à contacter le ministère de la Culture et présenter son CV. Je serais le premier à le féliciter. Ils ont osé dire que Hamidou Messaoudi faisait l’apologie du terrorisme. Un véritable délire. Ils n’ont qu’à demander aux journalistes, au comité de lecture, aux Douanes ou aux éditeurs.» Et d’ajouter que ses relations avec Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, sont «excellentes». «J’ai 34 ans de carrière, j’ai changé sept fois d’entreprise. Je n’ai jamais été limogé», a-t-il ajouté, refusant de dévoiler l’identité de la partie qu’il l’a attaqué. L’ouverture de la 22e édition du SILA aura lieu le mercredi 25 octobre 2017. «Nous allons commencer les préparatifs dès décembre prochain. Nous voulons inviter de grands écrivains étrangers. Les Nobel ont des agendas chargés. Donc il faut les contacter des mois à l’avance. Cette année, le Nobel chinois de littérature de 2012 (Mo Yan) devait être avec nous, mais s’est excusé à la dernière minute», a-t-il déclaré. Hamidou Messaoudi a confirmé que le SILA 2017 aura bien lieu au Palais des expositions des Pins maritimes malgré le lancement d’un projet de restructuration de cet espace, qui a été construit en 1969. «Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a donné instruction à Tayeb Zitouni, PDG de la Safex, d’entamer les travaux de restructuration. Il y a suffisamment d’espace ici pour organiser le SILA», a-t-il précisé. F. M. Le World Trade Center Algiers (WTCA) en partenariat avec KPMG organise un séminaire portant sur : «Clôture des comptes sociaux en matière de fiscalité d’une société résidente et non résidente en Algérie» Mercredi 09 novembre 2016 Inscription et renseignements au : Téléphone : 021 69 43 07 Fax : 021 69 29 05 E-mail : [email protected] [email protected] Adresse : KPMG ALGERIE SPA, lot 94, immeuble KPMG, zone d’affaires, Bab Ezzouar, Alger, Algérie NB : Nombre de places limité. PUBLICITÉ YASMINA KHADRA INVITÉ EN 2017 Interrogé sur les critiques de Yasmina Khadra faites sur facebook, à propos de sa non-invitation au SILA, M. Messaoudi a déclaré qu’il n’existe aucun problème avec l’auteur algérien établi à l’étranger : «Yasmina Khadra a été invité à plusieurs reprises au Salon. Il sera invité en 2017. Cela dit, je ne comprends pas comment des écrivains algériens qui vivent en Algérie disent qu’ils boycottent le Salon du livre parce qu’ils n’ont pas été invités. Cela veut dire qu’ils boycottent leurs lecteurs et leur public. Le Salon appartient à l’Algérie. Certains romanciers et poètes ont exigé d’être seuls sur l’estrade. A suivre cette logique, nous devrions organiser le Salon sur 350 jours !» Hamidou Messaouadi a salué l’initiative du ministère de l’Education nationale qui a assuré l’encadrement et le transport de plus 30 000 élèves depuis 40 wilayas. «Cela a permis aux enfants de découvrir l’univers du livre. Certains d’entre eux visitaient Alger pour la première fois de leur vie. L’amélioration des supports et de la méthode de communication autour des événements du Salon ont fait que la présence du public était plus importante cette année dans les débats et conférences», a-t-il souligné. Il a salué les efforts fournis par certaines maisons d’édi- PHOTO : H. LYÈS J usqu’à vendredi, nous avons enregistré la venue de 1 225 000 visiteurs. Selon nos prévisions, nous allons atteindre le nombre enregistré en 2015, c’est-à-dire 1,5 million visiteurs. Cette année, les vacances scolaires ont été de courte durée, les élèves n’ont eu que les journées du 30 et 31 octobre pour se reposer. C’est ce qui explique que nous n’avons pas pu réaliser l’objectif que nous avons tracé, à savoir deux millions de visiteurs», nous a confié Hamidou Messaoudi, le commissaire du Salon. Il a précisé qu’il n’avait «aucun intérêt à gonfler ou à réduire les chiffres» relatifs au nombre de visiteurs. «Beaucoup de lecteurs visitent le Salon le dernier jour avec l’espoir de bénéficier de réductions décidées par certains éditeurs étrangers, qui préfèrent baisser les prix que de subir les frais de transport pour le retour au pays. J’ai vu que des visiteurs venaient avec une liste d’ouvrages à acquérir. C’est bon signe», a-t-il noté. M. Messaoudi a indiqué que 966 maisons d’édition (deux ont fait défection) représentant 50 pays étaient au SILA 2016. L’Algérie a été représentée par 290 éditeurs. Plus de 35 000 titres ont été exposés durant le Salon. «J’ai constaté que tous les visiteurs ont trouvé ce qu’ils cherchaient tant pour les ouvrages scientifiques que pour les livres de littérature ou d’histoire, ceux pour enfants, les livres religieux et même les parascolaires. Durant la journée du 1er novembre, la demande sur les ouvrages sur l’histoire a été très forte. Des voix ont laissé entendre que les visiteurs s’intéressaient surtout aux livres de cuisine ! Ce n’est pas vrai. Cela dit, la cuisine est également un art. D’autres ont dit que les visiteurs venaient en touristes. Tant mieux, puisqu’il s’agit de tourisme culturel», a souligné le premier responsable du SILA en évoquant l’importance des ventes cette année. La venue de la romancière algérienne Ahlem Mosteghanemi a été, selon M. Messaoudi, l’événement phare du SILA 2016 : «C’était une journée mémorable, dimanche 30 octobre. Les lecteurs sont venus de partout attendre la romancière dès 10h. Elle était émerveillée par cette présence. Certains ont osé dire qu’Ahlem Mostaghenemi aurait reçu 150 millions de centimes pour venir au Salon. C’est faux. L’écrivaine n’a eu qu’une voiture mise à sa disposition et un bouquet de roses. Elle a même refusé d’être prise en charge à l’hôtel, préférant loger dans sa famille. Certains adorent gâcher la fête et propager des ragots.» Ce responsable a parlé également de l’engouement suscité par la présence des romanciers Waciny Laredj et Amin Zaoui. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 5 L’ACTUALITÉ GRÈVES CYCLIQUES DE 3 JOURS ET RASSEMBLEMENTS Les syndicats autonomes accélèrent la cadence ● L’intersyndicale appelle à une mobilisation contre la réforme de la retraite en adhérant au mot d’ordre de grève dans tous les secteurs les 21, 22 et 23 novembre pour la première semaine, puis les 27, 28 et 29 du même mois. L ’intersyndicale se veut plus convaincante pour faire barrage au projet d’amendement du code du travail portant notamment suppression de la retraite anticipée. Après la démonstration de force menée par treize syndicats autonomes, en observant une grève cyclique de deux jours par semaine au mois d’octobre dernier, les syndicats de plusieurs secteurs de la Fonction publique ont décidé d’accélérer la cadence de leurs actions. Des grèves cycliques de trois jours par semaine seront menées à partir du 21 novembre, a décidé l’intersyndicale à l’issue de la réunion d’hier des représentants des syndicats autonomes des secteurs de la Fonction publique ayant participé au débrayage du mois dernier. Ainsi, l’intersyndicale appelle à une mobilisation contre la réforme de la retraite en adhérant au mot d’ordre de grève dans tous les secteurs les 21, 22 et 23 novembre pour la première semaine, puis les 27, 28 et 29 du même mois pour la deuxième semaine. Le mot d’ordre est également donné pour des rassemblements devant le siège de chaque wilaya. Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique Selon le communiqué diffusé à la fin de la rencontre d’hier, tenue à Alger, des rassemblements régionaux seront organisés le 21 novembre à Laghouat, Sétif, Oran et Boumerdès, suivis d’un rassemblement général le 27 du même mois devant le siège du Parlement, à Alger. Les syndicats ont relevé le «silence méprisant» du gouvernement face à la grogne des travailleurs «qui s’expriment sur l’atteinte aux acquis chèrement payés et aux droits fondamentaux d’exercer une activité syndicale», explique le Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Le syndicaliste constate avec amertume que «même les intentions de façade d’ouvrir un semblant de dialogue par des représentants de la Chambre basse du Parlement à travers les groupes parlementaires et commissions sans aucun pouvoir législatif ou exécutif ont cessé pour renforcer notre conviction que les décideurs ne veulent pas communiquer ou trouver une issue à l’impasse dans laquelle le pays est plongé.» L’intersyndicale dénonce le recours à la justice, à la menace ou à la répression administrative à travers les réquisitions d’effectifs «pour étouffer l’activité syndicale». Les syndicats protestent contre le projet d’amendement du code du travail annoncé à l’issue de la dernière tripartite tenue au début de l’été dernier. Le texte prévoit la réforme de la retraite en supprimant la possibilité de départ en retraite sans condition d’âge après 32 ans de service. Le gouvernement, dont les membres n’ont répondu à aucun appel au dialogue, justifie ces mesures par «le souci de préserver l’équilibre financier des caisses de retraite». Les syndicats qui rejettent ces arguments réclament également d’être associés à l’élaboration du nouveau code du travail, ainsi que des mécanismes de protection du pouvoir d’achat des travailleurs dans le cadre de la loi de finances 2017. F. Aït Khaldoun-Arab ÉDUCATION NATIONALE Le CLA crie à «la manipulation et l’exploitation» des contractuels Le conseil national du CLA a décidé d’intensifier le mouvement de protestation au sein de l’intersyndicale en proposant au bureau national la formule appropriée pour toutes les actions à venir. Réuni hier en session extraordinaire à Blida, le conseil national de l’organisation d’Idir Achour invite les fonctionnaires à rester encore plus mobilisés en préparant les mouvements de protestation qui seront annoncés par l’intersyndicale «pour faire aboutir les revendications légitimes». Le durcissement du ton du CLA intervient après qu’il ait constaté «avec regret la réponse négative du gouvernement et le mépris aux revendications légitimes des syndicats malgré une forte réponse à la grève organisée par l’intersyndicale». Le CLA dénonce dans un communiqué «la grave détérioration» de la situation dans le secteur de l’éducation, en raison, explique-t-il, «du manque d’encadrement pédagogique et administratif, ainsi que les décisions arbitraires unilatérales de la tutelle». L’organisation d’Idir Achour regrette également «le harcèlement» dont est victime «notre syndicat dans certaines wilayas par les directeurs de l’éducation». Le CLA met en garde le ministère de l’Education nationale contre les «manipulations» et l’«exploitation» des professeurs contractuels et/ou le non-paiement de leurs salaires dans les temps. Le CLA prévient également le département de Nouria Benghebrit sur «la non-prise en charge des enseignants figurant dans la liste d’attente nationale (hébergement et restauration) sachant qu’ils n’ont pas encore perçu leurs salaires» et déplore la réponse négative du gouvernement et le mépris des revendications légitimes des syndicats malgré une forte participation à la grève organisée par l’intersyndicale. Rabah B. SECTEUR DES TIC Un projet de loi contesté par les syndicalistes L e projet de loi sur les technologies de l’information de communication (TIC), annoncé récemment par Imane Houda Feraoun, ministre de la Poste et des TIC, ne semble pas faire l’unanimité auprès de la Fédération nationale des travailleurs de la poste et des TIC, affiliée à l’UGTA. Le principal reproche fait à la ministre est que ce projet a été élaboré «sans la participation du partenaire social». Mais au-delà de ce manque de dialogue, les syndicalistes n’acceptent pas une des dispositions : le dégroupage, une technique qui permet à un opérateur d’utiliser les infrastructures d’Algérie Télécom pour fournir des services à valeur ajoutée. Pourtant, les experts sont d’accord pour dire que le dégroupage est l’instrument par excellence du développement d’internet. Il permet l’ouverture du réseau téléphonique local à la concurrence. D’après Imane Houda Feraoun, le projet de code des postes et télécommunications va instituer la concurrence pour le service de l’internet fixe à travers l’ouverture d’un réseau local pour les opérateurs privés. L’objectif est de faire chuter les tarifs et promouvoir ainsi l’accès d’un plus grand nombre au numérique. Avec l’évolution des technologies et l’expérience accumulée par les opérateurs au niveau mondial, le coût du dégroupage a connu par ailleurs une diminution continue, ce qui a permis l’apparition d’offres toujours plus compétitives. En résumé, du point de vue de l’internaute, le fait d’être raccordé à un central dégroupé signifie simplement qu’il aura le choix entre plusieurs prestataires pour son accès à internet, voire (en cas de dégroupage total) qu’il pourra renoncer entièrement à son abonnement téléphonique facturé par Algérie Télécom pour dépendre d’un fournisseur alternatif. Mais les syndicalistes considèrent le dégroupage comme «un danger pour l’opérateur Algérie Télécom, qui sera concurrencé sur son propre réseau et ses propres infrastructures». En réalité, les syndicalistes craignent un début de privatisation. «Ce projet de dégroupage va non seulement offrir sur un plateau d’argent le réseau fixe refait entièrement sur fonds propres d’Algérie Télécom, mais va également permettre à d’autres opérateurs d’internet d’utiliser les infrastructures réalisées par Algérie Télécom», commente Mohamed La dernière sortie médiatique de la fédération Tchoulak, secrétaire général de la Fédération. est-elle une manière de mettre dans la gêne et Mais une question se pose avec acuité : l’embarras la ministre de la Poste et des TIC, l’Algérie peut-elle continuer à fonctionner ou une réelle volonté de booster le secteur ? avec la loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les Les observateurs soulignent en tout cas que règles générales relatives à la toste et aux les TIC ne peuvent plus évoluer dans notre télécommunications ? Ce n’est pas la première pays avec une loi datant de 2000. Kamel fois que ce projet de loi suscite la discorde. A Benelkadi chaque fois il est soit retiré par calcul politique ou carrément relégué aux calendes grecques pour calmer le mécontentement du «partenaire social». En 2013, le gouvernement l’avait retiré de l’APN du temps du ministre Moussa Benhamadi. La ministre qui lui a succédé, Zohra Derdouri, n’avait pas réussi à faire passer une loi dans ce sens, mais elle avait déclaré à haute couture. l’époque : «S’il faut introduire un nouveau concurrent de Lieu de travail : téléphonie fixe qui va booster Aïn Allah. et obliger Algérie Télécom à améliorer ses services, on pourrait envisager cette option.» CHERCHE Modéliste Tél. : 0771 114 762 El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 6 PUBLICITÉ Lettre ouverte à Monsieur le wali de la wilaya de Constantine Nous avons l’honneur de nous adresser à vous, Monsieur le wali, pour vous faire part des sentiments d’angoisse et de terreur que nous vivons avec nos familles depuis que nous avons appris qu’un immeuble entier s’était effondré à Alger. L’histoire se répétant, nous, résidents du lotissement El Fedj 2, à la cité Zouaghi, Constantine, sommes destinés à voir nos constructions subir le même sort, sauf votre intervention à l’effet de sauver nos vies et nos biens. En effet, nous sommes confrontés à plusieurs sociétés de promotion immobilière, notamment la société de réalisation Khalfallah qui réalise une promotion immobilière en s’attaquant au talus de compression de 18 mètres de hauteur qui représente une véritable barrière naturelle protectrice de nos propriétés édifiées en haut de ce talus et qui assure leur équilibre et la stabilité de leurs fondations. Cela a été établi d’une manière irréfutable par différents experts désignés par voie de justice, d’autant plus que cette société a modifié les dimensions de ses immeubles d’une part, et a, d’autre part, réalisé des R+5 au lieu de R+3 sur un terrain non aedificandi. Il est utile de signaler que toute la surface de ce talus est propriété de l’agence foncière de Constantine, selon l’acte de propriété daté du 13/10/2004 et enregistré à la conservation foncière en date du 04/11/2004 sous le numéro 288 vol 300. Au mépris de tout cela, la société de réalisation Khalfallah a entamé en contre-bas de nos propriétés des travaux en rasant carrément ce talus à l’aide de brise-roche utilisé jour et nuit pendant une longue période, privant de ce fait nos constructions de leur confortement, de leur protection naturelle et les exposant ainsi à subir le même sort que l’immeuble d’El Achour à Alger. Nous nous permettons de vous signaler que les conséquences de ce comportement abusif et irresponsable de ladite entreprise a conduit à l’effondrement d’une partie des dépendances de certaines habitations, heureusement sans pertes humaines à ce jour. Alors que la réalisation en urgence d’un mur de soutènement, selon les normes est et reste la solution la moins pire pour le remplacement et la remise en l’état du talus initial, comme le préconisent l’APC et l’agence foncière. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre les travaux à ce jour malgré : 1) Une plainte déposée contre elle par l’agence foncière, propriétaire régulière du talus. 2) Le certificat d’urbanisme délivré par les services de l’urbanisme de l’APC de Constantine en date du 28/05/2007 sous le n°418 interdisant une réalisation de travaux sur toute la surface dudit talus. 3) Une ordonnance rendue par le juge des référés datée du 27/07/2014 portant n° 04604/14 lui enjoignant de mettre fin aux travaux, décision qui a été notifiée et qu’elle a refusé d’exécuter ; ordonnance confirmée par arrêt de la cour de Constantine daté du 01/10/2014 sous le n° 03166/14. 4) L’intervention énergique de la nouvelle APC de Constantine qui, après avoir saisi le matériel de l’entreprise, a ordonné l’arrêt des travaux par arrêté daté du 28/07/2016. 5) L’arrêté pris par l’APC et par lequel elle décide de la suspension du permis de construire en date du 01/12/2014, et ce, suite au refus de la société Khalfallah d’obtempérer à l’ordre d’arrêt des travaux. 6) Un rapport du laboratoire Fondasoll qui atteste que nos habitations sont exposées à un effondrement imminent. 7) Un arrêté portant le n°1119 daté du 22/08/2016 de l’APC qui, au regard des pertes humaines que peut provoquer la continuation des travaux, a annulé le permis de construire ainsi que tous les plans du projet, et malgré ces décisions, cette entreprise continue à ce jour ses travaux comme l’indiquent les différents procès-verbaux de constat établis par huissier. 8) Par ailleurs, le permis de construire de cette promotion a été délivré le 08/08/2012 pour une durée de 36 mois, et en date du 07/08/2015, il est devenu caduc, et malgré cela, la société précitée continue ses travaux. Et au vu des indications précitées, vous pouvez constater que cette entreprise a violé, viole et continue de violer la loi impunément. Nous sommes certains, Monsieur le wali, qu’au vu des éléments contenus dans cette lettre ouverte, vous veillerez à ce qu’un «El Achour II» ne se reproduise pas à Constantine avec les conséquences dramatiques que cela pourrait avoir. Nous sommes tout aussi convaincus que vous ne resterez pas insensible à notre détresse ni à notre impuissance face à cette société et que vous n’hésiterez pas à prendre les mesures utiles et nécessaires pour mettre un terme à ces agressions contre la loi et ces menaces contre la vie des personnes et la protection de leurs biens, et cela passe notamment par la réalisation en urgence d’un mur de soutènement avant les pluies de l’hiver. Nous vous remercions Monsieur le wali TRISTARS SARL PRODUITS TRISTARS Route de Zabana Benboulaid, Blida Tél. : 025.24.63.61 - Fax : 025.24.60.19 - Mob. : 0555 01.12.03 - Email : [email protected] Nous informons notre aimable clientèle de la disponibilité de : - Pois ronds secs trempés 4/4 - Haricots verts 4/4 - Macédoine 4/4 - Confiture figues 1/2 - Confiture figues bocaux verre 680 g - Huile d’olive bouteille 25 cl, 50 cl, 75 cl - H’miss bocal 200 g - Dersa bocal 200 g El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 7 ÉCONOMIE BUREAUX DE CHANGE AGRÉÉS Le cafouillage continue ● Le gouverneur de la Banque d’Algérie avance que les bureaux de change ne peuvent être d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux de touristes étrangers est faible, comme c’est le cas pour l’Algérie. PHOTO : B. SOUHIL A La Banque d’Algérie nnoncée en grande pompe il y a à peine quelques mois, l’organisation d’un marché formel de devises à travers l’autorisation de bureaux de change officiels demeurera finalement un simple vœu pieux. Alors même qu’un nouveau règlement a été édicté en mars dernier en vue de faciliter l’installation de bureaux de change agréés, cette ambitieuse réforme, qui devait permettre notamment de réduire le poids du commerce informel des devises, semble être d’ores et déjà enterrée, avant même d’être mise concrètement en place. Interpellé à ce sujet la semaine dernière par un membre de la commission finances et budget de l’APN, le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Loukal, a ainsi signifié très clairement qu’il n’est point question «de faire une convertibilité précoce du dinar», l’ouverture de bureaux de change, a-t-il tranché, n’étant désormais plus une priorité. En guise d’argument, le premier responsable de la Banque centrale avance que les bureaux de change ne peuvent être d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux de touristes étrangers est faible, comme c’est le cas bien évidemment pour l’Algérie. Mohamed Loukal, qui a tout de même réaffirmé que le nouveau règlement relatif aux conditions d’ouverture de bureaux de change a été finalisé depuis déjà plus de sept mois, insiste en définitive sur le fait qu’en l’état actuel des choses, de telles structures officielles ne peuvent être ni performantes ni rentables. Pourtant, à peine quelques mois plus tôt, le gouvernement développait un tout autre discours où il était question de tout mettre en œuvre pour permettre l’émergence rapide d’un circuit officiel de change, qui permettrait à la fois de drainer quelques devises vers les caisses de l’Etat et d’ouvrir la voie par la même à une possible résorption du marché parallèle. En mars dernier, faut-il en effet rappeler, l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, affirmait haut et fort que la Banque centrale allait désormais tout mettre en œuvre pour que des bureaux de change officiels puissent à la fois exister et bien fonctionner. Faisant allusion aux échecs des expériences tentées depuis vingt ans dans ce domaine, l’ancien ministre avait même assuré que tous les enseignements avaient été tirés du fait que la mise en place de bureaux de change officiels n’a jamais fonctionné par le passé. Et voilà qu’à peine sept mois plus tard, tout est de nouveau remis en cause, tandis que le marché informel des devises continue à prospérer au vu et au su des pouvoirs publics. Inapte à mener une quelconque réforme structurelle à bon port, surtout pas celle de sa sacro-sainte politique de change, le gouvernement continue donc à cafouiller sur autant de questions stratégiques qui engagent pourtant le devenir même de l’économie nationale, au moment où la rente pétrolière tend dangereusement à s’épuiser. Akli Rezouali TÉLÉPHONIE Huawei dévoile le Mate 9 ● Le Huawei Mate 9 est doté d’un écran de 5,9 pouces, de 4 Go de RAM et 64 Go de mémoire. PHOTO : DR L e tout nouveau smartphone du constructeur chinois Huawei, le Mate 9, un concentré de technologie et de design, sera disponible sur le marché algérien vers la mi-décembre. Présenté en avant-première à Munich en Allemagne, lors d’un show grandiose, le dernier-né de la marque chinoise a de quoi satisfaire les clients qui s’y connaissent le plus en matière de nouvelles technologies, si on en croit les explications du constructeur. En présentant en Allemagne le nouveau smartphone dans une version classique, le