Riom Co tous terrains
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Riom Co tous terrains
Cellule Enval La Moutade Le Cheix-sur-Morge Malauzat Marsat Ménétrol Mozac Pessat-Villeneuve Riom Saint-Bonnet-près-Riom RIOM CO LETTRE D’ INFORMATIONS ÉCONOMIQUES N° 8 - DÉCEMBRE 2007 DOSSIER Sport Riom Co tous terrains Le marché de la forme se porte au mieux et Riom Communauté suit le mouvement. On peut y fréquenter une salle de gym pour un exercice de sport solitaire qui n’exclut pas la convivialité. Ceux qui préfèrent les sports co. ne sont plus exposés à l’écorchage de genoux ni même au rhume grâce au foot en salle. Le Golf s’agrandit et le circuit Sarron souffle ses dix bougies. S ur la zone des portes de Riom, a ouvert une entreprise qui rend possible la pratique d’un sport collectif dérivé du foot. On peut courir comme un dératé et la probabilité de se vautrer dans une flaque de boue est réduite à néant. « Le foot en salle se pratique depuis plus de 25 ans au Brésil, et dans les pays nordiques, on y joue sur terrain de hand-ball » explique Thierry Schmid, cogérant de Stadium Foot Indoor. L’établissement a ouvert ses portes l’hiver dernier. Ses installations se composent de deux terrains pour jouer en deux équipes de quatre, cinq ou six et deux terrains plus petits pour jouer à trois contre trois (dite quatre-quatre, cinq-cinq, six-six, ou trois-trois), de vestiaires et de douches, enfin d’un bar-restaurant. Le terrain le plus grand, trois fois plus court qu’un terrain de foot traditionnel, mesure 31 mètres de long, 21 de large, limité par les murs si bien que le rythme du jeu en est modifié. « En l’absence de touche et de sortie de but, il n’y pas de temps mort » souligne Thierry. Le sol est formé d’un gazon synthétique posé sur lit de sable et maintenu par du granulat de caoutchouc qui le rigidifie et amortit les chocs de la course, ménageant ainsi les articulations des pratiquants. Sport co au chaud Les clients viennent majoritairement des entreprises alentour. Ils ont entre 30 et 45 ans. Certains d’entre eux ont joué en club mais ont laissé tomber une fois chargés de famille, d’aménagement de maison et de tonte de pelouse. Ils éprouvent pourtant le besoin de faire de l’exercice. La majorité des clients viennent en groupe de personnes qui se connaissent déjà et forment ainsi les équipes. « Ils sont prévoyants et organisent leurs matchs » indique Thierry. Il y a toutefois moyen de se faire de nouveaux ennemis sur le terrain puisqu’un championnat amical est organisé pour faire se rencontrer des gens des différentes sociétés », avant de se réconcilier devant un verre. Il y a désormais des heures de pointe à Stadium Foot Indoor, à partir de 17 heures et jusqu’à 22 heures. Ce sont des créneaux très demandés et il convient de réserver à l’avance. « On joue généralement une heure. Ca calme pas mal » prévient Thierry. En 3-3, on joue sur un petit terrain soit au foot soit au tennis ballon. Et ça calme encore plus. « C’est vraiment physique, le rythme se rapproche de celui du squash. » L’entreprise est détenue par 10 associés dont certains sont des figures connues du foot. Citons Philippe Amblard, Ludovic Assemoassa, Yvan Bourgis, Stéphane Dief ou Thomas Deniaud. D’autres ...DOSSIER... ont fait leurs preuves dans la création d’entreprise comme Frédérik Bulidon et Laurent Dourdouille, les propriétaires du magasin Cinégame. Quant à Thierry, l’un des deux cogérants, ses spécialités sont, dit-il lui-même « le bar, l’accueil et le nombre d’heures au travail… » Ouvert depuis décembre 2006, SFI a nécessité un million d’euros d’investissement. L’entreprise fait travailler, outre Thierry, deux salariés, un à plein-temps, un autre à temps partiel qui gère les terrains et peut initier les