L`exposition au Creusot Chronologie 1836 : Les frères
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L`exposition au Creusot Chronologie 1836 : Les frères
L’exposition au Creusot Chronologie 1836 : Les frères Scheider deviennent propriétaires de l’usine du Creusot et en font l’une des plus grande usine d’Europe (ponts, canon, machines à vapeur, train…) / leur développement repose en grande partie sur l’extra-industriel : hôpitaux, églises (chacune à un prénom des Schneider : présence quasi-religieuse), écoles, logements… 1850 : Paternalisme : pétition pour que la ville devienne “Schneider-Ville“, pas une ville mais une extension urbaine de l’usine, les édifices publiques servent de liens entre les quartiers (sorte de terre féodale avec des lots autour de la réserve du maître (usine)… 1960 : Fin d’une époque, mort du dernier descendant Schneider. 1970 : Départ du groupe dans tout l’extra-industriel, démantèlement du paternalisme. Embarras à propos du château de la Verrerie où habitaient les Scheider (trop symbolique pour être investi, trop encombrant, les gens ont peur de passer les grilles, les filles Schneider y viennent tjs !!! : le ville décide de le conserver, d’en faire un musée), des statues des Schneider (qui sont déplacées créant svt la polémique : on leur est encore très reconnaissant, on regrette le temps de leur grandeur…)… Les professeurs doivent passer le concours national pour pouvoir continuer à enseigner… / On se débarrasse des restes trop encombrants en les donnant à la ville : marteau-pilon symbole sorti de l’usine et exposé… l’usine se désengage de la ville qui va petit à petit devenir un musée ! 1973 : Décision de faire du château un musée, pour remplir le vide laissé par l’usine dans l’extension urbaine de l’usine ! / Marcel Evrard (travaillait au Musée de l’homme à paris) et Hugues de Varine, tout deux extérieurs au lieu, seront à la tête du projet / Ils pensent que la population doit être associée au projet mais ils se heurtent à l’indifférence voire au mépris / Evrard pensait créer une fondation Schneider à laquelle les anciens patrons auraient léguer les objets, les meubles… mais il se heurte à un refus… on refuse de faire entrer ce qui vit tjs dans la temporalité du musée / La direction des musées de France ne veut pas donner de subventions pour un musée sans collection et on décide alors de profiter du flou autour du ministère de l’environnement naissant pour faire un ECOMUSEE, appellation-prétexte étant donner que la seule nature du Creusot est l’usine (on fait jouer la proximité du parc du Morvan et on va faire des expositions-prétextes avec de la géologie…) -> Henri Rivière, l’un des responsables qui introduit l’ethnologie au Creusot veut appliquer un savoir muséographique (en vogue) réservé jusque là au monde rural, à l’histoire industrielle / En 1974, l’exposition permanent raconte l’histoire de la Communauté Urbaine et prend définitivement la place des Schneider dans le château -> mais aucune mention de la lutte des classes ni de l’industrie… on ne fait qu’exposer un demeure patronale vide, pour montrer l’absence des Schneider (qu’on puisse s’habituer à leur absence pour les oublier !) / a) Idée de départ De Varine croit à une révolution par le musée, à une lutte des classes culturelle, mais pense que le musée doit être pour cela révolutionnés / On veut créer un musée révolutionnaire qui puisse mener à une révolution : pas de collection, le Creusot (la Communauté urbaine) devient l’objet, pas de musée, le Creusot devient le musée, pas de spectateurs mais des habitants spectateurs / 2 buts centraux : marquer la fin du paternalisme et créer un outil pour faire naître la communauté urbaine / c’est un musée vivant où l’on peut rencontrer ce qui va disparaître / c’est un lieu révolutionnaire et contestataire contre les Schneider et le capitalisme représenté par le paternalisme. b) Principes appliqués Comité des usagers : démocratisation de l’institution avec l’entrée des usagers (appelés ainsi car on veut que les habitants remplacent les visiteurs mais en fait des employés) au côté de la direction -> les gens sont une trop grande part des restes pour les oublier : ils deviennent ainsi des employés capables d’exposer leur histoire, pour l’oublier… On n’expose pas une histoire mais leur vie ! / Rivière veut non pas des figurants mais des vrais exécutants continuant à vivre normalement / en racontant son histoire on peut la mettre en scène, la rejouer puis l’oublier : l’histoire du Creusot est l’histoire d’un oubli ! / on invite la population à s’investir, à s’auto-éduquer… création en 1981 d’un centre de formation pour restituer leur culture aux ouvriers ! / pas d’objet (en tout cas pas classiques), mise en exposition très novatrice, remise en cause de la hiérarchie des objets à conserver : à la fin des années 1970, l’écomusée devient une référence et les intellectuels s’y pressent lors de réunions, séjours de travail… son travail apparaît alors comme révolutionnaire / on bricole des expositions car on n’a rien à exposer : on tente de construire une identité communautaire à partir de restes, les habitants amènent des objets, faisant également leur deuil -> le musée légitime l’abandon par la conservation. c) Problèmes soulevés Paradoxalement, cette volonté de faire un anti-musée crée en fait un “supermusée !