Mate 9 et luxe, Mate 9 design par Porsche, Richard Yu, PDG de Huawei Consumer Business Group, a notamment insisté sur les performances en termes de rapidité, de fonctionnalité et de qualité des photos prises avec le smartphone. Le public, constitué de centaines de journalistes et de distributeurs de la marque venus du monde entier, a eu droit à un show hollywoodien. Arrivé sur scène dans une superbe Porsche, le responsable entame sa présentation sur un ton enjoué, parfois même hilare. Il faut dire que les circonstances ne pouvaient pas mieux servir le Chinois au vu de la récente malédiction qui s’est abattue sur le coréen Samsung. Le patron de la marque chinoise qui talonne les leaders mondiaux, profite des déboires de son concurrent Samsung pour insister sur la fiabilité du Mate 9 et la sécurité offerte aux utilisateurs, contrairement au Galaxy S7 Edge dont de nombreux exemplaires ont explosé dans les mains de leurs utilisateurs. «Nos batteries n’exploseront pas», lance dans un grand rire Richard Yu qui vante les qualités de la Présentation du Mate 9 à Munich batterie de son nouveau smartphone, qui, selon lui, ne chauffe pas et assure en plus une charge durable allant jusqu’à deux jours d’autonomie. Des piques improvisées qui ont eu un grand effet sur le public qui répondait par des rires et des applaudissements nourris. Et s’il subsistait des doutes sur la solidité et la qualité technique du smartphone chinois par rapport au premier de la classe, l’américain Apple, le responsable de Huawei a sorti, lors du show, sa carte maîtresse, celle d’une collaboration avec deux leaders prestigieux et incontestés de la technologie allemande. Lors de la présentation, Richard Yu invitera ses partenaires allemands représentant la marque automobile Porsche et celle d’appareils photo Leica à le rejoindre à tour de rôle sur scène pour dissiper une bonne fois pour toutes tous les doutes sur le sérieux de la marque Huawei. Le premier a en effet assuré le design de la version premium, alors que le second a poursuivi sa collaboration pour la seconde fois avec le chinois à travers la conception d’une double caméra de deuxième génération. Doté d’un double objectif Leica avec zoom hybride, d’un capteur RVB 12 U mégapixels et un capteur monochrome 20U mégapixels, le Mate 9 permet d’effectuer des prises de vue monochromes de 20 mégapixels et de les fusionner ensuite pour obtenir une photo de 12 méga-pixels, avec un rendu net et un contraste proche de la perfection, si on compare avec la concurrence. Celle-ci ne dispose pas de smartphone permet- tant, comme le fait désormais Huawei, d’apporter des retouches et d’assurer une grande stabilité de l’image. Un jeu de comparaison dont Richard Yu n’a pas hésité à jouer à profusion, témoignage averti du directeur de Leica, Oliver Kaltner, à l’appui. Celui-ci a insisté sur une qualité supérieure de l’image, y compris lors de prises de vue de nuit. «Born fast stay fast» est un autre slogan martelé par le PDG de Huawei Consumer Business Group, qui insiste sur «les performances et la vitesse maximales du Mate 9 via Kirin960 qui offre une expérience rapide et fluide même après dix huit mois d’utilisation continue». Le Huawei Mate 9 est doté d’un écran de 5,9 pouces, de 4 Go de RAM/64 Go de mémoire. Il est à noter que les prix publics des deux téléphones Mate 9 et Mate 9 design par Porsche devraient se situer, selon le département commercial de Huawei Algérie, autour de 90 000 DA pour le premier et 130 000 DA pour la série limitée. Les prix à l’international annoncés à Munich sont respectivement de 699 et de 1395 euros. Zhor Hadjam Erratum Dans notre édition de jeudi 3 novembre, une malencontreuse erreur s’est glissée dans notre article intitulé : «Audiovisuel : Allégorie met le cap sur l’industrie des contenus». Au lieu de «le concours MasterChef est sponsorisé essentiellement par Djezzy, Cevital, Amor Benamor et Henkel», il fallait lire le concours «est sponsorisé essentiellement par Djezzy, Cevital, Amor Benamor et Procter & Gamble (P&G)». PUBLICITÉ Munich De notre envoyée spéciale El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 8 PUBLICITÉ Dans le cadre d’une promotion immobilière nous vendons plusieurs appartements de différents types F3 (75 m2), F4 (91.90 m2 / 93.28 m2), F5 (125.88 m2) en VSP, l’avancement du projet est à 30%, la construction est faite par une société chinoise, vente avec possibilité de crédit bancaire, avec acte notarié, dans un site résidentiel pas loin de la nouvelle Fac de droit à Boudouaou, le prix est de 105 000 DA le mètre carré. Possibilité de crédit bancaire. 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Le jugement de partage d’exploitation des ces terres entre les héritiers Chafi Seddik et Chaffi Salah est mis en délibération à compter du 23/10/2016. Chaffi Salah Ben Ahcène s’oppose à toute transaction sur ces terres qui ne peuvent être ni cédées ni hypothéquées. Fénaia II Maten, le 30.10.2016 Condoléances Condoléances Les membres du bureau de l'Association nationale des diabétologues et endoctrinologues libéraux (ANDEL), très affectés par le décès de Mme Safia Benmaadi moudjahida de première heure, sœur ainée du Dr. Hamza Benmaadi, endoctrinologue à Béjaïa, lui présentent ainsi qu'à toute sa famille leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Le président du conseil d'administration de la MIP, les membres du bureau exécutif, la directrice générale, ainsi que l'ensemble du personnel, profondément attristés par le décès du père de leur collègue M. Bendenia Omar présentent à la famille du défunt leurs sincères condoléances et l'assurent en cette pénible circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons." Exclusives Tours Pour vos vacances de fin d’année, vous propose 02 séjours de rêve à : Du 15.12.2016 au 01.01.2017 08 jours/7 nuitées Du 29.12.2016 au 03.01.2017 Les jugements administratifs qui ont annulé cinq livrets fonciers sur sept, relatifs à une petite partie des terres agricoles situées dans la commune de Fénaia II Maten El Kseur, wilaya de Béjaia, haboussées sous le n°260 du 07/04/1925 par Chafi Mohamed dit Mohand Ben Hocine, et ordonné leur réinscription au seul profit des héritiers Chafi Seddik, ont fait l’objet d’un pourvoi en Conseil d’Etat. Moi, Ziani Attia Ben Benaziez, demeurant au bloc 109/16, rue des Martyrs, Djelfa, fils de Benaziez Ben El Hadj Attia Ben M’hamed, décédé le 20 août 1955 à Djelfa, ayant hérité de biens à la ville de Bou Saâda et dont les procédures administratives liées à la succession ont été effectuées par le tuteur testamentaire, conformément aux lois en vigueur et dont je suis maintenant le seul propriétaire ; ayant acquis toutes les parts des autres héritiers (achats étalés de 1956 à 1999), les références des actes de la propriété sont inscrites aux archives de la Conservation foncière de Bou Saâda (M’sila) et de Sour El Ghozlane (Bouira) sur le répertoire numéro REP 02 Case 170. La succession est notée sous formule 120 bis n°36TER datée du 10 juillet 1956 (locaux commerciaux, habitation, terrain) situés à l’angle de la rue Larbi Tébessi et rue de le République à Bou Saâda, informe toutes les administrations (domaines, conservations foncières, notaires et particuliers) que ces biens relèvent toujours de ma possessions et que je m’oppose par le présent avis à toutes opérations portant sur les ventes, locations ou toutes autres transaction qui se feraient à mon insu. Ziani Attia Du 29.12.2016 au 03.01.2017 Croatie AVIS AUX NOTAIRES ET AU PUBLIC Opposition 2/Sénégal circuit : Dakar - Lac Rose - Saly Du 25.12.2016 au 02.01.2017 09 jours/ 07 nuitées Pour plus de détails, veuillez consulter notre site : www.exclusivestours.com ou nous contacter au : 021 59.14.40 & 021 59.14.36 Email : [email protected] Adresse : Cité des PTT, n°65, Hydra, Alger Avis de perte Important groupe hôtelier La SPA DIPHACO informe de la perte d’un carnet de reçu de perception portant n° 1376 à 1400. La SPA DIPHACO décline toute responsabilité en cas d’utilisation frauduleuse de l’un de ces reçus. ◗ Un responsable des finances et comptabilité ◗ Trois comptables confirmés RECRUTE Conditions : ✓ Expérience dans le domaine hôtelier ✓ Connaissances et maîtrise connexes au poste Avantage : ✓Salaire motivant et évolutif Transmettre CV à : [email protected] 0554.50.80.90 EURL TRANSPORT FLY RECRUTE pour son site de Sidi Aich (Béjaia) • 01 chef de parc • 01 responsable sécurité - HSE • 01 directeur adjoint Conditions d’accès : ✓ Vous devez résider à Sidi Aich (ou régions limitrophes) ✓ Expérience minimum : Cinq (05) et plus dans un poste similaire ✓ Diplôme universitaire : (bac + 4/ bac+5) ✓ Excellent relationnel et esprit d’équipe ✓ Grande disponibilité Avantages ✓ Contrat de travail à durée indéterminée ✓ Salaire motivant Si vous correspondez au profil recherché, merci de nous adresser vos CV à cette adresse : [email protected] LOCATION DE CHAPITEAUX ■ Foire ■ Exposition ■ Réception Contactez-nous aux 0770 74.83.77 - 023 10.26.97 El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 9 RÉGIONS PROMOTION IMMOBILIÈRE À EL MOURADIA CITÉ AADL À BAB EZZOUAR Ascenseurs en panne depuis mars dernier Toujours pas de réponse favorable du 48 rue Oukil, à El Mouradia, sont en conflit L esavechabitants leur voisin qui se trouve être un promoteur immobilier ayant acheté le terrain sis au 50 rue Oukil. Selon les habitants, le ● L’AADL est interpellée par les occupants d’immeubles de neuf étages. PHOTO SAMI K. L es habitants de la cité AADL (cité de la Concorde) Bab Ezzouar 2 sont sans ascenseur depuis mars dernier. «Nous avons sollicité l’intervention de la société de gestion immobilière de l’AADL, pour régler le problème. Cependant, nous n’avons eu aucune réponse, hormis le fait de patienter», assurent des locataires de la cité. Tantôt c’est la pièce de rechange qui n’est pas disponible, tantôt ce sont les agents d’entretien qui ne le sont pas. C’est ainsi que les locataires ont fini par perdre tout espoir de voir un jour les ascenseurs de leur immeuble réparé. «Il est arrivé par le passé que l’ascenseur reste en panne pendant toute une année. Cela n’a, bien évidemment, pas inquiété les responsable de l’AADL outre mesure», confie un habitant de la cité, et de poursuivre : «Nous lançons un appel aux responsables de l’AADL afin qu’ils règlent ce problème, d’autant plus que la plupart des utilisateurs de l’ascenseur sont de vieilles personnes et des malades.» D’autres cités AADL de la capitale connaissent le même problème, à l’instar de la cité les Bananiers, où les ascenseurs fonctionnent généralement par intermittence, «de hauts responsables ont déclaré que 80% des ascenseurs dans les cités AADL sont fonctionnels. Le taux d’ascenseurs en panne est donc de 20%. La réalité est que seuls 20% Les habitants de plusieurs cités de la wilaya d’Alger souffrent de pannes d’ascenseur récurrentes fonctionnent. Il faut inverser les chiffres. Ces responsables peuvent effectuer des visites d’inspection pour vérifier la véracité de ces dires», fulmine un habitant d’un immeuble de 9 étages. «Au dernier étage habite un locataire infirme, pour le faire descendre de son appartement il faut au moins quatre personnes, qui plus est de bonne constitution physique. Comme les gens ne sont pas toujours disponibles, notamment durant la journée, il arrive que notre voisin infirme passe plusieurs semaines cloîtré chez lui», témoigne un locataire. D’après les habitants de la cité, des représentants des locataires se sont présentés à maintes reprises aux services de l’AADL pour tenter de régler le problème, «à chaque fois que nous nous présentons aux services de l’AADL, nous avons droit aux mêmes réponses, à savoir la non-disponibilité de la pièce de rechange. Nous avons même suggéré à nos interlocuteurs de collecter l’argent nécessaire pour acheter les pièces manquantes, mais en vain. En l’absence d’une solution à ce problème récurrent, nous continuerons à subir les affres de cette situation», disent-ils. En plus de ce problème qui est commun à toutes les cités AADL de la capitale, certains sites ont leur particularité en matière de problèmes. A l’instar de la cité des 1837 Logements AADL de Sebbala, dans la commune d’El Achour, où le problème de l’étanchéité altère considérablement la qualité de vie des locataires. La majorité des appartements se trouvant dans les derniers étages des immeubles sont infiltrés par les eaux. Selon les locataires, cette situation est due à la qualité des travaux qui présentent des malfaçons, «à la moindre chute de pluie, l’eau s’infiltre dans l’appartement. Les écoulements d’eau ont détérioré les murs et les plafonds», confie un locataire du bâtiment no 34. Cette situation, qui dure depuis des années, n’a pas suscité une quelconque intervention de la part des services de l’AADL. «Nous avons pris attache avec les responsables de l’AADL afin de régler ce problème, et ce, à plusieurs reprises, mais sans résultat», déplore un locataire, «certains d’entres nous se sont tournés vers la justice, car c’est le seul moyen de faire entendre notre voix», conclut-il. Les locataires lancent un appel aux responsables de l’AADL afin qu’ils se penchent sur leur cas. K. Saci FOUKA Projets d’infrastructures sportives ● Une enveloppe de 800 milliards de dinars avait été allouée pour les deux communes de la daïra de Fouka. A l’issue d’une virée de plusieurs heures dans les communes de Douaouda et Fouka, effectuée jeudi dernier, le chef de l’exécutif de la wilaya de Tipasa continue son périple à travers le territoire de la wilaya, afin de discuter avec les responsables des projets en cours de réalisation sur les sites, y compris ceux qui sont à l’arrêt, dans le but de s’informer sur les difficultés que rencontrent ses interlocuteurs. A l’issue de son inspection, accompagné par les membres de l’exécutif de la wilaya, Ghellaï Moussa a pu affronter une assistance très nombreuse présente au niveau de la salle de cinéma, nouvellement aménagée. Un dispositif sécuritaire impressionnant avait été mis en place autour du quartier, au centre la ville de Fouka, dans lequel se tenait la rencontre. Une enveloppe d’un montant de 800 milliards de dinars avait été allouée pour les 2 communes de la daïra de Fouka. «Il est impensable que le développement local soit assuré uniquement par les responsables, dit-il, la société civile doit s’impliquer, car ses préoccupations sont perpétuelles. Nous ne pouvons pas faire appel aux opérateurs défaillants quand il s’agit de réaliser des projets, nous considérons que les citoyens constituent une force de propositions, durant cette phase difficile qui touche le monde, tous les investissements doivent au préalable faire l’objet d’une étude sérieuse et suffisamment maîtrisée avant de passer aux travaux», explique le responsable. Moult problèmes que rencontrent les populations des 2 communes concernent les secteurs de la santé, du logement, de la culture, des sports, des transports, des forêts, de l’enseignement, de l’investissement, des travaux publics et du gaz de ville. Tour à tour, les directeurs de wilaya des secteurs concernés avaient trouvé des parades pour répondre aux citoyens, surtout pour les calmer. Les citoyens manquaient d’informations. Le wali intervient pour apporter des précisions. «Les projets du secteur des sports sont gelés (moudjamada), à cause de la crise financière, bien qu’ils avaient été inscrits par nos soins», répond le DJS de Tipasa. Le directeur de la santé s’est engagé à vérifier les chiffres avancés par les citoyens et les problèmes évoqués par l’assistance. «J’ai effectué des inspections récemment, explique-t-il, mais je n’ai pas eu connaissance de ce que vous déclarez», dit-il. Ghellaï Moussa s’interroge sur l’intrusion de l’agence Assure-Immo dans la wilaya de Tipasa, «c’est l’unique wilaya dans notre pays qui avait accordé l’installation de cette agence défaillante, alors qu’il existe des entreprises qualifiées qui relèvent du ministre de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Habitat, qui sont habilitées à construire des logements selon le programme du gouvernement», précise le wali de Tipasa. Celui-ci vient de décider de la transformation des sièges des 02 communes de la daïra en infrastructures au profit des activités culturelles, destinées aux jeunes. «J’attends que les responsables trouvent des terrains pour construire des sièges de communes adaptées afin d’accueillir leurs administrés et offrir les conditions de travail aux employés de ces communes. Au niveau de la wilaya, nous sommes déjà d’accord, après mes visites au niveau des sièges des deux APC», conclut-il M’Hamed H. promoteur en question aurait empiété sur leur terrain afin de faire une excavatrice afin de démolir l’ancienne bâtisse qui se trouvait son terrain. Aussi, les habitants dénoncent le fait que l’APC d’El Mouradia n’a rien fait pour aider les habitants de l’immeuble à régler le problème. D’après deux résidants que nous avons rencontrés sur les lieux, l’APC ne fournirait aucune aide pour mettre fin à ce problème qui tarde à se résoudre, «nous avons envoyé de nombreuses lettres au président de l’APC, nous avons contacté aussi le wali délégué par courrier et nous nous sommes même déplacés, mais le président de l’APC n’a pas voulu nous recevoir», explique une voisine. Par ailleurs, nous avons appris que les habitants ont demandé à voir le permis de construire, «c’est un document officiel, et la loi autorise quiconque à prendre connaissance de ce document, car il est légal et enregistré au siège de l’APC, mais même cette requête est tombée dans l’oreille d’un sourd», reprendelle. L’un des habitants de l’immeuble en danger a également mentionné des lettres envoyées au ministre de l’Habitat, au Premier ministre, ainsi qu’au wali d’Alger, expliquant en détail la situation, «mais même avec toutes ces lettres, aucune de nos demandes n’a abouti», s’étonne un père de famille. Par chance, nous avons réussi à joindre le promoteur et propriétaire du terrain en question. Ce dernier, qui a bien voulu répondre à nos questions, nous a informés que les documents obligatoires pour le lancement et la construction de son projet sont en sa possession, «je travaille dans la légalité la plus totale. Avant de démolir j’ai fait la demande pour avoir le permis de démolition et de construction», informe-t-il, tout en indiquant que «l’acte de propriété ainsi que le livret foncier sont aussi en ma possession, de ce fait je n’ai absolument rien à me reprocher», assure-t-il. Les habitants ayant déposé plainte, l’affaire est aujourd’hui en justice et chaque partie affirme qu’il a raison. R. Larbi DROGUES DURES Arrestation de 4 individus brigade de lutte contre les stupéfiants relevant de la police Ltationajudiciaire a procédé au cours des dernières 48 heures à l’arresde quatre individus et à la saisie de 500 grammes de cocaïne et 250 grammes de cannabis à Alger-Centre, a indiqué un communiqué de la sûreté de la wilaya d’Alger. «Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, notamment en milieu urbain, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé au cours des dernières 48 heures au démantèlement d’une bande criminelle faisant partie d’un réseau spécialisé dans le trafic de drogues dures (cocaïne)», ajoute la même source. «La drogue a été acheminée à travers l’axe Tlemcen-Oran-Alger-Boumerdès à partir d’un pays voisin (extrême Ouest). En plus de la quantité de stupéfiants et d’une somme d’argent (2500 euros, 50 dollars et 130 millions de centimes), 13 téléphones portables et 4 véhicules touristiques utilisés par les membres de la bande pour la vente de la drogue, ont été également saisis», précise le communiqué. Les quatre individus ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, qui a ordonné leur mise en détention provisoire, ajoute la même source. BLIDA 200 millions de dinars pour la réfection des réseaux d’AEP de Blida a vécu une véritable crise d’eau potable cet Même à un mois de l’hiver, certains quartiers continuent L aété.wilaya de connaître une perturbation dans l’alimentation en eau potable. En visite jeudi à Blida, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, a annoncé que son département vient d’allouer, à la wilaya de Blida, une enveloppe de 200 millions de dinars pour prendre en charge la réfection des réseaux d’AEP de la wilaya. Aussi, il a donné instruction pour la mise en service des quinze forages déjà réceptionnés, entamer en urgence la réhabilitation des 12 forages existants, et lancer 06 puits en profondeur inscrits (au programme) afin d’améliorer la distribution d’eau potable dans cette wilaya. Selon des chiffres officiels, la ville de Blida connaîtra toujours un déficit à l’avenir, notamment le grand Blida, où la demande en 2020 passera de 61 000 m3/j à plus de 100 000 m3/j, alors que la production restera de 47 850 m3/j. Le problème ne sera pas résolu, mais atténué et tout dépendra des chutes de pluie et de la rationalisation de la consommation d’une denrée de plus en plus rare. Brahim B. