Un vif intérêt populaire

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Un vif intérêt populaire
OULD ABBÈS, SG DU FLN
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 6 novembre 2016
N°7938 - Vingt-septième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
SYNDICATS AUTONOMES
GRÈVES ET
RASSEMBLEMENTS
● L’intersyndicale appelle à une
mobilisation contre la réforme de la
retraite en adhérant au mot d’ordre de
grève dans tous les secteurs les 21, 22 et
23 novembre pour la première semaine,
puis les 27, 28 et 29 du même mois.
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KH.-ARAB EN PAGE 5
«LES MILLIARDAIRES
NE PEUVENT PLUS
SE FAIRE ÉLIRE AVEC
L’ARGENT SALE»
LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 2
SILA 2016
Un vif intérêt
populaire
MARCHE DU RCD À BÉJAÏA
PHOTO : EL WATAN
DES CENTAINES DE
PERSONNES DANS LA RUE
CONTRE L’AUSTÉRITÉ
■ Des centaines de personnes ont marché,
hier à Béjaïa, contre la politique d’austérité, à
l’appel du bureau régional du RCD. Plusieurs
sections locales de ce parti ont pris part à cette
action qui a démarré vers 11h de l’esplanade
de la maison de la culture Taos Amrouche.
LIRE L’ARTICLE DE M. HAMED-KHODJA EN PAGE 2
PHOTO : H. LYES
FINALE DE LA COUPE
DE LA CAF (RETOUR)
TP MAZEMBE – MOB
Aujourd’hui à 14h30 (heure algérienne)
LES BÉJAOUIS
Y CROIENT
LIRE LES ARTICLES DE L. HAMA EN PAGE 23
L
étaient gratuits. Ceux qui doutent de ces chiffres n’ont
pas visité le Salon», a annoncé hier Hamidou Messaoudi,
commissaire du SILA, lors d’une conférence de presse à la
salle du pavillon central du Palais des expositions des Pins
maritimes, quelques heures avant la clôture.
(Suite page 4)
Fayçal Métaoui
LA MOBILISATION CONTINUE UNE SEMAINE
APRÈS LA MORT DE MOHCINE FIKRI
PHOTO : SAMI K.
■ Accrochés
lors de la finale
aller disputée à
Blida, les Crabes
croient en leur
bonne étoile
et rêvent de
créer l’exploit à
Lubumbashi, en
s’offrant le sacre
africain pour
leur première
participation
à une
compétition
continentale.
a 21e édition du Salon international du livre d’Alger
(SILA) a confirmé, encore une fois, que cet
événement culturel est le plus important du pays.
«Rien que pour la journée du mardi 1er novembre 2016,
le nombre des visiteurs a approché les 400 000, plus que
l’année passée. Ce jour-là, les moyens de transport public
LE MAKHZEN À L’ÉPREUVE
DE LA COLÈRE DE LA RUE
● Une semaine après la mort du marchand de poissons d’El Houceïma,
la mobilisation ne faiblit pas et est devenue au fil des jours l’étendard
même de la contestation contre le régime marocain.
LIRE L’ARTICLE ET L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR DE HACEN OUALI EN PAGE 13
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 2
L’ACTUALITÉ
DJAMEL OULD ABBÈS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU FLN
«Les milliardaires ne peuvent plus se
faire élire avec l’argent sale»
● Djamel Ould Abbès s’est attaqué avec virulence à ceux qu’il a appelés «s’hab ech’kara»,
ceux qui ont acheté les voix des électeurs avec l’argent sale. Il a promis de sévir contre ces «pratiques viles» et évoqué
une «rupture de confiance» avec Abdelaziz Belkhadem.
’est en homme décidé et
donnant l’impression d’avoir
de larges prérogatives que
s’est exprimé hier, après avoir réuni,
à Alger, quelque 400 cadres de
son parti entre députés, sénateurs,
ministres, mouhafedh et membres
du bureau politique. En tant que
patron du FLN, Djamel Ould Abbès
précise être «venu pour recoller les
morceaux», mais promet de «sévir»
et d’être «impitoyable» contre «s’hab
ech’kara», ceux qu’il accuse d’avoir
acheté les voix des électeurs. «J’ai
des preuves et des informations sur
ces pratiques viles. J’ai la liste des
personnes incriminées. Laissez-moi
juste le temps de valider les décisions
avec mon cachet. Je ne suis pas en
train de prêcher dans le désert. Ces
milliardaires qui se sont enrichis
dans l’import-import ne peuvent
plus continuer à utiliser l’argent
sale pour se faire élire au nom du
parti», déclare Djamel Ould Abbès.
Il va plus loin en lançant avec colère :
«Je ne laisserai personne qui sent
la ch’kara (la corruption, ndlr). Je
prendrai des mesures sans en référer
à la commission de discipline. Même
du temps du parti unique, nous
n’avons jamais vu ces pratiques
honteuses.» Il affirme avoir été
PHOTO : DR
C
Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN
«très clair» lors de sa dernière
réunion avec le bureau politique
(BP), où il a eu à exposer «les
graves» informations qu’il détenait
sur certains membres de cette
instance du parti qui «marchandaient
les sièges et les listes électorales».
Inter rogé
sur
d’éventuels
changements au sein du BP, il ne
dément pas d’une manière formelle
et explique : «Je n’ai pas de raisons
d’opérer des changements, mais si
la nécessité l’exige, je le ferai…»
Ould Abbès prendra tout son temps
pour revenir sur ses contacts avec les
représentants des différents groupes
de l’opposition. «Ziari a été le
premier à me contacter. Il cumule
dix années d’expérience au sein de
l’APN. J’ai besoin de son expertise.
Le règlement intérieur me donne
toutes les prérogatives pour lui
confier des dossiers dans le cadre
des comités ad hoc. J’ai également
discuté avec Bourezam, Kassa
Aïssi, Djaâfar Boualem et Annane
qui m’on informé des nombreux
dysfonctionnements. J’ai promis de
réagir non pas comme médecin,
mais plutôt comme chirurgien. J’ai
également contacté Abada, Goudjil
et d’autres cadres expérimentés»,
révèle Ould Abbès. Il s’est attardé
sur le cas de l’ex-secrétaire du
FLN, Abdelaziz Belkhadem, qu’il
a eu au téléphone juste après sa
désignation à la tête du parti. «Nous
nous sommes parlé et nous devions
nous revoir dès son retour, étant
donné qu’il devait être absent pour
quelques jours. Malheureusement,
j’ai été surpris par les propos qu’il
a tenus publiquement à des médias.
La confiance a été rompue et le
débat est clos.» Face à l’insistance
des journalistes sur le sort de
Belkhadem, Ould Abbès lâche :
«Je suis venu en réconciliateur et
conciliateur. C’est moi le patron.
J’ai ouvert la porte à tous. Ceux
qui veulent revenir dans le cadre du
12e congrès sont les bienvenus parce
que je veux gagner les élections avec
tout le monde.» Interrogé sur le cas
des ministres FLN qui n’ont pas
de passé militant au sein du parti,
Ould Abbès n’a pas été clair dans
sa réponse, pour ne pas dire qu’il
l’a esquivée : «Le problème qui se
pose au parti est celui des ministres
qui veulent reprendre leur siège de
député une fois déchargés de leur
mission au sein du gouvernement.
Les autres doivent revenir à la base
pour se faire réélire.»
Pour le secrétaire général du FLN,
la crise à laquelle fait face le parti
n’incombe pas à son prédécesseur,
Amar Saadani : «Elle a commencé
bien avant son arrivée, en janvier
2012, lorsque les membres du
comité central se sont ligués contre
Belkhadem. Saadani est venu le
29 août 2013 et il était pour le
maintien de Belkhadem.» Ould
Abbès ne dit pas clairement si
Abdelaziz Belkhadem a été exclu
du parti. Il se limite à affirmer,
à propos du communiqué de la
Présidence qui enlève toutes les
prérogatives à Belkhadem au sein du
parti et de l’Etat : «Bouteflika est le
président du parti. Ses décisions sont
respectées.»
Enfin, l’orateur a évoqué ce qu’il a
appelé «la discipline partisane» en
déclarant : «Les projets de loi que
le président Bouteflika, en tant que
président du parti, a initiés, peuvent
être réaménagés, mais pas invalidés.
Les députés et les sénateurs FLN,
même s’ils ont un autre avis, doivent
respecter les consignes du parti…»
Salima Tlemçani
MARCHE DU RCD À BÉJAÏA
Des centaines de personnes
dans la rue contre l’austérité
● Les marcheurs brandissaient l’emblème national, le drapeau amazigh, des pancartes et des fanions aux couleurs du parti et scandaient
toutes sortes de slogans antisystème, contre l’exécutif local et la politique d’austérité de mise depuis quelque temps.
structurants à Béjaïa sont gelés, pendant que
des corrompus de tout poil nichés dans les
institutions de l’Etat mènent un train de vie
luxueux. Le pouvoir doit pomper l’argent là où
il se trouve et non en saignant les populations.»
Le secrétaire national aux élections, Ahcène
Tansawt, a brossé, pour sa part, un tableau noir
de la situation socioéconomique prévalant à
Béjaïa : «En dépit de sa participation active à
la fiscalité, la wilaya de Béjaïa subit l’asphyxie
et le pouvoir laisse faire : la santé est la
grande malade avec des structures datant de
l’ère coloniale, le port, les entreprises et la
population pâtissent du gel des principaux
projets structurants, l’agriculture et la culture
sont à la traîne et la sécurité est inscrite
aux abonnés absents.» «Si le pouvoir veut
l’austérité, il n’a qu’à réduire le train de vie de
l’Etat, s’attaquer frontalement à la corruption
et l’informel et arrêter de financer les clientèles
et la foi», martèle l’orateur, avant de réitérer
le principe de régionalisation dans l’unité
revendiquée par le RCD : «Nous réitérons notre
principe de régionalisation dans l’unité ; qui
mieux que les Béjaouis connaît les problèmes
de Béjaïa ?» Abondant dans le même sens,
le secrétaire national aux affaires juridiques,
Djamel Benyoub, s’est étonné de la politique
«à deux vitesses» menée à Béjaïa voulant que
des projets structurants soient gelés, alors que
des casernes, des brigades et une prison ont
vu le jour sans le moindre problème. De son
côté, Aniza Saâdaoui, secrétaire nationale à la
numérisation, a dénoncé la multiplication des
harcèlements judiciaires et des atteintes aux
libertés et aux activités des militants politiques,
des droits de l’homme et autres, à l’instar de
Yanis Adjlia, président des associations ADIC
et CNS, qu’on veut «museler», et le Café
littéraire de Béjaïa «privé de subventions». Les
différents orateurs ont, en outre, dénoncé «le
bradage des biens publics aux clientèles», le
gel des projets structurants et de la construction
de logements et «la soumission» de l’APW de
Béjaïa à l’Exécutif. A noter que trois stèles en
hommage à Fateh Chibane, maire de Timezrit
(RCD) assassiné le 5 novembre 2008, vont
être inaugurées aujourd’hui à Timezrit, Tifra et
Adekkar, a annoncé Mouloud Debboub.
Mohand Hamed-Khodja
PUBLICITÉ
D
es centaines de personnes ont marché, hier
à Béjaïa, contre la politique d’austérité, à
l’appel du bureau régional du Rassemblement
pour la culture et la démocratie (RCD).
Plusieurs sections locales du RCD ont pris
part à cette action qui a démarré vers 11h de
l’esplanade de la maison de la culture Taos
Amrouche. La marche s’est dirigée vers la place
Saïd Mekbel, avec à sa tête plusieurs secrétaires
nationaux du parti et le président du bureau
régional, Mouloud Debboub. Tout au long du
parcours, les marcheurs — qui brandissaient
l’emblème national, le drapeau amazigh, des
pancartes et des fanions aux couleurs du parti —
ont scandé toutes sortes de slogans antisystème,
contre l’exécutif local et la politique d’austérité
de mise depuis quelque temps. On pouvait
ainsi entendre : «Pétrole s’dollar, echaâb yerwa
lemrar» (Des pétrodollars et un peuple qui
souffre), «Djazaïr houra dimocratia» (Algérie
libre démocratique), «Echaâb yevgha ad yeghli
udavu» (Le peuple veut la chute du pouvoir).
A leur arrivée devant le siège de la wilaya, les
manifestants ont également entonné des slogans
en faveur de l’enseignement «obligatoire de
tamazight» et d’autres appelaient au «départ»
du wali de Béjaïa.
Sur la place Saïd Mekbel, après la lecture
d’une déclaration, le secrétaire national à la
communication, Athmane Mazouz, a déclaré
: «Nous avons marché pour que cesse la
politique d’austérité et contre la politique de
contre-développement où l’essentiel des projets
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
LANCEMENT DE LA FONDATION
COLONEL AMIROUCHE
FRONDE AU RND
La main lourde d’Ouyahia
● Une semaine seulement après la sortie des frondeurs, le patron du RND réunit
son bureau national et prononce la sentence contre les quatre têtes de
la «pieuvre frondeuse».
L
e secrétaire général du
RND, Ahmed Ouyahia, ne
veut semble-t-il pas donner
du temps à ses adversaires au
sein du parti. Contrairement à
2013 où il les a laissés structurer
le mouvement qui l’a contraint
à sortir par la petite porte,
le directeur de cabinet de la
présidence de la République
réagit promptement cette fois-ci.
Il désigne vite ses adversaires
et frappe d’une main de fer. En
effet, une semaine seulement
après la sortie des frondeurs,
le patron du RND réunit son
bureau national et prononce la
sentence contre les quatre têtes
de la «pieuvre frondeuse». Selon
un communiqué posté, hier, sur le
site internet du parti, Ahmed Ouyahia
décide de traduire pour des «écarts
disciplinaires» les quatre meneurs de la
nouvelle contestation, en l’occurrence
Tayeb Zitouni, ancien président de
l’APC d’Alger-Centre, Nouria Hafsi,
Mokhtar Boudina et Smati Zoghbi.
«Le bureau national du RND décide de
traduire ces quatre personnes devant
les commissions de discipline de leurs
wilayas respectives pour violation
du règlement intérieur du parti,
notamment ses dispositions concernant
la discipline», précise-t-on dans ce
communiqué. Ahmed Ouyahia, lit-on
dans le même document, a adressé
Le secrétaire général du RND,
Ahmed Ouyahia
une note aux secrétaires généraux
des wilayas d’Alger, Saïda et Bordj
Bou Arréridj dans laquelle il «attire
leur attention sur le comportement de
certains militants, dont quelques-uns
ont eu des postes de responsabilité
au sein du parti par le passé». «Ces
derniers utilisent leurs anciennes
responsabilités pour s’attaquer à
notre famille politique, en diffusant
des communiqués dans lesquels
ils remettent en cause la légitimité
de notre cinquième congrès et le
travail de la direction de notre parti».
Ahmed Ouyahia reproche notamment
aux contestataires le contenu du
communiqué qu’ils ont signé le 29
octobre dernier, en qualifiant ce
geste de «tentative de pression
à la veille d’un rendez-vous
électoral, dans le but d’attenter
à l’image du parti». Dans ce
sens, il réitère sa décision «de
ne plus se soumettre à la volonté
de la minorité», affichant
«l’intention de la direction du
RND d’en finir avec la dictature
de la minorité». «C’est cette
dictature qui a provoqué
l’anarchie et semé une crise
dans la famille du RND qui
n’a été sauvée de la dérive que
grâce à la détermination des
militants», explique également
Ahmed Ouyahia. Les frondeurs
du RND, rappelons-le, se sont
réunis au début de la semaine dernière,
à Alger, pour annoncer la mise en
place «des instances parallèles du
RND à travers les 48 wilayas avant les
échéances électorales de 2017». Ces
derniers ont été très critiques envers
Ahmed Ouyahia, accusé d’avoir «vidé
le parti de ses cadres». Les quatre
frondeurs n’ont jamais accepté le
retour d’Ahmed Ouyahia à la tête du
RND, même s’ils se sont soumis aux
choix de la majorité. Ils l’ont fait savoir
à plusieurs reprises. Nouria Hafsi
est même allée plus loin en décidant
d’adhérer au front mort-né de Amar
Saadani que sa formation politique
avait boycotté.
Madjid Makedhi
«Aider à perpétuer
la mémoire»
L
a fondation colonel Amirouche Aït Hamouda a été lancée hier
à Tizi Ouzou. La cérémonie de proclamation s’est déroulée
au musée du Moudjahid. Des dizaines d’anciens maquisards
de la Guerre de Libération y étaient conviés, parmi eux Yacef
Saâdi, Djamila Bouhired, le commandant Azzedine et Salah
Goudjil. La délégation officielle était composée du ministre
des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et d’anciennes figures du
gouvernement, Cherif Abbas, Abderrahmane Meziane Cherif
et Cherif Rahmani. Dans son allocution d’ouverture, Nordine
Aït Hamouda a évoqué les objectifs assignés à la fondation qu’il
préside. Il s’agit notamment d’aider à perpétuer la mémoire,
œuvrer à la récolte et à la diffusion du patrimoine historique ancien
et récent, ouvrir un espace de réflexion autour de sujets historiques
qui concernent le pays. «La jeunesse algérienne est complètement
exclue de l’histoire de son pays. Ni à l’école ni dans la rue on ne
lui explique son passé. Nous faisons l’impasse sur des pans entiers
de notre histoire. Notre travail consistera à faire le jumelage entre
le passé et le présent», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Une fondation
du nom du colonel Amirouche n’est pas de trop. Nous travaillerons
de concert dans le but de faire revivre les idéaux de la Révolution
et les principes fondateurs énoncés dans la Déclaration du 1er
Novembre 1954 et la Plateforme de la Soummam. Nous allons
innover dans ce contexte en rassemblant deux générations, jeunes
et maquisards.»
Pour le ministre des Moudjahidine, qui a salué cette «formidable
initiative», l’histoire de l’Algérie doit être écrite sans aucun tabou
ni contrainte. Si Ouali Aït Ahmed, compagnon du colonel Amirouche, a rappelé les sacrifices consentis pendant la Révolution
pour le recouvrement de la souveraineté nationale. «C’était un
combat de libération et non pas une guerre de religion», dit-il.
L’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a
plaidé, dans son intervention, pour «la création de ce type de fondation afin de contribuer à l’écriture de l’histoire». Lui succédant
à la tribune, Salah Goudjil a indiqué que «l’histoire de l’Algérie
est un tout du début jusqu’à la fin». Le fils du colonel Mira, Tarek,
a insisté pour sa part sur le devoir de mémoire.
La rencontre a été clôturée par un récital du chanteur Takfarinas
qui a interprété sans accompagnement musical Tametuth boumjahed (La femme du moudjahid), une chanson dédiée aux veuves de
chouhada.
A. Tahraoui
LE MSP PARTICIPERA
AUX LÉGISLATIVES DE 2017
La fin d’un faux suspense
L
e MSP participera aux prochaines élections
législatives d’avril 2017. L’annonce a été
faite à l’issue d’une réunion de son majliss
echoura, la plus haute instance du parti, à Bordj
El Bahri, à Alger. «Il a été décidé à l’unanimité
des membres de cette instance suprême, que
le mouvement prendra part aux prochains
scrutins», a annoncé devant les caméras le
président de majliss echoura.
En réalité, cette décision ne surprend pas grand
monde tant elle paraissait inéluctable depuis
un certain temps. Même si le patron du parti
s’est empressé de l’expliquer par la volonté
du parti d’œuvrer pour le bien de l’Algérie,
personne n’est dupe des raisons invoquées
pour justifier cette décision. Partisan d’une
politique de rupture avec celle pratiquée par
son prédécesseur, M. Makri a accepté de se
plier à la ligne des partisans de la participation
du MSP aux législatives et entériné la victoire
de la politique de l’entrisme mise en place par
Mahfoud Nahnah. Face à l’ancien ministre
d’Etat sans portefeuille, Aboudjerra Soltani,
qui ne manquait pas une occasion pour fustiger
la politique de rupture du docteur Makri, qu’il
jugeait ne pas être «bénéfique» pour le parti,
alors que la politique d’entrisme assurait à un
nombre important de cadres du parti d’accéder
à la députation ou de se voir offrir des macarons
ministériels.
En fait, depuis la décision du président
Bouteflika de proposer l’islamiste Abdelwahab
Derbal pour présider la Haute instance
de surveillance des élections, les derniers
arguments pour une abstention ont volé en
éclats et précipité le parti dans la course aux
législatives. Pour Abderrezak Makri, cette
annonce est un nouvel échec face à des
adversaires qui ne lui ont jamais pardonné
d’avoir fait sortir le parti du giron du pouvoir.
Depuis son arrivée à la tête du MSP, le patron
du parti islamiste a dû faire machine arrière, à
plusieurs reprises, pour faire face à la pression
des partisans de son pire ennemi, l’obligeant à
des acrobaties sémantiques et politiques pour
justifier ses volte-face, auprès de ses alliées de
l’opposition. Tel fut le cas lors de sa rencontre
en 2015 avec Ahmed Ouyahia, le directeur
du cabinet de la présidence de la République.
Un rendez-vous imposé par le bureau exécutif
du parti, réuni en urgence. Face aux remous
provoqués par cette rencontre au sein de la
CLTD, M. Makri avait affirmé que la rencontre
avec l’ancien Premier ministre était une
décision souveraine du bureau exécutif national
et qu’elle s’inscrivait dans le cadre de la stratégie
du parti dans «le but d’informer les autorités
officielles directement et sans intermédiaire de
ses positions, son approche et ses idées sur les
questions d’intérêt national et international».
Pour le parti, «la rencontre avec Ouyahia a été,
d’une part l’occasion de remettre officiellement
au pouvoir la plateforme de Zéralda et, d’autre
part, de réaffirmer son attachement au dialogue
politique pour le règlement de la crise politique
que traverse le pays». Une année plus tard, le
parti revenait dans le giron du pouvoir.
Salim Mesbah
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● Partisan d’une politique de rupture avec celle pratiquée par son
prédécesseur, M. Makri a accepté de se plier à la ligne des partisans de
la participation du MSP aux législatives et a entériné la victoire de la
politique de l’entrisme mise en place par Mahfoud Nahnah.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
CLÔTURE DU SILA 2016
UN VIF INTÉRÊT POPULAIRE
● L’ouverture du 22e Salon international du livre d’Alger aura lieu le 25 octobre 2017.
Suite de la page 1
tion : «Ils ont permis aux lecteurs de rencontrer
les auteurs. Ailleurs à l’étranger, le programme
culturel des salons est assuré par les éditeurs,
pas par les organisateurs.»
Répondant à une question sur la faible présence
de pays sud-américains au SILA, l’orateur a
indiqué que des invitations seront lancées pour
l’année prochaine aux pays du sous-continent
américain. «Surtout que beaucoup d’étudiants
en langue espagnole nous en ont fait la demande
pour les besoins de leurs études et recherches»,
a-t-il précisé. Le commissaire du SILA a
remercié le personnel de la Safex pour les facilités accordées aux organisateurs du Salon cette
année. «Nous avons mis en demeure 45 maisons
d’édition, dont 22 algériennes, qui ont déposé
les ouvrages à même le sol, violant ainsi le
règlement intérieur. Certains éditeurs arabes
ont pris le soin de se conformer au règlement et
ont acheté des tables pour déposer leurs livres
alors que des éditeurs algériens, qui ont parfois
des sièges proches du Palais des expositions,
n’ont pris aucune initiative. Aussi, avons décidé
d’interdire de Salon 13 éditeurs pour l’édition
2017», a-t-il expliqué.
Le SILA 2016 s’est déroulé globalement dans de
bonnes conditions. Seul regret : l’absence du cinéaste franco-grec Costa Gavras, qui s’est excusé
en raison d’une grosse fatigue. «Nous avons frôlé
le parfait et nous nous approchons du professionnalisme bien que le budget ait été moins important que les années précédentes. Nous avons été
soutenus par des sponsors. Certains ont réduit
leurs prestations de 50% alors que d’autres ont
dégagé une enveloppe financière. En tout, nous
avons reçu un soutien financier de 12 millions
de dinars. Le budget du Salon a été de 100 millions», a-t-il détaillé.
Dans la foulée, M. Messaoudi a répondu à une
campagne sournoise qui semble le cibler depuis
quelque temps : «Depuis 2000, je suis le cinquième commissaire du Salon. Celui qui veut
prendre le Salon n’a qu’à contacter le ministère
de la Culture et présenter son CV. Je serais le
premier à le féliciter. Ils ont osé dire que Hamidou Messaoudi faisait l’apologie du terrorisme.
Un véritable délire. Ils n’ont qu’à demander aux
journalistes, au comité de lecture, aux Douanes
ou aux éditeurs.» Et d’ajouter que ses relations
avec Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture,
sont «excellentes». «J’ai 34 ans de carrière, j’ai
changé sept fois d’entreprise. Je n’ai jamais été
limogé», a-t-il ajouté, refusant de dévoiler l’identité de la partie qu’il l’a attaqué.
L’ouverture de la 22e édition du SILA aura lieu
le mercredi 25 octobre 2017. «Nous allons commencer les préparatifs dès décembre prochain.
Nous voulons inviter de grands écrivains étrangers. Les Nobel ont des agendas chargés. Donc
il faut les contacter des mois à l’avance. Cette
année, le Nobel chinois de littérature de 2012
(Mo Yan) devait être avec nous, mais s’est excusé
à la dernière minute», a-t-il déclaré.
Hamidou Messaoudi a confirmé que le SILA
2017 aura bien lieu au Palais des expositions
des Pins maritimes malgré le lancement d’un
projet de restructuration de cet espace, qui a
été construit en 1969. «Le Premier ministre
Abdelmalek Sellal a donné instruction à Tayeb
Zitouni, PDG de la Safex, d’entamer les travaux
de restructuration. Il y a suffisamment d’espace
ici pour organiser le SILA», a-t-il précisé.
F. M.
Le World Trade Center Algiers (WTCA)
en partenariat avec KPMG
organise
un séminaire portant sur :
«Clôture des comptes sociaux
en matière de fiscalité d’une société
résidente et non résidente en Algérie»
Mercredi 09 novembre 2016
Inscription et renseignements au :
Téléphone : 021 69 43 07
Fax : 021 69 29 05
E-mail : [email protected]
[email protected]
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zone d’affaires, Bab Ezzouar, Alger, Algérie
NB : Nombre de places limité.
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YASMINA KHADRA INVITÉ EN 2017
Interrogé sur les critiques de Yasmina Khadra
faites sur facebook, à propos de sa non-invitation
au SILA, M. Messaoudi a déclaré qu’il n’existe
aucun problème avec l’auteur algérien établi à
l’étranger : «Yasmina Khadra a été invité à plusieurs reprises au Salon. Il sera invité en 2017.
Cela dit, je ne comprends pas comment des écrivains algériens qui vivent en Algérie disent qu’ils
boycottent le Salon du livre parce qu’ils n’ont
pas été invités. Cela veut dire qu’ils boycottent
leurs lecteurs et leur public. Le Salon appartient
à l’Algérie. Certains romanciers et poètes ont
exigé d’être seuls sur l’estrade. A suivre cette
logique, nous devrions organiser le Salon sur
350 jours !»
Hamidou Messaouadi a salué l’initiative du
ministère de l’Education nationale qui a assuré
l’encadrement et le transport de plus 30 000
élèves depuis 40 wilayas. «Cela a permis aux
enfants de découvrir l’univers du livre. Certains
d’entre eux visitaient Alger pour la première
fois de leur vie. L’amélioration des supports et
de la méthode de communication autour des
événements du Salon ont fait que la présence du
public était plus importante cette année dans les
débats et conférences», a-t-il souligné. Il a salué
les efforts fournis par certaines maisons d’édi-
PHOTO : H. LYÈS
J
usqu’à vendredi, nous avons enregistré
la venue de 1 225 000 visiteurs. Selon nos
prévisions, nous allons atteindre le nombre
enregistré en 2015, c’est-à-dire 1,5 million
visiteurs. Cette année, les vacances scolaires
ont été de courte durée, les élèves n’ont eu que
les journées du 30 et 31 octobre pour se reposer. C’est ce qui explique que nous n’avons pas
pu réaliser l’objectif que nous avons tracé, à
savoir deux millions de visiteurs», nous a confié
Hamidou Messaoudi, le commissaire du Salon.
