Somme Moyenne - Pêcheurs en Somme
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Somme Moyenne - Pêcheurs en Somme
FEDERATION DE LA SOMME POUR LA PECHE ET LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE ASSOCIATION AGREEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT AU TITRE DE L’ARTICLE L141-1 CE A CARACTERE D’UTILITE PUBLIQUE (LOI DU 12 JUILLET 1941) EN DATE DU 16 AOUT 1978. Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles de la Somme La moyenne Somme - PDPG80 - Avec la participation financière de : INTRODUCTION Suite à l’adoption de la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE n°2000/60/CE du 23 octobre 2000), les milieux aquatiques français font l’objet d’un intérêt tout particulier. Cette directive vise en effet l’atteinte du bon état écologique et chimique des eaux. Bien que dans un état quelconque de moyen à mauvais, le réseau hydrographique du département de la Somme possède un très fort potentiel. L’identité culturelle développée autour du loisir pêche, le reflète. Cependant, l’économie s’étant construite autour de l’industrie et de l’agriculture ; elle est, depuis l’ère de l’industrie lourde et des exploitations intensives, pour partie, cause de fortes dégradations des milieux. La diminution de la diversité et de la quantité des espèces pêchées en témoigne. Les pêcheurs, usagers et gestionnaires des milieux, en ont conscience. S’étant contentés dans un premier temps des rempoissonnements pour pratiquer leur loisir, ils désirent aujourd’hui des sites naturels produisant eux-mêmes les poissons dits « sauvages ». Par le biais non seulement du diagnostic, mais aussi des programmes d’actions de restauration du milieu aquatique proposés, le Plan Départemental pour la Protection du milieu Aquatique et la Gestion des ressources piscicoles de la Somme (PDPG 80) accompagne les pêcheurs dans la définition des opérations qu’ils souhaitent entreprendre pour améliorer les milieux. Les pêcheurs ne pouvant parvenir seuls à réaliser toutes ces actions, le PDPG 80 est également un outil de communication dont les conclusions sont portées auprès de l’ensemble des acteurs de l’eau avec lesquels il est nécessaire de construire pour atteindre le « bon état » DCE n°2000/60/CE. Le PDPG 80 est décliné en plusieurs documents : Une version technique : 480 pages Une version synthétique : 198 pages Une version adaptée pour chacun des 18 contextes de gestion Tous ces documents sont disponibles en téléchargement libre sur internet. Réalisé sous la Présidence de Marc DARRAS par : Camille RIVIERE Ingénieur agronome spécialisé en halieutique et environnement FDAAPPMA de la Somme Septembre 2008 Adapté sous la Présidence de Guy LACHEREZ par : Maryline VERNET Chargée de mission milieu aquatique FDAAPPMA de la Somme Juin 2009 - Utilisation réglementée - Droits réservés - Nous consulter avant toute utilisation. Moyenne Somme – code 8002 – Eso-cyprinicole perturbé PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 4 PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 5 III- Données générales Amont Amont de l’étang brûlé (Pargny) Aval Confluence du canal de la Somme et du fleuve Somme (La Neuville-lès-Bray) Affluents Tous sauf ceux constituant un contexte à part : Omignon, Cologne, Tortille. Plans d’eau Marais et étangs sur le fil ou communiquant directement ou indirectement avec les cours d’eau du contexte. Cours principal Somme (dont principaux bras multiples) : 80.4 km Limites contexte Omignon aval : 0.9 km (Somme, RD) Longueur en eau du contexte Principaux affluents appartenant au contexte Ruisseau de la Fontaine des Billes : 1.7 km (canal de la Somme, RG) Ruisseau de la Motte : 1.9 km (ND, RG) Ru de Mesnil Bruntel : 2.3 km (Somme, RD) Cologne aval : 0.8 km (Somme, RD) Surface en eau du contexte Surface du bassin versant « contexte » Débit (cours principal) Cours principal 109 ha Affluents 3 ha Plans d’eau 300 ha (sur source) – environ 1000 ha « retenues d’eau » 394 km² Etiage QMNA5 = 2.8 m3/s (Péronne ; DIREN, 1980-2005) Module 6.540 m3/s (Péronne ; DIREN, 1980-2005) Naturelle Altitude amont 52 m Altitude aval 35 m 0.37 ‰ Pente moyenne (cours principal) 13 chaussées barrages (représentent Nombre ouvrages ≈ 35 ouvrages, avec 7 anguillères) Réelle, après impact ouvrages 1 siphon Hauteur cumulée 15.2m (mini : 0.6m ; maxi : 1.5m) 0.04 ‰ Réduction PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 88 % Moyenne Somme 6 Géologie du contexte Les alluvions fluviales de la vallée de la Somme, souvent composées de tourbe, reposent sur de la craie blanche pauvre en silex, sur une largeur relativement importante. Leur épaisseur varie et peut être importante (alluvions tourbeuses allant jusque 10-15m). La craie qui constitue le substrat du contexte est issue des formations secondaires du Coniacien en aval d’Eterpigny, du Santonien sinon. Les plateaux sont quant à eux largement recouverts de limons. Somme en aval de la chaussée barrage de Bray-sur-Somme : Public Somme en amont de la chaussée barrage de Bray-sur-Somme (majeure partie de la zone dite « des étangs de la Haute-Somme ») : Privé Statut foncier Tortille (entre la prise d’eau sur le canal du Nord et le premier siphon PK canal du Nord 34.938 à PK 35.788 ; le long du canal du Nord PK 39.530 à PK 39.910, PK 42.300 à PK 42.800, PK 43.300 à PK 43.400 et PK 44.300 à PK 44.600) : Public Reste des affluents et de la Tortille : Privé Police de l’eau Police de la pêche DDAF (DISEMA) partout sauf sur la Tortille publique (SNS) DDAF (DISEMA) partout, sauf sur la Tortille publique (SNS) Zone dite « des étangs de la Haute-Somme » : statut exceptionnel d’eaux closes Lit majeur Pargny, Falvy, Epénancourt, Cizancourt, Saint-ChristBriost, Brie, Eterpigny, Mesnil-Bruntel, Péronne, Biaches, Cléry-sur-Somme, Feuillères, Hem-Monacu, Curlu, Frise, Eclusier-Vaux, Suzanne, Cappy, Bray-sur-Somme, La Neuville-lès-Bray Ailleurs sur BV Combles, Dompierre-Becquincourt Urbanisme Péronne (BP France), Flaucourt (Usine de Flaucourt) Industrie Piscicultures : Saint-Christ-Briost (20T), étangs de la Haute Somme (piscicultures et anguillères) Région du Santerre. SAU ≈ 75 – 80 % du territoire. Agriculture Zone de grandes cultures (céréales dominantes malgré une baisse, betteraves fortement présentes mais en baisse, légumes de plein champ et pommes de terre relativement stables). Forte augmentation des surfaces irriguées (canton de Chaulnes : surfaces multipliées par 18 entre 1979 et 2000), qui représentent en 2000 plusieurs milliers d’hectares (≈ 15% SAU). Les prairies permanentes faiblement présentes (≈5% SAU en 1979), continuent à diminuer ; (surfaces divisées par 2 entre 1979 et 2000). L’élevage, initialement peu présent, diminue de manière globale sur le contexte. Toutefois, le porc et les volailles (hors-sol) sont localement présents. Mis à part en fond de vallée, le territoire est très peu boisé. Protections, Inventaires, SAGE pSIC n°FR2200357 « Moyenne vallée de la Somme » Natura 2000 PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 pSIC n°FR2212007 « Etangs et marais du bassin de la Somme » Moyenne Somme 7 n° 0019.0000 e, f, et g « Coteaux de la Moyenne-Somme » n° 0022.0000 « Marais de Cléry et de Feuillères » n° 0037.0000 « Marais de Curlu » n° 0038.0000 « Marais de Vaux » n° 0039.0000 « Etangs et marais de Brie » n° 0431.0000 « la Tourbière de Cappy » n° 0432.0000 « Méandre de Frise » ZNIEFF n° 0433.0000 « Méandre de Suzanne » n° 