LE JOURNAL - Biennale de Belleville
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LE JOURNAL - Biennale de Belleville
LE JOURNAL Sommaire / Contents 3 The 2nd Belleville Biennial 5 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 29 Édito / Edito Nicolas Milhé, Sans titre / Untitled Vincent Lamouroux Street Painting 2 La Nuit des Tableaux Vivants II / The Night of Tableaux Vivants II Le Grand Tour Carte / Map Les galeries / Galleries Circumrévolution / Circumrevolution Artothèque de Belleville / The Belleville Artothèque – Art Lending Library Penser le travail et travailler la pensée / Thinking Work and Working Thought Programme / Agenda Sam Durant, Question Intervention, 2005. Peinture en spray sur miroir, 120 × 240 cm. Collection privée. BANK, Zombie Golf, 1995. Courtesy BANK. Vincent Lamouroux, Aire 23, 2010. Courtesy de l’artiste. www.cnap.fr LE JOURNAL BIENNALE DE BELLEVILLE 2 Disponible aussi en version webmobile L’actualité de l’art contemporain Des ressources Des dispositifs pour les artistes de soutien et les professionnels à la création 500 événements par semaine dans toute la France, 2300 lieux référencés dans l’annuaire. Des guides pratiques téléchargeables, des offres d’emplois, des appels à candidatures, des informations pratiques sur les études d’art, l’enseignement, le droit d’auteur, la fiscalité, l’activité professionnelle, un répertoire des oeuvres acquises par le CNAP. Le Centre national des arts plastiques est l’un des principaux opérateurs de la politique du ministère de la Culture et de la Communication dans le domaine de l’art contemporain. Patrice Joly Aude Launay Commissaire général / Chief curator Commissaires associées / Associate curators Aude Launay, Claire Moulène Des aides destinées à soutenir les artistes, les structures privées (galeristes, éditeurs, producteurs, audiovisuels), les restaurateurs, les critiques et théoriciens de l’art. Le CNAP est aussi sur Facebook (www.facebook.com/cnap.fr) et Dailymotion (www.dailymotion.com/CNAP) www.labiennaledebelleville.fr Patrice Joly Relecture – Secrétariat de rédaction / Proofreading Graphisme / Graphic Design Aurore Chassé Rédacteurs / Contributors Gilles Baume, Jean-Max Colard, Caroline Hancock, Patrice Joly, Anne Langlois, Aude Launay, Claire Moulène. design graphique : God save the screen Centre national des arts plastiques Directeur de la publication et rédacteur-en-chef / Editor-in-chief La Biennale de Belleville est organisée par l’association Place2B présidée par Gilles Drouault 4 rue de Palestine – 75019 Paris Commissaires invités / Guest curators Anne Langlois et Patrice Goasduff / 40mcube, Gilles Baume, Christian Bernard et Jean-Max Colard, Caroline Hancock. Relations avec la presse / Press relations Achevé d’imprimer en août 2012 par Roto Champagne à Chaumont. Lorraine Hussenot 01 48 78 92 20 – [email protected] Remerciements Contexts, Philippe Cognée, Erwann Le Gars, Mélanie Rio. DOG-U-MENTAL VIII !!!, DOG, 1996-97. Courtesy BANK. 4 Biennale de Belleville 2 5 Édito / Edito The 2nd Belleville Biennial Comment échapper au remake sans trahir ses principes d’origine ? C’est le défi auquel est confrontée la deuxième édition de la biennale de Belleville. La première occurrence de la manifestation avait pris assez spontanément le territoire bellevillois comme domaine d’investigation pour les multiples projets qui la composèrent : multiethnicité, périphérie intra-muros, gentrification versus résistance « ouvrière » ; la thématique de la première biennale n’était rien d’autre que Belleville même. Jouant sur l’absence de lieu central pour en faire un de ses points de force, la biennale s’est déployée du pavillon Carré de Baudouin au belvédère de la rue Piat, de la rue Rébeval où se déroula le premier Street Painting à l’axe de la rue de Belleville où Lee Show-Chun nous distilla ses commentaires éclairés sur ces fameux « Chinois de Belleville »… Bref, cette première édition eut un caractère quelque peu ethnographique qui s’attacha à mettre en scène les spécificités du quartier dans la diversité de ses interventions. Deux ans plus tard, l’équipe de la biennale a décidé de revenir sur cette première orientation, en élargissant à d’autres lieux, institutions, associations, ateliers d’artistes, places et autres espaces publics, ce principe d’investigation et en prolongeant une réflexion sur les interactions entre les zones de production de l’art et les lieux de monstration. D’un côté, il s’agit de réfléchir à l’impact de ces monuments éphémères que sont les œuvres d’art dans l’espace public et à leur manière de tranformer le rapport à la ville — avec la pièce de Nicolas Milhé, par exemple, qui met en lumière les cohabitations harmonieuses du quartier à travers les exclusions lointaines qu’elle évoque — de l’autre, il est question de réfléchir aux liens qu’entretient un territoire avec les artistes qui le peuplent, à travers l’occupation temporaire d’ateliers notamment, ou encore via le projet Street Painting de faire des rues de Belleville le terrain d’une exposition impromptue. Le propos de cette deuxième biennale prolonge le projet de la première de vouloir transformer le regard des habitants, visiteurs intéressés ou en simple transit, sur la forme d’un quartier régi par ses complexités coutumières, en amenant de nouveaux usages et de nouvelles lectures, non autoritaires, non basés sur le sensationnalisme. Le projet d’artothèque au CENTQUATRE propose de revivifier le rapport aux œuvres d’art, celui des tableaux vivants de réintroduire de la dramaturgie dans l’espace, celui de la maison des métallos de reconstruire un lien patrimonial pour le moins distendu, tandis que dans les lieux d’exposition « classiques » la thématique de(s) révolution(s) est abordée de biais, pour contrebalancer l’hommage à la ville et aussi pour rappeler que cette dernière, si elle veut rester vivante, se doit d’être en permanence infiltrée et chamboulée par le contact vivifiant des artistes. Blaise Parmentier, Chromiphérie, 2011, vidéo, couleur, 19 min 40 s. © Blaise Parmentier. Pierre Joseph, Le Toréador. Sculpture vivante. © DR. Emanuel Rossetti, Untitled, 2010. Impression Epson DuraBrite, Édition de 3. Patrice Joly, commissaire général de la biennale de Belleville Pamela Anderson & Tommy Lee, Uncensored, VHS-RIP. (Raphaël Siboni) Exposition 22 à l’Atelier Shanta Rao. DOG-U-MENTAL VIII !!!, DOG, 1996-97. Courtesy BANK. How are we to escape a remake without betraying our original principles? This is the challenge we are confronted with for the second Belleville Biennial. The first festival quite spontaneously took the Belleville territory as an area of investigation for the many projects which made it up: multi-ethnicity, intra-muros outskirts, gentrification v. “working-class” resistance. The theme of the first Biennial was nothing other than Belleville itself. Playing on the absence of any central place to act as one of its strong points, the Biennial spread from the Pavillon Carré de Baudouin to the belvedere on Rue Piat, from Rue Rébeval where the first Street Painting was staged, to the Rue de Belleville thoroughfare where Lee Show-Chun distilled for us her enlightened commentaries on those famous “Belleville Chinese”… In a nutshell, that first festival had a somewhat ethnographic character striving to display the distinctive features of the neighbourhood in all the diversity of its programme. Two years later, the Biennial team has decided to return to that initial orientation, by both introducing other venues, institutions, non-profit organizations, artist’s studios, squares and other public places to broaden that principle of investigation, and by extending a line of thinking about the interactions between areas where art is produced, and places where it is displayed. On the one hand it is a matter of thinking about the impact of these ephemeral monuments, known as works of art, in the public place, and the way they can transform our relationship to the city — with Nicolas Milhé’s piece, for example, shedding light on the harmonious forms of cohabitation in the neighbourhood through the faraway exclusions that it conjures up. On the other, it is a question of thinking about the links between a territory and the artists who live in it, through the temporary occupation of studios, in particular, and through the Street Painting project, turning Belleville’s streets into the venue for an impromptu show. The idea behind this second Biennial extends the first Biennial’s project to transform the way inhabitants, whether as interested visitors or people merely in transit, look at the form of a neighbourhood governed by its customary complexities, by bringing in new uses and new readings — none of them authoritarian, and not based on sensationalism, either. The art lending library project at the CENTQUATRE proposes re-invigorating our relationship to artworks; the tableaux vivants project seeks to reintroduce some drama into the space; and the project at the Maison des Métallos will reconstruct a patrimonial link which is at the very least stretched, while in the “classic” exhibition venues the theme of revolution(s) is broached obliquely, to offset the homage to the city and also to remind us that if this latter wants to remain alive, it must be permanently infiltrated and upset by the invigorating contact with artists. Patrice Joly, chief curator of the Belleville Biennial Valentin Boure, Jambes, 2011. Film couleur, 16 mm. Courtesy de l’artiste et Shanaynay. Nicolas Milhé, Sans titre 6 Commissariat Curated by Anne Langlois et Patrice Goasduff / 40mcube, Rennes. Biennale de Belleville 2 Nicolas Milhé, Untitled 7 The 2nd Belleville Biennial NICOLAS MILHÉ Du 15 septembre au 20 octobre / From 15 September to 20 October Sans titre / Untitled, 2005. Béton armé / Reinforced concrete 220 × 600 × 200 cm – Production 40mcube Collection CNAP – Ministère de la Culture et de la Communication Inv. FNAC 09-281. Sans titre est une sculpture de forme simple et pourtant équivoque : il s’agit d’un module de mur préfabriqué en béton. Associé à d’autres modules identiques, ce dernier peut constituer un mur de séparation, offensif ou défensif, entre deux territoires. Présenté seul, il oscille entre élément de construction aux fonctions plus larges, ready made, sculpture minimale et symbole politique. Cette œuvre de Nicolas Milhé, de six mètres de haut et de onze tonnes cinq, produite à Rennes en 2005 puis acquise par le Centre National des Arts Plastiques en 2009, est aujourd’hui déplacée au cœur de Belleville. Du 15 septembre au 20 octobre 2012 / From 15 September to 20 October 2012. 