“ /la volonté de lutter contre le paternalisme, avec la création d’un comité des usagers, engageant des anciens ouvriers comme employés, pour montrer qu’il n’existe pas de classes intermédiaires à cause du paternalisme -> mène en fait au paternalisme d’Evrard (il est tout puissant, les employés se sentent liés par le sang à lui, pas de syndicat chez les usagers, investissement d’une partie des fonds propres d’Evrard…) / l’utopie participative démocratique est en fait hiérarchisée avec des leaders de la communauté… / que peut-on exposer dans un musée ne pouvant exposer ni l’industrie ni les patrons (car encore trop présents) alors que les seules particularités du lieu sont justement représentées par eux / On découvre en réalité (comme l’ethnologie souvent) l’objet au moment où il meurt : mais c’est justement un passage qui est ainsi permis, une transition du vivant au mort, comme lorsque l’on expose un corps avant de l’enterrer (l’exposition du corps d’apparence encore vivante est le rôle de l’écomusée et l’enterrement celui du musée) -> l’écomusée est la mise en scène du passage de l’histoire industrielle dans le domaine muséal, la théâtralisation nécessaire de l’oubli / ni l’usine ni les Scheider ne saurait être exposés : les Schneider sont encore trop présents symboliquement et l’usine fonctionne encore à côté des lieux d’expositions (la Halle des grues et locos que l’on voulait rénové pour y exposer l’histoire industrielle se trouve à côté d’usines fonctionnant encore et il n’est alors pas étonnant que cette exposition sera également impossible, l’usine interdisant toute modification des locaux par peur de se voir mal représentée). Malgré une grande réussite auprès des intellectuels… une vive polémique prend place dès le début de l’Ecomusée : on reproche à Varine de vouloir faire des hommes des objets… alors que lui dit justement qu’ils étaient des objets comme ouvriers et qu’il en fait des hommes… (mais Evrard présente parfois ses employés comme des “authentiques ouvriers“ lors de colloques !!!)…. Pourtant, Evrard prétend que personne mieux qu’eux ne sont capables de diffuser le savoir universitaire qui les concernent ! -> l’utilisation d’anciens ouvriers est simplement une manière de s’insurger contre le paternalisme en montrant qu’aucune classe moyenne n’a été crée ! / L’usine proteste contre des articles disant que les Schneider avaient dirigés par des moyens nonproductifs et que les hommes étaient créés pour et non pas par l’usine… elle retire les objets qu’elle avait confié au musée : tout doit être réorganisé (si qqs aspect de l’usine sont exposés, la tension est grande car cette histoire n’est pas encore digérée) 1979 : Les descendants veulent une vitrine de la famille et de l’entreprise qui contre la vision critique de l’écomusée. Au début des années 1980, c’est la création de l’Académie Bourdon (inventeur du marteau-pilon) qui récupère les archives de l’usine et entreprend son propre travail de mémoire, bcp moins critique, en concurrence avec l’écomusée. Les industriels ont alors une vitrine de leur histoire qui leur convient : les objets techniques ne revendique rien ! En fait, il faut deux institution car l’écomusée montre la part encore vivante (population…) et l’Académie montre, de façon classique ce qui est mort : l’usine… En 1983, l’exposition Forges et Ateliers au Creusot permet enfin d’exposer l’usine dans l’une des salles du château / la toile la Grève de Jules Adler fonctionnait auparavant comme un condensé de la classe ouvrière qui était autrement absente / une maquette animée traduit les techniques dépassé (distance critique, exposée comme un objet historique alors qu’elle était auparavant une publicité de foires pour l’usine) 1984 : Fin de l’usine et arrêt d’Evrard : l’usine meurt et l’objet est mort, on peut imaginer l’exposer dans un musée classique. Le nom reste pourtant “écomusée“ mais il se dote de collections... Le Creusot veut redevenir une ville normale avec un musée normal ! / Crise : Evrard part discrètement / Le destin de l’écomusée est de devenir un musée car son but de transition sera ainsi atteint -> les nvlles personnes engagées seront des jeunes, formées, mais qui n’ont pas vécu l’histoire qu’il raconte : l’écomusée est bien mort / on confond alors crise de la ville et crise l’écomusée / Hugues de Varine pense que le musée n’a pas su répondre à la situation et aux questions que posaient le