DP Expo Oiseaux_ trésors volatiles version finale

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DP Expo Oiseaux_ trésors volatiles version finale
EXPOSITION
OISEAUX : TRESORS
VOLATILES
Spécimens rares et historiques des musées de Montbéliard
A MONTBELIARD
MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE
HOTEL BEURNIER-ROSSEL
VERNISSAGE
Jeudi 20 février 2014 à 18h
Contact presse : Brigitte LAMIELLE
Tél. 03 81 99 24 32
Email : [email protected]
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VILLE DE MONTBELIARD
Exposition « Oiseaux, trésors volatiles - Spécimens rares et historiques des musées de Montbéliard » - 21 février au 2 novembre 2014
EXPOSITION
OISEAUX : TRESORS
VOLATILES
Spécimens rares et historiques des musées de Montbéliard
A MONTBELIARD
DU 21 FEVRIER AU 2 NOVEMBRE 2014
MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE
HOTEL BEURNIER-ROSSEL
Communiqué de presse
Les musées de Montbéliard sont riches de plus de 300 000 échantillons en histoire naturelle.
Parmi eux, 2 000 oiseaux naturalisés composent la collection ornithologique soigneusement
conservée dans les réserves. L’exposition dévoile cinquante spécimens exceptionnels.
Au cours de l’été 2013, une ornithologue a été recrutée pour finaliser l’inventaire de cette
collection. Grâce à son travail d’enrichissement en détermination et en recherches
documentaires, la collection nous dévoile aujourd’hui à la fois ses secrets et ses fragiles
trésors.
Cinquante spécimens, dont certains menacés ou en danger d’extinction, ont été
sélectionnés pour leurs particularités scientifiques, historiques, leurs origines
géographiques, leur rareté ou leur beauté.
Cette exposition rappelle le rôle essentiel du musée dans ses missions d’étude, de
conservation et de valorisation du patrimoine. Elle rend hommage aux naturalistes et
donateurs célèbres du XIXe et XXe siècle qui ont fondé les bases des collections d’histoire
naturelle, département à l’origine même de la création du musée de Montbéliard.
Dans un premier temps, l’exposition s’attache à mettre en lumière six espèces d’oiseaux de
la collection actuellement en danger d’extinction selon les dernières observations de
L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). La fragmentation et la
disparition de leur habitat, en grande partie dues aux activités humaines, sont les principales
raisons de leur raréfaction. Il s’agit du Méliphage régent d’Australie, du Cotinga porphyrion
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du Brésil, du Vautour percnoptère d’Afrique et d’Eurasie, de la Bernache à cou roux, du
Faucon sacre et de la Macreuse brune d’Eurasie.
Une salle est consacrée à l’histoire de la collection ornithologique des musées de
Montbéliard. Depuis la création du musée en 1850 par la Société d’Emulation de
Montbéliard (SEM), la collection d’histoire naturelle n’a cessé de s’enrichir au XIXe et XXe
siècle. Parmi les plus importants contributeurs, figurent le Muséum National d’Histoire
Naturelle de Paris et le Muséum de Strasbourg, les familles montbéliardaises Peugeot,
Sahler, Marti et Lainé et en 2013 la Société d’Agriculture, Lettres, Sciences et Arts de HauteSaône (SALSA) qui a mis en dépôt la collection Paul Petitclerc (1840-1937) de 280 oiseaux.
Au-delà de ses qualités patrimoniales, la collection ornithologique de Montbéliard revêt un
intérêt scientifique : les lieux de récoltes permettent de connaître la répartition
géographique d’une espèce au cours des temps. Le prélèvement d’ADN sur un spécimen
nous révèle des secrets que seule la technologie actuelle permet de lire.
L’origine géographique de la collection ornithologique couvre l’ensemble de la planète.
Souvent, ces spécimens ont été récoltés au XIXe siècle, dans le cadre de grandes
expéditions scientifiques par de grands naturalistes et sont arrivés jusqu’à nous grâce aux
dons du Muséum de Paris.
