Projet Champ de Foire : des enjeux de santé

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Projet Champ de Foire : des enjeux de santé
Mardi 17 janvier 2017 Projet Champ de Foire : des enjeux de santé publique et de salubrité publique ACTE I Après le départ des pompiers, tout le front bâti de la place du Champ de Foire en face des Haras devient inoccupé. Une opportunité de ce type en plein centre ville est exceptionnelle ; cela va permettre de réorganiser la place et d'améliorer considérablement l'esthétique du secteur. ACTE II Pour pouvoir démolir puis reconstruire, il faut être propriétaire ; des négociations s'engagent donc avec les propriétaires : prix de départ, 1 million d'euros et il est nécessaire de déconstruire en même temps la caserne et l'immeuble mitoyen. ACTE III Lors de la discussion sur le réaménagement de la place du Champ de Foire (qui fera suite à l'opération du bâti), il est proposé que ce lieu central soit dédié aux professions médicales, à l'habitat, aux commerces. La collectivité propose à la SEMAEB de construire cet ensemble, ni la ville, ni la communauté ne pouvant s'engager directement dans la construction, l'aménagement et la commercialisation d'un tel projet. ACTE IV Dans ce cadre, compte tenu de l'ampleur des deux constructions (une, rue Clémenceau, l'autre place du Champ de Foire), de leurs coûts, et de la nécessité d'avoir des prix de sortie abordables pour les professions médicales et les commerces, la communauté apporte 870.000 € et la ville 300.000 €, soit un total de 1.170.000 €. Cela reste très acceptable au regard des enjeux de santé publique et de ce que nous aurions dû payer et assumer en cas de gestion directe, les exemples sont très nombreux. ACTE V Pendant ce temps, les négociations ont continué et l'accord a été trouvé sur un prix de vente de l'ensemble réhabilité à côté de la caserne des pompiers, de 400.000 € (prix des domaines : 220.000 €). La SEMAEB achètera donc l'ensemble. Par contre, les Bâtiments de France sont intransigeants sur l'impossibilité de démolir la maison dite « Poulain de Mauny ». Ils estiment qu'il s'agit là d'une construction remarquable qui doit être conservée. ACTE VI De ce fait, et compte tenu de l'impossibilité du promoteur à utiliser aussi cette maison qui constitue aujourd'hui une véritable verrue urbaine, il a été proposé de transformer la participation de la ville en rachat de la maison, ce qui constitue une véritable mesure de salubrité publique. Bien sûr, il resterait la solution de l'expropriation : entre trois et cinq ans de procédure pour un résultat incertain et financièrement pas très éloigné (jugement, démolition en plusieurs phases, …). EPILOGUE Comme aucune initiative privée de rachat de ce bâtiment ne s'était faite, et comme aucune démolition n'est possible, nous avons estimé qu'il était de notre devoir de nous en occuper : imaginons un instant la place refaite, des bâtiments neufs et cette ruine au milieu ! Impossible et chacun le sait. Son avenir ? Heureusement pour nous, la ville se développe, et nous avons peu ou pas de friches de ce type. Economie, commerce, services… nul doute que l'imagination ne manquera pas pour son utilisation. Article co-­‐écrit par Loïc CAURET, Maire, et Denis MICHELET, Adjoint à l'urbanisme et à l'aménagement