4 Place du Colonel Fabien Paris 10e Métro : Colonel Fabien Cet élément de construction qui se pose rapidement ne nécessite pas de fondations et sert par ailleurs à fabriquer des silos ou des bardages d’autoroute. Posée dans l’espace public comme elle l’a déjà été à Rennes, c’est une sculpture caméléon qui se fond dans son paysage, devenant un mobilier urbain supplémentaire sur lequel on peut s’asseoir ou faire du skateboard… À la fois minimale et massive, elle provoque un véritable choc physique, effet renforcé dès qu’elle est identifiée en tant qu’image véhiculée par les médias. Elle revêt alors une dimension symbolique forte, témoignage de situations irrésolues sur la planète et en même temps porteuse d’espoir puisque ce module de mur seul ne contraint ni les déplacements ni la liberté. C’est là que s’opère le passage de l’objet préfabriqué et fonctionnel à la sculpture. Sans titre, dont le nom comprend la neutralité, relative, de son auteur, fonctionne comme un indicateur d’échelle, un indice, une image de mur en trois dimensions, un rappel de ce que cela peut représenter de vivre au quotidien au pied d’un tel édifice. Nicolas Milhé ne cible aucun mur précis mais pointe des situations complexes que l’on retrouve dans le monde. Il ne se positionne d’aucun côté du mur, n’en situe ni l’aspect oppressif, ni l’aspect offensif, sachant que généralement pour chaque côté du mur l’offensif est en face mais que chaque situation est réversible… Présentée Place du Colonel Fabien, à la jonction des quartiers chinois, arabes, juifs et pakistanais de Belleville, cette sculpture prend une dimension contextuelle locale Untitled is a simple sculpture but an ambiguous one: it is a length of prefabricated concrete wall. Associated with other identical modules, it can form a separation wall, offensive or defensive, between two territories. Presented on its own, it wavers between a construction element with broader functions, a readymade, a minimal sculpture, and a political symbol. This six-metre-high, eleven-ton work by Nicolas Milhé, produced in Rennes in 2005 and then acquired by the Centre National des Arts Plastiques [CNAP] in 2009 is being moved to Belleville. This construction element, which can be swiftly put in place, needs no foundation and is incidentally used for making silos and motorway cladding panels. Set in the public place, as it already has been in Rennes, it is a chamaeleon-like sculpture which blends with its landscape, becoming an extra urban fixture on which people can sit, or skateboard… At once minimal and massive, it causes nothing less than a physical shock, an effect that is heightened once it is identified as a wall module,whose image the media have conveyed. It then takes on a powerful symbolic dimension, testimony of unresolved situations on the planet and at the same time a vehicle of hope because this wall module on its own obliges neither movements nor freedom. This is where we find the shift from prefabricated, functional object to sculpture. Untitled, whose name includes the (relative) neutrality of its author, functions like an indicator of scale, a clue, a threedimensional wall image, a reminder of what living day in day out at the foot of such a building may represent. Nicolas Milhé does not target any precise wall, but rather pinpoints complex situations to be found in the world. He does not position himself on any side of the wall, he does not situate either the oppressive side or the offensive side, knowing that, on the whole, for each side of the wall, the offensive is opposite, but that each side is reversible… Presented on Place Colonel Fabien, where Belleville’s Chinese, Arab, Jewish and Pakistani communities all meet, this sculpture assumes a local contextual dimension which is nothing other than the reflection of a more global, but also more positive, reality, namely that 40mcube, Rennes. Place Hoche, Rennes. qui n’est autre que le reflet d’une réalité plus globale mais aussi plus positive, à savoir que ces communautés se côtoient là de manière plutôt harmonieuse. En permettant de tourner autour de cet élément architectural si terrible, Nicolas Milhé parvient en quelque sorte à le désarmer. Mais en exposant dans la ville cette œuvre qui, par son matériau, renvoie à son environnement immédiat, l’artiste crée également une fiction où sa sculpture pourrait être le vestige d’un passé révolu, l’anticipation d’un futur lointain… these communities rub shoulders here in a rather harmonious way. By enabling us to walk around this fearsome architectural element, Nicolas Milhé manages, in a way, to disarm it. But by showing this work — which, through its material, refers to its immediate environment — in the city, the artist also creates a fiction where his sculpture might be the vestige of a bygone past, the anticipation of a remote future… Vincent Lamouroux 8 Sur une proposition de A proposal by Emmanuelle Lequeux. Biennale de Belleville 2 9 Vincent Lamouroux VINCENT LAMOUROUX Du 15 septembre au 20 octobre / From 15 September to 20 October Ouvert tous les jours, de 7h à 21h jusqu’au 30 septembre 2012, de 7h à 20h ensuite / Open daily from 7 am to 9 pm until 30 September 2012 and then from 7 am to 8 pm. 5 Parc des Buttes-Chaumont Vouloir blanchir un bosquet de vénérables chênes ou feuillus du parc des Buttes-Chaumont a quelque chose d’irrespectueux pour les essences soigneusement protégées du grand espace vert de l’Est parisien. Irrespectueux ou doublement iconoclaste en cette époque où la couleur verte est devenue synonyme de respectabilité économique et de garantie de préservation d’une nature bien malmenée lorsque le blanchiment est à peu près l’exact symbole opposé, cumulant l’horreur économique et l’horreur écologique… Mais le propos de l’artiste n’est pas de faire une œuvre aussi directement polémique par ces allusions au greenwashing, il est — dans une intention purement esthétique — de vouloir s’en prendre à la couleur des arbres, ce qui après tout n’est pas une mince affaire puisqu’ici la question de l’échelle est loin d’être négligeable. Changer le vert pour le blanc, c’est un peu vouloir transformer le plomb en or, cette vieille lune des alchimistes, et contredire l’ordre naturel des choses, des saisons ; c’est aussi s’attaquer à un confort rétinien profondément inscrit dans notre système d’évaluation et de perception de l’espace environnant. Créée voici deux ans au Vent des Forêts, dans la Meuse, domaine forestier pour lequel elle était parfaitement taillée, cette œuvre, importée à Paris dans le contexte d’une zone arborée parfaitement domestiquée, prend une toute autre signification : elle vient dialoguer, à un siècle et demi de distance, avec l’art des jardins de l’ingénieur Alphand, créateur du parc, que l’on surnomma l’« ingénieur-artiste ». Aussi nous ne dévoilerons pas sa véritable localisation, afin que vous la découvriez par hasard, au détour d’une allée du parc, constellation de collines et de petites facéties architecturales pensées dans le but de dérouter le promeneur et de le faire voyager dans un décor purement artificiel, où même, paraît-il, il fut question de construire les premières montagnes russes : le projet de Vincent Lamouroux peut aussi s’envisager comme le juste prolongement de cette architecture romantique conçue en pleine époque haussmannienne dans le but d’enchanter le quotidien des Parisiens et de les plonger dans une sorte de songe éveillé… To want to whitewash a copse of age-old oaks and broadleaf trees in the Parc des Buttes-Chaumont is somehow to be disrespectful of the carefully protected species in the great green zone of eastern Paris. Disrespectful and iconoclastic twice over in this period when the colour green has become synonymous with economic respectability and a guaranteed preservation of nature under attack, when whitewashing is more or less the exact opposite symbol, piling economic horror on ecological horror… But the artist’s idea is not to make a work that is so directly controversial, through these allusions to greenwashing, it is — with a purely aesthetic intent — to get to grips with the colour of the trees, which, after all, is no laughing matter, because here the issue of scale is far from inconsiderable. Changing green for white is a bit like wanting to turn lead into gold, that old alchemists’ dream, and contradict the natural order of things, and seasons; it is also to grapple with a retinal comfort deeply embedded in our system for evaluating and perceiving the surrounding space. Created