Il a précisé qu’il n’avait «aucun intérêt à gonfler
ou à réduire les chiffres» relatifs au nombre
de visiteurs. «Beaucoup de lecteurs visitent le
Salon le dernier jour avec l’espoir de bénéficier
de réductions décidées par certains éditeurs
étrangers, qui préfèrent baisser les prix que de
subir les frais de transport pour le retour au pays.
J’ai vu que des visiteurs venaient avec une liste
d’ouvrages à acquérir. C’est bon signe», a-t-il
noté. M. Messaoudi a indiqué que 966 maisons
d’édition (deux ont fait défection) représentant
50 pays étaient au SILA 2016. L’Algérie a été
représentée par 290 éditeurs. Plus de 35 000 titres
ont été exposés durant le Salon. «J’ai constaté
que tous les visiteurs ont trouvé ce qu’ils cherchaient tant pour les ouvrages scientifiques que
pour les livres de littérature ou d’histoire, ceux
pour enfants, les livres religieux et même les parascolaires. Durant la journée du 1er novembre,
la demande sur les ouvrages sur l’histoire a été
très forte. Des voix ont laissé entendre que les
visiteurs s’intéressaient surtout aux livres de
cuisine ! Ce n’est pas vrai. Cela dit, la cuisine
est également un art. D’autres ont dit que les
visiteurs venaient en touristes. Tant mieux,
puisqu’il s’agit de tourisme culturel», a souligné
le premier responsable du SILA en évoquant
l’importance des ventes cette année.
La venue de la romancière algérienne Ahlem
Mosteghanemi a été, selon M. Messaoudi, l’événement phare du SILA 2016 : «C’était une
journée mémorable, dimanche 30 octobre. Les
lecteurs sont venus de partout attendre la romancière dès 10h. Elle était émerveillée par cette
présence. Certains ont osé dire qu’Ahlem Mostaghenemi aurait reçu 150 millions de centimes
pour venir au Salon. C’est faux. L’écrivaine n’a
eu qu’une voiture mise à sa disposition et un bouquet de roses. Elle a même refusé d’être prise en
charge à l’hôtel, préférant loger dans sa famille.
Certains adorent gâcher la fête et propager des
ragots.» Ce responsable a parlé également de
l’engouement suscité par la présence des romanciers Waciny Laredj et Amin Zaoui.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 5
L’ACTUALITÉ
GRÈVES CYCLIQUES DE 3 JOURS ET RASSEMBLEMENTS
Les syndicats autonomes
accélèrent la cadence
● L’intersyndicale appelle à une mobilisation contre la réforme de la retraite en adhérant
au mot d’ordre de grève dans tous les secteurs les 21, 22 et 23 novembre pour la première
semaine, puis les 27, 28 et 29 du même mois.
L
’intersyndicale se veut
plus convaincante pour
faire barrage au projet
d’amendement du code du travail
portant notamment suppression
de la retraite anticipée. Après la
démonstration de force menée par
treize syndicats autonomes, en
observant une grève cyclique de
deux jours par semaine au mois
d’octobre dernier, les syndicats de
plusieurs secteurs de la Fonction
publique ont décidé d’accélérer
la cadence de leurs actions. Des
grèves cycliques de trois jours
par semaine seront menées à
partir du 21 novembre, a décidé
l’intersyndicale à l’issue de la
réunion d’hier des représentants
des syndicats autonomes des
secteurs de la Fonction publique
ayant participé au débrayage du
mois dernier.
Ainsi, l’intersyndicale appelle à
une mobilisation contre la réforme
de la retraite en adhérant au mot
d’ordre de grève dans tous les
secteurs les 21, 22 et 23 novembre
pour la première semaine, puis
les 27, 28 et 29 du même mois
pour la deuxième semaine. Le
mot d’ordre est également donné
pour des rassemblements devant le
siège de chaque wilaya.
Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé
publique
Selon le communiqué diffusé
à la fin de la rencontre d’hier,
tenue à Alger, des rassemblements
régionaux seront organisés le
21 novembre à Laghouat, Sétif,
Oran et Boumerdès, suivis d’un
rassemblement général le 27 du
même mois devant le siège du
Parlement, à Alger. Les syndicats
ont relevé le «silence méprisant»
du gouvernement face à la grogne
des travailleurs «qui s’expriment
sur l’atteinte aux acquis chèrement
payés et aux droits fondamentaux
d’exercer une activité syndicale»,
explique le Dr Lyès Merabet,
président du Syndicat national
des praticiens de santé publique
(SNPSP). Le syndicaliste constate
avec amertume que «même les
intentions de façade d’ouvrir un
semblant de dialogue par des
représentants de la Chambre
basse du Parlement à travers
les groupes parlementaires et
commissions sans aucun pouvoir
législatif ou exécutif ont cessé
pour renforcer notre conviction
que les décideurs ne veulent pas
communiquer ou trouver une
issue à l’impasse dans laquelle le
pays est plongé.»
L’intersyndicale
dénonce
le recours à la justice, à
la menace ou à la répression
administrative à travers les
réquisitions d’effectifs «pour
étouffer l’activité syndicale».
Les syndicats protestent contre
le projet d’amendement du code
du travail annoncé à l’issue de
la dernière tripartite tenue au
début de l’été dernier. Le texte
prévoit la réforme de la retraite
en supprimant la possibilité de
départ en retraite sans condition
d’âge après 32 ans de service. Le
gouvernement, dont les membres
n’ont répondu à aucun appel au
dialogue, justifie ces mesures par
«le souci de préserver l’équilibre
financier des caisses de retraite».
Les syndicats qui rejettent ces
arguments réclament également
d’être associés à l’élaboration du
nouveau code du travail, ainsi que
des mécanismes de protection du
pouvoir d’achat des travailleurs
dans le cadre de la loi de finances
2017. F. Aït Khaldoun-Arab
ÉDUCATION NATIONALE
Le CLA crie à
«la manipulation
et l’exploitation»
des contractuels
Le conseil national du CLA a décidé d’intensifier
le mouvement de protestation au sein de
l’intersyndicale en proposant au bureau national
la formule appropriée pour toutes les actions
à venir. Réuni hier en session extraordinaire à
Blida, le conseil national de l’organisation d’Idir
Achour invite les fonctionnaires à rester encore
plus mobilisés en préparant les mouvements
de protestation qui seront annoncés par
l’intersyndicale «pour faire aboutir les
revendications légitimes».
Le durcissement du ton du CLA intervient
après qu’il ait constaté «avec regret la réponse
négative du gouvernement et le mépris aux
revendications légitimes des syndicats malgré
une forte réponse à la grève organisée par
l’intersyndicale».
Le CLA dénonce dans un communiqué «la grave
détérioration» de la situation dans le secteur de
l’éducation, en raison, explique-t-il, «du manque
d’encadrement pédagogique et administratif,
ainsi que les décisions arbitraires unilatérales de
la tutelle». L’organisation d’Idir Achour regrette
également «le harcèlement» dont est victime
«notre syndicat dans certaines wilayas par les
directeurs de l’éducation».
Le CLA met en garde le ministère de l’Education
nationale contre les «manipulations» et
l’«exploitation» des professeurs contractuels
et/ou le non-paiement de leurs salaires dans les
temps.
Le CLA prévient également le département de
Nouria Benghebrit sur «la non-prise en charge
des enseignants figurant dans la liste d’attente
nationale (hébergement et restauration) sachant
qu’ils n’ont pas encore perçu leurs salaires» et
déplore la réponse négative du gouvernement
et le mépris des revendications légitimes des
syndicats malgré une forte participation à la
grève organisée par l’intersyndicale.
Rabah B.
SECTEUR DES TIC
Un projet de loi contesté par les syndicalistes
L
e projet de loi sur les technologies de
l’information de communication (TIC),
annoncé récemment par Imane Houda
Feraoun, ministre de la Poste et des TIC,
ne semble pas faire l’unanimité auprès de
la Fédération nationale des travailleurs de
la poste et des TIC, affiliée à l’UGTA. Le
principal reproche fait à la ministre est que
ce projet a été élaboré «sans la participation
du partenaire social». Mais au-delà de
ce manque de dialogue, les syndicalistes
n’acceptent pas une des dispositions : le
dégroupage, une technique qui permet à
un opérateur d’utiliser les infrastructures
d’Algérie Télécom pour fournir des services
à valeur ajoutée. Pourtant, les experts sont
d’accord pour dire que le dégroupage est
l’instrument par excellence du développement
d’internet. Il permet l’ouverture du réseau
téléphonique local à la concurrence.
D’après Imane Houda Feraoun, le projet de
code des postes et télécommunications va
instituer la concurrence pour le service de
l’internet fixe à travers l’ouverture d’un réseau
local pour les opérateurs privés. L’objectif
est de faire chuter les tarifs et promouvoir
ainsi l’accès d’un plus grand nombre au
numérique. Avec l’évolution des technologies
et l’expérience accumulée par les opérateurs
au niveau mondial, le coût du dégroupage a
connu par ailleurs une diminution continue, ce
qui a permis l’apparition d’offres toujours plus
compétitives. En résumé, du point de vue de
l’internaute, le fait d’être raccordé à un central
dégroupé signifie simplement qu’il aura le
choix entre plusieurs prestataires pour son
accès à internet, voire (en cas de dégroupage
total) qu’il pourra renoncer entièrement
à son abonnement téléphonique facturé
par Algérie Télécom pour dépendre d’un
fournisseur alternatif. Mais les syndicalistes
considèrent le dégroupage comme «un danger
pour l’opérateur Algérie Télécom, qui sera
concurrencé sur son propre réseau et ses
propres infrastructures».
En réalité, les syndicalistes craignent un début
de privatisation. «Ce projet de dégroupage va
non seulement offrir sur un plateau d’argent
le réseau fixe refait entièrement sur fonds
propres d’Algérie Télécom, mais va également
permettre à d’autres opérateurs d’internet
d’utiliser les infrastructures réalisées par
Algérie Télécom», commente Mohamed La dernière sortie médiatique de la fédération
Tchoulak, secrétaire général de la Fédération. est-elle une manière de mettre dans la gêne et
Mais une question se pose avec acuité : l’embarras la ministre de la Poste et des TIC,
l’Algérie peut-elle continuer à fonctionner ou une réelle volonté de booster le secteur ?
avec la loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les Les observateurs soulignent en tout cas que
règles générales relatives à la toste et aux les TIC ne peuvent plus évoluer dans notre
télécommunications ? Ce n’est pas la première pays avec une loi datant de 2000.
Kamel
fois que ce projet de loi suscite la discorde. A Benelkadi
chaque fois il est soit retiré par calcul politique
ou carrément relégué aux calendes grecques
pour calmer le mécontentement
du «partenaire social». En
2013, le gouvernement l’avait
retiré de l’APN du temps du
ministre Moussa Benhamadi.
La ministre qui lui a succédé,
Zohra Derdouri, n’avait pas
réussi à faire passer une loi dans
ce sens, mais elle avait déclaré à
haute couture.
l’époque : «S’il faut introduire
un nouveau concurrent de
Lieu de travail :
téléphonie fixe qui va booster
Aïn Allah.
et obliger Algérie Télécom
à améliorer ses services, on
pourrait envisager cette
option.»
CHERCHE
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El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 6
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Lettre ouverte à Monsieur
le wali de la wilaya de Constantine
Nous avons l’honneur de nous adresser à vous, Monsieur le wali, pour vous faire part des
sentiments d’angoisse et de terreur que nous vivons avec nos familles depuis que nous
avons appris qu’un immeuble entier s’était effondré à Alger.
L’histoire se répétant, nous, résidents du lotissement El Fedj 2, à la cité Zouaghi, Constantine, sommes destinés à voir nos constructions subir le même sort, sauf votre intervention
à l’effet de sauver nos vies et nos biens.
En effet, nous sommes confrontés à plusieurs sociétés de promotion immobilière, notamment la société de réalisation Khalfallah qui réalise une promotion immobilière en s’attaquant au talus de compression de 18 mètres de hauteur qui représente une véritable barrière naturelle protectrice de nos propriétés édifiées en haut de ce talus et qui assure leur
équilibre et la stabilité de leurs fondations. Cela a été établi d’une manière irréfutable par
différents experts désignés par voie de justice, d’autant plus que cette société a modifié les
dimensions de ses immeubles d’une part, et a, d’autre part, réalisé des R+5 au lieu de R+3
sur un terrain non aedificandi.
Il est utile de signaler que toute la surface de ce talus est propriété de l’agence foncière de
Constantine, selon l’acte de propriété daté du 13/10/2004 et enregistré à la conservation
foncière en date du 04/11/2004 sous le numéro 288 vol 300.
Au mépris de tout cela, la société de réalisation Khalfallah a entamé en contre-bas de nos
propriétés des travaux en rasant carrément ce talus à l’aide de brise-roche utilisé jour et
nuit pendant une longue période, privant de ce fait nos constructions de leur confortement,
de leur protection naturelle et les exposant ainsi à subir le même sort que l’immeuble d’El
Achour à Alger.
Nous nous permettons de vous signaler que les conséquences de ce comportement abusif et
irresponsable de ladite entreprise a conduit à l’effondrement d’une partie des dépendances
de certaines habitations, heureusement sans pertes humaines à ce jour. Alors que la réalisation en urgence d’un mur de soutènement, selon les normes est et reste la solution la moins
pire pour le remplacement et la remise en l’état du talus initial, comme le préconisent
l’APC et l’agence foncière.
Cela ne l’a pas empêché de poursuivre les travaux à ce jour malgré :
1) Une plainte déposée contre elle par l’agence foncière, propriétaire régulière du talus.
2) Le certificat d’urbanisme délivré par les services de l’urbanisme de l’APC de
Constantine en date du 28/05/2007 sous le n°418 interdisant une réalisation de travaux
sur toute la surface dudit talus.
3) Une ordonnance rendue par le juge des référés datée du 27/07/2014 portant n°
04604/14 lui enjoignant de mettre fin aux travaux, décision qui a été notifiée et qu’elle
a refusé d’exécuter ; ordonnance confirmée par arrêt de la cour de Constantine daté du
01/10/2014 sous le n° 03166/14.
4) L’intervention énergique de la nouvelle APC de Constantine qui, après avoir saisi
le matériel de l’entreprise, a ordonné l’arrêt des travaux par arrêté daté du 28/07/2016.
5) L’arrêté pris par l’APC et par lequel elle décide de la suspension du permis de
construire en date du 01/12/2014, et ce, suite au refus de la société Khalfallah d’obtempérer à l’ordre d’arrêt des travaux.
6) Un rapport du laboratoire Fondasoll qui atteste que nos habitations sont exposées à
un effondrement imminent.
7) Un arrêté portant le n°1119 daté du 22/08/2016 de l’APC qui, au regard des pertes humaines que peut provoquer la continuation des travaux, a annulé le permis de construire
ainsi que tous les plans du projet, et malgré ces décisions, cette entreprise continue à ce
jour ses travaux comme l’indiquent les différents procès-verbaux de constat établis par
huissier.
8) Par ailleurs, le permis de construire de cette promotion a été délivré le 08/08/2012
pour une durée de 36 mois, et en date du 07/08/2015, il est devenu caduc, et malgré cela,
la société précitée continue ses travaux.
Et au vu des indications précitées, vous pouvez constater que cette entreprise a violé, viole
et continue de violer la loi impunément.
Nous sommes certains, Monsieur le wali, qu’au vu des éléments contenus dans cette lettre
ouverte, vous veillerez à ce qu’un «El Achour II» ne se reproduise pas à Constantine avec
les conséquences dramatiques que cela pourrait avoir.
Nous sommes tout aussi convaincus que vous ne resterez pas insensible à notre détresse ni
à notre impuissance face à cette société et que vous n’hésiterez pas à prendre les mesures
utiles et nécessaires pour mettre un terme à ces agressions contre la loi et ces menaces
contre la vie des personnes et la protection de leurs biens, et cela passe notamment par la
réalisation en urgence d’un mur de soutènement avant les pluies de l’hiver.
Nous vous remercions Monsieur le wali
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El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 7
ÉCONOMIE
BUREAUX DE CHANGE AGRÉÉS
Le cafouillage continue
● Le gouverneur de la Banque d’Algérie avance que les bureaux de change ne peuvent être
d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux de
touristes étrangers est faible, comme c’est le cas pour l’Algérie.
PHOTO : B. SOUHIL
A
La Banque d’Algérie
nnoncée en grande pompe il y
a à peine quelques mois, l’organisation d’un marché formel
de devises à travers l’autorisation de
bureaux de change officiels demeurera
finalement un simple vœu pieux.
Alors même qu’un nouveau règlement
a été édicté en mars dernier en vue
de faciliter l’installation de bureaux
de change agréés, cette ambitieuse
réforme, qui devait permettre notamment de réduire le poids du commerce
informel des devises, semble être d’ores
et déjà enterrée, avant même d’être mise
concrètement en place. Interpellé à ce
sujet la semaine dernière par un membre
de la commission finances et budget
de l’APN, le gouverneur de la Banque
d’Algérie (BA), Mohamed Loukal, a
ainsi signifié très clairement qu’il n’est
point question «de faire une convertibilité précoce du dinar», l’ouverture
de bureaux de change, a-t-il tranché,
n’étant désormais plus une priorité.
En guise d’argument, le premier responsable de la Banque centrale avance
que les bureaux de change ne peuvent
être d’une grande efficacité quand la
monnaie locale n’est pas convertible
et quand le flux de touristes étrangers
est faible, comme c’est le cas bien évidemment pour l’Algérie. Mohamed
Loukal, qui a tout de même réaffirmé
que le nouveau règlement relatif aux
conditions d’ouverture de bureaux de
change a été finalisé depuis déjà plus de
sept mois, insiste en définitive sur le fait
qu’en l’état actuel des choses, de telles
structures officielles ne peuvent être ni
performantes ni rentables.
Pourtant, à peine quelques mois plus
tôt, le gouvernement développait un
tout autre discours où il était question
de tout mettre en œuvre pour permettre
l’émergence rapide d’un circuit officiel
de change, qui permettrait à la fois de
drainer quelques devises vers les caisses
de l’Etat et d’ouvrir la voie par la même
à une possible résorption du marché
parallèle.
En mars dernier, faut-il en effet rappeler, l’ex-ministre des Finances,
Abderrahmane Benkhalfa, affirmait
haut et fort que la Banque centrale allait
désormais tout mettre en œuvre pour
que des bureaux de change officiels
puissent à la fois exister et bien fonctionner. Faisant allusion aux échecs des
expériences tentées depuis vingt ans
dans ce domaine, l’ancien ministre avait
même assuré que tous les enseignements
avaient été tirés du fait que la mise en
place de bureaux de change officiels n’a
jamais fonctionné par le passé.
Et voilà qu’à peine sept mois plus tard,
tout est de nouveau remis en cause, tandis que le marché informel des devises
continue à prospérer au vu et au su des
pouvoirs publics. Inapte à mener une
quelconque réforme structurelle à bon
port, surtout pas celle de sa sacro-sainte
politique de change, le gouvernement
continue donc à cafouiller sur autant
de questions stratégiques qui engagent
pourtant le devenir même de l’économie
nationale, au moment où la rente pétrolière tend dangereusement à s’épuiser.
Akli Rezouali
TÉLÉPHONIE
Huawei dévoile le Mate 9
● Le Huawei Mate 9 est doté d’un écran de 5,9 pouces, de 4 Go de RAM et 64 Go de mémoire.
PHOTO : DR
L
e tout nouveau smartphone du constructeur
chinois Huawei, le Mate 9, un concentré de
technologie et de design, sera disponible sur le
marché algérien vers la mi-décembre. Présenté
en avant-première à Munich en Allemagne, lors
d’un show grandiose, le dernier-né de la marque
chinoise a de quoi satisfaire les clients qui s’y
connaissent le plus en matière de nouvelles
technologies, si on en croit les explications du
constructeur. En présentant en Allemagne le
nouveau smartphone dans une version classique,
le Mate 9 et luxe, Mate 9 design par Porsche,
Richard Yu, PDG de Huawei Consumer Business
Group, a notamment insisté sur les performances
en termes de rapidité, de fonctionnalité et de qualité des photos prises avec le smartphone.
Le public, constitué de centaines de journalistes
et de distributeurs de la marque venus du monde
entier, a eu droit à un show hollywoodien. Arrivé
sur scène dans une superbe Porsche, le responsable entame sa présentation sur un ton enjoué,
parfois même hilare. Il faut dire que les circonstances ne pouvaient pas mieux servir le Chinois
au vu de la récente malédiction qui s’est abattue
sur le coréen Samsung. Le patron de la marque
chinoise qui talonne les leaders mondiaux, profite des déboires de son concurrent Samsung
pour insister sur la fiabilité du Mate 9 et la
sécurité offerte aux utilisateurs, contrairement au
Galaxy S7 Edge dont de nombreux exemplaires
ont explosé dans les mains de leurs utilisateurs.
«Nos batteries n’exploseront pas», lance dans un
grand rire Richard Yu qui vante les qualités de la
Présentation du Mate 9 à Munich
batterie de son nouveau smartphone, qui, selon
lui, ne chauffe pas et assure en plus une charge
durable allant jusqu’à deux jours d’autonomie.
Des piques improvisées qui ont eu un grand effet
sur le public qui répondait par des rires et des
applaudissements nourris. Et s’il subsistait des
doutes sur la solidité et la qualité technique du
smartphone chinois par rapport au premier de
la classe, l’américain Apple, le responsable de
Huawei a sorti, lors du show, sa carte maîtresse,
celle d’une collaboration avec deux leaders
prestigieux et incontestés de la technologie
allemande. Lors de la présentation, Richard Yu
invitera ses partenaires allemands représentant la
marque automobile Porsche et celle d’appareils
photo Leica à le rejoindre à tour de rôle sur scène
pour dissiper une bonne fois pour toutes tous les
doutes sur le sérieux de la marque Huawei. Le
premier a en effet assuré le design de la version
premium, alors que le second a poursuivi sa
collaboration pour la seconde fois avec le chinois
à travers la conception d’une double caméra de
deuxième génération.
Doté d’un double objectif Leica avec zoom hybride, d’un capteur RVB 12 U mégapixels et un
capteur monochrome 20U mégapixels, le Mate 9
permet d’effectuer des prises de vue monochromes de 20 mégapixels et de les fusionner ensuite pour obtenir une photo de 12 méga-pixels,
avec un rendu net et un contraste proche de la
perfection, si on compare avec la concurrence.
Celle-ci ne dispose pas de smartphone permet-
tant, comme le fait désormais Huawei, d’apporter des retouches et d’assurer une grande stabilité
de l’image. Un jeu de comparaison dont Richard
Yu n’a pas hésité à jouer à profusion, témoignage
averti du directeur de Leica, Oliver Kaltner, à
l’appui. Celui-ci a insisté sur une qualité supérieure de l’image, y compris lors de prises de vue
de nuit. «Born fast stay fast» est un autre slogan
martelé par le PDG de Huawei Consumer Business Group, qui insiste sur «les performances et
la vitesse maximales du Mate 9 via Kirin960 qui
offre une expérience rapide et fluide même après
dix huit mois d’utilisation continue». Le Huawei
Mate 9 est doté d’un écran de 5,9 pouces, de 4 Go
de RAM/64 Go de mémoire.
Il est à noter que les prix publics des deux
téléphones Mate 9 et Mate 9 design par Porsche
devraient se situer, selon le département commercial de Huawei Algérie, autour de 90 000 DA
pour le premier et 130 000 DA pour la série limitée. Les prix à l’international annoncés à Munich
sont respectivement de 699 et de 1395 euros.
Zhor Hadjam
Erratum
Dans notre édition de jeudi 3 novembre, une
malencontreuse erreur s’est glissée dans
notre article intitulé : «Audiovisuel : Allégorie
met le cap sur l’industrie des contenus».
Au lieu de «le concours MasterChef est
sponsorisé essentiellement par Djezzy,
Cevital, Amor Benamor et Henkel», il fallait lire
le concours «est sponsorisé essentiellement
par Djezzy, Cevital, Amor Benamor et Procter &
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Le recensement des ces terres et le partage de leur exploitation entre les bénéficiaires du
Habous sont en cours de jugement devant la chambre agricole du tribunal d’El Kseur, Béjaia,
sous le n°559/15 du 11/11/2015 qui a rendu un jugement du 1er degré en date du 20/01/2016,
ordonnant une enquête entre les parties.
Le jugement de partage d’exploitation des ces terres entre les héritiers Chafi Seddik et Chaffi
Salah est mis en délibération à compter du 23/10/2016.
Chaffi Salah Ben Ahcène s’oppose à toute transaction sur ces terres qui ne peuvent être ni
cédées ni hypothéquées.
Fénaia II Maten, le 30.10.2016
Condoléances
Condoléances
Les membres du bureau
de l'Association nationale
des diabétologues et
endoctrinologues libéraux
(ANDEL), très affectés par le
décès de
Mme Safia Benmaadi
moudjahida de première heure,
sœur ainée du Dr. Hamza
Benmaadi, endoctrinologue à
Béjaïa, lui présentent ainsi qu'à
toute sa famille leurs sincères
condoléances et les assurent de
leur profonde sympathie.
"A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons."
Le président du conseil
d'administration de la MIP,
les membres du bureau exécutif,
la directrice générale, ainsi
que l'ensemble du personnel,
profondément attristés
par le décès du
père de leur collègue
M. Bendenia Omar
présentent à la famille du défunt
leurs sincères condoléances et
l'assurent en cette pénible
circonstance de leur profonde
sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant
l'accueille en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons,
et à Lui nous retournons."
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propose 02 séjours de rêve à :
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Les jugements administratifs qui ont annulé cinq livrets fonciers sur sept, relatifs à une petite
partie des terres agricoles situées dans la commune de Fénaia II Maten El Kseur, wilaya
de Béjaia, haboussées sous le n°260 du 07/04/1925 par Chafi Mohamed dit Mohand Ben
Hocine, et ordonné leur réinscription au seul profit des héritiers Chafi Seddik, ont fait l’objet
d’un pourvoi en Conseil d’Etat.
Moi, Ziani Attia Ben Benaziez, demeurant au bloc
109/16, rue des Martyrs, Djelfa, fils de Benaziez Ben
El Hadj Attia Ben M’hamed, décédé le 20 août 1955
à Djelfa, ayant hérité de biens à la ville de Bou Saâda
et dont les procédures administratives liées à la succession ont été effectuées par le tuteur testamentaire,
conformément aux lois en vigueur et dont je suis
maintenant le seul propriétaire ; ayant acquis toutes
les parts des autres héritiers (achats étalés de 1956
à 1999), les références des actes de la propriété sont
inscrites aux archives de la Conservation foncière de
Bou Saâda (M’sila) et de Sour El Ghozlane (Bouira)
sur le répertoire numéro REP 02 Case 170. La succession est notée sous formule 120 bis n°36TER datée
du 10 juillet 1956 (locaux commerciaux, habitation,
terrain) situés à l’angle de la rue Larbi Tébessi et rue
de le République à Bou Saâda, informe toutes les
administrations (domaines, conservations foncières,
notaires et particuliers) que ces biens relèvent toujours de ma possessions et que je m’oppose par le
présent avis à toutes opérations portant sur les ventes,
locations ou toutes autres transaction qui se feraient
à mon insu.
Ziani Attia
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El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 9
RÉGIONS
PROMOTION IMMOBILIÈRE
À EL MOURADIA
CITÉ AADL À BAB EZZOUAR
Ascenseurs en panne
depuis mars dernier
Toujours pas de réponse
favorable
du 48 rue Oukil, à El Mouradia, sont en conflit
L esavechabitants
leur voisin qui se trouve être un promoteur immobilier
ayant acheté le terrain sis au 50 rue Oukil. Selon les habitants, le
● L’AADL est interpellée par les occupants d’immeubles de neuf étages.
PHOTO SAMI K.
