DP RMV - early music review

Transcription

16E
ÉDITION DES
Rencontres Musicales de Vézelay
Vézelay, Yonne – Bourgogne-Franche-Comté
Du 18 au 21 août 2016
Présidente : Laurence Fluttaz
Directeur : Nicolas Bucher
Renseignements et réservations :
03 86 94 84 40 – [email protected] –
www.rencontresmusicalesdevezelay.com
Contact presse :
Véronique Furlan – Tél. : 01 74 80 48 26 & 06 09 56 41 90
– [email protected]
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Sommaire
• En chemin – l’édito de Nicolas Bucher, directeur de la Cité de la Voix
p. 04
• Calendrier des concerts
jeudi 18 août
p.05
vendredi 19 août
p.06
samedi 20 août
p.06
dimanche 21 août
p.07
• Programme détaillé suivi des biographies
jeudi 18 août
ENSEMBLE GILLES BINCHOIS, ENSEMBLE SILÈNE, LES SONADORI
LA MAL COIFFÉE
ARSYS BOURGOGNE, ACADÉMIE D’ARSYS, ENSEMBLE LA FENICE, MIHÁLY ZEKE
– DIRECTION
LES BELETTES
p. 08
p. 11
p. 12
p. 14
vendredi 19 août
CURIOUS BARDS
CANTICUM NOVUM, EMMANUEL BARDON
– DIRECTION
VOCALDENTE
CHŒUR MAGNIFICAT DE BUDAPEST
– VALERIA SZEBELLÉDI – DIRECTION
p. 15
p. 17
p. 18
p. 19
samedi 20 août
NEUE VOCALSOLISTEN STUTTGART
DANGUBA
ENSEMBLE AEDES, ENSEMBLE LES SURPRISES, MATHIEU ROMANO
– DIRECTION
p. 21
p. 22
p. 22
• Autour du festival
p. 26
• Tarifs, accès et contact
p. 28
• Les partenaires des Rencontres Musicales de Vézelay
p. 29
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En chemin – l’édito de Nicolas Bucher
Quelle que soit la route par laquelle il aborde Vézelay, le voyageur a le souffle coupé. Que l’on vienne
d’Asquins, d’Avallon, de Saint-Père ou Clamecy, chacun de ces accès dévoile la colline et la basilique
sous un angle différent mais toujours saisissant.
Vous serez nombreux, je l’espère, à prendre la direction de Vézelay pour les Rencontres Musicales
2016, dont nous avons concocté l’itinéraire avec passion et enthousiasme.
Nous emprunterons ensemble les sentiers balisés, des Vêpres de Monteverdi à la Passion selon saint
Jean de Bach, guidés par Mihály Zeke et Mathieu Romano. Nous oserons les chemins de traverse,
avec Canticum Novum, les Neue Vocalsolisten Stuttgart ou le Chœur Magnificat de Budapest. Nous
prendrons même l’autoroute avec vocaldente !
Conduits par une boussole parfois capricieuse, l’ensemble Gilles Binchois et les Sonadori nous
emmèneront de Tolède à Venise, en passant par l’Occitanie de la Mal Coiffée. Les vents de la fanfare
Danguba nous pousseront jusqu’aux Balkans. Quel voyage !
« La musique est un labyrinthe où l’on n’a jamais fini d’entrer et de sortir, de découvrir de nouveaux
chemins, dont on n’a jamais épuisé le mystère » écrivait Pierre Boulez.
Etudiez la carte, créez votre parcours et faisons, l’espace de trois jours, un bout de chemin ensemble !
Nicolas Bucher
Directeur de la Cité de la Voix
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Calendrier des concerts
Jeudi 18 août – 12h15 – Vézelay – départ place Borot
Toccata (ouverture en fanfare)
Ensemble Gilles Binchois, Ensemble Silène, Les Sonadori
Célébrons dignement le début des Rencontres Musicales en déambulant dans Vézelay au son de la
musique Renaissance !
Jeudi 18 août – 16h00 – Avallon – collégiale Saint-Lazare
De Tolède à Venise
Ensemble Gilles Binchois, Ensemble Silène, Les Sonadori
Une plongée dans la splendeur polychorale des cathédrales espagnoles et italiennes du XVIe siècle,
mêlant douceur des voix et clarté des violons.
Jeudi 18 août – 18h00 – Vézelay – place des Rencontres
L’Embelinaire
La Mal Coiffée
Depuis 2003, les cinq chanteuses de la Mal Coiffée réinventent un chant polyphonique où la poésie
et la langue occitane sont indissociables de l’expression populaire. Sur les poèmes imagés et terriens
de deux grandes figures de la littérature du Minervois, Jean-Marie Petit et Léon Cordes, se greffent
les compositions originales et les arrangements de Laurent Cavalié.
L’embelinaire, en occitan, c’est l’ensorceleur. Un programme enchanteur où énergie, sensualité et
découverte s’épousent sur la place des Rencontres.
Jeudi 18 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
Les Vêpres de la Vierge – Claudio Monteverdi
Arsys Bourgogne
Académie d’Arsys Bourgogne
Ensemble La Fenice – direction artistique Jean Tubéry
Mihály Zeke, direction
Incontournable chef d’œuvre du premier baroque italien, les Vêpres de la Vierge sont l’incroyable
démonstration de tous les talents de Claudio Monteverdi. Soutenus par les musiciens de l’ensemble
La Fenice, spécialistes de ce répertoire, Arsys Bourgogne et les jeunes chanteurs de l’Académie
abordent cette œuvre-phare de l’histoire de la musique sous la direction vive, rafraichissante et
profonde de Mihály Zeke.
Jeudi 18 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
Ces deux chanteuses et poétesses inclassables nous bercent sous la voûte étoilée. Un instant magique.
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Vendredi 19 août – 12h15 – Vézelay – cour du centre Sainte-Madeleine
Baroque Celtique
Curious Bards
Bardes des temps modernes, dotés d’un esprit de découverte et d’une pratique exigeante, les Curious
Bards créent un son marqué de l’authenticité, la chaleur et l’énergie contagieuse des musiques
gaéliques et celtes.
Vendredi 19 août – 16h00 – Asquins – église Saint-Jacques
Paz, Salam et Shalom
Canticum Novum
A la croisée des chemins, des cultures et des religions, les chanteurs et instrumentistes de Canticum
Novum évoquent l’Espagne d’Alphonse le Sage, où vivaient ensemble les communautés arabe,
séfarade et catholique.
Vendredi 19 août – 18h00 – Vézelay – place des Rencontres
Life is a Highway
vocaldente
Les Beatles, Bobby McFerrin, Ariana Grande, Boyz II Men, entre autres, sont arrangés avec talent et
portés à la scène avec entrain par ce groupe allemand trop rare en France.
Venez applaudir ces cinq virtuoses de la pop vocale a cappella sur l’autoroute du succès !
Vendredi 19 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
Vent d’est
Chœur Magnificat de Budapest
Valéria Szebellédi, direction
Depuis vingt ans, Magnificat triomphe dans les festivals et les concours internationaux. A Vézelay,
c’est le remarquable chœur féminin qui nous fera notamment découvrir la richesse du répertoire
hongrois a cappella.
Vendredi 19 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
Samedi 20 août – 12h15 – Vézelay – cour du centre Sainte-Madeleine
Baroque Celtique
Curious Bards
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Samedi 20 août – 16h00 – Saint-Père – église Notre-Dame
Tempi agitati
Neue Vocalsolisten Stuttgart
Pour la première fois aux Rencontres Musicales de Vézelay, nous accueillons cette formation qui est,
sans conteste, le plus bel ensemble vocal européen dédié à la musique de notre époque. Dans la
douce lumière de l’église de Saint-Père, il propose un programme qui confronte et mêle le répertoire
de la Renaissance à une création de Katharina Rosenberger. Un évènement !
Samedi 20 août – 18h00 – Vézelay – place des Rencontres
De l’est à l’ouest
Danguba
Sur toutes les routes et par tous les temps, la Fanfare Danguba revisite les musiques traditionnelles
de l’Est et vous emmène dans un tourbillon de cuivres, de danse et de chaleur. Infatigables agitateurs
des masses, ces oiseaux là ne connaissent pas de frontières et vous feraient revenir l’été même au
cœur de l’hiver. Grands classiques du genre et compositions originales s’enchaînent à un rythme
effréné, le spectateur s’abandonne, la magie opère et tout bascule. La nuit s’étire et se laisse
inexorablement conquérir par un bouillonnement de joie. Une musique du voyage débordant
d’énergie, des musiciens virtuoses… Laissez-vous porter par la fièvre des Balkans.
Samedi 20 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
La Passion selon Saint Jean de J. S. Bach
Ensemble Aedes
Mathieu Romano, direction
Ensemble Les Surprises
Fernando Guimaraes, ténor (Evangéliste) / Rachel Redmond, soprano / Margot Oitzinger, alto / Enguerrand
de Hys, ténor / Victor Sicard, basse / Nicolas Brooymans, basse (Pilate)
Louis-Noël Bestion de Camboulas, direction artistique
Les ensembles Aedes et les Surprises unissent leurs forces et leur jeunesse pour interpréter ce
monument de la musique sacrée qui n’a pas été joué aux Rencontres Musicales depuis plus de 10
ans !
Sous les voûtes séculaires de la basilique, ce chef d’œuvre immortel défie le temps.
Samedi 20 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
Dimanche 21 août – 11h – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
Messe
Ensemble les Surprises
Participation musicale à l’office
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Programme détaillé suivi des biographies
Jeudi 18 août – 16h00 – Avallon – collégiale Saint-Lazare
De Tolède à Venise
Ensemble Gilles Binchois
Anne Delafosse, soprano / Anne-Marie Lablaude, soprano / Roman Melish, alto / Stephan Van Dyck, ténor /
Emmanuel Vistorky, baryton / Joel Frederiksen, basse
Les Sonadori
Béatrice Linon, soprano de violon et violon exilande / Odile Edouard, alto et soprano de violon / Nicolas
Sansarlat, contre-tenor de violon / Alain Gervreau, ténor de violon/ Sarah van Oudenhove, bassetto de violon
/ Hervé Douchy, basse de violon
TOMÁS LUIS DE VICTORIA (V.1548-1611)
Missa Lætatus sum : Gloria in excelsis Deo
TOMÁS LUIS DE VICTORIA
Quem vidistis pastores
CRISTOBAL DE MORALES (V.1500-1553)
O magnum mysterium
PLAIN-CHANT/FRANCISCO GUERRERO (1528-1599)
Lauda Hierusalem Dominum
FRANCISCO GUERRERO
Duo Seraphim
CRISTOBAL DE MORALES
Puer natus est
PLAIN-CHANT/TOMÁS LUIS DE VICTORIA
Magnificat
Sin titulo (codex Lerma)
Missa Quæramus cum pastoribus : Agnus Dei
TOMÁS LUIS DE VICTORIA
Ave Maria gratia plena
PLAIN-CHANT/CIPRIANO DE RORE (V.1515-1565)
Tecum principium/Dixit Dominus
ANDREA GABRIELI (1533-1585)
Kyrie
CIPRIANO DE RORE
Ricercar sur le Regina cæli
CIPRIANO DE RORE
Descendi in hortum meum
ADRIAN WILLAERT (V.1490-1562)
Tota pulchra es
ADRIAN WILLAERT
In convertendo
COSTANZO FESTA (1495-1545)
La Spagna
CIPRIANO DE RORE
Messe Præpter rerum Sanctus
ANDREA GABRIELI
Quem vidistis, pastores
Le concert en un clin d’œil
Le « cheminement dans la polyphonie Renaissance » proposé par l’ensemble Gilles Binchois et Les
Sonadori offre un florilège d’œuvres illustrant les influences croisées entre les riches et savantes
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partitions dont les réalisations sonores vibrèrent dans la cathédrale Sainte-Marie, splendeur de
l’archevêché de Tolède, et la basilique Saint-Marc de Venise, deux centres majeurs de la création
musicale religieuse, le XVIe siècle durant.