chômage et la reconversion / le dépôt de bilan (plus de 10 000 personnes touchées directement) est une affaire d’état, d’autant plus que la mise en faillite est scandaleuse, le groupe Schneider quittant le Creusot alors que c’est sa filiale américaine uniquement qui le tirait vers le bas / Le paternalisme était le vrai objet du musée… avec la fin de l’entreprise Schneider, le rôle du musée, qui était de théâtraliser la destitution du paternalisme et de l’industrie, est rempli et l’on peut penser à un musée classique / l’écomusée continue pourtant à engager des pré-retraités comme guide pour tenter de créer un “tourisme industriel“ -> le touriste (jamais grande réussite !) à alors le choix entre deux visites, deux histoires : Académie Bourdon (un musée d’usine sans usine) ou Ecomusée (un musée de la communauté)… mais un acteur reste absent : les Schneider ! En 1986, on assiste à une vraie rupture : l’entrée de la Verrerie devient payante et la population n’est donc plus acteur mais public ! On se constitue également des collections, devenant un musée normal ! Objets historiques et ethnologiques qui sont alors traités différemment (historiques = expliqués, art = exposés d’eux-mêmes, ethnologie = renvoyé à une production d’inspiration collective)… on continue (comme le prétexte de l’écomusée auparavant) de collectionner également des cristaux pour attirer plus de monde… Le comité des usagers est dissout, l’écomusée devient un musée (s’appelle tjs écomusée) et c’est la fin de la confusion entre espace patrimonial et espace de la communauté : le Creusot à désormais un musée avec des murs et on peut détruire tout le reste ! / Parallèlement, alors que l’on repense le musée, on doit repenser la ville : on veut détruire les ruines industriels mais on classe les Halle au grues et loco monument historique et on en fait une bibliothèque et un centre universitaire : on a fait le tri, on peut détruire le reste / la plaine industrielle (par dessus lequel passe un pont qui sépare la ville !) ne sera pas réutilisée par un musée mais recyclée ou détruite… différentes réponses à la question de l’utilisation des restes ! / on veut redonner un cœur à une ville qui n’en a pas, à une ville qui n’en est pas une : le projet “cœur ville“ vise ainsi à donner des espaces de rencontre, un centre piéton, une gare, un centre commercial, un Mc Donald’s… l’un des buts est de cacher les usines encore visible et de puiser l’énergie de la ville dans son centre et non son usine : on fait alors également le tri de ce que l’on veut garder et ce que l’on veut effacer. 1995 : 25 ans après leur départ, les Schneider sont enfin exposés au château : le temps de leur oubli est passé (c’est la première fois que l’on revient sur leur disparition)… mais paradoxalement, si les objets meurent en général en entrant au musée, on peut se demander s’il meurent lorsqu’ils retrouvent leur usage et leur emplacement primitifs ! leur départ est paradoxalement théâtralisé par leur retour / Il aura fallu encore plus de temps pour oublier les Scheider que pour oublier l’usine ! L’écomusée n’a plus d’original que son nom, il collabore d’ailleurs alors avec notamment et son discours est loin de rester critique envers le paternalisme / Dominique Scheider est écrivain (elle signe Scheidre (prononciation qui désigne la famille et non l’usine) et non Scheider pour se demarquer de son lourd passé… ses textes théâtralise également son oubli personnel…) participe à l’expositione t signe même “Scheider“… bcp s’en indigne… c’est vraiment le retour des Schneider au château. / Le catalogue apparaît comme un catalogue de famille : a) Le nom des Schneider passe avant celui du Creusot : Les Schneider, Le Creusot, Une famille, une entreprise, une ville !) b) Dominique Schneider y participe, à la stupéfaction de bcp (à nv, l’histoire ne semble alors pas morte) et elle compare sa famille, dans l’avant-propos, à Napoléon. c) Un arbre généalogique ouvre l’ouvrage. d) On parle “d’authentique philantropisme“ à propos du paternalisme. e) L’histoire de la famille et de sa représentation occupe la plus grande part de l’ouvrage. f) La chronologie s’arrête en 1960, comme par hasard juste avant le déclin de l’entreprise. Les objets présentés, symptomatiquement, sont les mêmes que ceux qu’on utilisait dans les foires pour présenter l’entreprise (comme la miniature créée au début du 19ème par Joseph Beuchot). Bcp son contents que les Scheider sont “de retour“, trouvant qu’ils l’on bien mérité (le système capitaliste ayant échoué au Creusot, on revient avec nostalgie sur le paternalisme), mais d’autres regrettent le manque de critique / étonnement, alors que tout était dans le noir, tout devient lumineux avec cette exposition… tout paraissait trop plein et tout paraît vide à présent : normal le objets sont à leur place donc invisibles (peut-être meilleure façon de les oublier