clients au jeu. Le cuisinier est salarié du traiteur à qui a été sous-traité la restauration. Dans la salle de 48 places, on sert des repas à midi en semaine et le soir sur réservation ou lorsqu’il y a de gros événements sportifs. Car dans la salle, des écrans de bonne taille diffusent les programmes de chaînes dédiées - on vous le donne en mille - au sport. Objectif forme Le 20 août dernier a ouvert juste à côté du Stadium Foot Indoor une salle de musculation et de fitness. Gilles Combe, fort de 16 années d’expérience acquises dans une autre salle, et Fred, sa compagne, ont fait construire pour abriter EasyForm, leur nouvelle affaire, un bâtiment de 600 m2. Ils y ont logé deux espaces, l’un dédié aux appareils de musculation et de cardio-training, l’autre affecté aux cours collectifs de fitness. Quatre personnes travaillent ici, comprenant les deux cogérants, soit trois équivalents temps-plein. Il leur faut notamment animer les 31 cours collectifs programmés chaque semaine. Sont ainsi proposées différentes formules de gym d’entre- tien, de stretching, d’aérobic ou même de body combat, « c’est à la mode » sourit Fred. Le personnel conseille également les usagers de la salle de musculation qui compte une cinquantaine de postes. Fred se félicite de l’emplacement sur lequel Gilles et elle ont décidé de s’installer, en bordure de zone d’activité. « Notre panneau se voit de la rocade, c’est un très bon endroit. Et puis, on offre un parking de 1 500 m2 à nos clients. » Ces derniers viennent principalement de l’agglomération riomoise, mais certains sont domiciliés relativement loin, jusqu’à Aigueperse ou Gannat, ou au sud, dans la région clermontoise. « Ce sont probablement des gens qui travaillent à Riom » remarque Fred. Des clients qui semblent apprécier l’amplitude d’horaire proposé par EasyForm. La salle est ouverte de 9 heures à 21 heures non-stop du lundi au vendredi et le samedi de 9 h 30 et 12 h 30. Les tarifs également se veulent attractifs puisque l’abonnement à l’année pour un usage illimité des équipements est de trente euros par mois. Mais les responsables d’EasyForm comptent aussi fidéliser leur clientèle en veillant à ce que l’atmosphère de leur salle de gym soit amicale. Fred remarque à cet égard, que les gens lient volontiers connaissance. Rien n’interdit de se muscler les biceps et le carnet d’adresse d’un même mouvement… Golf : deux fois plus de trous De 100 membres il y a 15 ans, le golf de Riom compte aujourd’hui 620 inscrits. Petit flash-back. La ville de Riom, lorsqu’il lui a fallut rendre fréquentable le site de son ancienne décharge a été particulièrement bien inspirée. Elle a décidé d’en faire un golf. C’était en 1992. Ingrat, le site se trouvait soudainement valorisé et la ville gagnait un équipement de loisir. À partir de 94, sa gestion a été confiée à l’association du golf de Riom. Il y a trois ans, la responsabilité de l’association s’est trouvée encore renforcée lorsque la ville de Riom a décidé de mettre à sa disposition le terrain et les équipements par bail em- phytéotique de trente ans. Aujourd’hui, c’est donc l’association qui emploie deux jardiniers, deux chargées d’accueil et de secrétariat, ainsi que deux moniteurs à mi-temps. Et c’est encore la ville de Riom qui a mis à la disposition du club un terrain contigu au green existant, pour permettre un agrandissement. De neuf trous, le golf passe à 18 trous. Il reste toutefois un golf compact, catégorie définie par la distance qu’il y a entre le départ et le trou. Elle est comprise entre 50 et 120 mètres dans le cas d’un compact, entre 100 et 600 mètres dans le cas d’un grand golf. Ces derniers sont beaucoup plus lourds à gérer et Jean-Louis Oleksiak, le vice-Président de l’association, remarque que