CABARET !

Transcription

CABARET !
Seul le début de la saison aura lieu à La Criée. À partir de novembre, d'importants travaux de mise en
conformité électrique imposeront sa fermeture. les représentations se dérouleront alors en des lieux amis
: Gymnase, Merlan, Friche, NoNo...
CABARET !
Dans le hall du théâtre, une petite scène, un jeu de rideau, un gradin d'une centaine de fauteuils qui fera
parfois place à des tables où boire un verre, pour une programmation à dominante musicale...
Consultez le site de La Criée : http://www.theatre-lacriee.com/sommaire.htm - Rubrique Programmation/Cabaret
Personne ne voit la vidéo - Petit Théâtre
23 au 27 septembre 2008 - Durée 1h10
De Martin Crimp, mise en scène Linda Blanchet
"Une femme bascule presque malgré elle dans le monde du travail et de la rationalité économique. À travers le
prisme d’un institut de sondage, Personne ne voit la vidéo dissèque froidement un système dépourvu de projet
et de sens où chacun est à la fois agent et victime. Tout y est toujours objet d’échange : le temps, le langage, le
plaisir, le sens. Cruellement drôle et musicale, l’écriture de Crimp raconte notre quête de sens et de bonheur
dans une culture normée. Personne ne voit la vidéo est jalonné de questionnements et de répétitions." Linda
Blanchet
L’humour dévastateur qui règne dans les pièces de Crimp ouvre un espace de ludisme et de liberté rare sur la
scène contemporaine. Il s’est révélé ces dernières années comme l’un des plus brillants auteurs de théâtre européen.
CHTO Interdit aux moins de 15 ans - Petit Théâtre
2 au 4 octobre 2008 - Durée 0h45
De Sonia Chiambretto, mise en scène et scénographie Hubert Colas, avec Claire Delaporte
CHTO Interdit aux moins de 15 ans résulte d’une rencontre avec une jeune fille tchétchène. Sonia Chiambretto
s’est consacrée au recueil de témoignages de traversées européennes et de diverses communautés en lien avec
la guerre. Du documentaire de guerre à l’illettrisme et l’exclusion, les volets de CHTO Interdit aux moins de 15
ans articulent un parcours connu, celui de l’exil en temps de guerre.
Les plus du Festival…
Vendredi 3 octobre à 19h
Représentation de CHTO Interdit aux moins de 15 ans suivie d’une "carte blanche" à l’auteur britannique Martin Crimp (durée: 1h).
Samedi 4 octobre à 18h
"Une heure avec" Sonia Chiambretto, suivie de la représentation de CHTO Interdit aux moins de 15 ans. Une
heure pleine en compagnie d’un auteur.
De Gaulle en mai - Grand Théâtre
7 au 31 octobre 2008
De Jacques Foccart et Jean-Louis Benoit, mise en scène Jean-Louis Benoit
Extraits du Journal de l'Élysée de Jacques Foccart, textes organisés par Jean-Louis Benoit, avec Jean-Marie
Frin
Des extraits du journal de Jacques Foccart nous ont permis de construire ce spectacle : les troubles du mois de
mai 1968 vécus de l’intérieur du Palais de l’Élysée. Les premières révoltes n’inquiètent personne. On compte
sur le ministre de l’Intérieur pour rétablir l’ordre. Rien n’y fait. La peur, la fièvre obsidionale gagnent les
hommes du pouvoir. Et les jours du mois de mai passant, de Gaulle se met à passer lui aussi. "La France de ce
mois de mai est une France morte." Il faut aider le Général à se relever !
"Raconter de Gaulle en mai 68 en utilisant le journal passionnant de Jacques Foccart. Ministres apeurés, chef
d’État abattu qui ne tient plus rien et ne tient plus à rien, terreurs devant la "démocratie populaire" qui risque
de se mettre en place... Le tableau pathétique (et tellement drôle par moments !) d’un pouvoir politique en
perte d’équilibre et proche de la chute se dessine devant nous, au jour le jour. Grand est l’écart entre la rue citoyenne et le Palais. Un trop grand éloignement entre la parole et l’acte crée le désordre." Jean-Louis Benoit
Journée mai 68 à La Criée
Samedi 11 octobre 2008
15h : spectacle De Gaulle en mai
17h30 : débat "Le pouvoir gaulliste pendant les événements de mai 1968, sa stratégie, ses contradictions et ses
conflits internes. Comment le pouvoir d'alors fit face à la révolte étudiante que de Gaulle qualifia tout d'abord
de simple "monôme" et qui devint, avec 9 millions de grévistes, une véritable insurrection." En présence
d'hommes politiques (programme détaillé disponible en septembre).