L
es habitants de la cité
AADL (cité de la
Concorde) Bab Ezzouar 2
sont sans ascenseur depuis
mars dernier. «Nous avons
sollicité l’intervention de la
société de gestion immobilière de l’AADL, pour régler
le problème. Cependant, nous
n’avons eu aucune réponse,
hormis le fait de patienter», assurent des locataires de la cité.
Tantôt c’est la pièce de rechange qui n’est pas disponible, tantôt ce sont les agents
d’entretien qui ne le sont pas.
C’est ainsi que les locataires
ont fini par perdre tout espoir
de voir un jour les ascenseurs
de leur immeuble réparé. «Il est
arrivé par le passé que l’ascenseur reste en panne pendant
toute une année. Cela n’a, bien
évidemment, pas inquiété les
responsable de l’AADL outre
mesure», confie un habitant de
la cité, et de poursuivre : «Nous
lançons un appel aux responsables de l’AADL afin qu’ils
règlent ce problème, d’autant
plus que la plupart des utilisateurs de l’ascenseur sont de
vieilles personnes et des malades.» D’autres cités AADL
de la capitale connaissent le
même problème, à l’instar de
la cité les Bananiers, où les
ascenseurs fonctionnent généralement par intermittence, «de
hauts responsables ont déclaré
que 80% des ascenseurs dans
les cités AADL sont fonctionnels. Le taux d’ascenseurs
en panne est donc de 20%.
La réalité est que seuls 20%
Les habitants de plusieurs cités de la wilaya d’Alger souffrent de pannes d’ascenseur récurrentes
fonctionnent. Il faut inverser
les chiffres. Ces responsables
peuvent effectuer des visites
d’inspection pour vérifier la
véracité de ces dires», fulmine
un habitant d’un immeuble de
9 étages. «Au dernier étage
habite un locataire infirme,
pour le faire descendre de son
appartement il faut au moins
quatre personnes, qui plus est
de bonne constitution physique.
Comme les gens ne sont pas
toujours disponibles, notamment durant la journée, il arrive que notre voisin infirme
passe plusieurs semaines cloîtré chez lui», témoigne un locataire. D’après les habitants de
la cité, des représentants des
locataires se sont présentés à
maintes reprises aux services
de l’AADL pour tenter de
régler le problème, «à chaque
fois que nous nous présentons
aux services de l’AADL, nous
avons droit aux mêmes réponses, à savoir la non-disponibilité de la pièce de rechange.
Nous avons même suggéré à
nos interlocuteurs de collecter l’argent nécessaire pour
acheter les pièces manquantes,
mais en vain. En l’absence
d’une solution à ce problème
récurrent, nous continuerons à
subir les affres de cette situation», disent-ils. En plus de
ce problème qui est commun
à toutes les cités AADL de
la capitale, certains sites ont
leur particularité en matière
de problèmes. A l’instar de
la cité des 1837 Logements
AADL de Sebbala, dans la
commune d’El Achour, où le
problème de l’étanchéité altère
considérablement la qualité de
vie des locataires. La majorité
des appartements se trouvant
dans les derniers étages des
immeubles sont infiltrés par
les eaux. Selon les locataires,
cette situation est due à la qualité des travaux qui présentent
des malfaçons, «à la moindre
chute de pluie, l’eau s’infiltre
dans l’appartement. Les écoulements d’eau ont détérioré les
murs et les plafonds», confie
un locataire du bâtiment no 34.
Cette situation, qui dure depuis
des années, n’a pas suscité une
quelconque intervention de la
part des services de l’AADL.
«Nous avons pris attache avec
les responsables de l’AADL afin
de régler ce problème, et ce, à
plusieurs reprises, mais sans
résultat», déplore un locataire,
«certains d’entres nous se sont
tournés vers la justice, car c’est
le seul moyen de faire entendre
notre voix», conclut-il. Les locataires lancent un appel aux
responsables de l’AADL afin
qu’ils se penchent sur leur cas.
K. Saci
FOUKA
Projets d’infrastructures sportives
● Une enveloppe de 800 milliards de dinars avait été allouée pour les deux communes de la
daïra de Fouka.
A
l’issue d’une virée de plusieurs heures
dans les communes de Douaouda et
Fouka, effectuée jeudi dernier, le chef de
l’exécutif de la wilaya de Tipasa continue
son périple à travers le territoire de la wilaya, afin de discuter avec les responsables
des projets en cours de réalisation sur les
sites, y compris ceux qui sont à l’arrêt, dans
le but de s’informer sur les difficultés que
rencontrent ses interlocuteurs. A l’issue
de son inspection, accompagné par les
membres de l’exécutif de la wilaya, Ghellaï Moussa a pu affronter une assistance
très nombreuse présente au niveau de la
salle de cinéma, nouvellement aménagée.
Un dispositif sécuritaire impressionnant
avait été mis en place autour du quartier,
au centre la ville de Fouka, dans lequel se
tenait la rencontre. Une enveloppe d’un
montant de 800 milliards de dinars avait
été allouée pour les 2 communes de la daïra
de Fouka. «Il est impensable que le développement local soit assuré uniquement
par les responsables, dit-il, la société civile
doit s’impliquer, car ses préoccupations
sont perpétuelles. Nous ne pouvons pas
faire appel aux opérateurs défaillants
quand il s’agit de réaliser des projets, nous
considérons que les citoyens constituent
une force de propositions, durant cette
phase difficile qui touche le monde, tous
les investissements doivent au préalable
faire l’objet d’une étude sérieuse et suffisamment maîtrisée avant de passer aux
travaux», explique le responsable.
Moult problèmes que rencontrent les populations des 2 communes concernent les
secteurs de la santé, du logement, de la
culture, des sports, des transports, des
forêts, de l’enseignement, de l’investissement, des travaux publics et du gaz de
ville.
Tour à tour, les directeurs de wilaya des
secteurs concernés avaient trouvé des parades pour répondre aux citoyens, surtout
pour les calmer. Les citoyens manquaient
d’informations. Le wali intervient pour
apporter des précisions. «Les projets du
secteur des sports sont gelés (moudjamada), à cause de la crise financière, bien
qu’ils avaient été inscrits par nos soins»,
répond le DJS de Tipasa.
Le directeur de la santé s’est engagé
à vérifier les chiffres avancés par les
citoyens et les problèmes évoqués par
l’assistance. «J’ai effectué des inspections
récemment, explique-t-il, mais je n’ai pas
eu connaissance de ce que vous déclarez», dit-il. Ghellaï Moussa s’interroge
sur l’intrusion de l’agence Assure-Immo
dans la wilaya de Tipasa, «c’est l’unique
wilaya dans notre pays qui avait accordé
l’installation de cette agence défaillante,
alors qu’il existe des entreprises qualifiées
qui relèvent du ministre de l’Urbanisme,
de la Construction et de l’Habitat, qui sont
habilitées à construire des logements selon
le programme du gouvernement», précise
le wali de Tipasa. Celui-ci vient de décider
de la transformation des sièges des 02
communes de la daïra en infrastructures
au profit des activités culturelles, destinées
aux jeunes. «J’attends que les responsables trouvent des terrains pour construire
des sièges de communes adaptées afin
d’accueillir leurs administrés et offrir les
conditions de travail aux employés de ces
communes. Au niveau de la wilaya, nous
sommes déjà d’accord, après mes visites au
niveau des sièges des deux APC», conclut-il
M’Hamed H.
promoteur en question aurait empiété sur leur terrain afin de faire
une excavatrice afin de démolir l’ancienne bâtisse qui se trouvait
son terrain. Aussi, les habitants dénoncent le fait que l’APC d’El
Mouradia n’a rien fait pour aider les habitants de l’immeuble à
régler le problème. D’après deux résidants que nous avons rencontrés sur les lieux, l’APC ne fournirait aucune aide pour mettre fin à
ce problème qui tarde à se résoudre, «nous avons envoyé de nombreuses lettres au président de l’APC, nous avons contacté aussi
le wali délégué par courrier et nous nous sommes même déplacés,
mais le président de l’APC n’a pas voulu nous recevoir», explique
une voisine. Par ailleurs, nous avons appris que les habitants ont
demandé à voir le permis de construire, «c’est un document
officiel, et la loi autorise quiconque à prendre connaissance de
ce document, car il est légal et enregistré au siège de l’APC, mais
même cette requête est tombée dans l’oreille d’un sourd», reprendelle. L’un des habitants de l’immeuble en danger a également mentionné des lettres envoyées au ministre de l’Habitat, au Premier
ministre, ainsi qu’au wali d’Alger, expliquant en détail la situation,
«mais même avec toutes ces lettres, aucune de nos demandes n’a
abouti», s’étonne un père de famille.
Par chance, nous avons réussi à joindre le promoteur et propriétaire du terrain en question. Ce dernier, qui a bien voulu répondre
à nos questions, nous a informés que les documents obligatoires
pour le lancement et la construction de son projet sont en sa
possession, «je travaille dans la légalité la plus totale. Avant de
démolir j’ai fait la demande pour avoir le permis de démolition
et de construction», informe-t-il, tout en indiquant que «l’acte de
propriété ainsi que le livret foncier sont aussi en ma possession,
de ce fait je n’ai absolument rien à me reprocher», assure-t-il. Les
habitants ayant déposé plainte, l’affaire est aujourd’hui en justice
et chaque partie affirme qu’il a raison.
R. Larbi
DROGUES DURES
Arrestation de 4 individus
brigade de lutte contre les stupéfiants relevant de la police
Ltationajudiciaire
a procédé au cours des dernières 48 heures à l’arresde quatre individus et à la saisie de 500 grammes de cocaïne
et 250 grammes de cannabis à Alger-Centre, a indiqué un communiqué de la sûreté de la wilaya d’Alger. «Dans le cadre de la lutte
contre la criminalité, notamment en milieu urbain, les services de
la sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé au cours des dernières
48 heures au démantèlement d’une bande criminelle faisant partie
d’un réseau spécialisé dans le trafic de drogues dures (cocaïne)»,
ajoute la même source. «La drogue a été acheminée à travers
l’axe Tlemcen-Oran-Alger-Boumerdès à partir d’un pays voisin
(extrême Ouest). En plus de la quantité de stupéfiants et d’une
somme d’argent (2500 euros, 50 dollars et 130 millions de centimes), 13 téléphones portables et 4 véhicules touristiques utilisés
par les membres de la bande pour la vente de la drogue, ont été
également saisis», précise le communiqué. Les quatre individus
ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent, qui a ordonné leur mise en détention provisoire,
ajoute la même source.
BLIDA
200 millions de dinars
pour la réfection
des réseaux d’AEP
de Blida a vécu une véritable crise d’eau potable cet
Même à un mois de l’hiver, certains quartiers continuent
L aété.wilaya
de connaître une perturbation dans l’alimentation en eau potable.
En visite jeudi à Blida, le ministre des Ressources en eau et de
l’Environnement, Abdelkader Ouali, a annoncé que son département vient d’allouer, à la wilaya de Blida, une enveloppe de 200
millions de dinars pour prendre en charge la réfection des réseaux
d’AEP de la wilaya. Aussi, il a donné instruction pour la mise en
service des quinze forages déjà réceptionnés, entamer en urgence
la réhabilitation des 12 forages existants, et lancer 06 puits en profondeur inscrits (au programme) afin d’améliorer la distribution
d’eau potable dans cette wilaya.
Selon des chiffres officiels, la ville de Blida connaîtra toujours un
déficit à l’avenir, notamment le grand Blida, où la demande en
2020 passera de 61 000 m3/j à plus de 100 000 m3/j, alors que la
production restera de 47 850 m3/j.
Le problème ne sera pas résolu, mais atténué et tout dépendra des
chutes de pluie et de la rationalisation de la consommation d’une
denrée de plus en plus rare.
Brahim B.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 9
RÉGIONS
ALIMENTATION EN EAU À BORDJ BOU ARRÉRIDJ
ÉCHOS DE KHENCHELA
■ CHAMBRE DE
Des projets qui traînent et
des populations qui souffrent
L’AGRICULTURE
LE MINISTÈRE DE TUTELLE
REPORTE LES ÉLECTIONS
● Les habitants de plusieurs communes de la wilaya devront attendre encore deux longues années
pour étancher leur soif.
DESSIN: SOUHAYLA
L
e wali de Bordj Bou Arréridj, Abdesamei
Saïdoune, qui a répondu aux habitants
d’El M’hir, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bordj Bou Arréridj après
leur mouvement de protestation, la semaine
passée, a indiqué que la première commune,
Ouled Sdid Brahim, a déjà été alimentée, le
jour de l’Aïd El Adha à partir du barrage de
Tilesdit et les quatre autres communes : El
M’hir, Mansoura, Bendaoud et Haraza seront
alimentées prochainement. «El M’hir et une
partie de Mansoura (Laichaoui), vont être
alimentés durant ce mois de novembre», a annoncé le wali, qui ajoute que les travaux sont à
un niveau très avancé. «Nous sommes à l’étape
des essais et des tests et surtout du nettoyage
des conduites, avant de laisser couler l’eau»,
précise-t-il.
Pour les communes de Bendaoud et de Haraza, le premier responsable de la wilaya a
déclaré que les habitants de ces régions seront
raccordés au réseau d’eau potable durant l’été
prochain.
M. Saidoune a rappelé que ce projet de transfert des eaux du barrage Tilesdit, dans la wilaya
de Bouira, vers la daïra de Mansourah, dans la
wilaya de Bordj Bou Arréridj, permettant aux
127 000 habitants des cinq communes de s’alimenter en eau potable, a coûté une enveloppe
de 10 milliards de dinars. «Ce transfert sur 98
km, compte 100 km d’adduction interne, 14
réservoirs terminaux d’une capacité totale de
27 000 m3 et 13 stations de pompage d’une capacité de 100 à 1500 m3», précise le wali. Pour
la région Nord de la wilaya, qui compte huit
communes: El Main, Djaffra, El Colla, Teffreg,
Theniet Ennasser, Zemourah Tassameurth et
Ouled Dahmane, elle sera alimentée à partir
du barrage de Tichihaf (wilaya de Béjaïa).
«C’est un autre grand projet qui est lancé avec
82 centres, 171 km de conduites, 14 réservoirs
d’une capacité de 3 300 m3, et enfin 5 stations
de pompage, pour satisfaire une population
de 127 000 habitants à l’horizon 2050», a-t-il
annoncé. Il ajoutera : «Nous sommes en train
de finaliser les procédures d’expropriation
afin de réaliser les infrastructures». Le chef-lieu
de la wilaya et les autres régions seront alimentés
à partir du barrage de Ain Zada, une fois que la
wilaya de Sétif termine les travaux du barrage de
Maouane en 2018. Le wali a rappelé que depuis
2015 à septembre 2016, 8 forages ont été réalisés
avec une capacité de 103 l/s, 53 km de conduites,
2 réservoirs de 800m3, 2 châteaux d’eau de 5000
m3. «Le taux de raccordement dans la wilaya
de Bordj Bou Arréridj a atteint les 95%», ajoute
le wali. «Je demande aux citoyens un peu de
patience, les projets avancent», conclut-il.
11 CAS D’INTOXICATION
ALMENTAIRE, DONT UN
MORT
■
JUDO À SOUK AHRAS
La saison de tous les défis
PHOTO: D.R.
C
ette saison encore, la couleur est annoncée par le staff dirigeant de la
section de judo de l’Entente sportive de Souk Ahras (ESSA) s’agissant du calendrier des participations aux compétitions régionales et
nationales. Une moyenne de trois sélections/an au championnat national,
une domination à l’échelle locale et une place de choix dans toutes les
autres joutes, tel est le rythme imposé aux athlètes de ladite section, qui
évolue dans toutes les catégories. Rachid Ouali, entraîneur et dirigeant
du club se dit optimiste quant à l’avenir des 250 judokas affiliés à l’ESSA, dont une vingtaine d’athlètes séniors qui suivent des préparations
spécifiques pour les prochaines compétitions. «Nous avons un groupe
de compétiteurs capables de rivaliser avec ceux du plus haut niveau à
l’échelle nationale, car il s’agit d’une élite sélectionnée et formée des
années durant pour défendre les couleurs du club», a déclaré Rachid
Ouali. L’intérêt porté aux adultes n’effrite en rien l’importance accordée
aux jeunes catégories, autrement dit, l’école. Assurer une bonne relève
et miser sur les moins de 15 ans est en passe de créer une pépinière susceptible de donner des résultats certains à moyen et long termes. C’est
l’objectif du staff technique qui y a engagé une équipe d’entraineurs des
plus disciplinés, Djamel Draghmia, entre autres. La présence depuis des
années d’une équipe de filles est, en soi, un défi pour une discipline où la
gent féminine se fait plutôt rare dans certains clubs. La bonne réputation
du club et l’engouement perceptible chez les jeunes pour ce sport sont
aussi redevables au doyen des judokas de la wilaya, Ali Guenadzia, qui
continue du haut de ses 45 années d’expérience, à fouler le tatami et à se
confondre avec les compétiteurs du club.
A. Djafri
SEDRATA
Les habitants réclament un meilleur cadre de vie
L
es habitants de la cité des 72 Logements
à Sedrata réclament depuis des années la
prise en charge de leur cité engluée depuis deux
décennies dans des problèmes d’aménagement
et d’entretien des bâtiments.
Le décor fait de décombres, d’herbes sauvages
et de fatras d’objets, n’enchante ni la municipalité (mandats précédents compris) ni ces
associations de quartier de cette ville tenues
pour responsables de plusieurs malheurs de la
deuxième daïra de la wilaya de Souk Ahras.
«Nous vivons le martyre depuis 1994, année
de l’attribution de ces logements. L’environnement est, comme vous devez le constater,
en deçà des normes requises pour une cité
habitable», a pesté l’un des habitants, qui a
longuement commenté la conception de cette
partie de la ville où tout manque. Les chaussées
sont glissantes, les trottoirs sont inexistants
tout comme les aires de stationnement et de jeu
pour les enfants. Le gris des façades crasseuses
et des sentiers où l’on déverse volontiers détritus et résidus des matériaux de construction y
est dominant.
Dans leur canevas de doléances, les habitants
réclament la réhabilitation des immeubles où
les infiltrations des eaux et l’effritement des
murs risquent de mettre en péril la vie de plu-
sieurs familles. «Les périodes d’averse sont synonymes d’alerte et de nuits blanches pour les
habitants de cette cité ; l’étanchéité que nous
réclamons depuis plus d’une année auprès
des services de l’OPGI n’a jamais été prise en
considération», a dénoncé un autre habitant,
qui a déclaré cette cité victime de ségrégation à
cause du statut social modeste de ses locataires.
«Nous n’avons dans cette cité que de petits
salariés, tous incapables de faire entendre
leur voix et même la radio locale et d’autres
organes de presse écrite, sollicités maintes fois,
nous ont tourné le dos», a couronné un troisième protestataire.
A. D.
Les élections de la Chambre de l’agriculture de la
wilaya de Khenchela, prévues le 3 novembre, ont été
reportées à la dernière minute, par le ministère de
l’Agriculture, a-t-on appris d’une source fiable.
D’ailleurs, 31 associations professionnelles avaient
exprimé de vive voix leur désir de voir ces élections
reportées à cause des abus commis lors de la
préparation de cet événement jugé «hautement
sensible» dans la vie des agriculteurs. Lundi
dernier, environ 300 agriculteurs ont protesté
devant le siège de la Chambre de l’agriculture,
avant de manifester devant la wilaya, pour dénoncer
l’annulation des résultats des élections
préliminaires, tenues à l’ODEJ, le 23 octobre dernier,
auxquelles ont participé 31 associations sur 46 et
qui ont désigné 63 élus. Un scrutin qui s’est tenu
en présence des représentants de la direction
des services agricoles (DSA), de la Chambre de
l’agriculture et de la direction de la réglementation
et des affaires générales de la wilaya (DRAG).
Des élections qui ont été annulées, «sans donner
aucune justification écrite par le DRAG, ou par le
secrétaire général de la Chambre, nouvellement
nommé», selon Mahmoud Hafidhi, représentant
des associations. Ces dernières ont critiqué les
conditions dans lesquelles se sont déroulées
ces élections le 27 octobre, sous la supervision de
l’actuel président de la Chambre, Abdelaziz Bouzidi,
«qui est en même temps candidat, ce qui les
rend non crédibles et non transparentes».
Mohamed Taïbi
Au moins 11 personnes ont été évacuées en urgence,
dans la nuit de jeudi à vendredi, vers les hôpitaux de
Khenchela suite à une intoxication alimentaire
collective, qui a causé la mort d’une femme. Les
victimes issues d’une même famille, originaires de
la commune de M’toussa, âgées entre 18 mois et 62
ans, avaient pris un repas lors d’un mariage
organisé à Bouzourane, à Batna, a-t-on appris d’une
source sécuritaire. Notre source affirme qu’une
femme, D.S., âgée de 62 ans, a trouvé la mort
quelques heures après son hospitalisation. Cette
dernière a été enterrée le lendemain au cimetière
de M’toussa, sans être soumise aux procédures
judiciaires suivies dans une telle situation, a précisé
la même source.
Juste après avoir rejoint leur domicile
à M’toussa, les victimes ont commencé à ressentir
des douleurs abdominales, accompagnées de
diarrhée, de nausées et de vomissements.
D’après la même source, l’intoxication serait due
à la consommation de viande congelée mal
conservée. Une enquête a été aussitôt ouverte
par les services concernés.
M. T.
DÉBATS SUR LA RELANCE
DU SPORT À L’UNIVERSITÉ
■
L’université Abbès Laghrour a abrité du 4 au 5 novembre
une rencontre nationale sur les activités culturelles et
sportives en milieu universitaire, réunissant les
responsables des activités culturelles dans les résidences
du pays, sous le thème «La promotion des activités
sportives en milieu universitaire». La première journée a
été rehaussée par la présence d’une représentante de la
direction de l’Office national des œuvres universitaires,
du Pr. Abdelaziz Laiche, recteur d’université, ainsi que le
directeur des œuvres universitaires de la wilaya de
Khenchela. Au cours de cette rencontre, les responsables
des résidences universitaires de 38 wilayas ont débattu
des difficultés rencontrées pour la relance de la pratique
sportive en milieu estudiantin, et comment dynamiser
cette pratique à travers l’encouragement de la création
des associations sportives dans les cités universitaires,
l’exploitation des infrastructures sportives publiques par
l’université, ainsi que le rôle de la direction des activités
scientifiques, culturelles et sportives de l’université
dans le domaine de l’encadrement.
M. T.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 10
RÉGIONS
DIRECTION
DE L’ÉDUCATION
TAOURIRT-IGHIL (BÉJAÏA)
Une place publique baptisée
du nom de Rachid Adjaoud
LE DIRECTEUR
POUSSÉ VERS
LA PORTE
ix mois après son installation à la tête
D
de la direction de l’éducation (DE)
de Béjaïa, Mourad Bouziane est débarqué
● La commune de Taourirt-Ighil est la première à avoir rendu un tel hommage au défunt officier de l’ALN qui nous a
quittés le 18 septembre dernier.
PHOTO : EL WATAN
D
ans le cadre des festivités
commémoratives du 62e
anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance, une place publique
a été baptisée, mardi passé, à
Taourirt-centre, dans la commune de Taourit-Ighil, au nom
de Rachid Adjaoud, ancien officier de l’ALN décédé le 18
septembre dernier. Organisée
par l’APC, en étroite collaboration avec la coordination des
comités de village et du mouvement associatif, cette cérémonie
s’est déroulée en présence de
plusieurs membres de la famille
du défunt qui n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance envers les organisateurs
et se sont montrés très sensibles
envers cette baptisation, première du genre dans tout le
pays, qui honore la mémoire
du défunt maquisard. «Je suis
très heureuse de l’accueil des
citoyens de Taourirt-Ighil. Mon
défunt mari les tenait en haute
estime. Il venait souvent leur
rendre visite, il les aimait. Je les
remercie de tout mon cœur pour
ce geste combien méritoire», a
déclaré à El Watan la veuve du
défunt. «Nous sommes touchés
et extrêmement honorés par ce
geste. Nos vifs remerciements
à l’APC et à la population.
Vous êtes les premiers à lui
rendre un tel hommage, nous ne
l’oublierons jamais. Nous vous
offrons un olivier comme symbole d’amitié», ajoute, émue,
la fille de l’ancien secrétaire du
colonel Amirouche. «Ce geste
nous honore et honore ses initiateurs. Nous remercions vivement les organisateurs», dit, de
son côté, l’un de ses cousins.
Emotion et sentiment du devoir
accompli sont les deux signes
qui ont caractérisé cette cérémonie en l’honneur de Rachid
Adjaoud. Lever des couleurs,
dépôt de gerbes de fleurs, re-
Cérémonie de recueillement en présence de la famille de feu Rachid Adjaoud à Taourirt-Ighil
cueillement devant trois stèles
à trois endroits différents de la
région (Lambert, Cheurfa et Aït
Sidi Seid) et conférence autour
du mouvement national sont
les autres points du programme
de cette commémoration axée
autour de l’hommage à Rachid
Adjaoud.
MÉMOIRE VIVACE
Les scouts du groupe Hocine
Salhi d’El-Kseur, qui ont coloré
par leur présence la manifestation, ont tenu à faire savoir
qu’ils se sont acquittés de la
dernière volonté de Rachid
Adjaoud, qui a exprimé de
sonvivant son souhait d’être
accompagné par les scouts à sa
dernière demeure. «Vous avez
écrit dans vos colonnes que
Dda Rachid voulait être accom-
pagné lors de son enterrement
par les scouts du groupe Hocine
Salhi, et bien, cela s’est passé
selon ses dernières volontés. On
l’a accompagné à sa dernière
demeure et on est là aujourd’hui
pour honorer sa mémoire. Les
anciens scouts d’El Kseur, qui
étaient de grands chefs de la
Wilaya III, à l’exemple de Tahar
Amirouchène et Salhi Hocine,
étaient tous morts au maquis.
Rachid Adjaoud les a côtoyés,
les a connus, ils étaient des
compagnons d’armes. Chaque
fois qu’on lui rendait visite, il
nous parlait d’eux. On aimait
l’écouter et le questionner sur
la Révolution. Dda Rachid est
un moudjahid qui respectait
énormément les scouts», nous a
déclaré Gani Mohamed, responsable du groupe.
Pour garder vivace, chez les
futures générations, la mémoire
des combattants de l’indépendance et les sacrifices du peuple
pour le recouvrement de sa souveraineté, Ali Mohand El Hocine, l’animateur des festivités,
a plaidé pour la construction
d’un musée du moudjahid au
niveau de la commune.
A 11h30, après la tournée vers
Cheurfa et Ait Sidi-Seid, l’assistance a rallié le centre culturel d’Adekar, où Tahar Kacimi
a animé une conférence sur
le mouvement national, où il
a notamment loué le génie de
Abane Ramdane et l’endurance
de Krim Belkacem, qui a fait,
selon lui, non pas sept ans de
guerre, mais 14 ans, puisqu’il
était au maquis depuis 1947.
Boualem B.
62e ANNIVERSAIRE DU 1er NOVEMBRE
Recueillement et visites au programme
U
n programme très riche et varié a été
concocté par la wilaya pour commémorer le
62e anniversaire du déclenchement de la guerre
de la libération le 1er Novembre 1954. Un programme qui a été entamé dans la soirée du 31
octobre, avec la présentation d’une pièce théâtrale, Bouziane lefhel, et qui a été suivie d’un
recueillement à minuit au niveau de la place
du 1er Novembre. Beaucoup de moudjahidine,
responsables des différentes organisations de
la famille révolutionnaire ont pris part à cette
manifestation, aux côtés des autorités locales,
civiles et militaires.
Le lendemain, 1er novembre, après avoir déposé
une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative à la mémoire des martyrs de la Révolution, le wali, accompagné de sa délégation, a
visité une exposition sur cet événement historique au niveau du musée du moudjahid, où il a
ordonné au directeur de l’établissement d’orga-
niser des caravanes et montrer l’exposition
aux jeunes dans les établissements scolaires.