Riom a la bonne taille, permettant par ailleurs aux pratiquants de venir pour une heure ou deux. D’autant que compact ne signifie pas riquiqui. La superficie du green, de 7,5 ha jusqu’ici passera à 10 ha au printemps, lorsqu’ouvrira l’extension que tous les membres du club attendent avec impatience. Lieu de détente, le golf est aussi l’endroit où satisfaire son goût pour la compétition. Plus de 200 joueurs viennent s’entraîner à Riom ...DOSSIER... avec l’objectif de se classer. Et le champion d’Auvergne toutes catégories est d’ici. Odette Flouret, trésorière de la commission sportive mais surtout bénévole dévouée au club organise régulièrement des compétitions. Il y en a chaque année entre 16 et 18 qui se tiennent le weekend. Odette se désolait de ne pouvoir inscrire que 72 compétiteurs au départ, elle se félicite de la perspective d’en aligner bientôt 120. Cet agrandissement répond à une tendance de fond puisque « depuis dix ans, le golf explose en France, note Jean-Louis Oleksiak. Quant au golf de Riom, il avait 100 membres au début, il compte aujourd’hui 620 inscrits. Un succès qui s’explique notamment par le faible équipement du Puy-de-Dôme. « On est le département le plus pauvre en équipement golfique par rapport au nombre d’habitants » souligne le vice-Président. Les prévisions font penser que le Puy-de-Dôme comptera 2 000 à 3 000 golfeurs de plus dans les cinq prochaines années. Va-t-on manquer de trous ? Kart à jouer En mai prochain, le circuit Sarron fêtera ses dix ans d’existence. Il compte toujours, affirme son directeur, Gérard Leroy, parmi les plus beaux des quelque 200 circuits de karting Français. Long d’1,1 kilomètre, il bénéficie d’un tracé « bien dessiné, à la fois technique et rapide, agréable au pilotage et sûr ». Le parc est constitué d’une cinquantaine de karts de 270 ou 390 cm3 qui atteignent la vitesse de 95 km/h. Un matériel renouvelé tous les deux ans. « Les Sarron, remarque Gérard Leroy, sont plutôt pointus au niveau de la mécanique ». Ils sont aussi éclectiques puisqu’ils ont souhaité ajouter à leur activité karting des randonnées en quad. L’entreprise travaille pour 80 % de son activité avec des entreprises désireuses d’offrir des sensations fortes à leurs clients, plus rarement à leurs salariés. Récemment, un fabricant de chaudière a organisé pour les installateurs qui se fournissent chez lui une présentation de son nouveau modèle. Les professionnels étaient bien sûr d’autant tenue de réunion. « On est en mesure d’accueillir des séminaires de 100 ou 120 personnes. » Pour lesquelles peuvent être convoqués les services d’un traiteur. plus enclins à répondre à l’invitation qu’elle promettait quelques tours de circuit. moises pour lesquelles sont consentis des prix d’amis. L’occasion de venir s’offrir les sensations d’un champion. Mais pour s’asseoir avec élégance dans l’engin, et pour s’en extirper d’un bond souple, mieux vaut fréquenter les lieux précédemment cités... La situation géographique de Riom et la bonne desserte par l’autoroute sont un atout pour le circuit. « Une entreprise qui a des salariés à Lyon et à Bordeaux les a réunis ici » se souvient Gérard Leroy. Il explique que beaucoup de Stéphanois, qui autrefois allaient tourner à Lyon, préfèrent aujourd’hui son circuit qui présente un meilleur rapport qualité-prix. Le directeur insiste également sur la qualité de ses installations. Le bâtiment en bordure de circuit abrite, outre les vestiaires, deux salles pour la restauration et la Mais la piste est tout de même synonyme de sport et de compétition. Sur le circuit, on organise régulièrement des challenges où s’affrontent les participants après quelques tours de chauffe et des essais. Deux fois par an sont même organisées des courses d’endurance