two years ago now at Le Vent des Forêts, in the Meuse, an outdoor art centre and sculpture park for which it was perfectly suited, this work, imported to Paris in the context of a thoroughly domesticated wooded area, takes on a whole other meaning: it enters into a dialogue, a century and a half later, with the gardening art of the engineer Alphand, who created the park, and was nicknamed the “engineer-artist”. So we won’t give away its real location, so that you can discover it by chance, round the corner of a path in the park, a cluster of hills and small architectural witticisms conceived with the aim of disconcerting the walker and getting him/her to travel in a purely artificial décor, where, it would seem, there was even a possibility of constructing the first roller coaster. Vincent Lamouroux’s project can also be seen as the proper extension of that romantic architecture designed at the height of the Haussmann years with the aim of delighting the Parisians’ daily round and plunging them into a sort of waking dream… Vincent Lamouroux, Aire 23, 2010. Chaux inerte projetée. Dimensions variables. Le Vent des Forêts, Meuse, France. Courtesy de l’artiste. The 2nd Belleville Biennial Street Painting 2 10 Commissariat Curated by Aude Launay. Biennale de Belleville 2 Street Painting 2 11 The 2nd Belleville Biennial STREET PAINTING 2 Le 22 septembre / 22 September Avec / With Erwan Ballan, Davide Balula, Martin Barré, Cécile Bart, Nikolas Gambaroff (sous réserves / to be confirmed), Wojciech Gilewicz, Tobias Madison, Aldric Mathieu, Guillaume Pellay, Élodie Seguin. « La Peinture était le meilleur allié de la galerie blanche, l’avatar du modernisme. Quelle qu’ait été la radicalité de ses innovations, la toile était sagement accrochée au mur. Le déclin de l’empire de la peinture vint ébranler la pureté de l’espace blanc. » 1 “Painting was the best ally of the white gallery, the avatar of modernism. Whatever the radicalness of its innovations might have been, the canvas was neatly affixed to the wall. The decline of the painting empire shook the purity of the white space.” 1 « La peinture, par exemple, semble plutôt innocente. C’est pourquoi nous donnons des crayons de couleur et des pinceaux aux enfants alors qu’ils ne savent même pas encore écrire, lire, ni même parler correctement. Mais en fait, pas tant que ça. La peinture est plane mais crée un sacré désordre. » 2 “Painting, for instance, seems quite innocent. That’s why we give crayons and paintbrushes to kids who don’t even write, read, or even talk properly. But, not so. Painting is flat, but creates a lot of mess.” 2 « La définition de la peinture doit être aussi extensive que l’appropriation du réel par l’espèce humaine l’exige, que ce réel soit donné ou fabriqué. » 3 Le 22 septembre 2012 de 12h à 22h / 22 September 2012 from 12 noon to 10 pm. 6 Rues Julien Lacroix, Ramponeau & Tourtille. Poursuivant la réflexion entamée lors de la première édition de la biennale de Belleville avec Street Painting 4 — « exposition » en extérieur qui se proposait de livrer à l’épreuve de la rue des toiles, des peintures performées et bien d’autres pratiques picturales que l’on pensait vouées à l’espace muséal — Street Painting 2 décide de prendre au mot les artistes qui disent vouloir se frotter au tableau, s’en échapper… Il s’agit de confronter la réflexion sur le médium, souvent confinée à l’atelier et limitée à la surface de la toile, au monde « extérieur », avec tous ses aléas, physiques et sociaux. L’espace urbain devient espace d’exposition avec les passants et habitants du quartier pour public. À l’inverse, des œuvres de Martin Barré et Nikolas Gambaroff, s’inspirant de l’espace urbain — les graffitis pour Barré et les objets que l’on peut trouver dans la rue tels que des vieux journaux, des meubles mis au rebut, etc. pour Gambaroff — seront présentées dans des vitrines de la rue Ramponeau de manière à offrir un contrepoint aux artistes qui pratiqueront cet espace urbain tout en déjouant les modes d’accrochage traditionnels, puisqu’au lieu d’être tournées vers les white cube, les toiles feront face à la rue. Le temps d’une journée, une dizaine de jeunes artistes français et internationaux investiront les rues du quartier pour rejouer les révolutions qui ont jalonné l’histoire de ce médium. b. “The definition of painting must be as extensive as the appropriation of reality by the human species demands, be that reality given or manufactured.” 3 Carrying on the experiment conducted during the first Biennial with Street Painting 4 — an outdoor “exhibition” whose idea was to hand over to the ordeal of the street various canvases, performed paintings and plenty of other pictorial activities which were thought to be destined for the museum — Street Painting 2 has decided to take literally those artists who say they want to rub shoulders with the picture, or escape from it… What is involved is comparing reflection about the pictorial medium, often confined to the studio and limited to the canvas’s surface, with the “outside” world, with all its ins and outs, be they physical or social. The urban space becomes an exhibition space with passers-by and neighbourhood residents forming the public. Conversely, works by Martin Barré and Nikolas Gambaroff, drawing inspiration from the urban space — graffiti for Barré and objects that you can find in the street like old newspapers, furniture that has been thrown out, etc. for Gambaroff — will be presented in two display windows on Rue Ramponeau in such a way as to offer a counterpoint to artists using this urban space while thwarting traditional kinds of hanging, because instead of being turned towards white cubes, the canvases will be facing the street. For a day’s span, ten or so French and international artists will occupy the streets of Belleville to re-enact the revolutions that have punctuated the history of this medium. a. a. Martin Barré, 64-C-3, 1964. © Adagp Paris, 2012. Collection P. Cognée. Photo : A. Chudeau. b. Élodie Seguin. Art Basel, Art Statements, 12-17 juin 2012. Courtesy galerie Jocelyn Wolff, Paris. c.Davide Balula, Buried Painting (Bielefeld), 2010-2011. Particules de terre, 150 x 195 cm. Pièce unique. Courtesy de l’artiste et galerie frank elbaz, Paris. Collection Sanofi. c. 1 Brian O’Doherty, White Cube, L’espace de la galerie et son idéologie, 2008, Paris, Lectures Maison Rouge, JRP Ringier, p. 196. 2 John Armleder, interviewé par / interviewed by Sabine Schaschl-Cooper et Eva Scharrer, Space Invaders, A discussion about painting, space and its hybrids, 2005, Kunsthaus Baselland, JRP Ringier, p.13. 3 Catherine Perret, Olivier Mosset, La peinture, même, 2004, Ides et Calendes, p. 16. 4 Street Painting, une proposition de Judicaël Lavrador et Aude Launay pour la première biennale de Belleville, le 9 octobre 2010 dans les rues de Belleville, Rébeval, Rampal… / Street Painting, an idea proposed by Judicaël Lavrador and Aude Launay for the first Biennale de Belleville, on 9 October 2010 in Rue de Belleville, Rébeval, Rampal… Avec / With : A Constructed World, Nicolas Chardon, Aloïs Godinat, Clotilde Lataille, Olivier Mosset, Blaise Parmentier, Gerald Petit, Clément Rodzielski, Hugo Schüwer-Boss, Morgane Tschiember. La Nuit des Tableaux Vivants II 12 Sur une proposition de A proposal by Christian Bernard (Mamco, Genève) & Jean-Max Colard. Biennale de Belleville 2 13 The Night of Tableaux Vivants II The 2nd Belleville Biennial LA NUIT DES TABLEAUX VIVANTS II Nuit du 22 septembre / Night of 22 September Belleville en Vue(s) Pratiquant un nomadisme de quartier depuis 2004, Belleville en Vue(s) propose tout au long de l’année des projections de films et des ateliers de sensibilisation à l’image aux habitants de Belleville, en partenariat avec les acteurs sociaux et culturels du quartier. Pour La Nuit des Tableaux Vivants II, il s’agira de montrer, à partir d’extraits de films de Renoir à Godard, la présence de la peinture dans le cinéma et la fascination des cinéastes pour la pratique du tableau vivant. Quand l’image mouvement joue avec l’image fixe, quand l’écran devient tableau… 22 septembre 2012, de 22h à 2h, au bout de la Rue Piat et devant le café O’Paris 1-3 rue des Envierges Paris 20e 7 Programme et lieux > p. 16 Lointaine tradition populaire qui se perpétue aujourd’hui sous la forme des crèches vivantes, devenue au XVIIIe siècle le loisir mondain de l’aristocratie de l’Ancien Régime, le tableau vivant consiste à l’origine en la reconstitution sur scène de peintures célèbres. Entre théâtre, peinture et sculpture, cette forme considérée comme mineure dans l’histoire de l’art a néanmoins toujours captivé : une inquiétante étrangeté émane de ces êtres vivants mais figés dans la pose telles des statues de marbre ou de cire. Le personnage est arrêté mais son corps frémit, respire, et le tableau vivant se déroule ainsi, entre immobilité et bougé. Mais au fil des siècles, et avec la modernité, le tableau vivant a fait sa petite révolution : situé au croisement des arts de la scène et de l’image, mêlant tout ensemble peinture et performance, ayant également fasciné photographes et cinéastes, le tableau vivant nous apparaît aujourd’hui comme un sommet de « transmédialité », d’hybridité, et nombreux sont les artistes qui en réutilisent ou en revisitent la forme étrange. C’est donc à l’actualité extrêmement vivace de ce genre transdisciplinaire que se consacre « La Nuit des Tableaux Vivants II » : avec son titre évocateur d’un célèbre film de zombies, cette exposition d’un soir, répartie dans le quartier