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DOSSIER DE PRESSE
8 MAI 2015
Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL
Perte de chargement sur nos routes : accidents en hausse
Une entreprise de Waret-la-Chaussée a développé une solution complète d’arrimage composée
d’un boîtier à sangle, d’une galerie toit et d’une échelle télescopique.
Chaque année, des centaines d’objets mal attachés sur le toit des véhicules utilitaires atterrissent sur nos
routes, provoquant embarras de circulation et accidents de roulage aux conséquences parfois dramatiques.
Des accidents de plus en plus nombreux : le Vlaamse Automobilistenbond (VAB) avait calculé qu’au cours du
premier semestre 2007 le nombre de véhicules ayant perdu la totalité ou une partie de leur chargement, sur le
ring de Bruxelles, avait augmenté de 18 % comparé à la même période l’année précédente. La police constate
également une augmentation spectaculaire des pertes de chargement sur les autoroutes.
Pour être passé par là lorsqu’il dirigeait une entreprise réalisant des installations de chauffage, Frank Burnick
et un associé ont développé à Waret-la-chaussée une solution particulièrement innovante, baptisée ROLIX.
Une solution complète, qui fait l’objet d’une demande de brevet, composée d’un boîtier à sangle, d’une galerie
de toit et même d’une échelle télescopique. Étonnant.
Conforty
Ingénieur industriel en construction, orienté thermique, Frank Burnick, fils d’un chauffagiste indépendant, a toujours
travaillé, même durant ses vacances scolaires. « Je travaillais avec mon père à nettoyer les chaudières. Et à 17 ans, c’était
clair dans ma tête, je voulais travailler avec lui. »
Son diplôme en poche, en 1995, il ne lui faudra qu’une petite année pour créer sa première entreprise. Conforty est
une SPRL spécialisée dans la réalisation d’installations de chauffage, ventilation et sanitaire.
Primée Gazelle en 2011, 2012 et 2013 par le magazine Trends pour les provinces de
Namur-Luxembourg - prix récompensant les entreprises solides, compétitives et à croissance rapide - , son fondateur avait « démarré petit ». Mais quand on gère ses chantiers
avec professionnalisme, le bouche-à-oreille fait rapidement son œuvre. Il y a 5 ans, Conforty
employait 35 personnes.
En 2010, Frank cède 75% de ses parts à ses associés. Il consacre du temps à développer son nouveau projet et crée
en juin 2012, la SPRL Rolix. Celle-ci a pour objet principal d’offrir aux propriétaires de véhicules utilitaires, souvent des
petits patrons, une solution simple et très efficace pour éviter les pertes de chargement consécutives à un mauvais
arrimage du matériel posé sur la galerie de toit.
L’autoroute bloquée durant 10 minutes
Frank en a fait deux fois l’expérience. « Mes hommes, qui perdaient un temps de fou le matin à l’atelier pour arrimer du
matériel sur leurs véhicules, le faisaient parfois trop vite, avec des sangles ou des élastiques mal attachés. J’ai connu un
premier accident lorsque l›on a perdu un chargement – une botte de tuyaux – sur l’autoroute menant à Bruxelles. Un peu
d’embarras mais finalement rien de grave, car personne ne suivait notre camionnette de près ».
Le second accident, lui, aurait pu avoir des conséquences bien plus
dramatiques. « En revenant de Bruxelles, redémarrant un peu trop
sèchement après un ralentissement, un escabeau s’est éjecté de la
galerie de toit et a percuté un motard en pleine poitrine ! L’autoroute
a été arrêtée durant dix minutes. Heureusement, le motard était bien
équipé et il se portait bien malgré une chute violente. Sa moto par
contre avait été sérieusement endommagée. Je n’étais pas fier. »
Chaque année, des centaines d’objets mal attachés sur le toit
des véhicules utilitaires atterrissent sur nos routes, provoquant
embarras de circulation et accidents de roulage aux conséquences
parfois dramatiques…
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Raison pour laquelle les forces de l’ordre contrôlent de plus en plus souvent les camionnettes et les véhicules de
livraison.
Des accidents en hausse. « De plus en plus de véhicules perdent leur chargement sur la voie publique, expliquait une sénatrice flamande en décembre 2007. Le Vlaamse Automobilistenbond (VAB) a calculé qu’au cours du premier semestre de
cette année, le nombre de véhicules ayant perdu la totalité ou une partie de leur chargement, sur le ring de Bruxelles,
a augmenté de 18 % comparé à la même période l’année passée. La police constate également une augmentation
spectaculaire des pertes de chargement sur les autoroutes. Selon la police et le VAB, c’est dû au fait que les chauffeurs, tant
de véhicules utilitaires que de voitures particulières, observent de moins en moins les règles concernant le chargement et
l’arrimage de la cargaison. »
La solution Rolix
C’est peu dire que ce dernier accident a brusquement « refroidi » Frank
Burnick qui, depuis lors, n’a eu de cesse de trouver une solution. C’est
pour se dégager du temps qu’il se retire du pilotage opérationnel de
Conforty.