réservées aux entreprises rio- Où sont les femmes ? Les femmes sont peu nombreuses à jouer au foot en salle, mais le nombre de pratiquantes augmente. « Elles doivent être acceptées par les gars, s’amuse Thierry, de Stadium Foot Indoor. Vous comprenez, il y a des gars qui jouent comme s’ils voulaient être champion du monde… Mais entre gens qui viennent pour s’amuser, c’est possible. D’ailleurs, beaucoup de nos clients ne viennent ici que pour le loisir et ne comptent même pas les points. Les femmes qui veulent venir jouer sont évidemment les bienvenues. Des douches et des vestiaires leur sont réservés ». « Bien sûr qu’on voudrait recevoir plus de femmes et évidemment qu’elles peuvent s’amuser ici, indique de son côté Gérard Leroy, du circuit Sarron mais les arguments qui font venir les hommes - tours de chauffe, d’essai, chrono - tout ça fait fuir les dames. Parfois, des jeunes femmes viennent en groupe, elles rigolent bien ». I N F O S P R AT I Q U E S En ZAC des portes de Riom • Stadium foot indoor, 04 73 63 10 03. Ouverture jusqu’à 23 heures en semaine, une heure du matin le week-end. Site : www.stadiumfoot.fr • EasyForm, 04 73 33 13 24. Ouverture du lundi au vendredi de 9 heures à 21 heures et samedi de 9 h 30 à 12 h 30 • Golf de Riom, 04 73 38 38 88. Site : www.golfderiom.fr Parc Européen d’Entreprises de Riom • Circuit Sarron, 04 73 64 61 61. Site : www.circuit-sarron.com ...DOSSIER... INTERSPORT Survêt’ et chaussures qui courent vite. Intersport a ouvert en août dernier sur 1 300 m2 en zone de Mozac. Treize salariés y vendent vêtements, chaussures et matériel de sport. La gérante, Agnès Courriol, se félicite de pouvoir bénéficier d’un emplacement de compétition. L ’ouverture du magasin pendant l’été n’a souffert d’aucun obstacle si ce n’est peut-être la difficulté à trouver un technicien cycle. « Il y en a très peu », remarque Loïc Yzon, le directeur du magasin. Sinon, quelque 500 CV sont arrivés, de jeunes gens et de jeunes filles espérant décrocher un emploi de vendeur ou de caissier. L’annonce indiquait une préférence pour des « vendeurs sportifs » mais la gérante du magasin, Agnès Courrier, remarque avec un clin d’œil que l’amour du sport suffit « parce que les sportifs, des fois, ils se font mal… » Les produits vendus par Intersport se répartissent en trois grandes familles. Le textile avec des vêtements de sport ou de loisir, les chaussures de sport, et le matériel qui comprend les appareils de musculation, les cycles, le matériel de camping… Si Intersport n’est pas une franchise, les boutiques sont affiliées à une centrale d’achat qui sert d’intermédiaire avec les fournisseurs. Cette activité de la centrale porte un nom, on dit qu’elle exerce un rôle de « ducroire ». Ducroire est également le nom par lequel on désigne la commission qu’elle prélève pour ce travail. Il faut savoir qu’Intersport, dont le siège est en Suisse, compte dans le monde 5 000 magasins affiliés si l’on veut comprendre de quel poids la société peut peser pour obtenir de ses fournisseurs des conditions favorables. Contre un droit d’enseigne et des cotisations de fonctionnement, la centrale s’occupe de la communication sous la forme de prospectus édités huit fois par an et qui sont distribués dans les boîtes aux lettres de la zone de chalandise. Contrairement à son grand concurrent et leader en France Decathlon, qui vend massivement sa marque propre, Intersport diffuse des grandes marques à 80 %. Les 20 % de produits restants sont ceux de ses marques propres. Ainsi des vélos Nakamura ou des articles Mc Kinley destinés à la montagne… On solde et on pleure sa marge… Avec l’ouverture de ce magasin à Mozac, Agnès Courriol et son mari, le propriétaire, n’en sont pas à leur coup d’essai puisque