0434.0000 « Etang de Ste Radegonde/Le Pâté Noyé » n° 0435.0000 « Marais de la Chapelette et d’Eterpigny et les Aulnaies de Mesnil-Bruntel » Protections, Inventaires, SAGE (suite) n° 0437.0000 « Moyenne vallée de la Somme de Briost à Voyennes » n° 0439.0000 « Etang de Cléry-sur-Somme » Réserve naturelle - Arrêté de biotope - Site inscrit/classé SI 36 « Ensemble formé par le village, le château et son parc, l’église et les gisants ainsi que les voies adjacentes » (Suzanne) SAGE Instruction en cours de finalisation (SAGE Haute Somme) Tronçon(s) SDVP Somme SOMME 10, 11, 12 et 13 ; Somme OMIGNON 1, Somme COLOGNE 1 Cartes IGN utilisées CartoExplorer® Somme Est : 2408 E (1996), 2508 O et E (1991), 2409 E (1996), 2509 O et E (1987) IV- Peuplement Domaine Eso-cyprinicole Espèce repère Brochet Etat fonctionnel Perturbé Peuplement actuel ABH, ABL, ANG, BRE, GAR, PER, BRB, BOU, GOU, LOF, (BRO), (ROT), (CAS), (CCO), (CHA), (CHE), (CMI), (GRE), (EPT), (TAN) Peuplement potentiel PER, BRO, BOU, GAR, CCO, GRE, ABL, SAN, GOU, CHE, TAN, BRE, BRB, ROT, ABH, (LOF), (LOT), (VAN), (BAF), grands migrateurs (ANG, LPM, TRM, SAT, LPR…) PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 8 V- Gestion et halieutisme Classement des cours d’eau du contexte Piscicole 2nde catégorie : tout sauf Omignon et Cologne Migrateurs - Péronne Cappy AAPPMA Bray-sur-Somme 10 ha ~880 pêcheurs potentiels 35 ha ~455 pêcheurs potentiels 5.5 ha/3.6 km ~855 pêcheurs potentiels 7 ha ~30 pêcheurs potentiels Neuville-lès-Bray Sociétés de pêche non agréées Pêche dans les étangs de la Haute Somme ND ND Somme publique (aval Bray) Gestionnaires des cours d’eau du contexte Conseil Général de la Somme 1 propriétaire riverain Somme privée (étangs de la HauteSomme et bras, ruisseaux) Propriétaires privés (large part communale) « Riverains » Nombreux propriétaires riverains Commission exécutive (ASA forcée)/Syndicat de la Vallée des Anguillères SIVOM par subrogation Omignon (aval pont St Christ Briost) Association syndicale autorisée de la rivière Omignon ARHS Quelques propriétaires riverains Cologne (aval pont de la gare Péronne) Ville de Péronne Déversements (AAPPMA et FDPPMA) Brochetons 2003 : 1 300 unités Brochets 2003 : 285 kg 2004 : 365 kg Perches 2003 : 90 kg 2004 : 25 kg Gardons 2003 : 1470 kg 2004 : 1470 kg Tanches 2003 : 280 kg 2004 : 195 kg Carpes communes 2003 : 100 kg Autres 2003 : 45 kg carassins 2004 : 1 300 unités 2004 : 390 kg 2004 : 45 kg carpes amour NB : à noter que la majeure partie du contexte ayant un statut d’eaux closes, la loi pêche ne s’y applique pas, notamment en terme de repeuplement en indésirables. Le silure, l’amour blanc ou encore le poisson chat sont présents sur ce site, au moins localement. PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 9 VI- Facteurs limitants FACTEURS Famille ETAT FONCTIONNEL Nature Effets R E C BRO BRO BRO D D P × × × MOYENNE SOMME Mise en plan d’eau du lit majeur par succession de chaussées-barrages Lit mineur à section artificielle Diminution de la capacité autoépuratrice Variation des paramètres physico-chimiques (augmentation de température, diminution O2…) Perte de pente, envasement, impact sur les faciès A Régulation des niveaux d’eau marnage (fréquence augmentée par automatisation), diminution des débordements, impact sur la circulation piscicole Diminution de la qualité du support de ponte végétal Obstacles (chaussées, moulins, grilles…) Obstacle à la libre circulation Morcellement du contexte × × (×) × Ralentissement de l’écoulement diminution des capacités d’autocurage et d’autoépuration Aménagement artificiel des berges (tunage, palplanche…) Suppression des abris Altération ripisylve (déconnexion) Contraint la dynamique fluviale