La dernière salle démontre que certaines espèces retrouvent leur territoire grâce aux
protections juridiques nationales et internationales ainsi qu’au dévouement d’associations
de bénévoles convaincues que la sauvegarde des animaux et de leur environnement
engendre la protection de notre propre espèce.
Commissaires de l’exposition : Aurélie Voltz et Thierry Malvesy
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Musée d’Art et d’Histoire
Hôtel Beurnier-Rossel
25200 Montbéliard - Tél. 03 81 99 24 93
[email protected]
www.montbeliard.fr
Ouverture tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Fermeture le 1er mai et le 1er novembre 2014.
Tarifs
• Tarif normal : 4€
• Tarif réduit (groupes + de 10 pers., étudiants) : 2€
Entrée gratuite : moins de 18 ans, personnes à mobilité réduite et le premier dimanche de chaque
mois.
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EXPOSITION
OISEAUX : TRESORS
VOLATILES
Spécimens rares et historiques des musées de Montbéliard
SALLE 1
Espèces en danger d’extinction
Constitution de collections gigantesques au détriment des espèces vivantes
La collection ornithologique du centre de conservation du muséum Cuvier est riche de plus de 2000
oiseaux, naturalisés au cours des XIXe et XXe siècle essentiellement. Au XVIe siècle, la découverte de
nouveaux territoires va fortement perturber l’équilibre naturel de ces terres jusqu’à provoquer des
disparitions d’animaux (140 espèces d’oiseaux au XIXe et XXe siècle).
C’est au cours du XIXe siècle que vont se constituer les grandes collections privées et publiques. En
1800, les navires français « Le Géographe » et « Le Naturaliste » ramenèrent des mers du Sud
100 000 spécimens zoologiques dont bon nombres d’oiseaux. Le British Museum de Londres
possède 1172 oiseaux à sa création en 1753 et 500 000 en 1909. Lord Lionel Walter Rothschild (18681937), zoologiste et banquier, a constitué la plus grande collection privée du XIXe siècle avec 280 000
peaux d’oiseaux et 200 000 œufs.
Apparition des associations de défense de la nature et les lois de protection
A partir des années 1850, les mentalités commencent à changer, d’autant que des dizaines de
millions d’oiseaux, dont majoritairement l’Aigrette, sont tuées chaque année pour décorer les
chapeaux des dames et les képis des militaires). En 1868 a lieu la création de Association for the
Protection of Seabirds en Grande-Bretagne et un an plus tard apparaît la première loi britannique
pour protéger les oiseaux. Cependant il a fallu attendre le développement de l’appareil photo
« portable » vers 1900 pour commencer à mettre fin à la mise à mort des oiseaux au profit de
l’observation dans le milieu naturel.
En France, c’est en 1912, suite aux massacres des macareux moines sur les côtes de Bretagne, que la
Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) est créée.
Ces grandes avancées dans la protection des oiseaux n’empêchent pas les extinctions. Entre 1914 et
1918, au zoo de Cincinnati, disparaît la dernière Perruche de Caroline (Conuropsis carolinensis) et le
dernier Pigeon migrateur (Ectopistes migratorius). Vers 1800 sur le continent nord-américain, ils
étaient encore estimés à trois voire cinq milliards d'individus.
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Les critères d’évaluation en vigueur
Aujourd’hui, il existe environ 10 000 espèces d’oiseaux et 12 000 sous-espèces. Depuis 1973, la
Convention de Washington protège strictement 180 espèces et des centaines d’autres espèces
bénéficiant de protections internationales, nationales et régionales.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), créée en 1963, a établi sept
catégories en fonction de l’estimation du danger d’extinction des espèces.
Ainsi, parmi les 568 espèces d’oiseaux recensées sur le territoire métropolitain, 277 espèces
nichaient régulièrement. En 2011, un nouvel état a mis en évidence que 5 espèces avaient en fait
disparues de France (2%), 11 étaient en danger critique d'extinction (4%), 20 en danger (7%), 42
vulnérables (15%) et 26 quasi-menacées (10%).
Le rôle du muséum Cuvier
Depuis plus de 10 ans, le muséum Cuvier a tissé des liens étroits avec les gardes de l’Office National
de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) du département du Doubs afin de mieux sensibiliser le
public et de permettre une meilleure connaissance de la législation en terme de protection des
animaux.