L’auditeur, transporté au sein de ces fastueux offices, appréciera la gamme étendue des combinaisons
chorales et instrumentales habilement choisies et judicieusement alternées par les interprètes, depuis
la réserve éthérée du plain chant jusqu’à l’exubérance des exaltations à huit et à douze voix réparties
en plusieurs chœurs dont la splendeur des effets subjuguait les fidèles des deux cathédrales. Nul doute
que les voûtes de Saint-Lazare d’Avallon ne restituent à merveille ces trésors d’inventivité
polyphonique et spatiale.
De Tolède à Venise – note de concert de l’ensemble Gilles Binchois et les Sonadori
Le XVe et le XVIe siècles constituent une époque de bouleversement marquant le basculement du
Moyen- âge vers les temps modernes. Dans une Europe en pleine mutation, l’Espagne et l’Italie, qui
ne sont pas encore constituées en États-nations, entretiennent alors des relations étroites et nourries.
Elles se déclinent tantôt sur le mode de l’alliance, tantôt sur celui de la rivalité.
Les États des deux péninsules constituent au nord de la Méditerranée, un axe catholique susceptible
de s’opposer à toute menace religieuse (des Turcs comme des Luthériens). Le ciment du catholicisme
n’empêche cependant pas les conflits ou les affrontements entre villes et États espagnols et italiens :
dès le milieu du XVe siècle, le royaume de Naples est soumis à l’autorité politique aragonaise. Plus
tard, le duché de Milan tombe dans l’escarcelle de Charles V. Les échanges artistiques entre les divers
états, liés à ces relations politiques, sont notoires.
Tolède est l'un des principaux centres musicaux où se sont côtoyés les compositeurs espagnols les plus
marquants du Siècle d'or : Morales est appointé Maestro di capilla à la cathédrale de Tolède, Victoria
obtiendra une pension du même diocèse, et Guerrero a probablement étudié vers 1545 à Tolède avec
Morales où il retournera en 1561 pour offrir des manuscrits ornés à la cathédrale.
Tous trois ont également suivi cette route qui liait fortement les deux péninsules et ont passé une
bonne partie de leur carrière en Italie où leurs compositions ont été imprimées et diffusées autant que
celles de leurs contemporains franco-flamands. Précédemment, leur aîné Francisco de Peñalosa, qui
était à la chapelle royale de Séville, avait également fait partie de la Chapelle Pontificale.
Morales a été chantre au chœur de la chapelle Sixtine pendant dix ans ; Victoria, ardent combattant de
la Réforme aux côtés d'Ignace de Loyola se présenta à Rome dès l'âge de 18 ans pour étudier la
théologie au collège germanique où il a suivi les leçons de Palestrina. Cette école hispano-romaine a
été prépondérante dans l'histoire de la polyphonie Renaissance.
Dans le nord de la péninsule italienne c'étaient plutôt les artistes franco-flamands qui, travaillant en
osmose avec les musiciens italiens, ont créé leur propre esthétique. Nous nous attacherons ici à
Adrian Willaert (1490-1562). Né à Bruges, il exerça ses talents à Ferrare et Milan puis devint Maître
de chapelle à St Marc de Venise. Le vénitien Andrea Gabrieli (1533-1585) a débuté son parcours
musical à St Marc sous la direction de Willaert, il fut très influencé également par Roland de Lassus.
Son contemporain Marc'Antonio Ingegneri avait quitté sa Vérone natale en 1557 pour rejoindre la
Vénétie où, engagé comme ‘suonadoro di violino’ il participa aux processions de la Scuola Grande de
Saint Marc. Ingegneri – qui sera le premier maître de Monteverdi – fait montre d'un style dont la
simplicité et la clarté rappelle celui de Palestrina (ses répons ont d'ailleurs longtemps été attribué à
Palestrina).
C’est aussi à Venise, à la même époque, que commence la pratique des cori spezzati, initiée lors des
psaumes pour les grandes occasions, qui, en strict conformité avec la tradition liturgique chantent les
versets en alternance. L’exemple le plus ancien de publication de partition connue pour cette pratique
est le recueil de salmi spezzati de Adrian Willaert (1550). Les « chœurs brisés » –c'est là la traduction
littérale des « cori spezzati »– désignent donc une forme spéciale de double chœur, très pratiquée à
Saint-Marc de Venise, où elle était favorisée par la disposition des tribunes.
C’est pour redonner tout son charme et son brillant à cette pratique d’alternance et de fusion des voix
et des instruments que les ensembles Gilles Binchois et Les Sonadori se sont associés.
Les voix, elles, n'ont pas changé de « facture » depuis la nuit des temps, seules les esthétiques sonores
ont évolué mais, à la lecture des traités et surtout avec la pratique quotidienne des répertoires anciens,
s'est forgé un choix esthétique adapté à chaque répertoire abordé.
Les instruments, par contre, ont suivi une évolution déterminante dans leurs factures, leurs
techniques mais aussi dans leur pratique. Certaines inventions arrivées d'Espagne comme le chevalet
courbe et le cheviller, typique des deux nouvelles familles d’instruments à cordes frottées (violes et
violons), se propagent entre 1495 et 1520 dans les cours princières italiennes de Ferrare et Mantoue.
Dès le début du XVIe siècle, les instruments de la famille des violons jouaient en formations de quatre
à six instruments appelées à Venise Sonadori nuovi et plus généralement Concerto di violini dans le
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nord de l’Italie ; leur répertoire était alors constitué de Laudes, de parties de messes, de Motets
(Willaert, De Rore), de pièces instrumentales ainsi que, jusqu’aux années 1550 de pièces d'origine
profane comme des madrigaux et chansons.
La réunion des voix de l'Ensemble Gilles Binchois avec les six tailles différentes de violons des
Sonadori permet de donner aux œuvres de ces compositeurs une variété de couleurs allant de la
sobriété des voix seules à l'exubérance des deux chœurs mêlés ou alternés.
Ensemble Gilles Binchois - Dominique Vellard, direction
Depuis 1979, Dominique Vellard a inspiré et mené les destinées de l'ensemble Gilles Binchois, quelque 35
années de recherches et de concerts qui ont généré la création de quelques uns des enregistrements essentiels
dans le domaine de la musique médiévale et de la Renaissance.
La passion de Dominique Vellard pour la musique allant du chant grégorien au 17esiècle s'est développée dès
son enfance, au sein de la Maîtrise de Notre-Dame de Versailles et ces répertoires sont restés présents dans sa
carrière personnelle comme dans celle de l'ensemble. Parallèlement aux répertoires médiévaux qui ont fait sa
notoriété, l'ensemble n'a cessé d'emprunter les voies du premier baroque –et parfois plus loin– en
investissant des répertoires principalement religieux : Schütz, Buxtehude, Bach, Monteverdi, Gesualdo,
Carissimi, Charpentier, Nivers, Boely, jusqu'à Liszt et Fauré... Son intérêt pour la musique d'Eglise a amené
l'ensemble à interpréter des répertoires qu'il a contribué à faire découvrir, en relation étroite avec les
musicologues Marie-Noël Colette, Wulf Arlt et Jean-Yves Hameline.
Si le rôle prépondérant qu'a tenu Dominique Vellard dans l'éclosion et l'épanouissement de l'« école
française » de musique médiévale –et notamment pour l'interprétation totalement nouvelle du répertoire
grégorien– lui a donné une image de médiéviste, son intérêt pour les autres époques de la musique ancienne
est indéfectible. Alterner ces répertoires allant du 10e au 19e siècle est pour l'ensemble une façon de raviver en
permanence l'enthousiasme, de dynamiser l'élan artistique de ses membres, d'éviter de cristalliser ses
interprétations dans un carcan trop apprêté.
Dans son fonctionnement « à géométrie variable », l'ensemble a pour base une quinzaine d'artistes fidèles et
intègre au fil du temps de jeunes chanteurs et instrumentistes, formés principalement à la Schola Cantorum
de Bâle. Cette ouverture offre à ces jeunes artistes un tremplin professionnel et à l'ensemble de nouvelles
couleurs et une source renouvelée d'énergie.
Professeur pendant plusieurs années au CNSM de Lyon, Dominique Vellard a formé nombre d'interprètes
français aux répertoires du Moyen-âge. Dès 1982, il devient professeur d'interprétation des répertoires
médiévaux et renaissants à la Schola Cantorum Basiliensis où des étudiants du monde entier viennent suivre
ses classes et où plusieurs générations d'interprètes ont puisé les éléments constitutifs de leur style et la base
de leurs connaissances.
Dominique Vellard a à son actif plus de 50 disques dont une quarantaine à la tête de l'Ensemble Gilles
Binchois. L'Ensemble Gilles Binchois se produit régulièrement dans l'Europe entière.
L'Ensemble Gilles Binchois est conventionné par le Ministère de la Culture (DRAC – Bourgogne) et ses activités
soutenues par le Conseil Régional de Bourgogne. Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal de
l'Ensemble Gilles Binchois.
Les Sonadori
Réunis par Alain Gervreau et Odile Edouard en 2012, les musiciens de l'ensemble Les Sonadori font revivre
la fabuleuse histoire, encore bien méconnue, des ensembles de six violons à l’aube du XVIe siècle en Italie du
nord. Alain Gervreau a effectué un minutieux travail de recherche sur la naissance de ces premiers consorts
de violons qui a aboutit à l'obtention avec félicitations d'un Doctorat en Art à la "Vreije Universiteit"
soutenue par le Conservatoire Royal Flamand de Bruxelles en novembre 2014. Quatre luthiers et deux
archetiers ont accepté d'accompagner les musiciens dans leur projet de réalisation de huit instruments
inspirés de ceux de la Renaissance.
Lors de leurs prestations en concert, le public et les critiques ont plébiscité la clarté et la vocalité des
instruments ainsi que la diversité des modes de jeux : processions en plein air ou dans un cloître,
improvisation polyphonique, association des voix avec la lumineuse sonorité des instruments Renaissance
dans les chansons profanes. Le répertoire couvre la période de 1510 jusqu'au début du XVIIe siècle, période
qui était restée fermée jusqu'à ce jour à l'interprétation des "consorts" de violons.
Les récentes découvertes musicologiques leur ont permis d'expérimenter ce que pouvait être le "quotidien"
d’un tel ensemble à travers ses fonctions (Procession, divertissement, liturgie) son répertoire (Motets, Laudes,
Chansons) et sa nouveauté sonore (entre la viole et les instruments à vent).
Les instruments de la famille des violons, au XVIe siècle, jouaient en groupes de 3 à 6 instruments de tailles
différentes (de la basse au dessus) appelés à Venise “Sonadori nuovi” (« joueurs de nouveaux instruments »)
en opposition aux ensembles d'anciens instruments en vogue au XVe siècle (luth, harpe et vièle). C'est dans la
ville des Doges, à partir de 1530, que les confraternités appelées Scuole Grandi, engagent, l'une après l'autre,
un Concerto di violini.