de Belleville, émet l’idée que le tableau vivant est une forme spectrale du spectacle. Pour preuve : au bout de la rue Jouye-Rouve dans le petit passage de Pékin, la jeune Mathilde Veyrunes installe trois gisants au sol, trois corps recouverts d’un rideau de théâtre rouge. Scène de film ou de crime ? La ville est un théâtre permanent et, le temps d’une soirée, de 22h à 2h, les spectateurs sont invités à regarder Belleville comme un grand tableau vivant. C’est dans cet esprit que l’artiste Pierre Joseph devrait glisser un personnage de fiction dans la vie ordinaire du quartier, par exemple à une terrasse de café. Sous le belvédère de Belleville, l’artiste Adélaïde Feriot dispose quatre jeunes filles immobiles et quasi-identiques, tandis qu’un peu plus loin l’association culturelle et sociale Belleville en Vue(s) projette en plein air un mashup de tableaux vivants extraits de nombreux films, de Renoir à Godard. Dans un garage, Natacha Lesueur organise le tournage d’une séquence immobile et, au 66 rue des Cascades, le jeune vidéaste Léandre Bernard-Brunel diffuse sur un mur un tableau animé, inspiré d’une toile de Watteau. D’autres tableaux vivants sont encore à prévoir : Pauline Curnier Jardin prépare une crèche vivante d’automne, As a remote popular tradition nowadays carried on in the form of nativity plays, which became the fashionable pastime of the aristocracy under the Ancien Régime in the 18th century, the tableau vivant or living picture consisted originally in the reconstruction of famous paintings on stage. Somewhere between theatre, painting and sculpture, this form, which is regarded as a minor one in art history, has nevertheless always captivated audiences: an uncanniness emanates from these living beings who are frozen in their poses like marble or wax statues. The character is at a standstill but his body quivers and breathes, and this is how the tableau vivant unfolds, between motionlessness and camera shake. But down the ages, and with modernity, the tableau vivant has made its own little revolution: at the crossroads of stagecraft and imagery, mixing painting and performance all together, and having fascinated photographers and film-makers alike, today the tableau vivant appears to us like a peak of “transmediality”, and hybridness, and countless artists re-use and re-visit its strange form. So “The Night of Tableaux Vivants II” is thus devoted to the extremely lively topicality of this cross-disciplinary form: with its title conjuring up a famous film about zombies, this one-night exhibition, scattered through the Belleville neighbourhood, transmits the idea that the tableau vivant is a ghostlike form of spectacle. The proof of the pudding: at the end of Rue Jouye-Rouve in the narrow Passage de Pékin, the young Mathilde Veyrunes is installing three recumbent figures on the ground, three bodies covered with a red theatre curtain. A film scene, or a crime scene? The city is an on-going theatre and, for the duration of one evening, from 10 pm to 2 am, spectators are invited to look at Belleville like a great tableau vivant. It is in this spirit that the artist Pierre Joseph will be slipping a fictional character into the ordinary life of the neighbourhood, for example, on a café terrace. Under the Belleville belvedere, the artist Adelaïde Feriot is arranging four motionless and almost identical young girls, while a little further on the Belleville en Vue(s) social and cultural club is organizing an outdoor projection of amashup of tableaux vivants taken from many films, ranging from Renoir to Godard. In a garage, Natacha Lesueur is organizing the filming of a motionless sequence and, at no 66, Rue des Cascades, the young video-maker Léandre Bernard-Brunel is broadcasting an animated picture on a wall, inspired from a Watteau canvas. Other tableaux vivants are also programmed: Pauline Curnier Jardin a. b. a.Léandre Bernard-Brunel, Après Watteau / D’après Watteau, 6 min 40 s, vidéo HD sonore, Kyoto, 2011. b. Adélaïde Feriot, Les joueuses (détail), 2012. c. Mathilde Veyrunes, Les Illustres, 2012. Sculpture vivante in situ (modèle vivant, rideau de scène, embrasses). c. provençale et tordue. Comme un retour aux origines populaires du tableau vivant, mais dans les formes décalées du contemporain. Initiée en 2009 lors du Printemps de Septembre à Toulouse, « La Nuit des Tableaux Vivants » est une exposition éphémère conçue par Christian Bernard (directeur du MAMCO de Genève) et Jean-Max Colard. is preparing an autumn nativity play, at once Provençal and warped. Like a return to the popular origins of the tableau vivant, but in offbeat contemporary forms. Initiated in 2009 at the Printemps de Septembre in Toulouse, “The Night of Tableaux Vivants” is an ephemeral exhibition devised by Christian Bernard (director of the MAMCO in Geneva) and Jean-Max Colard. Belleville en Vue(s) In practicing a neighbourhood nomadism since 2004, Belleville en Vue(s) proposes film screenings throughout the year, along with image-awareness workshops for Belleville’s inhabitants, in partnership with the neighbourhood’s social and cultural organizers. For The Night of Tableaux Vivants II, based on film extracts from Renoir to Godard, this will involve showing the presence of painting in film and filmmakers’ fascination with the practice of the tableau vivant. When the moving image plays with the still image, when the screen becomes a picture… 22 September 2012, from 10 pm to 2 am, at the end of Rue Piat and in front of the Café O’Paris 1-3 Rue des Envierges Paris 20th 7 Program and places > p. 16 Le Grand Tour 14 Sur une proposition de A proposal by Claire Moulène. Biennale de Belleville 2 LE GRAND TOUR Au XVII et XVIII siècles, il était de bon ton chez les jeunes gens de l’aristocratie anglaise ou allemande de parfaire ses humanités lors d’un long périple, appelé le Grand Tour. Revisitant sur un mode mineur et décomplexé cette tradition de l’âge classique, une dizaine d’ateliers d’artistes ouvrent à leur tour leurs portes et proposent une tournée ludique et exploratoire sur le territoire du Grand Belleville. Partant du constat qu’il existe peu de lieux d’expositions à Belleville mais quantité d’espaces de travail et de production, les artistes, curateurs et historiens de l’art invités dans le cadre de cette version réactualisée du « Grand Tour », investissent le temps d’une soirée, d’un week-end ou d’une semaine, les ateliers bellevillois, de Crimée à Ménilmontant en passant par la Place des fêtes. Une carte documentant ce quadrillage artistique conçue par Clément Rodzielski combinera indications pratiques (dates et lieux) et éléments personnels empruntés à la banque d’images de l’artiste. Elle sera distribuée dans les ateliers, au pavillon Carré de Baudouin, au Plateau et dans les galeries. e The 2nd Belleville Biennial 1 Café au Lit (Place des fêtes) Dans l’espace atypique de l’association Café au Lit situé au 18e étage d’une tour de la Place des fêtes, l’historienne de l’art et curatrice Hélène Meisel présente un projet intitulé Biennale de Paris, une tentative de cartographie qui propose de « détourer » la géographie de cette biennale pour en pister les latences. Du 15 septembre au 21 octobre / From 15 September to 21 October e Le Grand Tour 15 In the 17 and 18 centuries, it was in good taste among young English and German aristocrats to perfect their knowledge of the classics by going on a lengthy European odyssey called the Grand Tour. By revisiting this tradition from the classical age in a lesser and simpler way, a dozen artists’ studios are in turn opening their doors and proposing a larksome and exploratory tour of the Grand Belleville territory. Starting from the fact that there are few exhibition venues in Belleville, but lots of places of work and production, as part of this updated version of the “Grand Tour”, guest artists, curators and art historians will be occupying Belleville’s studios and workshops, from Crimée to Menilmontant by way of the Place des Fêtes, for an evening, a weekend, or a week. A map recording this artistic criss-cross devised by Clément Rodzielski will combine practical details (dates and places) with personal details taken from the artist’s image bank. It will be handed out in the studios, at the Pavillon Carré de Baudouin, at Le Plateau and in galleries. th th 1 Café au Lit (Place des fêtes) A From 15 September to 21 October at Café au Lit – 15-17 rue Henri Ribière, apt. 1806 – 19th Du 15 septembre au 21 octobre à Café au Lit – 15-17 rue Henri Ribière, apt 1806 – 19e 2 Atelier Raphaël Siboni (Pelleport) Raphaël Siboni invite les artistes Alain Della Negra, Kaori Kinoshita et Bertrand Dezoteux à une discussion ouverte autour des questions de « caméra amateur » et du film d’archive. À l’occasion d’une table ronde ouverte au public, ils présenteront leurs travaux respectifs ainsi que leurs points de vue sur ces deux notions. 2 Raphaël Siboni Studio (Pelleport) B 21 septembre (19h) – 32 rue de la Dhuis – 20e 3 Air Group Studio (Belleville) C Le 22 septembre (19–22h, sur réservation, [email protected]) – Passage de l’Atlas – 19e 4 Bernhard Rüdiger Studio (Laumière) D Du 29 septembre au 5 octobre – Impasse du 90 bis Quai de la Loire – 19e 5 Vivarium Studio, Philippe Quesne Studio (rue des Cascades) E The director Philippe Quesne, who took part in the first Biennale de Belleville, is once again opening the doors of his Vivarium Studio to hold a programme of performances by British and UK-based artists devised by Charles Aubin. Details of performances, how to reserve seats, and schedules at www.vivariumstudio.net/niennaledebelleville With the support of the Fonds Fluxus. 