Monsieur Courriol est aussi « Mr Bricolage » juste à côté et dans d’autres zones commerciales, et qu’ils ont ouvert un magasin Intersport à Issoire en 2001. Forts de cette expérience, ils se sont lancés dans cette nouvelle aventure Mozacoise. Agnès Courriol estime que les meilleures conditions sont réunies. « Nous sommes ici encore mieux qu’à Issoire. La zone d’activité est plus grande, la zone de chalandise plus importante, et on est sur la zone de Leclerc qui est la locomotive alimentaire. C’est un placement numéro 1. En plus, il y avait une demande et pas d’offre. » La gérante se félicite également d’avoir pu profiter d’une opportunité qui ne se représentera sans doute jamais. « Le paysage commercial change. Les communes ne veulent plus de grands cubes alignés les uns à côté des autres. Aujourd’hui, on ouvre des « Retail park », en fait des centres commerciaux qui regroupent plusieurs activités de vente au détail et partagent un parking commun. Malheureusement, droits d’entrée et loyers y sont très chers. » Depuis l’ouverture, le directeur a rempli les objectifs en matière de chiffre d’affaires. Clubs, associations sportives, collectivités se sont rapprochés pour se fournir en équipements sportifs. Ainsi, les pompiers de Riom sont venus acheter du matériel de musculation, comme l’administration pénitentiaire qui pour les détenus a également acheté des vélos d’appartement… Le chiffre d’affaires se fait à 50 % avec les ventes de textile. L’autre moitié est due à part égale aux ventes de chaussures et à celle de matériel. Dans ce dernier poste on comprend les produits diététiques, protéines et autres compléments alimentaires prisés des habitués de salles de gym, « un secteur en plein boom depuis 10 ans » explique Loïc Yzon. Les difficultés du métier sont de passer judicieusement commande. « On ne peut rien rendre, explique Agnès Courriol. Quand un produit ne s’est pas vendu, on le solde et on pleure sa marge. S’il ne se vend toujours pas, c’est la poubelle. Mais la rupture est aussi une très mauvaise chose car elle est négative pour l’image. » En bref… IMPLANTATIONS Espace de Mozac : des nouveaux ! Bienvenue aux sociétés qui se sont installées sur l’espace Mozac. La Banque Populaire a ouvert ses portes en juillet 2007. Deuxième agence pour l’agglomération riomoise et première banque à s’installer sur la zone. Elle emploie 4 personnes et propose un point libre-service (guichet, retrait…). Simultanément, l’opticien, Interoptical est arrivé suivi par les confrères d’Optical Center, en septembre. Ces installations augmentent l’offre dans ce secteur avec un deuxième point de vente pour l’enseigne Interoptical sur l’agglomération riomoise. Entre-temps les sportifs repéraient l’arrivée d’Intersport. 1 300 m2 de surface où sont propsées les plus grandes marques d’équipements sportifs. Parapharm s’est installé fin novembre. Cette enseigne nationale propose à la vente et à la location du matériel médical pour professionnels et particuliers. Enfin, On trouvera pneus à ses jantes sans rouler trop longtemps puisqu’un Relais Pneus a également fait le choix d’Espace Mozac. Ace Hôtel aux Portes de Riom : Dans la catégorie des « une étoile », Ace Hôtel est venue compléter la gamme des hôtels sur la communauté de Riom. Il offre aux visiteurs une capacité de 54 chambres. Qui vient sur le PEER… …gagne Deux nouvelles sociétés viennent de s’installer sur le PEER. Phénix Systems, spécialisée dans la conception et la production de systèmes de fabrication rapide par frittage laser ainsi que CERF, une centrale à béton. L’hôpital de Riom vient d’acquérir sur le PEER un terrain de 8 400 m2 lui permettant de s’équiper d’une plateforme logistique pour la cuisine et la préparation des repas. Riom Cap Nord L ‘entreprise PELLET-ROGER offre ses services dans la mécanique générale et Meulnet pour tout ce qui concerne l’électricité générale. TPMC propose des solutions pour la sécurité et la protection des personnes et des biens. VIE DES ENTREPRISES Madame Fondras, directrice du CAT et du restaurant l’Envolée prend sa retraite. Elle est remplacée par monsieur Djaouk. Sur le Parc industriel du Maréchat ACEM intègre le groupe SPIE à 100 % et son directeur monsieur Jupille prend sa retraite. ACTION Son cheval de bataille est l’A89 : la Trans’européenne toujours en selle. Elle s’est créée pour qu’existe l’A89. Son rêve réalisé, l’association travaillera à valoriser cette autoroute. Interview du Président de la Trans’européenne, Jean-Claude Jourdan* Un petit historique de l’association ? La Transeuropéenne est une association créée en 1980 par les Chambres de Commerce et d’Industrie situées entre Bordeaux et Clermont. Elle se donnait pour mission de faire tout le lobbying possible pour que se fasse l’autoroute A89, ce qui à l’époque n’allait pas de soi. Elle a organisé des manifestations, à Brive notamment. Le maire de Paris était alors un certain Jacques Chirac… Vers 2001, Les CCI de Thiers, Roanne et Lyon se sont jointes à nous pour pousser à la réalisation du tronçon Balbigny-Lyon, qui doit permettre de rallier Lyon à l’Auvergne, sans faire un détour au sud par Saint-Etienne. C’est ainsi que la Transeuropéenne compte aujourd’hui 10 CCI membres. Le tracé aujourd’hui est acquis de Bordeaux à Lyon. Les 18 km manquants à Terrasson seront ouverts dans quelques mois et le tronçon Balbigny-Lyon est programmé pour une mise en service en 2012. L’association n’avait donc plus lieu d’être avec son objectif initial… C’est pourquoi nous nous sommes interrogés sur son avenir. Nous pouvions mettre un terme à son existence ou bien la consacrer à un autre objectif que celui pour lequel elle avait été créée. C’est cette seconde solution que nous avons retenue, en décidant de la mettre au service de la valorisation économique de l’A89. Cette autoroute est exceptionnelle : en reliant Lyon à Bordeaux, elle est une partie de la 1re transeuropéenne Est-Ouest, qui traverse le continent depuis la péninsule ibérique jusqu’à Kiev. Mais nous n’agirons pas seuls. Nous avons décidé de solliciter l’adhésion des collectivités territoriales riveraines, Conseils régionaux et généraux, Agglomérations et Communautés de communes. Riom Communauté nous a déjà promis son adhésion. Les Autoroutes du Sud de la France (ASF) sont également membre de l’association. À la fin du mois de juin 2007, nous avons démontré lors d’un colloque l’intérêt de cette action, et nous avons présenté les quatre chantiers que nous allions ouvrir. • Sur les zones d’activités, nous proposons une concertation pour éviter redondance et concurrence. Il nous faudra répertorier l’ensemble des zones et les projets d’entreprises. • En matière de logistique, il faut mener une réflexion car il s’agit de services très importants, qui favoriseront les flux. • Sur la question du tourisme, on pense qu’il faudra amener des informations aux usagers de l’autoroute. Et puis il y a une complémentarité entre sudOuest et l’Auvergne à encourager. • Enfin, il faudra faire la promotion de l’A89. Et là je pense bien sûr à un site internet. Riom Communauté bénéficie non seulement de l’A89 mais aussi de l’A71-A75… Bien sûr, nous sommes à la croisée des chemins, ce qui est une situation très privilégiée. On a des motifs sérieux d’être très ambitieux. Contact Jean Claude Jourdan Chambre de Commerce et d’Industrie de Riom 17 avenue Jean Jaures 63200 Mozac Courrier : BP 10007 - 63201 Riom Tél. : 04 73 33 74 74 Fax : 04 73 63 09 33 *Jean-Claude Jourdan est également le Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Riom. UN ACTEUR ÉCONOMIQUE Élan VERS DES MAISONS SOBRES À 40 ans, Karim Kerioui est patron d’une entreprise qui construit 180 maisons individuelles par an. Son prochain objectif : devenir le premier constructeur auvergnat de maisons à basse consommation d’énergie. Le terrain, c’est la ruine «O n n’a pas attendu le Grenelle de l’environnement pour parler des maisons économiques en énergie » explique Karim Kerioui. Il énumère ce qui dans une maison permet de la rendre peu consommatrice d’énergie et peu rejeteuse de CO2. « Outre le plan et l’exposition, il faut soigner l’isolation des murs et du toit, les menuiseries, qui peuvent être à triple paroi, le mode de chauffage en privilégiant les énergies renouvelables. » La pompe à chaleur a la préférence de ce technicien, en aérothermie ou en géothermie, dont le principe est de récupérer la chaleur gratuite de l’air ou du sol. Il préconise également la ventilation (VMC pour Ventilation Motorisée Contôlée) double flux avec échangeur à plaques et puits canadien. Le principe du puits canadien est de tempérer l’air neuf en le faisant passer sous le sol avant de l’insuffler dans la maison. Et l’échangeur à plaques permet de récupérer une partie de la chaleur de l’air sortant pour chauffer l’air entrant. « C’est pourquoi on ne parle plus de climatisation mais de températion » note Karim Kerioui qui souligne que le confort est garanti dans la maison par une différence maximale de 6°C avec l’extérieur. Terriblement énergivore, la climatisation ne s’impose pas. « Mais il faut aussi consommer un minimum d’énergie primaire, insiste le constructeur. Supprimer lorsque c’est possible la consommation de pétrole pour fabriquer les matériaux. Le PVC par exemple est à bannir puisqu’on peut aujourd’hui le remplacer par le polyéthylène. » Elan vend des maisons sur catalogue et beaucoup sur avant-projet, c’est-à-dire selon le cahier des charges établi par le client. En tout cas, souligne Karim, « il n’y a pas deux maisons qui se ressemblent. » Elles sont construites en utilisant des procédés traditionnels, « comme de la bonne maison de maçon », principalement en parpaing mais aussi, lorsque le client le souhaite, en brique ou en béton cellulaire. L’entreprise travaille avec quantité de sous-traitants, artisans ou entrepreneurs. Et ne souffre pas de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur. « Pour trouver des artisans, affirme Karim Kérioui, nous n’avons aucun problème. Il faut les payer. Ceux qui travaillent avec nous sont payés sous quinze jours, voire mieux ». Entreprise régionale, Elan a été fondée en 1979 à Riom par Louis Massot. Son secteur d’activité est principalement le Val d’Allier et, outre l’agence de Riom qui est également le siège social, il se trouve des agences à Pont-du-Château, au Cendre, à Issoire et Ussel. La seule difficulté du constructeur est l’envolée des prix du foncier. Karim Kerioui cite l’exemple d’un terrain à Pessat-Villeneuve, dont le prix, en sept ans, a été multiplié par sept. « C’est l’élément qui désolvabilise les clients » se désole le chef d’entreprise. Élan compte 31 salariés, commerciaux, conducteurs de travaux, techniciens de bureau d’étude et administratifs. L’entreprise construit quelque 180 maisons individuelles par an, réalisant un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. Fondée par Louis Massot, l’entreprise est dirigée depuis 2005 par Karim Kerioui qui y est entré en 1999 comme directeur technique. Directeur de la publication : Pascal Faucheux Coordination : Sandrine Lapalus-Tarravello, Xavier Gourdet. Avec la participation de Christophe Grand pour la rédaction www.riom-communaute.fr Conception, réalisation : Imp. G. de Bussac S.A. 04 73 42 31 00