ePELERINAGE
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ePELERINAGE eDITION Février 2007 “Alors Jésus fixa sur lui son regard et l’aima” [Mc 10,21] Message d’espoir En 1985, Jean-Paul II écrit une lettre aux jeunes intitulée Dilecti Amici, ce qui signifie ‘Chers amis’. Non seulement cette lettre contient un édifiant message du Pape mais, ce qui est peut-être plus significatif encore, elle constitue le texte pastoral fondateur de la création et du développement des Journées Mondiales de la Jeunesse. Pour expliquer le phénomène des JMJ, le Pape Jean-Paul II écrit dans son livre Entrez dans l’Espérance ‘Personne n’a inventé les Journées Mondiales de la Jeunesse. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui les ont créées.’ Un passage clé de cette lettre a été choisi comme thème de cette édition de l’ePÈLERINAGE: ‘Alors Jésus fixa sur lui son regard et l’aima’ (Mc 10,21). Dans un monde où de nombreux jeunes sont en quête d’amour dans des espaces vides, le Saint Père révèle à cette génération que non seulement l’amour authentique peut être trouvé dans la construction d’une relation avec le Christ mais également qu’il est la clé du bonheur pour cette vie et la suivante. Le Saint Père souligne que quelles que soient les expériences que vivent les jeunes, le Christ les regardera toujours avec amour. Ceci est important d’un point de vue pastoral pour la génération X et la génération Y, dont beaucoup de membres sont des `chercheurs d’âme’ dans le manège de la vie. Il n’est pas rare que les jeunes expriment le sentiment que le Christ ne peut les aimer à cause de leurs choix de vie. De la même façon, dans les nombreuses relations brisées vécues par les jeunes, avec leur famille, leurs pairs et dans leur vie amoureuse, l’amour leur semble parfois vide, conditionnel et douloureux. Le Saint Père veut assurer aux jeunes que l’amour qui leur est offert par le Christ n’est pas de cette nature, mais est réel, porteur de vie et éternel. Lorsqu’il s’adresse pour la première fois au monde le 24 avril 2005, le Pape Benoît XVI a un message spécial pour la jeunesse. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen. En 2008, Sydney sera la ville d’accueil d’un événement inspiré par la vision et l’engagement du Pape Jean-Paul II et poursuivi par le Pape Benoît XVI. Je prie pour que vous rencontriez le regard d’amour du Christ sur votre route vers les JMJ08. +Anthony Fisher OP Coordinateur des Journées Mondiales de la Jeunesse 2008 1 Fondations de la foi La vocation chrétienne: Service et amour Il nous arrive parfois, lorsque nous entendons de la grande musique ou que nous nous trouvons face à quelque chose d’impressionnant comme un magnifique coucher de soleil, d’avoir l’impression d’être comme «perdus». Dans ces cas-là, nous nous oublions, nous oublions nos anxiétés et nous nous laissons emporter dans quelque chose de plus grand que nous. Nous réalisons également que, loin de nous détruire, cette sensation d’être «perdus» ou d’être «en dehors de nousmêmes» nous rend plus grands à l’intérieur: elle enrichit notre vie et notre imagination. Nous avons faim de tels moments de bonheur, de plénitude et de ce sentiment que nous appartenons à quelque chose de plus merveilleux. Jésus Christ, dans son Sermon sur la montagne et tout au long de son ministère, affirme que les hommes sont faits pour cette expérience du bonheur et de l’amour. Mais Sa propre vie est l’exemple d’une plénitude (et elle est aussi la voie à suivre vers cette plénitude) qui n’existe que si l’on se perd soi-même, ce qui est encore plus spectaculaire et bouleversant que les autres moments «pics» que les hommes vivent. Pour réellement comprendre ce pour quoi nous sommes faits, nous devons, comme Il nous le montre, accepter d’être vidés de toutes nos ambitions égoïstes, mesquines, cupides et pleines de ressentiment, afin que l’amour même de Dieu, fougueux, nous embrase et nous transforme en quelqu’un de plus grand. «Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit,» dit