L`enquête sur le racket de l`eau embouteillée

Transcription

L`enquête sur le racket de l`eau embouteillée
C’est l’histoire du chemin de la goutte d’eau (prise 1). Elle vient de la nappe
d’eau de surface et souterraine. La goutte d’eau alimente les réseaux d’aqueduc.
Cela n'a rien à voir avec l'eau embouteillée par Danone, sauf si, on achète une
montagne de bouteilles d'eau à chaque année. Cela n'a aussi rien à voir avec les
‘’snow birds’’ qui vivent dans leurs motorisés et qui boivent l’eau embouteillée par
Nestlé.
Clouzeau en a une montagne d’histoires à conter sur le racket des bouteilles
d'eau vendues par Danone, Nestlé. Pepsi Co, Coca-Cola. Des pathétiques, des
tristes, des horribles, des récentes et des vieilles…
Ceci étant dit, revenons à l’histoire du chemin de la goutte d’eau (prise 1).
Elle vient d’un aquifère qui fourni de l’eau inodore, incolore, froide et
désaltérante. Elle étanche notre soif de chameau. «Shame on You les
multinationales qui vendent de l'eau embouteillée. Je vous clouzeau mur de la
honte.»
Shame on You les québécois qui achètent des bouteilles d’eau vendues par
Danone, Nestlé. Pepsi Co, Coca-Cola. Vous êtes humains, chameau, vache et
cochon.
Vous comprendrez cette ironie dans 10 secondes.
Quelques minutes après avoir bu, on a envi. Décrire pourquoi on a envi, serait
rigolo, et ce serait hilarant de décrire le chemin de la goutte d’eau entre nos
babines et nos bottines.
Clouzeau le fera, car il aime conter des bonnes histoires. Il le fera car il est aussi
vache avec l’auteur de cette histoire. Il le fera car l’auteur de cette histoire est
aussi cochon que l'industrie de l'eau embouteillée.
(Vous devinez que cette ironie annonce d’autre chose…)
(Je vois des gens qui regardent cette ironie avec des yeux de merlan frit.)
Comme je le disais, quelques minutes après avoir bu, on a envi. Soyons vache.
L’eau envoi le message à nos bottines d’aller au petit coin. Une fois assis sur le
trône, on prend la décision de faire la petite, la grosse, ou les deux jobs. La petite
job rend l’eau jaune et la grosse rend l’eau brune. Ensuite, ce qui doit arriver,
arrive. On tire la chasse d’eau sans réfléchir.
Que se passe-t-il après?
Une description ludique serait bien mais il vaut mieux être cochon. Tant qu’à être
cochon, allons s’y pour la grosse job. Ajoutons une chouette assez vache pour
nous clouer dans le mur…). On le mérite en Sainte Bénite.
Ceci étant dit, revenons au chemin de la goutte d'eau (prise 1).
Si on est raccordé à un aqueduc, on se dévisse une bouteille d'eau qui vient
d'une usine qui embouteille l'eau de l'aqueduc. Après avoir bu l'eau de la
bouteille, que se passe t-il? L'eau usée continue son petit bonhomme de chemin
dans les égouts. Mais l’eau reviendra vous voir dans la prochaine capsule de
formation. Je vous le garanti.
Une fois la bouteille vidée de son contenu, que se passe t-il avec votre bouteille
de plastique et le bouchon?
À Manille dans les Philippines, la bouteille est transformée en lumière.
Voici la preuve. http://www.youtube.com/watch?v=Q0_4qFrxw_4
Ceci étant dit, revenons au chemin de la goutte d'eau (prise 1).
Clouzeau a la preuve que l'industrie de l'eau embouteillée a un sérieux problème
d'image. La croissance rapide de la consommation force cette industrie à pomper
toujours plus d'eau, à agrandir ses installations et à trouver de nouvelles sources
où s'approvisionner. La façon de faire cette expansion manque de transparence
et les citoyens s'y opposent de plus en plus.
Pas besoin d’une vidéo pour le comprendre.
C’est la chouette qui vous parle. ”Clouzeau, mon espèce de… C’est clair qu’ils
ont besoin d’une vidéo pour comprendre.”
Bon. Ceci étant dit, revenons au chemin de la goutte d'eau (prise 1).