20h : projection du documentaire de William Klein Grands soirs et petits matins (1978)
Nicomède - Petit Théâtre
9 au 26 octobre 2008
De Pierre Corneille, mise en scène Brigitte Jaques-Wajeman
Le prince Nicomède, victorieux à la guerre, est revenu à la cour de Bythinie sans l’accord de son père, le roi
Prusias. C’est un risque qu’il a pris pour revoir la princesse Laodice qu’il aime, la fille du roi d’Arménie, en
exil chez Prusias. Nicomède se sait haï de sa belle-mère la reine Arsinoé, seconde femme de Prusias, qui lui a
envoyé l’armée des sbires pour le perdre et qui soutient contre lui Attale, le fils qu’elle a eu de Prusias. La reine
veut le voir monter sur le trône de son père et épouser Laodice, dont il est aussi amoureux, avec le soutien des
Romains et notamment celui de leur ambassadeur Flaminius, qui s’éternise à la cour de Prusias et entend bien
se mêler de la politique locale.
Voir un extrait du spectacle réalisé au Théâtre de la Tempête
Le Cid - Théâtre du Gymnase
25 au 29 novembre 2008 - Durée 2h15
De Pierre Corneille, mise en scène Alain Ollivier
Avec Le Cid, les préoccupations politiques prennent leur place pour la première fois dans le théâtre de Corneille. À Séville, Rodrigue et Chimène s’aiment. Le père de Chimène, Don Gormas, s’oppose au mariage
quand il apprend que le roi de Castille, Ferdinand, confie l’éducation du prince au père de Rodrigue, Don
Diègue. Don Gormas affronte Don Diègue, l’insulte et le gifle. Après une lutte douloureuse avec lui-même,
Rodrigue venge son père en tuant Don Gormas. Chimène réclame la mort de Rodrigue. Elle se tuera à son tour,
tant est grand son amour pour lui. Don Diègue suggère à son fils de tenter une action d’éclat susceptible de le
racheter et de mettre fin à ses malheurs : les Maures sont sur le point de débarquer à Séville. Il faut vite lever
une armée et les repousser...
Voir un extrait vidéo du spectacle
Écouter un extrait sonore du spectacle réalisé par le Théâtre Gérard Philipe
S’agite et se pavane - Théâtre du Merlan
16 au 24 janvier 2008
D'Ingmar Bergman, mise en scène Célie Pauthe
En 1925, dans une chambre de la clinique psychiatrique d’Uppsala, Carl Akerblom est interné pour avoir tenté
de tuer Pauline Thibault, sa fiancée de trente ans sa cadette. Arrive un nouveau patient, Osvald Vogler, avec qui
Carl s’associe pour donner corps à sa toute dernière invention : la réalisation du Premier Film Parlant Vivant de
l’Histoire de la Cinématographie. Le film retracera les derniers jours de la vie de Schubert, rongé par la maladie, fou amoureux d’une jeune prostituée vierge.
"Mon métier, c’est le théâtre. Au théâtre, je traduis en chair, en songe et en matériaux visibles la vision d’un
autre. C’est une des racines de ma création. De ces racines, un arbre croît : ce sont mes films. Je peux exister
sans faire de films. Mais je ne peux pas exister sans faire de théâtre." Ingmar Bergman, Théâtre en Europe,
mars 1963
Journée Bergman au Théâtre du Merlan
Samedi 24 janvier 2009
15h : projection d’un film de Bergman
17h : débat
20h : spectacle S’agite et se pavane suivi d’une rencontre avec l’équipe artistique (programme détaillé disponible en début de saison).
Le Nouveau Testament - Friche La Belle de Mai/La Cartonnerie
3 au 5 février 2009 - Durée 1h40
De Sacha Guitry, mise en scène Daniel Benoin, avec François Marthouret, Marie-France Pisier... (distribution en cours)
Un médecin surprend sa femme dans les bras du fils de son meilleur ami. Croyant à son suicide, l’épouse infidèle, l’ami, sa femme et leur fils ouvrent son testament : ils y trouvent quelques secrets qui les impliquent tous
et qui semblent remettre en cause l’ordre établi.
Dans la presse : "Une rapidité, une crudité, une désespérance, une férocité et une tendresse (dans le jeu des
comédiens) qui cassent en beauté la vitrine nostalgique." Gilles Costaz, Les Échos, octobre 2007
Faces - Friche La Belle de Mai/La Cartonnerie
6 au 8 février 2009 - Durée 1h40
D’après le film de John Cassavetes, mise en scène Daniel Benoin, avec Valérie Kaprisky, François Marthouret...
Le film suit la dérive d’un couple d’âge mûr, dans leurs aventures extraconjugales. Richard va passer la nuit
avec une prostituée tandis que sa femme, Maria, se laisse entreprendre par un séducteur dans une boîte de nuit.
Superficialité des relations entre époux, absence de communication qui règne dans les ménages de la classe
moyenne américaine sont les thèmes du film et de la pièce.
Dans la presse : "Comme toujours avec Daniel Benoin, on est dans l’émotion brutale." Marion Thébaud, Le Figaro, octobre 2007
Divino Amore - Théâtre du Gymnase
24 au 28 mars 2009 - Durée 1h25
Spectacle dramatique et musical d'Alfredo Arias et René de Ceccaty, mise en scène Alfredo Arias, avec
Marilú Marini...