28, 29, 30 September and 5,6,7 October – 66 rue des Cascades – 20th Les 28, 29, 30 septembre et les 5, 6, 7 octobre – 66 rue des Cascades – 20e 6 Atelier Olivier Dollinger (Crimée) Confié à Mathilde Villeneuve, un projet d’Olivier Dollinger mettant en relation et sur orbite un Rotorelief original de Marcel Duchamp de 1935, une chorégraphie de la championne de gymnastique rythmique Claire Zeller et un « conte critique » écrit par l’historien et critique d’art Bernard Marcadé. Bernhard Rüdiger is presenting a major selection of his models, and linking older works with more recent ones. He is also inviting the artist Benjamin Séror to embark on a dialogue to be performed with his works. From 29 September to 5 October – Impasse du 90 bis Quai de la Loire – 19th 5 Vivarium Studio, atelier Philippe Quesne (rue des Cascades) Le metteur en scène Philippe Quesne, qui avait déjà pris part à la première édition de la Biennale de Belleville, ouvre à nouveau les portes de son Vivarium Studio pour accueillir un programme de performances d’artistes britanniques ou vivant en Grande-Bretagne conçu par Charles Aubin. Détails des performances, modes de réservations et horaires sur www.vivariumstudio.net/ biennaledebelleville Avec le soutien du Fonds Fluxus. The Air Group and the set designer and fresco painter Mathias Kiss have devised a specific programme designed for the sound studio of the electro pop duet. 22 September (19–22 pm, on invitation, [email protected]) – Passage de l’Atlas – 19th 4 Atelier Bernhard Rüdiger (Laumière) Berhnard Rüdiger présente un ensemble important de ses maquettes et met en relation travaux anciens et plus récents. Il invite également l’artiste Benjamin Séror à entamer un dialogue performé avec ses oeuvres. Raphaël Siboni is inviting the artists Alain Della Negra, Kaori Kinoshita and Bertrand Dezoteux to an open discussion about issues to do with the “amateur camera” and archival film. During a round table open to the public, they will introduce their respective works as well as their viewpoints on these two themes. 21 Septembre (19 pm) – 32 rue de la Dhuis – 20th 3 Atlas Studio (Belleville) Le groupe Air et le scénographe et fresquiste Mathias Kiss imaginent une intervention spécifique destinée à l’atelier son du duo électro pop. In the atypical venue of the Café au Lit association on the 18th floor of the Place des Fêtes tower, the art historian and curator Hélène Meisel is presenting a project titled Biennale de Paris, une tentative de cartographie. 6 Olivier Dollinger Studio (Crimée) F Entrusted to Mathilde Villeneuve, an Olivier Dollinger project will be linking and putting into orbit an original 1935 Marcel Duchamp Rotorelief, a performance by Claire Zeller, eurhythmics champion, and a “critical tale” written by the art historian and critic Bernard Marcadé. 29 Sept. – 17 allée Darius Milhaud – 19th Le 29 sept. — 17 allée Darius Milhaud – 19e 7 Atelier Virginie Yassef (Crimée) Axelle Blanc et Ann Guillaume présentent le projet Caverne Cabinet ou les objets du déluge, nouvelle occurrence du Laboratoire Never Ending Object consacré aux rapprochements entre art contemporain, archéologie et anthropologie de l’art. En aval de cette présentation, une table ronde (organisée en octobre à l’Antenne du Plateau – FRAC Île de France) réunira des acteurs de diverses disciplines dans le but de solliciter leur interprétation des objets exposés le 29 septembre. Bernhard Rüdiger, Maquette. Courtesy Bernhard Rüdiger. 7 Virginie Yassef Studio (Crimée) G Le 29 sept. — 17 allée Darius Milhaud – 19e 29 Sept. – 14 allée Darius Milhaud – 19th 8 Atelier Camille Henrot (bas Belleville). Olivier Dollinger, Circle stories, 2012. © O. Dollinger – ADAGP. Courtesy O. Dollinger & Marion Meyer Contemporain. À l’occasion d’un passage éclair à Paris, Camille Henrot présente dans son atelier parisien des œuvres de petite taille d’artistes rencontrés à New York où elle réside actuellement. Courant octobre – 99 rue du Faubourg du Temple – 11e Axelle Blanc and Ann Guillaume are presenting the project Caverne Cabinet ou les objets du déluge, a new event from the Laboratoire Never Ending Object devoted to comparisons between contemporary art, and the archaeology and anthropology of art. Following this presentation, a round table (organized in October at the Antenne du Plateau – FRAC Ile de France) will bring together people from different disciplines with the aim of teasing out their interpretations of the objects exhibited on 29 September. 8 Camille Henrot Studio (lower Belleville) H During a flash visit to Paris, Camille Henrot is using her Paris studio for showing small works by artists met in New York, where she is currently living. Throughout October – 99 rue du Faubourg du Temple – 11th Photo présentée à l’atelier de Virginie Yassef. © Archéologie, 2012. Treize 24 rue Moret Paris 11e M Crimée Ru e dr an Fl de . Av e dr an Ma s Rue des Alouette r Ru Rue ad Pr Ru e las l’At de Jourdain e Ru r va a tr Mé Ri go le s s de En ge Rue de l’Est Rue de l’E es en li Ju 1 x oi le il cr La ev e a tt s e Ru li d’ me Su e er di e d da ss du s ui or ep ll Dh Pe oa e Ru a el ed r e ie Ru is Dur rb Bi Ru e Pelleport la So M n An na m Ga m . an 9 Rue Ménilmontant Ru e Maret Rue Étienn m s A M B be de Éti it e Rue e et r Mo Obe Ru e Ru rk Rue le il ur e ev s Ma iqu er ubl ti Rép en rm la f amp Rue et Dol nne ant ont ilm Mén de a tr ll Be ur t- Pa 3 de Re de le in . Je du Bd ou nd uc ra Va Mo Sa Av e err ba Tim s e Ru es it on r Ma Av e e 8 ud Pi an- Couronnes e Ru de M Ru ll Be cas cad re des e de nes on s Cour Rue de rm i ta E 7 es né ré Py d Ru d ar Ru Ru Ru au R oi Rue de t r de s Rue ev Or l’ Bi e Ru es e e Ru e vi P Be ar ll c ev de il le 10 on ss e Ru es at ul de on l il ad rg Pi 11 eau pon Bo e Ru sc 7 Ram Rue Ca es Ru 7 de s dut a Pi le H e du ur er M F Be de Ru e Ru Ma ti du b au 13 Av. écour ie iv te Ol et Place des Grandes Rigoles Pyrénées e la Rue d Ma . Av Me au x de e Manin ie de Fl e Rue d’A ube rvi lli ers Rue Cur ial Ru e Ar ch er ea al ri Cu Ru e ille Belle ville de 14 le vil 6 t- en e Ru aine M ixér Rue P el li Bo Ru ée e B umou f im Cr Ru de av n ll in M ou de l a Fo nt Place des Fêtes Rue de Be llev Cl mo e Ru M mp Te du rg Projection de films en plein air par l’association de quartier Belleville en Vue(s) Rue réchaux e Ma Ru . e Ru A Place des fêtes Rue du Jourdain e Si Vi Belleville rm Goncourt vue M Rue 4 Sa Atelier Shanta Rao 50 rue de Sambre et Meuse Paris 10e rs le e Bel Rue d ucci Ru . la val Rébe Rue Glassbox 4 rue Moret Paris 11e nge Card Rue Fessart Av de 12 M 7 Rue lle Mathilde Veyrunes, Les Illustres — Au bout de la rue Piat, devant le O’Paris 1-3 rue des Envierges (20h-3h) Paris 20e e- i Sa Pa — Entre le 9 rue de la Ferme de Savy et le 16 Passage de Pékin e Ru h rt Ma nt Fonds régional d’art contemporain Île-de-France – Le Plateau Place Hannah Arendt Paris 19e . Natacha Lesueur e Av — 8 rue Compans – Garage Azur Autos Paris 20e e e Adélaïde Feriot, Le Belvédère et M eus Ru — Belvédère de Belleville Paris 19e d Pauline Curnier Jardin bre d’A uzaïa Rue de Mo Botzaris ris Botza M C ar — Vitrine de l’Antenne/Le Plateau 22 cours du 7e Art – Paris 19e Sam id s Buttes Chaumont ev Léandre Bernard-Brunel, Après Watteau/D’après Watteau (projection vidéo sur mur) de Dav an Rue Av. Simon Bolivar e Rue mp an M Ru M Co ét u ul 7 La Nuit des Tableaux Vivants II Divers Lieux (le 22.09.2012 de 22h à 2h) — 66 rue des Cascades – Paris 19e s rs e Se at Av. M Parcours associé et galeries de Belleville ouvertes pendant la biennale Divers lieux > p.18 de nge Ru Parc des Buttes-Chaumont cr Bo 5 M Morea hurin Avenue Claude Vellefaux Street Painting 2 Rues Julien Lacroix, Ramponeau & Tourtille Bd et . Colonel Fabien d’A Danube ée im Cr 14 Galerie Jocelyn Wolff 78 rue Julien Lacroix Paris 20e ul utpo d’Ha de ai Rue Mélingue 6 Le Grand Tour Divers lieux > p.15 id de an Dav e Lo Qu ur ét la de e Rue Sol la e Ru A-H Rue cr Bo Rue Armand Car rel é rit ida Ru ir Av 13 ée im Cr e Bolivar Galerie Mélanie Rio 56 rue de la Fontaine au Roi Paris 11e de Ru Se n a Qu n Rue Mani re Suzanne Tarasieve / Loft 19 Passage de l’Atlas 5 Villa Marcel Lods Paris 19e de i . D Me deine e e Rua S l iè t Av G um 11 Contexts 49 rue Ramponeau Paris 20e Vincent Lamouroux Parc des Buttes-Chaumont Paris 19e x au Rue R ique n ni Ma e Ru La M Riquet M Jaurès 12 J nue Ave F e Ru Qu Boulevard de la Villette 5 Nicolas Milhé, « Sans titre » 2 boulevard de la Villette Paris 20e (terre-plein central / central reservation) Métro : Belleville rès Jau ean Rhi ai e de 4 la de Laumière ll du t vi Rue Me Riqu i Lo M in . Galerie Samy Abraham 43 rue Ramponeau Paris 20e Rue Stalingrad re Av 10 Rue Riquet 2 Jo ée im Cr Maison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud Paris 11e Shanaynay 78 rue des Amandiers Paris 20e de 3 9 de e Ru 2 Le CENTQUATRE 5 rue Curial Paris 19e e n 8 The 2nd Belleville Biennial Rue Botzaris Pavillon Carré de Baudouin 121 rue de Ménilmontant Paris 20e Map 17 u 1 Biennale de Belleville 2 ni Carte 16 t Les Galeries 18 Biennale de Belleville 2 Galleries 19 PARCOURS ASSOCIÉ GALERIES PARTENAIRES Galerie Emmanuel Hervé Galerie Samy Abraham The 2nd Belleville Biennial 43 rue Ramponeau – Paris 20e [email protected] facebook.com/galeriesamyabraham + 33 (0)1 43 58 04 16 Mercredi – samedi : 11h – 19h ou sur rdv / Wednesday – Saturday : 11 am – 7 pm or by appointement. 