C’est la chouette qui vous parle. La suite de l'histoire vient essentiellement d'une
étude intitulée: Regard sur l’industrie de l’eau embouteillée en Amérique du
Nord. Une traduction et une adaptation du livre de Tony Clarke, Inside the bottle :
An Exposé of the Bottled Water Industry (Ottawa : Polaris Institute), 2005.
Bon. Ceci étant dit, revenons au chemin de la goutte d'eau (prise 1).
L'industrie de l’eau embouteillée affirme qu'elle embouteille qu'un infime
pourcentage de l'eau quelle prend sournoisement des réseaux d'aqueduc. Au
niveau national, on peut difficilement nier cette affirmation, mais du point de vue
local, c'est une autre paire de manche.
L'industrie de l'eau en bouteille est contrôlée par Nestlé, Danone, Coca-Cola et
Pepsi Co.
Nestlé est la plus grande entreprise de transformation alimentaire au monde. Sa
division Nestlé Waters est le plus gros joueur dans le domaine de l'eau
embouteillée. Nestlé contrôle environ le tiers du marché américain. Elle vend de
l'eau Perrier, Vittel et San Pellegrino, en plus des autres marques régionales
d'eau de source les plus vendues.
Nestlé est d'abord un embouteilleur d'eau de source. Mais à la fin des années
90, il a vu l'entrée sur le marché de Coca-Cola et Pepsi Co avec leurs marques
d'eau traitée Dasani et Aquafina (provenant de l'aqueduc), qui ont rapidement
pris les positions de tête au niveau de ventes. Nestlé a répliqué en 2002 avec
Nestlé Pure Life qui est une eau traitée vendue en grandes surfaces.
Pas besoin d’une vidéo pour comprendre.
C’est la chouette qui vous parle. ”Clouzeau, tu es vraiment con… C’est clair
qu’ils ont besoin d’une vidéo pour comprendre.”
Bon. Ceci étant dit, revenons au chemin de la goutte d'eau (prise 1).
Nestlé a entrepris en 1999 de doubler sa production. Comme il reste peu de
joueurs indépendants à acheter, Nestlé recherche de nouvelles sources. Son
mode d'opération suit un pattern qui se reproduit partout, et qui tourne toujours
en affrontements avec les citoyens.
Le mode de fonctionnement de Nestlé est simple. Il prend le temps de choisir
une municipalité qui n'a pas d'inspecteur en santé publique et qui n'a pas
l'habitude de négocier des contrats aux nombreuses implications avec une
multinationale. Nestlé s'entend en secret avec des membres du conseil
municipal, elle fait miroiter l'apport de revenus de taxation et des emplois qui ne
se concrétiseront pas. Lorsque la population de la petite ville est informée du
projet, il est déjà trop tard. Un comité de citoyens se forme pour demander une
révision du projet. La population se retrouve divisée, car des citoyens attirés par
les promesses d'emplois et de développement promis par Nestlé, sont en faveur
du projet. Nestlé amadoue la population en offrant des fonds pour des écoles ou
des œuvres de charité, mais elle admet ouvertement que sa générosité doit lui
permettre d'avoir un retour sur son investissement.
Plusieurs des projets de Nestlé sont contestés devant les tribunaux. Même si les
citoyens votent pour s'opposer à un projet, Nestlé se foute éperdument d'eux.
Nestlé a les moyens de poursuivre sur la voie judiciaire et d'aller d'appel en
appel pour miner la santé financière des opposants pour gagner sa cause.
C’est la chouette qui vous parle. ”Clouzeau, parles-nous maintenant de l'enquête
que tu as fait chez Coca-Cola.
Coca-Cola est devenu en 1999 un acteur majeur dans l'eau en bouteille avec
l'introduction de Dasani. Elle avait précédemment tenté sans succès l'expérience
avec l'eau Naya. L'activité principale de Coca-cola est de produire des sirops
pour les boissons gazeuses qu'elle vend à des embouteilleurs indépendants
partout au monde. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'eau en bouteille ne
cadrait pas trop avec son mode d'opération, puisqu'il n'y avait pas de sirop à
vendre aux embouteilleurs. La solution fut trouvée avec Dasani: les
embouteilleurs du produit purifient l'eau au point d'enlever tous ses minéraux,
pour ensuite y ajouter un mélange préétabli de minéraux fourni par Coca-Cola, et
qui permet au produit d'avoir le même goût partout.