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 9 RÉGIONS ALIMENTATION EN EAU À BORDJ BOU ARRÉRIDJ ÉCHOS DE KHENCHELA ■ CHAMBRE DE Des projets qui traînent et des populations qui souffrent L’AGRICULTURE LE MINISTÈRE DE TUTELLE REPORTE LES ÉLECTIONS ● Les habitants de plusieurs communes de la wilaya devront attendre encore deux longues années pour étancher leur soif. DESSIN: SOUHAYLA L e wali de Bordj Bou Arréridj, Abdesamei Saïdoune, qui a répondu aux habitants d’El M’hir, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bordj Bou Arréridj après leur mouvement de protestation, la semaine passée, a indiqué que la première commune, Ouled Sdid Brahim, a déjà été alimentée, le jour de l’Aïd El Adha à partir du barrage de Tilesdit et les quatre autres communes : El M’hir, Mansoura, Bendaoud et Haraza seront alimentées prochainement. «El M’hir et une partie de Mansoura (Laichaoui), vont être alimentés durant ce mois de novembre», a annoncé le wali, qui ajoute que les travaux sont à un niveau très avancé. «Nous sommes à l’étape des essais et des tests et surtout du nettoyage des conduites, avant de laisser couler l’eau», précise-t-il. Pour les communes de Bendaoud et de Haraza, le premier responsable de la wilaya a déclaré que les habitants de ces régions seront raccordés au réseau d’eau potable durant l’été prochain. M. Saidoune a rappelé que ce projet de transfert des eaux du barrage Tilesdit, dans la wilaya de Bouira, vers la daïra de Mansourah, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, permettant aux 127 000 habitants des cinq communes de s’alimenter en eau potable, a coûté une enveloppe de 10 milliards de dinars. «Ce transfert sur 98 km, compte 100 km d’adduction interne, 14 réservoirs terminaux d’une capacité totale de 27 000 m3 et 13 stations de pompage d’une capacité de 100 à 1500 m3», précise le wali. Pour la région Nord de la wilaya, qui compte huit communes: El Main, Djaffra, El Colla, Teffreg, Theniet Ennasser, Zemourah Tassameurth et Ouled Dahmane, elle sera alimentée à partir du barrage de Tichihaf (wilaya de Béjaïa). «C’est un autre grand projet qui est lancé avec 82 centres, 171 km de conduites, 14 réservoirs d’une capacité de 3 300 m3, et enfin 5 stations de pompage, pour satisfaire une population de 127 000 habitants à l’horizon 2050», a-t-il annoncé. Il ajoutera : «Nous sommes en train de finaliser les procédures d’expropriation afin de réaliser les infrastructures». Le chef-lieu de la wilaya et les autres régions seront alimentés à partir du barrage de Ain Zada, une fois que la wilaya de Sétif termine les travaux du barrage de Maouane en 2018. Le wali a rappelé que depuis 2015 à septembre 2016, 8 forages ont été réalisés avec une capacité de 103 l/s, 53 km de conduites, 2 réservoirs de 800m3, 2 châteaux d’eau de 5000 m3. «Le taux de raccordement dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj a atteint les 95%», ajoute le wali. «Je demande aux citoyens un peu de patience, les projets avancent», conclut-il. 11 CAS D’INTOXICATION ALMENTAIRE, DONT UN MORT ■ JUDO À SOUK AHRAS La saison de tous les défis PHOTO: D.R. C ette saison encore, la couleur est annoncée par le staff dirigeant de la section de judo de l’Entente sportive de Souk Ahras (ESSA) s’agissant du calendrier des participations aux compétitions régionales et nationales. Une moyenne de trois sélections/an au championnat national, une domination à l’échelle locale et une place de choix dans toutes les autres joutes, tel est le rythme imposé aux athlètes de ladite section, qui évolue dans toutes les catégories. Rachid Ouali, entraîneur et dirigeant du club se dit optimiste quant à l’avenir des 250 judokas affiliés à l’ESSA, dont une vingtaine d’athlètes séniors qui suivent des préparations spécifiques pour les prochaines compétitions. «Nous avons un groupe de compétiteurs capables de rivaliser avec ceux du plus haut niveau à l’échelle nationale, car il s’agit d’une élite sélectionnée et formée des années durant pour défendre les couleurs du club», a déclaré Rachid Ouali. L’intérêt porté aux adultes n’effrite en rien l’importance accordée aux jeunes catégories, autrement dit, l’école. Assurer une bonne relève et miser sur les moins de 15 ans est en passe de créer une pépinière susceptible de donner des résultats certains à moyen et long termes. C’est l’objectif du staff technique qui y a engagé une équipe d’entraineurs des plus disciplinés, Djamel Draghmia, entre autres. La présence depuis des années d’une équipe de filles est, en soi, un défi pour une discipline où la gent féminine se fait plutôt rare dans certains clubs. La bonne réputation du club et l’engouement perceptible chez les jeunes pour ce sport sont aussi redevables au doyen des judokas de la wilaya, Ali Guenadzia, qui continue du haut de ses 45 années d’expérience, à fouler le tatami et à se confondre avec les compétiteurs du club. A. Djafri SEDRATA Les habitants réclament un meilleur cadre de vie L es habitants de la cité des 72 Logements à Sedrata réclament depuis des années la prise en charge de leur cité engluée depuis deux décennies dans des problèmes d’aménagement et d’entretien des bâtiments. Le décor fait de décombres, d’herbes sauvages et de fatras d’objets, n’enchante ni la municipalité (mandats précédents compris) ni ces associations de quartier de cette ville tenues pour responsables de plusieurs malheurs de la deuxième daïra de la wilaya de Souk Ahras. «Nous vivons le martyre depuis 1994, année de l’attribution de ces logements. L’environnement est, comme vous devez le constater, en deçà des normes requises pour une cité habitable», a pesté l’un des habitants, qui a longuement commenté la conception de cette partie de la ville où tout manque. Les chaussées sont glissantes, les trottoirs sont inexistants tout comme les aires de stationnement et de jeu pour les enfants. Le gris des façades crasseuses et des sentiers où l’on déverse volontiers détritus et résidus des matériaux de construction y est dominant. Dans leur canevas de doléances, les habitants réclament la réhabilitation des immeubles où les infiltrations des eaux et l’effritement des murs risquent de mettre en péril la vie de plu- sieurs familles. «Les périodes d’averse sont synonymes d’alerte et de nuits blanches pour les habitants de cette cité ; l’étanchéité que nous réclamons depuis plus d’une année auprès des services de l’OPGI n’a jamais été prise en considération», a dénoncé un autre habitant, qui a déclaré cette cité victime de ségrégation à cause du statut social modeste de ses locataires. «Nous n’avons dans cette cité que de petits salariés, tous incapables de faire entendre leur voix et même la radio locale et d’autres organes de presse écrite, sollicités maintes fois, nous ont tourné le dos», a couronné un troisième protestataire. A. D. Les élections de la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Khenchela, prévues le 3 novembre, ont été reportées à la dernière minute, par le ministère de l’Agriculture, a-t-on appris d’une source fiable. D’ailleurs, 31 associations professionnelles avaient exprimé de vive voix leur désir de voir ces élections reportées à cause des abus commis lors de la préparation de cet événement jugé «hautement sensible» dans la vie des agriculteurs. Lundi dernier, environ 300 agriculteurs ont protesté devant le siège de la Chambre de l’agriculture, avant de manifester devant la wilaya, pour dénoncer l’annulation des résultats des élections préliminaires, tenues à l’ODEJ, le 23 octobre dernier, auxquelles ont participé 31 associations sur 46 et qui ont désigné 63 élus. Un scrutin qui s’est tenu en présence des représentants de la direction des services agricoles (DSA), de la Chambre de l’agriculture et de la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya (DRAG). Des élections qui ont été annulées, «sans donner aucune justification écrite par le DRAG, ou par le secrétaire général de la Chambre, nouvellement nommé», selon Mahmoud Hafidhi, représentant des associations. Ces dernières ont critiqué les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections le 27 octobre, sous la supervision de l’actuel président de la Chambre, Abdelaziz Bouzidi, «qui est en même temps candidat, ce qui les rend non crédibles et non transparentes». Mohamed Taïbi Au moins 11 personnes ont été évacuées en urgence, dans la nuit de jeudi à vendredi, vers les hôpitaux de Khenchela suite à une intoxication alimentaire collective, qui a causé la mort d’une femme. Les victimes issues d’une même famille, originaires de la commune de M’toussa, âgées entre 18 mois et 62 ans, avaient pris un repas lors d’un mariage organisé à Bouzourane, à Batna, a-t-on appris d’une source sécuritaire. Notre source affirme qu’une femme, D.S., âgée de 62 ans, a trouvé la mort quelques heures après son hospitalisation. Cette dernière a été enterrée le lendemain au cimetière de M’toussa, sans être soumise aux procédures judiciaires suivies dans une telle situation, a précisé la même source. Juste après avoir rejoint leur domicile à M’toussa, les victimes ont commencé à ressentir des douleurs abdominales, accompagnées de diarrhée, de nausées et de vomissements. D’après la même source, l’intoxication serait due à la consommation de viande congelée mal conservée. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services concernés. M. T. DÉBATS SUR LA RELANCE DU SPORT À L’UNIVERSITÉ ■ L’université Abbès Laghrour a abrité du 4 au 5 novembre une rencontre nationale sur les activités culturelles et sportives en milieu universitaire, réunissant les responsables des activités culturelles dans les résidences du pays, sous le thème «La promotion des activités sportives en milieu universitaire». La première journée a été rehaussée par la présence d’une représentante de la direction de l’Office national des œuvres universitaires, du Pr. Abdelaziz Laiche, recteur d’université, ainsi que le directeur des œuvres universitaires de la wilaya de Khenchela. Au cours de cette rencontre, les responsables des résidences universitaires de 38 wilayas ont débattu des difficultés rencontrées pour la relance de la pratique sportive en milieu estudiantin, et comment dynamiser cette pratique à travers l’encouragement de la création des associations sportives dans les cités universitaires, l’exploitation des infrastructures sportives publiques par l’université, ainsi que le rôle de la direction des activités scientifiques, culturelles et sportives de l’université dans le domaine de l’encadrement. M. T. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 10 RÉGIONS DIRECTION DE L’ÉDUCATION TAOURIRT-IGHIL (BÉJAÏA) Une place publique baptisée du nom de Rachid Adjaoud LE DIRECTEUR POUSSÉ VERS LA PORTE ix mois après son installation à la tête D de la direction de l’éducation (DE) de Béjaïa, Mourad Bouziane est débarqué ● La commune de Taourirt-Ighil est la première à avoir rendu un tel hommage au défunt officier de l’ALN qui nous a quittés le 18 septembre dernier. PHOTO : EL WATAN D ans le cadre des festivités commémoratives du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance, une place publique a été baptisée, mardi passé, à Taourirt-centre, dans la commune de Taourit-Ighil, au nom de Rachid Adjaoud, ancien officier de l’ALN décédé le 18 septembre dernier. Organisée par l’APC, en étroite collaboration avec la coordination des comités de village et du mouvement associatif, cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres de la famille du défunt qui n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance envers les organisateurs et se sont montrés très sensibles envers cette baptisation, première du genre dans tout le pays, qui honore la mémoire du défunt maquisard. «Je suis très heureuse de l’accueil des citoyens de Taourirt-Ighil. Mon défunt mari les tenait en haute estime. Il venait souvent leur rendre visite, il les aimait. Je les remercie de tout mon cœur pour ce geste combien méritoire», a déclaré à El Watan la veuve du défunt. «Nous sommes touchés et extrêmement honorés par ce geste. Nos vifs remerciements à l’APC et à la population. Vous êtes les premiers à lui rendre un tel hommage, nous ne l’oublierons jamais. Nous vous offrons un olivier comme symbole d’amitié», ajoute, émue, la fille de l’ancien secrétaire du colonel Amirouche. «Ce geste nous honore et honore ses initiateurs. Nous remercions vivement les organisateurs», dit, de son côté, l’un de ses cousins. Emotion et sentiment du devoir accompli sont les deux signes qui ont caractérisé cette cérémonie en l’honneur de Rachid Adjaoud. Lever des couleurs, dépôt de gerbes de fleurs, re- Cérémonie de recueillement en présence de la famille de feu Rachid Adjaoud à Taourirt-Ighil cueillement devant trois stèles à trois endroits différents de la région (Lambert, Cheurfa et Aït Sidi Seid) et conférence autour du mouvement national sont les autres points du programme de cette commémoration axée autour de l’hommage à Rachid Adjaoud. MÉMOIRE VIVACE Les scouts du groupe Hocine Salhi d’El-Kseur, qui ont coloré par leur présence la manifestation, ont tenu à faire savoir qu’ils se sont acquittés de la dernière volonté de Rachid Adjaoud, qui a exprimé de sonvivant son souhait d’être accompagné par les scouts à sa dernière demeure. «Vous avez écrit dans vos colonnes que Dda Rachid voulait être accom- pagné lors de son enterrement par les scouts du groupe Hocine Salhi, et bien, cela s’est passé selon ses dernières volontés. On l’a accompagné à sa dernière demeure et on est là aujourd’hui pour honorer sa mémoire. Les anciens scouts d’El Kseur, qui étaient de grands chefs de la Wilaya III, à l’exemple de Tahar Amirouchène et Salhi Hocine, étaient tous morts au maquis. Rachid Adjaoud les a côtoyés, les a connus, ils étaient des compagnons d’armes. Chaque fois qu’on lui rendait visite, il nous parlait d’eux. On aimait l’écouter et le questionner sur la Révolution. Dda Rachid est un moudjahid qui respectait énormément les scouts», nous a déclaré Gani Mohamed, responsable du groupe. Pour garder vivace, chez les futures générations, la mémoire des combattants de l’indépendance et les sacrifices du peuple pour le recouvrement de sa souveraineté, Ali Mohand El Hocine, l’animateur des festivités, a plaidé pour la construction d’un musée du moudjahid au niveau de la commune. A 11h30, après la tournée vers Cheurfa et Ait Sidi-Seid, l’assistance a rallié le centre culturel d’Adekar, où Tahar Kacimi a animé une conférence sur le mouvement national, où il a notamment loué le génie de Abane Ramdane et l’endurance de Krim Belkacem, qui a fait, selon lui, non pas sept ans de guerre, mais 14 ans, puisqu’il était au maquis depuis 1947. Boualem B. 62e ANNIVERSAIRE DU 1er NOVEMBRE Recueillement et visites au programme U n programme très riche et varié a été concocté par la wilaya pour commémorer le 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de la libération le 1er Novembre 1954. Un programme qui a été entamé dans la soirée du 31 octobre, avec la présentation d’une pièce théâtrale, Bouziane lefhel, et qui a été suivie d’un recueillement à minuit au niveau de la place du 1er Novembre. Beaucoup de moudjahidine, responsables des différentes organisations de la famille révolutionnaire ont pris part à cette manifestation, aux côtés des autorités locales, civiles et militaires. Le lendemain, 1er novembre, après avoir déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative à la mémoire des martyrs de la Révolution, le wali, accompagné de sa délégation, a visité une exposition sur cet événement historique au niveau du musée du moudjahid, où il a ordonné au directeur de l’établissement d’orga- niser des caravanes et montrer l’exposition aux jeunes dans les établissements scolaires. Il a rendu visite au moudjahid Abdelkaoui Abdelkader, atteint d’une maladie chronique, a ordonné sa prise en charge immédiate et demandé au directeur des moudjahidine de lui transmettre au plus vite la situation de l’opération entamée par la commission médicale qui a été installée par ses soins et qui est chargée de sillonner toutes les communes pour venir en aide aux veuves de chouhada malades, ainsi qu’aux moudjahidine. A ce propos, la veuve du chahid Moussouni Mohand Amokrane a été rassurée également sur cette prise en charge. Un tournoi de football inter-quartiers a été organisé à la même occasion au niveau du stade scolaire. La première pierre a été posée pour la réalisation d’une crèche communale au niveau de la cité des 600 Logements d’Ihaddaden, il s’agit d’un ancien projet datant de 2006 accordé à la commune dans le cadre du programme FCCL. Le responsable du bureau d’études a été instruit afin de revoir les plans et de diminuer les délais de réalisation des travaux de 16 à 12 mois. Il a été procédé également à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un nouveau siège de l’APC sur un terrain situé sur la rue de la liberté à proximité des services de l’APC. Ce terrain, qui appartenait à Génisider, a été abandonné et racheté par la wilaya auprès du liquidateur désigné à cet effet, à un prix estimé à 90 millions de dinars. Il s’agit d’une opportunité inouïe pour l’APC, qui aura un siège digne de la commune de Béjaïa. Instruction a été donnée aussi au responsable de l’entreprise désignée pour effectuer les travaux afin de respecter les nouvelles normes de construction et diminuer les délais de réalisation qui étaient de 18 mois. A. F. contrairement à ce qui est mentionné officiellement dans le communiqué de la DE, qui parle d’un mouvement administratif ordinaire. Depuis mercredi dernier, «Bader Brahim, ex-proviseur au lycée Amara Rachid d’Alger remplace l’ex-DE, Bouziane Mourad, muté au même poste dans la wilaya de Bouira», selon les termes du communiqué signé par Bezza Benmansour, le secrétaire général de la DE. Des sources proches de la direction de l’éducation indiquent que l’ex-DE a été poussé vers la porte car «il n’en pouvait plus des pressions qu’il subit de la part de certains de ses collaborateurs, qui ne lui facilitaient pas la tâche». Il s’agit, révèlent nos sources, «de fonctionnaires influents au sein de l’académie». Constatant un réel besoin d’assainir la DE, des syndicalistes ont attiré l’attention du wali sur «la non-gestion et l’anarchie qui prévalent dans le secteur». L’anarchie est telle que l’ex-DE a hérité de dossiers complexes du fait du «clientélisme». Des sources administratives parlent «d’une vingtaine d’enseignants, dont la femme d’un inspecteur, qui perçoivent leurs salaires normalement, sans occupation de poste». Aussi, «lorsque la loi n’autorise pas le rapprochement d’un conjoint dans le même établissement dont l’époux est responsable, des agents se manifestent, sous aucune autorité, pour satisfaire leurs clients au détriment des textes», accusent des syndicalistes. Le bureau local du Cnapeste a condamné, dans un communiqué adressé à la presse, «les pressions et les intimidations exercées sur les représentants des enseignants aux commissions paritaires des trois paliers dans le cadre de l’opération des mouvements des enseignants». Nordine Douici TAZMALT IDRIKEN SANS EAU DEPUIS UN MOIS i la pénurie d’eau est fréquente en période caniculaire, le village d’Idriken S en est privé même en hiver. Les robinets sont à sec depuis plus d’un mois, ce qui contraint les citoyens à s’approvisionner par l’achat de citernes de cette denrée vitale. A propos de cette pénurie d’eau potable qui a touché d’autres villages, dont Tinesouine Ivahlal, qui sont alimentés à partir d’une sonde en panne, Meziane Mohamed, élu APC, nous révélera que «la sonde en question a subi un affaissement partiel, ce qui a nécessité l’intervention d’une équipe spécialisée pour son nettoyage avant de voir si la pompe n’est pas défectueuse». Ce genre de panne n’est pas nouveau et les habitants ont toujours vécu le calvaire de l’absence d’eau potable, car les réparations prennent souvent plusieurs mois en raison de l’absence d’équipements de réserve en pareils cas. A toutes ces pannes répétées s’ajoutent le problème de la vétusté du réseau d’AEP, dont des parties datent de l’époque coloniale et le problème des branchements illicites qui sont conçus pour l’irrigation en privant ainsi les citoyens de ce précieux liquide, en particulier les établissements scolaires où les enfants se trouvent exposés aux multiples risques de maladies à transmission hydrique. Achiou Lahlou El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 10 RÉGIONS JIJEL PISCINE OLYMPIQUE BEN M’HIDI (SKIKDA) Le taux de couverture en gaz passe à 63,30% L’infrastructure renaîtra-t-elle de ses cendres ? ● L’étude de réhabilitation, qui a coûté 700 millions de centimes, a déjà été réalisée et il ne reste qu’à choisir la bonne formule pour concrétiser le projet. F inalement, on apprend que la piscine olympique Ben M’hidi, ex-Jeanne d’Arc, devrait être réhabilitée. La visite, jeudi dernier, du nouveau wali de Skikda a cette enceinte a permis aux uns et aux autres de constater l’immense dégradation de ces lieux, laissés «en jachère» des décennies durant. Même si les orientations du wali versaient dans l’urgence de la rouvrir la saison estivale prochaine, il restait encore à trouver la bonne solution pour sauver ce joyau architectural. Au niveau de l’APC, on laisse déjà comprendre que l’étude de réhabilitation, qui a coûté 700 millions de centimes, a déjà été réalisée et qu’il ne reste qu’à choisir la bonne formule pour concrétiser ce projet. Approché à ce sujet, M. Tabbouche, P/ APC de Skikda dira : «L’appui du wali devrait nous encourager à sauver cette enceinte. Il nous reste encore à nous concerter pour décider de la formule à retenir. Deux options essentielles s’offrent à nous, soit on puise dans les finances de la collectivité dans une conjoncture d’austérité, soit on aura à mettre la location de la piscine aux enchères pour une concession ne devant pas dépasser les 25 ans, et il appartiendra alors aux enchérisseurs retenus de réhabiliter l’enceinte à leurs frais en veillant à ce que l’opération de réhabilitation soit conforme aux exigences techniques et matérielles retenues par PHOTO: EL WATAN C’est un joyau architectural qui a été laissé à l’abandon durant des décennies OULED DJELLAL Des habitants réclament l’alimentation en gaz de ville L es habitants de la cité des 170 logements participatifs d’Ouled Djellel, siège de la wilaya déléguée éponyme, située en bordure de la RN46A à 100 km au sud-ouest de Biskra, se sont rassemblés, hier matin, sur la voie publique pour demander que leur foyers soient raccordés au réseau de distribution du gaz de ville, a-t-on appris de sources fiables. «Nous attendons que les pouvoirs publics honorent leurs promesses d’alimenter notre cité en gaz de ville depuis 2003. Nous sommes las de patienter et de transporter des bouteilles de gaz butane, alors qu’un nouvel hiver arrive sans que rien ne bouge. Un pipe-line alimentant l’Europe en gaz traverse notre région. Les cités situées à proximité de la nôtre ont du gaz comme la zone industrielle mitoyenne, mais notre quartier reste sans gaz de ville bien qu’un budget de 500 millions de centimes lui soit alloué pour ce projet, dont la réalisation atténuerait fortement nos tracas», a expliqué un des participants à ce rassemblement pacifique. A noter que le wali délégué, Djellouli Chenoufi et le P/APC d’Ouled Djellel sont allés à la rencontre de ces citoyens mécontents. Ils ont promis de tout faire pour régler ce problème le plus vite possible. H. M. REMERCIEMENTS La famille Nesrouche remercie vivement tous ceux qui ont compati à sa douleur suite à la disparition de sa chère et regrettée fille, sœur, cousine et parente NABILA NESROUCHE survenue le 2 novembre 2016 à l’âge de 39 ans. Que Dieu le tout puissant lui accorde Sa miséricorde et l’accueille en Son vaste paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» l’étude». L’opération de réhabilitation, telle que retenue par l’étude avoisinera les 15 milliards de centimes, ce qui représente une enveloppe très lourde pour la caisse communale, aux dires du P/APC. «Nous avons exigé, lors de l’étude, que le principe de remplissage du bassin olympique en eau de mer soit retenu et ses mécanismes, moteurs et autres automatismes renouvelés. Nous avons insisté pour que l’opération de réhabilitation n’altère en rien cette piscine ni qu’elle ne la défigure. Nous entendons la restaurer et non la défigurer. C’est cette volonté qui a fait que le montant de réhabilitation soit assez élevé», poursuit le même responsable. Au sujet des risques dus au ressac qui pesaient sur cette enceinte, le maire précisera que le projet de confortement passant par la piscine est à 85 % d’achèvement. «Le bassin ainsi que les autres composants de cette piscine sont maintenant stabilisés, et il ne nous reste qu’à procéder aux opérations de restauration», dira-t-il avant de révéler que les cahiers des charges relatifs à cette opération ne sauraient tarder de paraître dans la presse pour enclencher l’opération. «La visite du wali à cette piscine et les recommandations et autres conseils qu’il a eu à nous apporter devraient obligatoirement nous encourager pour rouvrir notre piscine olympique au plus tard, le mois d’août prochain», conclut notre interlocuteur. K. O. CAFÉ LITTÉRAIRE DE BISKRA MOHAMED-LAÏD ATHMANI SE FÂCHE CONTRE LES CENSEURS A nimé par le poète, nouvelliste et romancier Mohamed-Laïd Athmani, le premier Café littéraire organisé par l’Association Mosaïque s’est déroulé, hier matin, à la Maison de la culture Ridha Houhou en présence d’un public d’un certain âge, que l’écriture de graphie française, l’art et la culture ne laissent pas indifférent, a-t-on constaté. Né en 1949 à Biskra, enseignant de formation, Mohamed-Laïd Athmani est entré en littérature par effraction pour exprimer sa peur et un haut-le-cœur de voir son pays sombrer dans le chaos suite aux événements ayant secoué l’Algérie en 1988. Dans «Octobre noir» édité à La Pensée universelle, il crie son amour viscéral pour l’Algérie et sa peine de voir ses jeunes malmenés et opprimés. «Yahia Abdenour a écrit sur les événements d’Octobre 88 d’un point de vue juridique, j’ai préféré les aborder d’un point de vue poétique et littéraire. Ma poésie et mes écrits ne sont pas à l’eau de rose, c’est une poésie de l’engagement. J’écris pour ne pas imploser. On nous a interdit de nous exprimer pendant des années et nous avons dû aller nous faire publier ailleurs», dira-t-il. Il est contre la censure des intellectuels, artistes et écrivains obligés de se taire ou de s’exiler vers des cieux plus cléments. À ce propos, il lancera : «Notre expression a été muselée depuis trop longtemps et cette rencontre avec vous me remplit d’émotions», confierat-il à son auditoire tout ouïe. Passant en revue les titres de son œuvre prolifique et dense, constituée d’une quinzaine de livres mêlant poèmes libres, nouvelles et romans dénonçant les injustices du monde, commentant les grands thèmes de l’actualité mondiale tels que l’affaire palestinienne, celle du peuple sahraoui et de la condition des femmes arabes et des émigrés algériens en France, il s’est avéré un être à la sensibilité à fleur de peau, maîtrisant parfaitement la langue française et ayant l’Algérie vissée au corps et à qui cette rencontre littéraire a mis du baume au cœur, rien qu’en lui permettant de libérer sa voix et de recueillir l’approbation et la considération des siens. Doctorante en didactique du français langue étrangère (FLE) à l’université Mohamed Khider de Biskra, Najah Djebourabi, qui n’a pas manqué ce rendezvous littéraire qu’elle dit avoir vraiment apprécié, déplore néanmoins «la défection des plus jeunes qui auraient beaucoup à apprendre en lisant les textes de l’invité de Mosaïque et en assistant aux rencontres qu’elle chapeaute», a-t-elle fait remarquer. Hafedh Moussaoui L ’alimentation en gaz de ville des quartiers de Kmaih et Djouablia, au sud de la ville de Jijel, à l’occasion des célébrations du 62éme anniversaire de la révolution, a porté à 63,30% le taux de couverture en gaz dans la wilaya. Ce projet a mobilisé un montant contractuel de 18 millions de dinars pour le raccordement dans un délai de cinq mois de 135 foyers, soit une population de prés de 880 habitants. Plus globalement, les statistiques de la direction de l’énergie annoncent qu’un montant de 3,550 millions de dinars a été alloué au titre du programme quinquennal gaz 2010 / 2014 pour le raccordement de 18000 foyers. La situation arrêtée au 25 octobre 2016 fait état de 49 localités alimentées pour 81960 foyers raccordés. Le montrant d’investissement cumulé est de 12 230,80 millions de dinars. Après l’achèvement du programme en cours de réalisation, les prévisions annoncées porteront sur l’alimentation de 110 localités pour 122 700 foyers raccordés, ce qui donnera un taux de raccordement de 86%. Par ailleurs, et au titre du programme complémentaire 2013, dont les études sont en cours, la commune de Jijel a bénéficié d’un raccordement de 1140 foyers sur 43,760 km. Amor Z. LES TRANSPORTEURS DES ZIBAN-EST SE REBIFFENT Les transporteurs, chauffeurs de taxis et de minibus, desservant les Ziban-Est de la wilaya de Biskra, à savoir Zeribet El Oued, Sidi Okba et M’Chouneche ont refusé, hier matin, d’entrer sur la place de Haret El Oued, où ils stationnent généralement pour attendre et y déposer leurs clients. Ils refusent de s’acquitter d’une nouvelle taxe de stationnement journalière de 50 DA, que leur réclame le gestionnaire soumissionnaire de cet espace. «Nous dénonçons cette taxe pour plusieurs raisons. Premièrement, cette place n’est ni clôturée, ni dotée des commodités nécessaires, tels que des sanitaires et des fontaines d’eau. De plus, la sécurité n’y est pas assurée et nous sommes aux aguets en permanence, car les agressions sur les chauffeurs et les passagers ne sont pas rares. Nous payerons quand on aura une véritable gare routière répondant aux normes requises», a expliqué l’un d’entre eux. Cette action n’a pas trop perturbé le va-et vient des passagers, mais la voie du bord de l’Oued Sidi Zarzour a très vite été saturée, sans que les responsables du transport à Biskra n’interviennent, relève-tH. M. on. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 11 RÉGIONS FESTIVAL DE THÉÂTRE DE NABEUL EN TUNISIE BÉCHAR La coopérative oranaise El Bahia décroche deux prix L PHOTO : DR ● La coopérative Ateliers El Bahia d’Oran a été couronnée par le prix de la mise en scène et a décroché la meilleure interprétation masculine au Festival maghrébin du théâtre amateur à Nabeul en Tunisie. La pièce Ana oual maréchal produite par la coopérative Ateliers El Bahia d’Oran L a pièce Ana oual maréchal produite par la coopérative Ateliers El Bahia d’Oran a été couronnée par le prix de la mise en scène, signée Saïd Bouabdellah, et celui de la meilleure interprétation masculine pour Foued Bendhoubaba, à l’issue de sa participation à la 5e édition du Festival maghrébin du théâtre amateur, organisé entre le 27 et le 30 octobre dernier à Nabeul en Tunisie. «Je suis fier d’avoir représenté dignement l’Algérie», a déclaré Saïd Bouabdellah à son retour à Oran. Il est le metteur en scène mais en même temps le président de cette coopérative particulièrement active car la pièce produite, il y a deux ans, a déjà sillonné presque la totalité du territoire national et s’approche aujourd’hui de sa 100e représentation. Un succès confirmé en Tunisie. Fouad Bendhoubaba, lauréat, donne la réplique à Boutchiche Bouhadjar pour former le duo mettant en scène un maréchal et un simple soldat, deux protagonistes que tout oppose y compris le sens à donner au patriotisme. Le texte est signé par le Marocain Ahmed Fares mais Saïd Bouabdallah dit l’avoir en quelque sorte adapté pour le rendre plus poignant par rapport à la réalité des publics auxquels il s’adresse et qui est marquée par les échos qu’ont eus, en général, les révolutions dites arabes. Saïd Bouabdallah cultive une passion pour le théâtre depuis les années 1960. Il s’est vu, durant la décennie noire, confier la direction du Théâtre régional d’Oran avant de fonder sa propre coopérative qui s’apprête aujourd’hui à produire une nouvelle pièce intitulée provisoirement El Djaras. On en est au stade de la lecture du texte, mais le travail sur scène ne saurait tarder. D. B. AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE Appel à candidature pour deux prix honorifiques D eux appels à candidatures pour deux prix distincts ont été lancés par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Sachant que près d’une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur algériens (sur une centaine que compte le Maghreb) sont membres de cette Agence, beaucoup de chercheurs peuvent postuler à ces deux prix d’une valeur de 10 000 et 15 000 euros. Le premier appel concerne le Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs, valable dans les champs disciplinaires des sciences et médecine ainsi que des sciences humaines et sociales. Le rattachement à un membre de l’AUF est obligatoire en plus d’une limite d’âge fixée à 40 ans et d’une activité de recherche d’une durée de 4 à 10 ans après l’obtention du doctorat. Ce prix qui en est à sa 8e édition vise à reconnaître «le mérite des chercheurs ayant acquis une reconnaissance scientifique et réalisé une percée internationale significative», lit-on dans le communiqué diffusé à cet effet. La date limite pour le dépôt des dossiers est fixée au 15 novembre et les conditions de participation sont disponibles sur le lien (https:// formulaires.auf.org). L’autre lien (http://goo.gl/iXK4Gb) renvoie à l’appel à candidatures. Le deuxième, intitulé le Prix El Fasi de l’Agence universitaire de la francophonie couronne l’action d’une personnalité marquante. Il a été institué en 1987 lors de la 9e assemblée générale tenue à Marrakech (Maroc) et c’est dans cette même ville que, pour sa quatrième édition, ce prix sera remis en mai 2017 à l’issue de la 17e assemblée générale de l’AUF. Doté de 15 000 euros, ce prix devra «couronner l’ensemble de l’œuvre d’une personnalité scientifique marquante des réseaux de la francophonie et dont l’action scientifique et de recherche a exercé une large influence à l’échelle internationale par la qualité de son expertise et par son caractère innovant», lit-on également dans le même communiqué. Le champ d’action est plus large pour concerner la recherche, la formation, la gouvernance, le transfert de connaissance ou le développement et la coopération internationale. L’appel est disponible sur le lien (https://goo. gl/mzeV8E). Ici, il est précisé que l’auto-nomination n’est pas admise, ce qui veut dire que seuls les membres de l’AUF ou les personnalités siégeant aux instances de celle-ci peuvent proposer des candidatures. L’accent est mis sur «l’exemplarité» et «la preuve d’une dimension internationale avérée». Le postulant doit justifier d’une activité de 25 ans après la thèse et justifier d’être ou même juste d’avoir été en activité dans un établissement supérieur membre de l’Agence. A noter que celleci dispose d’un bureau régional, le bureau Maghreb, implanté à Rabat (Maroc) et présidé depuis sa fondation, en 2012, par Cristina Robalo-Cordeiro et, qu’en avril dernier, Oran a abrité la troisième assemblée générale de la Conférence maghrébine des responsables d’établissements de l’enseignement supérieur (Comares), membres de l’AUF. Djamel Benachour Des manifestants ferment le siège de la daïra de Tabalbala a daïra de Tabalbala a connu, en fin de semaine, un mouvement de protestation qui a conduit des citoyens de cette circonscription, située à 400 km au sud-ouest de Béchar, à bloquer l’entrée du siège de la daïra. C’est la deuxième fois au cours de la même semaine que les protestataires reviennent sur les lieux pour reprendre les mêmes slogans à caractère revendicatif. Ils ont exigé le départ du chef de la daïra qu’ils accusent de mauvaise gestion. La protestation a failli connaître une tournure grave évitée de justesse lorsqu’un homme âgé d’une quarantaine d’années a tenté de monter sur le toit du siège de la municipalité dans l’intention de s’immoler par le feu. Les contestataires l’ont empêché de commettre l’irréparable et se sont ensuite dispersés pour se donner rendez-vous aujourd’hui. Les revendications reposent sur une dénonciation de la mauvaise gestion des affaires publiques. Et de citer le dossier de l’attribution de logements sociaux et ruraux, des menaces et humiliation qu’aurait subies un membre de la société civile Onasc de Tabalbala. Les accusations portent aussi sur l’opacité qui entoure l’attribution des marchés publics, le retard dans l’examen des dossiers agricoles, l’acquisition d’un minibus de transport scolaire facturé neuf alors qu’il est d’occasion. Les protestataires ont mis en avant une dépense de 120 millions de dinars allouée à la construction d’un abattoir dont les travaux sont à l’état d’abandon. Le chef de la daïra a, de son côté, reconnu que sur les 35 logements sociaux, 28 ont été attribués à des femmes arguant que celles-ci sont des veuves ou des divorcées remplissant les conditions. Pour les hommes, dirat-il, ils avaient bénéficié d’habitations rurales ou perçoivent des revenus supérieurs empêchant l’accession au logement social. Pour ce qui est des entrepreneurs venus de la wilaya d’Adrar dont est originaire le chef de la daïra, celui-ci n’y voit aucun inconvénient à partir du moment qu’ils se trouvent en possession de registres de commerce et ont soumissionné pour des projets. Quant à l’affaire du minibus usagé du ressort de l’APC, celuici a été acquis dans le cadre du programme communal de développement (PCD), a-t-il précisé. M. Nadjah RELIZANE Une famille vit dans un cimetière A yant fui son habitation située sur les monts de l’Ouarsenis où sévissait la horde terroriste durant la décennie noire, la famille de Hadj Mohamed, un septuagénaire, n’a trouvé refuge que dans un abri abandonné dans les méandres du cimetière El Azazema, aux abords de la ville de Oued R’hiou. Et depuis qu’elle a atterri en ce lieu, cette famille, qui compte des handicapés, vit dans des conditions déplorables sans aucune commodité (ni électricité, ni eau potable, ni réseau d’assainissement) et le chef de cette famille est inactif et ne perçoit que la pension destinée aux personnes âgées, soit 3000 DA/mois. Le hic est que lorsque les autorités locales de Oued R’hiou ont décidé d’attribuer à cette nécessiteuse famille un logement rural, elles se sont heurtées à l’irrégularité de l’extrait de naissance du père. Le malheureux chef de famille est porté décédé depuis 2012. La seule personne qui se débat pour la survie de cette famille est leur fille, la vingtaine. Elle s’occupe de tout. Issac B. SIDI BEL ABBÈS Trois femmes arrêtées pour vol et escroquerie L es services de police de Sidi Bel Abbès viennent de tirer au clair une grave affaire liée à d’intrigantes machinations dont se sont rendues coupables trois jeunes femmes qui, pour arriver à leurs fins, écumaient plusieurs quartiers et cités. Fomentant à dessein leurs agissements, les comparses qui, pour faire bonne figure, étaient accoutrées de «djelbab», jetaient généralement leur dévolu sur des femmes vivant seules auxquelles elles faisaient croire, de prime abord, qu’elles étaient des voyantes capables de prédire l’avenir et de dévoiler des événements et autres présages. Aussitôt mises en confiance, les victimes, loin de se douter de ce qui les attendait, étaient subitement agressées par les prétendues diseuses de bonne aventure qui les délestaient avec violence de leur argent, bijoux et autres objets précieux. Saisis de plusieurs plaintes déposées par les victimes, les éléments de la sûreté ont identifié et interpellé les mises en cause. L’enquête a finalement révélé qu’au-delà des vols, des agressions et du charlatanisme, elles se livraient à divers actes délictueux non moins graves liés notamment à la création de lieux de débauche et au proxénétisme. Elles ont été déférées devant le parquet avant d’être incarcérées. M. Habchi El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 11 RÉGIONS GHARDAÏA BORDJ OMAR DRISS Opération de rénovation de l’hôtel El Djanoub La commune gazière sans gaz de ville de la commune gazière de Bordj L esOmarhabitants Driss, entourée par les grands champs gaziers du pays, à savoir Ghourd Nouss, El Hamra et ● D’une capacité de 600 lits, soit 252 chambres, 26 bungalows et 8 suites, il est l’objet d’une grande opération de restauration, de rénovation et de modernisation qui vient d’être lancée pour donner une seconde jeunesse à cet hôtel. uvre de l’architecte et urbaniste Fernand Pouillon, dont la conception date des années 1974/1975, mais dont la construction n’a été entreprise que des années plus tard, alors que l’architecte avait quitté l’Algérie, l’hôtel El Djanoub de Ghardaïa, atteint de décrépitude avancée et victime de dégradations dues à la main de l’homme, longtemps abandonné aux aléas du temps et surtout de la mauvaise gestion, notamment en termes d’entretien, va enfin faire sa toilette. D’une capacité de 600 lits, soit 252 chambres, 26 bungalows (dits cabanias) et 08 suites, il est l’objet d’une grande opération de restauration, de rénovation et de modernisation qui vient d’être lancée pour lui donner une seconde jeunesse. C’est ce qui a été déclaré à la presse par le jeune directeur général de l’Entreprise de gestion touristique de Ghardaïa (EGTG), Lakhdar Laiouirate. «L’opération, qui se déroulera en trois phases, entre dans le cadre du programme de rénovation et de modernisation des structures hôtelières publiques décidé par le Conseil de participation de l’Etat (CPE) en 2008/2009», a-t-il déclaré, ajoutant : «Retardée pour diverses contraintes, qui n’ont été levées totalement qu’en 2016, l’opération, dont les études ont été bouclées fin 2009, consiste en une rénovation partielle de l’hôtel. Cette décision, prise pour éviter de paralyser l’activité économique de la structure et être ainsi contraint de mettre au chômage technique le personnel constitué de plus de 80 personnes, a été arrêtée PHOTO : DR Œ L’hôtel El DJanoub après que des instructions ont été données pour entamer les travaux par étape, par priorité et dans la limite du budget disponible. De ce fait, la cure de jouvence commencera par la partie inactive de l’hôtel, depuis longtemps hors activité et hors exploitation.» Scindé en trois phases, le projet va démarrer par le bloc A, constitué de 28 chambres qui vont être transformées en 10 suites séniors et 18 chambres communicantes, qui peuvent, au besoin, être utilisées comme suites juniors. Ce sera ensuite au tour des 26 bungalows, constitués d’une pièce, salle de bains et toilettes, d’être pris en charge. 10 d’entre eux seront mixés par deux, sorte de fusion prenant ainsi la forme d’un bunglow à deux pièces, soit une chambre, un salon, salle de bains et toilettes. Les 16 restants seront simplement restaurés. Ces deux opérations, bloc A et bungalows, permettront à l’établissement de récupérer pas moins de 108 lits à remettre en activité économique. La piscine, faisant pratiquement corps au milieu de ces deux ensembles, sera, elle aussi, prise en charge en termes de rénovation et de réfection, tout autant que son espace alentour, réservé aux tables et aux parasols. Le snack bar, au bas de la piscine et sous la tour, signature et griffe de Fernand Pouillon sur toutes ses réalisations à travers le pays, sera transformé en restaurant gastronomique. Le délai de ces travaux, qui ont démarré cette semaine, est de 14 mois. Ce n’est qu’au terme de cette première phase qu’une seconde étape de travaux, pour un délai d’exécution de 10 mois, sera lancée. Elle touchera la façade de l’hôtel, l’entrée principale, le hall de réception, la salle polyvalente, le restaurant la cuisine, la cafétéria et le bar Piano, qui sera transformé en salle de conférences d’une capacité de 200 places. 24 mois après le lancement des travaux des deux phases, si les délais contractuels sont respectés, une 3e étape sera enclenchée. Elle consistera en une rénovation et une restauration des blocs d’hébergement des ailes C, E et F. L’enveloppe de cette opération confiée à une entreprise algérienne spécialisée, qui a déjà à son actif des travaux similaires à travers le pays, notamment au Sud, tels ceux réalisés aux hôtels Tidikelt d’In Salah et El Mehri, de Ouargla, sont de l’ordre de 145 milliards de centimes. Toutefois, le budget déjà dégagé est de 85 milliards de centimes. Le complément sera débloqué au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Djamel K. DES CLASSES D’EAU POUR SENSIBILISER LES ÉCOLIERS L ’Agence du bassin hydrographique Sahara (ABHS) a organisé du 29 au 31 novembre des journées de sensibilisation sur la préservation de la ressource en eau au profit de 150 élèves du cycle moyen. Ce programme a englobé plusieurs activités, entre autres, des débats autour de la thématique, des ateliers autour de l’eau et des visites dans plusieurs sites en lien direct avec l’eau dans la wilaya de Ghardaïa. L’ABHS a, par ailleurs, conçu et distribué des documents pédagogiques ayant pour objectif de changer les habitudes de consommation de la ressource en eau chez l’élève. Partenaire de l’événement, Mme Khodri Yamina, présidente de l’association Algeria com.Event a indiqué que cette opération est une plateforme pour les rencontres Architecture-Eau-Désert, qui se tiendra en février 2017 à Ghardaïa. Bouzaroua Yazid, représentant du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement a, pour sa part, annoncé que le ministère accueille avec satisfaction cette initiative qui fait partie de la stratégie du secteur hydraulique, notamment l’incitation à la préservation de la ressource en eau. Lazhar Ben Brahim, directeur de l’Agence du bassin hydrographique Sahara a, pour sa part, rendu hommage aux participants aux classes d’eau, dont l’ABHS enregistre un portefeuille de 1500 classes depuis 2005. Le forum a connu aussi la participation de certains représentants des différents secteurs, notamment la direction de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa, la direction des ressources en eau et la Protection civile de la même wilaya. Les élèves ont pu visiter à l’occasion le système de partage des eaux de Bouchène où ils ont profité des explications concernant le fonctionnement de cet ouvrage hydraulique, qui témoigne de l’ingéniosité de l’homme, qui a su récupérer les eaux pluviales qui seront acheminées depuis le bassin versant de l’oued M’zab, qui couvre plusieurs centaines de kilomètres, jusqu’au lieu appelé «Amlaga», qui compose le point d’afflux et la croisée de deux importants oueds, à savoir Oued Labiad et Oued Laadira. Les enfants ont découvert le Ksar de Tafilalt situé à Béni Izguene et son système de recyclage des eaux usées. Les écoliers ont eu la possibilité d’accéder au parc zoologique et d’assister à la projection d’un film documentaire sur le cinéma municipal. Une sortie à l’unité de la Protection civile de la wilaya de Ghardaïa a permis aux élèves de voir de près le travail des sapeurs-pompiers, qui ont simulé un départ de feu et une démonstration d’extinction. Fares C. Tin Fouyé Tabankourt, n’arrivent pas encore à comprendre comment leur ville se trouve paradoxalement dépourvue de gaz naturel. La présence de ces directions régionales de production de Sonatrach, ainsi que plusieurs autres entreprises d’appui technique sur le territoire de cette merveilleuse oasis saharienne montre l’importance de cette activité névralgique pour le pays tout entier, mais malheureusement cette commune située à une soixantaine de kilomètres de ces gisements n’est pas raccordée à cette commodité essentielle. Selon le bilan annuel des activités de la wilaya, année 2015, «la commune a bénéficié, au titre du programme quinquennal 2010-2014 de la Société de distribution d’électricité et du gaz du centre, d’une opération de raccordement de 1464 foyers au réseau de distribution de gaz de ville à partir de la ligne principale GR1-48, sur une distance de 90 km, dont la longueur du réseau de distribution est 47,5 km. Mais le commencement des travaux de transport par canalisation n’a pas encore vu le jour, l’opération est en cours d’évaluation des offres techniques au niveau de Sonelgaz KDG d’Alger.» Il mérite de signaler, enfin, que l’impact du secteur des hydrocarbures sur l’économie de Bordj Omar Driss, en particulier, et la wilaya en général est faible et n’a aucune vraie valeur ajoutée. Un constat bien détaillé et clairement défini par le Centre national des technologies et du consulting, qui a élaboré le plan d’aménagement du territoire de la wilaya d’Illizi, adopté par l’Assemblée populaire de wilaya, en juillet dernier : «Le secteur des hydrocarbures fonctionne en vase clos. Aussi son impact sur l’économie de la wilaya est faible et difficile à évaluer. L’ensemble des activités sont décidés, planifiés, et programmés au niveau central à travers les décisions du ministère de l’Energie, voire du gouvernement (…). C’est un secteur qui fonctionne en interne, sans aucune symbiose avec le développement territorial de la wilaya. L’enjeu est comment créer cette synergie pour que l’un (communes et territoire) soit au service de l’autre (secteur de l’énergie) d’une façon mutuelle.» Bouda Brahim Le jeune cadre Hamza Basaleh promu au poste de chef de daïra D ans le cadre du mouvement opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le corps des chefs de daïra, des directeurs de la réglementation et des affaires générales, des directeurs de l’administration locale et des inspecteurs généraux de wilaya, le jeune cadre Hamza Basaleh, fonctionnaire à l’administration locale puis inspecteur de wilaya au niveau de l’inspection de la wilaya d’Illizi, a été promu au poste de chef de daïra d’In Ghar, dans la wilaya de Tamanrasset. «Les promotions contenues dans ce mouvement consacrent le principe d’intégration des jeunes cadres et la promotion de la femme dans l’occupation des postes de responsabilité au sein des collectivités locales», précise le communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Hamza Basaleh est né dans la localité de Zaouiet Sidi Moussa, près de la commune de Bordj Omar Driss, a il a décroché son bac en 2002, et a obtenu son diplôme de licence à la faculté des sciences politiques et relations internationales, option Organisation administrative et politique, à l’université d’Alger. B. B. Un grimpeur meurt suite à une chute d’un palmier U n jeune homme, père de deux enfants, a rendu l’âme, vendredi soir, à l’hôpital suite à sa chute du haut de plusieurs mètres d’un palmier dattier. Après avoir escaladé un palmier jusqu’à sa plus haut cime, le jeune grimpeurélagueur, a fait une chute mortelle qui a rapidement fait le tour dans cette paisible oasis saharienne. Signalant que le métier de grimpeur de palmier, incontournable pour la préservation du patrimoine dattier, est en voie de disparition dans cette merveilleuse localité. B. B. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 12 PUBLICITÉ El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 13 I N T E R N AT I O N A L E LA MOBILISATION CONTINUE UNE SEMAINE APRÈS LA MORT DE MOHCINE FIKRI Le makhzen à l’épreuve de la colère de la rue ● Depuis une semaine, chaque soir des milliers de citoyens, femmes et hommes, investissent la place centrale pour crier leur indignation et dénoncer en des termes forts les agissements du makhzen. U ne semaine après la mort atroce du marchand de poissons Mohcine Fikri, la contestation ne faiblit pas au Maroc. Epicentre de la colère populaire, Al Hoceïma (Rif) d’où est originaire la victime, bat au rythme d’une révolte sociale sans précédent depuis le Mouvement du 20 février de 2011. Chaque soir des milliers de citoyens, femmes et hommes, investissent la place centrale pour crier leur indignation et dénoncer en termes forts les agissements du makhzen. Durant la nuit de vendredi à samedi, pas moins de 50 000 personnes ont marché avec des bougies en signe de deuil. Brandissant des drapeaux berbères et ceux de la République de Abdelkrim El Khettabi, les manifestants exigeaient fermement la «traduction devant la justice des responsables» de la mort de Mohcine Fikri, mais également «la justice sociale, la fin de la hogra». La revendication d’un «Maroc réellement démocratique» se faisait fortement entendre. Parfois, fait rare, des slogans hostiles au roi ont été entonnés. La région du Rif est historiquement frondeuse, rebelle et hostile au régime. L’éphémère République (1921-1927) reste dans l’imaginaire des Rifains comme un marqueur historique. Depuis une semaine, d’autres villes du royaume ne sont pas restées à l’écart de la contestation, qui commence à prendre des allures d’«insurrection». Une cinquantaine de villes ont connu des marches et des rassemblements. Ni les promesses du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, de faire «toute la lumière» sur les circons- tances du drame, ni le silence des partis politiques toutes tendances confondues, à l’exception de la Fédération de la gauche démocratique, ni même la campagne d’intox, ni les prêches du vendredi n’ont pu ramener le calme. Tirant les enseignements de l’expérience du 20 Février, les protestataires jurent de ne pas «lâcher». La mobilisation, qui se généralise commence à toucher la diaspora et à prendre forme, se déroule sans heurts. Les manifestants tiennent au caractère pacifique et moderne de la contestation. Jusque-là, le pari est réussi. Ils ont même déjoué les tentatives «démoralisatrices» de ceux qui estiment que la mobilisation est «synonyme de fitna». Hier soir, de nombreuses marches et rassemblements ont encore été observés dans plusieurs villes du pays, alors que le Premier ministre islamiste, Abdelillah Benkirane, multiplie les appels en direction des militants de sa formation, le Parti de la justice et du développement (PJD), à ne pas rejoindre les manifestants. De son côté, le roi Mohammed VI, qui a tenté d’ «absorber» la colère en présentant ses condoléances à la famille de la victime et en dépêchant sur place son ministre de l’Intérieur, est resté silencieux. D’après le site d’information Le Desk, Mohammed VI se trouve à Libreville et il sera aujourd’hui à Dakar où il prononcera un discours. Sur sa page facebook, le journaliste et critique Ali Anouzla s’interroge : «Où passé le roi ?» «Ces événements ont fait disparaître la démocratie marocaine, fait taire les partis et leurs leaders et paralysé ses institutions. La vérité a éclaté : le peuple est dans la rue, il conteste. L’Etat, ses institutions, ses partis, ses médias et ses élites sont sur le banc des accusés. Le roi se trouve face à la rue en colère», indique-t-il. En somme, cette mobilisation qui défie ouvertement le palais, fait planer son ombre sur le rendez-vous climatique international qu’organisera le Maroc. Le sommet de la COP22, qui se tiendra à partir du 16 novembre à Marrakech, voulu par Rabat comme une démonstration diplomatique, risque de connaître quelques couacs. De toute évidence, le Premier ministre, Abdelillah Benkirane, qui peine à former son gouvernement, se trouve déjà cerné par la colère de la rue marocaine. Un sérieux avertissement pour le palais royal. Hacen Ouali ALI LMRABET. Journaliste marocain La mobilisation ne faiblit pas une semaine après la mort tragique de Mohcine Fikri. Comment expliquer cette continuité dans la contestation qui prend de l’ampleur ? Les gens sont furieux, pas seulement les Rifains, dont certains veulent exagérer les prises de position identitaires pour nouer leurs légitimes revendications, mais tous les Marocains. Mes compatriotes disent que Mohcine Fikri, le pêcheur d’Al Hoceïma, est mort broyé dans une benne à ordures pour avoir pêché illégalement de l’espadon dans un pays où les généraux et les proches du pouvoir pillent sans aucune vergogne les ressources halieutiques des mers du Sud. Il y a un an, j’ai lu quelque part que la première chose qu’a faite un général de retour d’une tournée au Sahara occidental fut d’interdire que son avion Ali Lmrabet militaire ne serve de transport au poisson pêché illégalement dans la région et expédié vers la capitale. A ce qu’il paraît, son prédécesseur, mort depuis, le faisait systématiquement. Les Marocains ne sont pas bêtes. Ils voient qu’un jeune homme est mort pour avoir voulu défendre son gagne-pain, alors que d’autres, le roi et son entourage principalement, apparaissent dans les comptes numérotés, illégaux de la banque HSBC en Suisse, dans les Panama Papers, et que plusieurs ministres et dignitaires du régime se sont acoquinés dans un passé récent pour s’accaparer des terrains de l’Etat à des prix défiant toute concurrence (affaire Khouddam Daoula). Regardez le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, qui se présente comme le héraut de la légalité au Maroc. Cet indélicat s’est approprié pour un prix modique un terrain de l’Etat d’une surface de 4630 m2 dans le quartier le plus cher de Rabat. On ne sait pas si c’est pour construire une maison pour abriter sa famille ou pour édifier un palais. La Maroc n’a pas connu pareille mobilisation depuis le mouvement du 20 février. Sommes-nous en présence d’une lame de fond d’une colère dont la mort de Mohcine Fikri a été la goutte qui a fait déborder le vase de la colère ? Je ne sais pas si c’est une lame de fond, mais c’est la preuve que ceux qui avaient enterré le Mouvement du 20 février l’ont fait un peu trop vite. On n’enterre pas aussi facilement les légitimes revendications d’une population qui n’en peut plus avec des salaires de misère, une éducation nationale en faillite et un système de santé sinistré. Surtout que toutes les promesses faites en 2011 n’ont pas été tenues. La nouvelle Constitution est un amas de principes dont la finalité est de préserver la primauté de la monarchie sur tout le reste. Quelle a été la réaction du palais royal et de la classe politique face à cette mobilisation ? Comme toujours dans les régimes autoritaires qui présument d’une grande stabilité alors qu’en réalité ils sont assis sur une poudrière, le roi a immédiatement dépêché à Al Hoceïma son ministre de l’Intérieur pour présenter ses condoléances à la famille du pêcheur. Et, naturellement, ils en ont profité pour prendre des photos en train de prier pour l’âme de la victime et les ont distribuées à la presse. Je ne sais pas comment cela se passe en Algérie, mais au Maroc il est inconvenant de prendre des photos d’une cérémonie funèbre pour en faire de la propagande politique ou autre. Mais cela dénote de la grande crainte qu’a ce régime de cette région, le Rif, pas facile à gérer ni à amadouer. Quant aux partis politiques, j’ai été effaré de constater que des partis tunisiens se sont solidarisés avec le peuple marocain, alors que nos propres formations politiques se sont tues. A ce qu’il paraît, on leur a ordonné de rester aux abonnés absents pour ne pas alimenter ce qu’ils appellent la «fitna». Quelle «fitna» si jusqu’à aujourd’hui les gens ont manifesté dans le calme et la dignité ? Cette mobilisation, qui conteste ouvertement le makhzen, fait-elle peur au palais ? Beaucoup de gens, et pas seulement dans le Rif, ont entonné des slogans hostiles au makhzen et, quelquefois, s’en sont pris directement au roi. Ce n’est pas nouveau, mais cela reste inquiétant pour un régime autoritaire qui ne survit que grâce à sa maîtrise des appareils de la répression et du soutien que lui octroie l’Union européenne soucieuse de préserver sa frontière sud. L’histoire récente du Maroc nous a appris que les Marocains sont imprévisibles et que les émeutes sont un phénomène cyclique. Le Rif est historiquement une région rebelle et frondeuse. Ce nouvel épisode dans le bras de fer risque-t-il de raviver les plaies anciennes ? Les plaies anciennes n’ont jamais cicatrisé. Le sultan Mohammed V, son fils Hassan II qui lui succéda et le général Mohamed Oufkir ont bombardé au napalm le Rif à la fin des années cinquante. Ils ont brûlé vivants non seulement des rebelles qui s’opposaient à la mainmise du Parti de l’Istiqlal sur cette région, mais également des femmes, des enfants et des vieillards. Cela ne s’oublie pas facilement. De plus, durant son règne, le défunt tyran Hassan II utilisait souvent des expressions ordurières quand il s’adressait aux Rifains. Allez sur YouTube et vous trouverez une anthologie de ces discours haineux de ce roi voyou. Cela ne s’oublie pas non plus. Mais pour le moment, les manifestations se déroulent dans le calme et je ne crois pas que cela ira plus loin. Mais cette alerte devrait faire réfléchir le palais. Personne ne peut vivre indéfiniment dans la «hogra». H. O. PUBLICITÉ Propos recueillis par Hacen Ouali PHOTO : D. R. «Cette contestation devrait faire réfléchir le palais» Figure médiatique dissidente, Ali Lmrabet analyse les événements qui secouent le royaume depuis la mort atroce de Mohcine Fikri, devenu l’étendard d’une révolte sociale. Il estime que ceux qui avaient enterré le Mouvement du 20 février l’ont fait un peu trop vite. «On n’enterre pas aussi facilement les légitimes revendications d’une population qui n’en peut plus. Les Marocains voient qu’un jeune homme est mort pour avoir voulu défendre son gagnepain, alors que d’autres, le roi et son entourage principalement, apparaissent dans les comptes numérotés et illégaux de la banque suisse HSBC, dans les Panama Papers...» El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 14 SANTÉ ÉVALUATION DE LA CHARGE DE MORBIDITÉ DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES EN ALGÉRIE Lancement de l’enquête nationale sur les facteurs de risque ● Placée sous la responsabilité du MSPRH, cette enquête coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, le 14 novembre prochain. D la réalisation de la présente enquête nationale sur la mesure des facteurs des risque des maladies non transmissibles selon l’approche STEP Wise de l’OMS», précise-t-on dans la note. Djamila Kourta L’INSP EMBOITE LE PAS PHOTO : D. R. ans le cadre de la mise en œuvre de son plan national multisectoriel de lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière lance, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du diabète 2016, une enquête nationale sur la mesure des facteurs de risque des maladies non transmissibles, selon l’approche STEP Wise de l’OMS. «Cette enquête, inscrite dans le programme de coopération avec l’OMS, dont il est attendu un appui technique et financier, est de dimension nationale, et les 2 wilayas déjà ciblées par l’enquête de 2004 (Sétif et Mostaganem) serviront de témoins dans l’évaluation de la tendance des poids de ces facteurs de risque», lit-on dans la note conceptuelle, qui précise qu’elle devra permettre de connaître le poids des facteurs de risque des maladies non transmissibles et d’évaluer la charge de morbidité de ces maladies à l’échelle nationale. Placée sous la responsabilité de la direction générale de la prévention et de la promotion de la santé du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, assistée par le Bureau central de l’Enquête, composé de représentants de l’INSP, du MSPRH, de l’OMS et d’experts en épidémiologie, cette enquête nationale a pour objectifs généraux d’évaluer la tendance du poids des huit facteurs de risque des MNT, à savoir le tabac, l’alcool, la nutrition, l’inactivité physique, l’obésité, la pression sanguine élevée, l’hyperglycémie et l’hyperlipidémie sur une décennie. Il est également question de déterminer la prévalence des MNT (diabète, HTA), et autres maladies chroniques cardio-vasculaires, respiratoires et cancers, d’évaluer la prévalence des suicides, des accidents de la circulation, des traumatismes, et de déterminer le profil de la santé bucco-dentaire. L’enquête sera donc menée auprès des ménages par l’Office national des statistiques, qui consiste à interviewer la population âgée de 18 à 69 ans révolus en deux passages, avec le renseignement d’un questionnaire, un examen physique et un bilan sanguin. «Les ménageséchantillons sont tirés selon un sondage aléatoire, stratifié à deux degrés, de manière à respecter la proportion de la population selon le milieu de résidence urbain, rural et au sein des groupes d’âge et de sexe. Au total, 7450 ménages seront enquêtés», précise t-on. Elle se déroulera à travers le territoire national, en tenant compte des différences géo- graphiques (le littoral, les Hauts-Plateaux et la région Sud) et 46 wilayas sont ciblées. Elle débutera alors sous forme de plusieurs vagues le 14 novembre 2016 et se terminera le 12 mai 2017 pour le territoire national. «La collecte d’informations sur le terrain est programmée pour l’année 2016-2017 pour la première fois, le format électronique du questionnaire sera utilisé à l’aide des PDA fournis par l’OMS», est-il noté. Ainsi, un rapport préliminaire sera présenté et diffusé pour enrichissement et critique et sera édité en juin 2017 après la prise en compte de toutes les observations formulées lors de la publication du rapport préliminaire et les observations faites par le bureau de l’OMS. Il est à rappeler que les maladies chroniques non transmissibles représentent l’un La plan de lutte tarde à être mis en place JOURNÉE DE SENSIBILISATION AU CANCER DU SEIN L L es laboratoires Magpharm ont organisé, la semaine dernière, une journée consacrée à la sensibilisation au cancer du sein sous le thème «Au comptoir santé, contez votre santé», qui s’est déroulée au sein de leur showroom à Alger. Une rencontre-débat à laquelle ont pris part des patientes atteintes d’un cancer du sein en rémission. Cette initiative des laboratoires Magpharm s’inscrit dans le cadre du mois d’Octobre Rose, le mois de lutte contre le cancer du sein, animée par le Pr Bendib Nourredine, chef de service de l’imagerie médicale à l’EHS Ben Aknoun, président de la Société algérienne de radiologie et d’imagerie médicale (Sarim), président élu de la Société panarabe de radiologie (PAARS) 2014-2016. Dans ce cadre, le Pr Bendib a insisté sur l’intérêt du dépistage de ce cancer pour une prise en charge précoce, notamment chez celles ayant des antécédents de cancer du sein dans la famille proche. Il a également mis l’accent sur l’apport de l’activité physique, qui diminue considérablement les états de fatigue chez les personnes, qu’elles soient malades ou non. Mme Samia Cadi, atteinte de cette maladie, ingénieur agronome et sportive de haut niveau, a insisté sur l’importance du sport et de l’activité physique pour se prémunir et mieux lutter contre les maladies. «Pendant des années, j’ai dû me préparer inconsciemment à cette maladie (…) ; le sport a toujours été ma soupape de décompression», a-t-elle souligné. D. K. des défis majeurs de la santé mondiale de ce XXIe siècle. Par l’importance de leur progression, de leur charge de morbidité et de mortalité, elles constituent une priorité mondiale de santé publique menaçant le développement socio-économique des pays. Cette situation est liée aux changements ou «transitions» opérés dans les styles et modes de vie des individus, du fait notamment de la mauvaise alimentation, de l’inactivité physique et de la consommation de tabac, qui sont les principaux facteurs de risque modifiables qui contribuent à l’apparition de ces maladies non transmissibles. «C’est dans ce contexte que l’Algérie a retenu dans le cadre de la mise en œuvre de son plan national multisectoriel de lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles L’Institut national de santé publique (INSP) , et sur instruction du ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf, lancera une enquête nationale sur l’obésité en Algérie, alors que l’enquête Step Wise s’inscrit, entre autres, dans cette optique. Un comité multisectoriel a été installé par le directeur de l’INSP, le Pr Hasbelaoui, la semaine dernière pour préparer une journée de réflexion et de sensibilisation sur le thème de l’obésité, qui aura lieu le 26 novembre prochain à Alger. Des recommandations seront donc adoptées et serviront de base pour la mise en œuvre du Plan cancer, a souligné le directeur de l’INSP. Ces recommandations serviront également, a ajouté le Pr Hasbelaoui, pour la mise en place d’un programme national de lutte contre l’obésité. Que deviendra alors le comité multisectoriel créé par décret et installé par le Premier ministre dans le cadre du plan national multisectoriel de lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles, et que deviendront les résultats de l’étude Step Wise II ? Le ministère de la Santé risque de se disperser et de s’éloigner des objectifs fixés en multipliant les actions. D. K. e plan national de lutte intégrée contre les facteurs de risque élaboré par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec l’Union européenne tarde à être mis en branle. Tous les indicateurs sont au rouge concernant les maladies non transmissibles. Pourtant, la lutte contre les facteurs de risque connus et identifiés a été déjà recommandée depuis la fin des années 90’. Le tabagisme, l’obésité et la non-activité physique sont autant de facteurs incriminés dans l’apparition des maladies non transmissibles, qui constituent aujourd’hui un lourd fardeau. L’alerte a déjà été donnée par les résultats de l’enquête Tahina, réalisée en 2005 par l’Institut national de santé publique (INSP) dirigée par feu le Dr Madjid Atek, qui avait appelé à l’époque à la mise en place d’un plan national de lutte contre les facteurs de risque. «L’obésité avait déjà pointé du nez en Algérie et elle expose des centaines d’individus à des maladies graves», avait alerté le Dr Atek. Un fait confirmé par les résultats de l’enquête Tahina, qui ont montré que le taux de l’obésité en Algérie est de 21,24% chez la population âgée entre 35 et 70 ans et de 16% selon l’enquête de Step-OMS réalisée en 2003. Selon l’étude Tahina, 12,29% des obèses sont diabétiques et 24,96% souffrent d’hypertension artérielle. La prévalence du diabète est de l’ordre de 12% de la population adulte, selon Tahina, et de 40% pour l’hypertension artérielle, alors que la prévalence de la dysplidémie atteint 62% de personnes en Algérie. Par ailleurs, la prévalence du diabète sucré est de 25% et celle du tabagisme actif est de 10%. En interprétant les chiffres, le Dr Atek avait signalé que l’obésité augmente avec l’élévation du niveau de vie, avec un taux de 74,49%, et elle est estimée à 57,4% lorsque le niveau de vie est bas. L’étude a montré aussi que l’obésité abdominale qui semble être fréquente en Algérie et qui est importante chez les femmes est estimée à 36,56%. Un fléau qui touche de plein fouet les enfants également. Une étude en milieu scolaire a confirmé cet état de fait, avec une prévalence qui varie entre 5 à 7%. Cette étude est réalisée par le service de médecine préventive de l’établissement de santé publique PSP de Bouzaréah. Elle concerne des élèves du collège âgés entre 11 et 16 ans qui présentent des indicateurs d’obésité. D’autres études sont aussi menées dans les établissements à l’Est et à l’Ouest dans le cadre du projet national de recherche en santé initié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et coordonnée par l’Agence nationale de recherche de santé (ANDS). D’autres études ont été également menées dans d’autres régions du pays, où il est révélé que le fléau prend des proportions alarmantes. Ainsi, selon la même étude, plus de 58% de l’ensemble des décès relèvent des maladies non transmissibles. Djamila .K El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 15 C U LT U R E ● «Seïf El Hadjadj» est l’expression arabe que l’on convoque pour traduire la rigueur, l’intransigeance et la détermination au bout des discours éradicateurs. PHOTO : DR E t si la figure d’El Hadjadj Ibn Youcef, ce chef ommeyade des VIIe et VIIIe siècles, n’inspire pas que la terreur mais aussi la moquerie et la plaisanterie ? Le théâtre qui repousse les limites de la création le permet. Dans Moukachafat, une pièce irakienne mise en scène par Ghanem Hamid, El Hadjadj, qui danse et qui chante, est un personnage «affaibli» par l’amour d’une femme, Aïcha Bint Talha, qu’il n’arrive pas à conquérir. Comble de l’absurde, El Hadjadj est apparu dans ses sousvêtements. C’était dans la soirée d’avant-hier, vendredi, au théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh, à la clôture de la huitième édition du Festival international du théâtre de Béjaïa. Décidément, cette édition a fait le plein de l’absurde. Moukachafat a été jouée par une troupe du Théâtre national de l’Irak, avec un décor tout en blanc, un piédestal blanc et un parterre jonché de coton. Les Irakiens ne lésinent pas sur les moyens pour l’accompagnement décoratif de leurs représentations, le public de Béjaïa a en souvenir le pesant et imposant décor de Hammam Baghdad, de Djaouad El Assadi, qui a, lui aussi, clôturé, et de fort belle manière, la septième édition du FITB. Moukachafat montre Le théâtre irakien s’affirme avec force à Béjaïa la quête humaine de se libérer des chaînes de l’injustice et d’imposer son existence dans un contexte d’atteintes et de désenchantement. Connue dans l’histoire comme la petite-fille du calife Abou Bakr, Aïcha apparaît sur les planches sans voile sur la tête, le détail qui paraît être passé inaperçu dans la salle est le premier élément, trop voyant pour en ignorer la symbolique, qui semble traduire la liberté des choix individuels assumés. Sur ce plan, deux attitudes s’affrontent dans la pièce et que pourrait synthétiser le tableau qui met en scène Aïcha, la veuve, qui repousse les sollicitations d’El Hadjadj qui, lui, s’avouant invaincu, ferme les portes de la ville d’El Koufa pour l’empêcher de sortir. Chacun va jusqu’au bout de ses désirs. La pièce est menée selon la logique de la dichotomie, en balançant entre le drôle et le grave, voire le tragique, entre l’arabe classique et le dialecte irakien, et entre le moderne et l’ancien. A un combat d’épée (sur des planches du TRB devenues glissantes !) dans lequel périt un certain Mosâab (Abou Moussab al-Zarqaoui ?) succède une scène, où un valet dévêtit son maître au glaive redoutable pour le préparer à la douche. El Hadjadj devient encore drôle en cherchant instamment son épée, ou en se plaignant d’une crampe avant de reprendre son sérieux dans un discours de chef à la main de fer qui tente de justifier ses outrances. «Tu n’as pas peur de Dieu mais du peuple», l’accuse, sans sourciller, Aïcha. La pièce casse subtilement les barrières des genres pour mêler un soupçon de tragique à un débordement burlesque avec une intemporalité