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Désireux de réinsérer la pratique des Companie di Violini dans un contexte vivant aujourd'hui, Les Sonadori
presentent au public depuis juin 2013 le fruit de leurs recherches. Les nombreuses sessions de travail
préparatoire ont installé une grande cohésion dans l'ensemble grâce au partage d'expériences musicales, mais
aussi grâce à de nombreux échanges humains, musicaux, musicologiques et gastronomiques.
L’ensemble Silène (pour l’ouverture en fanfare)
L’ensemble Silène est une formation de musique ancienne née de la rencontre de trois trombonistes : Sandie
Griot, Aurélie Serre et Jean-Noël Gamet, tous les trois membres de l’orchestre classique Le Cercle de
l’Harmonie dirigé par Jérémie Rhorer. Désireux de promouvoir la famille des instruments à coulisse anciens,
ils consacrent leur projet à l’interprétation de la musique sur instruments d’époque (copie et originaux). La
recherche tient une place centrale dans leur démarche : pour réhabiliter les instruments dits « historiques »
dans leurs contextes d’interprétation ; pour exprimer une interprétation au service de la rhétorique (l’un des
principaux rôles du trombone étant d’accompagner ou de remplacer les voix et de reproduire
instrumentalement le texte à la manière des chanteurs) ; pour faire revivre les plus belles pages du patrimoine
musical avec trombones anciens ; pour partager une passion en proposant de nouveaux types de médiations
plus proches du public et en collaborant avec divers ensembles tant professionnels qu’amateurs (orchestres,
chœurs, formations de musique de chambre, etc.). L’ensemble emprunte son nom à une figure de la
mythologie qui évoque les arts de la musique et de la danse. Fils de Pan, d’Hermès ou bien d’Ouranos, Silène
serait l’inventeur de la flûte ainsi que d’une danse qui porte son nom...
Jeudi 18 août – 18h00 – Vézelay – place des Rencontres
L’Embelinaire
La Mal Coiffée
Hélène Arnaud, chant, tambourin, tammorra / Myriam Boisserie, chant, brau / Karine Berny, chant, grosse
caisse / Marie Coumes, chant / Laetitia Dutech, chant, bendir, sagattes
JEAN-MARIE PETIT / LAURENT CAVALIÉ
La fam de rosal
La cambra es alandada
TRAD/TRAD/ LAURENT CAVALIÉ
Catarina
La nuèit de las estèlas
LÉON CORDES / LAURENT CAVALIÉ
Bòria
La mòrt caçaira
TRAD. MARIE COUMES / LAURENT CAVALIÉ
Marion ton piuselatge
LÉON CORDES / LAURENT CAVALIÉ
L'ora
Joaneta
La mal noviada
De femma e d'òme
A la fèsta del cirque
ANTONIN PERBOSC / JEAN-MARIE PETIT / L. CAVALIÉ
Cal descofar la mal cofada
De la nuèit a la nuèit
Los Gats
Tèrra doça
Carnaval
TRAD/TRAD/ LAURENT CAVALIÉ
Lo Gat
Lo Vespre de la Nòça
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La Mal Coiffée
La Mal Coiffée, c’est d’abord un souffle. Celui de cinq voix féminines, messagères d’une langue qui claque :
l’occitan. Puisant dans le chant populaire languedocien, La Mal Coiffée en tire un son unique, empreint d’une
pulsation charnelle. Son travail polyphonique réinvente et s’enrichit chaque jour d’une matière brute, forte et
poétique, qu’elle soit issue de la tradition populaire ou écrite par les plus grands poètes en langue
occitane. Ses compositions sont soutenues par une rythmique originale et entraînante, où s’exprime une large
palette de percussions (tammorra, brau, sagattes, bendir,...
Quatre albums et plus de 300 concerts (Sziget Festival, Les Suds, Les Vieilles Charrues, Fira de Manresa, Le
Chaînon manquant, Les Contre-plongées) depuis 2007 : les polyphonies occitanes de La Mal Coiffée fédèrent
aujourd’hui un large public qui découvre avec surprise la richesse d’un répertoire longtemps ignoré.
La Mal Coiffée en quelques dates
2002 Six chanteuses décident de travailler ensemble sur un projet musical. Rencontre avec Laurent Cavalié, et
début de collaboration avec lui. Premiers concerts (bout de répertoire de 20 minutes), dans les bistrots, dans
les rues, partout où elles peuvent se faire la voix…
2003 : Premier répertoire d’une heure
2004 : Travail de création avec Bernard Combi et Laurent Cavalié autour d’un répertoire calendaire pour la
première édition des «Voix de la Saint Jean en Carladès » (Cantal)
2007 : Juin : sortie du 1er album « Polyphonies occitanes », sous le label Modal/l’Autre Distribution. Création
de la compagnie Lo Bramàs, collectif d’artistes (production artistique, opération « Mémoire Chantée »)
2009 : Sortie du 2ème album, « A l’agacha »
2011 : Sortie du 3e album « Òu ! Los òmes ! » - Participation à l’album de Silverio Pessoa « CollectiuEncontros occitans » sur le titre « Poesia urbana »)
2012 : Concert aux Suds à Arles (retransmis sur Arte live web) ; résidence à Pôle sud (Chartres de Bretagne) ;
tournée en France, Belgique et Suisse
2014 : Enregistrement et sortie de « L’embelinaire » (septembre 2014). Passage chez Pascale Clark (A
live/France Inter)
Jeudi 18 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
Les Vêpres de la Vierge – Claudio Monteverdi
Arsys Bourgogne
Académie d’Arsys Bourgogne
Ensemble La Fenice – direction artistique Jean Tubéry
Mihály Zeke, direction
CLAUDIO MONTEVERDI (1567-1643)
Vespro della Beata Vergine (1610)
I. Domine ad adiuvandum me festina
II. Dixit dominus
III. Nigra sum
IV. Laudate pueri dominum
V. Pulchra es amica mea
VI. Laetatus sum
VII. Duo Seraphim clamabant
VIII. Nisi dominus
IX. Audi coelum
X. Lauda Jerusalem dominum
XI. Sonata sopra 'Sancta Maria ora pro nobis'
XII. Ave maris stella
Ave maris stella / Sumens illud ave / Solve vincla reis / Monstra te esse matrem Virgo
singularis / Vitam praesta puram / Sit laus deo patri
XIII. Magnificat
Magnificat / Et exultavit / Quia respexit / Quia fecit mihi magna / Et misericordia eius /
Fecit potentiam / Deposuit potentes de sede / Esurientes implevit bonis Suscepit Israel
puerum suum / Sicut locutus est / Gloria patri et filio / Sicut erat in principio
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Les Vêpres de la bienheureuse Vierge (Vespro della Beata Vergine), publiées par Monteverdi en 1610
à Venise, sont un monument de l’histoire de la musique occidentale. Par la richesse de leur
instrumentation et leur dimension concertante, elles incarnent la modernité du style baroque alors en
train de naître. En 1610, Monteverdi est encore au service de la cour des Gonzague, à Mantoue, d’où il
cherche à partir. On ignore les conditions précises de la composition et de la première exécution de
ses Vêpres – peut-être à Mantoue en 1608 – mais on suppose qu’avec leur publication, il cherchait à
démontrer son talent afin de trouver un nouveau poste. La dédicace au pape Paul V doit être comprise
dans ce sens. En 1612, à la mort du duc Vincent de Gonzague, Monteverdi est congédié. Dès l’année
suivante, il obtient le prestigieux poste de maître de chapelle de la basilique Saint-Marc de Venise, où
il restera jusqu’à sa mort.
Les vêpres, construites autour de textes de la Bible, sont le dernier office de la journée. La partition de
Monteverdi, qui commence avec un verset et son répons majestueux, est composée de quatorze
numéros articulés autour de cinq psaumes, alternant avec quatre motets concertants, et suivis d’une
sonate, d’une hymne puis pour finir de deux Magnificat. Ces différents morceaux révèlent une grande
variété stylistique et émotionnelle : solos, duos ou trios vocaux, solos instrumentaux (violon, cornet à
bouquin), passages grandioses et exultants ou au contraire intimes et méditatifs. Les Vêpres de
Monteverdi sont liées à la Vierge Marie car on y trouve deux chants mariaux (Audi coelum et Ave
Maris Stella), or selon certains musicologues, elles seraient plutôt associées à sainte Barbara. Dans le
premier chœur — puissante et solennelle exhortation à la prière — Monteverdi réutilise la mélodie
entêtante de la Toccata d’ouverture de son premier opéra, L’Orfeo (1607). Dramatiques et
concertantes, ses Vêpres partagent avec ce dernier une instrumentation flamboyante qui les
rapproche davantage du style concertant et de l’opéra naissant que de la musique religieuse du stile
antico caractéristique de la Renaissance.
Arsys Bourgogne
Fondé en 1999 par le chef luxembourgeois Pierre Cao, Arsys Bourgogne a développé un projet original
reposant sur la mise en valeur de six siècles de répertoire vocal, qui l'a conduit très rapidement au niveau des
plus hauts ensembles européens. En 2015, c'est au jeune chef Mihály Zeke qu'est confiée la direction musicale
et artistique de l’ensemble. Conservant un large éventail de répertoire, il entraîne l’ensemble plus
particulièrement vers les domaines de la musique ancienne et de la création, notamment pluridisciplinaire, à
travers un effectif privilégiant l'ensemble de solistes.
Au gré de ses rencontres artistiques, Arsys Bourgogne s'associe avec des orchestres réputés, tels que Akademie
für alte Musik Berlin, Les Talens Lyriques, l'Orchestre Baroque de Séville et se présente sur les plus grandes
scènes musicales à travers l'Europe : Tonhalle de Zürich, Concertgebouw de Bruges, Teatro Real de Madrid,
Théâtre des Champs-Élysées et Cité de la Musique à Paris. Il est également invité par les festivals les plus
réputés : Londres, Amsterdam, Séville, Bruxelles, Ambronay, La Chaise-Dieu ou les Folles Journées.
Arsys Bourgogne dispose aujourd'hui d'une discographie riche par la variété du répertoire abordé – baroque,
classique, contemporain, chants de Noël, jazz vocal – remarquée par la profession (Orphée d'Or de l'Académie
du disque lyrique 2011).
Arsys Bourgogne est soutenu par le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le ministère de la culture et de la
communication (DRAC Bourgogne-Franche-Comté) et duconseil départemental de l'Yonne. Arsys Bourgogne est
membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés.
Ensemble La Fenice
Le phénix – en italien la fenice – est, à l’origine, l’oiseau fabuleux de la mythologie qui, après avoir vécu
plusieurs siècles, se consume et renaît de ses cendres. Symbole du rayonnement de la musique italienne dans
l’Europe baroque, la Fenice est également le nom d’une œuvre de Giovanni Martino Cesare, cornettiste et
compositeur qui s’expatria au-delà des Alpes au début du XVIIe siècle.
La Fenice est le nom emprunté par un groupe de musiciens réunis depuis 1990 par le cornettiste Jean Tubéry,
animés du désir de faire partager leur passion pour la fastueuse musique vénitienne du XVIIe siècle, tout en la
révélant dans son extraordinaire vitalité. Le répertoire de l’ensemble s’étend néanmoins sur toute l’Europe, et
couvre plus de deux siècles de musique.