Coca-Cola est présent partout dans le monde. Ses opérations dans plusieurs
pays soulèvent la critique, en tant que symbole de la malbouffe américaine. En
Inde cependant, la compagnie fait l'objet de contestations répétées, elle est
tenue responsable de l'épuisement de nappes d'eau souterraine. Elle a d'ailleurs
été expulsée de l'inde en 1977 et en 2003.
En Angleterre, Coca-Cola a raté son coup en tentant d'introduire Dasani en
2004. Son manque de transparence quant à la provenance de l'eau, ainsi que la
découverte d'une contamination au bromate, un produit cancérigène, l'a forcé à
battre en retraite et à retarder son entrée dans le reste de l'Europe.
C’est la chouette qui vous parle. ”Clouzeau, parles-nous de l'enquête que tu as
fait chez Pepsi Co.
Pepsi Co, est la 3eme entreprise de transformation alimentaire au monde. Elle
produit la fameuse boisson gazeuse qui tente depuis toujours de gagner des
parts de marché contre Coca-Cola. C'est en 1994 que Pepsi Co s'est implanté
dans le marché de l'eau en bouteille avec Aquafina. La marque est devenue
nationale en 1997 et elle s'est implantée graduellement dans plusieurs pays.
Depuis, la compagnie a ajouté des eaux aromatisées et vitaminées à son offre,
mais c'est avec Aquafina qu'elle génère ses revenus dans le secteur de l'eau en
bouteille.
Comme la captation de l'eau nécessaire à son eau en bouteille se fait à partir
des aqueducs municipaux, et qu'elle partage souvent les usines d'embouteillage
de ses eaux gazeuses, les opérations de Pepsi Co soulèvent moins d'opposition.
On retrouve certaines critiques au niveau international (notamment lorsque Pepsi
Co a fonctionné en Birmanie sous le régime dictatorial), mais rien d'aussi virulent
qu'avec Coca-Cola.
C’est la chouette qui vous parle. ”Clouzeau, parles-nous de l'enquête que tu as
fait chez Danone.
Danone est l'entreprise la plus petite du quatuor. Elle vend l'eau en bouteille
Évian. Danone a déjà eu des activités importantes en Amérique du Nord, mais
depuis elle a abandonné ce marché pour se concentrer sur les pays émergents.
Elle est très présente au Mexique et en Asie.
Au Canada, le groupe Danone a fait l'acquisition de plusieurs marques dont
Labrador en 1996 et Naya en 2000. En 2006 Danone a revendu sa filiale
canadienne et elle a quittée le marché nord-américain. Les critiques semblent
moins nombreuses contre Danone, son dossier social et environnemental
semble généralement bon. Au Québec, Danone semble avoir usé de méthodes
controversées similaires à celles de Nestlé dans le dossier de l'eau de Franklin,
une petite municipalité située en Montérégie, située près de la frontière
américaine et qui n'a pas d'inspecteur en santé publique pour la conseiller.
C’est la chouette qui vous parle. Je vais vous conter l'essentiel de cette histoire
de l'eau à Franklin.
L'histoire a démarrée avec des tests de pompage et des citoyens de Franklin ont
tout de suite remarqués un effet immédiat sur leurs puits. Le dossier a rebondi au
conseil municipal, et les résidents se sont rendu compte que le dossier était
avancé, car des négociations secrètes avaient déjà eu lieu entre Danone, des
élus municipaux et les propriétaires terriens visés par le captage de l'eau
souterraine. Danone avait promis des emplois (dont le nombre est passé de 150
à 50), et elle a tentée d'obtenir un traitement accéléré du processus menant à
l'autorisation du captage de l'eau, par des études hydrologiques faites à
distance.
Le tout a viré au bordel entre les citoyens pour et contre le projet, et les élus. Les
séances du conseil étaient truquées, l'intimidation était de mise, et l'individu qui
briguait le poste de maire, a même fait des menaces de mort à un citoyen.