Il a rendu visite au moudjahid Abdelkaoui
Abdelkader, atteint d’une maladie chronique,
a ordonné sa prise en charge immédiate et
demandé au directeur des moudjahidine de lui
transmettre au plus vite la situation de l’opération entamée par la commission médicale qui
a été installée par ses soins et qui est chargée
de sillonner toutes les communes pour venir
en aide aux veuves de chouhada malades, ainsi
qu’aux moudjahidine.
A ce propos, la veuve du chahid Moussouni
Mohand Amokrane a été rassurée également
sur cette prise en charge. Un tournoi de football
inter-quartiers a été organisé à la même occasion au niveau du stade scolaire.
La première pierre a été posée pour la réalisation d’une crèche communale au niveau de la
cité des 600 Logements d’Ihaddaden, il s’agit
d’un ancien projet datant de 2006 accordé à la
commune dans le cadre du programme FCCL.
Le responsable du bureau d’études a été instruit
afin de revoir les plans et de diminuer les délais
de réalisation des travaux de 16 à 12 mois. Il a
été procédé également à la pose de la première
pierre du projet de réalisation d’un nouveau
siège de l’APC sur un terrain situé sur la rue
de la liberté à proximité des services de l’APC.
Ce terrain, qui appartenait à Génisider, a été
abandonné et racheté par la wilaya auprès du
liquidateur désigné à cet effet, à un prix estimé
à 90 millions de dinars.
Il s’agit d’une opportunité inouïe pour l’APC,
qui aura un siège digne de la commune de Béjaïa. Instruction a été donnée aussi au responsable de l’entreprise désignée pour effectuer les
travaux afin de respecter les nouvelles normes
de construction et diminuer les délais de réalisation qui étaient de 18 mois.
A. F.
contrairement à ce qui est mentionné officiellement dans le communiqué de la DE,
qui parle d’un mouvement administratif
ordinaire. Depuis mercredi dernier, «Bader
Brahim, ex-proviseur au lycée Amara
Rachid d’Alger remplace l’ex-DE, Bouziane Mourad, muté au même poste dans
la wilaya de Bouira», selon les termes du
communiqué signé par Bezza Benmansour,
le secrétaire général de la DE. Des sources
proches de la direction de l’éducation
indiquent que l’ex-DE a été poussé vers la
porte car «il n’en pouvait plus des pressions
qu’il subit de la part de certains de ses
collaborateurs, qui ne lui facilitaient pas
la tâche». Il s’agit, révèlent nos sources,
«de fonctionnaires influents au sein de
l’académie». Constatant un réel besoin
d’assainir la DE, des syndicalistes ont attiré l’attention du wali sur «la non-gestion et
l’anarchie qui prévalent dans le secteur».
L’anarchie est telle que l’ex-DE a hérité
de dossiers complexes du fait du «clientélisme». Des sources administratives
parlent «d’une vingtaine d’enseignants,
dont la femme d’un inspecteur, qui perçoivent leurs salaires normalement, sans
occupation de poste». Aussi, «lorsque la
loi n’autorise pas le rapprochement d’un
conjoint dans le même établissement dont
l’époux est responsable, des agents se
manifestent, sous aucune autorité, pour
satisfaire leurs clients au détriment des
textes», accusent des syndicalistes.
Le bureau local du Cnapeste a condamné,
dans un communiqué adressé à la presse,
«les pressions et les intimidations exercées
sur les représentants des enseignants aux
commissions paritaires des trois paliers
dans le cadre de l’opération des mouvements des enseignants». Nordine Douici
TAZMALT
IDRIKEN SANS
EAU DEPUIS
UN MOIS
i la pénurie d’eau est fréquente en
période caniculaire, le village d’Idriken
S
en est privé même en hiver. Les robinets
sont à sec depuis plus d’un mois, ce qui
contraint les citoyens à s’approvisionner par
l’achat de citernes de cette denrée vitale.
A propos de cette pénurie d’eau potable
qui a touché d’autres villages, dont Tinesouine Ivahlal, qui sont alimentés à partir
d’une sonde en panne, Meziane Mohamed,
élu APC, nous révélera que «la sonde en
question a subi un affaissement partiel, ce
qui a nécessité l’intervention d’une équipe
spécialisée pour son nettoyage avant de
voir si la pompe n’est pas défectueuse».
Ce genre de panne n’est pas nouveau et les
habitants ont toujours vécu le calvaire de
l’absence d’eau potable, car les réparations
prennent souvent plusieurs mois en raison
de l’absence d’équipements de réserve en
pareils cas.
A toutes ces pannes répétées s’ajoutent le
problème de la vétusté du réseau d’AEP,
dont des parties datent de l’époque coloniale et le problème des branchements
illicites qui sont conçus pour l’irrigation
en privant ainsi les citoyens de ce précieux
liquide, en particulier les établissements
scolaires où les enfants se trouvent exposés
aux multiples risques de maladies à transmission hydrique.
Achiou Lahlou
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 10
RÉGIONS
JIJEL
PISCINE OLYMPIQUE BEN M’HIDI (SKIKDA)
Le taux de
couverture
en gaz
passe à
63,30%
L’infrastructure renaîtra-t-elle
de ses cendres ?
● L’étude de réhabilitation, qui a coûté 700 millions de centimes, a déjà été réalisée et il ne reste qu’à choisir
la bonne formule pour concrétiser le projet.
F
inalement, on apprend que la
piscine olympique Ben M’hidi,
ex-Jeanne d’Arc, devrait être réhabilitée. La visite, jeudi dernier, du
nouveau wali de Skikda a cette enceinte
a permis aux uns et aux autres de
constater l’immense dégradation de ces
lieux, laissés «en jachère» des décennies durant. Même si les orientations du
wali versaient dans l’urgence de la rouvrir la saison estivale prochaine, il restait encore à trouver la bonne solution
pour sauver ce joyau architectural. Au
niveau de l’APC, on laisse déjà comprendre que l’étude de réhabilitation,
qui a coûté 700 millions de centimes,
a déjà été réalisée et qu’il ne reste qu’à
choisir la bonne formule pour concrétiser ce projet.
Approché à ce sujet, M. Tabbouche, P/
APC de Skikda dira : «L’appui du wali
devrait nous encourager à sauver cette
enceinte. Il nous reste encore à nous
concerter pour décider de la formule
à retenir. Deux options essentielles
s’offrent à nous, soit on puise dans les
finances de la collectivité dans une
conjoncture d’austérité, soit on aura à
mettre la location de la piscine aux enchères pour une concession ne devant
pas dépasser les 25 ans, et il appartiendra alors aux enchérisseurs retenus de
réhabiliter l’enceinte à leurs frais en
veillant à ce que l’opération de réhabilitation soit conforme aux exigences
techniques et matérielles retenues par
PHOTO: EL WATAN
C’est un joyau
architectural qui a été
laissé à l’abandon
durant des décennies
OULED DJELLAL
Des habitants réclament
l’alimentation en gaz de ville
L
es habitants de la cité des 170 logements participatifs
d’Ouled Djellel, siège de la wilaya déléguée éponyme,
située en bordure de la RN46A à 100 km au sud-ouest de
Biskra, se sont rassemblés, hier matin, sur la voie publique
pour demander que leur foyers soient raccordés au réseau
de distribution du gaz de ville, a-t-on appris de sources
fiables. «Nous attendons que les pouvoirs publics honorent
leurs promesses d’alimenter notre cité en gaz de ville depuis
2003. Nous sommes las de patienter et de transporter des
bouteilles de gaz butane, alors qu’un nouvel hiver arrive
sans que rien ne bouge. Un pipe-line alimentant l’Europe en
gaz traverse notre région. Les cités situées à proximité de la
nôtre ont du gaz comme la zone industrielle mitoyenne, mais
notre quartier reste sans gaz de ville bien qu’un budget de
500 millions de centimes lui soit alloué pour ce projet, dont
la réalisation atténuerait fortement nos tracas», a expliqué
un des participants à ce rassemblement pacifique. A noter
que le wali délégué, Djellouli Chenoufi et le P/APC d’Ouled
Djellel sont allés à la rencontre de ces citoyens mécontents.
Ils ont promis de tout faire pour régler ce problème le plus
vite possible.
H. M.
REMERCIEMENTS
La famille Nesrouche remercie vivement tous ceux
qui ont compati à sa douleur suite à la disparition de
sa chère et regrettée fille,
sœur, cousine et parente
NABILA NESROUCHE
survenue le 2 novembre
2016 à l’âge de 39 ans.
Que Dieu le tout puissant
lui accorde Sa miséricorde
et l’accueille en Son vaste paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.»
l’étude». L’opération de réhabilitation,
telle que retenue par l’étude avoisinera
les 15 milliards de centimes, ce qui représente une enveloppe très lourde
pour la caisse communale, aux dires
du P/APC. «Nous avons exigé, lors de
l’étude, que le principe de remplissage
du bassin olympique en eau de mer soit
retenu et ses mécanismes, moteurs et
autres automatismes renouvelés. Nous
avons insisté pour que l’opération de
réhabilitation n’altère en rien cette
piscine ni qu’elle ne la défigure. Nous
entendons la restaurer et non la défigurer. C’est cette volonté qui a fait que
le montant de réhabilitation soit assez
élevé», poursuit le même responsable.
Au sujet des risques dus au ressac qui
pesaient sur cette enceinte, le maire
précisera que le projet de confortement passant par la piscine est à 85 %
d’achèvement. «Le bassin ainsi que les
autres composants de cette piscine sont
maintenant stabilisés, et il ne nous reste
qu’à procéder aux opérations de restauration», dira-t-il avant de révéler que
les cahiers des charges relatifs à cette
opération ne sauraient tarder de paraître
dans la presse pour enclencher l’opération. «La visite du wali à cette piscine et
les recommandations et autres conseils
qu’il a eu à nous apporter devraient
obligatoirement nous encourager pour
rouvrir notre piscine olympique au plus
tard, le mois d’août prochain», conclut
notre interlocuteur.
K. O.
CAFÉ LITTÉRAIRE DE BISKRA
MOHAMED-LAÏD ATHMANI SE
FÂCHE CONTRE LES CENSEURS
A
nimé par le poète,
nouvelliste et romancier Mohamed-Laïd Athmani, le premier Café
littéraire organisé par
l’Association Mosaïque
s’est déroulé, hier matin,
à la Maison de la culture
Ridha Houhou en présence d’un public d’un
certain âge, que l’écriture
de graphie française, l’art
et la culture ne laissent pas
indifférent, a-t-on constaté. Né en 1949 à Biskra,
enseignant de formation,
Mohamed-Laïd Athmani
est entré en littérature par
effraction pour exprimer
sa peur et un haut-le-cœur
de voir son pays sombrer dans le chaos suite aux
événements ayant secoué l’Algérie en 1988. Dans
«Octobre noir» édité à La Pensée universelle, il
crie son amour viscéral pour l’Algérie et sa peine
de voir ses jeunes malmenés et opprimés. «Yahia
Abdenour a écrit sur les événements d’Octobre 88
d’un point de vue juridique, j’ai préféré les aborder
d’un point de vue poétique et littéraire. Ma poésie
et mes écrits ne sont pas à l’eau de rose, c’est une
poésie de l’engagement. J’écris pour ne pas imploser. On nous a interdit de nous exprimer pendant
des années et nous avons dû aller nous faire publier
ailleurs», dira-t-il. Il est contre la censure des
intellectuels, artistes et écrivains obligés de se taire
ou de s’exiler vers des cieux plus cléments. À ce
propos, il lancera : «Notre expression a été muselée
depuis trop longtemps
et cette rencontre
avec vous me remplit
d’émotions», confierat-il à son auditoire tout
ouïe. Passant en revue
les titres de son œuvre
prolifique et dense,
constituée d’une quinzaine de livres mêlant
poèmes libres, nouvelles et romans dénonçant les injustices
du monde, commentant les grands thèmes
de l’actualité mondiale tels que l’affaire
palestinienne, celle
du peuple sahraoui
et de la condition des
femmes arabes et des émigrés algériens en France,
il s’est avéré un être à la sensibilité à fleur de peau,
maîtrisant parfaitement la langue française et ayant
l’Algérie vissée au corps et à qui cette rencontre
littéraire a mis du baume au cœur, rien qu’en
lui permettant de libérer sa voix et de recueillir
l’approbation et la considération des siens. Doctorante en didactique du français langue étrangère
(FLE) à l’université Mohamed Khider de Biskra,
Najah Djebourabi, qui n’a pas manqué ce rendezvous littéraire qu’elle dit avoir vraiment apprécié,
déplore néanmoins «la défection des plus jeunes
qui auraient beaucoup à apprendre en lisant les
textes de l’invité de Mosaïque et en assistant aux
rencontres qu’elle chapeaute», a-t-elle fait remarquer.
Hafedh Moussaoui
L
’alimentation en gaz de ville
des quartiers de Kmaih et
Djouablia, au sud de la ville
de Jijel, à l’occasion des célébrations du 62éme anniversaire de
la révolution, a porté à 63,30% le
taux de couverture en gaz dans la
wilaya. Ce projet a mobilisé un
montant contractuel de 18 millions de dinars pour le raccordement dans un délai de cinq mois
de 135 foyers, soit une population
de prés de 880 habitants. Plus
globalement, les statistiques de la
direction de l’énergie annoncent
qu’un montant de 3,550 millions
de dinars a été alloué au titre
du programme quinquennal gaz
2010 / 2014 pour le raccordement
de 18000 foyers.
La situation arrêtée au 25 octobre 2016 fait état de 49 localités
alimentées pour 81960 foyers
raccordés. Le montrant d’investissement cumulé est de 12 230,80
millions de dinars.
Après l’achèvement du programme en cours de réalisation, les
prévisions annoncées porteront
sur l’alimentation de 110 localités
pour 122 700 foyers raccordés, ce
qui donnera un taux de raccordement de 86%. Par ailleurs, et au
titre du programme complémentaire 2013, dont les études sont
en cours, la commune de Jijel a
bénéficié d’un raccordement de
1140 foyers sur 43,760 km.
Amor Z.
LES TRANSPORTEURS
DES ZIBAN-EST
SE REBIFFENT
Les transporteurs, chauffeurs
de taxis et de minibus,
desservant les Ziban-Est de la
wilaya de Biskra, à savoir
Zeribet El Oued, Sidi Okba et
M’Chouneche ont refusé, hier
matin, d’entrer sur la place de
Haret El Oued, où ils stationnent
généralement pour attendre et y
déposer leurs clients. Ils
refusent de s’acquitter d’une
nouvelle taxe de stationnement
journalière de 50 DA, que leur
réclame le gestionnaire
soumissionnaire de cet espace.
«Nous dénonçons cette taxe
pour plusieurs raisons.
Premièrement, cette place n’est
ni clôturée, ni dotée des
commodités nécessaires, tels
que des sanitaires et des
fontaines d’eau. De plus, la
sécurité n’y est pas assurée et
nous sommes aux aguets en
permanence, car les agressions
sur les chauffeurs et les
passagers ne sont pas rares.
Nous payerons quand on aura
une véritable gare routière
répondant aux normes
requises», a expliqué l’un
d’entre eux. Cette action n’a pas
trop perturbé le va-et vient des
passagers, mais la voie du bord
de l’Oued Sidi Zarzour a très vite
été saturée, sans que les
responsables du transport à
Biskra n’interviennent, relève-tH. M.
on.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 11
RÉGIONS
FESTIVAL DE THÉÂTRE DE NABEUL EN TUNISIE
BÉCHAR
La coopérative oranaise
El Bahia décroche deux prix L
PHOTO : DR
● La coopérative Ateliers El Bahia d’Oran a été couronnée par le prix de la mise en scène et a
décroché la meilleure interprétation masculine au Festival maghrébin du théâtre amateur à
Nabeul en Tunisie.
La pièce Ana oual maréchal produite par la coopérative Ateliers El Bahia d’Oran
L
a pièce Ana oual maréchal produite
par la coopérative Ateliers El Bahia
d’Oran a été couronnée par le prix de
la mise en scène, signée Saïd Bouabdellah,
et celui de la meilleure interprétation
masculine pour Foued Bendhoubaba, à
l’issue de sa participation à la 5e édition
du Festival maghrébin du théâtre amateur,
organisé entre le 27 et le 30 octobre
dernier à Nabeul en Tunisie. «Je suis fier
d’avoir représenté dignement l’Algérie»,
a déclaré Saïd Bouabdellah à son retour
à Oran. Il est le metteur en scène mais
en même temps le président de cette
coopérative particulièrement active car
la pièce produite, il y a deux ans, a déjà
sillonné presque la totalité du territoire
national et s’approche aujourd’hui de sa
100e représentation. Un succès confirmé
en Tunisie. Fouad Bendhoubaba, lauréat,
donne la réplique à Boutchiche Bouhadjar
pour former le duo mettant en scène
un maréchal et un simple soldat, deux
protagonistes que tout oppose y compris
le sens à donner au patriotisme. Le texte
est signé par le Marocain Ahmed Fares
mais Saïd Bouabdallah dit l’avoir en
quelque sorte adapté pour le rendre plus
poignant par rapport à la réalité des
publics auxquels il s’adresse et qui est
marquée par les échos qu’ont eus, en
général, les révolutions dites arabes. Saïd
Bouabdallah cultive une passion pour le
théâtre depuis les années 1960. Il s’est
vu, durant la décennie noire, confier
la direction du Théâtre régional d’Oran
avant de fonder sa propre coopérative
qui s’apprête aujourd’hui à produire une
nouvelle pièce intitulée provisoirement El
Djaras. On en est au stade de la lecture du
texte, mais le travail sur scène ne saurait
tarder.
D. B.
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE
Appel à candidature
pour deux prix honorifiques
D
eux appels à candidatures pour deux prix distincts ont
été lancés par l’Agence universitaire de la francophonie
(AUF). Sachant que près d’une soixantaine d’établissements
d’enseignement supérieur algériens (sur une centaine que
compte le Maghreb) sont membres de cette Agence, beaucoup
de chercheurs peuvent postuler à ces deux prix d’une valeur
de 10 000 et 15 000 euros. Le premier appel concerne le Prix
de la francophonie pour jeunes chercheurs, valable dans les
champs disciplinaires des sciences et médecine ainsi que des
sciences humaines et sociales. Le rattachement à un membre
de l’AUF est obligatoire en plus d’une limite d’âge fixée à 40
ans et d’une activité de recherche d’une durée de 4 à 10 ans
après l’obtention du doctorat. Ce prix qui en est à sa 8e édition
vise à reconnaître «le mérite des chercheurs ayant acquis une
reconnaissance scientifique et réalisé une percée internationale
significative», lit-on dans le communiqué diffusé à cet effet. La
date limite pour le dépôt des dossiers est fixée au 15 novembre et
les conditions de participation sont disponibles sur le lien (https://
formulaires.auf.org). L’autre lien (http://goo.gl/iXK4Gb) renvoie
à l’appel à candidatures. Le deuxième, intitulé le Prix El Fasi
de l’Agence universitaire de la francophonie couronne l’action
d’une personnalité marquante. Il a été institué en 1987 lors de la
9e assemblée générale tenue à Marrakech (Maroc) et c’est dans
cette même ville que, pour sa quatrième édition, ce prix sera remis
en mai 2017 à l’issue de la 17e assemblée générale de l’AUF.
Doté de 15 000 euros, ce prix devra «couronner l’ensemble de
l’œuvre d’une personnalité scientifique marquante des réseaux
de la francophonie et dont l’action scientifique et de recherche a
exercé une large influence à l’échelle internationale par la qualité
de son expertise et par son caractère innovant», lit-on également
dans le même communiqué. Le champ d’action est plus large
pour concerner la recherche, la formation, la gouvernance, le
transfert de connaissance ou le développement et la coopération
internationale. L’appel est disponible sur le lien (https://goo.
gl/mzeV8E). Ici, il est précisé que l’auto-nomination n’est pas
admise, ce qui veut dire que seuls les membres de l’AUF ou
les personnalités siégeant aux instances de celle-ci peuvent
proposer des candidatures. L’accent est mis sur «l’exemplarité»
et «la preuve d’une dimension internationale avérée».
Le postulant doit justifier d’une activité de 25 ans après la thèse
et justifier d’être ou même juste d’avoir été en activité dans un
établissement supérieur membre de l’Agence. A noter que celleci dispose d’un bureau régional, le bureau Maghreb, implanté
à Rabat (Maroc) et présidé depuis sa fondation, en 2012, par
Cristina Robalo-Cordeiro et, qu’en avril dernier, Oran a abrité
la troisième assemblée générale de la Conférence maghrébine
des responsables d’établissements de l’enseignement supérieur
(Comares), membres de l’AUF.
Djamel Benachour
Des manifestants
ferment le siège de
la daïra de Tabalbala
a daïra de Tabalbala a connu, en fin de semaine, un
mouvement de protestation qui a conduit des citoyens
de cette circonscription, située à 400 km au sud-ouest de
Béchar, à bloquer l’entrée du siège de la daïra. C’est la deuxième
fois au cours de la même semaine que les protestataires
reviennent sur les lieux pour reprendre les mêmes slogans
à caractère revendicatif. Ils ont exigé le départ du chef de la
daïra qu’ils accusent de mauvaise gestion. La protestation a
failli connaître une tournure grave évitée de justesse lorsqu’un
homme âgé d’une quarantaine d’années a tenté de monter sur
le toit du siège de la municipalité dans l’intention de s’immoler
par le feu. Les contestataires l’ont empêché de commettre
l’irréparable et se sont ensuite dispersés pour se donner
rendez-vous aujourd’hui. Les revendications reposent sur une
dénonciation de la mauvaise gestion des affaires publiques.
Et de citer le dossier de l’attribution de logements sociaux et
ruraux, des menaces et humiliation qu’aurait subies un membre
de la société civile Onasc de Tabalbala. Les accusations portent
aussi sur l’opacité qui entoure l’attribution des marchés publics,
le retard dans l’examen des dossiers agricoles, l’acquisition
d’un minibus de transport scolaire facturé neuf alors qu’il est
d’occasion. Les protestataires ont mis en avant une dépense de
120 millions de dinars allouée à la construction d’un abattoir
dont les travaux sont à l’état d’abandon. Le chef de la daïra a, de
son côté, reconnu que sur les 35 logements sociaux, 28 ont été
attribués à des femmes arguant que celles-ci sont des veuves ou
des divorcées remplissant les conditions. Pour les hommes, dirat-il, ils avaient bénéficié d’habitations rurales ou perçoivent des
revenus supérieurs empêchant l’accession au logement social.
Pour ce qui est des entrepreneurs venus de la wilaya d’Adrar
dont est originaire le chef de la daïra, celui-ci n’y voit aucun
inconvénient à partir du moment qu’ils se trouvent en possession
de registres de commerce et ont soumissionné pour des projets.
Quant à l’affaire du minibus usagé du ressort de l’APC, celuici a été acquis dans le cadre du programme communal de
développement (PCD), a-t-il précisé.
M. Nadjah
RELIZANE
Une famille vit dans un cimetière
A
yant fui son habitation située sur les monts de l’Ouarsenis où
sévissait la horde terroriste durant la décennie noire, la famille
de Hadj Mohamed, un septuagénaire, n’a trouvé refuge que dans
un abri abandonné dans les méandres du cimetière El Azazema,
aux abords de la ville de Oued R’hiou. Et depuis qu’elle a atterri
en ce lieu, cette famille, qui compte des handicapés, vit dans des
conditions déplorables sans aucune commodité (ni électricité, ni
eau potable, ni réseau d’assainissement) et le chef de cette famille
est inactif et ne perçoit que la pension destinée aux personnes
âgées, soit 3000 DA/mois. Le hic est que lorsque les autorités
locales de Oued R’hiou ont décidé d’attribuer à cette nécessiteuse
famille un logement rural, elles se sont heurtées à l’irrégularité de
l’extrait de naissance du père. Le malheureux chef de famille est
porté décédé depuis 2012. La seule personne qui se débat pour la
survie de cette famille est leur fille, la vingtaine. Elle s’occupe de
tout.
Issac B.
SIDI BEL ABBÈS
Trois femmes arrêtées
pour vol et escroquerie
L
es services de police de Sidi Bel Abbès viennent de tirer au
clair une grave affaire liée à d’intrigantes machinations dont
se sont rendues coupables trois jeunes femmes qui, pour arriver
à leurs fins, écumaient plusieurs quartiers et cités. Fomentant à
dessein leurs agissements, les comparses qui, pour faire bonne
figure, étaient accoutrées de «djelbab», jetaient généralement
leur dévolu sur des femmes vivant seules auxquelles elles
faisaient croire, de prime abord, qu’elles étaient des voyantes
capables de prédire l’avenir et de dévoiler des événements et
autres présages. Aussitôt mises en confiance, les victimes, loin
de se douter de ce qui les attendait, étaient subitement agressées
par les prétendues diseuses de bonne aventure qui les délestaient
avec violence de leur argent, bijoux et autres objets précieux.
Saisis de plusieurs plaintes déposées par les victimes, les
éléments de la sûreté ont identifié et interpellé les mises en cause.
L’enquête a finalement révélé qu’au-delà des vols, des agressions
et du charlatanisme, elles se livraient à divers actes délictueux
non moins graves liés notamment à la création de lieux de
débauche et au proxénétisme. Elles ont été déférées devant le
parquet avant d’être incarcérées.
M. Habchi
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 11
RÉGIONS
GHARDAÏA
BORDJ OMAR DRISS
Opération de rénovation
de l’hôtel El Djanoub
La commune gazière
sans gaz de ville
de la commune gazière de Bordj
L esOmarhabitants
Driss, entourée par les grands champs
gaziers du pays, à savoir Ghourd Nouss, El Hamra et
● D’une capacité de 600 lits, soit 252 chambres, 26 bungalows et 8 suites, il est l’objet
d’une grande opération de restauration, de rénovation et de modernisation qui vient d’être
lancée pour donner une seconde jeunesse à cet hôtel.
uvre de l’architecte
et urbaniste Fernand
Pouillon, dont la
conception date des années
1974/1975, mais dont la
construction n’a été entreprise
que des années plus tard, alors
que l’architecte avait quitté
l’Algérie, l’hôtel El Djanoub
de Ghardaïa, atteint de
décrépitude avancée et victime
de dégradations dues à la
main de l’homme, longtemps
abandonné aux aléas du temps
et surtout de la mauvaise
gestion, notamment en termes
d’entretien, va enfin faire sa
toilette. D’une capacité de 600
lits, soit 252 chambres, 26
bungalows (dits cabanias) et 08
suites, il est l’objet d’une grande
opération de restauration, de
rénovation et de modernisation
qui vient d’être lancée pour lui
donner une seconde jeunesse.
C’est ce qui a été déclaré à la
presse par le jeune directeur
général de l’Entreprise de
gestion touristique de Ghardaïa
(EGTG), Lakhdar Laiouirate.
«L’opération, qui se déroulera
en trois phases, entre dans
le cadre du programme de
rénovation et de modernisation
des structures hôtelières
publiques décidé par le Conseil
de participation de l’Etat
(CPE) en 2008/2009», a-t-il
déclaré, ajoutant : «Retardée
pour diverses contraintes, qui
n’ont été levées totalement
qu’en 2016, l’opération, dont
les études ont été bouclées
fin 2009, consiste en une
rénovation partielle de l’hôtel.
Cette décision, prise pour
éviter de paralyser l’activité
économique de la structure et
être ainsi contraint de mettre
au chômage technique le
personnel constitué de plus
de 80 personnes, a été arrêtée
PHOTO : DR
Œ
L’hôtel El DJanoub
après que des instructions ont
été données pour entamer les
travaux par étape, par priorité
et dans la limite du budget
disponible. De ce fait, la cure
de jouvence commencera par
la partie inactive de l’hôtel,
depuis longtemps hors activité
et hors exploitation.» Scindé
en trois phases, le projet
va démarrer par le bloc A,
constitué de 28 chambres qui
vont être transformées en 10
suites séniors et 18 chambres
communicantes, qui peuvent,
au besoin, être utilisées comme
suites juniors. Ce sera ensuite
au tour des 26 bungalows,
constitués d’une pièce, salle de
bains et toilettes, d’être pris en
charge. 10 d’entre eux seront
mixés par deux, sorte de fusion
prenant ainsi la forme d’un
bunglow à deux pièces, soit
une chambre, un salon, salle de
bains et toilettes. Les 16 restants
seront simplement restaurés.