L’ensemble a remporté dès ses débuts deux premiers prix internationaux (Bruges, 1990, Malmö, 1992). Depuis,
il est invité dans les plus grands festivals en France, en Europe – Bâle, Brême, Bruges, Glasgow, Innsbruck,
Lisbonne, Milan, Oslo, Palerme, Utrecht, Vienne –, et au-delà – États-Unis, Amérique du sud, Japon, Chine.
Les membres de l’Ensemble La Fenice sont tous des solistes virtuoses de leur instrument, spécialisés dans la
musique du XVIIe siècle et faisant une carrière internationale au sein des meilleurs ensembles actuels.
Les enregistrements de l’ensemble – Ricercar, Cypres, K617, Opus 111, Naïve, Virgin Classics, Alpha – se
voient régulièrement primés des plus hautes distinctions (Choc du Monde de la Musique, Diapason d’Or,
10/10 de Répertoire, 5 étoiles Goldberg, etc).
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En vingt ans de présence sur le devant de la scène nationale et internationale, l’Ensemble La Fenice s’est
imposé en tant que spécialiste incontournable du XVIIe siècle et du Seicento italien en particulier, dont les
musiciens cosmopolites sont fiers de porter les couleurs dans l’Europe entière.
L’Ensemble La Fenice est en résidence à Auxerre. Il bénéficie du soutien du ministère de la culture et de la
communication (DRAC Bourgogne), de la ville d’Auxerre, du conseil régional de Bourgogne, du conseil général de
l’Yonne et de ses mécènes : Lincet et la Société Générale.
Mihály Zeke
Né en 1982 à Londres, Mihály Menelaos Zeke grandit à Budapest puis Athènes, les patries de ses parents
musiciens. Il étudie le piano, le violon, le cor et la théorie au sein du Conservatoire d’Athènes, ainsi que l’orgue
avec Nicolas Kynaston. Il suit l’encouragement de Helmuth Rilling et commence ses études supérieures à la
Musikhochschule de Stuttgart, d’abord en musique sacrée et piano, puis en direction. Il travaille l’orgue et la
pratique d’exécution historique auprès de Jon Laukvik et la direction de chœur dans la classe de Dieter Kurz
et Denis Rouger.
Très tôt il est fasciné par la voix et acquière une expérience précieuse en tant qu’accompagnateur auprès des
grands pédagogues comme Júlia Hamari, Dunja Vejzović et Ulrike Sonntag, ainsi qu’au service des ensembles
comme la Gächinger Kantorei et le Kammerchor Stuttgart. Les activités en duo avec la soprano Rabea Kramp
et le baryton Krešimir Stražanac reste une partie centrale de sa vie musicale et a été salué dans le cadre des
concours Paula-Salomon-Lindberg de Berlin (1er Prix) et Hugo-Wolf-Competition de Slovenj Gradec (prix du
meilleur pianiste).
Soutenu par les bourses d’études de la fondation Kyveli-Horn et par la Société des Amis de la
Musikhochschule, il continue son perfectionnement auprès de Richard Wien et Denis Rouger. En 2012 il est
admis au Dirigentenforum, programme de recherche soutenu par le conseil de musique du ministère
allemand de la culture, ce qui lui permet de travailler régulièrement au contact des chœurs des maisons de
radio allemandes autour du répertoire a cappella de la Renaissance à nos jours. Plusieurs master classes
auprès de Stefan Parkman, Peter Dijkstra, Morten Schuldt-Jensen, Nicole Corti et Jörg-Peter Weigle
complètent sa formation.
En 2012 il forme le chœur de chambre franco-allemand Candides qui emportera le 1er Prix au Festival Choral
de Neuchâtel 2014.
Mihály prend ses premières fonctions en France au sein de l’Opéra de Dijon et accompagne les artistes
lyriques du chœur dans l’appropriation d’un répertoire qui s’étend de l’opéra à l’oratorio et aux œuvres a
cappella. Des projets ponctuels l’amènent entre autres à Londres pour la préparation du chœur lors de la
première création scénique mondiale d’une nouvelle œuvre de John Adams, à l’English National Opera. Il
assume aussi une mission pédagogique auprès des étudiants en direction d’ensembles vocaux et
instrumentaux, initialement au Conservatoire de Dijon puis au sein du Pôle d’Enseignement Supérieur de
Musique. En 2015, il est devenu directeur artistique de l’ensemble vocal Arsys Bourgogne. Il mène
parallèlement une activité régulière de duo piano-chant, autour du répertoire de Lieder et de mélodies.
Jeudi 18 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
Jeanne Barbieri, chanteuse et comédienne, Marie Schoenbock, chanteuse et comédienne
Marie Seux, comédienne et metteur en scène, Lior Blindermann, ingénieur son
Puisque l’encyclopédie nous dit que la belette est un animal à la fois nocturne et diurne, qu’elle mène
une activité frénétique en raison de sa petite taille et du fait qu’elle doit se nourrir plusieurs fois par
jour, il me paraît inutile d’expliquer pourquoi nous avons demandé à Marie Schoenbock et Jeanne
Barbieri de concocter pour nous un programme qui nous fera passer, en douceur, de l’hyperactivité
des ces journées emplies de musique au calme et au mystère de la nuit.
Inclassables, entre chanson, théâtre, musique électronique et contemporaine, les Belettes jouent
surtout avec les mots, avec les textes et avec les sons. Elles ont l’art de poétiser un instant banal, de
susciter le rêve, de nous transporter loin, très loin.
La nuit, aux Rencontres Musicales de Vézelay, est un instant précieux. Elle permet aux festivaliers de
se reposer, de se repasser, peut-être, le film de ces journées intenses. Les artistes évacuent la tension
et l’adrénaline du concert et les techniciens et bénévoles préparent d’arrache-pied la journée du
lendemain, avec son lot d’installations, de déplacements, d’accueil.
Une parenthèse poétique, un glissement tranquille, une rêverie à la fois collective et personnelle.
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Ainsi, la nuit.
Jeanne Barbieri
Diplômée du Conservatoire de Strasbourg en jazz et musiques à improviser et munie d'une Licence en
musicologie, elle se forme au chant lyrique auprès de Mélanie Moussay ainsi qu'au théâtre auprès de Renato
Spera et Chiara Villa.
Elle chante au sein de plusieurs groupes, orchestre ou duo (Auditive Connection, l'Electrik GEM, Anak-Anak).
Elle rejoint également l'équipe de la compagnie Villatheatre en 2013 comme comédienne, chanteuse et
assistante à la mise en scène.
Lors de ses rencontres, à la fois musicales (Phil Minton, Olivier Benoît, ErikM ou Joëlle Léandre) et théâtrales
(Yoshi Oïda, Tapa Sudana ou Omar Porras), elle ne cesse de poursuivre ses recherches sur les multiples
possibilités du corps et de la voix.
Marie Schoenbock
Diplômée du Conservatoire de Strasbourg en jazz et musiques à improviser et d'une Licence d'arts plastiques,
Marie Schoenbock se forme notamment au chant avec Marie-Madeleine Koebelé, Françoise Kubler et Claudia
Solal ainsi qu'au théâtre sous la direction d'André Leroy, d'Hélène Hamon puis de Jocelyn Muller.
En 2005, elle a joué sous la direction de Carlo Boso dans Le Dragon d'Evgeni Schwartz, puis dans l'opéra
d'Olivier Dejours, Le pont des ombres, adapté du roman de Léo Perutz et mis en scène par Michel Deutsch. De
2006 à 2013, elle a travaillé avec le Fil rouge théâtre sous la direction d'Eve Ledig et de Jeff Benignus. De
2009 à 2012, elle a été artiste associée à L'Illiade (proche Strasbourg) et y a crée ses premiers spectacles avec
La Cie des Belettes.
Elle intervient régulièrement en tant que formatrice en chant au Studio Muller de Paris, à l'Université de
Strasbourg et pour Mission Voix Alsace.
Marie Seux
Après des études de lettres et d’anglais, Marie Seux a suivi l’enseignement théâtral de Jacqueline Jabbour,
Maurice Sarrazin et John Strasberg.
Au théâtre, elle a joué sous la direction de Philippe Honoré, Jean-Luc Tardieu, Marie Hermés et Daniel
Bazilier. On l’a vu aux côtés d’Emmanuelle Laborit dans Les Enfants du Silence de Marc Médoff.
De 2003 à 2013, elle a travaillé avec la compagnie Flash Marionnettes sous la direction d'Ismaïl Safwan
(Cabaret Mozart, Les Enchaînés et 2084).
Au cinéma, elle a tourné avec Henri-Paul Korchia, Bunny Schpoliansky, Anita Renaud, Felix Olivier, Edouard
Niermans, René Manzor, Pierrick Gantelmi d'Ill, Lars Blumers, Philippe Claudel et Sylvain Pioutaz. Elle a
récemment mis en scène Ce matin la neige de Françoise Du Chaxel pour la compagnie Actémobazar ainsi que
Savamment Féminin pour La Cie des Belettes.
Lior Blindermann
Musicien de formation, autodidacte puis de passage au Conservatoire de Strasbourg dans le département
Musiques Improvisées, il pratique la guitare, le oud et le saz. Membre actif du Collectif L'Assoce Pikante, il
officie aujourd'hui avec l'Electrik GEM et Le Grand Ensemble de la Méditerranée. Passionné depuis toujours
de technique et de son, il s'est mis, depuis quelques années, au service d'autres groupes et artistes dont il
assure la sonorisation des concerts ainsi que l'enregistrement et le mixage des disques, dont Zakouska, The
Walk, Les Violons Barbares, Chris Jarrett's Four Free, Boya, La Cie Mémoires Vives, Lolomis....
Vendredi 19 août – 12h15 – Vézelay – cour du centre Sainte-Madeleine
Baroque Celtique
Curious Bards
Alix Boivert, violon baroque et direction artistique / Ilektra Platiopoulou, chant / Bruno Harlé, flûtes / Louis
Capeille, harpe triple / Jean-Christophe Morel, cistre / Sarah Van Oudenhove, viole de gambe
King of the blind
(instrumental extrait de "A collection of the most celebrated Irish tunes" de 1724)
Since sounding drums
(chanson irlandaise extraite de "Vocal magazine" de 1798)
Set de 3 airs
(instrumentaux écossais tirés de "A collection of scots reels or country dances" de 1757)
The lads of Elgin
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The Highlandman kissed his mother
The Fyket
Farewell
(chanson écossaise extraite de "The musical miscellany" de 1786)
Kilkenny is a handsome place
(chanson irlandaise extraite de "Calliope or a musical miscellany" de 1788)
Set de 3 airs (instrumentaux irlandais)
Mary O'neill (composition de Turlough O'Carolan, 1670-1738)
The lads of Dunse ("Hibernian Muse" de 1770)
Port Patrick ("Hibernian Muse" de 1770)
My gentle harp
(chanson irlandaise avec paroles de Thomas Moore, 1798)
Set de 3 airs
(instrumentaux écossais tirés de "A collection of Strathspey, reels and jigs..." de 1797)
Miss Loraine of Kirkharles
Fight about the Fire side
Lochailis away to France
My harry was a gallant gay
(chanson écossaise extraite de "Scottish songs" de 1794)
Lady Anne Bothwell's lament (chanson écossaise extraite de "Orpheus Caledonius" de 1733)
A la croisée des chemins
Musique ancienne, Musique traditionnelle, Musique baroque, Musique actuelle, etc. Que de
dénomination, que de tiroirs, que de frontières…
Alix Boivert et les Curious Bards nous offrent l’occasion de nous échapper de ces catégories, car la
démarche dépasse ces questions.