Homogénéisation des habitats Travaux hydrauliques : curages Enfoncement, endiguement du lit Déconnexion lit mineur/lit majeur × × × × × × Perte d’habitats (nutrition, repos, reproduction) Contraint dynamique fluviale Colmatage (œufs, végétaux) Qualité d’eau amont très moyenne Mauvais développement supports de ponte Toxicité (eau et sédiments) Augmentation phénomène envasement Erosion des sols agricoles et pollutions diffuses associées (cultures intensives) PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Eutrophisation Apport de MES asphyxie des œufs, mauvais développement végétaux aquatiques Toxicité (phytosanitaires) impact sur la biocénose Moyenne Somme 10 Ruissellement urbain et rejets « pluviaux » (nombreux villages en bord de fleuve) Pollution par hydrocarbures, métaux… Populiculture / autres cultures en lit majeur (facteur assez présent ; populiculture, plus ou moins exploitée) Diminution du caractère humide des zones Peupliers en berge Déstabilisation berges Colmatage des végétaux aquatiques Altération de la qualité du support de ponte végétal × × × × × (×) (×) × × (×) × × × × × × × × × × × Diminution de la production de zooplancton (nourriture des brochetons) Homogénéisation ripisylve avec essence n’induisant que peu d’habitats (perte abris et sources nourriture) × Mise en tunnel de certaines zones Colmatage des fonds perte de capacités d’accueil et de production Remblais en lit majeur (urbanisation, canal, habitats léger de loisir, peupleraies…) Disparition des zones humides (surfaces favorables à la reproduction) Prolifération végétale d’espèces invasives (la jussie) Asphyxie des milieux Quelques rejets industriels (Péronne ; une pisciculture St-Christ) Apport de MES colmatage œufs et végétaux Canaux en lit majeur/lit mineur (canal du Nord et de la Somme) Siphon : gêne à la circulation (faune et sédiments) Ripisylve très pauvre Accessibilité des supports de ponte ? Homogénéisation des habitats, pouvant aller jusqu’à une chute de la capacité d’accueil Impacts sur la qualité de l’eau Déconnexion d’une partie du lit majeur disparition zones humides Déconnexion des affluents rive gauche Transferts d’eau détérioration qualité Statut juridique spécial « Etangs Haute Somme » Introduction d’espèces indésirables (jussie, carpe amour, poisson chat…) Exploitation commerciale non contrôlée stock poissons (dont anguille) Mise en place d’obstacles à l’écoulement et la circulation des espèces Gestion hydraulique personnalisée impacts sur le régime hydraulique secteur somme aval ; perte capacités production PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 11 Rejets domestiques directs (nombreuses petites communes et HLL) Détérioration de la qualité de l’eau (MO) Habitat léger de loisir en lit majeur Détérioration qualité eau Pollutions accidentelles chroniques (1 industrie : Péronne ou Somme amont (plusieurs) et Cologne amont (1)) Détérioration de la qualité de l’eau (DCO, DBO, hydrocarbures pour le contexte) P Eutrophisation (algues : qualité support de ponte diminuée) Diminution des zones humides (remblais, entretien) Eutrophisation × × (×) × × × × × × Colmatage substrats ponte VII- Impacts des facteurs limitants IMPACTS RELATIFS FACTEURS LIMITANTS Déficit capacité d’accueil (%BROa) Déficit capacité de production (%BROa) Qualité de l’eau (pollutions d’origines agricoles, industrielles, domestiques et urbaines ; eau issue de l’amont) 26.5 % 24 % Artificialisation de la morphologie du cours d’eau (mise en plans d’eau, curages…) 32.5 % 12.5 % 7% 1.5 % 2.5 % 16 % Défaut de communication lit mineur/lit majeur/plans d’eau (obstacles à la circulation, merlons…) 2% 1.5 % Régulation des niveaux d’eau (urbanisation, chasse, pêche en étangs, HLL, chaussées