Jésus à ses disciples dans Jean 12,24. Chacun de nous a donc la vocation d’être «reformé» dans l’amour de Dieu, de devenir, chacun à sa manière, un alter Christus, un autre Jésus Christ. Pour les chrétiens, ce processus qui consiste à être formé de nouveau par l’amour commence au baptême, le moment où l’on revêt le Christ (Ga 3,27). Le 6 mai 2001 (Journée mondiale de prière pour les vocations), le Pape Jean-Paul II a dit que «l’amour est l’ADN des enfants de Dieu.» Tous les grands saints rayonnaient de cette «charité» d’abnégation et de service. Photos des activités de service social organisées pendant les JMJ 2005. L’un des signes que nous vivons de la grâce et de la vie de cet «ADN», que nous grandissons en sainteté, est le fait que nous devenons de plus en plus aimants et soucieux du bien des autres. Il ne s’agit pas simplement de quelque chose de sentimental ou d’une sensation de «bien-être»; c’est un amour qui parfois coûte beaucoup. Un tel amour peut nous coûter la vie…comme il a coûté celle du Christ Lui-même. Mais c’est la seule réponse au grand désir d’amour et de bonheur que Dieu a mis dans notre cœur. L’année dernière, lors de la Journée mondiale de prière pour les vocations (7 mai), le Pape Benoît XVI a médité sur le grand mystère auquel chacun d’entre nous est appelé par Dieu, bien avant la création du monde: répondre librement à cet appel à servir. À chacun d’entre nous est offerte la chance d’illuminer la vie des autres de l’amour incroyable de Dieu, par le biais de ce qui peut sembler d’ordinaires interventions, paroles, prières et actes. C’est un message révolutionnaire! 2 Dans son message pour la 43ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le Pape Benoît nous rappelle que cette révolution est le fruit de notre contact permanent avec l’amour de Jésus Lui-même «C'est un don qui bouleverse toute idée et tout projet exclusivement humains. La confession de la vraie foi ouvre grand les esprits et les cœurs à l'inépuisable mystère de Dieu, qui pénètre l'existence humaine. Que dire alors de la tentation, très forte de nos jours, de nous sentir autosuffisants jusqu'à nous fermer au mystérieux plan de Dieu à notre égard ? L'amour du Père, qui se révèle dans la personne du Christ, nous interpelle.» 3 Prière du pèlerin Prière de consécration St Ignace de Loyola Prenez Seigneur et recevez toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté, tout ce que j’ai, tout ce que je possède. Vous m’avez tout donné : je vous rends tout Seigneur. Tout est à vous, disposez-en selon votre bon plaisir. Donnez-moi seulement ce qui me suffit : votre amour et votre grâce ! Amen 4 Éscrits inspirés Dilecti amici – Chers amis Lettre apostolique du Pape Jean-Paul II à tous les jeunes du monde à l’occasion de l’année internationale de la jeunesse 31 mars 1985, Dimanche des Rameaux #7 Une fois discernés les problèmes essentiels et importants pour votre jeunesse et pour le projet de toute la vie qui se trouve devant vous, je vous souhaite de connaître l’expérience de ce que dit l’Evangile: «Jésus fixa sur lui son regard et l’aima». Je vous souhaite de connaître un tel regard! Je vous souhaite de faire l’expérience qu’en vérité, lui, le Christ, vous regarde avec amour! […] II est nécessaire à l’homme, ce regard aimant: il lui est nécessaire de se savoir aimé, aimé éternellement et choisi de toute éternité. En même temps, cet amour éternel manifesté par l’élection divine accompagne l’homme au long de sa vie comme le regard d’amour du Christ. Et peut-être surtout au temps de l’épreuve, de l’humiliation, de la persécution, de l’échec, alors que notre humanité est comme abolie aux yeux des hommes, outragée et opprimée: savoir alors que le Père nous a toujours aimés en son Fils, que le Christ aime chacun en tout temps, cela devient un solide point d’appui pour toute notre existence humaine. Quand tout nous conduit à douter de nous-mêmes et du sens de notre vie, ce regard du Christ, c’est-à-dire la prise de conscience