en fait !) / le paradoxe est de remettre l’histoire dans son cadre alors que l’on veut s’en débarrasser… mais elle y est alors peut-être plus invisible que n’importe où ailleurs ! / Cette exposition n’aurait sans doute pas pu avoir lieu si l’écomusée n’avait pas au préalable “tué“ le paternalisme. Le musée et l’écomusée comme moyen de se débarrasser des restes Général C’est l’impossible exposition d’objets non encore morts, par encore oubliés, qui a mené à l’écomusée, écomusée qui a fonctionné comme une théâtralisation de l’oubli, en attendant que le tri soit fait et que l’on puisse mettre l’usine puis les Schneider dans la tombe muséale… Le temps qu’a mis le musée à exposer sa mémoire est celui qu’il a fallu pour que l’histoire soit prête à être oubliée : l’écomusée permettait d’exposer non pas une histoire mais la vie ! / Le rôle d’un musée s’apparente parfois au potlatch : on donne ce qu’on a sans rien attendre en retour, on sacrifie… Bataille pense que la perte peut être un lien social : avec le musée comme avec l’usine de tri des déchets, le Creusot tente de faire de la perte ou de l’oubli un lien social (métaphore intéressante sur le tri et le lien social par la création d’emplois mais rien de spécifique au Creusot avec son usine de tri) / (MEME IDEE DE DON, DE TRI ET DE LIEN SOCIAL -> BRIQUES DE LAIT QUE L’ON TRANSFORME EN PAPIER CADEAU VENDU AU PROFIT DES ENFANTS DU TIERS-MONDE. le musée apparaît svt comme un théâtre de mémoire mais, en réalité, il met en scène l’oubli dans une dépossession de ce qu’on ne veut pas garder : histoire, objets, passé -> l’écomusée sert de transition entre l’histoire en train de se terminer mais pas assez digérée pour entrer dans un musée / Si l’écomusée fait peur car il ne délimite pas bien patrimonial et cadre de vie, le musée lui rassure car il est une tombe, un espace fermé auquel on peut rendre visite de temps en temps, de moins en moins svt, jusqu’à l’oublier (ce qui doit être gardé (ou oublié) est bien délimité et le reste peut être jeter) / le musée fonctionne comme cérémonie de disparition pour oublier le paternalisme / n’entre au musée que ce que l’on veut oublier et la seule vraie réponse que fournissent nos sociétés industrielles à leur reconversion est la reconversion culturelle de son histoire par la théâtralisation de son oubli. Comparaisons On peut également comparer le musée aux morts que l’on enterre pour ne plus les voir et les oublier, par peur d’être encombré (l’écomusée devient l’ultime exposition du corps) / L’objet dans le musée, sous figure d’être célébré, est en réalité au ban de la société (HAINARD / la tradition orale est peut être paradoxalement une meilleure façon de se souvenir) : au musée de l’assistance publique à Paris, on avait une salle pour exposer les enfants trouvés dont on voulait se débarrasser, jusqu’au milieu du XIXe / lors de la Révolution française, l’éclosion des musées de la révolution dans des églises participent de cette volonté de neutraliser et d’oublier une partie de son histoire / Une autre forme de muséification de l’oubli est de conserver des erreurs pour ne pas les commettre à nv : à Auschwitz, le silence qui entoure les objets ne participe-t-il pas en réalité à l’oubli plutôt qu’au souvenir / Il est intéressant de noter que Primo Lévy, de retour à Auschwitz, à plus marqué par Birkenau, où tout est laissé vide, qu’à Auschwitz où on expose des objets… cela tend à montrer que Birkenau, qui ressemble plutôt à un écomusée qu’à un musée, par son territoire et son absence de collection, est plus efficace à la mémoire qu’Auschwitz qui semble finalement banalisé l’horreur en neutralisant les objets qu’il expose derrière des vitres…. (en plus, discours très mal monté…) / la vraie question que pose Auschwitz est : ne participe-t-on pas à l’oubli en voulant l’éviter par un musée ? Auschwitz ne rate-t-il pas son objet, l’inhumain étant inexposable (pour le camp de Sachsenhausen, l’architecte Libeskind proposait, ne voulant pas toucher à ce que les nazis avaient fait, mais ne voulant pas non plus ne rien faire, de noyer le site sous un lac artificiel, gardant une trace dans les mémoire, une trace du vide, sans qu’une exposition ne risque de banaliser les événements qui se sont produit en ce lieu). Ecomusée encore possible au Creusot ? Le château, en exposant ses propres objets, fait venir des visiteurs nostalgiques qui sont intéressés à voir le monde des Schneider et pas tellement une histoire terminée / l’usine, même s’y elle n’est plus en rapport directe avec l’ancienne usine, semble avoir voulu s’inscrire dans une certaines continuité en ne changeant que peu son nom au départ des Schneider (de Creusot-Loire à Creusot-Loire Industrie)… pas étonnant alors que des visiteurs aient tjs envie de s’y rendre -> même si les visites sont interdites, cela montre qu’un écomusée pourrait tjs intéresser au Creusot !