frappante. Des selfies, une kalachnikov, des blousons, un aéroport et de la derdja s’immiscent dans le temps lointain de l’époque ommeyade. Autant d’ingrédients qui donnent de la consistance et une bonne saveur à la pièce, représentée dans la grande salle du TRB, qui a libéré son public pour la soirée de clôture de la huitième édition du FITB tenue à la Maison de la culture. Un spectacle de danse moderne intitulé Barbaros y a été exécuté par une troupe d’Istanbul, qui entamera cette semaine une tournée en Algérie à l’occasion du 500e anniversaire de la mort de Aroudj Barberousse. Enfin, il faudra souligner que le rideau a été baissé sur une édition dont la restriction budgétaire qu’elle a subie s’est répercutée négativement et inexorablement sur la qualité de son organisation. K. Medjdoub Spectacle turc sur les frères Barberousse A l’occasion de la célébration 500e anniversaire de l’arrivée des frères Arroudj et Kheirddine, les célèbres pirates ottomans, la troupe de danse moderne de l’opéra et ballet d’Istanbul donnera une représentation intitulée Barbaros, ce soir à l’opéra Boualem Bessaïh d’Ouled Fayet, à Alger. Un spectacle de danse moderne portant sur la vie des frères Barberousse. La chorégraphie et la mise en scène sont réalisées par Beyhan Murphy, un grand dramaturge, et la musique est de Mercan Dede. Une production commandée par la direction générale de l’opéra et ballet et l’Agence européenne (dont Istanbul était la capitale culturelle en 2010). Barbaros, initialement composée de deux actes, sera présentée de par une version abrégée. Une seconde production intitulée Rosegarden sera jouée en un acte aussi. Un show mêlant danse traditionnelle et contemporaine ayant déjà charmé le public en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, Bosnie… K. S. PHOTO : DR Seïf El Hadjadj dans le fourreau de l’absurde OPÉRA BOUALEM BESSAÏH PUBLICITÉ FESTIVAL INTERNATIONAL DU THÉÂTRE DE BÉJAÏA El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 16 C U LT U R E Deux femmes d’exception ● Deux parcours différents. Deux regards croisés. Deux pérégrinations, mais un seul but. Une unique voix. Celle deux femmes américaines. Une halte à Alger. PHOTO : EL WATAN M ardi matin, au pavillon central du Salon international du livre d’Alger, deux femmes ont «investi» l’espace réservé aux Etats-Unis. Elles s’appellent Manal Omar et Jahana Hayes. Et elles ont fait entendre leurs voix. Plus fort. Plus haut. Une sacrée union. Manel Omar, une Américaine d’origine palestinienne, vice-présidente adjointe du Centre pour le MoyenOrient et l’Afrique Institut pour la paix des Etats-Unis (USIP) est auteure. Elle est venue au SILA pour parler et présenter au public algérien son poignant livre intitulé Barefoot in Baghdad : A Story of Identity - My Own and What It Means to be a Woman in Chaos (Pieds nus dans Baghdad : une histoire d’identité, la mienne et ce que veut dire être femme dans le chaos), paru aux éditions Sourcebooks. Jahana Hayes, enseignante d’histoire au lycée Kennedy High School dans le Connecticut (New England), a été élue sur 3,5 millions de lycées et collèges des EtatsUnis, «enseignant national de l’année 2016». A l’issue d’une sélection qui aura pris toute année s’articulant sur des visites pédagogiques, entretiens, voyages…Elle brillera par son exemplarité, son impact positif et motivant sur les apprenants de la communauté et parmi ses pairs. Une consécration à saluer bien bas. Et Jahana a eu l’insigne honneur d’être officiellement congratulée par le président Barack Obama lui-même, le 3 mai 2016. Donc deux femmes d’exception. Manal Omar nous Manel Omar (à droite) et Jahana Hayes, à l’espace des Etats-Unis au SILA-2016 avouera que marcher pieds nus dans Baghdad n’est pas une lubie. Ce n’est pas Bagdad Café (le film de Percy Adlon). Ce n’est pas une sinécure et non plus du cinéma. Manal Omar, ancienne journaliste, humaniste œuvrant pour les droits des femmes au Yémen, Bahrein, Afghanistan, Soudan, Liban, Palestine, Kenya ou encore en Libye, signe un ouvrage s’inspirant d’un aphorisme irakien et turkmène qui dit : «Marche pieds nus et les épines te feront mal.» Manal Omar, ayant vécu de 2003 à 2005 en Irak, à Baghdad plus précisément, dévoile la lutte des battantes et combattantes de la liberté. Un combat féminin, celui des femmes courage dont on ne parle pas assez. Et que Manal Omar rehausse, relève et distingue. Dans le chaos. Des chroniques d’un peuple qui, malgré le climat belliqueux, renaît de ses cendres. Tel un phénix. Manal Omar chronique Baghdad sous les bombes, vicié par l’horreur, la folie meurtrière quotidienne de par un poignant témoignage. Car témoin oculaire du courage, de la détresse, l’amitié, l’amour malgré tout encore une fois et puis l’espoir. Elle se défausse de cette image d’Epinal et autres idées reçues. «Mon plus grand défi, c’était d’avoir un livre fidèle à la réalité. J’ai envoyé tous les chapitres au premier éditeur. Mais on me remettra mon livre complètement différent. Où on représentait la femme arabe comme une victime, comme une personne incapable de se prendre en charge. Alors que j’ai une très grande admiration pour les femmes à travers le monde. Justement je suis contre cette image de victimisation de la femme qu’on a tendance à vendre dans les médias et dans la littérature. Ils adorent cela parce que c’est vendeur et cela attire le lectorat. A travers les voyages et les rencontres que j’ai effectués dans le monde, je n’ai trouvé aucune femme pauvre et résignée. J’ai vu des femmes fortes et courageuses voulant changer la société. Après, j’ai pris un autre éditeur. Une femme, c’était mieux. Vous savez, quand vous publiez un livre, vous n’avez aucun mot à dire à propos du choix du titre et de la photo de couverture. Donc j’ai dû négocier avec l’éditeur pour ‘photoshoper’ les larmes de cette jeune femme qui ne ressemble pas à une Arabe (rire)…» Jahana Hayes, ravie de se trouver en Algérie confiera : «Je vous remercie de me recevoir ici, en Algérie. En rencontrant des Algériens durant mon séjour, j’ai constaté que nos défis ne sont pas si différents. Les solutions semblent aussi similaires. Donc, ce fut une grande opportunité pour moi pour collaborer, partager des choses. J’ai hâte de rentrer aux Etats-Unis pour partager ce que j’ai appris ici…» Une belle leçon compulsée par Jahana Hayes et Manal Omar. Dont le titre est «La femme est l’avenir de l’homme». K. Smail 7E ÉDITION DE MUSIQUE ANDALOUSE KOLÉANDALOUSE PHOTO : DR Une clôture marquée par des découvertes La troupe marocaine Nassim El Andalous d’Oujda après son concert P our les mélomanes des wilayas et des localités limitrophes, qui sont habitués à assister à cet évènement de musique andalouse depuis sa 1re édition, ils ont dû ressentir que l’austérité vient d’atteindre le secteur de la culture, en dépit de son déroulement. La clôture de la 7e édition de Koléandalouse qui avait eu lieu dans la nuit du 02 au 03 novembre, avait été marquée par la présence du chef de l’exécutif de la wilaya de Tipasa récemment installé, de l’ex-ministre, l’historien Boudjemâa Haichour, du maître de la musique andalouse, Hadj Mohamed Kheznadji. Les responsables de l’association Dar El-Gharnatia de Koléa se sont déployés pour proposer un programme caractérisé par des découvertes, pour de nombreux mélomanes et des familles présentes. Il y a lieu de rappeler que cette 7e édition s’est déroulée, en rendant hommage à notre ami, de surcroît éducateur, le défunt Nour-Eddine Korichi, qui n’a pas ménagé ses efforts au profit du mouvement culturel à Koléa, en particulier au sein de l’association Dar El-Gharnatia. Le descendant de Mahieddine Esghir Sidi Embarek, Ahmed Mebarek Ben Allel, s’est installé dans le hall de la maison de la culture Dr. Ahmed Aroua de Koléa, afin de mettre en évidence son 2e livre intitulé Premiers combats, une œuvre qui relate le parcours du pionnier de la résistance algérienne contre le colonialisme français, en l’occurrence Hadj Mahieddine Esghir Sidi Embarek (1790-1837). La présence de l’écrivain rentrait dans le cadre de la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. L’entame du programme de l’ultime soirée avait été assurée par la troupe marocaine Nassim El andalous de Oujda, dirigée par Omar Chahid. L’orchestre, composé de 4 filles et de 5 garçons, enveloppés sous leurs habits traditionnels avait interprété quelques morceaux de Nouba raml maya, inkilab, dardj, des insirafs, Akhlass et enfin du haouzi. La production des élèves de cette association venue d’Oujda avait été appréciée par une assistance très nombreuse. Les chanteuses Djennat Chamlal et Ghania Zenat avaient révélé la qualité de leurs voix quand elles s’étaient mises à interpréter en solo des passages de leur répertoire, tandis que leurs collègues Ayoub Ouarnassi et Mohamed Ouazni, à leur tour, se sont montrés à la hauteur. Le Cheikh Omar Chahid fixait son regard sur ses élèves pour respecter le tempo andalou jusqu’à la fin de leur passage. Une salve d’applaudissements avait suivi la production de la troupe marocaine. Avant d’entamer une parenthèse de musique châabie, Nordine Labri, membre actif de l’association Dar El-Gharnatia a présenté au public Cheikh Abdelouahab Louda, âgé de 20 ans quand il avait décroché le 1er prix du Festival national de musique châabie en 1965 à Alger, au moment où le président du jury de ce festival national n’était autre que le cardinal Cheikh Hadj M’hamed El Anka. Le chanteur Farid Khoudja, en costume et cravate, sans son r’bab, debout face à son micro, a interprété des chansons de son répertoire, en faisant travailler comme à l’accoutumée sa voix. Il paraissait trop «stressé» pendant son passage dans lequel, il était accompagné par 33 élèves dont 16 filles, tous issus de la classe supérieure de Dar El-Gharnatia. Les musiciens étaient dirigés par le maestro Saoudi Mohamed Chérif. Cette fois-ci, les responsables de Dar El-Gharnatia avaient programmé le jeune Walid Medjadji, élève de l’association, accompagné par ses camarades, avait interprété une tranche de musique andalouse et du haouzi, pour démontrer son talent. «Vous chantez bien mais vous devez travailler encore les noubas», lui conseille Hadj Mohamed Khaznadji, quand il lui remet le diplôme de participation. L’animateur avait par la suite invité le musicologue tunisien venu de Monastir, assis parmi l’assistance, pour marquer son passage à Koléa. Frih Mahmoud, le directeur artistique de Chabab El Andalous de Monastir n’a pas failli et avait confirmé sa voix de rossignol. Le rendez-vous avait été donné pour la 8e édition. Le 03 novembre s’installe déjà. Les mélomanes quittent la salle avec des commentaires différents. M’Hamed H. PRIX 2016 DE LA NOUVELLE FANTASTIQUE Trois jeunes nouvellistes primés Trois jeunes nouvellistes ont été primés jeudi à Alger, suite au 3e concours de la nouvelle fantastique, organisé par l’Institut français d’Algérie (IFA) en marge du 21e Salon international du livre d’Alger (Sila).Le premier prix a été attribué à Mohamed Achraf Bouaoune, pour sa nouvelle Ambition, alors que les deuxième et troisième prix sont revenus respectivement à Amine Ait Hadi, pour Ultras, et à Mohamed Chala, pour Ils étaient parmi nous. Amine Ait Hadi avait été le lauréat en 2015 du grand prix Assia Djebar du roman en langue française pour son roman L’Aube au-delà. Le premier prix de la nouvelle fantastique est doté de 100 000 DA, alors que les 2e et 3e prix de 50 000 DA chacun. Un jury composé d’écrivains, d’enseignants et d’encadreurs de l’IFA a retenu 10 textes parmi les 78 reçus pour cette édition du Prix de la nouvelle fantastique, placée cette année sous le thème «Les feux du stade». Organisé en collaboration avec l’éditeur algérien Medias-Plus, ce concours vise à encourager la création littéraire dans le genre fantastique en Algérie. Et avec le partenariat de BNP Paribas et la maison d’édition Media-Plus, en la présence de la marraine de cet événement littéraire, Laetitia Madjène, la championne francoalgérienne du monde wako de full-contact. Media-Plus a fait sa rentrée littéraire jeudi 3 novembre par la publication d’un recueil de 10 nouvelles fantastiques signées par des auteurs en herbe. APS PHOTO : DR MANAL OMAR ET JAHANA HAYES AU SILA El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 17 PUBLICITÉ Pensée Condoléances Pour ne jamais oublier... Une grande pensée toute particulière à notre très cher Hadj Mohamed Talbi décédé le 06 novembre 2004. En ce douloureux souvenir, son épouse, ses enfants, ses petitsenfants, ses frères, ses nièces et neveux, ses gendres invitent tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que la Miséricorde d'Allah l'accompagne pour l'éternité. Le directeur général, l’ensemble des cadres, les travailleurs des agences régionales et des filiales du Groupe Maghrébine de Transport et Auxiliaire présentent leurs sincères condoléances à leur collègue M. Rabia Acef suite au décès de son père Hadj Mokrane Acef Que Dieu accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Condoléances Le conseil d'administration, le directeur général, le partenaire social et l'ensemble du personnel de l'EPE ENROS, profondément touchés par le décès de la mère de M. Bourai Achour, administrateur présentent à ce dernier et sa famille leurs sincères condoléances les plus attristées et compatissent à la douleur qui les afflige en cette triste circonstance. Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt toute Sa Clémence et Sa Sainte Miséricorde. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Pensée A la mémoire de notre chère et regrettée mère et épouse Ghezzaz Djouher née Azzouz décédée accidentellement le 05.11.2014. En ces douloureuses circonstances, son époux et ses enfants demandent à tous ceux qui l'ont connue et aimée d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Nous ne t'oublierons jamais. Tu resteras pour toujours vivante dans nos cœurs. Repose en paix Djouher. Pensée Pensée Pensée Voilà 11 ans que nous a quittés mon frère Dr. Kamel Belabed Je prie tous ceux qui ont apprécié sa bonté et sa gentillesse d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix khoya. Le 6 novembre 2008 est une date inoubliable, car elle est liée à la perte d'un être irremplaçable, notre cher et regretté A la mémoire de notre très cher père, frère et époux Afnoukh Saada Il fut un homme exceptionnel, un époux remarquable, un père exemplaire, un grand-père extraordinaire, un ami vertueux..., en un mot "une denrée rare". Quoi que nous disions, nous resterons incapables de décrire la sommité qu'il était. Puisse Allah, qui a fait de lui le symbole de la bonté et de l'honnêteté dans ce bas-monde, lui accorder Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis. Pensée Pensée Pensée El Hadj Amirouche Mohamed A la mémoire de notre chère regrettée A notre très cher vava Cela fait deux ans depuis le 05 novembre 2014, quand tu nous as quittés, mais tu restes toujours dans nos cœurs et nos mémoires. En ce douloureux souvenir, ton épouse, tes enfants, tes bellesfilles ainsi que tes petits-enfants demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Qu’Allah t’accorde Sa Sainte Miséricorde et t’accueille en Son Vaste Paradis. Djamila Khetib épouse Tighiouart Voilà déjà une année depuis ta disparition, et le vide que tu as laissé est toujours présent. Tu nous manques énormément. Ta mère, ton père, ta sœur, tes tantes, cousins et cousines, qui ne cessent de penser à toi, prient tous ceux qui t'ont connue d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Tu resteras à jamais gravée dans nos cœurs et nos pensées. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Abad Tahar décédé le 06.11.2012 à l'âge de 73 ans. Notre vertueux papa, le temps passe, mais il n'a en rien entamé de ce que tu as gravé en nous. Resteront gravés dans nos cœurs à tout jamais, chaque moment passé avec toi, les gestes, les paroles et les sourires. Tu avais le don exceptionnel d'être attentif à chacun, et tu savais, comme personne, composer la symphonie des mots qui effleuraient et palpaient les âmes. Tu fus l'époux aimant et attentionné, le grand-père affable, le plus aimable des papa, gentil, stoïque, calme, doux, passionné et disponible. Tant de qualités qui ont forcé l'admiration de tout le monde. Ton épouse, tes enfants, tes petits-enfants, ta belle -fille et tes beaux-fils demandent à tous ceux qui t'ont connu, aimé et apprécié d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Nous implorons le Dieu le Divin Miséricordieux pour que le Paradis El Fardous soit ta demeure éternelle inchallah. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Saïd Boudrâa Tu as été un homme avec tout ce que ce mot a de beau et d'intense. Aucun mot ici-bas ne saurait décrire ce que tu es pour nous ni combien tu nous manques. Tu as disparu tragiquement le 06 novembre 1987 à l'âge de 33 ans, mais tu as laissé ta trace dans l'histoire, une trace aussi profonde pour celle que tu as laissé dans les esprits et le cœur de tous ceux qui t'ont aimé. Que tous ceux qui l'ont connu et aimé aient une pieuse pensée à sa mémoire. Que le Paradis soit ta demeure éternelle papa. Nous t'aimons, et nous ne t'oublieront jamais. Remerciements Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de solidarité suite au décès de Feu Mohamed Nadir HAMIMID, sa veuve et ses enfants remercient tous ceux qui ont partagé leurs douleur, en priant le Seigneur Tout Puissant d'accueillir le défunt dans son vaste Paradis et invitent tous ceux qui l'ont connu à avoir une pieuse pensée pour lui. "À Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournerons" El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 18 PUBLICITÉ Le 16 février 2014, déjà deux ans que tu nous as quittés à jamais cher et regretté petitLoue frère immeuble à usage professionnel - Constantine 4000m2 à Ouled Fayet 43m façade acte, livret foncier. Tél. : 0556 425 000 - 0541 728 606 Dispose d'un bloc administratif dans Miséricorde quartier calme et sécurisé, Que Dieu le tout puissant t’accorde Sa Sainte et t’accueille en son très accessible par autoroute Est-Ouest. vaste Paradis. 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Homme mandaté 5.Alcaloïde. Anneaux de mousse 6.Deux en groupe. Copie. Note 7.Ventilâmes. Qui jouit du bonheur 8.Sur un registre. Poisson. Note. Ile en France. Actinium 9.Directeur sportif, en initiales. Fou furieux 10.Bien fait. Qualité de ce qui est sans mélange ni défaut. Greffât 11.Refuser à un examen. Donc appris. Cours de France 12.Amphore. Parties du corps. Fin de messe 13.Cruelle impératrice. Ebahis 14.Le long du cours. Ecime. Empaumé. Gardé par le malade 15.Affluent du Danube. Dangereuse. Quinze sur 15 1 N° 873 2 REGLE DU JEU 3 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé N° 4579 Définition du mot encadré 4 8 6 1 9 7 10 11 12 13 14 15 4 IV 6 VIII 8 IX 3 1 3 4 5 6 5 9 3 1 2 10 5 11 1 11 11 9 11 5 11 12 2 3 14 9 11 5 3 5 14 3 7 15 16 5 5 3 15 1 10 17 11 7 1 16 4 2 5 5 10 5 5 5 5 7 8 9 10 13 14 VERTICALEMENT 15 1- Relatif à la tête. 2- Morphinique. 3- Fondateur de l'Oratoire italien - Désirs ardents. 4- Provocateur - Femme supérieure. 5- Attendu après la tétée - Harmonie d'ensemble. 6Immobiles - Base d'accord. 7- Etain - Qui souffle du nord. 8- Fin - Est à Londres. 9- Lac d'Amérique - Bonne, pour une religieuse. 10- Hirondelle de mer. 10 11 12 VERTICALEMENT : 1.CHOUCROUTE. ADOS 2.OAS. REPRISE. IRA 3.LUIRE. ENTERINES 4.LSD. US. ERRONEES 5.ASEPSIE. EIDER 6.BE. RE. ON. NE. AIR 7.ORAISON. SE. VIL 8.SM. RA. AISEE 9. AUTISME. CILS. SM 10.TREPIEDS. NIET 11.RASSERENER. FR 12. UN. RA. SON. IRE 13.REVELE. CAVERNES 14.VIS. CLOUER. NIS 15. SEL. DUEL. RAMENE. 3 9 Solution 7 Sudoku précédent 9 3 1 5 2 de façon fatidique fragiles de constitution 4 1 3 8 9 7 5 6 2 9 7 8 2 6 5 1 4 3 5 2 6 1 3 4 9 7 8 3 9 4 7 2 6 8 1 5 8 6 2 5 1 3 7 9 4 7 5 1 9 4 8 2 3 6 1 3 5 4 7 2 6 8 9 ville 2 4 7 6 8 9 3 5 1 6 8 9 3 5 1 4 2 7 SOLUTION N° 4578 HORIZONTALEMENT I- CONTRARIES. II- INOUI - ASTI. III- MIME. IVERISTALES. V- TIN - UNE - AU. VI- ISERAN - AIR. VII- EMEU - ERINE. VIII- RE - INTERET. IX- UNITE SR. X- SITE - ERS. VERTICALEMENT 1- CIMETIERES. 2- ONIRISME. 3- NOMINEE - UT. 4TUES - RUINE. 5- RI - TUA - NI. 6- CANNETTE. 7- RALE - REER. 8- ISEE -AIR. 9- ET - SAINES. 10- SIC URETRE. Fléchés Express multiplicateur mouvement jamaïcain avens liberté d’agir drame jaune N° 4579 sans rien de plus 6 marque indélébile paysage gogo biblique fleur Qui est dans un état, une situation ferme, solide, qui ne risque pas de tomber. 