6 rue Jouye-Rouve – Paris 20e www.emmanuelherve.com +33 (0)9 51 10 96 58 Mercredi – samedi : 14h – 19h / Wednesday – Saturday : 2 pm – 7 pm Derek Sullivan, 007: Wright, rite, write, right 13.09 — 27.10.2012 10 Bruno Botella, Hier Nog Niet Droog 15.09 – 27.10.2012 Bruno Botella présente à l’occasion de sa seconde exposition une série d’expérimentations dont le but consiste à obtenir l’empreinte d’un processus cérébral. Les procédures utilisées se proposent de piéger les mécanismes de l’hallucination afin de les recombiner avec d’autres protocoles associés à la fabrication d’images. Galerie de Roussan 10 rue Jouye-Rouve – Paris 20e galeriederoussan.com +33 (0)9 81 28 90 59 Exposition collective, 21 × 29,7 Jean-Jacques Lebel et Nabila Mokrani (commissaires) 13.09 — 03.11.2012 Contexts PENDANT LA BIENNALE… 49 rue Ramponeau – Paris 20e [email protected] www.contexts.fr + 33 (0)9 54 01 37 32 Mercredi – samedi : 15h – 19h / Wednesday – Saturday : 3 pm – 7 pm Gaudel de Stampa 3 rue de Vaucouleurs – Paris 11e www.gaudeldestampa.com +33 (0)1 40 21 37 38 Jessica Warboys, Panther Print 15.09 — 26.10.2012 Yto Barrada, Mélanie Bellue-Schumacher, Cécile Benoiton, Valère Costes, Harald Fernagu, Bouchra Khalili Les Nouveaux Collectionneurs Vernissage le 13.09.2012, 18h 14.09 – 28.10.2012 Bugada & Cargnel 7-9 rue de l’Équerre – Paris 19e www.bugadacargnel.com +33 (0)1 42 71 72 73 Le Fonds départemental Nouveaux collectionneurs est une collection unique en son genre constituée d’œuvres acquises par des collégiens apprentis collectionneurs. Une action initiée par le Conseil général des Bouches-du-Rhône et mise en œuvre par le Bureau des compétences et désirs à Marseille. Davis Rhodes, Dan Shaw-Town, Ned Vena, Trojan Horses 13.09 — 10.11.2012 Castillo/Corrales 80 rue Julien Lacroix – Paris 20e www.castillocorrales.fr +33 (0)1 83 96 66 43 Suzanne Tarasieve Paris / Loft 19 Passage de l’Atlas – 5 Villa Marcel Lods Paris 19e www.suzanne-tarasieve.com +33 (0)1 45 86 02 02 Koenraad Dedobbeleer 13.09 — 27.10.2012 Balice Hertling Marcelle Alix Isabelle Alfonsi & Cécilia Becanovic 4 rue Jouye-Rouve – Paris 20e marcellealix.com +33 (0)9 50 04 16 80 Charlotte Moth 13.09 – 03-11.2012 Pour bien regarder les pièces de Julien Salaud, il faut accepter de lâcher quelque chose de notre rationalité hygiénique, abandonner nos réflexes trop cultivés de formes, bousculer les cloisons de ce que l’on s’est inventé comme « bon goût ». Accepter la fluidité entre la nature et la culture, et non pas leur « opposition », et accepter aussi la perméabilité : celle du monde réel, qui s’entremêle à celui des esprits. ET AUSSI… Fonds régional d’art contemporain Île-de-France – Le Plateau Place Hannah Arendt – Paris 19e www.fracidf-leplateau.com + 33 (0)1 76 21 13 41 Florian & Michael Quistrebert 15.09 – 03.11.12 56 rue de la Fontaine au Roi – Paris 11e [email protected] www.rgalerie.com + 33 (0)6 81 60 51 86 Mercredi – samedi : 15h – 19h / Wednesday – Saturday : 3 pm – 7 pm 13 Benoît-Marie Moriceau, en collaboration avec BAT Éditions Electroshield, projet / réplique Vernissage le 15.09.2012 19.09 – 21.10.2012 Dans le cadre de la biennale de Belleville 2012, Benoît-Marie Moriceau et Étienne Bernard ont été invités à réfléchir ensemble aux modalités de présentation de la pièce Electroshield, projet / réplique réalisée en 2011 en collaboration avec BAT éditions. La réactivation de ce dispositif éditorial sera l’occasion de poursuivre un projet engagé à partir d’une iconographie documentaire mise en place par l’artiste. L’exposition réunira différents invités afin de l’« augmenter » en proposant de lui adjoindre des contributions de leur choix, le temps de son installation dans le showroom de la galerie melanieRio. Ainsi, l’espace au sous-sol, juste en dessous de la pièce installée, deviendra, le temps de la Biennale, le lieu ressource d’une archive vivante et évolutive structurée par les participations extérieures. Galerie Jocelyn Wolff 78, rue Julien-Lacroix – Paris 20e www.galeriewolff.com +33 (0)1 42 03 05 65 14 Valérie Favre, Fragments 14.09 au 03.11.2012 Vernissage le 13.09.2012 Pour cette nouvelle exposition à la galerie, Valérie Favre élabore une nouvelle recherche sur la peinture, qui touche à une forme d’abstraction, et prolonge le travail initié par la série des Balls & Tunnels. Présentée pour la première fois au public, la série des Fragments, propose une vision éclatée de l’univers. Là où la série des Balls & Tunnels présente une réflexion sur le temps, puisque Valérie Favre ne réalise qu’une œuvre par an de cette série, et se rapproche de l’idée d’action painting, la série Fragments offre une vision plus resserrée dans le temps et se rapproche davantage d’une cartographie de l’univers. Cette série, qui peut apparaître mystérieuse et déroutante, pour qui connaît l’œuvre de l’artiste, ne fait que la poursuivre pour l’inscrire dans une forme de hic et nunc. La série Fragments constitue aussi une œuvre utopique et totale, au sens où chacune des peintures se présente comme un détail de ce qui pourrait être une grande toile. Michel Blazy, Le Grand Restaurant Vernissage 19.09.2012 à 18h 20.09 – 18.11.2012 a. Galerie Crèvecœur Axel Dibie et Alix Dionot-Morani 4 rue Jouye-Rouve – Paris 20e www.galeriecrevecoeur.com [email protected] +33 (0)9 54 57 31 26 12 Julien Salaud, Armée de l’air, armée de terre, tout le monde dehors ! 13.09 – 10.11.2012 47 rue Ramponeau – Paris 20e [email protected] www.balicehertling.com +33 (0)1 40 33 47 26 Alexander May 13.09 – 10.2012 11 Galerie Mélanie Rio Glassbox 4 rue Moret – Paris 11e www.glassbox.fr [email protected] + 33 (0)6 77 14 05 83 Mr Moo, Yolande : épilogue 25.08 – 21.09.2012 Atelier Shanta Rao et Nicolas Milhé 50 rue de Sambre et Meuse – Paris 10e contact : [email protected] [email protected] Juan Aizpitarte, Gelitin, Emmanuelle Lainé, Jonathan Loppin et Nick Oberthaler, 22 Vernissage 11.10.2012, 18h-22h 12.10 – 27.10.2012 g. d. b. h. e. c. i. f. a. Esther Ferrer, Paquet cadeau (made in France), 1986. Pavé, ruban, 11 × 9,5 × 10 cm. Galerie de Roussan. e. Valérie Favre, Ghost, 2012. Huile sur toile, 60 × 40 cm. Photo by Uwe Walther. Courtesy Galerie Jocelyn Wolff. b. Derek Sullivan, détail de Snow’s Nose from Albatros Omnibus, 2011. Galerie Emmanuel Hervé. f. Yolande : épilogue, Monsieur Moo, Glassbox 2012. c. Michel Blazy, Le gâteau, 2009. Photo : Fabrice Gousset. Courtesy art:concept, Paris. Frac IDF – Le Plateau. d. Bruno Botella, Galerie Samy Abraham. © DR. g. Benoît-Marie Moriceau, Electroshield, projet / réplique, 2011. Chevalet métallique et sérigraphie sur verre, 220 × 200 × 114 cm. © DR. Galerie Mélanie Rio. h. Yto Barrada, Couronne d’Oxalis, 2007. Dimensions variables. © Yto Barrada. Contexts. i. Julien Salaud, Guerrier faisanglier, 2012. Trophée de sanglier, peau et plumes de faisan de Cochilde femelle, clous, colle. Courtesy Suzanne Tarasieve Paris. Circumrévolution 20 Commissariat Curated by Patrice Joly & Aude Launay. Biennale de Belleville 2 21 Circumrevolution The 2nd Belleville Biennial CIRCUMRÉVOLUTION Du 15 septembre au 20 octobre / From 15 September to 20 October Avec / With Abraham Cruzvillegas, Sam Durant, Latifa Echakhch, Claire Fontaine,Bevis Martin & Charlie Youle, Andrea Merkx, Julien Nédélec, Gabriel Orozco, Blaise Parmentier, Alexandre Périgot, Hugo Pernet, Emanuel Rossetti. Du 15 septembre au 20 octobre 2012 / From 15 September to 20 October 2012. Du mardi au samedi, de 11h à 18h / From Tuesday to Sunday, from 11 am to 6 pm. Entrée libre / Free entrance. 1 Pavillon Carré de Baudoin 119 rue de Ménilmontant Paris 20e Métro Gambetta (L3) Bus lignes 96 et 26 arrêt Pyrénées ou Ménilmontant En 1919, Tatline projetait d’ériger un monument fabuleux, la Tour de la IIIe Internationale, à la gloire du mouvement révolutionnaire qui touchait alors à son apogée et de l’art nouveau qui représentait un aboutissement de l’utopie artistique. La tour aux proportions démesurées devait s’élever plus haut dans le ciel de Petrograd que la Tour Eiffel et, outre le fait d’avoir la forme d’une spirale ascendante, elle aurait été construite sur un immense plateau en rotation… Ce rappel historique pour montrer que l’idée n’est pas neuve d’associer ces deux dimensions de la révolution : la rotation et l’acmé historique, et que les artistes ont souvent cherché à doter l’utopie d’une empreinte formelle puissante. De nos jours, de tels projets de marquage de l’espace social par la forme artistique sont difficilement envisageables ; il n’en demeure pas moins que les deux principes sont toujours fortement entremêlés, quasi indissociables, même si l’art et la politique ont, depuis le siècle dernier, montré que leurs trajectoires étaient résolument divergentes. « Circumrévolution » sera donc basée sur la double polarité du mot révolution. Le but n’est pas d’instaurer une posture morale ou d’amener une quelconque lecture cynique sur le devenir des révolutions : nous nous plaçons du point de vue de l’étymologie de ce terme à l’ambivalence fondamentale. L’exposition se fonde sur cette dualité pour instiller un va-et-vient entre les deux acceptions parfois réunies, à de rares exceptions, au sein d’une même œuvre, comme dans la vidéo de Claire Fontaine A fire is a fire is not a fire où le rapport à la circularité est matérialisé par la boucle vidéo — autre figure de la révolution — tandis que le « sujet » du film semble bien être la combustion de la banlieue, à moins qu’il ne soit justement cette idée de retour perpétuel au même, à cet embrasement cyclique des classes populaires… Autre exemple de ces exceptions, celui d’une œuvre de Sam Durant, mobile composé de couvercles de poubelles oscillant autour d’un