Pour rendre cette histoire encore plus pétillante, l'aquifère était située en grande
partie du côté américain, tout proche, et quelques 30 millions de pneus étaient
entreposés sur une des zones de recharge de la nappe d'eau souterraine, près
de Saint-Antoine-Abbé.
Pas besoin d’une vidéo pour comprendre...
C’est encore la chouette qui vous parle. Clouzeau vous l'expliquera dans une
vidéo. Voulez-vous la petite ou la grosse job? Je vais demander à Clouzeau
d’être chouette. Il fera les deux jobs. Ce sera rigolo. Clouzeau ne parlera pas
pour rien dire. Ensuite, il pourra vendre la vidéo à travers la planète. La vente de
la vidéo sortira l’AISPEQ de la mare.
C'est Clouzeau qui vous parle. Bon. Revenons au chemin de la goutte d'eau
(prise 1).
Je vous entends dire: Une chance qu’on t’A Clouzeau.
Vraiment !!!
J'ai composé une chanson qui s'intitule Une chance qu’on t’A Clouzeau.
(Inspiré de la chanson Une chance qu'on s'a de Jean Pierre Ferland.)
Voici les paroles de la chanson.
Une chance que je t’ai, je t’ai, tu m’as, une chance qu’on t’a. Clouzeau, quand tu
nous donnes des petits coups sur la noix, tu penses à nous, tu tues tous nos
papillons noirs, tu fais de la collégialité avec tes petits doigts, tu fous la trouille
aux grippes sous.
Une chance que je t’ai, je t’ai tu m’as, une chance qu’on t’a.
Clouzeau, té pas très grand, pas très fort, mais que personne ne vienne te faire
de la peine sans d’abord nous passer sur le corps. Fies-toi sur moi, Clouzeau,
t’auras jamais peur, tant que je vivrai même si je meurs.
Une chance que je t’ai, je t’ai tu m’as, une chance qu’on t’a.
On t’a vu dans Talentium, chercher dans toutes les galeries, la crème des
talents, c’est par ici, c’est garanti. Clouzeau reste ici, y a pas de mais si, j’te
donne ma carte avant que je parte d’ici.
Une chance que je t’ai, je t’ai tu m’as, une chance qu’on s’est rappelé de toué.
Une chance que je t’ai, une chance qu’on t’a, pour nous brasser.
C’est la chouette qui vous parle. Bravo Clouzeau. Je vois que tu as du talent.
Merci ma chouette.
(La fin de l’histoire arrive.)
Consommer de l’eau embouteillée est très à la mode au Québec. Souvent
décrite comme «l’essence de la vie», l’eau contient plusieurs éléments non
essentiels, comme des minéraux qui pourtant la rendent très attrayante et très
payante ! La vente de l'eau en bouteille n’est pas un phénomène récent. Au
contraire, c’est un phénomène qui existe depuis plus de 500 ans.
L’historien Christopher Hamlin a décrit l’origine de ce phénomène.
Dès le début de l’ère moderne, les eaux minérales étaient déjà subjuguées au
capitalisme. L’aristocratie pouvait transformer un simple étang bucolique en un
point de convergence très à la mode. Ce qui permettait d’y augmenter la valeur
foncière en plus de créer un lucratif revenu au «guérisseur» qui pouvait
prétendre connaître les secrets de la source d’eau.
Donc, l’eau est embouteillée depuis plus d’un siècle. À l’origine, l'industrie se
composait d’une poignée de petites entreprises vendant différentes marques de
commerce sur le marché local. Les choses ont changé au milieu des années
1970 lorsque les ventes d’eau embouteillée ont décollé en Amérique du Nord. À
cette époque, l’eau Perrier était la seule marque réellement connue, ce qui en
faisait le numéro un mondial.
En 2000, près de 89 milliards de litres d’eau embouteillée ont été vendus et
consommés dans le monde, ce qui se traduisait par des ventes totalisant alors
22 milliards de dollars américains. L’eau embouteillée est une industrie avec un
taux de croissance phénoménal et parmi les moins réglementée au monde. Et
comme le disait un ancien dirigeant de Perrier, c’est aussi une industrie des plus
lucratives : ''Ça m’a étonné … tout ce que vous aviez à faire était de prendre
l’eau du sol et la vendre à un prix supérieur à celui du vin, du lait ou du pétrole''.