2 6 HORIZONTALEMENT I- Affliger. II- Stimuler. III- Imite frauduleusement Thymus goûteux. IV- Exècres - Reporte. V- Symbole chimique - Abri sommaire. VI- Article - Arrivée en pleurant - Strontium. VII- Lacune. VIII- Tranquille - Homme de parole. IX- Qui manque de force. X - Corde de gens de mer - Ils tapent sur le système En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 5 5 X 9 7 2 4 VII 7 2 8 3 VI 1 1 2 V 5 4 4 9 II 1 8 8 III 2 4 7 3 4 3 6 6 1 5 4 5 N° 4579 Par M. IRATNI I 6 3 4 Mots Croisés 2 8 1 9 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.COLLABORATEUR 2.HAUSSER. UR. NEVE 3.OSIDE. ASTER. VIL 4.PRIMIPARES 5.CREUSES. SISAL 6.RE. SI. ORMES. ECU 7.OPE. EON. EDEN. LE 8.URNE. SR. COL 9.TITRE. SAC. ESAU 10.ESERINE. INNOVER 11.ERODE. ALIENERA 12.INE. VISER 13.DINERAIS. INNE 14.OREE. ILES. FREIN 15.SASSER. EMPRESSE. Sudoku 2 N° 4579 1 7 2 5 11 9 13 7 9 2 1 12 5 17 5 demi-dieu vieux camp bouffon disque sacré croît de nouveau carré de jardin réfléchi B 5 6 2 des chefs en campagne fleuve de Suède bordures de gare le bas des cartes rate 10 15 11 14 15 11 2 5 7 9 3 15 2 1 3 7 1 15 5 12 2 1 18 5 1 3 11 4 5 3 5 5 18 1 15 15 11 2 5 7 1 3 lettres de fin d’année 1 11 5 privatif 19 5 roche sédimentaire récipient sorte de cale d’avoir personne bavarde grande école 6 X 2 1 remplit d’admiration argent fin de verbe badiane 2 5 3 14 foutu SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : BROSSE - TOMER SISLEY SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : PETITESSE / RECENTES / RETENTIRA / GI / TAG / ORNEE / MA / IE / RIANT / ANSE / STAR / PR / ELU / STRIE / SOC / IONIE / GA / VOUES / SIG / NES / NUEE. VERTICALEMENT : PEREGRINATION / TETINES / ROUE / LICE / EPINES / TENTER / REIS / RENTA / IS / STIGMATES / SU / OSER / ANALOGIE / ESAU / TRUCAGE. adolescent Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 21 L’ÉPOQUE ON VOUS LE DIT Le taux de mortalité a baissé de 42% 560 palmiers dattiers ravagés par le feu à In Salah Le voleur de Tahaggart ne sévira plus Les services de la 3e sûreté urbaine de Tamanrasset ont procédé, ce week-end, à l’arrestation d’un individu impliqué dans une affaire de vol par effraction et de violation de domicile. Selon l’officier chargé de la communication auprès de la sûreté de wilaya, l’opération a été réalisée à la cité Tahaggart, à quelques encablures de la ville de Tamanrasset, à la suite d’une alerte donnée par un citoyen. La célérité des éléments d’intervention a permis ainsi d’arrêter le mis en cause, un jeune de 23 ans, en flagrant délit de vol d’une maison où il s’était introduit à la faveur de l’obscurité. Déféré au parquet, le prévenu a été placé sous mandat de dépôt, ajoute notre source. Eradication du rat noir des îles Habibas L’éradication du rat noir des îles Habibas (Oran), dans le but de protéger certaines espèces, en l’occurrence l’oiseau marin «puffin cendré», nécessite de recourir à la méthode chimique dès la prochaine saison, selon le chef d’antenne d’Oran du commissariat national du littoral. Les inventaires et les suivis effectués sur l’archipel révèlent la présence d’une espèce invasive, le rat noir «Rattus rattus», qui menace les populations d’oiseaux marins, notamment le «puffin cendré», une espèce protégée, a indiqué Laâloui Abdelkader. La campagne de dératisation de la saison passée, s’étalant du mois d’avril au mois d’octobre 2016, n’a pas donné les résultats estompés, a-t-il souligné, ajoutant qu’il s’agissait de la méthode de la lutte intégrée, qui consiste à utiliser le piégeage mécanique suivi par l’empoisonnement au moyen d’un anticoagulant. L’archipel des îles Habibas, situé au large d’Oran, est classé réserve naturelle depuis 2002 et reconnue comme aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne (Aspim) par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Convention de Barcelone. Les îles Habibas sont gérées par le Commissariat national du littoral algérien. Elles hébergent de nombreuses espèces animales et végétales de grande valeur patrimoniale. Un coût énorme et un rythme de réalisation faible d’un centre sportif El Watan - EDGE OF TOMORROW L’Europe a été envahie par de terribles extraterrestres. Après des défaites en série, l’armée prévoit un débarquement sur les plages normandes. Inexpérimenté et incorporé malgré lui, Bill Cage se retrouve... L e taux de létalité du sida en Algérie a été réduit de 42% depuis le niveau record enregistré en 2004. C’est ce qu’a indiqué, jeudi, le directeur de l’ONU-SIDA en Algérie, Adel Zeddam, à l’ouverture de l’atelier national consacré à l’échange sur la promotion de la santé dans une approche multisectorielle visant un partenariat entre institutions et associations. En réaffirmant sa solidarité avec les acteurs intervenant dans la riposte au VIHsida, M. Zeddam a fait part des avancées spectaculaires qui ont été réalisées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie et des progrès substantiels accomplis en matière de prévention. En effet, depuis l’an 2000, le nombre de nouvelles infections par le VIH a été réduit de 35% chez les adultes et de 58% chez les enfants. L’ONUSida a, depuis 2010, enregistré un taux de 84% d’augmentation de l’accès au traitement antirétroviral. «Ensemble, nous avons atteint l’objectif du millénaire pour stopper et inverser l’épidémie. De ce succès est née une plus grande ambition. En septembre 2015, les pays de la planète entière ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030. Mettre fin au sida est une composante essentielle de la réalisation des objectifs de ce programme», a-t-il lancé à l’adresse de l’assistance, composée essentiellement de représentants d’associations thématiques, de médecins, de 20.55 Cinéma AMERICAN GANGSTER Dans le quartier de Harlem, à New York, en 1970, à la mort du caïd local dont il était le chauffeur et confident depuis quinze ans, Frank Lucas décide de prendre la relève. Jeune, ambitieux et intelligent, il ne veut dépendre de personne et met son propre réseau sur pied. Utilisant les avions de l’armée américaine, il importe... directeurs d’EPSP et de centres de dépistage volontaire et du représentant de l’Organisation mondiale de la santé en Algérie. L’intervenant est revenu sur le projet 90-90-90 et la dernière déclaration du directeur exécutif de l’ONU-Sida, qui a mis en avant les progrès accomplis vis-à-vis les 17 millions de personnes ayant accès au traitement. Parlant de ses ambitions, M. Zeddam affirme avec enthousiasme qu’à l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées dépistées seront traitées et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral auront une charge virale durablement supprimée. «La cible 90-9090 est ambitieuse, mais pas inaccessible, car de nombreux pays dans le monde sont en passe de réaliser au moins l’une de ses composantes», a-t-il soutenu. Une implication multisectorielle de plus en plus forte, avec le rôle particulier de la société civile, a été ainsi recommandée lors de cet atelier organisé, à l’hôtel d’El Biar à Alger, par l’association nationale Green Tea pour la promotion de la santé et les aides humanitaires dans le cadre de la mise en œuvre de son projet, qui consiste à apporter des réponses concrètes aux questions liées au VIH/sida en coordination avec nombre de partenaires et d’experts. Une initiative louée par le représentant de l’OMS en Algérie, Bah Keita, qui a saisi l’occasion pour mettre l’accent sur la précieuse contribution des associations, considérées comme des partenaires-clés dans la promotion de la santé. Ravah Ighil 20.55 Série LES ENQUÊTES DE MURDOCH Lors d’un spectacle au cabaret burlesque, un client, Gerald Sloan, est abattu d’une balle... 20.55 Football PARIS-SG / RENNES Afin de rester au contact avec Nice, solide leader, Thiago Motta et les Parisiens doivent se montrer intraitables dans leur antre du Parc des Princes. Les quadruples champions de France en titre s’attendent à une opposition difficile face aux Rennais emmenés notamment par Yoann Gourcuff et Benoît Costil. PROMOTION IMMOBILIÈRE À CHLEF La société Baitek renforce l’offre en logements L Le projet du centre de regroupement sportif de Fouka (Tipasa), lancé en 2011, connaît un rythme de réalisation très faible, en dépit des sommes énormes qui lui ont été destinées. En effet, le chantier de ce centre, affecté d’une enveloppe initiale de 1,8 milliard de diinars, portée ensuite à près de 2 milliards de dinars, enregistre «une cadence très loin des espoirs escomptés», selon l’expression du wali, Moussa Ghelai, qui n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement à cet égard, lors de sa dernière visite du chantier. «Il est inadmissible de continuer à adopter cette politique de bricolage, en retardant ainsi ce type de projets affectés de dotations publiques colossales», a souligné le wali à l’intention du directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya et des entreprises réalisatrices. Il s’est interrogé, en outre, sur le «sérieux» des motifs évoqués pour expliquer ce retard au vu de la disponibilité, «de tous les fonds nécessaires», instruisant les responsables concernés, en vue de sa «livraison au plus tard en septembre 2017». Le centre de regroupement sportif de Fouka fait partie des plus importants projets enregistrés à l’actif du secteur de la jeunesse et des sports en Algérie, considérant qu’il assure le cadre idéal pour une préparation de haut niveau des élites nationales sportives. 20.55 Cinéma PHOTOS : DR Pas moins de 560 palmiers dattiers ont été réduits en cendre suite à un incendie qui s’est déclaré, avant-hier, à la palmeraie de Sahla, dans la commune d’In Salah, à 700 km du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset. Une source locale indique que le foyer de l’incendie, dont les causes demeurent toujours inconnues, a ravagé des palmiers productifs et d’autres en âge de première production appartenant à plusieurs agriculteurs de la région. Les dégâts, précise la même source, auraient été plus importants, n’était la prompte intervention des éléments de la Protection civile, qui ont mis plus de 6 heures pour circonscrire le feu en l’absence de voies de séparation entre les futaies et l’inexistence de points d’eau. L’incendie rappelle une catastrophe similaire qui s’est produite en 2012, où l’on avait enregistré la destruction de 750 palmiers dattiers, dont 524 palmiers productifs, dans toute la wilaya, qui dispose de plus de 7000 ha de palmeraies, dont 5458 productifs. Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : TV LUTTE CONTRE LE SIDA EN ALGÉRIE a société Baitek Promotion de Chlef vient renforcer l’offre en logement de type promotionnel au chef-lieu de wilaya, en concoctant un ambitieux programme dans le domaine. Outre la qualité et la rapidité dans l’exécution des travaux, elle innove dans la conception-réalisation de résidences standing en milieu urbain. Elle se démarque carrément du schéma classique, optant pour un modèle de logements promotionnels plus confortables, plus économes en énergie électrique et conçus en équilibre avec l’environnement immédiat. Toutes ces innovations sont déjà introduites dans la nouvelle résidence des 135 logements en construction au niveau de la nouvelle ville d’El Hassania, dans la banlieue ouest de la ville de Chlef, non loin du parc de loisirs de Chorfa et du nouvel hôpital Les Sœurs Bedj. D’ailleurs, lors de la visite qu’il a effectuée en début de semaine sur le site du chantier, le nouveau wali de Chlef, Faouzi Benhoussine, n’a pas caché sa satisfaction devant le projet et a encouragé [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar - Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 le jeune promoteur, qui a fait ses preuves dans le secteur de la construction et des travaux publics, à investir davantage dans ce segment de l’habitat. «Nous considérons que la promotion immobilière privée à un rôle important à jouer dans la satisfaction des besoins des citoyens en ce type de logements», a affirmé le chef de l’exécutif de wilaya. Il faut savoir que la résidence Baitek offre un cadre de vie idéal où l’acquéreur n’aura rien à modifier ou à ajouter, tout a été mis en place et peaufiné avec des équipes qualifiées, jusque dans les moindres détails. Les logements sont spacieux, avec une surface comprise entre 100 et 150 mètres carrés l’unité, ils sont dotés de cuisines équipées, de climatisation et de chauffage central, ainsi que d’aires de jeu et de sport et d’une garderie d’enfants. La résidence comprend également un parking intégré et une aile réservée aux services et commerces nécessaires. A.Yechkour Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 20.55 Cinéma VALMONT Mme de Merteuil entend se venger de son amant Gercourt qui doit épouser Cécile de Volanges, une ingénue tout juste sortie du couvent. La marquise demande au vicomte de Valmont, un libertin, de séduire l’oiselle afin qu’elle ne soit plus vierge le soir de ses noces. 20.50 Culture info UNE AMBITION INTIME L’animatrice reçoit quatre personnalités politiques pour en dresser les portraits. Elle interroge François Bayrou, maire de Pau et président du Mouvement Démocrate (MoDem), François Fillon... 20.55 Série BONES La moitié supérieure d’un corps est repêchée dans la baie de Chesapeake. L’équipe de l’institut Jefferson l’identifie comme étant celui d’une femme, sur le point de devenir pasteur... Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 22 SPORTS Des arbitres utilisés jusqu’au bout, jusqu’à «mourir» debout ! Depuis la 5e journée de championnat professionnel, la sonnette d’alarme est tirée pour attirer l’attention sur un dérapage (hélas devenu réel) concernant l’atelier «désignation» des arbitres dans son aspect fonctionnel et relationnel. Ne fallait-il pas modérer ou carrément cesser (en cherchant d’autres alternatives) d’utiliser les mêmes arbitres avec les mêmes équipes, dans un intervalle réduit, afin de leur éviter des situations conflictuelles vis-à-vis des clubs ? L’entêtement et le maintien, par ceux qui tiennent les rênes de l’arbitrage, de la démarche d’utilisation des arbitres de manière «déraisonnable», insoutenable et même invivable pour ces «magistrats des terrains», devait aboutir à cette situation de blocage et de litige où des intervenants victimes d’erreurs d’arbitrage (devenues nombreuses) stigmatisent les arbitres et les fustigent. Comme beaucoup de monde le pense, les arbitres demeurent ces hommes de devoir pourvus des lois du jeu qui leur recommandent d’abord de se pourvoir avant qu’elles leur confèrent des pouvoirs. Cependant, ce qu’ignorent certains, et ils sont nombreux, c’est qu’en matière de désignation et de gestion de leurs carrières, ils n’ont, et cela depuis la nuit des temps, jamais été consultés ou associés à la gestion de leur quotidien ou avenir sportif, en leur signifiant à chaque doléance de leur part qu’ils doivent s’exécuter ou se voir enfouis dans un tiroir. Sans rappeler ceux qui, lors des stages, évoquent l’omerta et osent prendre le crachoir. Beaucoup d’observateurs au fait de la «planète» de l’arbitrage s’interrogent sur le timing et le bienfondé du bulletin de «bonne santé» concernant les arbitres algériens rendu public (stage Futuro III) par Massimo Busacca, patron de l’arbitrage de la FIFA et sa proclamation «verbale» encensant nos chevaliers du sifflet. Ces mêmes observateurs restent abasourdis par le nombre d’examens de passage de grade et du nombre de «reçus», particulièrement au grade de «fédéral», organisés par la CFA sans aborder les anciens titrés «fédéraux» oubliés faute d’être parrainés ou solidement liés. Cette «armée» d’arbitres fédéraux a-t-elle été mise dans un trou ? Pourquoi s’acharner à désigner des arbitres jusqu’au bout, au moment où ils sont sur les genoux pour se faire pendre par le cou ou mourir debout ? Nous n’en sommes qu’au premier quart du championnat et il y a de quoi faire une (grande) moue… S. O. MEHDI TERKI. Milieu de terrain de Lokeren «Leekens est un bon choix, il pense comme un Algérien» Le week-end dernier a beaucoup compté dans la jeune carrière de Mehdi Terki. Le milieu de terrain de Lokeren a en effet inscrit son tout premier but dans le championnat de Belgique. Pour El Watan, le Franco-Algérien de 25 ans a accepté de revenir sur cet événement et de nous parler de Georges Leekens, son ex-entraîneur, devenu récemment sélectionneur des Fennecs. PHOTO : DR LE COIN DU REFEREE Propos recueillis par Nasser Mabrouk Vous avez marqué le weekend dernier votre premier but de votre carrière en 1re Division belge. Qu’avez-vous ressenti ? Ce fut un plaisir. Je vais m’en souvenir. J’espère que c’est le premier d’une longue série. Vous vous êtes imposé cette année comme titulaire indiscutable dans l’entrejeu de Lokeren. Quel est votre poste de prédilection sur le terrain et quelles sont les qualités qu’on vous reconnaît ? Je suis entre le n°8 et le n°10. En Belgique, on parle d’infiltreur. Je me place entre les lignes. J’essaie d’être disponible dans les espaces pour mes coéquipiers. De plus, je cours beaucoup. Je peux aussi jouer derrière l’attaquant. On me considère comme un joueur technique, puissant et avec une bonne qualité de passe. Il n’y a pas si longtemps, Georges Leekens était votre entraîneur. Quel type de rapports aviez-vous avec lui ? C’est lui qui m’a donné ma chance en Jupiler League. J’arrivais de 3e Division. Il m’a directement mis dans le bain en me disant qu’il avait confiance en moi. Il est très proche des joueurs et très amical. Il me parlait souvent du bled et de l’équipe nationale. Il me disait : «Quand est-ce qu’on va manger un couscous ?» Il est attaché au pays. Il a aussi gardé un bon souvenir de la Tunisie. Dans sa tête, il pense comme un Algérien. Que vous a-t-il appris ? J’ai passé un cap. Je suis moins stressé quand je commence le match. Je prends plus d’initiatives. Je dribble. Je suis plus libéré. L’an passé, je me contentais de contrôler et de passer. Il y a aussi la façon dont les adversaires me voient. Pourquoi Leekens n’a-t-il pas réussi avec Lokeren ? Il a manqué de réussite sur la fin. Une partie du public voulait du changement. Il les a quand même sauvés de la relégation l’an passé. On a fait ensuite une bonne fin de saison en terminant deuxième des play-offs 2. Il est parti la tête haute. Tout le monde l’a applaudi. Vous l’avez côtoyé pendant plusieurs mois. Quel type de coach est-il ? Il donne beaucoup de libertés. Il ne casse pas la tête. Il met en confiance. Il ne stresse pas. Il motive tout le monde. Il sait placer les footballeurs dans les meilleures conditions. Il aime rire et faire des vannes. En retour, on a envie de tout lui donner. Il est aussi rigoureux dans ses choix. Parfois, il peut péter un câble, comme quand on était menés. Cela a le mérite de nous réveiller. Il n’a pas peur d’élever la voix. Il a 67 ans. Beaucoup en Maintenant que votre ancien entraîneur dirige les Fennecs, espérez-vous faire partie un jour des plans de Leekens ? Il connaît mon jeu car il m’a eu tous les jours à l’entraînement. Cela faciliterait ma venue. Il sait de quoi je suis capable. Ce serait un rêve de les rejoindre. Pour ça, je dois continuer à faire de bonnes prestations en club. N. M. NOUVEAU COMPLEXE OLYMPIQUE D’ORAN L’inauguration aura finalement lieu en 2017 Coupe d’Algérie en 1975. Il fut deux fois meilleur buteur du championnat d’Algérie en 1968 et en 1971 et fut époustouflant lors de la rencontre entre l’Algérie et le FC Santos, auréolé de ses vedettes mondiales que sont Pelé, Gilmar... Benfréha, lors de ce match, inscrivit un but d’anthologie au goal et double champion du monde Gilmar, laissant pantois les artistes brésiliens, et ce, dans une ambiance féerique. B. H. BASKET-BALL Les travaux de finalisation du nouveau complexe ont pris du retard L e complexe olympique d’Oran, situé à Belgaïd, dans la banlieue oranaise, devait être ouvert au public en 2015. Les sportifs doivent encore prendre leur mal en patience et attendre son inauguration effective, c’est-à-dire l’ouverture des portes de cette aire somptueuse, en 2017, selon les autorités locales. Ce complexe est pressenti pour accueillir la prochaine finale de la Coupe d’Algérie. Les travaux ont été lancés en juin 2010. L’infrastructure comprend un vélodrome d’une capacité de 3000 places, deux piscines olympiques couvertes, une piste d’athlétisme olympique, quatre terrains répliques dont deux en gazon artificiel, une salle omnisports d’une capacité de 5000 places. Il y aura aussi une grande salle de conférences et un centre de formation pédagogique. Ce complexe sera doté d’un parking d’une capacité de plus de 2000 voitures. En matière de sécurité, il sera doté de nombreuses caméras qui renforceront le travail des agents de sécurité. Ce stade verra son évacuation par le public en moins de 10 minutes. Ce méga-projet est l’œuvre de la société chinoise MCC. Pour la petite histoire, ce stade était programmé à l’origine pour une capacité de plus de 70 000 places, faisant de lui le plus grand d’Algérie, mais pour des raisons inconnues, sa capacité sera finalement de 40 000 places, comme le stade Zabana. La lenteur des travaux est due à des considérations budgétaires et, à chaque fois, son inauguration est reportée. Ce complexe sera baptisé du nom de Abdelkader Benfréha, l’ex-tête d’or du MCO, qui a écrit ses plus lettres de noblesse en étant, avec Lalmas, l’un des meilleurs attaquants de son époque. Benfréha remporta haut la main le titre national avec le MCO en 1971 et la PHOTO : DR Khaled Lamrani n’est plus Khaled Lamrani, ancien basketteur de la mythique association sportive du RAMA (El Mouradia) et ancien responsable du directoire de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) en 1991-1992, est décédé hier matin à l’âge de 68 ans suite à une longue maladie. Il a été inhumé le jour même au cimetière d’El Madania (Alger). Lamrani était issu d’une famille de sportifs. Le stade omnisports d’El Mouradia porte d’ailleurs le nom de son père Saïd Lamrani, un martyr de la Révolution. Khaled Lamrani fut un ancien cadre au ministère de la Jeunesse et des Sports en qualité de sous-directeur de l’élite. Il a exercé aussi au Comité olympique algérien (COA) comme directeur sportif. Après ces deux fonctions, Lamrani a été à la tête de la direction technique nationale (DTN) de la FABB sous le mandant du président Boualem Chachoua, avant d’être nommé directeur technique sportif (DTS) de la section de basket-ball de l’USM Alger. La rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble de sa famille. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Chafik B. Algérie font preuve de scepticisme. Peut-il remplir la difficile mission de qualifier l’équipe nationale pour le Mondial et de faire une bonne CAN ? S’ils l’ont choisi, ce n’est pas pour rien. Ils croient en lui. Je connais sa mentalité et sa façon de penser. Il est prêt à relever ce défi, même si c’est difficile. Il est paternel et met à l’aise. Il sait aussi gronder et dire ses quatre vérités. De ce côté-là, c’est un bon choix. Félicitations Imene Bendaoud Ton travail vient d'être récompensé et ces quelques années passées à sacrifier une partie de tes loisirs t'ont permis d'obtenir ton mastère 2 en droit international avec mention excellent et une moyenne de 18,75/20. J'imagine la joie que tu dois ressentir... Nous sommes fiers de toi et de tout ce que tu as accompli pour y arriver. Bravo ma grande. Ton papa et ta maman te souhaitent d’autres réussites pour le doctorat. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 23 SPORTS SOULIER D’OR EL KHABAR ERRIADHI COMMENTAIRE FINALE DE LA COUPE DE LA CAF (RETOUR) TPM – MOB AUJOURD’HUI À 14H30 Domenech remettra le trophée à Zaâbia Affaire Belaïli : une première victoire avant le reste Les Béjaouis y croient C RÉSULTATS ET CLASSEMENTT e ■ Ligue 1 (10 J) ES Sétif- MC Oran 0-0 CS Constantine - JS Kabylie 0-1 RC Relizane - USM Bel Abbès 2-0 JS Saoura - NA Hussein Dey 2-1 USM Alger - USM El Harrach 0-2 DRB Tadjenanet - MC Alger 0-1 CR Belouizdad - O Médéa 1-1 MO Béjaïa - CA Batna (reporté) Classement Pts 1). USM Alger 19 --). MC Oran 19 --). ES Sétif 19 5). MC Alger 17 4). JS Saoura 15 5). MC Alger 17 6). CS Constantine 12 --). USM Bel Abbès 12 --). JS Kabylie 12 9). NA Hussein Dey 11 --). DRB Tadjenanet 11 --). CA Batna 11 12). O Médéa 10 13). RC Relizane 8 14). CR Belouizdad 8 15). MO Béjaïa 6 --). USM Harrach 9 J 9 10 10 9 10 9 10 10 10 10 10 9 9 10 10 6 8 Par Yazid Ouahib Y PHOTOS : SAMI K. ’est ce soir à Constantine que le quotidien sportif El Khabar Erriadhi, en partenariat avec la firme Condor, remettront le trophée de la 6e édition du Soulier d’or, récompensant le meilleur buteur du championnat professionnel de Ligue 1 de la saison 2015/2016, à l’occasion d’une grandiose cérémonie. Le lauréat, le Libyen Mohamed Zaâbia, qui a décroché le titre de meilleur buteur du championnat avec 13 réalisations, se verra décerner le Soulier d’or par l’ancien sélectionneur de l’équipe de France et finaliste du Mondial 2006, Raymond Domenech, qui tiendra le même jour à 17h une conférence de presse à l’hôtel Marriott. Sera également présent le vice-président de la Fédération libyenne de football, invité d’honneur du quotidien sportif et de son partenaire Condor, qui accompagnera Zaâbia, dont la sélection est actuellement en stage à Alger en prévision de son match face à la Tunisie, programmé le 11 novembre au stade Omar Hamadi de Bologhine (Alger), dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires du Mondial Russie 2018. Il est à signaler que le Soulier d’or ne sera pas la seule récompense décernée lors de cette cérémonie, puisque les organisateurs ont aussi prévu de récompenser plusieurs sportifs, à l’instar du buteur du championnat de la Ligue 2 avec l’Olympique de Médéa, Mohamed Amine Hamia, mais aussi le double médaillé olympique de Rio, Taoufik Makhloufi, et le nageur champion d’Afrique, Oussama Sahnoun. L’entraîneur Rachi Bouarata, l’ex-international des Verts Mourad Meghni et l’ex-arbitre international Omar Ghotari seront aussi honorés lors de cette soirée. Un hommage particulier à titre posthume sera rendu à l’ex-président du Mouloudia de Constantine et de la Fédération algérienne de football, Mohamed Diabi. T. A. S. Les attaquants du MOB doivent se montrer plus efficaces pour prétendre au sacre U ne semaine seulement après avoir été tenus en échec sur un score de parité de 1-1, dans un match qui s’est joué au stade Mustapha Tchaker de Blida, voilà que les Crabes du MOB sont appelés à relever le défi et réussir un exploit historique : remporter leur premier sacre sur le plan continental à l’occasion de cette manche retour de la finale de la Coupe de la CAF devant le TP Mazembe, dans le stade de la ville de Lubumbashi. Un match important et particulier dans la mesure où il s’agit d’un rendezvous historique pour les poulains du coach Nasser Sendjak, qui rêvent du sacre et d’un premier titre sur le plan continental. Depuis jeudi dernier à Lubumbashi, les Béjaouis ont bénéficié de tous les moyens pour réussir un bon résultat et renverser la situation afin de revenir avec le sacre, et ce, en dépit des conditions climatiques qui pourraient jouer un mauvais tour aux Algériens. Les camarades du capitaine Yaya se sont bien préparés tout au long de la semaine dernière avec notamment le stage à Sidi Moussa