axe — référence évidente à l’époque de 68 où ces objets pouvaient servir de boucliers improvisés — qui unit ces deux principes d’une révolution cinétique et d’une révolution effusive… D’autres œuvres feront plus directement référence à l’événement politique, In 1919, Tatlin planned to erect a fabulous tower, The Monument to the Third International, to the glory of both the revolutionary movement then reaching its climax, and the new art representing a culmination of artistic utopia. The tower with its excessive proportions was to thrust higher into the Petrograd sky than the Eiffel Tower in Paris’s, and, in addition to having the form of an ascending spiral, it would have been built on a huge revolving platform… We offer this historical reminder to show that it is not a novel idea to associate these two dimensions of the revolution: revolution (in the rotatory sense,) and historical climax, as well as the fact that artists have often sought to endow utopia with a powerful formal footprint. Nowadays, such projects to mark the social space by artistic form are not easily imaginable; the fact nevertheless remains that the two principles are always conspicuously intertwined, and almost inseparable, even if, since the 20th century, art and politics have shown that their trajectories are decidedly divergent. So “Circumrevolution” will be based on the twofold polarity of the word revolution. The aim is not to introduce any moral stance, or make some kind of cynical reading of the way revolutions develop: we take as our viewpoint the etymology of this term with its basic ambivalence. The exposition rests on this duality to inject a to-and-fro between the two accepted meanings, at times brought together, with rare exceptions, within one and the same work, as in Claire Fontaine’s video A fire is a fire is not a fire, where the relationship to circularity is given material form by the video loop — another figure of the revolution — while the film’s “subject” does indeed seem to be the conflagration of the suburbs, unless it just happens to be this idea of perpetual return to the same, to the cyclical blaze of the working classes… Another example of these exceptions is a work by Sam Durant, a mobile composed of dustbin lids swinging around an axis — an obvious reference to the 1968 period when these objects could be used as makeshift shields — which links these two principles of a kinetic revolution and an effusive revolution. Other works will refer more directly to the political event, like Alexandre Périgot’s Jardin Révolutionnaire avec moins de couleurs et plus de fleurs, in which the artist b. a. a. Alexandre Périgot, Jardin révolutionnaire avec moins de couleurs et plus de fleurs, 2010. Courtesy Suzanne Tarasieve, Paris. c. b. Sam Durant, L’ennui est contre-révolutionnaire, 2005. c. Emanuel Rossetti, Untitled, 2010. Impression Epson DuraBrite, Édition de 3. comme ce Jardin Révolutionnaire avec moins de couleurs et plus de fleurs d’Alexandre Périgot, dans lequel l’artiste reprend la tradition de donner aux révolutions des noms de fleurs pour en réaliser une composition monumentale, véritable réservoir poétique pour les révolutions à venir. À l’opposé, les tores d’Emanuel Rossetti, le Loading… (Full Screen) d’Hugo Pernet et le From Zero to Infinity de Julien Nédélec oscillent entre révolution numérique, physique et métaphysique, questionnant au passage le statut de l’œuvre face à sa reproductibilité technique. Entre les deux, la vidéo d’Andrea Merkx se réfère à une révolution plus prosaïque qui a secoué le Paris du XIXe siècle avec le baron Haussmann, en attendant que l’utopie urbaine mise en œuvre dans la vidéo de Blaise Parmentier, Chromiphérie, ne devienne réalité… c. takes up the tradition of giving revolutions the names of flowers, and comes up with a monumental composition, nothing less than a poetic reservoir for revolutions in the offing. Contrasting with all this we have Emanuel Rossetti’s tori, Hugo Pernet’s Loading… (Full Screen), and Julien Nédélec’s From Zero to Infinity, all wavering between digital, physical and metaphysical revolution, and in passing questioning the work’s status in the face of its technical reproducibility. Between the two, Andrea Merkx’s video refers to a more prosaic revolution which shook 19th century Paris with Baron Haussmann, while we wait for the urban utopia implemented in Blaise Parmentier’s video, Chromiphérie, to become reality… Artothèque de Belleville 22 Commissariat Curated by Gilles Baume. Biennale de Belleville 2 23 The Belleville Artothèque – Art Lending Library ARTOTHÈQUE DE BELLEVILLE Julien Nédélec, From zero to infinity. Tirage piezo charbon noir et blanc / Piezo print black and white. Tirages illimités, numérotés et signés / Unlimited signed and numbered prints, 50 × 70 cm. Du 26 septembre à décembre / From 26 September to December Du 26 septembre à décembre 2012 / From 26 September to December 2012. 2 Le CENTQUATRE 5 rue Curial Paris 19e (Métro Riquet) Le souffle effervescent de la biennale s’invite cette année au CENTQUATRE en proposant une artothèque éphémère. Un dispositif de prêt d’œuvres d’art contemporain est ouvert à tous, individuels ou collectivités (écoles, associations, bibliothèques, entreprises, etc.). L’artothèque offre la possibilité d’emporter et d’accrocher chez soi une œuvre de valeur limitée (inférieure à mille euros) : dessin, lithographie, estampe, photographie, peinture mais aussi œuvre en volume, vidéo ou encore livre d’artiste. Voisins curieux, néophytes ou amateurs se rêvant collectionneurs, tout un chacun peut établir une relation privilégiée et décomplexée à la création actuelle. Conçu spécifiquement par l’artiste / designer Stéphane Barbier Bouvet, un display écologique et modulable constitue la réserve des œuvres et l’espace d’exposition. Constituée pour l’occasion, la collection de l’artothèque de Belleville valorise les artistes présents dans les différents programmes de la biennale ainsi que du réseau du Grand Belleville, en permettant la diffusion de leurs œuvres chez ses usagers. Elle invite donc à une certaine domestication de l’art en réactivant l’esprit utopique ayant conduit à l’invention de ce type de structure. En contrepoint aux différents parcours programmés par la biennale, l’artothèque propose d’inverser le mouvement classique de la visite, en faisant circuler l’œuvre elle-même vers les publics. Après ou au lieu d’être allés jusqu’à l’exposition, les publics peuvent faire l’expérience d’apprécier à la maison d’autres œuvres « miniatures » des mêmes artistes. Ces intrusions artistiques dans la sphère de l’intime permettent un rapport approfondi à l’œuvre, dans un temps quotidien et anti-événementiel. Le temps traditionnellement réservé à certaines catégories particulières : propriétaires des œuvres, conservateurs ou gardiens de musées est ainsi accessible à tous. Les mouvements et accrochages des œuvres donnent lieu à des temps festifs et conviviaux sous la forme de vernissages, générant des rencontres autour des œuvres dans leurs contextes domestiques, pouvant même impliquer les artistes. Sur simple demande, à l’issue du prêt, l’emprunteur, conquis par le tête-à-tête, pourra être mis en relation avec le galeriste ou l’artiste pour acquérir l’œuvre et la conserver chez lui. Une expérience pilote est menée dans le cadre de l’artothèque. Accompagnés par l’artiste Flavie Pinatel, des publics jeunes seront The Biennial’s bubbling spirit takes it this year to the CENTQUATRE, where it will be organizing an ephemeral art lending library — a centre where contemporary artworks will be on loan to one and all, individuals and local authorities alike: schools, associations and clubs, libraries, companies, etc. The art lending library offers you a chance to take a work of limited value (under 1000) into your own home and hang it: drawings, lithographs, prints, photographs, and paintings, as well as small sculptures, videos and artist’s books. Whether you’re a curious neighbour, a novice or an art lover, dreaming of becoming a collector, anyone and everyone can develop a special and confident relationship with present-day art. Devised specifically by the artist and designer Stéphane Barbier Bouvet, an ecological and modulable display forms the stock of works and the exhibition venue. Put together for the Biennial, the Belleville art lending library’s collection promotes the artists present in the Biennial’s various programmes, as well as in those of Greater Belleville, by permitting the dissemination of their works among users in the utopian spirit which led to the invention of this type of structure. As a counterpoint to the Biennial’s different programmed itineraries, the art lending library is proposing to reverse the classic direction of the visit by getting the works themselves to go out toward the public. After, or instead of, going to the exhibition, the public can have the experience of appreciating in their own home other “miniature” works by the same artists. These artistic intrusions into the private realm offer an in-depth link to the artwork, in a daily round removed from events. The time traditionally earmarked for certain particular categories — owners of works, curators, and museum attendants — is thus accessible to all. The movements and hangings of the works give rise to festive and convivial moments in the form of openings, introducing meetings around works in their domestic contexts, which may even involve the artists. By simple request, when a loan is made, the borrower, won over by the one-on-one