Ces deux opérations, bloc A
et bungalows, permettront à
l’établissement de récupérer pas
moins de 108 lits à remettre en
activité économique. La piscine,
faisant pratiquement corps au
milieu de ces deux ensembles,
sera, elle aussi, prise en charge
en termes de rénovation et de
réfection, tout autant que son
espace alentour, réservé aux
tables et aux parasols. Le snack
bar, au bas de la piscine et sous
la tour, signature et griffe de
Fernand Pouillon sur toutes ses
réalisations à travers le pays,
sera transformé en restaurant
gastronomique. Le délai de
ces travaux, qui ont démarré
cette semaine, est de 14 mois.
Ce n’est qu’au terme de cette
première phase qu’une seconde
étape de travaux, pour un délai
d’exécution de 10 mois, sera
lancée. Elle touchera la façade
de l’hôtel, l’entrée principale,
le hall de réception, la salle
polyvalente, le restaurant la
cuisine, la cafétéria et le bar
Piano, qui sera transformé en
salle de conférences d’une
capacité de 200 places. 24 mois
après le lancement des travaux
des deux phases, si les délais
contractuels sont respectés,
une 3e étape sera enclenchée.
Elle consistera en une
rénovation et une restauration
des blocs d’hébergement des
ailes C, E et F. L’enveloppe
de cette opération confiée à
une entreprise algérienne
spécialisée, qui a déjà à son
actif des travaux similaires à
travers le pays, notamment
au Sud, tels ceux réalisés aux
hôtels Tidikelt d’In Salah et
El Mehri, de Ouargla, sont de
l’ordre de 145 milliards de
centimes. Toutefois, le budget
déjà dégagé est de 85 milliards
de centimes. Le complément
sera débloqué au fur et à mesure
de l’avancement des travaux.
Djamel K.
DES CLASSES D’EAU
POUR SENSIBILISER LES ÉCOLIERS
L
’Agence du bassin hydrographique
Sahara (ABHS) a organisé du 29 au
31 novembre des journées de sensibilisation
sur la préservation de la ressource en
eau au profit de 150 élèves du cycle
moyen. Ce programme a englobé plusieurs
activités, entre autres, des débats autour
de la thématique, des ateliers autour de
l’eau et des visites dans plusieurs sites en
lien direct avec l’eau dans la wilaya de
Ghardaïa. L’ABHS a, par ailleurs, conçu et
distribué des documents pédagogiques ayant
pour objectif de changer les habitudes de
consommation de la ressource en eau chez
l’élève. Partenaire de l’événement, Mme
Khodri Yamina, présidente de l’association
Algeria com.Event a indiqué que cette
opération est une plateforme pour les
rencontres Architecture-Eau-Désert, qui se
tiendra en février 2017 à Ghardaïa.
Bouzaroua Yazid, représentant du ministère
des Ressources en eau et de l’Environnement
a, pour sa part, annoncé que le ministère
accueille avec satisfaction cette initiative
qui fait partie de la stratégie du secteur
hydraulique, notamment l’incitation à la
préservation de la ressource en eau. Lazhar
Ben Brahim, directeur de l’Agence du
bassin hydrographique Sahara a, pour sa
part, rendu hommage aux participants aux
classes d’eau, dont l’ABHS enregistre un
portefeuille de 1500 classes depuis 2005.
Le forum a connu aussi la participation de
certains représentants des différents secteurs,
notamment la direction de l’éducation de
la wilaya de Ghardaïa, la direction des
ressources en eau et la Protection civile de
la même wilaya. Les élèves ont pu visiter à
l’occasion le système de partage des eaux de
Bouchène où ils ont profité des explications
concernant le fonctionnement de cet ouvrage
hydraulique, qui témoigne de l’ingéniosité
de l’homme, qui a su récupérer les eaux
pluviales qui seront acheminées depuis le
bassin versant de l’oued M’zab, qui couvre
plusieurs centaines de kilomètres, jusqu’au
lieu appelé «Amlaga», qui compose le point
d’afflux et la croisée de deux importants
oueds, à savoir Oued Labiad et Oued
Laadira. Les enfants ont découvert le Ksar de
Tafilalt situé à Béni Izguene et son système
de recyclage des eaux usées. Les écoliers
ont eu la possibilité d’accéder au parc
zoologique et d’assister à la projection d’un
film documentaire sur le cinéma municipal.
Une sortie à l’unité de la Protection civile de
la wilaya de Ghardaïa a permis aux élèves de
voir de près le travail des sapeurs-pompiers,
qui ont simulé un départ de feu et une
démonstration d’extinction.
Fares C.
Tin Fouyé Tabankourt, n’arrivent pas encore à comprendre comment leur ville se trouve paradoxalement
dépourvue de gaz naturel. La présence de ces directions régionales de production de Sonatrach, ainsi
que plusieurs autres entreprises d’appui technique
sur le territoire de cette merveilleuse oasis saharienne
montre l’importance de cette activité névralgique
pour le pays tout entier, mais malheureusement cette
commune située à une soixantaine de kilomètres de
ces gisements n’est pas raccordée à cette commodité
essentielle. Selon le bilan annuel des activités de la
wilaya, année 2015, «la commune a bénéficié, au titre
du programme quinquennal 2010-2014 de la Société
de distribution d’électricité et du gaz du centre, d’une
opération de raccordement de 1464 foyers au réseau
de distribution de gaz de ville à partir de la ligne
principale GR1-48, sur une distance de 90 km, dont
la longueur du réseau de distribution est 47,5 km.
Mais le commencement des travaux de transport par
canalisation n’a pas encore vu le jour, l’opération est
en cours d’évaluation des offres techniques au niveau
de Sonelgaz KDG d’Alger.» Il mérite de signaler,
enfin, que l’impact du secteur des hydrocarbures
sur l’économie de Bordj Omar Driss, en particulier,
et la wilaya en général est faible et n’a aucune vraie
valeur ajoutée. Un constat bien détaillé et clairement
défini par le Centre national des technologies et du
consulting, qui a élaboré le plan d’aménagement du
territoire de la wilaya d’Illizi, adopté par l’Assemblée
populaire de wilaya, en juillet dernier : «Le secteur
des hydrocarbures fonctionne en vase clos. Aussi son
impact sur l’économie de la wilaya est faible et difficile à évaluer. L’ensemble des activités sont décidés,
planifiés, et programmés au niveau central à travers
les décisions du ministère de l’Energie, voire du gouvernement (…). C’est un secteur qui fonctionne en
interne, sans aucune symbiose avec le développement
territorial de la wilaya. L’enjeu est comment créer
cette synergie pour que l’un (communes et territoire)
soit au service de l’autre (secteur de l’énergie) d’une
façon mutuelle.» Bouda Brahim
Le jeune cadre Hamza
Basaleh promu au
poste de chef de daïra
D
ans le cadre du mouvement opéré par le
président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, dans le corps des chefs de daïra, des
directeurs de la réglementation et des affaires
générales, des directeurs de l’administration locale
et des inspecteurs généraux de wilaya, le jeune cadre
Hamza Basaleh, fonctionnaire à l’administration
locale puis inspecteur de wilaya au niveau de
l’inspection de la wilaya d’Illizi, a été promu au
poste de chef de daïra d’In Ghar, dans la wilaya de
Tamanrasset. «Les promotions contenues dans ce
mouvement consacrent le principe d’intégration
des jeunes cadres et la promotion de la femme dans
l’occupation des postes de responsabilité au sein
des collectivités locales», précise le communiqué du
ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Hamza Basaleh est né dans la localité de Zaouiet
Sidi Moussa, près de la commune de Bordj Omar
Driss, a il a décroché son bac en 2002, et a obtenu son
diplôme de licence à la faculté des sciences politiques
et relations internationales, option Organisation
administrative et politique, à l’université d’Alger.
B. B.
Un grimpeur meurt suite
à une chute d’un palmier
U
n jeune homme, père de deux enfants, a rendu l’âme,
vendredi soir, à l’hôpital suite à sa chute du haut de
plusieurs mètres d’un palmier dattier. Après avoir escaladé
un palmier jusqu’à sa plus haut cime, le jeune grimpeurélagueur, a fait une chute mortelle qui a rapidement fait
le tour dans cette paisible oasis saharienne. Signalant
que le métier de grimpeur de palmier, incontournable
pour la préservation du patrimoine dattier, est en voie de
disparition dans cette merveilleuse localité.
B. B.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 12
PUBLICITÉ
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 13
I N T E R N AT I O N A L E
LA MOBILISATION CONTINUE UNE SEMAINE APRÈS LA MORT DE MOHCINE FIKRI
Le makhzen à l’épreuve
de la colère de la rue
● Depuis une semaine, chaque soir des milliers de citoyens, femmes et hommes, investissent la place centrale pour crier leur indignation
et dénoncer en des termes forts les agissements du makhzen.
U
ne semaine après la mort atroce
du marchand de poissons Mohcine Fikri, la contestation ne
faiblit pas au Maroc. Epicentre de la
colère populaire, Al Hoceïma (Rif)
d’où est originaire la victime, bat au
rythme d’une révolte sociale sans
précédent depuis le Mouvement du 20
février de 2011. Chaque soir des milliers de citoyens, femmes et hommes,
investissent la place centrale pour crier
leur indignation et dénoncer en termes
forts les agissements du makhzen.
Durant la nuit de vendredi à samedi,
pas moins de 50 000 personnes ont
marché avec des bougies en signe de
deuil. Brandissant des drapeaux berbères et ceux de la République de Abdelkrim El Khettabi, les manifestants
exigeaient fermement la «traduction
devant la justice des responsables»
de la mort de Mohcine Fikri, mais
également «la justice sociale, la fin
de la hogra». La revendication d’un
«Maroc réellement démocratique» se
faisait fortement entendre. Parfois, fait
rare, des slogans hostiles au roi ont été
entonnés.
La région du Rif est historiquement
frondeuse, rebelle et hostile au régime.
L’éphémère République (1921-1927)
reste dans l’imaginaire des Rifains
comme un marqueur historique.
Depuis une semaine, d’autres villes du
royaume ne sont pas restées à l’écart
de la contestation, qui commence à
prendre des allures d’«insurrection».
Une cinquantaine de villes ont connu
des marches et des rassemblements.
Ni les promesses du ministre de
l’Intérieur, Mohamed Hassad, de faire
«toute la lumière» sur les circons-
tances du drame, ni le silence des partis politiques toutes tendances confondues, à l’exception de la Fédération de
la gauche démocratique, ni même la
campagne d’intox, ni les prêches du
vendredi n’ont pu ramener le calme.
Tirant les enseignements de l’expérience du 20 Février, les protestataires
jurent de ne pas «lâcher». La mobilisation, qui se généralise commence à
toucher la diaspora et à prendre forme,
se déroule sans heurts. Les manifestants tiennent au caractère pacifique et moderne de la contestation.
Jusque-là, le pari est réussi. Ils ont
même déjoué les tentatives «démoralisatrices» de ceux qui estiment que la
mobilisation est «synonyme de fitna».
Hier soir, de nombreuses marches et
rassemblements ont encore été observés dans plusieurs villes du pays, alors
que le Premier ministre islamiste,
Abdelillah Benkirane, multiplie les
appels en direction des militants de
sa formation, le Parti de la justice et
du développement (PJD), à ne pas
rejoindre les manifestants.
De son côté, le roi Mohammed VI, qui
a tenté d’ «absorber» la colère en présentant ses condoléances à la famille
de la victime et en dépêchant sur place
son ministre de l’Intérieur, est resté silencieux. D’après le site d’information
Le Desk, Mohammed VI se trouve
à Libreville et il sera aujourd’hui à
Dakar où il prononcera un discours.
Sur sa page facebook, le journaliste
et critique Ali Anouzla s’interroge :
«Où passé le roi ?» «Ces événements
ont fait disparaître la démocratie
marocaine, fait taire les partis et leurs
leaders et paralysé ses institutions.
La vérité a éclaté : le peuple est dans
la rue, il conteste. L’Etat, ses institutions, ses partis, ses médias et ses
élites sont sur le banc des accusés. Le
roi se trouve face à la rue en colère»,
indique-t-il.
En somme, cette mobilisation qui
défie ouvertement le palais, fait planer
son ombre sur le rendez-vous climatique international qu’organisera le
Maroc. Le sommet de la COP22, qui
se tiendra à partir du 16 novembre à
Marrakech, voulu par Rabat comme
une démonstration diplomatique,
risque de connaître quelques couacs.
De toute évidence, le Premier ministre, Abdelillah Benkirane, qui peine
à former son gouvernement, se trouve
déjà cerné par la colère de la rue marocaine. Un sérieux avertissement pour
le palais royal.
Hacen Ouali
ALI LMRABET. Journaliste marocain
La mobilisation ne faiblit pas une semaine
après la mort tragique de Mohcine Fikri.
Comment expliquer cette continuité dans la
contestation qui prend de l’ampleur ?
Les gens sont furieux, pas seulement les
Rifains, dont certains veulent exagérer les prises
de position identitaires pour nouer leurs légitimes revendications, mais tous les Marocains.
Mes compatriotes disent que Mohcine Fikri, le
pêcheur d’Al Hoceïma, est mort broyé dans une
benne à ordures pour avoir pêché illégalement
de l’espadon dans un pays où les généraux et les
proches du pouvoir pillent sans aucune vergogne
les ressources halieutiques des mers du Sud. Il y
a un an, j’ai lu quelque part que la première chose
qu’a faite un général de retour d’une tournée au
Sahara occidental fut d’interdire que son avion
Ali Lmrabet
militaire ne serve de transport au poisson pêché
illégalement dans la région et expédié vers la
capitale. A ce qu’il paraît, son prédécesseur,
mort depuis, le faisait systématiquement. Les
Marocains ne sont pas bêtes. Ils voient qu’un
jeune homme est mort pour avoir voulu défendre
son gagne-pain, alors que d’autres, le roi et son
entourage principalement, apparaissent dans les
comptes numérotés, illégaux de la banque HSBC
en Suisse, dans les Panama Papers, et que plusieurs ministres et dignitaires du régime se sont
acoquinés dans un passé récent pour s’accaparer
des terrains de l’Etat à des prix défiant toute
concurrence (affaire Khouddam Daoula). Regardez le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad,
qui se présente comme le héraut de la légalité au
Maroc. Cet indélicat s’est approprié pour un prix
modique un terrain de l’Etat d’une surface de
4630 m2 dans le quartier le plus cher de Rabat.
On ne sait pas si c’est pour construire une maison
pour abriter sa famille ou pour édifier un palais.
La Maroc n’a pas connu pareille mobilisation depuis le mouvement du 20 février.
Sommes-nous en présence d’une lame de fond
d’une colère dont la mort de Mohcine Fikri a
été la goutte qui a fait déborder le vase de la
colère ?
Je ne sais pas si c’est une lame de fond, mais
c’est la preuve que ceux qui avaient enterré le
Mouvement du 20 février l’ont fait un peu trop
vite. On n’enterre pas aussi facilement les légitimes revendications d’une population qui n’en
peut plus avec des salaires de misère, une éducation nationale en faillite et un système de santé
sinistré. Surtout que toutes les promesses faites
en 2011 n’ont pas été tenues. La nouvelle Constitution est un amas de principes dont la finalité
est de préserver la primauté de la monarchie sur
tout le reste.
Quelle a été la réaction du palais royal et de
la classe politique face à cette mobilisation ?
Comme toujours dans les régimes autoritaires
qui présument d’une grande stabilité alors qu’en
réalité ils sont assis sur une poudrière, le roi a immédiatement dépêché à Al Hoceïma son ministre
de l’Intérieur pour présenter ses condoléances à
la famille du pêcheur.
Et, naturellement, ils en ont profité pour
prendre des photos en train de prier pour l’âme
de la victime et les ont distribuées à la presse.
Je ne sais pas comment cela se passe en Algérie,
mais au Maroc il est inconvenant de prendre
des photos d’une cérémonie funèbre pour en
faire de la propagande politique ou autre. Mais
cela dénote de la grande crainte qu’a ce régime
de cette région, le Rif, pas facile à gérer ni à
amadouer. Quant aux partis politiques, j’ai été
effaré de constater que des partis tunisiens se sont
solidarisés avec le peuple marocain, alors que
nos propres formations politiques se sont tues.
A ce qu’il paraît, on leur a ordonné de rester aux
abonnés absents pour ne pas alimenter ce qu’ils
appellent la «fitna». Quelle «fitna» si jusqu’à
aujourd’hui les gens ont manifesté dans le calme
et la dignité ?
Cette mobilisation, qui conteste ouvertement le makhzen, fait-elle peur au palais ?
Beaucoup de gens, et pas seulement dans le
Rif, ont entonné des slogans hostiles au makhzen
et, quelquefois, s’en sont pris directement au roi.
Ce n’est pas nouveau, mais cela reste inquiétant
pour un régime autoritaire qui ne survit que grâce
à sa maîtrise des appareils de la répression et
du soutien que lui octroie l’Union européenne
soucieuse de préserver sa frontière sud. L’histoire
récente du Maroc nous a appris que les Marocains sont imprévisibles et que les émeutes sont
un phénomène cyclique.
Le Rif est historiquement une région rebelle
et frondeuse. Ce nouvel épisode dans le
bras de fer risque-t-il de raviver les plaies
anciennes ?
Les plaies anciennes n’ont jamais cicatrisé.
Le sultan Mohammed V, son fils Hassan II qui
lui succéda et le général Mohamed Oufkir ont
bombardé au napalm le Rif à la fin des années
cinquante. Ils ont brûlé vivants non seulement
des rebelles qui s’opposaient à la mainmise du
Parti de l’Istiqlal sur cette région, mais également
des femmes, des enfants et des vieillards. Cela
ne s’oublie pas facilement. De plus, durant son
règne, le défunt tyran Hassan II utilisait souvent
des expressions ordurières quand il s’adressait
aux Rifains. Allez sur YouTube et vous trouverez
une anthologie de ces discours haineux de ce roi
voyou. Cela ne s’oublie pas non plus. Mais pour
le moment, les manifestations se déroulent dans
le calme et je ne crois pas que cela ira plus loin.
Mais cette alerte devrait faire réfléchir le palais.
Personne ne peut vivre indéfiniment dans la
«hogra».
H. O.
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Propos recueillis par
Hacen Ouali
PHOTO : D. R.
«Cette contestation devrait faire réfléchir le palais»
Figure médiatique dissidente, Ali
Lmrabet analyse les événements qui
secouent le royaume depuis la mort
atroce de Mohcine Fikri, devenu
l’étendard d’une révolte sociale. Il estime
que ceux qui avaient enterré le
Mouvement du 20 février l’ont fait un
peu trop vite. «On n’enterre pas aussi
facilement les légitimes revendications
d’une population qui n’en peut plus. Les
Marocains voient qu’un jeune homme est
mort pour avoir voulu défendre son gagnepain, alors que d’autres, le roi et son
entourage principalement, apparaissent
dans les comptes numérotés et illégaux de la
banque suisse HSBC, dans les Panama
Papers...»
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 14
SANTÉ
ÉVALUATION DE LA CHARGE DE MORBIDITÉ DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES EN ALGÉRIE
Lancement de l’enquête nationale
sur les facteurs de risque
● Placée sous la responsabilité du MSPRH, cette enquête coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète,
le 14 novembre prochain.
D
la réalisation de la présente enquête
nationale sur la mesure des facteurs
des risque des maladies non transmissibles selon l’approche STEP Wise
de l’OMS», précise-t-on dans la note.
Djamila Kourta
L’INSP EMBOITE
LE PAS
PHOTO : D. R.
ans le cadre de la mise en œuvre
de son plan national multisectoriel de lutte contre les facteurs
de risque des maladies non transmissibles, le ministère de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière
lance, à l’occasion de la célébration de
la Journée mondiale du diabète 2016,
une enquête nationale sur la mesure
des facteurs de risque des maladies non
transmissibles, selon l’approche STEP
Wise de l’OMS. «Cette enquête, inscrite
dans le programme de coopération avec
l’OMS, dont il est attendu un appui
technique et financier, est de dimension
nationale, et les 2 wilayas déjà ciblées
par l’enquête de 2004 (Sétif et Mostaganem) serviront de témoins dans
l’évaluation de la tendance des poids
de ces facteurs de risque», lit-on dans
la note conceptuelle, qui précise qu’elle
devra permettre de connaître le poids
des facteurs de risque des maladies non
transmissibles et d’évaluer la charge de
morbidité de ces maladies à l’échelle
nationale. Placée sous la responsabilité
de la direction générale de la prévention et de la promotion de la santé du
ministère de la Santé, de la Population
et de la Réforme hospitalière, assistée
par le Bureau central de l’Enquête,
composé de représentants de l’INSP,
du MSPRH, de l’OMS et d’experts en
épidémiologie, cette enquête nationale
a pour objectifs généraux d’évaluer la
tendance du poids des huit facteurs de
risque des MNT, à savoir le tabac, l’alcool, la nutrition, l’inactivité physique,
l’obésité, la pression sanguine élevée,
l’hyperglycémie et l’hyperlipidémie sur
une décennie. Il est également question
de déterminer la prévalence des MNT
(diabète, HTA), et autres maladies chroniques cardio-vasculaires, respiratoires
et cancers, d’évaluer la prévalence des
suicides, des accidents de la circulation,
des traumatismes, et de déterminer
le profil de la santé bucco-dentaire.
L’enquête sera donc menée auprès des
ménages par l’Office national des statistiques, qui consiste à interviewer la
population âgée de 18 à 69 ans révolus
en deux passages, avec le renseignement
d’un questionnaire, un examen physique
et un bilan sanguin. «Les ménageséchantillons sont tirés selon un sondage
aléatoire, stratifié à deux degrés, de
manière à respecter la proportion de la
population selon le milieu de résidence
urbain, rural et au sein des groupes
d’âge et de sexe. Au total, 7450 ménages
seront enquêtés», précise t-on. Elle se
déroulera à travers le territoire national,
en tenant compte des différences géo-
graphiques (le littoral, les Hauts-Plateaux et la région Sud) et 46 wilayas sont
ciblées. Elle débutera alors sous forme
de plusieurs vagues le 14 novembre
2016 et se terminera le 12 mai 2017
pour le territoire national. «La collecte
d’informations sur le terrain est programmée pour l’année 2016-2017 pour
la première fois, le format électronique
du questionnaire sera utilisé à l’aide des
PDA fournis par l’OMS», est-il noté.
Ainsi, un rapport préliminaire sera présenté et diffusé pour enrichissement et
critique et sera édité en juin 2017 après
la prise en compte de toutes les observations formulées lors de la publication du
rapport préliminaire et les observations
faites par le bureau de l’OMS. Il est à
rappeler que les maladies chroniques
non transmissibles représentent l’un
La plan de lutte tarde
à être mis en place
JOURNÉE DE SENSIBILISATION
AU CANCER DU SEIN
L
L
es laboratoires Magpharm ont organisé, la
semaine dernière, une journée consacrée à la
sensibilisation au cancer du sein sous le thème «Au
comptoir santé, contez votre santé», qui s’est déroulée au sein de leur showroom à Alger. Une rencontre-débat à laquelle ont pris part des patientes
atteintes d’un cancer du sein en rémission. Cette
initiative des laboratoires Magpharm s’inscrit dans
le cadre du mois d’Octobre Rose, le mois de lutte
contre le cancer du sein, animée par le Pr Bendib
Nourredine, chef de service de l’imagerie médicale à l’EHS Ben Aknoun, président de la Société
algérienne de radiologie et d’imagerie médicale
(Sarim), président élu de la Société panarabe de
radiologie (PAARS) 2014-2016. Dans ce cadre, le
Pr Bendib a insisté sur l’intérêt du dépistage de ce
cancer pour une prise en charge précoce, notamment chez celles ayant des antécédents de cancer
du sein dans la famille proche. Il a également mis
l’accent sur l’apport de l’activité physique, qui
diminue considérablement les états de fatigue chez
les personnes, qu’elles soient malades ou non. Mme
Samia Cadi, atteinte de cette maladie, ingénieur
agronome et sportive de haut niveau, a insisté sur
l’importance du sport et de l’activité physique pour
se prémunir et mieux lutter contre les maladies.
«Pendant des années, j’ai dû me préparer inconsciemment à cette maladie (…) ; le sport a toujours
été ma soupape de décompression», a-t-elle souligné.
D. K.
des défis majeurs de la santé mondiale
de ce XXIe siècle. Par l’importance de
leur progression, de leur charge de morbidité et de mortalité, elles constituent
une priorité mondiale de santé publique
menaçant le développement socio-économique des pays. Cette situation est
liée aux changements ou «transitions»
opérés dans les styles et modes de vie
des individus, du fait notamment de
la mauvaise alimentation, de l’inactivité physique et de la consommation de
tabac, qui sont les principaux facteurs
de risque modifiables qui contribuent à
l’apparition de ces maladies non transmissibles. «C’est dans ce contexte que
l’Algérie a retenu dans le cadre de la
mise en œuvre de son plan national multisectoriel de lutte contre les facteurs de
risque des maladies non transmissibles
L’Institut national de santé publique
(INSP) , et sur instruction du ministre
de la Santé Abdelmalek Boudiaf,
lancera une enquête nationale sur
l’obésité en Algérie, alors que
l’enquête Step Wise s’inscrit, entre
autres, dans cette optique. Un comité
multisectoriel a été installé par le
directeur de l’INSP, le Pr Hasbelaoui,
la semaine dernière pour préparer
une journée de réflexion et de
sensibilisation sur le thème de
l’obésité, qui aura lieu le 26
novembre prochain à Alger. Des
recommandations seront donc
adoptées et serviront de base pour la
mise en œuvre du Plan cancer, a
souligné le directeur de l’INSP. Ces
recommandations serviront
également, a ajouté le Pr Hasbelaoui,
pour la mise en place d’un
programme national de lutte contre
l’obésité. Que deviendra alors le
comité multisectoriel créé par décret
et installé par le Premier ministre
dans le cadre du plan national
multisectoriel de lutte contre les
facteurs de risque des maladies non
transmissibles, et que deviendront
les résultats de l’étude Step Wise II ?
Le ministère de la Santé risque de se
disperser et de s’éloigner des
objectifs fixés en multipliant les
actions.
D. K.
e plan national de lutte intégrée contre les
facteurs de risque élaboré par le ministère de
la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec l’Union européenne
tarde à être mis en branle. Tous les indicateurs
sont au rouge concernant les maladies non transmissibles. Pourtant, la lutte contre les facteurs de
risque connus et identifiés a été déjà recommandée depuis la fin des années 90’. Le tabagisme,
l’obésité et la non-activité physique sont autant de
facteurs incriminés dans l’apparition des maladies
non transmissibles, qui constituent aujourd’hui
un lourd fardeau. L’alerte a déjà été donnée par
les résultats de l’enquête Tahina, réalisée en 2005
par l’Institut national de santé publique (INSP)
dirigée par feu le Dr Madjid Atek, qui avait appelé
à l’époque à la mise en place d’un plan national
de lutte contre les facteurs de risque. «L’obésité
avait déjà pointé du nez en Algérie et elle expose
des centaines d’individus à des maladies graves»,
avait alerté le Dr Atek. Un fait confirmé par les
résultats de l’enquête Tahina, qui ont montré que
le taux de l’obésité en Algérie est de 21,24% chez
la population âgée entre 35 et 70 ans et de 16%
selon l’enquête de Step-OMS réalisée en 2003.