Lorsqu’un violoniste, formé à l’école dite moderne, mais jouant le violon baroque et passionné de
musique traditionnelle se penche sur la musique baroque irlandaise et écossaise, les frontières éclatent.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : la musique que vous proposent ces curieux bardes et ces bardes
curieux est la musique de taverne, traditionnelle, de l’époque baroque !
Au cours d’un séjour de recherche en Irlande, Alix Boivert a fouillé les bibliothèques pour copier,
travailler et transmettre ce répertoire traditionnel et baroque, qui sonne exotique à la fois aux oreilles
des musiciens traditionnels celtes d’aujourd’hui et à celles des « baroqueux », plus rompus à la
musique sacrée ou de cour des XVIIe et XVIIIe siècles.
Parallèlement à ce travail qui mélange allègrement musicologie et pratique, Alix Boivert a fréquenté ces
musiciens irlandais dits trad’, a joué avec eux, s’est imprégné de leurs culture toute… contemporaine !
On parle souvent d’une nouvelle génération baroque. The Curious Bards en est un exemple parfait :
musicologie, recherche, qualités individuelles et d’ensemble, croisement des chemins et
contemporanéité. Le répertoire est définitivement immense.
The Curious Bards
Depuis 2014, The Curious Bards réunit cinq musiciens amoureux des musiques traditionnelles du monde
gaélique et celte. Cinq instrumentistes issus du monde de la musique ancienne et des prestigieux
conservatoires de Lyon, Paris et Bâle.
Un même cheminement où chacun, depuis plusieurs années, a intégré dans sa pratique et son parcours
professionnel, la musique traditionnelle irlandaise et écossaise.
Un ensemble qui se veut rigoureux dans ses recherches, innovant et créatif dans son intention musicale.
Bardes des temps modernes, dotés d’un esprit de découverte et d’une pratique exigeante, ils créent un son
marqué de l’authenticité, la chaleur et l’énergie contagieuse des musiques gaéliques.
L’ensemble Curious Bards a bénéficié du soutien de la Cité de la Voix dans le cadre de son dispositif jeunes
ensembles en 2015. Il est également sélectionné pour participer au programme européen EEEmerging 2016,
porté par le Festival d'Ambronay.
Alix Boivert (violon baroque et direction artistique)
Après ses études auprès de Robert Papavrami puis au conservatoire de Bordeaux il entre en 2009 au CNSM de
Lyon dans la classe d’Odile Edouard dont il sort diplômé, en 2014, d’un Master mention “très bien” à
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l’unanimité avec les félicitations du jury. Son parcours est parsemé de master-classes avec les grands noms du
violon baroque : Amandine Beyer, Enrico Onofri, Chiara Banchini, Hélène Schmitt...
Il joue comme soliste dans des salles prestigieuses comme le Dublin National Concert Hall (2012) ou
l’Auditorium de Bordeaux (2014) et en orchestre avec des ensembles tels que La Chapelle Rhénane,
Pygmalion, Correspondances, Amarilis... Son premier enregistrement professionnel a lieu en 2013 avec
l'Ensemble Baroque Atlantique (label L'encelade), en tant que soliste dans le concerto BWV 1064 de JeanSébastien Bach.
Fort de plusieurs années d'apprentissage autodidacte de la musique traditionnelle irlandaise, et d'une année
passée à Dublin il fonde en 2010, le groupe de musique irlandaise contemporaine Daghda trio, puis crée The
Curious Bards en 2014, avec lequel il explore les compositions et publications de musiques traditionnelle et
savante du XVIIIe siècle en Irlande et en Écosse.
Vendredi 19 août – 16h00 – Asquins – église Saint-Jacques
Paz, Salam et Shalom
Canticum Novum
Chant : Barbara Kusa, Emmanuel Bardon / Nyckelharpa, Fidula : Aliocha Regnard / Kamensheh, Vièle :
Emmanuelle Guigues / Rébec, lire d’archet : Valérie Dulac / Organetto : Véronique Barbot / Kanun :
Aroussiak Guevorguian / Oud : Philippe Roche / Flûtes à bec : Gwénaël Bihan / Percussions : Henri-Charles
Caget, Ismaïl Mesbahi
Emmanuel Bardon, direction
Instrumental Séfarade (Alexandrie)
Séfarade (Turquie)
Alphonse X le Sage (1221-1284)
Instrumental Berbère
Séfarade (Jérusalem) - traditionnel
Alphonse X le Sage
Alphonse X le Sage
Séfarade (Sarajevo)
Alphonse X le Sage
Séfarade (Esmirna)
Instrumental turque
Séfarade (Jerusalem)
Alphonse X le Sage
Las Estrellas de los cielos
Por allí paso un cavallero
Santa Maria - Cantiga 100
Danza ritua
Ir me quiero, Madre
Miragres Fremosos - Cantiga 37
Des oge mais - Cantiga 1
A la una nací yo
Todolos Santos - Cantiga 15
El Rey de Francia
Uskuder
Noches Buenas
Muito faz gran ero - Cantiga 209
C’est en 711, après avoir battu Rodéric, le dernier roi wisigoth d’Hispanie, que les premiers arabes
s’installèrent dans le sud de l’Espagne. En moins de sept ans ils avaient dominé l’ensemble de la
péninsule ibérique, où ils restèrent pendant plus de sept cents ans. Mais à partir de l’An Mille, la
Reconquista (reconquête) chrétienne s’organisa, et c’est en 1492 que l’émirat de Grenade, dernier
vestige d’Al-Andalous, fut conquis par Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, les « Rois
catholiques ». Au fil de sept longs siècles de coexistence, les moments de paix et d’échange furent
nombreux entre les chrétiens (Paz), les musulmans (Salam) et les juifs (Shalom) d’Al-Andalous. Ils
donnèrent naissance à une riche culture artistique, scientifique et philosophique — c’est notamment
par le biais des arabes que l’Europe a redécouvert la pensée d’Aristote. Des médecins et philosophes
nés à Cordoue comme l’arabe Ibn Rushd (1126-1198), dit Averroes, et le juif Mûsa Ibn Maymûn
(1138-1204), dit Moîse Maimonide, illustrent l’âge d’or d’Al-Andalous.
Les échanges furent particulièrement florissants dans la seconde moitié du XIIIe siècle, sous le règne
d’Alphonse X, dit « Le Sage », roi de Castille et de Léon entre 1252 et 1284. Sa cour, à Tolède, où il
réunit savants et artistes de toutes confessions, était un important centre d’échange, de traduction et
de création. On lui doit notamment la commande des Cantigas de Santa Maria, recueils de plus de
400 poèmes chantés en galicien-portugais dont certains lui sont même attribués. La plupart sont
consacrés à la Vierge Marie et racontent des miracles dus à son intercession.
Le concert de Canticum Novum est un hommage à la coexistence pacifique des trois monothéismes à
l’époque d’Al-Andalous. Articulé autour de cinq Cantigas d’Alphonse Le Sage (vocaux et
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instrumentaux), il propose un voyage musical à travers le temps et l’espace, autour d’une
Méditerranée pacifique où l’on entendra aussi des musiques berbères et d’autres, juives, de tradition
séfarade d’Alexandrie, d’Izmir et de Jérusalem.
Ensemble Canticum Novum
En redécouvrant et interprétant des répertoires de musique ancienne, Canticum Novum tisse des liens entre
la musique européenne et le répertoire du bassin méditerranéen, riche de l’union du monde chrétien et d’un
Orient marqué d’une double hérédité juive et mauresque. Ces programmes reflètent par ailleurs une autre
ambition de Canticum Novum, celle de positionner l’aventure humaine et l’interculturalité au cœur de ses
projets. Autour des problématiques de l’identité, de l’oralité ou encore de la transmission, Canticum Novum
s’attache à créer un dialogue sans cesse renouvelé avec son public et à l’accompagner par la découverte, la
pratique et la création. Canticum Novum est conventionné par la ville de Saint-Étienne et le Conseil général de
la Loire. Il reçoit le soutien de la Région Rhône-Alpes et du ministère de la Culture (DRAC Rhône-AlpesAuvergne).
Emmanuel Bardon
Après des études de violoncelle avec Paul Boufil, il décide de se consacrer au chant. C’est en suivant une
formation auprès de Gaël de Kerret ainsi qu’à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles avec
Olivier Schneebeli et Maarten Köningsberger qu’il obtient un diplôme supérieur de chant en 1995. Il a
également eu la possibilité de se perfectionner auprès de Mireille Deguy, Ronald Klekampf, Montserrat
Figueras, Jordi Savall, Maria-Cristina Kiehr, Margaret Hönig, Noëlle Barker et Jenifer Smith.Il participe aux
productions d’ensembles tels que le Concert Spirituel (Hervé Niquet), La Capella Reial de Catalunya (Jordi
Savall), les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Capriccio Sravagante (Skip Sempé), le Parlement de
Musique (Martin Gester), la Simphonie du Marais (Hugo Reyne)… En 1996, il fonde Canticum Novum,
ensemble en résidence à l’Opéra-Théâtre puis au sein de l’ancienne école des Beaux-Arts de Saint-Etienne
depuis 2007, avec lequel il se produit en concert dans toute la France et à l’étranger. Emmanuel Bardon est
fondateur et directeur artistique du Festival « Musique à Fontmorigny » (Cher) depuis 1999. Il est directeur
artistique du Label Fontmorigny.
Vendredi 19 août – 18h00 – Vézelay, place des Rencontres
Life is a Highway
vocaldente
Benjamin Boresch, contreténor / Tobias Kiel, ténor / Jakob Buch, ténor / Alexander Nolte, baryton / Tobias
Pasternack, basse
(RASCAL FLATTS - 2006) ARR. TOBIAS KIEL
Life Is A Highway
(WHEATUS - 2000) BROWN, BRENDAN BERNARD / ARR. TOBIAS KIEL
Teenage Dirtbag
(COMEDIAN HARMONISTS - 1934) S. AXELSON, H. J. BACH / ARR. T. KIEL
Kannst Du Pfeiffen, Johanna?
(VOCALDENTE - 2013) TOBIAS KIEL / ARR. TOBIAS KIEL
Have Fun
(SUM 41 - 2007) DERYCK JASON WHIBLEY / ARR. TOBIAS KIEL
With Me
(VOCALDENTE - 2015) LYRICS: JAKOB BUCH / MUSIC: J. BUCH, T. KIEL
Ein Teil Von Uns
(SYSTEM OF A DOWN - 2001) ARR. TOBIAS KIEL
Chop Suey
(H. GROENEMEYER - 1983) H. GROENEMEYER / ARR. AARON BREDEMEIER
Musik Nur Wenn Sie Laut Ist
(KURT BESTOR - 1995) KURT BESTOR / ARR. TOBIAS KIEL
Prayer of the children
(ARIANA GRANDE - 2014) ARR. TOBIAS KIEL
Problem
(BOBBY MCFERRIN - 1988) BOBBY MCFERRIN / ARR. AARON BREDEMEIER
Der Kuckuck und der Esel
(THE BEATLES - 1965) J. LENNON, P. MCCARTNEY / ARR. T. KIEL, BOYZ II MEN
Yesterday
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vocaldente
Les membres de vocaldente se sont rencontrés à la Hochschule für Musik und Theater en 2004 et, en
quelques années seulement, l’ensemble est devenu l’un des ensembles les plus demandés à l’échelon
international. Il donne ainsi plus de cent concerts par an, en Allemagne et dans l’Europe entière ainsi qu’aux
Etats-Unis, au Japon, à Hong Kong, Taïwan ou encore en Corée du sud.