de l’amour qui est en lui et qui s’est montré plus puissant que tout mal et que toute destruction, cette prise de conscience nous permet de survivre. Je vous souhaite donc de faire la même expérience que le jeune homme de l’Evangile: «Jésus fixa sur lui son regard et l’aima». Dilecti Amici écrit par le Pape Jean-Paul II est le document fondateur des premières Journées Mondiales de la Jeunesse qui inspire les JMJ suivantes. Cliquer ici pour lire l’intégralité du document http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jpii_apl_31031985_dilecti-amici_fr.html 5 Témoignage de foi Michael, Archidiocèse d’Adelaide Les Journées Mondiales de la Jeunesse de Cologne en 2005 ont été une expérience extraordinaire, et ce n’est pas peu dire! Je ne suis pas sûr de ce que je recherchais en y allant: une expérience de l’Église universelle, une fois plus grande, une expérience de la culture allemande. Je pense que c’était un peu tout ça à la fois en fait. Qu’est-ce que j’ai retiré personnellement des Journées Mondiales de la Jeunesse? Et bien, j’ai certainement eu mon lot de malchance! J’ai eu deux fois la grippe, je me suis coupé à l’orteil et j’ai dû passer une radio et enfin je me suis fait piquer par une guêpe. Peut-être que Dieu essayait de me purifier! Le moment que j’ai trouvé le plus émouvant a été la messe du groupe de Melbourne à Cologne au cours de laquelle nous avons fêté les 25 ans de sacerdoce de Monseigneur Prowse. Il a invité tous ceux qui pensaient avoir la vocation religieuse à recevoir sa bénédiction et environ 25-30 personnes sur 350 se sont approchées de l’autel! J’étais sidéré. J’avais les larmes aux yeux de voir comment l’Esprit Saint agit parfois. Il n’y a pas de doute: Dieu s’occupe et s’occupera toujours de son troupeau! J’ai aussi été très touché par les nombreuses conversions qui ont eu lieu: certaines personnes qui étaient hermétiques ou indifférentes à la foi au début (et qui avaient été parrainées par une école, une paroisse ou leurs parents) étaient pleines de ferveur lorsque nous sommes repartis. Des personnes qui d’ordinaire, je pensais, n’auraient pas changé. Dieu m’a prouvé le contraire. Parfois, lorsque nous sommes loin de notre environnement habituel, Dieu peut agir dans notre cœur. C’est là tout le sens du pèlerinage et c’est ce dont je me suis rendu compte. Je dois admettre qu’au début et pendant la plus grande partie du voyage je n’ai rien ressenti. Mon cœur était sec, presque desséché. Pour être honnête, j’attendais davantage, quelque chose comme une manifestation incroyable de Dieu. Vers la fin, j’en étais même venu à me demander si ça valait le coût d’être venu à ces Journées Mondiales de la Jeunesse. Certes, je me suis fait beaucoup d’amis et j’ai visité l’Allemagne, mais ces deux points n’étaient pas les principales raisons de ma venue. J’étais là pour approfondir ma foi. Comment faire cela si Dieu avait disparu et refusait de me montrer sa face? C’était comme si au moment où je m’attendais vraiment à ce qu’Il soit présent, Il n’était tout simplement pas là. Tout cela jusqu’à la veillée à Marienfeld. Au moment de l’adoration, j’ai ressenti une paix profonde, si grande que malgré le froid et l’humidité j’ai passé la meilleure nuit de tout le voyage. À la messe, le lendemain, j’avais très envie de recevoir la communion et la sécheresse que j’avais ressentie jusqu’alors et pendant les deux semaines précédentes avait disparu pour laisser la place à un amour de Dieu plus fort et plus pur qu’avant et une foi plus grande. Peut-être que c’est comme ça que Dieu agit quand Il veut nous attirer à Lui? Je suis rentré à Melbourne quelques jours après, seulement pour réaliser que je souffrais du désormais bien connu blues des JMJ! J’avais tellement envie d’être de nouveau avec mes nouveaux amis et de vivre ma foi sans honte au lieu d’être à nouveau coincé dans une Australie laïque. Les jours suivants, j’ai compris que si je voulais vivre dans une société où Jésus Christ est exalté comme Seigneur et