Soutenus par l’agence de développement économique en Province de Namur (BEP) et par InnovaTech, Frank
Burnick et son associé français, actif lui dans le domaine de l’automobile, ont travaillé durant plusieurs années pour
aboutir à ROLIX.
Une solution complète : un boîtier à sangle, une galerie toit et même une échelle télescopique
Ces deux spécialistes ont élaboré un cahier des charges. Ce dernier consistait à mettre au point une sangle adaptée
à la galerie de toit, facile et très rapide à utiliser. Pour y arriver, ils se sont fait encadrer par des bureaux d’études et
organismes spécialisés, dont IOL Strategic Design, D-Novo du designer Renaud Heymans et Sirris.
IOL, par exemple, a développé le design du boîtier (le « strap box ») tandis que SIRRIS
a procédé au calcul des résistances et à celui des épaisseurs des engrenages. SIRRIS a
également permis aux patrons de ROLIX de développer pas moins de 25 prototypes
(selon les méthodes du prototypage rapide en 3D) avant de faire réaliser 7 moules
d’injection pour la seule confection du boîtier. Celui-ci est réalisé en polyamide chargé
de fibres pour moitié. Le polyamide est un des plastiques techniques les plus solides
(même mouillé) et a une haute élasticité.
Une équipe d’expert qui a mis au point un boîtier à sangle spécialement conçu pour cette fonction. Il suffit d’enrouler
l’objet à transporter et de le fixer en tendant la sangle: « Roll & Fix » ! D’où le nom ROLIX.
Sur le plan financier, les deux associés ont investi 100.000€ dans ROLIX tandis que Namur Invest octroyait à l’entreprise un prêt subordonné de 200.000€. ROLIX a également bénéficié de chèques technologiques et d’un soutien
de l’AWEX via un conseiller export qui a réalisé pour l’entreprise une analyse de marché sur le territoire français, le
plus grand marché en Europe (lire par ailleurs). Il a en outre bénéficié d’une bourse de préactivité, d’une bourse à
l’innovation et d’une prime aux dépôts de 3 brevets.
La société s’est associée à des fabricants principalement belges mais aussi français, hollandais et allemands pour
produire les différents constituants de la gamme ROLIX. Il s›agit de matériaux de première qualité assemblés en
Belgique. Le ROLIX respecte un cahier des charges strict en termes de performances.
Forte du caractère innovant de ses équipements, ROLIX va en développer la distribution sur une grande partie de
l’Europe.
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Comment cela marche ?
Le boîtier à sangle ROLIX (« strap box ») permet d’arrimer du matériel de
presque toute forme et tout volume sur le toit d’une camionnette, rapidement
et en toute sécurité.
Son système de rembobinage et sa poignée de mise en tension permettent
de tendre la sangle et d’arrimer fermement n’importe quel objet.
La galerie de toit ROLIX est pourvue de rails qui permettent d’accueillir et de positionner le boîtier à sangle
au niveau de l’objet à arrimer.
Disponible en différentes largeurs et longueurs, elle
s’adapte parfaitement à toutes les marques et tous les
modèles de camionnettes. Elle est équipée d’origine
d’un spoiler - utile à la stabilité du véhicule - et d’un
rouleau de chargement.
L’échelle télescopique ROLIX permet un accès latéral
aisé à la galerie pour y fixer efficacement les objets à
transporter. Son repli télescopique ultra rapide permet
un rangement compact dans le véhicule.
L’objectif sécuritaire est à nouveau atteint: on ne monte
plus sur le toit des camionnettes pour y fixer les objets
à transporter.
Le marché : surtout en France
En 2012, le nombre de véhicules utilitaires (moins de 3,5 tonnes) immatriculés en France étaient de 369.456 unités
contre 60.216 en Belgique, 189.552 en Allemagne, 138.552 en Angleterre, 185.100 en Italie ou encore 71.808 aux
Pays-Bas.
En moyenne, 12% de ces véhicules utilitaires disposent d’une galerie de toit. En partant d’une hypothèse de 5% de
parts de marché, ROLIX estime son potentiel à environ 7500 galeries par an. Ces produits sont présentés aux
professionnels depuis le 16 janvier 2015 en Belgique et en France.
Frank BURNICK
[email protected]
ROLIX SPRL
Grande Ruelle, 34
Waret-la-chaussée (5310)
www.rolix.be
081/74.69.46 - 0475/79.02.08
A propos d’InnovaTech :
Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.
InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans
leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la
presse. InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.
Plus d’infos sur www.innovatech.be
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