Selon l’étude Tahina, 12,29% des obèses sont
diabétiques et 24,96% souffrent d’hypertension
artérielle. La prévalence du diabète est de l’ordre
de 12% de la population adulte, selon Tahina, et
de 40% pour l’hypertension artérielle, alors que
la prévalence de la dysplidémie atteint 62% de
personnes en Algérie. Par ailleurs, la prévalence
du diabète sucré est de 25% et celle du tabagisme
actif est de 10%. En interprétant les chiffres, le
Dr Atek avait signalé que l’obésité augmente
avec l’élévation du niveau de vie, avec un taux
de 74,49%, et elle est estimée à 57,4% lorsque le
niveau de vie est bas. L’étude a montré aussi que
l’obésité abdominale qui semble être fréquente
en Algérie et qui est importante chez les femmes
est estimée à 36,56%. Un fléau qui touche de
plein fouet les enfants également. Une étude en
milieu scolaire a confirmé cet état de fait, avec
une prévalence qui varie entre 5 à 7%. Cette étude
est réalisée par le service de médecine préventive de l’établissement de santé publique PSP de
Bouzaréah. Elle concerne des élèves du collège
âgés entre 11 et 16 ans qui présentent des indicateurs d’obésité. D’autres études sont aussi menées
dans les établissements à l’Est et à l’Ouest dans
le cadre du projet national de recherche en santé
initié par le ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique et coordonnée par
l’Agence nationale de recherche de santé (ANDS).
D’autres études ont été également menées dans
d’autres régions du pays, où il est révélé que le
fléau prend des proportions alarmantes. Ainsi, selon la même étude, plus de 58% de l’ensemble des
décès relèvent des maladies non transmissibles.
Djamila .K
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 15
C U LT U R E
● «Seïf El Hadjadj» est l’expression arabe que l’on convoque pour traduire la rigueur, l’intransigeance
et la détermination au bout des discours éradicateurs.
PHOTO : DR
E
t si la figure d’El Hadjadj
Ibn Youcef, ce chef ommeyade des VIIe et VIIIe
siècles, n’inspire pas que
la terreur mais aussi la moquerie et la
plaisanterie ? Le théâtre qui repousse
les limites de la création le permet.
Dans Moukachafat, une pièce irakienne mise en scène par Ghanem
Hamid, El Hadjadj, qui danse et
qui chante, est un personnage «affaibli» par l’amour d’une femme,
Aïcha Bint Talha, qu’il n’arrive pas
à conquérir. Comble de l’absurde,
El Hadjadj est apparu dans ses sousvêtements. C’était dans la soirée
d’avant-hier, vendredi, au théâtre
régional Abdelmalek Bouguermouh,
à la clôture de la huitième édition du
Festival international du théâtre de
Béjaïa. Décidément, cette édition a
fait le plein de l’absurde.
Moukachafat a été jouée par une
troupe du Théâtre national de l’Irak,
avec un décor tout en blanc, un piédestal blanc et un parterre jonché de
coton. Les Irakiens ne lésinent pas
sur les moyens pour l’accompagnement décoratif de leurs représentations, le public de Béjaïa a en souvenir le pesant et imposant décor de
Hammam Baghdad, de Djaouad El
Assadi, qui a, lui aussi, clôturé, et de
fort belle manière, la septième édition du FITB. Moukachafat montre
Le théâtre irakien s’affirme avec force à Béjaïa
la quête humaine de se libérer des
chaînes de l’injustice et d’imposer
son existence dans un contexte d’atteintes et de désenchantement.
Connue dans l’histoire comme la
petite-fille du calife Abou Bakr,
Aïcha apparaît sur les planches sans
voile sur la tête, le détail qui paraît
être passé inaperçu dans la salle
est le premier élément, trop voyant
pour en ignorer la symbolique, qui
semble traduire la liberté des choix
individuels assumés. Sur ce plan,
deux attitudes s’affrontent dans la
pièce et que pourrait synthétiser le
tableau qui met en scène Aïcha, la
veuve, qui repousse les sollicitations
d’El Hadjadj qui, lui, s’avouant
invaincu, ferme les portes de la ville
d’El Koufa pour l’empêcher de sortir. Chacun va jusqu’au bout de ses
désirs. La pièce est menée selon la
logique de la dichotomie, en balançant entre le drôle et le grave, voire le
tragique, entre l’arabe classique et le
dialecte irakien, et entre le moderne
et l’ancien. A un combat d’épée
(sur des planches du TRB devenues
glissantes !) dans lequel périt un
certain Mosâab (Abou Moussab
al-Zarqaoui ?) succède une scène,
où un valet dévêtit son maître au
glaive redoutable pour le préparer
à la douche. El Hadjadj devient
encore drôle en cherchant instamment son épée, ou en se plaignant
d’une crampe avant de reprendre son
sérieux dans un discours de chef à
la main de fer qui tente de justifier
ses outrances. «Tu n’as pas peur
de Dieu mais du peuple», l’accuse,
sans sourciller, Aïcha. La pièce casse
subtilement les barrières des genres
pour mêler un soupçon de tragique à
un débordement burlesque avec une
intemporalité frappante. Des selfies,
une kalachnikov, des blousons, un
aéroport et de la derdja s’immiscent
dans le temps lointain de l’époque
ommeyade. Autant d’ingrédients qui
donnent de la consistance et une
bonne saveur à la pièce, représentée
dans la grande salle du TRB, qui a
libéré son public pour la soirée de
clôture de la huitième édition du
FITB tenue à la Maison de la culture.
Un spectacle de danse moderne intitulé Barbaros y a été exécuté par une
troupe d’Istanbul, qui entamera cette
semaine une tournée en Algérie à
l’occasion du 500e anniversaire de la
mort de Aroudj Barberousse.
Enfin, il faudra souligner que le
rideau a été baissé sur une édition
dont la restriction budgétaire qu’elle
a subie s’est répercutée négativement
et inexorablement sur la qualité de
son organisation.
K. Medjdoub
Spectacle turc
sur les frères
Barberousse
A
l’occasion de la célébration 500e
anniversaire de l’arrivée des frères
Arroudj et Kheirddine, les célèbres pirates
ottomans, la troupe de danse moderne de
l’opéra et ballet d’Istanbul donnera une
représentation intitulée Barbaros, ce soir
à l’opéra Boualem Bessaïh d’Ouled Fayet,
à Alger. Un spectacle de danse moderne
portant sur
la vie des
frères Barberousse.
La chorégraphie et
la mise en
scène sont
réalisées
par Beyhan
Murphy, un
grand dramaturge,
et la musique est de
Mercan
Dede. Une
production
commandée
par la direction générale de l’opéra et ballet et l’Agence européenne (dont Istanbul
était la capitale culturelle en 2010).
Barbaros, initialement composée de deux
actes, sera présentée de par une version abrégée. Une seconde production
intitulée Rosegarden sera jouée en un acte
aussi. Un show mêlant danse traditionnelle et contemporaine ayant déjà charmé
le public en France, en Allemagne, aux
Pays-Bas, Bosnie…
K. S.
PHOTO : DR
Seïf El Hadjadj dans
le fourreau de l’absurde
OPÉRA BOUALEM
BESSAÏH
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FESTIVAL INTERNATIONAL DU THÉÂTRE DE BÉJAÏA
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 16
C U LT U R E
Deux femmes d’exception
● Deux parcours différents. Deux regards croisés. Deux pérégrinations, mais un seul but. Une unique voix.
Celle deux femmes américaines. Une halte à Alger.
PHOTO : EL WATAN
M
ardi matin, au pavillon
central du Salon international du livre d’Alger,
deux femmes ont «investi» l’espace réservé aux Etats-Unis.
Elles s’appellent Manal Omar et Jahana
Hayes. Et elles ont fait entendre leurs
voix. Plus fort. Plus haut. Une sacrée
union. Manel Omar, une Américaine
d’origine palestinienne, vice-présidente
adjointe du Centre pour le MoyenOrient et l’Afrique Institut pour la paix
des Etats-Unis (USIP) est auteure. Elle
est venue au SILA pour parler et présenter au public algérien son poignant
livre intitulé Barefoot in Baghdad : A
Story of Identity - My Own and What
It Means to be a Woman in Chaos
(Pieds nus dans Baghdad : une histoire
d’identité, la mienne et ce que veut dire
être femme dans le chaos), paru aux
éditions Sourcebooks. Jahana Hayes,
enseignante d’histoire au lycée Kennedy High School dans le Connecticut
(New England), a été élue sur 3,5 millions de lycées et collèges des EtatsUnis, «enseignant national de l’année
2016». A l’issue d’une sélection qui
aura pris toute année s’articulant sur
des visites pédagogiques, entretiens,
voyages…Elle brillera par son exemplarité, son impact positif et motivant
sur les apprenants de la communauté
et parmi ses pairs. Une consécration à
saluer bien bas. Et Jahana a eu l’insigne
honneur d’être officiellement congratulée par le président Barack Obama
lui-même, le 3 mai 2016. Donc deux
femmes d’exception. Manal Omar nous
Manel Omar (à droite) et Jahana Hayes, à l’espace des Etats-Unis au SILA-2016
avouera que marcher pieds nus dans
Baghdad n’est pas une lubie. Ce n’est
pas Bagdad Café (le film de Percy
Adlon). Ce n’est pas une sinécure et non
plus du cinéma. Manal Omar, ancienne
journaliste, humaniste œuvrant pour les
droits des femmes au Yémen, Bahrein,
Afghanistan, Soudan, Liban, Palestine,
Kenya ou encore en Libye, signe un
ouvrage s’inspirant d’un aphorisme
irakien et turkmène qui dit : «Marche
pieds nus et les épines te feront mal.»
Manal Omar, ayant vécu de 2003 à 2005
en Irak, à Baghdad plus précisément,
dévoile la lutte des battantes et combattantes de la liberté. Un combat féminin,
celui des femmes courage dont on ne
parle pas assez. Et que Manal Omar
rehausse, relève et distingue. Dans le
chaos. Des chroniques d’un peuple qui,
malgré le climat belliqueux, renaît de
ses cendres. Tel un phénix. Manal Omar
chronique Baghdad sous les bombes,
vicié par l’horreur, la folie meurtrière
quotidienne de par un poignant témoignage. Car témoin oculaire du courage,
de la détresse, l’amitié, l’amour malgré
tout encore une fois et puis l’espoir. Elle
se défausse de cette image d’Epinal et
autres idées reçues. «Mon plus grand
défi, c’était d’avoir un livre fidèle à la
réalité. J’ai envoyé tous les chapitres au
premier éditeur. Mais on me remettra
mon livre complètement différent. Où on
représentait la femme arabe comme une
victime, comme une personne incapable
de se prendre en charge. Alors que j’ai
une très grande admiration pour les
femmes à travers le monde. Justement je
suis contre cette image de victimisation
de la femme qu’on a tendance à vendre
dans les médias et dans la littérature.
Ils adorent cela parce que c’est vendeur et cela attire le lectorat. A travers
les voyages et les rencontres que j’ai
effectués dans le monde, je n’ai trouvé
aucune femme pauvre et résignée. J’ai
vu des femmes fortes et courageuses
voulant changer la société. Après, j’ai
pris un autre éditeur. Une femme, c’était
mieux. Vous savez, quand vous publiez
un livre, vous n’avez aucun mot à dire à
propos du choix du titre et de la photo de
couverture. Donc j’ai dû négocier avec
l’éditeur pour ‘photoshoper’ les larmes
de cette jeune femme qui ne ressemble
pas à une Arabe (rire)…»
Jahana Hayes, ravie de se trouver en
Algérie confiera : «Je vous remercie de
me recevoir ici, en Algérie. En rencontrant des Algériens durant mon séjour,
j’ai constaté que nos défis ne sont pas si
différents. Les solutions semblent aussi
similaires. Donc, ce fut une grande
opportunité pour moi pour collaborer,
partager des choses. J’ai hâte de rentrer
aux Etats-Unis pour partager ce que
j’ai appris ici…» Une belle leçon compulsée par Jahana Hayes et Manal Omar.
Dont le titre est «La femme est l’avenir
de l’homme».
K. Smail
7E ÉDITION DE MUSIQUE ANDALOUSE KOLÉANDALOUSE
PHOTO : DR
Une clôture marquée par des découvertes
La troupe marocaine Nassim El Andalous d’Oujda après son concert
P
our les mélomanes des wilayas et des localités
limitrophes, qui sont habitués à assister à cet évènement de musique andalouse depuis sa 1re édition,
ils ont dû ressentir que l’austérité vient d’atteindre le
secteur de la culture, en dépit de son déroulement. La
clôture de la 7e édition de Koléandalouse qui avait eu
lieu dans la nuit du 02 au 03 novembre, avait été marquée par la présence du chef de l’exécutif de la wilaya
de Tipasa récemment installé, de l’ex-ministre,
l’historien Boudjemâa Haichour, du maître de la
musique andalouse, Hadj Mohamed Kheznadji. Les
responsables de l’association Dar El-Gharnatia de
Koléa se sont déployés pour proposer un programme
caractérisé par des découvertes, pour de nombreux
mélomanes et des familles présentes. Il y a lieu de
rappeler que cette 7e édition s’est déroulée, en rendant hommage à notre ami, de surcroît éducateur, le
défunt Nour-Eddine Korichi, qui n’a pas ménagé ses
efforts au profit du mouvement culturel à Koléa, en
particulier au sein de l’association Dar El-Gharnatia.
Le descendant de Mahieddine Esghir Sidi Embarek,
Ahmed Mebarek Ben Allel, s’est installé dans le
hall de la maison de la culture Dr. Ahmed Aroua de
Koléa, afin de mettre en évidence son 2e livre intitulé
Premiers combats, une œuvre qui relate le parcours
du pionnier de la résistance algérienne contre le colonialisme français, en l’occurrence Hadj Mahieddine
Esghir Sidi Embarek (1790-1837). La présence de
l’écrivain rentrait dans le cadre de la célébration
du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre
de Libération nationale. L’entame du programme
de l’ultime soirée avait été assurée par la troupe
marocaine Nassim El andalous de Oujda, dirigée par
Omar Chahid. L’orchestre, composé de 4 filles et de
5 garçons, enveloppés sous leurs habits traditionnels
avait interprété quelques morceaux de Nouba raml
maya, inkilab, dardj, des insirafs, Akhlass et enfin du
haouzi. La production des élèves de cette association
venue d’Oujda avait été appréciée par une assistance
très nombreuse. Les chanteuses Djennat Chamlal et
Ghania Zenat avaient révélé la qualité de leurs voix
quand elles s’étaient mises à interpréter en solo des
passages de leur répertoire, tandis que leurs collègues
Ayoub Ouarnassi et Mohamed Ouazni, à leur tour, se
sont montrés à la hauteur. Le Cheikh Omar Chahid
fixait son regard sur ses élèves pour respecter le
tempo andalou jusqu’à la fin de leur passage. Une
salve d’applaudissements avait suivi la production de
la troupe marocaine. Avant d’entamer une parenthèse
de musique châabie, Nordine Labri, membre actif de
l’association Dar El-Gharnatia a présenté au public
Cheikh Abdelouahab Louda, âgé de 20 ans quand
il avait décroché le 1er prix du Festival national de
musique châabie en 1965 à Alger, au moment où le
président du jury de ce festival national n’était autre
que le cardinal Cheikh Hadj M’hamed El Anka.
Le chanteur Farid Khoudja, en costume et cravate,
sans son r’bab, debout face à son micro, a interprété
des chansons de son répertoire, en faisant travailler
comme à l’accoutumée sa voix. Il paraissait trop
«stressé» pendant son passage dans lequel, il était accompagné par 33 élèves dont 16 filles, tous issus de la
classe supérieure de Dar El-Gharnatia. Les musiciens
étaient dirigés par le maestro Saoudi Mohamed Chérif. Cette fois-ci, les responsables de Dar El-Gharnatia
avaient programmé le jeune Walid Medjadji, élève
de l’association, accompagné par ses camarades,
avait interprété une tranche de musique andalouse et
du haouzi, pour démontrer son talent. «Vous chantez
bien mais vous devez travailler encore les noubas»,
lui conseille Hadj Mohamed Khaznadji, quand il lui
remet le diplôme de participation.
L’animateur avait par la suite invité le musicologue
tunisien venu de Monastir, assis parmi l’assistance,
pour marquer son passage à Koléa. Frih Mahmoud,
le directeur artistique de Chabab El Andalous de
Monastir n’a pas failli et avait confirmé sa voix de
rossignol. Le rendez-vous avait été donné pour la 8e
édition. Le 03 novembre s’installe déjà. Les mélomanes quittent la salle avec des commentaires différents.
M’Hamed H.
PRIX 2016 DE
LA NOUVELLE
FANTASTIQUE
Trois jeunes
nouvellistes
primés
Trois jeunes nouvellistes
ont été primés jeudi à
Alger, suite au
3e concours de la
nouvelle fantastique,
organisé par l’Institut
français d’Algérie (IFA)
en marge du 21e Salon
international du livre
d’Alger (Sila).Le premier
prix a été attribué à
Mohamed Achraf
Bouaoune, pour sa
nouvelle Ambition, alors
que les deuxième et
troisième prix sont
revenus respectivement
à Amine Ait Hadi, pour
Ultras, et à Mohamed
Chala, pour Ils étaient
parmi nous. Amine Ait
Hadi avait été le lauréat
en 2015 du grand prix
Assia Djebar du roman en
langue française pour
son roman L’Aube
au-delà. Le premier prix
de la nouvelle
fantastique est doté de
100 000 DA, alors que les
2e et 3e prix de 50 000 DA
chacun. Un jury composé
d’écrivains,
d’enseignants et
d’encadreurs de l’IFA a
retenu 10 textes parmi
les 78 reçus pour cette
édition du Prix de la
nouvelle fantastique,
placée cette année sous
le thème «Les feux du
stade». Organisé en
collaboration avec
l’éditeur algérien
Medias-Plus, ce concours
vise à encourager la
création littéraire dans le
genre fantastique en
Algérie. Et avec le
partenariat de BNP
Paribas et la maison
d’édition Media-Plus, en
la présence de la
marraine de cet
événement littéraire,
Laetitia Madjène, la
championne francoalgérienne du monde
wako de full-contact.
Media-Plus a fait sa
rentrée littéraire jeudi
3 novembre par la
publication d’un recueil
de 10 nouvelles
fantastiques signées par
des auteurs en herbe.
APS
PHOTO : DR
MANAL OMAR ET JAHANA HAYES AU SILA
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 17
PUBLICITÉ
Pensée
Condoléances
Pour ne jamais oublier...
Une grande pensée toute
particulière à notre très cher
Hadj Mohamed Talbi
décédé le 06 novembre 2004.
En ce douloureux souvenir, son
épouse, ses enfants, ses petitsenfants, ses frères, ses nièces et
neveux, ses gendres invitent tous
ceux qui l'ont connu d'avoir une
pieuse pensée à sa mémoire.
Que la Miséricorde d'Allah l'accompagne pour l'éternité.
Le directeur général, l’ensemble des cadres,
les travailleurs des agences régionales et des
filiales du Groupe Maghrébine de Transport et
Auxiliaire présentent leurs sincères condoléances
à leur collègue M. Rabia Acef suite au décès de
son père Hadj Mokrane Acef
Que Dieu accorde au défunt Sa Sainte
Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons."
Condoléances
Le conseil d'administration, le directeur général, le partenaire social et l'ensemble
du personnel de l'EPE ENROS, profondément touchés par le décès de
la mère de M. Bourai Achour,
administrateur
présentent à ce dernier et sa famille leurs sincères condoléances les plus attristées et
compatissent à la douleur qui les afflige en cette triste circonstance.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt toute Sa Clémence et Sa
Sainte Miséricorde.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Pensée
A la mémoire
de notre chère
et regrettée mère
et épouse
Ghezzaz Djouher
née Azzouz
décédée
accidentellement
le 05.11.2014.
En ces douloureuses circonstances,
son époux et ses enfants
demandent à tous ceux qui l'ont
connue et aimée d'avoir une pieuse
pensée à sa mémoire.
Nous ne t'oublierons jamais.
Tu resteras pour toujours vivante
dans nos cœurs.
Repose en paix Djouher.
Pensée
Pensée
Pensée
Voilà 11 ans
que nous a
quittés mon
frère
Dr. Kamel
Belabed
Je prie tous ceux qui
ont apprécié sa bonté
et sa gentillesse d'avoir
une pieuse pensée à sa
mémoire.
Repose en paix khoya.
Le 6 novembre 2008 est
une date inoubliable, car
elle est liée à la perte d'un
être irremplaçable, notre
cher et regretté
A la mémoire de notre très
cher père, frère et époux
Afnoukh
Saada
Il fut un homme exceptionnel,
un époux remarquable, un père
exemplaire, un grand-père
extraordinaire, un ami vertueux...,
en un mot "une denrée rare". Quoi
que nous disions, nous resterons
incapables de décrire la sommité qu'il
était. Puisse Allah, qui a fait de lui le
symbole de la bonté et de l'honnêteté
dans ce bas-monde, lui accorder Sa
Sainte Miséricorde et l'accueillir en
Son Vaste Paradis.
Pensée
Pensée
Pensée
El Hadj Amirouche
Mohamed
A la mémoire de notre
chère regrettée
A notre très cher vava
Cela fait deux
ans depuis le 05
novembre 2014,
quand tu nous
as quittés, mais
tu restes toujours dans nos
cœurs et nos mémoires. En
ce douloureux souvenir, ton
épouse, tes enfants, tes bellesfilles ainsi que tes petits-enfants
demandent à tous ceux qui
t’ont connu d’avoir une pieuse
pensée à ta mémoire. Qu’Allah
t’accorde Sa Sainte Miséricorde
et t’accueille en Son Vaste
Paradis.
Djamila Khetib épouse
Tighiouart
Voilà déjà une année depuis ta
disparition, et le vide que tu as
laissé est toujours présent. Tu nous
manques énormément.
Ta mère, ton père, ta sœur, tes
tantes, cousins et cousines, qui ne
cessent de penser à toi, prient tous
ceux qui t'ont connue d'avoir une
pieuse pensée à ta mémoire. Tu
resteras à jamais gravée dans nos
cœurs et nos pensées.
"A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons."
Abad Tahar
décédé le 06.11.2012 à l'âge de
73 ans.
Notre vertueux papa, le temps
passe, mais il n'a en rien entamé
de ce que tu as gravé en nous.
Resteront gravés dans nos cœurs
à tout jamais, chaque moment
passé avec toi, les gestes, les paroles et les sourires.
Tu avais le don exceptionnel d'être attentif à
chacun, et tu savais, comme personne, composer
la symphonie des mots qui effleuraient et palpaient
les âmes. Tu fus l'époux aimant et attentionné, le
grand-père affable, le plus aimable des papa, gentil,
stoïque, calme, doux, passionné et disponible. Tant
de qualités qui ont forcé l'admiration de tout le
monde.
Ton épouse, tes enfants, tes petits-enfants, ta belle
-fille et tes beaux-fils demandent à tous ceux qui
t'ont connu, aimé et apprécié d'avoir une pieuse
pensée à ta mémoire. Nous implorons le Dieu
le Divin Miséricordieux pour que le Paradis El
Fardous soit ta demeure éternelle inchallah.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Saïd Boudrâa
Tu as été un homme
avec tout ce que ce mot
a de beau et d'intense.
Aucun mot ici-bas ne
saurait décrire ce que tu es pour nous ni
combien tu nous manques.
Tu as disparu tragiquement le 06
novembre 1987 à l'âge de 33 ans,
mais tu as laissé ta trace dans l'histoire,
une trace aussi profonde pour celle que
tu as laissé dans les esprits et le cœur de
tous ceux qui t'ont aimé. Que tous ceux
qui l'ont connu et aimé aient une pieuse
pensée à sa mémoire.
Que le Paradis soit ta demeure
éternelle papa.
Nous t'aimons, et nous ne t'oublieront
jamais.
Remerciements
Très touchés par les
nombreuses marques de
sympathie et de solidarité suite
au décès de Feu
Mohamed Nadir
HAMIMID, sa veuve et
ses enfants remercient tous
ceux qui ont partagé leurs
douleur, en priant le Seigneur
Tout Puissant d'accueillir le
défunt dans son vaste Paradis
et invitent tous ceux qui l'ont
connu à avoir une pieuse
pensée pour lui.
"À Dieu nous appartenons et à
Dieu nous retournerons"
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 18
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JF. cherche emploi dans le domaine
de l'exploitation minière. Tél. : 0557
648 619
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Défendre. Rivière d'Asie 2.
Effrontées 3.Etui. Hurlement 4.C'est nickel. Sélectionnas.
Soulager 5.Portion de cercle. Qui est sans souillure morale 6.
Chemin de halage. Conducteur de baudets. Note. Pour appeler
7.Disposés. Détermination 8.Fit marcher au pas. Rejet gazeux.
Ria 9.Article de Valence. Pronom. Manière d'agir contraire au
bon sens 10.Ver. Tartempion 11.Maîtres de moujiks. Déchet
organique. Non accompagné 12.Paresseux de nature. Met
pour la première fois 13.Personnes insatiables. Gaine.
Bouquiné 14.Point imaginaire. Regimba. Région française
15.Exaltée. Règle.
VERTICALEMENT : 1.Annonce. Monnaie nordique 2.
Instrument de labour. Usinage 3.Canton helvétique. Platine.
Magistrats municipaux 4.Déplacement d'air. Mettre de niveau.
Homme mandaté 5.Alcaloïde. Anneaux de mousse 6.Deux en
groupe. Copie. Note 7.Ventilâmes. Qui jouit du bonheur 8.Sur
un registre. Poisson. Note. Ile en France. Actinium 9.Directeur
sportif, en initiales. Fou furieux 10.Bien fait. Qualité de ce qui
est sans mélange ni défaut. Greffât 11.Refuser à un examen.
Donc appris. Cours de France 12.Amphore. Parties du corps.
Fin de messe 13.Cruelle impératrice. Ebahis 14.Le long du
cours. Ecime. Empaumé. Gardé par le malade 15.Affluent du
Danube. Dangereuse.
Quinze sur 15
1
N° 873
2
REGLE DU JEU
3
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Tout Codé
N° 4579
Définition
du mot encadré
4
8
6
1
9
7
10 11 12 13 14 15
4
IV
6
VIII
8
IX
3
1
3
4
5
6
5
9
3
1
2
10
5
11
1
11
11
9
11
5
11
12
2
3
14
9
11
5
3
5
14
3
7
15
16
5
5
3
15
1
10
17
11
7
1
16
4
2
5
5
10
5
5
5
5
7
8
9
10
13
14
VERTICALEMENT
15
1- Relatif à la tête. 2- Morphinique. 3- Fondateur de l'Oratoire italien - Désirs ardents. 4- Provocateur - Femme supérieure. 5- Attendu après la tétée - Harmonie d'ensemble. 6Immobiles - Base d'accord. 7- Etain - Qui souffle du nord.
8- Fin - Est à Londres. 9- Lac d'Amérique - Bonne, pour une
religieuse. 10- Hirondelle de mer.
10
11
12
VERTICALEMENT : 1.CHOUCROUTE. ADOS 2.OAS. REPRISE. IRA
3.LUIRE. ENTERINES 4.LSD. US. ERRONEES 5.ASEPSIE. EIDER
6.BE. RE. ON. NE. AIR 7.ORAISON. SE. VIL 8.SM. RA. AISEE 9.
AUTISME. CILS. SM 10.TREPIEDS. NIET 11.RASSERENER. FR 12.
UN. RA. SON. IRE 13.REVELE. CAVERNES 14.VIS. CLOUER. NIS 15.
SEL. DUEL. RAMENE.
3
9
Solution
7
Sudoku
précédent
9
3
1
5
2
de façon
fatidique
fragiles de
constitution
4
1
3
8
9
7
5
6
2
9
7
8
2
6
5
1
4
3
5
2
6
1
3
4
9
7
8
3
9
4
7
2
6
8
1
5
8
6
2
5
1
3
7
9
4
7
5
1
9
4
8
2
3
6
1
3
5
4
7
2
6
8
9
ville
2
4
7
6
8
9
3
5
1
6
8
9
3
5
1
4
2
7
SOLUTION N° 4578
HORIZONTALEMENT
I- CONTRARIES. II- INOUI - ASTI. III- MIME. IVERISTALES. V- TIN - UNE - AU. VI- ISERAN - AIR.
VII- EMEU - ERINE. VIII- RE - INTERET. IX- UNITE SR. X- SITE - ERS.