system, can be put in touch with the gallery owner or artist to purchase the work and keep it in his/her home. A pilot experiment is being carried out in the art lending library. Accompanied by the artist Flavie Pinatel, young visitors will be invited to activate the library as they wish. They will make their own show from a small selection of works in neighbourhood places, both private and public. Guided in their discovery of artworks and how The 2nd Belleville Biennial invités à activer l’artothèque selon leurs envies. Ils réaliseront leur exposition d’un petit ensemble d’œuvres dans des lieux du quartier, privés et publics. Guidés dans leur découverte des œuvres et du commissariat d’exposition, ils feront l’apprentissage des différentes étapes de mise en place d’un accrochage et rendront compte de leurs expériences en produisant des contenus (images, textes, sons…) publiés sur un blog et ainsi transmis à tous. to curate an exhibition, they will learn, apprentice-like, the different stages in setting up an exhibition, and they will describe their experiences by producing contents (pictures, texts, sound …) published on a blog and sent to everyone. Penser le travail et travailler la pensée 24 Commissariat Curated by Caroline Hancock. Biennale de Belleville 2 Thinking Work and Working Thought 25 PENSER LE TRAVAIL ET TRAVAILLER LA PENSÉE Du 14 au 17 septembre / From 14 to 17 September Le sculpteur Jean-Jules Pendariès (1862, Carmaux – 1933, Paris) présenta Le Répit du Travailleur au Salon de 1907 où l’œuvre fut acquise par la Ville de Paris. Une rumeur suggère qu’Auguste Rodin s’en serait inspiré pour son célèbre Penseur… Ce parallèle n’est sans doute pas entièrement fondé puisque Rodin travaillait déjà cette figure sur la Porte de l’Enfer dans les années 1880, mais l’existence même de cette histoire mérite une investigation plus poussée. Exposée au Petit Palais jusqu’en 1926, Le Répit du Travailleur (aussi parfois intitulée Le Mineur par opposition à son pendant L’Agriculteur à Villeurbanne) fut ensuite installée sur la place d’Angoulême (aujourd’hui esplanade Roger Linet) devant l’entrée de l’usine Couesnon, une manufacture d’instruments de musique en cuivre. À la fin du XIXe siècle, le quartier maraîcher du nord-est de Paris était devenu une zone industrielle et, dix ans plus tard, la Maison des métallurgistes, haut lieu du syndicalisme et du militantisme, y était inaugurée. Et, même depuis la transformation du bâtiment en Établissement culturel de la Ville de Paris, cette œuvre dédiée aux efforts physiques et mentaux du labeur ne pourrait se trouver à un meilleur emplacement, géographique autant que symbolique. Du 14 au 17 septembre 2012, de 14h à 20h / From 14 to 17 September 2012, from 2 to 8 pm. 3 Maison des Métallos Salle Henri et Cécile Rol-Tanguy Esplanade Roger Linet 94 rue Jean-Pierre Timbaud Paris 11e www.maisondesmetallos.org Les Journées du Patrimoine de septembre 2012 ont pour thème « Les patrimoines cachés » et la biennale de Belleville se penche particulièrement, pour sa deuxième édition, sur les notions de révolution et d’émancipation. Pour l’occasion, l’artiste plasticienne Charlotte Moth prépare une réflexion sur Le Répit du Travailleur, sur son esthétique, son histoire et les différents concepts qu’elle met en œuvre. Penser le travail et travailler la pensée s’envisage comme une mise en lumière de cette sculpture publique mal connue dans l’histoire de l’art mais très intégrée et appréciée dans son environnement local. L’hommage au monde du travail est finalement peut-être accentué par le fait que le Travailleur perde régulièrement son outil — la pioche — pour un dialogue d’autant plus proche avec le Penseur. La distinction entre l’intellectuel et le manuel se dissipe dans la fiction de cette œuvre d’art, comme dans la réalité. The sculptor Jean-Jules Pendariès (1862, Carmaux – 1933, Paris) presented The Worker’s Respite at the Salon of 1907 where it was purchased by the City of Paris. A rumour suggests that Auguste Rodin was influenced by this work while creating his famous Thinker… This parallel is probably not entirely founded since Rodin was already working on this figure on the Gates of Hell in the 1880s. But the actual existence of this story merits further investigation. Shown at the Petit Palais until 1926, the sculpture of The Worker’s Respite (also sometimes called The Miner in opposition to his counterpart The Farmer in Villeurbanne) was installed in front of the entrance to the Couesnon factory, which manufactured brass musical instruments. Since the end of the 19th century, this area in North-East Paris had been transformed from farmland to an industrial zone. Ten years later, the Maison des métallurgistes, a powerful centre for syndicalism and militant protest, was inaugurated there. To this day, this public monument dedicated to the physical and mental efforts of labor could not have a better siting, geographically and symbolically speaking. The Open Days in September 2012 are being organised under the umbrella theme of “Hidden Patrimony” and this edition of the Biennale de Belleville concentrates particularly on the notions of revolution and emancipation. On this occasion, the artist Charlotte Moth is considering the aesthetics, history and other referenced concepts behind The Worker’s Respite. Thinking Work and Working Thought is imagined as a way to highlight this public sculpture which is not well-known in the history of art but much appreciated part and parcel of its local environment. In a way, the homage to the working world is perhaps enhanced by the fact that the Worker regularly loses his tool — a pickaxe — making the dialogue with the Thinker even closer. The distinction between intellectual and manual fades within the fiction of this work of art, as it does in reality. Jean-Jules Pendariès, Le Répit du travailleur / The Worker’s Respite, 1903. Courtesy Centre de documentation de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris. Charlotte Moth Charlotte Moth Née en 1978, Carshalton, UK. Vit et travaille à Paris. Parmi ses expositions personnelles récentes : Ce qui est fragile est toujours nouveau, Centre d’art contemporain de Genève (2012), Noting Thoughts, Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart (2011) et Proximités, Lavomatique, Saint-Ouen, (2011). Une exposition personnelle a lieu simultanément à la Galerie Marcelle Alix : 13 septembre – fin octobre 2012. www.marcellealix.com Born in 1978, Carshalton, UK. Lives and works in Paris. Recent solo exhibitions include: Ce qui est fragile est toujours nouveau, Centre d’art contemporain de Genève (2012), Noting Thoughts, Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart (2011) and Proximités, Lavomatique, Saint-Ouen (2011). A solo show will take place simultaneously at the Galerie Marcelle Alix in Belleville: 13 September – end October 2012. www.marcellealix.com Ce projet est une co-production de la Biennale de Belleville et de la Maison des métallos. Il a reçu, entre autres, l’aide précieuse de la famille Pendariès ; du Centre Culturel de Carmaux, Tarn ; de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris ; de l’Institut de l’Histoire Sociale de la CGT Métallurgistes ; du Musée des Beaux-Arts de Gaillac ; de la Documentation du Musée Rodin, Paris. This project is co-produced by the Biennale de Belleville and the Maison des Métallos. It has benefited from the precious help of the Pendariès family; Centre Culturel de Carmaux, Tarn; Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris; Institut de l’Histoire Sociale de la CGT Métallurgistes; Musée des Beaux-Arts de Gaillac; Documentation du Musée Rodin, Paris. The 2nd Belleville Biennial 26 Biennale de Belleville 2 27 The 2nd Belleville Biennial 28 Programme / Agenda 29 The 2nd Belleville Biennial PROGRAMME 14-17.09.2012 Penser le travail et travailler la pensée, projet de Charlotte Moth pour la Maison des métallos pendant les journées du patrimoine 15.09.2012 ouverture de la biennale Vernissages : — Circumrévolution au pavillon Carré de Baudouin à 18h Exposition jusqu’au 20 octobre — Le Grand Tour (Café au lit) — Galeries Samy Abraham, Suzanne Tarasieve, Mélanie Rio — Shanaynay, Vous vous foutez de nous, vous ne vous en foutrez pas longtemps — Caravanserail à Treize Exposition jusqu’au 6 octobre Ouvertures : — Nicolas Milhé, Sans titre — Vincent Lamouroux, Aire 23 21.09.2012 ouverture atelier du Grand Tour (Raphaël Siboni) 22.09.2012 — Street Painting 2, 12h-22h — La Nuit des Tableaux Vivants II, 22h-2h — ouverture ateliers du Grand Tour (Bernhard Rüdiger, Groupe Air [sur invitation]) 26.09.2012 ouverture de l’artothèque de la biennale au CENTQUATRE 29.09.2012 ouverture ateliers du Grand Tour (atelier de Virginie Yassef, d’Olivier Dollinger) 30.09.2012 ouverture atelier du Grand Tour (Vivarium studio, atelier Philippe Quesne) début octobre (consulter le site de la biennale www.labiennaledebelleville.fr) ouverture atelier du Grand Tour (Camille Henrot) 13.10.2012 rencontre-débat à 18h à la librairie Le Genre urbain — 60 rue de Belleville – Paris 20e — à l’occasion de la sortie du n° 14 de la revue Livraison, intitulé La Bellevirtuelle (40 propositions visuelles et littéraires d’artistes en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe) 17.10.2012 vernissage de Self-portrait (Bank’s archives and extras 1991-2003) à Treize (programmation Gallien Déjean) Partenaires de la biennale / Biennial partners Téléchargez l’application gratuite Urban Pulse pour retrouver toute la programmation géolocalisée dans votre smartphone. 30