Sur scène, le quintet vocal n’a recours à aucun moyen de sonorisation ni d’effets spéciaux, travaillant « à
l’ancienne ». Leur répertoire va des années 1920 jusqu’aux derniers tubes populaires afin de proposer au
public un véritable voyage au chœur de la musique vocale a cappella.
vocaldente a participé à d’importants concours internationaux de chant a cappella dans le monde entier,
remportant de nombreux prix comme au festival a cappella de San Francisco (où ils ont gagné le premier prix
d’harmonie en 2008, cas unique pour un ensemble étranger) ou au concours Tampereen Sävel en Finlande.
La discographie de vocaldente comprend 3 albums ainsi qu’un DVD.
Vendredi 19 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
Vent d’est
Valéria Szebellédi, direction
JACOBUS GALLUS (1550-1591)
Exsultate justi in Domino
GIULIO CACCINI (1551-1618)
Ave Maria
GIOVANNI PIERLUIGI DA PALESTRINA (1525-1594)
Hodie Christus natus est
Sub tuum praesedium
GUSTAV HOLST (1874-1934)
Ave Maria
MAURICE DURUFLÉ (1902-1986)
Tota pulchra es Maria
OLA GJEILO (1978)
Ubi caritas et amor
VYTAUTAS MISKINIS (1954)
Ave Regina coelorum
ERIKS ESENVALDS (1979)
O salutaris hostia
JEAN-CHRISTOPHE ROSAZ (1961)
Rorate caeli
KNUT NYSTEDT (1915-2014)
Hosanna
CHANT POPULAIRE HONGROIS
Őszi szél fúj
ZOLTÁN KODÁLY (1882-1967)
Pünkösdölő
MIKLÓS KOCSÁR (1933)
Salve Regina
GYÖRGY ORBÁN (1947)
Horae (Mater innocentiae)
Lauda Sion
PÉTER TÓTH (1983)
Stabat mater (Maria siralmai)
LEVENTE GYÖNGYÖSI (1975)
Misericors Dominus
Laudate Dominum
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ZOLTÁN KODÁLY
Esti dal
On sait combien Bela Bartok et Zoltan Kodaly ont conféré leurs lettres de noblesse au chant populaire
hongrois. Leur contemporain Lajos Bárdos (1899-1986) portera le chant choral de son pays au niveau
international que l’on connaît. Leur influence, considérable, s’exerça tant en matière de création
musicale que dans le domaine de la pratique collective vocale. Et c’est ce que reflète admirablement le
choix des œuvres offert par le prestigieux Magnificat Girls Choir de Budapest sous la direction de
Valéria Szbellédi.
Les partitions chatoyantes des contemporains Miklós Kocsár, György Orbán, Péter Tóth et Levente
Gyöngyösi montrent à quel point cet esprit d’invention perdure jusqu’à nos jours, tandis qu’à l’opposé,
les œuvres de la Renaissance (Palestrina…) renvoient à la part indéniable à laquelle les trois grands
fondateurs puisèrent leur inspiration en dehors de la musique folklorique et populaire de leur pays.
Une large partie du programme est dévolue à la Vierge Marie, dont les riches témoignages sonores
d’admiration (Tota pulchra es Maria) de vénération (Ave Maria, Ave Regina) et d’empathie (Stabat
Mater, Mater innocientae) dominent, déclinés en subtiles nuances. La nature est souvent sous-jacente
qui incite à la réflexion spirituelle (Kodaly, Esti dal / « Chant du soir ») ou sert d’écrin aux
réjouissances de la Pentecôte, chef-d’œuvre de symbiose littéraire et sonore entre foi, joie et amour.
Le Chœur Magnificat de Budapest a été fondé en 2009 par Valéria Szebellédi dans la continuité du chœur
d’enfants qu’elle avait déjà créé en 1990 à l’école de musique Erkl Ferenk de Budapest. Cet ensemble vocal
joue un rôle important dans la vie musicale de Budapest où il se produit régulièrement en concert ainsi que
pour la radio hongroise.
Habitué des concours internationaux, il recueille régulièrement les Premiers Prix des jurys, mais aussi les
Grands Prix du public.
Ce chœur éblouissant compte parmi les meilleures formations de ce genre au monde. Son chef, Valéria
Szebellédi, attache une grande importance à la commande et à l’interprétation d’œuvres de compositeurs
contemporains tels György Orbán, Miklós Kocsár, Miklós Mohay, Attila Reményi, Péter Tóth ou encore
Levente Gyöngyösi.
Valéria Szebellédi
Valéria Szebellédi a obtenu son diplôme d’enseignante en musique et de chef de chœur à l’Académie
hongroise de musique. Jusqu’en 2006, elle a enseigné à l’université et elle enseigne maintenant à l’école de
musique Erket Ferenc. Elle dirige l’ensemble mixte Vox Caelestis ainsi que le chœur de femmes Magnificat
qu’elle a fondé en 1990 et avec lequel elle a remporté de nombreux prix internationaux (prix interkultur à
Budapest, concours Anton Bruckner à Linz, grand prix des ensembles vocaux européens...)
Valéria Szebellédi est régulièrement invitée en tant que chef et enseignante. Elle a ainsi travaillé à plusieurs
reprises avec la maîtrise internationale de Hongrie avec laquelle elle s’est produite tant en Hongrie qu’en
Espagne ou en Italie. Elle a été reçue au Japon par l’Académie Kodály afin d’enseigner la direction de chœur.
Elle est régulièrement invitée pour participer à des jurys aux festivals de Tokyo, Budapest et Debrecen.
Vendredi 19 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
cf. page 15
Samedi 20 août – 12h15 – Vézelay – cour du centre Sainte-Madeleine
Baroque Celtique
Curious Bards
cf. page 16
21
Samedi 20 août – 16h00 – Saint-Père – église Notre-Dame
Tempi agitati
Johanna Zimmer, soprano / Susanne Leitz-Lorey, soprano / Truike van der Poel, mezzo soprano / Martin
Nagy, ténor / Guillermo Anzorena, baryton / Andreas Fischer, basse
EVIS SAMMOUTIS (1979)
Sculpting Air (2013)
KATHARINA ROSENBERGER (1971)
tempi agitati (2012/2015)
KATHARINA ROSENBERGER Vive faville
ADRIAN WILLAERT (1490–1562) Io amai sempre
KATHARINA ROSENBERGER Inaugurazione dello spazio
CIPRIANO DE RORE (1515–1565) Io canterei d’amor
KATHARINA ROSENBERGER Recitativo
KATHARINA ROSENBERGER La Caccia
CIPRIANO DE RORE
Oh sonno
KARLHEINZ STOCKHAUSEN (1928-2007)
Menschen hört (1997)
Alternant madrigaux de la Renaissance italienne et œuvres contemporaines, ce concert, articulé
autour de textes de Francesco Petrarca (1304-1374), propose une réflexion sur le rapport entre
musique et architecture – entre son et espace – à travers le temps. La question de la spacialisation
sonore, déjà importante à la Renaissance, est en effet au cœur des réalisations artistiques de
Katharina Rosenberger, qui, à travers ses compositions et ses installations sonores, cherche à mettre
l’espace en musique. Aux trois madrigaux de Adrian Willaert (ca. 1480-1562) et de son élève Cipriano
de Rore (1516-1565), qui furent tous deux maîtres de chapelle de la basilique Saint-Marc de Venise,
répondent ses propres œuvres et celles de Evis Sammoutis (né en 1979) et Karlheinz Stockhausen
(1928-2007), où les chanteurs s’impliquent corporellement avec l’espace.
Le madrigal est le genre vocal profane emblématique du « Cinquecento » italien (XVIe siècle). O
Sonno est écrit sur un poème du prélat Giovanni della Casa (1503-1556), mais les deux autres sont
composés sur des sonnets du Canzoniere (Chansonnier) de Pétrarque, recueil dans lequel il chante
son amour pour Laura. Pétrarque s’était installé à Avignon à l’âge de 6 ans ; après avoir étudié le droit
à Montpellier et Bologne, il retourna en Provence puis vécut à la cour des Visconti, à Milan, et à
Venise. Considéré comme le fondateur de l’humanisme de la Renaissance, il est, avec Dante et
Boccace, un des plus grands écrivains de langue italienne. Katharina Rosenberger s’est emparée d’un
extrait célèbre de ses Lettres familières où il raconte son ascension du Mont Ventoux, le 26 avril 1336,
en compagnie de son frère. Sculpting Air de Sammoutis est un tuilage, à travers le temps et les
langues, des histoires de Pygmalion, d’Othello et d’Homère. Menschen hört de Stockhausen,
cherchant à évoquer les harmonies cosmiques, est extrait de Licht (Lumière), sous-titré « Les Sept
Jours de la semaine », cycle de sept opéras formant une cosmogonie mystique de près de 29 heures.
Les Neue Vocalsolisten – ensemble de musique vocale contemporaine fondé en 1984 dans le cadre de « Musik
der Jahrhunderte » – forment, depuis l'an 2000, un ensemble vocal de musique de chambre artistiquement
indépendant.
Les sept solistes, de la soprano colorature au contre-ténor et à la basse profonde, engagent toute leur force
créatrice dans le travail de musique de chambre, collaborant avec des compositeurs, des orchestres
radiophoniques, des maisons d’opéras, des théâtres ou des festivals musique contemporaine dans l’Europe
entière. Un groupe de chanteuses et de chanteurs spécialisés vient compléter l’équipe de base, en fonction de la
distribution.
La recherche est également au centre de leur travail : recherche de nouvelles tonalités, de nouvelles
techniques vocales et de formes d'articulation. Ainsi naissent des projets interdisciplinaires mêlant
électronique, vidéophonie, arts plastiques et littérature, pour mettre notamment à profit le contraste entre les
éléments de musique ancienne et de musique contemporaine.
22
Chaque année, les Neue Vocalsolisten assurent la création de près de 20 nouvelles œuvres.
Samedi 20 août – 18h00 – Vézelay – place des Rencontres
De l’est à l’ouest
Danguba
Fanny George, chant / Yacha Berdah, bugle / Ophélie Decle, piccolo / Aurélien Joly, trompette / Thomas
Stioui, saxophone alto / Achille Autin, tuben / Tristan Darphin, tuben / Romain Bouez, hélicon / Martin Belle,
percussions, derbouka, tapan / Damien Bernard, batterie / Franck Rivoire, technicien son
Danguba
Sur toutes les routes et par tous les temps, la Fanfare Danguba revisite les musiques traditionnelles de l’Est et
vous emmène dans un tourbillon de cuivres, de danse et de chaleur. Infatigables agitateurs des masses, ces
oiseaux là ne connaissent pas de frontières et vous feraient revenir l’été même au cœur de l’hiver.
Grands classiques du genre et compositions originales s’enchaînent à un rythme effréné, le spectateur
s’abandonne, la magie opère et tout bascule. La nuit s’étire et se laisse inexorablement conquérir par un
bouillonnement de joie. Une musique du voyage débordant d’énergie, des musiciens virtuoses… Laissez vous
porter par la fièvre des Balkans.