VERTICALEMENT
1- CIMETIERES. 2- ONIRISME. 3- NOMINEE - UT. 4TUES - RUINE. 5- RI - TUA - NI. 6- CANNETTE. 7- RALE - REER. 8- ISEE -AIR. 9- ET - SAINES. 10- SIC URETRE.
Fléchés Express
multiplicateur
mouvement
jamaïcain
avens
liberté
d’agir
drame jaune
N° 4579
sans rien
de plus
6
marque
indélébile
paysage
gogo
biblique
fleur
Qui est dans un état, une situation ferme, solide, qui ne risque pas de tomber.
2
6
HORIZONTALEMENT
I- Affliger. II- Stimuler. III- Imite frauduleusement Thymus goûteux. IV- Exècres - Reporte. V- Symbole
chimique - Abri sommaire. VI- Article - Arrivée en pleurant - Strontium. VII- Lacune. VIII- Tranquille - Homme
de parole. IX- Qui manque de force. X - Corde de gens de
mer - Ils tapent sur le système
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
5
5
X
9
7
2
4
VII
7
2
8
3
VI
1
1
2
V
5
4
4
9
II
1
8
8
III
2
4
7
3
4
3
6
6
1
5
4
5
N° 4579
Par M. IRATNI
I
6
3
4
Mots Croisés
2
8
1
9
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT
: 1.COLLABORATEUR 2.HAUSSER. UR. NEVE 3.OSIDE. ASTER. VIL
4.PRIMIPARES 5.CREUSES. SISAL 6.RE. SI. ORMES. ECU 7.OPE.
EON. EDEN. LE 8.URNE. SR. COL 9.TITRE. SAC. ESAU 10.ESERINE.
INNOVER 11.ERODE. ALIENERA 12.INE. VISER 13.DINERAIS. INNE
14.OREE. ILES. FREIN 15.SASSER. EMPRESSE.
Sudoku
2
N° 4579
1
7
2
5
11
9
13
7
9
2
1
12
5
17
5
demi-dieu
vieux camp
bouffon
disque sacré
croît de
nouveau
carré de
jardin
réfléchi
B
5
6
2
des chefs en
campagne
fleuve de
Suède
bordures
de gare
le bas des
cartes
rate
10
15
11
14
15
11
2
5
7
9
3
15
2
1
3
7
1
15
5
12
2
1
18
5
1
3
11
4
5
3
5
5
18
1
15
15
11
2
5
7
1
3
lettres de
fin d’année
1
11
5
privatif
19
5
roche
sédimentaire
récipient
sorte de cale
d’avoir
personne
bavarde
grande
école
6
X
2
1
remplit
d’admiration
argent
fin de
verbe
badiane
2
5
3
14
foutu
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
BROSSE - TOMER SISLEY
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : PETITESSE / RECENTES / RETENTIRA / GI / TAG / ORNEE / MA / IE /
RIANT / ANSE / STAR / PR / ELU / STRIE / SOC / IONIE / GA / VOUES / SIG / NES / NUEE.
VERTICALEMENT : PEREGRINATION / TETINES / ROUE / LICE / EPINES / TENTER / REIS /
RENTA / IS / STIGMATES / SU / OSER / ANALOGIE / ESAU / TRUCAGE.
adolescent
Jeux proposés par
gym C Magazine
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 21
L’ÉPOQUE
ON VOUS LE DIT
Le taux de mortalité
a baissé de 42%
560 palmiers dattiers ravagés
par le feu à In Salah
Le voleur de Tahaggart ne
sévira plus
Les services de la 3e sûreté urbaine de Tamanrasset ont
procédé, ce week-end, à l’arrestation d’un individu
impliqué dans une affaire de vol par effraction et de
violation de domicile. Selon l’officier chargé de la
communication auprès de la sûreté de wilaya, l’opération
a été réalisée à la cité Tahaggart, à quelques encablures
de la ville de Tamanrasset, à la suite d’une alerte donnée
par un citoyen. La célérité des éléments d’intervention a
permis ainsi d’arrêter le mis en cause, un jeune de
23 ans, en flagrant délit de vol d’une maison où il s’était
introduit à la faveur de l’obscurité. Déféré au parquet, le
prévenu a été placé sous mandat de dépôt, ajoute notre
source.
Eradication du rat noir des
îles Habibas
L’éradication du rat noir des îles Habibas (Oran), dans le but de
protéger certaines espèces, en l’occurrence l’oiseau marin «puffin
cendré», nécessite de recourir à la méthode chimique dès la
prochaine saison, selon le chef d’antenne d’Oran du commissariat
national du littoral. Les inventaires et les suivis effectués sur
l’archipel révèlent la présence d’une espèce invasive, le rat noir
«Rattus rattus», qui menace les populations d’oiseaux marins,
notamment le «puffin cendré», une espèce protégée, a indiqué
Laâloui Abdelkader. La campagne de dératisation de la saison
passée, s’étalant du mois d’avril au mois d’octobre 2016, n’a pas
donné les résultats estompés, a-t-il souligné, ajoutant qu’il
s’agissait de la méthode de la lutte intégrée, qui consiste à utiliser
le piégeage mécanique suivi par l’empoisonnement au moyen d’un
anticoagulant. L’archipel des îles Habibas, situé au large d’Oran,
est classé réserve naturelle depuis 2002 et reconnue comme aire
spécialement protégée d’importance méditerranéenne (Aspim) par
le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE),
Convention de Barcelone. Les îles Habibas sont gérées par le
Commissariat national du littoral algérien. Elles hébergent de
nombreuses espèces animales et végétales de grande valeur
patrimoniale.
Un coût énorme et un
rythme de réalisation faible
d’un centre sportif
El Watan -
EDGE OF TOMORROW
L’Europe a été envahie par de terribles
extraterrestres. Après des défaites en
série, l’armée prévoit un débarquement
sur les plages normandes.
Inexpérimenté et incorporé malgré lui,
Bill Cage se retrouve...
L
e taux de létalité du sida en
Algérie a été réduit de 42%
depuis le niveau record
enregistré en 2004. C’est ce
qu’a indiqué, jeudi, le directeur
de l’ONU-SIDA en Algérie,
Adel Zeddam, à l’ouverture
de l’atelier national consacré
à l’échange sur la promotion
de la santé dans une approche
multisectorielle visant un partenariat entre institutions et
associations. En réaffirmant sa
solidarité avec les acteurs intervenant dans la riposte au VIHsida, M. Zeddam a fait part des
avancées spectaculaires qui ont
été réalisées dans le cadre de la
lutte contre cette pandémie et
des progrès substantiels accomplis en matière de prévention.
En effet, depuis l’an 2000, le
nombre de nouvelles infections
par le VIH a été réduit de 35%
chez les adultes et de 58%
chez les enfants. L’ONUSida
a, depuis 2010, enregistré un
taux de 84% d’augmentation
de l’accès au traitement antirétroviral. «Ensemble, nous
avons atteint l’objectif du millénaire pour stopper et inverser
l’épidémie. De ce succès est
née une plus grande ambition. En septembre 2015, les
pays de la planète entière ont
adopté le programme de développement durable à l’horizon
2030. Mettre fin au sida est
une composante essentielle de
la réalisation des objectifs de
ce programme», a-t-il lancé
à l’adresse de l’assistance,
composée essentiellement de
représentants d’associations
thématiques, de médecins, de
20.55 Cinéma
AMERICAN GANGSTER
Dans le quartier de Harlem, à New York, en
1970, à la mort du caïd local dont il était le
chauffeur et confident depuis quinze ans,
Frank Lucas décide de prendre la relève.
Jeune, ambitieux et intelligent, il ne veut
dépendre de personne et met son propre
réseau sur pied. Utilisant les avions de
l’armée américaine, il importe...
directeurs d’EPSP et de centres
de dépistage volontaire et du
représentant de l’Organisation
mondiale de la santé en Algérie. L’intervenant est revenu
sur le projet 90-90-90 et la
dernière déclaration du directeur exécutif de l’ONU-Sida,
qui a mis en avant les progrès
accomplis vis-à-vis les 17 millions de personnes ayant accès
au traitement. Parlant de ses
ambitions, M. Zeddam affirme
avec enthousiasme qu’à l’horizon 2020, 90% des personnes
vivant avec le VIH connaîtront
leur statut sérologique, 90%
de toutes les personnes infectées dépistées seront traitées et
90% des personnes recevant un
traitement antirétroviral auront
une charge virale durablement
supprimée. «La cible 90-9090 est ambitieuse, mais pas
inaccessible, car de nombreux
pays dans le monde sont en
passe de réaliser au moins
l’une de ses composantes»,
a-t-il soutenu. Une implication multisectorielle de plus
en plus forte, avec le rôle particulier de la société civile, a
été ainsi recommandée lors de
cet atelier organisé, à l’hôtel
d’El Biar à Alger, par l’association nationale Green Tea
pour la promotion de la santé
et les aides humanitaires dans
le cadre de la mise en œuvre de
son projet, qui consiste à apporter des réponses concrètes aux
questions liées au VIH/sida en
coordination avec nombre de
partenaires et d’experts. Une
initiative louée par le représentant de l’OMS en Algérie, Bah
Keita, qui a saisi l’occasion
pour mettre l’accent sur la précieuse contribution des associations, considérées comme des
partenaires-clés dans la promotion de la santé.
Ravah Ighil
20.55 Série
LES ENQUÊTES DE MURDOCH
Lors d’un spectacle au cabaret burlesque,
un client, Gerald Sloan, est abattu d’une
balle...
20.55 Football
PARIS-SG / RENNES
Afin de rester au contact avec Nice, solide
leader, Thiago Motta et les Parisiens
doivent se montrer intraitables dans leur
antre du Parc des Princes. Les quadruples
champions de France en titre s’attendent à
une opposition difficile face aux Rennais
emmenés notamment par Yoann
Gourcuff et Benoît Costil.
PROMOTION IMMOBILIÈRE À CHLEF
La société Baitek renforce l’offre
en logements
L
Le projet du centre de regroupement sportif de Fouka (Tipasa),
lancé en 2011, connaît un rythme de réalisation très faible, en dépit
des sommes énormes qui lui ont été destinées. En effet, le chantier
de ce centre, affecté d’une enveloppe initiale de 1,8 milliard de
diinars, portée ensuite à près de 2 milliards de dinars, enregistre
«une cadence très loin des espoirs escomptés», selon l’expression
du wali, Moussa Ghelai, qui n’a pas manqué d’exprimer son
mécontentement à cet égard, lors de sa dernière visite du chantier.
«Il est inadmissible de continuer à adopter cette politique de
bricolage, en retardant ainsi ce type de projets affectés de dotations
publiques colossales», a souligné le wali à l’intention du directeur
de la jeunesse et des sports de la wilaya et des entreprises
réalisatrices. Il s’est interrogé, en outre, sur le «sérieux» des motifs
évoqués pour expliquer ce retard au vu de la disponibilité, «de tous
les fonds nécessaires», instruisant les responsables concernés, en
vue de sa «livraison au plus tard en septembre 2017». Le centre de
regroupement sportif de Fouka fait partie des plus importants
projets enregistrés à l’actif du secteur de la jeunesse et des sports
en Algérie, considérant qu’il assure le cadre idéal pour une
préparation de haut niveau des élites nationales sportives.
20.55 Cinéma
PHOTOS : DR
Pas moins de 560 palmiers dattiers ont été réduits en
cendre suite à un incendie qui s’est déclaré, avant-hier, à
la palmeraie de Sahla, dans la commune d’In Salah, à
700 km du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset. Une
source locale indique que le foyer de l’incendie, dont les
causes demeurent toujours inconnues, a ravagé des
palmiers productifs et d’autres en âge de première
production appartenant à plusieurs agriculteurs de la
région. Les dégâts, précise la même source, auraient été
plus importants, n’était la prompte intervention des
éléments de la Protection civile, qui ont mis plus de 6
heures pour circonscrire le feu en l’absence de voies de
séparation entre les futaies et l’inexistence de points
d’eau. L’incendie rappelle une catastrophe similaire qui
s’est produite en 2012, où l’on avait enregistré la
destruction de 750 palmiers dattiers, dont 524 palmiers
productifs, dans toute la wilaya, qui dispose de plus de
7000 ha de palmeraies, dont 5458 productifs.
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
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elwatan.com E-mail :
TV
LUTTE CONTRE LE SIDA EN ALGÉRIE
a société Baitek Promotion de Chlef vient
renforcer l’offre en logement de type
promotionnel au chef-lieu de wilaya, en
concoctant un ambitieux programme dans le
domaine. Outre la qualité et la rapidité dans
l’exécution des travaux, elle innove dans la
conception-réalisation de résidences standing
en milieu urbain. Elle se démarque carrément
du schéma classique, optant pour un modèle
de logements promotionnels plus confortables,
plus économes en énergie électrique et conçus
en équilibre avec l’environnement immédiat.
Toutes ces innovations sont déjà introduites
dans la nouvelle résidence des 135 logements en
construction au niveau de la nouvelle ville d’El
Hassania, dans la banlieue ouest de la ville de
Chlef, non loin du parc de loisirs de Chorfa et
du nouvel hôpital Les Sœurs Bedj. D’ailleurs,
lors de la visite qu’il a effectuée en début de
semaine sur le site du chantier, le nouveau wali
de Chlef, Faouzi Benhoussine, n’a pas caché
sa satisfaction devant le projet et a encouragé
[email protected] PAO/Photogravure : El Watan
Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar - Place
du 1er Mai - Alger.
Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
le jeune promoteur, qui a fait ses preuves dans
le secteur de la construction et des travaux
publics, à investir davantage dans ce segment de
l’habitat. «Nous considérons que la promotion
immobilière privée à un rôle important à jouer
dans la satisfaction des besoins des citoyens
en ce type de logements», a affirmé le chef de
l’exécutif de wilaya.
Il faut savoir que la résidence Baitek offre un
cadre de vie idéal où l’acquéreur n’aura rien à
modifier ou à ajouter, tout a été mis en place
et peaufiné avec des équipes qualifiées, jusque
dans les moindres détails. Les logements sont
spacieux, avec une surface comprise entre
100 et 150 mètres carrés l’unité, ils sont dotés
de cuisines équipées, de climatisation et de
chauffage central, ainsi que d’aires de jeu et de
sport et d’une garderie d’enfants. La résidence
comprend également un parking intégré et
une aile réservée aux services et commerces
nécessaires.
A.Yechkour
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66
20.55 Cinéma
VALMONT
Mme de Merteuil entend se venger de son
amant Gercourt qui doit épouser Cécile de
Volanges, une ingénue tout juste sortie du
couvent. La marquise demande au vicomte
de Valmont, un libertin, de séduire l’oiselle
afin qu’elle ne soit plus vierge le soir de ses
noces.
20.50 Culture info
UNE AMBITION INTIME
L’animatrice reçoit quatre personnalités
politiques pour en dresser les portraits. Elle
interroge François Bayrou, maire de Pau et
président du Mouvement Démocrate (MoDem),
François Fillon...
20.55 Série
BONES
La moitié supérieure d’un corps est repêchée
dans la baie de Chesapeake. L’équipe de l’institut
Jefferson l’identifie comme étant celui d’une
femme, sur le point de devenir pasteur...
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document et illustration
adressés ou remis à la rédaction ne
seront pas rendus et ne feront l’objet
d’aucune réclamation. Reproduction
interdite de tous articles sauf accord de
la rédaction.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 22
SPORTS
Des arbitres utilisés
jusqu’au bout,
jusqu’à «mourir»
debout !
Depuis la 5e journée de championnat professionnel,
la sonnette d’alarme est tirée pour attirer l’attention
sur un dérapage (hélas devenu réel) concernant
l’atelier «désignation» des arbitres dans son
aspect fonctionnel et relationnel. Ne fallait-il
pas modérer ou carrément cesser (en cherchant
d’autres alternatives) d’utiliser les mêmes arbitres
avec les mêmes équipes, dans un intervalle réduit,
afin de leur éviter des situations conflictuelles
vis-à-vis des clubs ? L’entêtement et le maintien,
par ceux qui tiennent les rênes de l’arbitrage, de
la démarche d’utilisation des arbitres de manière
«déraisonnable», insoutenable et même invivable
pour ces «magistrats des terrains», devait aboutir
à cette situation de blocage et de litige où des
intervenants victimes d’erreurs d’arbitrage
(devenues nombreuses) stigmatisent les arbitres et
les fustigent. Comme beaucoup de monde le pense,
les arbitres demeurent ces hommes de devoir
pourvus des lois du jeu qui leur recommandent
d’abord de se pourvoir avant qu’elles leur confèrent
des pouvoirs.
Cependant, ce qu’ignorent certains, et ils sont
nombreux, c’est qu’en matière de désignation et de
gestion de leurs carrières, ils n’ont, et cela depuis
la nuit des temps, jamais été consultés ou associés
à la gestion de leur quotidien ou avenir sportif,
en leur signifiant à chaque doléance de leur part
qu’ils doivent s’exécuter ou se voir enfouis dans
un tiroir. Sans rappeler ceux qui, lors des stages,
évoquent l’omerta et osent prendre le crachoir.
Beaucoup d’observateurs au fait de la «planète»
de l’arbitrage s’interrogent sur le timing et le bienfondé du bulletin de «bonne santé» concernant
les arbitres algériens rendu public (stage Futuro
III) par Massimo Busacca, patron de l’arbitrage de
la FIFA et sa proclamation «verbale» encensant
nos chevaliers du sifflet. Ces mêmes observateurs
restent abasourdis par le nombre d’examens
de passage de grade et du nombre de «reçus»,
particulièrement au grade de «fédéral», organisés
par la CFA sans aborder les anciens titrés «fédéraux»
oubliés faute d’être parrainés ou solidement liés.
Cette «armée» d’arbitres fédéraux a-t-elle été mise
dans un trou ? Pourquoi s’acharner à désigner des
arbitres jusqu’au bout, au moment où ils sont sur
les genoux pour se faire pendre par le cou ou mourir
debout ? Nous n’en sommes qu’au premier quart
du championnat et il y a de quoi faire une (grande)
moue…
S. O.
MEHDI TERKI. Milieu de terrain de Lokeren
«Leekens est un bon choix,
il pense comme un Algérien»
Le week-end dernier a beaucoup compté dans la
jeune carrière de Mehdi Terki. Le milieu de
terrain de Lokeren a en effet inscrit son tout
premier but dans le championnat de Belgique.
Pour El Watan, le Franco-Algérien de 25 ans a
accepté de revenir sur cet événement et de nous
parler de Georges Leekens, son ex-entraîneur,
devenu récemment sélectionneur des Fennecs.
PHOTO : DR
LE COIN DU REFEREE
Propos recueillis par Nasser Mabrouk
Vous avez marqué le weekend dernier votre premier but
de votre carrière en 1re Division
belge. Qu’avez-vous ressenti ?
Ce fut un plaisir. Je vais m’en
souvenir. J’espère que c’est le
premier d’une longue série.
Vous vous êtes imposé cette
année comme titulaire indiscutable dans l’entrejeu de Lokeren. Quel est votre poste de
prédilection sur le terrain et
quelles sont les qualités qu’on
vous reconnaît ?
Je suis entre le n°8 et le n°10.
En Belgique, on parle d’infiltreur. Je me place entre les lignes.
J’essaie d’être disponible dans
les espaces pour mes coéquipiers. De plus, je cours beaucoup. Je peux aussi jouer derrière
l’attaquant. On me considère
comme un joueur technique,
puissant et avec une bonne qualité de passe.
Il n’y a pas si longtemps,
Georges Leekens était votre
entraîneur. Quel type de rapports aviez-vous avec lui ?
C’est lui qui m’a donné ma
chance en Jupiler League. J’arrivais de 3e Division. Il m’a directement mis dans le bain en me
disant qu’il avait confiance en
moi. Il est très proche des joueurs
et très amical. Il me parlait souvent du bled et de l’équipe nationale. Il me disait : «Quand est-ce
qu’on va manger un couscous ?»
Il est attaché au pays. Il a aussi
gardé un bon souvenir de la Tunisie. Dans sa tête, il pense comme
un Algérien.
Que vous a-t-il appris ?
J’ai passé un cap. Je suis
moins stressé quand je commence le match. Je prends plus
d’initiatives. Je dribble. Je suis
plus libéré. L’an passé, je me
contentais de contrôler et de passer. Il y a aussi la façon dont les
adversaires me voient.
Pourquoi Leekens n’a-t-il
pas réussi avec Lokeren ?
Il a manqué de réussite sur la
fin. Une partie du public voulait
du changement. Il les a quand
même sauvés de la relégation
l’an passé. On a fait ensuite une
bonne fin de saison en terminant
deuxième des play-offs 2. Il est
parti la tête haute. Tout le monde
l’a applaudi.
Vous l’avez côtoyé pendant
plusieurs mois. Quel type de
coach est-il ?
Il donne beaucoup de libertés. Il ne casse pas la tête. Il met
en confiance. Il ne stresse pas. Il
motive tout le monde. Il sait placer les footballeurs dans les meilleures conditions. Il aime rire et
faire des vannes. En retour, on
a envie de tout lui donner. Il est
aussi rigoureux dans ses choix.
Parfois, il peut péter un câble,
comme quand on était menés.
Cela a le mérite de nous réveiller.
Il n’a pas peur d’élever la voix.
Il a 67 ans. Beaucoup en
Maintenant que votre ancien entraîneur dirige les Fennecs, espérez-vous faire partie
un jour des plans de Leekens ?
Il connaît mon jeu car il m’a
eu tous les jours à l’entraînement. Cela faciliterait ma venue.
Il sait de quoi je suis capable. Ce
serait un rêve de les rejoindre.
Pour ça, je dois continuer à faire
de bonnes prestations en club.
N. M.
NOUVEAU COMPLEXE OLYMPIQUE D’ORAN
L’inauguration aura finalement lieu en 2017
Coupe d’Algérie en 1975. Il fut deux fois
meilleur buteur du championnat d’Algérie
en 1968 et en 1971 et fut époustouflant
lors de la rencontre entre l’Algérie et le FC
Santos, auréolé de ses vedettes mondiales
que sont Pelé, Gilmar... Benfréha, lors de
ce match, inscrivit un but d’anthologie au
goal et double champion du monde Gilmar,
laissant pantois les artistes brésiliens, et ce,
dans une ambiance féerique.
B. H.
BASKET-BALL
Les travaux de finalisation du nouveau
complexe ont pris du retard
L
e complexe olympique d’Oran, situé
à Belgaïd, dans la banlieue oranaise,
devait être ouvert au public en 2015. Les
sportifs doivent encore prendre leur mal
en patience et attendre son inauguration
effective, c’est-à-dire l’ouverture des portes
de cette aire somptueuse, en 2017, selon les
autorités locales. Ce complexe est pressenti
pour accueillir la prochaine finale de la
Coupe d’Algérie. Les travaux ont été lancés
en juin 2010. L’infrastructure comprend un
vélodrome d’une capacité de 3000 places,
deux piscines olympiques couvertes, une
piste d’athlétisme olympique, quatre terrains répliques dont deux en gazon artificiel, une salle omnisports d’une capacité de
5000 places. Il y aura aussi une grande salle
de conférences et un centre de formation
pédagogique.
Ce complexe sera doté d’un parking d’une
capacité de plus de 2000 voitures. En
matière de sécurité, il sera doté de nombreuses caméras qui renforceront le travail
des agents de sécurité. Ce stade verra
son évacuation par le public en moins de
10 minutes. Ce méga-projet est l’œuvre de
la société chinoise MCC. Pour la petite histoire, ce stade était programmé à l’origine
pour une capacité de plus de 70 000 places,
faisant de lui le plus grand d’Algérie, mais
pour des raisons inconnues, sa capacité sera
finalement de 40 000 places, comme le
stade Zabana.
La lenteur des travaux est due à des considérations budgétaires et, à chaque fois, son
inauguration est reportée. Ce complexe
sera baptisé du nom de Abdelkader Benfréha, l’ex-tête d’or du MCO, qui a écrit ses
plus lettres de noblesse en étant, avec Lalmas, l’un des meilleurs attaquants de son
époque. Benfréha remporta haut la main
le titre national avec le MCO en 1971 et la
PHOTO : DR
Khaled Lamrani
n’est plus
Khaled Lamrani, ancien
basketteur de la mythique
association sportive
du RAMA (El Mouradia)
et ancien responsable
du directoire de la
Fédération algérienne
de basket-ball (FABB) en
1991-1992, est décédé
hier matin à l’âge de 68
ans suite à une longue
maladie. Il a été inhumé le
jour même au cimetière d’El Madania (Alger).
Lamrani était issu d’une famille de sportifs. Le
stade omnisports d’El Mouradia porte d’ailleurs
le nom de son père Saïd Lamrani, un martyr de la
Révolution. Khaled Lamrani fut un ancien cadre au
ministère de la Jeunesse et des Sports en qualité de
sous-directeur de l’élite. Il a exercé aussi au Comité
olympique algérien (COA) comme directeur sportif.
Après ces deux fonctions, Lamrani a été à la tête de
la direction technique nationale (DTN) de la FABB
sous le mandant du président Boualem Chachoua,
avant d’être nommé directeur technique sportif
(DTS) de la section de basket-ball de l’USM Alger.
La rédaction sportive d’El Watan présente ses
condoléances à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble
de sa famille. «A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
Chafik B.
Algérie font preuve de scepticisme. Peut-il remplir la
difficile mission de qualifier
l’équipe nationale pour le
Mondial et de faire une bonne
CAN ?
S’ils l’ont choisi, ce n’est pas
pour rien. Ils croient en lui. Je
connais sa mentalité et sa façon
de penser. Il est prêt à relever ce
défi, même si c’est difficile. Il
est paternel et met à l’aise. Il sait
aussi gronder et dire ses quatre
vérités. De ce côté-là, c’est un
bon choix.
Félicitations
Imene
Bendaoud
Ton travail vient
d'être récompensé et
ces quelques années
passées à sacrifier
une partie de tes
loisirs t'ont permis d'obtenir
ton mastère 2
en droit international avec mention
excellent et une moyenne de 18,75/20.
J'imagine la joie que tu dois ressentir...
Nous sommes fiers de toi et de tout ce
que tu as accompli pour y arriver. Bravo
ma grande. Ton papa et ta maman te
souhaitent d’autres réussites pour le
doctorat.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 23
SPORTS
SOULIER D’OR
EL KHABAR
ERRIADHI
COMMENTAIRE
FINALE DE LA COUPE DE LA CAF (RETOUR)
TPM – MOB AUJOURD’HUI À 14H30
Domenech
remettra le
trophée à Zaâbia
Affaire Belaïli :
une première
victoire avant
le reste
Les Béjaouis y croient
C
RÉSULTATS
ET CLASSEMENTT
e
■ Ligue 1 (10 J)
ES Sétif- MC Oran
0-0
CS Constantine - JS Kabylie 0-1
RC Relizane - USM Bel Abbès 2-0
JS Saoura - NA Hussein Dey 2-1
USM Alger - USM El Harrach 0-2
DRB Tadjenanet - MC Alger 0-1
CR Belouizdad - O Médéa
1-1
MO Béjaïa - CA Batna (reporté)
Classement
Pts
1). USM Alger
19
--). MC Oran
19
--). ES Sétif
19
5). MC Alger
17
4). JS Saoura
15
5). MC Alger
17
6). CS Constantine 12
--). USM Bel Abbès 12
--). JS Kabylie
12
9). NA Hussein Dey 11
--). DRB Tadjenanet 11
--). CA Batna
11
12). O Médéa
10
13). RC Relizane
8
14). CR Belouizdad 8
15). MO Béjaïa
6
--). USM Harrach
9
J
9
10
10
9
10
9
10
10
10
10
10
9
9
10
10
6
8
Par Yazid Ouahib
Y
PHOTOS : SAMI K.