Strass et paillettes, pendants d’oreilles frétillants, faux cils immenses, perruques invraisemblables, talons hauts
frémissants, débauche de pacotille en rouge et noir, Alfredo Arias et son complice René de Ceccatty redonnent
vie à la troupe d’Origlia Palmi, petit théâtre romain où l’on jouait dans les années 60-70, avec naïveté et bonne
humeur, des pièces d’inspiration religieuse faisant rire sans le vouloir.
" Je souhaite reconstruire cette période où, tandis que le cinéma italien était triomphant avec Pasolini, Visconti, Fellini, un véritable bouleversement se préparait. Un théâtre religieux était moribond, dernier soubresaut
d’une autre époque, alors que les hippies envahissaient la ville. À travers l’histoire du Théâtre de Borgo Santo
Spirito, où les spectateurs intervenaient et les acteurs hors d’eux ripostaient vivement, entre deux répliques, en
s’adressant au public, je voudrais reconstituer les étrangetés de cet univers poétique et comique." Alfredo
Arias, février 2007
Dans la presse : "Un spectacle (…) aussi insolent qu’enjoué, aussi inattendu que drôle, aussi audacieux que
pur." Armelle Héliot, Le Monde, novembre 2007 - "Une fête scénique avec ses éclats d’émotion, de mélancolie,
de tendresse, d’insolence canaille. Arias s’amuse et nous amuse, proche tout ensemble de Fellini et de Pasolini." Fabienne Pascaud, Télérama, décembre 2007
Voir l'extrait vidéo du spectacle réalisé par le Théâtre du Rond-Point
Débrayage - Friche La Belle de Mai/La Cartonnerie
1er au 5 avril 2009 - Durée 1h45
De Rémi De Vos, mise en scène Eric Vigner
Dans la tension d’une salle d’attente, sept personnages déracinés, exclus vont se projeter dans des situations
tragi-comiques qu’ils rêvent ou ont peur de vivre. Débrayés du grand moteur social, en perte de repères, bannis
du bien-penser et du bien-vivre, ils agissent sans mesure et, dans ce contexte grave, se comportent, malgré eux,
en figures comiques. Ici, ni bons ni méchants mais des êtres perdus, ballottés dans la tourmente.
"L’écriture de Rémi De Vos a quelque chose d’éminemment paradoxal… Plus elle ressemble à une mécanique,
plus elle est sensible. Plus elle ose la sécheresse de l’entomologiste, plus elle laisse entendre, avec un respect,
une tendresse incroyables, la fragilité des êtres, la maladresse de leur désir, l’infini de leur solitude." François
Rancillac, metteur en scène
Trente-quatre personnages lâchés dans la ville sont confrontés à des situations qui les font basculer dans la
crise. Sans support, les personnages archétypes d’une modernité urbaine tombent dans l’abîme et dans leur
chute ils parlent, ou plutôt ils crient, une langue claire, débridée, pour se sauver. Pas de constat misérabiliste.
L’expression simple d’un sentiment du monde vécu, de l’intérieur, sans nihilisme aucun." Éric Vignier, préface
Débrayage, Crater, 1996
Le roi Lear - Théâtre NoNo/Campagne Pastré
13, 15 et 16 mai 2009 - Durée 3h environ
De William Shakespeare, mise en scène Jean-Claude Fall
Le roi Lear a partagé le royaume entre ses filles. Trahi, il s’en va errant dans la campagne alors que souffle la
tempête : sans sa couronne et son manteau d’hermine, le vieux roi prend alors conscience de la réalité humaine.
C’est dans l’adversité et la douleur qu’il découvre la nature de l’homme. Misérable, l’esprit confus, chassé dans
la nuit noire qui s’est abattue sur le monde et qui n’a pas de fin, il entame dans le froid de la lande fouettée par
le vent un "voyage initiatique" qui lui permettra, après avoir traversé l’épreuve de la folie, d’accéder à une
compréhension profonde des valeurs et des affections humaines. Roi nu, vieillard devenant enfin homme, Lear
atteint une grandeur, une majesté qu’on ne lui connaissait pas lorsqu’il était sur le trône.
Richard III - Théâtre NoNo/Campagne Pastré
14, 16 et 17 mai 2009 - Durée 3h environ
De William Shakespeare, mise en scène Jean-Claude Fall
Le personnage du duc de Gloucester, Richard, l’usurpateur, cache ses projets diaboliques avec une parfaite hypocrisie. Devenu régent, il manœuvre et s’empare du trône... Il est la figure du scélérat, même si le véritable
Richard, ultime représentant de la dynastie des York, a été travesti par la propagande des Tudor et n’a probablement pas commis la moitié des crimes qu’on lui prête. Il est conforme à la version officielle de l’époque. Richard fait le mal parce qu’il hait la beauté: "Le beau est laid" et, au moment où il fait le mal, il se regarde et
admire son talent : "Le laid est beau".
TARIF : 18,50 € au lieu de 21 €