barrages…) 1% 35 % 71.5 % 90.5 % Prolifération espèces invasives (dont jussie) Anthropisation du lit majeur (canaux, urbanisation, agriculture, plans d’eau, populiculture, campings…) Total perte (%BROa) PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 12 PRINCIPAUX FACTEURS LIMITANTS Facteurs limitant la capacité d'accueil Espèces invasives (introductions animales ou végétales) 10% Autres 8% Pollution accidentelle ("chronique") 7% Rejet domestique urbain 9% Transfert d'eau 4% Erosion / lessivage sols agricoles 18% Barrage - Mise en "plans d'eau" 34% Curages réguliers 4% Fixation, protection de berges (palplanches,empierrement, tôles …) 6% Facteurs limitant la capacité de production Autres 10% Pollution accidentelle ("chronique") 8% Rejet domestique urbain 3% Barrage - Mise en "plans d'eau" 11% Erosion / lessivage sols agricoles 15% Populiculture (en le lit majeur) 8% Remblaiement de zones humides (en lit majeur) 3% Variation artificielle des niveaux d'eau (gestion hydraulique en rapport avec canaux et anguillères) 39% PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Création de plan d'eau - étang (non connectés, en lit majeur) 3% Moyenne Somme 13 VIII- Diagnostic et SET (BROa) Capacité d’accueil potentielle 6170 Capacité d’accueil actuelle 1750 Capacité de production potentielle 16432 Capacité de production actuelle 1552 Situation potentielle 6170 Situation actuelle 1552 Fonctionnalité du contexte (%) 25 Perte de fonctionnalité du contexte (%) 75 1234 SET Bien que les zones de production soient limitantes pour le contexte Moyenne Somme, leur seule restauration ne suffirait pas à atteindre le Seuil d’Efficacité Technique, les habitats d’accueil étant aussi fortement touchés. Il est donc nécessaire de travailler à la reconquête globale des habitats du contexte. PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 14 IX – Modules d’Actions Cohérentes OBJECTIFS ET ACTIONS POSSIBLES THEME A : RECONNEXION DES HABITATS EXISTANTS Action Objectifs Rétablissement de l’axe migratoire : Equipement des ouvrages infranchissables ayant un usage économique ; ouverture/arasement sinon. Permet de rétablir la libre circulation piscicole, soit d’optimiser le potentiel du contexte, la montaison des géniteurs et l’avalaison des juvéniles étant assurées. La disjonction, qui fragilise la population de brochets du contexte, est ainsi évitée. Lorsque l’option du simple équipement est prise, l’aménagement ne permet pas la restauration d’habitats, mais plutôt la reconnexion des habitats existants, soit une optimisation de leur utilisation. Ici, l’arasement ou le dérasement ne permet pas de retrouver des habitats physiques, mais plutôt de retrouver une dynamique fluviale (meilleure circulation des sédiments, meilleure oxygénation, augmentation de la capacité autoépuratrice…) (cela ne fait pas l’objet du thème A, mais du thème B). Détails Mise en œuvre du principe de « continuité écologique ». *Cas des ouvrages sans usage économique : Réfléchir aux aménagements possibles avec pour objectifs le rétablissement de l’hydrographie naturelle et la libre circulation dans le réseau principal (lits mineurs des cours d’eau), ainsi que dans le réseau secondaire (accès aux plans d’eau, marais…). *Cas d’un équipement du barrage (usage économique) : Equipement de l’ouvrage présentant l’attrait maximal dans le cas de bras multiples ou de chaussée-barrage. Dans tous les cas, une passe toutes espèces (accent mis sur la faune caractéristique d’un peuplement éso-cyprinicole pour les petits migrateurs et sur les anguilles, voire lamproies pour les grands migrateurs) est nécessaire, vu le peuplement piscicole de la Somme. NB : le contexte comporte 13 chaussées-barrages, composées