Méliphage régent
Xanthomyza phrygia
Bernache à cou roux
Branta ruficollis
Cotinga porphyrion
Xipholena atropurpurea
En danger critique d’extinction
Espèce en danger
Espèce en danger
Cet oiseau est endémique du Sud-Est
de l’Australie, dispersé en trois
principales zones.
La disparition de son habitat est la
principale raison de sa raréfaction.
Le Méliphage régent est le seul oiseau
connu à imiter le chant d’autres
espèces génétiquement proches.
Elle niche dans les toundras du nord
de la Russie et hiverne en Roumanie,
parfois en Hongrie, en Grèce et en
Turquie. Sa population totale de
70000 individus a subi un déclin de
56% ces dix dernières années. Elle
souffre de la chasse illégale et de la
destruction de son habitat.
Ce mâle adulte appartient à une
espèce endémique du Brésil. Elle est
menacée par la perte de son habitat,
les forêts humides de basse altitude.
Ce spécimen provient surement du
don du pasteur Dubois de New York
en juillet 1859 de 34 « peaux d'oiseaux
exotiques ».
Macreuse brune
Melanitta fusca fusca
Faucon sacre
Falco cherrug
Vautour percnoptère
Neophron percnopterus
Espèce en danger
Espèce en danger
Espèce en danger
Ce canard migrateur d’AfriqueEurasie niche dans la toundra et passe
l’hiver sur les côtes marines.
Sa population mondiale de 2 millions
d’individus (100 000 en Europe) chute
fortement depuis 20 ans nécessitant
sa protection, bien qu’il soit encore
chassable en France.
Cet animal vit dans les steppes
boisées et semi-désertes ainsi que
dans les plaines découvertes de l'est
de l'Europe jusqu'en Asie Centrale, y
compris la Chine et la chaîne de
l'Himalaya. Il est traditionnellement
utilisé en fauconnerie dans les pays
arabes.
Ce rapace vit en Afrique et dans le sud
de l’Europe et de l’Asie. Charognard, il
se nourrit aussi des excréments de
bovins ou d’œufs d'autruche qu’il
casse en projetant des pierres.
L'ingestion
d'animaux
morts
empoisonnés est une menace
importante pour cette espèce.
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SALLE 2
L’histoire d’une collection
Les origines
Le 12 octobre 1850, Charles Contejean, premier conservateur du
musée de la Société d’Émulation de Montbéliard (SEM), inaugure le
registre des entrées par un don d’œufs de couleuvre. Entre 1850 et
1932, le registre manuscrit de la SEM indique que plus de 1600 oiseaux
en peau ou naturalisés sont entrés en collection.
Les enrichissements depuis 1850
Les membres de la SEM sont les premiers contributeurs auxquels
s’ajoutent les noms des familles qui ont fait l’histoire du Pays de
Montbéliard. Les dons les plus importants proviennent en 1858 du
Pasteur Auguste Sahler et de John Lainé, et en 1901 d’Edmond Japy.
En 1960, des descendants offrent au musée la collection d’oiseaux de
Samuel Marti (1864-1940), ancien Maire de Montbéliard.
Les enrichissements résultent aussi d’achats et de dépôts, souvent
« perpétuels », de la part de collectivités et d’institutions. Le Muséum
National d’Histoire Naturelle de Paris fut un riche contributeur avec
environ 350 spécimens. En 2013, la Société d’Agriculture, Lettres,
Sciences et Arts de Haute-Saône (SALSA) dépose la collection Paul
Petitclerc (1840-1937) de 280 oiseaux.
L’utilisation d’une collection
1 - La collection ornithologique de Montbéliard est avant tout
patrimoniale et historique. Elle apporte des informations
supplémentaires sur des familles montbéliardaises.
2 - L’intérêt peut être scientifique et d’actualité (lieux de récoltes,
prélèvement d’ADN, espèces disparues ou rares).
3 - Une collection revêt un intérêt pédagogique et éducatif.