Samedi 20 août – 21h00 – Vézelay – basilique Sainte-Marie-Madeleine
La Passion selon saint Jean de J.S. Bach
Ensemble Aedes
Mathieu Romano, direction
Fernando Guimaraes, ténor (Evangéliste) / Rachel Redmond, soprano / Margot Oitzinger, alto / Enguerrand
de Hys, ténor / Victor Sicard, basse / Nicolas Brooymans, basse (Pilate)
Louis-Noël Bestion de Camboulas, direction artistique
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750)
Passio secundum Johannem BWV245
Reconnu comme un des plus importants monuments de l’histoire de la musique évangélique, la
Passion selon saint Jean réunit plusieurs solistes, deux chœurs et deux orchestres.
Bach suit le récit de l’Évangile (Jean 18, 19) et confie directement la narration à deux personnages
essentiels : l’évangéliste (ténor) et Jésus lui-même (basse) que complètent les interventions confiées à
Pierre, Pilate, une servante, etc.
Quatre autres solistes vocaux (soprano, alto, ténor et basse) commentent également le déroulement de
la tragédie. Il reste aux chœurs à expliciter à tour de rôle la réaction des croyants, les vociférations de
la foule et, au travers de onze chorals - dont texte et mélodie étaient connus de tous à l’époque de Bach
– la pensée religieuse du fidèle.
L’ensemble s’articule en deux parties : la première de l’arrestation au reniement de saint Pierre. La
deuxième depuis l’interrogatoire chez Pilate jusqu’à l’ensevelissement après le chemin de croix, la
crucifixion et la mort.
Une infinité de nuances puisées au sein même du texte évangélique – et de celui de chacun des
chorals ! – traduit le souci permanent de symbiose entre peinture sonore et expression du sacré, et
donnent assurément à l’interprétation offerte ce soir par Aedes et Les Surprises un caractère
d’exception.
Ensemble Aedes
Fondé en 2005 par Mathieu Romano, l’Ensemble Aedes a pour vocation d’interpréter les œuvres majeures et
les pièces moins célèbres du répertoire choral de la renaissance à la création contemporaine.
23
Composé de 17 à 40 chanteurs, l’Ensemble Aedes a inscrit à son répertoire de nombreux cycles a cappella,
participé à des projets d’opéras et d’oratorios, et proposé divers programmes pour chœur et piano, orgue ou
ensemble instrumental.
Il collabore avec des ensembles renommés tels que le Cercle de l’Harmonie, les Musiciens du Louvre Grenoble
ou les Siècles.
L’Ensemble, en résidence au Théâtre d’Auxerre, au Théâtre Impérial de Compiègne et à la Cité de la Voix de
Vézelay, s’est déjà produit dans des salles prestigieuses telles que la Philharmonie ou le Théâtre des ChampsElysées. En 2014, il assure les chœurs de deux productions du Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence. La
musique du 20e siècle et la création contemporaine tiennent une place essentielle dans les activités de
l’Ensemble.
Son premier disque a cappella, intitulé « Ludus verbalis » et consacré aux musiques profanes du 20e siècle,
est paru en 2011 et a été récompensé d’un Diapason découverte. Son deuxième disque a cappella, « Ludus
verbalis, vol. II », paru en 2012, et le disque « Instants Limites » consacré à Philippe Hersant, paru en 2013,
ont chacun été récompensés d’un Diapason d’or. En 2015, est sorti « Ludus verbalis, vol III et IV » consacré
aux musiques sacrées du 20e siècle.
L’Ensemble Aedes développe chaque année une véritable saison parallèle d’actions pédagogiques et
culturelles, aussi importante que celle des concerts et spectacles. Soucieux de partager la musique partout et
avec tous, l’Ensemble s’investit dans des projets éducatifs et des masterclasses et a pour ambition de diffuser
la musique dans des lieux qui en sont éloignés, comme les milieux hospitaliers ou pénitentiaires.
La Fondation Bettencourt Schueller et Mécénat Musical Société Générale sont les principaux mécènes de
l’Ensemble Aedes, qui bénéficie également du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication Directions Régionales des Affaires Culturelles de Bourgogne et de Picardie, des Conseils Régionaux de
Bourgogne et de Picardie, des Conseils Généraux de l’Oise et de l’Yonne, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM.
L’ensemble est en résidence au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre d’Auxerre, à la Cité de la Voix de
Vézelay ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac. Il est également Lauréat 2009 du Prix Bettencourt pour le
chant choral décerné par l’Académie des Beaux-Arts, membre de Tenso (réseau européen des choeurs de
chambre professionnels), de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et du
PROFEDIM.
Fondé par Juliette Guignard et Louis-Noël Bestion de Camboulas en 2010, l’ensemble Les Surprises transmet,
à travers des programmes variés et originaux, sa passion pour les musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.
Ensemble à géométrie variable se métamorphosant d’un ensemble de chambre à une formation orchestrale,
c’est en référence à l’opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, Les Surprises de l’Amour, qu’il se nomme.
L’ensemble Les Surprises enregistre en 2013 son premier disque pour le label Ambronay éditions, celui-ci a
reçu de vifs éloges dans la presse nationale et internationale. En 2014, l’ensemble Les Surprises a reçu le prix
« Révélation musicale » décerné par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre musique et danse, prix
attribué pour la première fois à un ensemble de musique baroque en cinquante ans de palmarès.
L’ensemble se produit dans de nombreux festivals à travers l’Europe : Semaine Musicale de Quimper, festival de
Saint-Michel-en-Thiérache, festival de Saint-Riquier, festival Monteverdi (Cremona), Allemagne, Palestine, etc.
La Caisse des Dépôts est le mécène principal de l’ensemble Les Surprises qui bénéficie également du soutien du
Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine, la ville de
Bordeaux, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Départemental de la Gironde et ponctuellement de l’ADAMI, la
SPEDIDAM, l’Institut Français, l’IDDAC, l’OARA et le CMBV. Il est en résidence au festival baroque de Pontoise et
membre de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).
Mathieu Romano
Né en 1984, Mathieu Romano mène une double carrière de chef de chœur et de chef d'orchestre.
Après des études musicales de flûte traversière, de piano et de direction de chœur en Bourgogne, il est admis
au CNSM de Paris en 2005. Il y obtient ses prix de flûte traversière et de musique de chambre à l'unanimité en
2009. Il intègre la même année la classe supérieure de direction d’orchestre du CNSM de Paris (classe de Z.
Nagy) dont il sort diplômé d’un Master en 2013.
Désireux de défendre à la fois l’art vocal et la musique orchestrale, il se perfectionne lors de master classes
auprès de Pierre Boulez, Susanna Mälkki, François-Xavier Roth, Stephen Cleobury, Hans-Christoph
Rademann, Catherine Simonpietri ou encore Didier Louis.
En tant que chef d’orchestre, il est sélectionné en phase finale du 52e Concours international de jeunes chefs
d'orchestre de Besançon. En 2011, il est invité par Arie van Beek à diriger l’Orchestre d’Auvergne. En 2012,
dans le cadre de la saison musicale de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, il est chef assistant de
Paul Agnew dans une production mise en scène de « La Resurrezione » de G.F. Haendel. Il est par ailleurs
chef assistant de l'Orchestre Français des Jeunes durant les étés 2013, 2014, et 2015, et chef assistant de Marc
Minkowski au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence en 2014. En octobre 2015, il est également invité à
diriger le RIAS Kammerchor au Heinrich Schütz Festival.
Il est fondateur et directeur artistique de l’Ensemble Aedes, ensemble professionnel se produisant
régulièrement dans de prestigieux théâtres et festivals français (Théâtre des Champs-Elysées, Philharmonie
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de Paris, Festivals de la Chaise-Dieu et d’Aix-en-Provence) et dont le deuxième disque a cappella (Ludus
verbalis, vol.II) a été récompensé d’un Diapason d’or en janvier 2013.
Nicolas Brooymans
Diplômé d’Etat Masseur-Kinésithérapeute en 2007, Nicolas Brooymans se consacre depuis juillet 2011
intégralement au chant lyrique, passion qui l’anime depuis ses 12 ans quand il intègre le Chœur d’enfants de
l’Opéra de Paris.
Depuis 2007, il chante avec l’Ensemble Aedes (Mathieu Romano) pour défendre la musique du XXème et
XXIe siècle a cappella. En 2012, il intègre le Chœur de l’Armée Française. Depuis 2013, il aborde le répertoire
français du XVIIe avec l’ensemble Correspondances (Sébastien Daucé). En tant que soliste, il interprète le
répertoire oratorio comme le Requiem et la Grande Messe en Ut (Mozart), les Passions (Bach), les Sept
dernières paroles du Christ et la Création (Haydn) mais aussi le répertoire lyrique (Les Nuits d ‘été Berlioz,
Missa di Gloria Puccini) et opératique (Sarastro dans la Flûte Enchantée, le Commandeur dans Don
Giovanni). En 2014, il était Pilate dans la Passion selon St Jean (Bach) et, en 2015, soliste dans une
reconstitution de la Passion selon St Marc avec Le Concert Etranger (Itay Jedlin). En 2015 débute également
sa coopération avec l’ensemble Pygmalion (Raphaël Pichon).
Enguerrand de Hys
Diplômé du Conservatoire de Toulouse puis du CNSMD de Paris, le ténor Enguerrand de Hys est Révélation
classique 2014 de l'Adami.
En 2014, il est Pedrillo (l’Enlèvement au Sérail) avec l’Orchestre d’Avignon, Ferrando (Cosi fan tutte) à Calvi,
le rôle-titre dans Mitridate (Mozart), le Gondolier (Otello, Rossini) au Théâtre des Champs-Elysées et à
Salzburg avec l’Ensemble Matheus.
La saison dernière, ll est Ubaldo (Armida) avec le Cercle de l'Harmonie, Alessandro (Il re pastore) avec
l’Ensemble Matheus, Facio (Fantasio) et Savigny (la Jacquerie, Lalo) au Festival de Radio France, et, à
Innsbrück, le Chevalier Danois (Armide, Lully). Cette saison, Enguerrand de Hys chantera Arturo (Lucia di
Lammermoor) à Limoges et Reims, Alfred (la Chauve-Souris) à Avignon, Pitou (Geneviève de Brabant) à
Montpellier, Gontrand de Solanges (Les Mousquetaires au couvent) à Marseille.
Au concert, il chantera les airs solistes de la Petite messe solennelle (Rossini) avec le Chœur Accentus.
Enguerrand défend le répertoire du lied et de la mélodie, et fait régulièrement des récitals avec le pianiste Paul
Beynet.
Fernando Guimaraes
Ténor portugais, Fernando Guimarães obtient ses diplômes de chant à Porto. Il est vainqueur de L’Orfeo
International Singing Competition.
Fernando collabore régulièrement avec Cappella Mediterranea et Clematis (Leonardo García Alarcón),
L’Arpeggiata (Christina Pluhar), Les Muffatti (Peter van Heyghen), Al Ayre Español (Eduardo Lopez-Banzo),
Pygmalion (Raphaël Pichon), Orchestre Baroque de Seville (Enrico Onofri), et a enregistré pour les labels
Virgin, Ricercar, Ambronay Éditions, Naxos et Ramée.
Parmi ses activités récentes : Orphée (La Descente d’Orphée aux Enfers, Charpentier) avec Les Arts
Florissants; Nabucco de Falvetti (Cappella Mediterranea); Il Paride (Bontempi) avec L’Arpeggiata ; ses débuts
à la Philharmonie de Berlin (Freiburger Barockorchester) et au Queen Elizabeth Hall (Orchestra of the Age of
the Enlightenment); Fenton (Falstaff, Verdi, Orchestre Gulbenkian/Lawrence Foster), et Teseo (Elena,
Cavalli) au Festival d’Aix-en-Provence et Orfeo (Monteverdi) au Festival d’Ambronay.