Au Canada, la croissance annuelle de l’eau embouteillée était de 6,5 pour cent
entre 1996 et 2002. La croissance s'est ensuite accrue de façon constante,
dépassant même au cours des années 1990 celle du café, du thé, du jus de
pommes et du lait.
Le Québec se démarque encore une fois. Nous sommes la province qui
consomme le plus d’eau embouteillée par habitant. Plusieurs facteurs sociétaux
expliquent cette triste situation. D’une part, l’industrie de l'eau embouteillée fait
vibrer la corde sensible des baby-boomers : projeter une image jeune.
L’industrie profite aussi des campagnes menées par les médecins et les
nutritionnistes à propos de l’obésité et le besoin d’une hydratation adéquate.
Finalement, il y a les efforts de promotion déployés à grande échelle par
l’industrie. Il ne faut pas non plus sous-estimer l’attrait de la mode : l’eau
embouteillée est associée à un style de vie sain et actif. C’est devenu un moyen
de se distinguer socialement : ceux qui peuvent se l’offrir et ceux qui ne le
peuvent pas.
Parallèlement, les médias d’information sont devenus les alliés de l’industrie de
l’eau embouteillée. En effet, la loi exige que toutes violations au règlement sur la
qualité de l’eau potable soient diffusées pour en informer le public (les avis de
faire bouillir l’eau). L’industrie de l’eau embouteillée a bénéficiée d’une «publicité
négative» sans frais qui lui permet d’atteindre un de ses objectifs : miner la
confiance du public à l’égard de l’eau du robinet, son principal compétiteur.
Le véritable tour de force de l’industrie de l’eau embouteillée réside dans le fait
qu’elle aura, grâce à une promotion ingénieuse, transformée une ressource
accessible et gratuite en un produit de consommation à la mode.
Un observateur de l’industrie qui commentait la croissance de l’année 2003
résume bien la situation : ''Ce n’est pas mal lorsqu’on réalise que les
consommateurs ont dépensé 500 millions de dollars américains sur quelque
chose qu’ils obtenaient déjà du robinet''.
Avant les 90, l’eau embouteillée ne figurait pas sur le radar de l’industrie de
l’alimentation nord-américaine. Les embouteilleurs européens ont agi comme
précurseurs en perçant et consolidant le marché des États-Unis et du Canada.
Nestlé, qui opérait anciennement sous le nom Groupe Perrier, et le Groupe
Danone, dont la grande marque est Évian, ont débuté leur expansion sur le
marché nord-américain durant cette période pour ensuite y installer des sites
d’embouteillage.
Nestlé a entamé le bal des acquisitions en mettant la main sur plusieurs petits
embouteilleurs régionaux. En 1980, elle achetait Poland Spring, Ozarka et
Zephirhills en 1987; Montclair, au Québec en 1989; et Deer Park en 1993.
Danone n’en fit pas moins en investissant le marché canadien. La multinationale
française mit la main sur pas moins de sept embouteilleurs québécois entre 1995
et 2002. Parmi ceux-là, on retrouve Naya, Larochelle, Boischatel et Naturo.
En conclusion : «L’or bleu coule à flot au Québec, mais les dollars qu’il rapporte,
coulent vers l’étranger.»
Cette histoire m’a permis d’expliquer une partie de mon travail. Merci à
CVthèque Réseau et à la chouette pour leur contribution dans cette histoire.
C’est la chouette qui vous parle. Un instant Clouzeau, il manque des morceaux à
ton histoire. D’abord, je suis assez chouette pour faire un don à l’AISPEQ. Elle le
mérite. Vous aussi, faites un don à l’AISPEQ. Vous n’avez pas le choix de
répondre: OK. Je vais faire un don à l’AISPEQ.
Combien êtes-vous prêt à donner? 5$, 10$, 20$, 50$, 100$.
Je vous lance un défi. J’organise un encan silencieux pour doubler votre don.
Combien vaut cette histoire? 5$, 10$, 20$, 50$, 100$.
Vous n’avez pas le choix de répondre: OK. Je double mon don.
Au plaisir de vous voir à la prochaine capsule de formation.
Merci d’avoir contribué à la campagne de financement de l’AISPEQ.
L’inspecteur Clouzeau