Combattant varié
Philomachus pugnax
Eurasie, Afrique
Préoccupation mineure
Il existe plusieurs manières d’enrichir
une collection d’un musée. Si les dons
sont les plus fréquents en histoire
naturelle, l’achat de spécimens ou le
dépôt légal, soumis à convention, qui
permet au déposant de conserver la
propriété du bien, sont possibles.
C’est le cas pour ce magnifique mâle
en parade nuptiale qui provient de la
collection Paul Petitclerc, propriété de
la Société d’Agriculture, Lettres,
Sciences et Arts de la Haute-Saône
(SALSA), qui se trouvait au château de
Filain depuis 1935 et qui fut déposée à
la Ville de Montbéliard en 2013.
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SALLE 3
Une collection à travers les continents
La collection ornithologique se divise en deux grandes parties : les
oiseaux européens (64%) et les oiseaux exotiques (37%) dont la
majorité proviennent des collections de doubles du Musée National
d’Histoire Naturelle de Paris. Ces spécimens ont été capturés le plus
souvent lors d’expéditions naturalistes du 19e siècle. Ainsi, les
informations récupérées sur les anciennes étiquettes permettent de
se replonger dans les grands voyages de découvertes qui font rêver
mais n’étaient pas sans danger.
Des ornithologues montbéliardais célèbres
Emile Jean Frédéric Oustalet est né à Montbéliard en 1844. Il est
directeur du Muséum de Paris en 1900. Il décrit de nombreuses
espèces nouvelles d’oiseaux, originaires d’Asie, de Papouasie ou
d’Afrique. Il publie Les Oiseaux de la Chine (1877), en collaboration
avec le père Armand David. Il est célèbre pour avoir décrit le zèbre de
Grévy (Equus grevyi) qui avait été offert en 1882 à Jules Grévy,
président de la République française, par Ménélik II d'Éthiopie.
Etienne Oemichen né en 1884, s'installe dans le pays de Montbéliard
dès 1897 où il réalisera tous ses exploits aéronautiques, dont le
premier kilomètre en circuit fermé en hélicoptère, à Arbouans, en
1924. Dans le cadre de ses travaux, il s’intéresse au vol des insectes,
des chauves-souris et bien entendu des oiseaux. Il possédait une
collection de squelettes d’oiseaux et de nombreux fossiles dont bon
nombre sont aujourd’hui intégrés au centre de conservation du
muséum Cuvier. Il meurt à Paris en 1955.
Kiwi roa
Apteryx haastii
Nouvelle-Zélande
Espèce vulnérable
Cet oiseau aptère et nocturne a la
particularité de mieux sentir ses proies
qu’il ne les voit, ce qui est rare chez les
oiseaux. Le femelle est beaucoup plus
grosse que le mâle et pond un unique
et énorme œuf blanc qui représente
jusqu’à 20% de sa masse !
Les analyses ADN ont montré que les
Kiwis sont plus proches des autruches
africaines et des émeus australiens
que du Moa néo-zélandais.
Depuis l’arrivée des humains vers
1300, son territoire se réduit du fait de
la déforestation. Les prédateurs
importés (chats, chiens, rats, porcs,
furets
et
hermine)
dévastent
également les nichées au sol.
Il est un des symboles de l’île de
Nouvelle-Zélande au point que les
habitants sont surnommés les
«kiwis».
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SALLE 4
Les lois de protection sauvent les espèces
Depuis plus de trois siècles, l’activité humaine a considérablement
bouleversé les équilibres naturels des écosystèmes. Plusieurs milliers
d’espèces animales ont disparu des continents et des océans plus
rapidement que prévu et parmi celles-ci des centaines d’espèces
d’oiseaux.
Des succès avérés
Des protections internationales, nationales et locales ont permis de
sauver des espèces.
La cigogne blanche est un exemple : courante au Moyen Âge, on ne
comptait plus que neuf couples nicheurs en Alsace en 1972.
Aujourd’hui, plus de 1600 couples sont installés en France.
Le héron cendré est considéré comme gibier royal jusqu'au 18e siècle.