elles-mêmes de plusieurs ouvrages en parallèle, comportant dans 7 cas des anguillères. Le contexte comporte également un siphon induisant le passage de la Somme sous le Canal du Nord. Enlèvement des obstacles physiques à l’accès des plans d’eau, marais et zones inondables associées Permet non seulement de fournir des zones de production aux géniteurs (marais, plans d’eau, accès aux zones inondables), des zones de grossissement des juvéniles (plans d‘eau, marais), mais aussi d’augmenter la capacité d’accueil du contexte (plans d’eau). PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 15 Dégrillage et enlèvement des seuils des plans d’eau. Agir en priorité sur les marais et/ou plans d’eau complètement inaccessibles pour la faune depuis les cours d’eau. NB : les plans d’eau sur source ont leur propre dynamique. Leur présence ne dépend donc pas directement de la gestion des chaussées-barrages et la qualité de leurs eaux tend à être meilleure que celle des autres plans d’eau. C’est pourquoi ils font partie à part entière et durablement du contexte. Attention, de nombreuses grilles prévalent d’un empoissonnement en espèces indésirables. Lutte contre le comblement des fossés connectant les plans d’eau aux cours d’eau du contexte Permet de rendre fonctionnels des habitats divers (zone de production, de grossissement des juvéniles, voire des adultes) existant déjà sur le contexte, mais actuellement déconnectés. Entretien des petits fossés : faucardage doux, curage « vieux fonds, vieux bords » si nécessaire. Lutte contre les invasives aquatiques existantes (jussie), avec comme objectifs d’éviter leur propagation et de permettre la connexion des diverses entités du milieu aquatique. En cas de doute, demander l’avis de spécialistes avant tout faucardage ; suivre les préconisations du Conservatoire Botanique de Bailleul pour tout enlèvement. Ne pas introduire de plantes aquatiques exogènes (spécialement celles présentant un caractère envahissant) Optimiser la gestion hydraulique Permettrait dans tous les cas d’assurer une meilleure fonctionnalité des zones de production (optimisation des périodes de petites crues favorables au milieu et non perturbantes pour les personnes), et dans le cas de la reconquête de la dynamique fluviale, une amélioration globale de la fonctionnalité du milieu, notamment avec un renforcement du pouvoir autoépurateur et de une meilleure circulation des sédiments. Réfléchir au devenir de la zone des « étangs de la Haute-Somme », en terme de reconquête ou non d’une dynamique fluviale, avec la conservation ou non de la totalité des chaussées barrages, de l’ensemble des ouvrages qui les composent, de la possibilité d’une diminution de certaines hauteurs de chute… Selon les cas, réfléchir ensuite à l’optimisation de la gestion des niveaux d’eau, en considérant tant la protection des personnes, que les besoins fonctionnels du milieu. NB : cette réflexion est transversale à l’ensemble des thèmes, tant son impact est large. Elle est d’ailleurs prioritaire et la décision prise impactera l’ensemble des actions qui pourront suivre. Efficacité Population Fonctionnalité Etat Situation actuelle 1 552 BROa 25 % Perturbé Situation prévue 2 698 BROa 44 % Perturbé PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 16 THEME B : RECONQUETE DE LA QUALITE DE L’EAU LUTTE CONTRE L’ACCELERATION DES DEPOTS DES PARTICULES FINES Lutte contre l’érosion des sols agricoles, le ruissellement et les pollutions diffuses d’origine agricole Permet de limiter les intrants et l’érosion. Enfin, les barrières physiques permettent entre autres, l’accumulation de l’eau, ce qui favorise son infiltration et diminue le ruissellement. Adapter les techniques