Parmi ses engagements futurs : Alidoro (L’Orontea, Cesti) au Festival d’Innsbruck et Ulisse (Il Ritorno
d’Ulisse in Patria, Monteverdi) avec le Boston Baroque.
Margot Oitzinger
Margot Oitzinger est née à Graz, en Autriche et a elle a étudié le chant à l‘Université de Musique et d‘Art de
Graz. Margot Oitzinger a également suivi plusieurs cours traitant de la musique de la renaissance et de la
musique baroque avec Emma Kirkby et Peter Kooij. Elle est lauréate du deuxième prix au concours
international de Johann Sebastian Bach à Leipzig en 2008 et le deuxième prix au concours international de
chant baroque à Chimay (Belgique) en 2006.
Comme soliste, elle a travaillé avec des ensembles et orchestres comme le Collegium Vocale Gent, le Concerto
Copenhagen, Sette Voci, Bach Collegium Japan, Dunedin Consort and players, L‘Orfeo Barockorchester, la
Wiener Akademie, Le Concert Lorrain ou la Capella Leopoldina.
Les disques pour lesquels Margot a participé sont sortis sous des labels tels que Deutsche Harmonia Mundi,
Linn records, Querstand, Phi, Challenge Records, CPO et J.-S. Bach Stiftung.
Rachel Redmond
Rachel Redmond chante régulièrement avec les Arts Florissants en tant que soliste sous la direction de
William Christie. Parmi ces collaborations, on compte Irene, Léontine et Flore dans Les Fêtes Vénitiennes,
Arethuse dans Actéon de Charpentier, Damon dans Acis et Galatée, Iris dans Atys, l’Ange dans Jephtha,
25
Captif dans David et Jonathas et Caecilia dans Caecilia, virgo et martyr de Charpentier, mais aussi des
représentations en concert d’œuvres de Bach, Rameau et Mondonville.
Elle a interprété Jomelli dans Beatus Vir aux festivals d’Ambronay et de la Chaise Dieu avec le Collegio
Ghislieri. Rachel Redmond a récemment fait ses débuts au Théâre du Châtelet avec le rôle de Bacchis dans La
belle Hélène et participé à la reprise des Fêtes Vénitiennes avec les Arts Florissants au Théâtre du Capitole de
Toulouse et à la Brooklyn Academy of Music.
Victor Sicard
Baryton français, Victor Sicard étudia à l’Université de Tours puis à l’Opera Course de la Guildhall School of
Music and Drama et participa au Jardin des Voix en 2013.
Il interprète Escamillo Carmen (Narbonne), Enée Didon et Enee (Festival de Thiré), Dr Falke Die Fledermaus
(Linz Opera). Victor chante Carmina Burana (Orff), le Requiem allemand (Brahms), les Requiem de Fauré et
Mozart, la Petite Messe Solennelle (Rossini), la Messe de Thérèse et la Messe de Nelson (Haydn), la Messe en
la bémol (Schubert), la Missa Gallica (Lallement), le Dixit Dominus (Vivaldi), Belshazzar’s Feast (Walton), la
Passion selon Saint Jean et la Passion selon Saint Matthieu (Bach), le Magnificat de Montéclair et les
Cantates de Campra.
En 2015-2016, ses projets comptent Caeciia, virgo et martyr de Charpentier, le Roi Soleil (les Arts
Florissants), la Messe du Couronnement (Ensemble OTrente), Salomon de Haendel et des récitals aux
Festivals William Christie et Oxford Lieder.
Samedi 20 août – 23h40 – Vézelay – jardins de la terrasse
Ainsi la nuit…
Les Belettes
cf. page 15
※※※※
26
Autour du festival
Petits-déjeuners en musique Gratuit
9h | vendredi 19 août, Asquins, lavoir de la Bouillère
9h | samedi 20 août, Saint-Père, Fontaines Salées
Nous vous invitons à partager un moment de convivialité autour d’un café/croissant en musique !
Atelier vocaldente
11h | vendredi 19 août, lieu à déterminer
Découverte de la pop vocale a cappella avec le chanteurs de vocaldente
Présenté par le LAB (Liaisons Arts Bourgogne)
Mise en oreille Gratuit
11h | vendredi 19 et samedi 20 août
14h | jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 août
19h | jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 août
Vézelay, Cité de la Voix, grange
JACQUES REBOTIER, COMPOSITEUR |NICOLAS DUFETEL, MUSICOLOGUE |GUY GOSSELIN, MUSICOLOGUE
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de
nombreux exemples sonores à l’appui. Cette année, les séances de 11h et 19h commenceront avec le
compositeur Jacques Rebotier qui nous présentera, en musique et avec humour, le mot ou
l’instrument du jour.
Attention ! Toutes les Mises en oreille auront lieu dans la grange de la Cité de la Voix à Vézelay, y
compris celles de 14h.
Jacques Rebotier
COMPOSITEUR
Jacques Rebotier écrit une musique libre, expressive, souvent liée au texte, ou virant au théâtre
instrumental. Jeux de langage, formes, glissements du son et du sens, le travail de Jacques Rebotier
porte avec précision sur tous les aspects du phrasé et de l’articulation, intonation, accentuation,
rythme, débit. Ses oeuvres ont été créées par l'Ensemble 2E2M, l'Ensemble Intercontemporain, Ars
Nova, Accroche Note, Aleph, l’Orchestre National de Jazz, Les Cris de Paris, l'Ensemble Sillages,
l'Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National d'Île-de-France, l'Ensemble CourtCircuit, le Quatuor Tana, etc.
POÈTE
Jacques Rebotier est l'auteur d'une quinzaine de livres édités chez Gallimard, Verticales, Harpo &,
La Ville brûle ou Aencrages & Co. Son théâtre est édité aux Solitaires intempestifs. Performeur, il
est régulièrement invité à dire ses textes seul ou accompagné de complices, musiciens, chanteurs,
comédiens.
METTEUR EN SCÈNE
Ses spectacles, dérangeants et joyeux, allient une écriture exigeante à un esprit insolite, ou plutôt
d’ « incongru » : ce qui refuse de se mélanger. Il fonde en 1992 la compagnie voQue : ensemble de
musique et compagnie verbale à l'origine de nombreuses créations à La Comédie Française, au
Théâtre National de Chaillot, au Théâtre Nanterre-Amandiers, au Théâtre National de Strasbourg,
dans les Opéras de Paris, Lyon, Montpellier et dans de nombreux pays.
Messe
11h | dimanche 21 août, Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
ENSEMBLE LES SURPRISES
Participation musicale à l’office
Baroque Celtique Gratuit
12h15 | vendredi 19 août et samedi 20 août, Vézelay, centre Sainte-Madeleine, cour
Curious Bards
27
Concerts champêtres Gratuit
14h30 | vendredi 19 août, Asquins, à la cabane à Jojo
14h30 | samedi 20 août, Saint-Père, fontaine de Vaufron
Dans des lieux tout à fait insolites et poétiques, retrouvez les artistes des petits-déjeuners en
musique pour un concert en toute simplicité.
Ainsi la Nuit… Gratuit
23h40 | jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 août, Vézelay, jardins de la terrasse
LES BELETTES
Ateliers découverte de la voix
Enfants de 6 à 14 ans
Les Rencontres Musicales de Vézelay proposent un atelier « découverte de la voix », différent chaque
jour, avec des intervenants musiciens professionnels.
Partir à la découverte de cet instrument extraordinaire qu’est la voix, c’est parler, chanter, partager,
échanger, jouer, imiter, caricaturer, improviser, interpréter, faire plaisir et se faire plaisir, et surtout
apprendre à écouter sans barrières.
Rendez-vous à 15h chaque jour à l’accueil du festival, place de la Madeleine
A 17h30, venez partager les découvertes que vos enfants vous présenteront, toujours sur la place des
Rencontres.
Réservations
- auprès des Rencontres Musicales : au +33 (0)3 86 94 84 40
- du 18 au 20 août, de 10h à 12h, place de la Madeleine, accueil du festival
Tarifs
5€ par séance et par enfant
※※※※
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Tarifs, accès et contacts
Renseignements et réservations : www.rencontresmusicalesdevezelay.com
[email protected] et au 03 86 94 84 40.
Billets à l’unité
Plein tarif : de 15 à 40 €.
Tarif réduit : de 10 à 33 €
Tarif réduit applicable aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minima sociaux, aux personnes
de moins de 26 ans (sur présentation de justificatif en cours de validité) et pour tout achat de 10
billets ou plus pour un même concert (groupes, comités d’entreprise).
Pass journée (2 concerts)
Pass journée catégorie A (série I à 16h et 21h) : 57 €
Pass journée catégorie B (série I à 16h et série II à 21h) : 46 €
Pass rencontres (6 concerts)
Pass rencontres catégorie A (série I à 16h et 21h) : 165 €
Pass rencontres catégorie B (série I à 16h et série II à 21h) : 132 €
Livret-programme : 12 €
Les Rencontres Musicales de Vézelay, accès :
En Train
- De Paris : TER au départ de la gare de Paris Bercy jusqu’à Sermizelles (10 min. de Vézelay) ou
Avallon (20 min. de Vézelay) www.ter-sncf.com/regions/bourgogne/fr
- De Lyon : TER ou TGV jusqu’à Montbard (50 min. de Vézelay) www.voyages-sncf.com
En Voiture
- De Paris : Autoroute A6 direction Lyon, sortie n°21 Nitry (25 min. de Vézelay)
- De Lyon : Autoroute A6 direction Paris, sortie n° 22 Avallon (30 min. de Vézelay)
En Avion
- Aéroports : Orly (1h45 de Vézelay) / Roissy-Charles de Gaulle (1h55 de Vézelay)/ Dijon
www.aeroport.dijon.cci.fr
- Aérodromes : Avallon / Auxerre-Branches (piste pleine longueur) / Semur-en-Auxois
Plus de renseignements sur le site de l’Office de tourisme www.vezelaytourisme.com
Les Rencontres Musicales de Vézelay sont organisées par l’établissement public « la Cité de la Voix »,
un établissement public local créé à l’initiative du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Elle bénéficie par ailleurs du soutien du ministère de la culture et de la communication (DRAC
Bourgogne-Franche-Comté) et du conseil départemental de l’Yonne.
Rencontres Musicales de Vézelay
Cité de la Voix ¦ 4 rue de l’hôpital ¦ 89450 Vézelay ¦ France
+33 (0)3 86 94 84 40
[email protected]
www.rencontresmusiclesdevezelay.com
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Les partenaires
Si les Rencontres Musicales de Vézelay a été en mesure de se développer jusqu’à aujourd’hui,
c’est aussi grâce à l’engagement de nombreux partenaires qui nous accompagnent depuis
plusieurs années :
- FRANCE BLEU AUXERRE
- FRANCE 3 BOURGOGNE
- LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ
- LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’YONNE
- LE LAB (LIAISONS ARTS BOURGOGNE)
- L’YONNE RÉPUBLICAINE
- LA CROIX
- RCF EN BOURGOGNE
- LA VILLE DE VÉZELAY
- LA VILLE D’AVALLON
- LES COMMUNES DE SAINT-PÈRE ET ASQUINS
Accent Tonique Bureau de promotion presse – 01 74 80 48 26 / 06 09 56 41 90 – [email protected]
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DP RMV - early music review

Transcription

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