au lendemain de la rencontre aller où le coach Sendjak a procédé aux réglages nécessaires, tout en insistant sur l’efficacité offensive pour éviter une mauvaise surprise et, par la même, espérer remporter le titre. Les joueurs, quant à eux, affichent une grande détermination à relever le défi et contrer cette équipe des Corbeaux du Tout Puissant Mazembe chez elle, en adoptant une stratégie qui leur permettra de revenir avec le trophée, et ce, en marquant d’entrée et en semant le doute dans le camp des Congolais. La victoire est quasiment nécessaire pour décrocher ce trophée. En dépit de la difficulté de la tâche, le coach du MOB a déclaré : «Nous allons disputer un match difficile devant une équipe du TP Mazembe qui sera soutenue par ses milliers de fans et sur son terrain. De notre côté, on croit en nos chances de relever le défi et remporter le sacre. On a préparé notre stratégie, en étudiant minutieusement le jeu de notre adversaire afin de bien exploiter ses points faibles pour remporter la coupe.» Sur le plan des effectifs, les Béjaouis seront amoindris par l’absence de trois joueurs, à savoir Lakhdari et Benmelouka (suspendus) et Touati (raisons personnelles). Baâouli devrait être reconduit dans l’axe aux côtés de Sidibé, comme ce fut le cas lors de la manche aller, tandis que des changements ne sont pas à écarter sur le plan offensif. Cette rencontre sera officiée par un trio d’arbitres sénégalais conduit par Malang Diedhiou, assisté de Djibril Camara et El Hadji Malick Samba. L. Hama FAOUZI YAYA. Attaquant du MOB «Nous sommes en mesure de remporter le trophée» L’attaquant du MOB, Faouzi Yaya, affirme que son équipe abordera le match de cet après-midi devant le TP Mazembe avec l’objectif de s’imposer pour remporter le trophée qui est à leur portée, et ce, tout en reconnaissant que la tâche ne sera pas facile car l’équipe locale sera soutenue par des milliers de fans et dans des conditions climatiques défavorables. Entretien réalisé par L. Hama Votre équipe s’apprête à vivre un rendezvous historique cet après-midi, à l’occasion de la finale retour de la Coupe de la CAF. Un commentaire ? Effectivement, après la manche aller que nous avons disputée au stade Tchaker et qui s’est soldée sur un score de parité, nous allons aborder ce match retour avec comme objectif principal de réussir l’exploit de remporter le titre et d’entrer dans l’histoire par la grande porte, et ce, tout en réalisant le rêve de nos milliers de fans. Comment s’annonce cette rencontre ? Comme cela a été le cas à l’aller, cette manche retour ne sera pas facile dans la mesure où nous aurons affaire à une solide équipe du TP Mazembe qui n’est pas facile à manier sur son terrain. Cependant, cela ne veut pas dire que nous nous sommes déplacés en victimes. On a tout de même réussi à mettre en difficulté cette équipe au match aller, même si on a raté la victoire. On fera de notre mieux pour la contrer et décrocher notre premier trophée continental. Mais les conditions climatiques pourraient vous jouer un mauvais tour, n’est-ce pas ? Je crois que le seul inconvénient lors de la rencontre de cet après-midi est le fait que nous allons jouer à 15h30 (heure locale), un horaire où le taux d’humidité est très élevé. Malgré cela, on est décidés à relever le défi pour décrocher le sacre. Ce ne sera pas facile, mais on fera de notre mieux pour renverser la vapeur et créer l’exploit. On comprend par là que vous êtes optimiste, n’est-ce pas ? Oui, dans une finale et de surcroît d’une Coupe de la CAF, je pense que chaque joueur rêve du sacre. C’est une motivation supplémentaire pour nous afin de faire de notre mieux pour revenir avec le trophée et honorer les couleurs du club et le pays. Nous avons une chance inouïe d’entrer dans l’histoire par la grande porte, alors à nous de la saisir. L. H. oucef Belaïli (USM Alger) a gagné une première bataille contre la Confédération africaine de football (CAF) qui lui avait infligé quatre ans de suspension après un contrôle de dopage positif, lors du match de la Ligue des champions MC El Eulma - USM Alger, joué le 7 août 2015. Suite au refus du joueur de se présenter devant la commission de discipline de l’instance continentale, celle-ci a porté la sanction à 8 ans. Le 19 septembre 2015, de nouveau, Youcef Belaïli a été contrôlé positif à l’issue de la rencontre CS Constantine - USM Alger (0-2) avec en prime un très beau but du meneur de jeu usmiste. Convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), «le joueur a renoncé au droit de faire l’analyse de l’échantillon B», avait alors indiqué la LFP sur son site officiel. Elle lui a infligé quatre ans de suspension «conformément au barème disciplinaire de la FIFA», avait fait savoir la LFP. Dans les deux cas, Youcef Belaïli avait fait l’impasse sur son droit de se défendre. Quelques mois plus tard, il a entrepris des démarches auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour annuler totalement ou en partie la sanction de la CAF. Jeudi, le TAS a fait savoir que la requête du joueur algérien était admise et, plus encore, il réduisait la sanction à deux ans. Sa suspension prendra fin le 28 octobre 2017 pour les compétitions de la CAF. Il lui reste à livrer une seconde bataille, cette fois sur le plan national. Pour n’avoir pas introduit les recours à temps contre la sanction de la LFP, il ne peut prétendre à un éventuel retour sur les terrains algériens avant le 15 octobre 2019. Les deux sanctions, de la CAF et de la LFP, sont distinctes. Celle de la LFP ne peut être levée car elle n’a pas fait l’objet d’un recours en temps opportun. La situation de Youcef Belaïli est compliquée. Si la LFP lui signifie l’impossibilité, pour lui, de déposer un recours contre la décision prononcée le 14 octobre 2015, il sera tenté de recourir à l’arbitrage du TAS de Lausanne. Par cet acte, il mettra dans l’embarras la Fédération algérienne de football (FAF). Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle lui dénie ce droit (recours au TAS de Lausanne), comme elle le précise dans son article 100 du règlement du football, chapitre TAS algérien, qui énonce : «Après épuisement des voies de recours ordinaires, un recours peut être formé auprès du TAS algérien.» Et ajoute dans l’article 101 du même règlement : «Les décisions effectives du TAS algérien… sont définitives et non susceptibles de recours devant toute structure d’arbitrage étrangère.» Ce sont probablement les vestiges de l’affaire LNF-RCK. L’article précise : «Néanmoins, la FAF se réserve le droit de faire appel des décisions du TAS algérien auprès du TAS de Lausanne.» Ce qu’elle interdit aux autres, la FAF se l’accorde. Quelle belle leçon de démocratie ! Les statuts de la FIFA sont pourtant clairs et accordent absolument tous les droits aux officiels du football de recourir à l’arbitrage du TAS. Les articles 8 (comportement des organes, des officiels et autres…), 14 (obligations des associations membres), 15 (statut des associations membres), 57 (TAS), 59 (obligations relatives à la résolution des litiges) viennent rappeler à la FAF ses obligations vis-à-vis des statuts de la FIFA et de ses propres membres. Y. O. El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 23 SPORTS OUEST IRB MAGHNIA JSM TIARET Après la tempête, l’accalmie ? Oundadji, nouvel entraîneur PHOTO : DR A L a direction de l’Ittihad vient de résilier, à l’amiable, le contrat des coachs Kamel Zemali et Ahmed Benyahia. Une décision quelque peu incompréhensible dans le sens où les Vert et Blanc occupent la deuxième position juste après les coleaders l’OM Arzew et l’USMM Hadjout. Zakaria Saïdani, le président de l’IRBM, a tenu à justifier. «Nous avons constaté que l’équipe produisait un jeu pas convaincant en plus du fait qu’elle marquait très peu de buts. Nous avons également remarqué que le moral des entraîneurs a été affecté après notre élimination en Coupe d’Algérie contre le SCM Oran. Une élimination qui nous est restée en travers de la gorge parce que la victoire était à notre portée. Tout cela nous a incités à changer le staff technique», et d’ajouter : «Nous tenons à remercier MM. Zemali et Benyahia pour le travail qu’ils ont fait depuis l’intersaison jusqu’à la victoire à domicile contre Ben Badis (1-0).» A propos du nouvel entraîneur, Kaddour Oundadji, M. Saïdani dira : «C’est un technicien qui a une grande expérience et que nous connaissons très bien, puisqu’il a déjà drivé le club voisin, l’ASB Maghnia. En plus, il connait très bien la majorité de 4e FESTIVAL DE GYMNASTIQUE (TIPASA) nos joueurs. Nous pensons, par conséquent, qu’il mènera notre club à bon port.» Oundadji a pris en main l’IRBM dès le stage de quatre jours qui a débuté sur les hauteurs de Lalla Setti à Tlemcen. Pour les objectifs tracés cette saison, notre interlocuteur a indiqué : «Nous voulons construire une équipe qui développe du beau football». Une déclaration diplomatique, sommes-nous tentés de dire. Une manière d’éloigner la pression sur l’équipe qui peut concurrencer les meilleures du championnat comme l’OMA, le SCMO, l’ESM, l’ASBM, le WAT et autres. C. Berriah ASSOCIATION NAJM SAAD FOOTBALL-BOUKHORS/SAÏDA RELIZANE La benjamine Nour Bouhizeb sur le podium près une semaine mouvementée, ponctuée, jeudi soir, par un mouvement inaccoutumé des joueurs de la JSMT et de leur entraîneur dans l’enceinte de l’hôtel qui les héberge, c’est plutôt l’accalmie. A vrai dire et bien que la tension soit perceptible entre dirigeants du club dont l’inamovible président Rachid Naak à propos du tumulte qui a suivi la rencontre face au CRB Hennaya et du renflouement de la caisse dont on a raclé les fonds, voilà qu’une épaisse couche de pessimisme est venue assombrir davantage les rapports déjà tendus avec deux défaites consécutives. Des défaites au goût amer qui ont généré dans leur sillage une défection des joueurs pour le match de coupe avec à la clef une élimination prématurée et, quelque part, souhaitée. Un imbroglio qui a eu pour conséquence direct un jet d’éponge collectif. Un ras-le-bol exprimé avec fracas qui a induit une célérité de quelques responsables venus à la rescousse pour appeler au calme non sans faire des promesses de voler au secours d’un club en pleine détresse. Contacté pour en connaitre plus sur ce désarroi et ces contrariétés qui ont fait chuter le club de la 2e à la 6e place au classement provisoire, le président Rachid Naak n’a pas été par trente-six chemins en déclarant qu’«il n’y a pas encore le feu à la maison et que les 8 points qui séparent son équipe du leader sont rattrapables et donc le championnat est encore jouable». Des propos qui, bien que contrastant avec ce catastrophisme que cultivent les manufacturiers des coulisses, semblent rasséréner plus d’un sceptique à voir Ezzerga reprendre du poil de la bête. Mais pourquoi tout ce remue-ménage alors que les pouvoirs publics se disent «attentifs à cette pressante demande en liquidités» sachant par ailleurs que des équipes de moindre envergure se sont vu offrir de rondelettes sommes d’argent. Du temps perdu dans les méandres d’un amateurisme qui n’a pas lieu d’être dans les rangs d’un club aussi populaire que la JSMT. A. F. L’IRBR karaté do fête son 41e anniversaire Une école de formation en perspective La benjamine Nour Bouhizeb de l’IRB Oran-Sud s’est de nouveau distinguée en décrochant trois médailles lors du 4e Festival national de gymnastique qui s’est déroulé du 27 au 30 octobre 2016 à Tipasa. Incontestable au sol, cette benjamine de 9 ans s’est attribué la médaille d’or et a, également, décroché la médaille d’argent aux barres asymétriques et celle de bronze à la poutre. Nour, cette pépite qui pratique depuis l’âge de 4 ans sous la houlette de Belkheir Soraya à la salle spécialisée Frères-Missoum de Sidi El Houari (Oran), a fini à la 5e place du classement général de ce festival national et passe, de ce fait, du niveau A au niveau B. Pour rappel, lors des étapes du championnat national, Nour a aussi raflé les médailles d’or à Saïda et à Tlemcen et la médaille de bronze à Oran. M. M. PHOTO : DR C L ’IRBR, le club cher à son fondateur Benamar Mohamed, actuellement alité à l’EPH Mohamed Boudiaf de Relizane, a fêté, dans l’enceinte de la salle Mohamed Khemisti, son 41e anniversaire qui coïncide avec le 1er novembre. Tout en rendant un vibrant hommage au karatéka Benamar et en lui souhaitant un prompt rétablissement, Boukacem Kaddour, un spécialiste de la discipline, a détaillé devant les présents les différentes étapes qu’a connu l’IRBR depuis sa création, en 1976. Le club a toujours œuvré pour la promotion du karaté do et a aussi permis l’émergence d’une pléiade de talents à l’image de Fatah Fakhreddinhe, Chérifi Houari, Berrahma Mohamed et bien d’autres. La qualité des athlètes, purs produits de cette salle, a permis au club de rivaliser avec les ténors du karaté do, a précisé Boukacem Kaddour qui est aussi DTW et directeur technique de la salle. «Nos cadets ont été champions en 1980 et deux de nos athlètes se sont distingués en individuel», a-t-il affirmé. En tournant le miroir sur le présent, le DTS précisera que pas moins de 180 athlètes formant l’école, les benjamins, les poussins et les cadets investissent régulièrement le tapis de la salle sous l’œil bienveillant des encadreurs. Et pour conclure, Boukacem dira que lui et son équipe sont en contact avec la ligue pour une éventuelle participation aux différents championnats. «Nous sommes très intéressés pour une intégration dans les compétitions pour pouvoir jauger notre travail et surtout mesurer l’aptitude de nos athlètes», a-t-il affirmé. Issac B. réée en 2004, l’association Najm Saad, sous la houlette de son président Mehdi Tayeb, assure la formation de jeunes joueurs de football dans les catégories minimes, cadets, juniors. Elle est pourvoyeuse de joueurs pétris de qualités au club phare, en l’occurrence le MC Saïda. Les excellents résultats de l’association plaident en sa faveur. «Les joueurs de l’association s’entrainent du dimanche au jeudi à partir de 17 heures au niveau du stade de Boukhors, des séances d’entrainement sont écourtées en raison de l’absence d’électricité dans ce stade situé dans ce quartier périphérique. Nous avons peu de moyens mais nous travaillons avec la volonté et la détermination pour fournir au MC Saïda des joueurs de qualité. Notre objectif est que l’effectif du club soit composé de 70 à 80% des joueurs du crû», dira le président de l’association. Selon la même source, l’association qui évolue en Régionale effectue de longs déplacements en utilisant deux bus pour les trois catégories. Najm Saad compte 150 joueurs, toutes catégories confondues. «Nous avons reçu une subvention de 130 millions de cts qui est insuffisante car nous avons des dettes estimées à 120 millions de cts». Nous apprenons que de 2006 à 2009, l’association Najm Saad a toujours glané la première place dans la ligue de wilaya, puis, à partir de 2009, elle a toujours occupé en Régionale la première place au classement dans les catégories minimes, cadets et juniors. Le palmarès est éloquent, a-t-on appris auprès du président : «De 2006 à 2009, Najm Saad a toutes les années remporté la coupe de wilaya puis à partir de 2009, 1/4 de finale de la coupe d’Algérie, 2012 elle a remporté la coupe d’Algérie U17. Nous avons, cette année, toutes catégories confondues, fourni 18 joueurs au MC Saïda et un joueur a été recruté par l’école de formation du Paradou, le milieu de terrain Ghorab Abdelkader. Nous avons d’excellents joueurs, au minimum quatre par catégorie, qui n’ont pas eu la chance d’être vus à l’œuvre». Et de conclure : «Nous manquons de moyens et d’infrastructures. L’esprit d’équipe et la bonne entente existent malgré les soucis financiers. Notre souhait est de créer une école de formation. Pour notre part, nous demandons de l’aide, des prises en charge, des sponsors pour régler les frais de transport et de restauration afin de faire mieux». Sid Ahmed LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 6 novembre 2016 COMMENTAIRE La Turquie en danger Par Tayeb Belghiche U USINE VOLKSWAGEN DU GROUPE SOVAC L’accord final signé le 27 novembre courant es négociations entre le groupe Volkswagen et le gouvernement algérien pour l’implantation d’une usine de montage de véhicules de la marque sont arrivées à terme. Il restait la dernière étape pour que le projet Sovac puisse être enfin du domaine du réel, et celle-ci interviendra le 27 novembre courant, où un protocole d’accord entre le constructeur allemand et le groupe Sovac sera paraphé. Ceci, après que les Allemands aient demandé au gouvernement algérien de lui fournir une date pour la finalisation de ce projet. «Les Allemands ont demandé une date et effectivement le groupe Sovac va signer le 27 novembre son projet de partenariat avec le groupe Volkswagen», selon une source du groupe Sovac. Pour ce faire, une délégation du constructeur Volkswagen est attendue pour le 27 du PHOTO : D. R. L mois en cours pour la signature de ce protocole qui porte sur la réalisation d’une usine de montage de véhicules en Algérie. Le groupe Sovac a entamé ses négociations avec le ministère de l’Industrie et des Mines pour ce projet de montage de véhicules en Algérie en mars 2016. Un groupe de travail mixte était né et plusieurs rencontres ont eu lieu entre les différentes parties pour déboucher enf in sur cet accord f inal. Ainsi, les marques Seat, Volkswagen et Skoda du groupe Volkswagen ont donné leur accord pour que leurs modèles soient aussi montés dans cette usine, précise par ailleurs notre source. Volkswagen a en effet la volonté d'entrer dans ce partenariat pour la fabrication de plusieurs types de véhicules. Le groupe Sovac s’emploie à finaliser, sur un site qui s'étend sur une superficie de 15 hectares à Relizane, les travaux de réalisation de son usine, qui produira 100 000 véhicules/an pour un investissement de plus de 170 millions d'euros. La sortie de la première voiture des chaînes de montage de cette usine est prévue pour la fin du premier semestre 2017. L e g r o u p e Vo l k swa g e n compte produire la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok pour le marché local et international. Mais pas seulement : le constructeur allemand envisage éventuellement de procéder, à moyen terme, à la fabrication de pièces de rechange en Algérie avec d'autres projets. Ainsi, le projet Sovac sera prêt dans les délais, soit avant le 31 décembre 2016, date limite fixée par le gouvernement qui a obligé les concessionnaires à investir dans l’industrie automobile, sinon disparaître. R. Beldjenna POINT ZÉRO Ils ont peur de tout. Sauf de Dieu Par Chawki Amari M a ikhaf ennar ghir li 3andou tben fi kerchou. Peur des libertés, peur de la foule, des gens, des regroupements et des attroupements. Peur d’une justice indépendante parce qu’elle peut se retourner contre eux, peur des procès et des enquêtes. Ils ont peur des femmes et peur de l’ouverture, étant entendu qu’une porte fermée ne peut croire à l’existence des fenêtres. Peur du vote, des listes électorales, des commissions de surveillance, des électeurs et des élections. Peur des réformes qui peuvent remettre en cause un tas d’incompétents, peur des partis politiques qui ne leur sont pas soumis, des médias qui critiquent leur gestion. Peur de la circulation, au point où quand un dirigeant passe, il doit se faire escorter par des dizaines de voitures hurlantes, bloquer la ville, voler la bande d’arrêt d’urgence et utiliser tous les moyens policiers à sa disposition pour se frayer un chemin. Peur de prendre un café dehors, d’aller au restaurant, de sortir en dehors de la plage du Club des Pins. Peur des maires à tel point qu’ils sont surveillés par les chefs de daïra et les walis qui ont dépossédé les élus de toutes leurs prérogatives, à part la gestion des ordures et de l’éclairage public. Peur de l’inconnu, du futur et même de l’écriture de l’histoire, à tel point que l’accès aux archives est étroitement contrôlé. Peur des télévisions, des radios, de l’internet et jusqu’à l’année dernière, de la 3G. Ils ont peur, à tel point qu’ils ont construit une mosquée géante là où tout le monde aurait préféré un grand hôpital central, à la même place, pour les Algérois qui éviteront l’impossible stationnement à Mustapha, et pour les nombreux malades de l’extérieur qui pourraient ainsi venir se soigner sans entrer dans l’infernale circulation du centre-ville. Ils ne l’ont pas construite pour les fidèles puisqu'il y a déjà trois mosquées dans chaque quartier d’Alger. Mais l’ont construite pour eux, leur image et leur postérité. Finalement, ils ont peur de tout. Sauf de Dieu. ne réelle menace plane sur la démocratie en Turquie. Ce pays, que les peuples arabes ont envié pour son modèle politique et économique, dérive dangereusement et pourrait entrer dans une période d’instabilité chronique. Un homme est responsable de cette évolution : Tayyep Recep Erdogan. Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, ce membre influent des Frères musulmans n’a pas cessé de travailler pour changer la société turque, sapant de manière intelligente l’héritage de Kamal Attatürk. Sa première cible a été la presse, au point qu’en 2012 la Turquie comptait le plus g rand nombre de journalistes (173) en prison. Le processus connaît une nette accélération après la tentative de putsch de juillet dernier, attribuée par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis. Depuis, des purges de type stalinien se sont abattues sur la Turquie, les goulags en moins… Jusqu’à maintenant du moins. Aucun secteur n’a été épargné. L’armée, l’administration, les universités, les partis : tout passe à la trappe, au point que les geôles ne suffisent plus pour accueillir tous les suspects qui se comptent aujourd’hui par dizaines de milliers. Le chef de l’Etat prend prétexte de ce coup d’Etat manqué pour consolider davantage son pouvoir, surtout en affaiblissant au maximum l’opposition démocratique. Et le cauchemar continue pour le peuple turc. Ces derniers jours, c’est au célèbre journal Cumhuryet de subir les foudres du pouvoir : 12 de ses journalistes, dont les principaux responsables, ont été jetés en prison. Depuis juillet, 15 quotidiens, magazines et agences de presse ont été fermés. Une particularité : ils sont presque tous domiciliés dans la même région, le Kurdistan turc. Depuis 2003, Erdogan n’a pas cessé de jouer sur la fibre nationaliste, exacerbant un sentiment très ancré chez les Turcs, qui glorifient encore leur passé ottoman. Et l’ennemi tout trouvé pour réveiller les vieux démons sont les citoyens kurdes. Ces derniers, longtemps méprisés et privés de leurs droits, commencent à s’affirmer sur la scène politique, surtout qu’ils sont porteurs de valeurs démocratiques, ce que ne peut tolérer le Président turc, qui a en tête un autre projet de société. Il a poussé sa haine pour cette fraction du peuple jusqu’à arrêter ses députés au Parlement ainsi que les deux coprésidents de l’AKP, le parti kurde. Ils sont accusés de soutien au PKK, qui lutte les armes à la main pour l’autonomie du Kurdistan turc. La phobie d’Erdogan pour les Kurdes est telle qu’il n’hésite pas à engager son pays dans des opérations militaires en Syrie et en Irak avec pour seul objectif, l’affaiblissement des Kurdes dans ces pays et non pour combattre Daech, comme il le prétend. Comment peut-il le faire alors qu’il est accusé d’être le géniteur, avec l’Arabie Saoudite, de l’organisation d’Abou Bakr Al Baghdadi ? L’association des Frères musulmans est soupçonnée d’être der rière l’expansion du wahhabisme et du salafisme. Peutêtre qu’Erdogan se voit comme le nouveau calife du monde musulman. Son comportement est, de toute évidence, dangereux pour la Turquie. Elle est dirigée par un potentat, à l’image des pays arabes. météo Aujourd’hui Demain 13° 22° ALGER 8° 18° 13° 21° ORAN 8° 17° 11° 27° CONSTANTINE 21° 32° OUARGLA 8° 17° 14° 26°