Animateur radio

Transcription

Animateur radio
avec Emilie Dupuis. Ensuite, débriefing, mixage de
mon sujet, et 19h fin de journée. Au total, je
travaille beaucoup trop mais ce métier est
passionnant, et du coup, on fait des concessions. Et
puis, on est jeune (rires).
Animateur radio
Prénom : Thomas de Bergeyck
Age : 40 ans
En quoi consiste votre profession ?
J’ai deux fonctions ici: à la télévision ;
présentateur de Place Royale, depuis 6 ans, et 13
ans en tant que reporter. Et puis, depuis le 29
août, j’anime la Matinale en direct, de 6h30 à
8h30, avec toute une équipe.
Mon horaire est très simple : le dimanche soir, je
prépare l’émission du lundi matin, par téléphone.
Le lundi, c’est la Matinale, débriefing après la
Matinale, et puis on se rebriefe le lundi soir.
Même chose le mardi.
Le mercredi, ça se rallonge ; je descends d’un
étage à mon bureau de Place Royale pour
préparer l’émission du samedi avec toute
l’équipe. Même chose le jeudi.
Le vendredi, grosse journée: Matinale, et ensuite
Place Royale : j’écris mon sujet d’actu. Puis, je
peaufine les plateaux. Maquillage, habillage,
tournage des plateaux de 15h à 18h en studio
Editeur responsable : M-P Van Dooren FIJWB asbl
Rue Godefroid 20 à 5000 Namur
Comment êtes-vous devenu
animateur radio ?
J’avais 17 ans, et j’ai appelé Radio Campus, à
Bruxelles, la radio de l’ULB, en disant : Ouvrez-moi
la porte de vos studios un samedi soir à une heure
du matin, on va faire une émission. Et le type, un
peu farfelu, a accepté. Alors j’ai débarqué avec
toute ma bande, et on a pris l’antenne pendant
deux heures. J’y suis resté trois ans, j’ai
commencé mes études de journalisme, et je suis
devenu rédacteur en chef de cette radio pendant
trois ans.
Parallèlement à cela, j’ai fait de l’animation sur
radio Alma, tous les dimanches soir de minuit à
trois heures du matin. Tout cela m’a formé au
métier, et à maitriser l’antenne. Faire de la radio
ne s’apprend pas sur les bancs de l’école. Et donc,
à Bel Rtl, rapidement, j’ai fait les Flash, et le
journal de Bel RTL avant d’animer. Pour mon
premier Journal Télévisé, j’avais 31 ans.
Quels sont les aspects positifs et les
aspects négatifs de votre métier ?
C’est à la fois positif et « négatif », car c’est très
chronophage. On est dedans en permanence. Et
quand l’actu l’exige, on change tous les plans à la
dernière minute. C’est un travail sans pause,
même le weekend.
Dans les côtés positifs, il y a la variété : c’est tous
les jours différent. Le travail en équipe : moi, j’ai
une bande en radio et une bande en télé. Avec
un bel esprit d’équipe. L’environnement de
travail est très agréable. De belles salles de
réunions, une belle cafétéria, des patrons
sympas.
Quels conseils donneriez-vous à un
jeune qui se lancerait dans ce métier?
N’attends pas les études pour commencer.
L’Université te donne des clés pour un travail
neutre, objectif, pour recouper ses sources,
bref, toutes les règles typiques de la
déontologie journalistique. Mais la pratique ne
s’apprend pas sur les bancs de l’Université.
Des radios locales, il y en a beaucoup en
Belgique. Et donc, il faut pousser les portes
des radios pour essayer de faire des choses le
plus tôt possible. Faire ses études en fonction,
et développer ses stages dès que l’on peut les
faire. Demander des stages, il faut vraiment en
profiter. En télé, c’est plus difficile, mais en
radio, c’est tout à fait possible.
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14/10/2016