Sauveur, c’était à moi de commencer à faire que cela devienne une réalité! Nous sommes Ses mains et Ses pieds sur cette terre! J’espère et je prie que la transformation de notre société australienne en une société reposant sur l’amour de Dieu continue à se réaliser d’une manière encore plus intense. J’espère vous voir à Sydney! Michael avec des amis de l’Institut Jean-Paul II de Melbourne 6 Saints et témoins St Philippe Neri Naissance : 22 juillet 1515 à Florence, Italie. Décès : 27 mai 1595 à Rome. Saint Patron de la ville de Rome et des confesseurs. Fondateur de la Confédération de l’Oratoire, (appelée les Filippini en Italie) Représenté dans l’art religieux comme un homme barbu portant l’habit de son ordre, les Oratoriens (col blanc et couvre-tête pointu appelé berretta). Philippe naît dans une famille italienne cultivée bien que plutôt pauvre. Ses parents ont bon espoir que Philippe, à 18 ans, soit introduit dans le monde des affaires et hérite d’un de ses oncles fortunés. Philippe a déjà une riche vie de prière et se sent appelé à suivre Jésus Christ dans la pauvreté et le service. Cette intuition l’amène à Rome, où il trouve à se loger chez une famille de la noblesse qui l’encourage à poursuivre ses études et l’engage comme précepteur. Philippe est un excellent étudiant et professeur, mais il se sent appelé à passer plus de temps en profonde prière mystique. Cet amour joyeux le pousse à aider les nombreuses personnes défavorisées de Rome. Un jour, le jeune Philippe vend tous ses livres et en donne l’argent aux nécessiteux. Il se met à consacrer son temps à prier et à visiter les hôpitaux et les jardins publics dans l’espoir de servir les pauvres et les malades. En 1548, Philippe et ses compagnons provenant de toutes les classes sociales fondent la Confédération de la Sainte Trinité qui œuvre pour les habitants et pèlerins de Rome dans le besoin. La Confédération finit par fonder l’un des hôpitaux les plus célèbres de Rome. À l’âge de 36 ans, Philippe décide de devenir prêtre. Père Philippe devient un réformateur spirituel plein d’imagination et un confesseur doué d’une perspicacité et d’une compassion remarquables. On raconte qu’il pouvait souvent discerner le péché et le trouble dans le cœur des riches comme des pauvres avant même que ceux-ci ne lui adressent la parole. On le remarquait aussi pour son incroyable bonne humeur et sa grande gaité, et son attitude face aux critiques virulentes faisait souvent fondre le cœur des personnes jalouses et pleines de ressentiment. En 1551, Philippe fonde à Rome une communauté appelée La Confédération de l’Oratoire. Cette communauté se consacre à la prière liturgique, à l’enseignement et à la méditation et se révèle un excellent moyen d’apporter unité et renouveau spirituel aux prêtres, religieux et laïcs. À la mort de Saint Philippe, l’Oratoire compte de nombreuses maisons en Italie. Saint Philippe est très vénéré par une série de papes et de responsables et est également un allié proche des autres grands saints réformateurs de son temps (période appelée la Contre-Réforme) parmi lesquels St Charles Borromée et St Ignace de Loyola. 7 Lugar de pereginaje Monastère du Mont-Cassin Fondé par Saint Benoît en 529 après J.C. Situé dans une chaîne de montagnes au sud de Rome, Italie. Signification : Sanctuaire de la culture chrétienne au Moyen-âge, Centre du mouvement monastique de St Benoît, tombeau de St Benoît et de sa sœur Ste Scholastique. L’Abbaye, élevée par St Benoît sur le site d’un temple païen dédié au dieu Apollon au sommet d’une montagne, surplombe la ville de Cassino telle un phœnix monastique re-né de ses cendres après maints destructions et désastres au cours de ses 1500 ans d’existence. St Benoît fait de l’Abbaye, qu’il dédie à St Jean le Baptiste, sa dernière maison et c’est là qu’il rédige l’un des plus importants documents du monde chrétien : La Règle de St Benoît. Sa règle allait devenir le fondement de la formation des communautés bénédictines qui se développent