’est ce soir à Constantine que
le quotidien sportif El Khabar
Erriadhi, en partenariat avec la firme
Condor, remettront le trophée de la
6e édition du Soulier d’or, récompensant le meilleur buteur du championnat
professionnel de Ligue 1 de la saison
2015/2016, à l’occasion d’une grandiose cérémonie. Le lauréat, le Libyen
Mohamed Zaâbia, qui a décroché
le titre de meilleur buteur du championnat avec 13 réalisations, se verra
décerner le Soulier d’or par l’ancien
sélectionneur de l’équipe de France et
finaliste du Mondial 2006, Raymond
Domenech, qui tiendra le même jour
à 17h une conférence de presse à
l’hôtel Marriott. Sera également présent le vice-président de la Fédération
libyenne de football, invité d’honneur
du quotidien sportif et de son partenaire Condor, qui accompagnera Zaâbia, dont la sélection est actuellement
en stage à Alger en prévision de son
match face à la Tunisie, programmé le
11 novembre au stade Omar Hamadi
de Bologhine (Alger), dans le cadre
de la 2e journée des éliminatoires du
Mondial Russie 2018.
Il est à signaler que le Soulier d’or ne
sera pas la seule récompense décernée lors de cette cérémonie, puisque
les organisateurs ont aussi prévu
de récompenser plusieurs sportifs,
à l’instar du buteur du championnat
de la Ligue 2 avec l’Olympique de
Médéa, Mohamed Amine Hamia,
mais aussi le double médaillé olympique de Rio, Taoufik Makhloufi, et
le nageur champion d’Afrique, Oussama Sahnoun.
L’entraîneur Rachi Bouarata, l’ex-international des Verts Mourad Meghni
et l’ex-arbitre international Omar Ghotari seront aussi honorés lors de cette
soirée. Un hommage particulier à titre
posthume sera rendu à l’ex-président
du Mouloudia de Constantine et de
la Fédération algérienne de football,
Mohamed Diabi.
T. A. S.
Les attaquants du MOB doivent se montrer plus efficaces pour prétendre au sacre
U
ne semaine seulement
après avoir été tenus en
échec sur un score de
parité de 1-1, dans un match qui
s’est joué au stade Mustapha
Tchaker de Blida, voilà que les
Crabes du MOB sont appelés
à relever le défi et réussir un
exploit historique : remporter
leur premier sacre sur le plan
continental à l’occasion de cette
manche retour de la finale de
la Coupe de la CAF devant le
TP Mazembe, dans le stade de la
ville de Lubumbashi. Un match
important et particulier dans la
mesure où il s’agit d’un rendezvous historique pour les poulains
du coach Nasser Sendjak, qui
rêvent du sacre et d’un premier
titre sur le plan continental.
Depuis jeudi dernier à Lubumbashi, les Béjaouis ont bénéficié
de tous les moyens pour réussir
un bon résultat et renverser la
situation afin de revenir avec
le sacre, et ce, en dépit des
conditions climatiques qui pourraient jouer un mauvais tour aux
Algériens. Les camarades du
capitaine Yaya se sont bien préparés tout au long de la semaine
dernière avec notamment le stage
à Sidi Moussa au lendemain de
la rencontre aller où le coach
Sendjak a procédé aux réglages
nécessaires, tout en insistant sur
l’efficacité offensive pour éviter
une mauvaise surprise et, par la
même, espérer remporter le titre.
Les joueurs, quant à eux, affichent une grande détermination
à relever le défi et contrer cette
équipe des Corbeaux du Tout
Puissant Mazembe chez elle, en
adoptant une stratégie qui leur
permettra de revenir avec le trophée, et ce, en marquant d’entrée
et en semant le doute dans le
camp des Congolais. La victoire
est quasiment nécessaire pour
décrocher ce trophée. En dépit de
la difficulté de la tâche, le coach
du MOB a déclaré : «Nous allons
disputer un match difficile devant
une équipe du TP Mazembe qui
sera soutenue par ses milliers de
fans et sur son terrain. De notre
côté, on croit en nos chances de
relever le défi et remporter le
sacre. On a préparé notre stratégie, en étudiant minutieusement
le jeu de notre adversaire afin de
bien exploiter ses points faibles
pour remporter la coupe.»
Sur le plan des effectifs, les
Béjaouis seront amoindris par
l’absence de trois joueurs, à savoir Lakhdari et Benmelouka
(suspendus) et Touati (raisons
personnelles). Baâouli devrait
être reconduit dans l’axe aux côtés de Sidibé, comme ce fut le cas
lors de la manche aller, tandis que
des changements ne sont pas à
écarter sur le plan offensif. Cette
rencontre sera officiée par un
trio d’arbitres sénégalais conduit
par Malang Diedhiou, assisté de
Djibril Camara et El Hadji
Malick Samba.
L. Hama
FAOUZI YAYA. Attaquant du MOB
«Nous sommes en mesure
de remporter le trophée»
L’attaquant du MOB, Faouzi
Yaya, affirme que son
équipe abordera le match
de cet après-midi devant le
TP Mazembe avec l’objectif
de s’imposer pour
remporter le trophée qui
est à leur portée, et ce, tout
en reconnaissant que la
tâche ne sera pas facile car
l’équipe locale sera
soutenue par des milliers de fans et
dans des conditions climatiques
défavorables.
Entretien réalisé par L. Hama
Votre équipe s’apprête à vivre un rendezvous historique cet après-midi, à l’occasion de
la finale retour de la Coupe de la CAF. Un commentaire ?
Effectivement, après la manche aller que nous
avons disputée au stade Tchaker et qui s’est soldée
sur un score de parité, nous allons aborder ce match
retour avec comme objectif principal de réussir l’exploit de remporter le titre et d’entrer dans l’histoire
par la grande porte, et ce, tout en réalisant le rêve de
nos milliers de fans.
Comment s’annonce cette rencontre ?
Comme cela a été le cas à
l’aller, cette manche retour ne sera
pas facile dans la mesure où nous
aurons affaire à une solide équipe du
TP Mazembe qui n’est pas facile à
manier sur son terrain. Cependant,
cela ne veut pas dire que nous nous
sommes déplacés en victimes. On
a tout de même réussi à mettre en
difficulté cette équipe au match aller,
même si on a raté la victoire. On
fera de notre mieux pour la contrer
et décrocher notre premier trophée
continental.
Mais les conditions climatiques pourraient
vous jouer un mauvais tour, n’est-ce pas ?
Je crois que le seul inconvénient lors de la rencontre de cet après-midi est le fait que nous allons
jouer à 15h30 (heure locale), un horaire où le taux
d’humidité est très élevé. Malgré cela, on est décidés à relever le défi pour décrocher le sacre. Ce ne
sera pas facile, mais on fera de notre mieux pour
renverser la vapeur et créer l’exploit.
On comprend par là que vous êtes optimiste,
n’est-ce pas ?
Oui, dans une finale et de surcroît d’une Coupe
de la CAF, je pense que chaque joueur rêve du sacre.
C’est une motivation supplémentaire pour nous afin
de faire de notre mieux pour revenir avec le trophée
et honorer les couleurs du club et le pays. Nous
avons une chance inouïe d’entrer dans l’histoire par
la grande porte, alors à nous de la saisir.
L. H.
oucef Belaïli (USM Alger) a gagné une première bataille contre la
Confédération africaine de football
(CAF) qui lui avait infligé quatre ans de
suspension après un contrôle de dopage
positif, lors du match de la Ligue des champions MC El Eulma - USM Alger, joué le
7 août 2015. Suite au refus du joueur de se
présenter devant la commission de discipline de l’instance continentale, celle-ci a
porté la sanction à 8 ans.
Le 19 septembre 2015, de nouveau, Youcef
Belaïli a été contrôlé positif à l’issue de
la rencontre CS Constantine - USM Alger
(0-2) avec en prime un très beau but du
meneur de jeu usmiste. Convoqué par la
commission de discipline de la Ligue de
football professionnel (LFP), «le joueur
a renoncé au droit de faire l’analyse de
l’échantillon B», avait alors indiqué la
LFP sur son site officiel. Elle lui a infligé
quatre ans de suspension «conformément
au barème disciplinaire de la FIFA», avait
fait savoir la LFP.
Dans les deux cas, Youcef Belaïli avait
fait l’impasse sur son droit de se défendre.
Quelques mois plus tard, il a entrepris des
démarches auprès du Tribunal arbitral du
sport (TAS) pour annuler totalement ou en
partie la sanction de la CAF. Jeudi, le TAS a
fait savoir que la requête du joueur algérien
était admise et, plus encore, il réduisait la
sanction à deux ans. Sa suspension prendra
fin le 28 octobre 2017 pour les compétitions de la CAF. Il lui reste à livrer une
seconde bataille, cette fois sur le plan national. Pour n’avoir pas introduit les recours
à temps contre la sanction de la LFP, il ne
peut prétendre à un éventuel retour sur les
terrains algériens avant le 15 octobre 2019.
Les deux sanctions, de la CAF et de la LFP,
sont distinctes. Celle de la LFP ne peut
être levée car elle n’a pas fait l’objet d’un
recours en temps opportun. La situation
de Youcef Belaïli est compliquée. Si la
LFP lui signifie l’impossibilité, pour lui,
de déposer un recours contre la décision
prononcée le 14 octobre 2015, il sera tenté
de recourir à l’arbitrage du TAS de Lausanne. Par cet acte, il mettra dans l’embarras la Fédération algérienne de football
(FAF). Pourquoi ? Tout simplement parce
qu’elle lui dénie ce droit (recours au TAS
de Lausanne), comme elle le précise dans
son article 100 du règlement du football,
chapitre TAS algérien, qui énonce : «Après
épuisement des voies de recours ordinaires, un recours peut être formé auprès
du TAS algérien.» Et ajoute dans l’article
101 du même règlement : «Les décisions
effectives du TAS algérien… sont définitives et non susceptibles de recours devant
toute structure d’arbitrage étrangère.» Ce
sont probablement les vestiges de l’affaire
LNF-RCK. L’article précise : «Néanmoins,
la FAF se réserve le droit de faire appel
des décisions du TAS algérien auprès du
TAS de Lausanne.» Ce qu’elle interdit
aux autres, la FAF se l’accorde. Quelle
belle leçon de démocratie ! Les statuts de
la FIFA sont pourtant clairs et accordent
absolument tous les droits aux officiels du
football de recourir à l’arbitrage du TAS.
Les articles 8 (comportement des organes,
des officiels et autres…), 14 (obligations
des associations membres), 15 (statut des
associations membres), 57 (TAS), 59 (obligations relatives à la résolution des litiges)
viennent rappeler à la FAF ses obligations
vis-à-vis des statuts de la FIFA et de ses
propres membres.
Y. O.
El Watan - Dimanche 6 novembre 2016 - 23
SPORTS OUEST
IRB MAGHNIA
JSM TIARET
Après la tempête,
l’accalmie ?
Oundadji, nouvel entraîneur
PHOTO : DR
A
L
a direction de l’Ittihad vient de résilier,
à l’amiable, le contrat des coachs
Kamel Zemali et Ahmed Benyahia.
Une décision quelque peu incompréhensible
dans le sens où les Vert et Blanc occupent
la deuxième position juste après les coleaders l’OM Arzew et l’USMM Hadjout.
Zakaria Saïdani, le président de l’IRBM, a
tenu à justifier. «Nous avons constaté que
l’équipe produisait un jeu pas convaincant
en plus du fait qu’elle marquait très peu
de buts. Nous avons également remarqué
que le moral des entraîneurs a été affecté
après notre élimination en Coupe d’Algérie
contre le SCM Oran. Une élimination
qui nous est restée en travers de la gorge
parce que la victoire était à notre portée.
Tout cela nous a incités à changer le staff
technique», et d’ajouter : «Nous tenons à
remercier MM. Zemali et Benyahia pour le
travail qu’ils ont fait depuis l’intersaison
jusqu’à la victoire à domicile contre Ben
Badis (1-0).» A propos du nouvel entraîneur,
Kaddour Oundadji, M. Saïdani dira : «C’est
un technicien qui a une grande expérience
et que nous connaissons très bien, puisqu’il
a déjà drivé le club voisin, l’ASB Maghnia.
En plus, il connait très bien la majorité de
4e FESTIVAL DE
GYMNASTIQUE (TIPASA)
nos joueurs. Nous pensons, par conséquent,
qu’il mènera notre club à bon port.»
Oundadji a pris en main l’IRBM dès le stage
de quatre jours qui a débuté sur les hauteurs
de Lalla Setti à Tlemcen. Pour les objectifs
tracés cette saison, notre interlocuteur a
indiqué : «Nous voulons construire une
équipe qui développe du beau football». Une
déclaration diplomatique, sommes-nous
tentés de dire. Une manière d’éloigner la
pression sur l’équipe qui peut concurrencer
les meilleures du championnat comme
l’OMA, le SCMO, l’ESM, l’ASBM, le WAT
et autres.
C. Berriah
ASSOCIATION NAJM SAAD
FOOTBALL-BOUKHORS/SAÏDA
RELIZANE
La benjamine
Nour Bouhizeb
sur le podium
près une semaine mouvementée, ponctuée, jeudi
soir, par un mouvement inaccoutumé des joueurs
de la JSMT et de leur entraîneur dans l’enceinte de
l’hôtel qui les héberge, c’est plutôt l’accalmie. A vrai dire
et bien que la tension soit perceptible entre dirigeants du
club dont l’inamovible président Rachid Naak à propos du
tumulte qui a suivi la rencontre face au CRB Hennaya et du
renflouement de la caisse dont on a raclé les fonds, voilà
qu’une épaisse couche de pessimisme est venue assombrir
davantage les rapports déjà tendus avec deux défaites
consécutives. Des défaites au goût amer qui ont généré
dans leur sillage une défection des joueurs pour le match de
coupe avec à la clef une élimination prématurée et, quelque
part, souhaitée. Un imbroglio qui a eu pour conséquence
direct un jet d’éponge collectif. Un ras-le-bol exprimé avec
fracas qui a induit une célérité de quelques responsables
venus à la rescousse pour appeler au calme non sans faire
des promesses de voler au secours d’un club en pleine
détresse. Contacté pour en connaitre plus sur ce désarroi
et ces contrariétés qui ont fait chuter le club de la 2e à la
6e place au classement provisoire, le président Rachid
Naak n’a pas été par trente-six chemins en déclarant qu’«il
n’y a pas encore le feu à la maison et que les 8 points
qui séparent son équipe du leader sont rattrapables et
donc le championnat est encore jouable». Des propos
qui, bien que contrastant avec ce catastrophisme que
cultivent les manufacturiers des coulisses, semblent
rasséréner plus d’un sceptique à voir Ezzerga reprendre
du poil de la bête. Mais pourquoi tout ce remue-ménage
alors que les pouvoirs publics se disent «attentifs à cette
pressante demande en liquidités» sachant par ailleurs que
des équipes de moindre envergure se sont vu offrir de
rondelettes sommes d’argent. Du temps perdu dans les
méandres d’un amateurisme qui n’a pas lieu d’être dans les
rangs d’un club aussi populaire que la JSMT.
A. F.
L’IRBR karaté do fête son
41e anniversaire
Une école de formation
en perspective
La benjamine Nour Bouhizeb de
l’IRB Oran-Sud s’est de nouveau
distinguée en décrochant trois
médailles lors du 4e Festival
national de gymnastique qui s’est
déroulé du 27 au 30 octobre 2016
à Tipasa. Incontestable au sol,
cette benjamine de 9 ans s’est
attribué la médaille d’or et a,
également, décroché la médaille
d’argent aux barres asymétriques
et celle de bronze à la poutre.
Nour, cette pépite qui pratique
depuis l’âge de 4 ans sous la
houlette de Belkheir Soraya à la
salle spécialisée Frères-Missoum
de Sidi El Houari (Oran), a fini à la
5e place du classement général de
ce festival national et passe, de ce
fait, du niveau A au niveau B. Pour
rappel, lors des étapes du
championnat national, Nour a
aussi raflé les médailles d’or à
Saïda et à Tlemcen et la médaille
de bronze à Oran.
M. M.
PHOTO : DR
C
L
’IRBR, le club cher à son fondateur
Benamar Mohamed, actuellement alité
à l’EPH Mohamed Boudiaf de Relizane, a
fêté, dans l’enceinte de la salle Mohamed
Khemisti, son 41e anniversaire qui coïncide
avec le 1er novembre. Tout en rendant un
vibrant hommage au karatéka Benamar et
en lui souhaitant un prompt rétablissement,
Boukacem Kaddour, un spécialiste de la
discipline, a détaillé devant les présents
les différentes étapes qu’a connu l’IRBR
depuis sa création, en 1976. Le club a
toujours œuvré pour la promotion du
karaté do et a aussi permis l’émergence
d’une pléiade de talents à l’image de Fatah
Fakhreddinhe, Chérifi Houari, Berrahma
Mohamed et bien d’autres. La qualité
des athlètes, purs produits de cette salle,
a permis au club de rivaliser avec les
ténors du karaté do, a précisé Boukacem
Kaddour qui est aussi DTW et directeur
technique de la salle. «Nos cadets ont
été champions en 1980 et deux de nos
athlètes se sont distingués en individuel»,
a-t-il affirmé. En tournant le miroir sur
le présent, le DTS précisera que pas
moins de 180 athlètes formant l’école,
les benjamins, les poussins et les cadets
investissent régulièrement le tapis de la
salle sous l’œil bienveillant des encadreurs.
Et pour conclure, Boukacem dira que lui
et son équipe sont en contact avec la ligue
pour une éventuelle participation aux
différents championnats. «Nous sommes
très intéressés pour une intégration dans
les compétitions pour pouvoir jauger notre
travail et surtout mesurer l’aptitude de nos
athlètes», a-t-il affirmé.
Issac B.
réée en 2004, l’association Najm Saad, sous la houlette
de son président Mehdi Tayeb, assure la formation de
jeunes joueurs de football dans les catégories minimes,
cadets, juniors. Elle est pourvoyeuse de joueurs pétris de
qualités au club phare, en l’occurrence le MC Saïda. Les
excellents résultats de l’association plaident en sa faveur.
«Les joueurs de l’association s’entrainent du dimanche au
jeudi à partir de 17 heures au niveau du stade de Boukhors,
des séances d’entrainement sont écourtées en raison de
l’absence d’électricité dans ce stade situé dans ce quartier
périphérique. Nous avons peu de moyens mais nous
travaillons avec la volonté et la détermination pour fournir
au MC Saïda des joueurs de qualité. Notre objectif est que
l’effectif du club soit composé de 70 à 80% des joueurs du
crû», dira le président de l’association.
Selon la même source, l’association qui évolue en
Régionale effectue de longs déplacements en utilisant
deux bus pour les trois catégories. Najm Saad compte
150 joueurs, toutes catégories confondues. «Nous avons
reçu une subvention de 130 millions de cts qui est
insuffisante car nous avons des dettes estimées à 120
millions de cts». Nous apprenons que de 2006 à 2009,
l’association Najm Saad a toujours glané la première place
dans la ligue de wilaya, puis, à partir de 2009, elle a toujours
occupé en Régionale la première place au classement dans
les catégories minimes, cadets et juniors. Le palmarès est
éloquent, a-t-on appris auprès du président : «De 2006 à
2009, Najm Saad a toutes les années remporté la coupe
de wilaya puis à partir de 2009, 1/4 de finale de la coupe
d’Algérie, 2012 elle a remporté la coupe d’Algérie U17.
Nous avons, cette année, toutes catégories confondues,
fourni 18 joueurs au MC Saïda et un joueur a été recruté
par l’école de formation du Paradou, le milieu de terrain
Ghorab Abdelkader. Nous avons d’excellents joueurs, au
minimum quatre par catégorie, qui n’ont pas eu la chance
d’être vus à l’œuvre». Et de conclure : «Nous manquons de
moyens et d’infrastructures. L’esprit d’équipe et la bonne
entente existent malgré les soucis financiers. Notre souhait
est de créer une école de formation. Pour notre part, nous
demandons de l’aide, des prises en charge, des sponsors
pour régler les frais de transport et de restauration afin de
faire mieux».
Sid Ahmed
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 6 novembre 2016
COMMENTAIRE
La Turquie
en danger
Par Tayeb Belghiche
U
USINE VOLKSWAGEN DU GROUPE SOVAC
L’accord final signé
le 27 novembre courant
es négociations entre le
groupe Volkswagen et le
gouvernement algérien
pour l’implantation d’une
usine de montage de véhicules
de la marque sont arrivées à
terme. Il restait la dernière
étape pour que le projet Sovac
puisse être enfin du domaine
du réel, et celle-ci interviendra
le 27 novembre courant, où un
protocole d’accord entre le
constructeur allemand et le
groupe Sovac sera paraphé.
Ceci, après que les Allemands
aient demandé au
gouvernement algérien de lui
fournir une date pour la
finalisation de ce projet.
«Les Allemands ont demandé
une date et effectivement le
groupe Sovac va signer le 27
novembre son projet de
partenariat avec le groupe
Volkswagen», selon une
source du groupe Sovac.
Pour ce faire, une délégation
du constructeur Volkswagen
est attendue pour le 27 du
PHOTO : D. R.
L
mois en cours pour la
signature de ce protocole qui
porte sur la réalisation d’une
usine de montage de
véhicules en Algérie. Le
groupe Sovac a entamé ses
négociations avec le ministère
de l’Industrie et des Mines
pour ce projet de montage de
véhicules en Algérie en mars
2016. Un groupe de travail
mixte était né et plusieurs
rencontres ont eu lieu entre
les différentes parties pour
déboucher enf in sur cet
accord f inal. Ainsi, les
marques Seat, Volkswagen et
Skoda du groupe Volkswagen
ont donné leur accord pour
que leurs modèles soient aussi
montés dans cette usine,
précise par ailleurs notre
source. Volkswagen a en effet
la volonté d'entrer dans ce
partenariat pour la fabrication
de plusieurs types de
véhicules. Le groupe Sovac
s’emploie à finaliser, sur un
site qui s'étend sur une
superficie de 15 hectares à
Relizane, les travaux de
réalisation de son usine, qui
produira 100 000 véhicules/an
pour un investissement de plus
de 170 millions d'euros. La
sortie de la première voiture
des chaînes de montage de
cette usine est prévue pour la
fin du premier semestre 2017.
L e g r o u p e Vo l k swa g e n
compte produire la Polo
classique, la Skoda Octavia et
le pick-up Amarok pour le
marché local et international.
Mais pas seulement : le
constructeur allemand
envisage éventuellement de
procéder, à moyen terme, à la
fabrication de pièces de
rechange en Algérie avec
d'autres projets.
Ainsi, le projet Sovac sera prêt
dans les délais, soit avant le 31
décembre 2016, date limite
fixée par le gouvernement qui
a obligé les concessionnaires
à investir dans l’industrie
automobile, sinon disparaître.
R. Beldjenna
POINT ZÉRO
Ils ont peur de tout. Sauf de Dieu
Par Chawki Amari
M
a ikhaf ennar ghir li 3andou tben fi
kerchou. Peur des libertés, peur de la
foule, des gens, des regroupements et des
attroupements. Peur d’une justice indépendante
parce qu’elle peut se retourner contre eux, peur
des procès et des enquêtes. Ils ont peur des
femmes et peur de l’ouverture, étant entendu
qu’une porte fermée ne peut croire à l’existence
des fenêtres. Peur du vote, des listes électorales,
des commissions de surveillance, des électeurs et
des élections. Peur des réformes qui peuvent
remettre en cause un tas d’incompétents, peur
des partis politiques qui ne leur sont pas soumis,
des médias qui critiquent leur gestion. Peur de la
circulation, au point où quand un dirigeant passe,
il doit se faire escorter par des dizaines de
voitures hurlantes, bloquer la ville, voler la bande
d’arrêt d’urgence et utiliser tous les moyens
policiers à sa disposition pour se frayer un
chemin. Peur de prendre un café dehors, d’aller au
restaurant, de sortir en dehors de la plage du Club
des Pins. Peur des maires à tel point qu’ils sont
surveillés par les chefs de daïra et les walis qui
ont dépossédé les élus de toutes leurs
prérogatives, à part la gestion des ordures et de
l’éclairage public. Peur de l’inconnu, du futur et
même de l’écriture de l’histoire, à tel point que
l’accès aux archives est étroitement contrôlé. Peur
des télévisions, des radios, de l’internet et jusqu’à
l’année dernière, de la 3G. Ils ont peur, à tel point
qu’ils ont construit une mosquée géante là où tout
le monde aurait préféré un grand hôpital central, à
la même place, pour les Algérois qui éviteront
l’impossible stationnement à Mustapha, et pour
les nombreux malades de l’extérieur qui
pourraient ainsi venir se soigner sans entrer dans
l’infernale circulation du centre-ville. Ils ne l’ont
pas construite pour les fidèles puisqu'il y a déjà
trois mosquées dans chaque quartier d’Alger.
Mais l’ont construite pour eux, leur image et leur
postérité. Finalement, ils ont peur de tout. Sauf
de Dieu.
ne réelle menace plane sur la démocratie
en Turquie. Ce pays, que les peuples arabes
ont envié pour son modèle politique et
économique, dérive dangereusement et
pourrait entrer dans une période d’instabilité
chronique. Un homme est responsable de cette
évolution : Tayyep Recep Erdogan. Depuis son
arrivée au pouvoir en 2003, ce membre influent des
Frères musulmans n’a pas cessé de travailler pour
changer la société turque, sapant de manière
intelligente l’héritage de Kamal Attatürk. Sa
première cible a été la presse, au point qu’en 2012 la
Turquie comptait le plus g rand nombre de
journalistes (173) en prison. Le processus connaît
une nette accélération après la tentative de putsch de
juillet dernier, attribuée par Ankara au prédicateur
Fethullah Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis.
Depuis, des purges de type stalinien se sont abattues
sur la Turquie, les goulags en moins… Jusqu’à
maintenant du moins. Aucun secteur n’a été épargné.
L’armée, l’administration, les universités, les partis :
tout passe à la trappe, au point que les geôles ne
suffisent plus pour accueillir tous les suspects qui se
comptent aujourd’hui par dizaines de milliers.
Le chef de l’Etat prend prétexte de ce coup d’Etat
manqué pour consolider davantage son pouvoir,
surtout en affaiblissant au maximum l’opposition
démocratique. Et le cauchemar continue pour le
peuple turc. Ces derniers jours, c’est au célèbre
journal Cumhuryet de subir les foudres du pouvoir :
12 de ses journalistes, dont les principaux
responsables, ont été jetés en prison. Depuis juillet,
15 quotidiens, magazines et agences de presse ont
été fermés. Une particularité : ils sont presque tous
domiciliés dans la même région, le Kurdistan turc.
Depuis 2003, Erdogan n’a pas cessé de jouer sur la
fibre nationaliste, exacerbant un sentiment très ancré
chez les Turcs, qui glorifient encore leur passé
ottoman. Et l’ennemi tout trouvé pour réveiller les
vieux démons sont les citoyens kurdes. Ces derniers,
longtemps méprisés et privés de leurs droits,
commencent à s’affirmer sur la scène politique,
surtout qu’ils sont porteurs de valeurs démocratiques,
ce que ne peut tolérer le Président turc, qui a en tête
un autre projet de société. Il a poussé sa haine pour
cette fraction du peuple jusqu’à arrêter ses députés
au Parlement ainsi que les deux coprésidents de
l’AKP, le parti kurde. Ils sont accusés de soutien au
PKK, qui lutte les armes à la main pour l’autonomie
du Kurdistan turc.
La phobie d’Erdogan pour les Kurdes est telle qu’il
n’hésite pas à engager son pays dans des opérations
militaires en Syrie et en Irak avec pour seul objectif,
l’affaiblissement des Kurdes dans ces pays et non
pour combattre Daech, comme il le prétend.
Comment peut-il le faire alors qu’il est accusé d’être
le géniteur, avec l’Arabie Saoudite, de l’organisation
d’Abou Bakr Al Baghdadi ? L’association des Frères
musulmans est soupçonnée d’être der rière
l’expansion du wahhabisme et du salafisme. Peutêtre qu’Erdogan se voit comme le nouveau calife du
monde musulman. Son comportement est, de toute
évidence, dangereux pour la Turquie. Elle est dirigée
par un potentat, à l’image des pays arabes.
météo
Aujourd’hui
Demain
13°
22°
ALGER
8°
18°
13°
21°
ORAN
8°
17°
11°
27°
CONSTANTINE
21°
32°
OUARGLA
8°
17°
14°
26°