Il devient nuisible à la fin du 19e et au début 20e siècle et a alors
pratiquement disparu de France. En 1928, on ne comptait plus que
350 couples et seulement 5 colonies. Protégé en 1974, l’espèce
compte aujourd’hui entre 144 000 et 174 000 couples en Europe et la
France héberge la plus importante population (25 000 couples).
Vautour fauve
Gyps fulvus
Europe
Espèce vulnérable
Ce juvénile fut amené vivant en 2009
au centre de soins animaliers Athéna
à L'Etoile dans le Jura. Fatigué par un
long voyage depuis les Pyrénées ou
les Causses, à la recherche de
nouveaux territoires, souffrant de
malnutrition, il ne put survivre malgré
les soins prodigués.
Lors de la fête de la Nature organisée
par la Société d’Histoire Naturelle du
Pays de Montbéliard, nous avons pu
rencontrer Gilles Moine le directeur du
centre Athéna et envisager le don du
cadavre au muséum Cuvier. L’animal
fut naturalisé par Olivier Bracq et
intégré dans l’exposition temporaire «
Rahan à Romain-la-Roche ». Il est le
seul exemplaire de son espèce en
collection.
Au 18e siècle, le vautour fauve est très présent en Europe et en
France. Victime de sa mauvaise réputation, il régresse fortement en
Europe. En 1976, il ne reste plus qu’une soixantaine de couples en
France dans les Pyrénées. Protégé en 1981, on recense environ 500
individus en 1985 pour atteindre aujourd’hui près de 2000 vautours dans les Pyrénées, dans les
Causses et dans les Alpes. Certains commencent à migrer vers le nord, dont la Franche-Comté.
Des succès à venir ?
Deux oiseaux africains sont en revanche classés aujourd’hui comme « vulnérables ». La grue
couronnée subit un déclin qui risque de s’accentuer en raison de la destruction de son habitat et du
trafic illégal. Aujourd’hui, entre 40 et 70 000 individus vivent en Afrique sub-saharienne. Les
populations du messager sagittaire semblent suivre le même chemin bien qu’il soit protégé
officiellement en Afrique depuis 1968 parce qu’il tue les serpents venimeux.
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LES RENDEZ-VOUS AUTOUR DE
L’EXPOSITION
Instants baroques
En collaboration avec le Conservatoire du Pays de Montbéliard
• Visite commentée à 10h
• Concert baroque à 11h
→ Dimanche 30 mars 2014
→ Dimanche 25 mai 2014
Histoire de l’ornithologie
Une conférence de Thierry Malvesy, responsable du Muséum Cuvier, dans le cadre du programme de l’Université Ouverte
du Pays de Montbéliard - (Grand Amphithéâtre des Portes du Jura) - Renseignements : 03 81 31 86 46
→ Jeudi 22 mai 2014 à 18h
Les oiseaux des jardins et des vergers
Présentation et démonstration de taxidermie à la Fête de la Nature de Seloncourt (stand du Muséum Cuvier) organisée par
la Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard.
→ Samedi 27 septembre 2014
→ Dimanche 28 septembre 2014
→ Lundi 30 septembre 2014
Activités adultes, enfants et familles
Activités des vacances
Visites et ateliers prolongent le plaisir de la découverte de l’exposition :
• De 10h à 11h pour les 4-6 ans
• De 14h à 16h pour les 7-12 ans.
→ Jeudi 27 février 2014
→ Jeudi 24 avril 2014
→ Jeudi 23 octobre 2014
Dimanche au musée
• Visites commentées adultes à 14h.
• Parcours enfants et familles à 15h30 et activités graphiques pour le jeune public jusqu’à 18h.
→ Dimanche 2 mars 2014
→ Dimanche 6 avril 2014
→ Dimanche 6 juillet 2014
→ Dimanche 5 octobre 2014
Les Midis du Musée
Visite commentées adultes de 12h à 13h30
→ Jeudi 10 avril 2014
→ Jeudi 11 septembre 2014
→ Jeudi 26 juin 2014
→ Jeudi 16 octobre 2014
Activités gratuites, sur réservation au 03 81 99 21 73 ou par courriel à Aurélie Dénoue : [email protected]
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