et se multiplient dans toute l’Europe à une période sombre de l’Histoire où toutes les autres villes et institutions sont assiégées par des peuples envahisseurs. L’Abbaye est détruite en 577 par les Lombards, en 883 par les Sarrasins et plus tard par les Normands. Elle est reconstruite en 1058 et devient une fois de plus, sous la direction de son abbé qui deviendra le Pape Victor III, un centre d’études et de vie spirituelle pour le reste de l’Europe. Le grand érudit dominicain, St Thomas d’Aquin, s’y prépare pour ses recherches. En 1349, l’Abbaye est détruite par un tremblement de terre et, une fois encore, les moines et les habitants rassemblent des fonds pour la reconstruction; ils font appel aux meilleurs artistes et architectes de l’époque. Dans les siècles qui suivent sa reconstruction, la maison mère de l’ordre bénédictin ne cesse d’être troublée par des crises à la fois externes et internes. En 1799, l’Abbaye est attaquée par les troupes de Napoléon et, au XIXème siècle, elle est confisquée par le gouvernement anticatholique italien avant d’être rendue à un usage monastique limité au début du XXème siècle. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, l’Abbaye, aux murs de forteresse, devient un lieu de refuge et un sanctuaire pour les personnes fuyant la violence de la guerre. Lors d’un épisode tragique, elle est la cible d’une des batailles les plus enragées de la fin de la guerre, la Bataille du Mont-Cassin (15 février 1944), et la plupart de ses œuvres d’art sont complètement anéanties par 500 tonnes de bombes alliées. Plus de 1 000 soldats polonais meurent près de l’Abbaye. C’est pourquoi on y trouve un important tombeau de guerre, consacré par le Pape Paul VI, dans un cloître reconstruit depuis. Photo : Corrado Viettone 8 Vers les JMJ08 G’day! L’équipe JMJ08 présente à la Conférence nationale de la pastorale catholique des jeunes – États Unis L’équipe des Journées Mondiales de la Jeunesse a eu l’opportunité de participer à la Conférence nationale de la pastorale catholique des jeunes au Etats-Unis au cours du mois de décembre. Environ 3000 personnes ont assisté à cette conférence et, pour les représentants des JMJ présents, c’était comme si chacun d’entre eux était venu voir le stand! L’enthousiasme était assez exaltant; plus de 350 responsables de groupes ont fait part de leur intention de venir aux JMJ à Sydney. La plupart des questions portaient sur le voyage à Sydney et sur les opportunités de rencontrer les pèlerins en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il y aura sans aucun doute un gros contingent en provenance des États-Unis. Et vous, comment se déroule votre préparation? Les responsables de groupe étaient très conscients de la nécessité de s’organiser à l’avance et beaucoup d’entre eux sont bien avancés dans leur préparation pastorale et logistique. Ils ont également réagi très positivement au premier jet du Manuel pour les responsables de groupe conçu par les JMJ08 pour aider les groupes et leurs responsables dans leur organisation et leur préparation. Suite aux commentaires recueillis, de nouveaux chapitres ont été ajoutés. Le Manuel sera disponible à l’ouverture des inscriptions pour les groupes, actuellement prévue pour début 2007. L’inscription pour les groupes nous permet de savoir que votre groupe aimerait participer aux JMJ. C’est seulement plus tard dans l’année que vous aurez à vous engager de façon plus définitive, mais il s’agit tout de même pour vous d’une nouvelle étape dans votre pèlerinage vers Sydney. De plus, vous nous aidez ainsi à prévoir avec plus de précision le nombre de personnes que nous allons accueillir en 2008 et par là-même à vous fournir de meilleurs services. L’inscription complète aux JMJ08 est prévue pour la mi-2007. Juste un rappel pour vous pèlerins internationaux : les visas pour les JMJ08 sont gratuits et seront disponibles par le biais de la section inscriptions du site Internet. www.wyd2008.org Nous vous attendons à Sydney dans 17 mois!! 9