culturales (couverture des sols en hiver, suivi d’une déstructuration mécanique ; orientation vers l’agriculture intégrée…) Mise en place de barrières physiques sur le bassin versant (haies, talus et/ou fascines, avec une priorité pour les bords de coteaux et les vallées sèches et les zones de connexion avec le réseau routier lorsque ce dernier représente un axe prioritaire d’écoulement) Favoriser l’implantation et le maintien de prairies en fond de vallée. NB : réflexion importante ici, les régions du Santerre et du Vermandois étant des terres de grandes cultures. Vu le contexte, la réflexion peut se porter tant sur des écoulements naturels superficiels (via des vallées sèches par exemple), que sur le cheminement des écoulements via les réseaux pluviaux. Présence de produits phytosanitaires tant dans les eaux superficielles, que souterraines (analyses 2003). Diminution de la pollution domestique et urbaine/industrielle diffuse Permet de limiter les apports de MES et matières organiques, de lutter contre le phénomène d’eutrophisation (dû au nitrate et au phosphate) et d’éviter des pics de pollution lors d’orages, du fait de la saturation de la station d’épuration. Mise aux normes de certaines stations d’épuration (dont industrielles ou acceptant des rejets industriels), avec une réflexion sur des bassins d’orage pour les réseaux unitaires et sur le dimensionnement lors du traitement d’effluents industriels. Etude du réseau dans le cas d’un assainissement collectif existant, notamment du point de vue du taux de raccordement et du « bon usage » du pluvial. Alternative mécanique au désherbage chimique en bord de route, le long des fossés, bouches d’égout et toute autre structure drainante. Mise en place d’un système d’épuration pour les communes non raccordées (individuel ou collectif selon les cas) Contrôle de la qualité des systèmes d’épuration individuels existant Contrôle des rejets industriels dans le milieu aquatique, respect des arrêtés. NB : 2 STEP : Péronne et Bray-sur-Somme, rejets respectant leurs arrêtés. Présence forte de HLL, nombreux villages en bord de marais, plan d’eau, cours d’eau. Une pisciculture (St-Christ-Briost) recensée. Méconnaissance sur le secteur des étangs de la Haute-Somme. Limitation du transfert des MES et pollutions diffuses en restaurant/conservant une zone tampon de production en fond de vallée PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 17 Dans les zones agricoles : Permet le piégeage d’une partie des MES, nutriments et phytosanitaires présents dans les eaux de ruissellement. Permet au fond de vallée d’être fonctionnel en jouant un rôle tampon et un rôle de production ; limite l’érosion des berges liée au piétinement, ce qui permet un développement de la ripisylve, soit une augmentation de la capacité d’accueil. Dans les zones urbaines : Limite le ruissellement urbain et l’apport des pollutions diffuses associées. Permet le piégeage des MES et nutriments encore présents. Dans les zones humides : Permet de rendre le fond de vallée fonctionnel, en lui rendant son « rôle tampon » (piégeage des MES, transformation des nutriments, stockage de l’eau …) et son rôle de production (zone inondable). Dans les zones agricoles : Mise en place de bandes enherbées non cultivées le long des cours d’eau (contrôler la bonne application de la PAC ; favoriser la création de bandes enherbées sur les zones restantes ; ne pas cultiver la zone, y compris pour la production d’agrocarburants). Favoriser l’implantation et maintenir les prairies en fond de vallée. Mise en place de clôtures et d’abreuvoirs dans les prairies pâturées. NB : il ne reste que très peu, voire pas de prairie en bord de Somme sur ce secteur. Dans les zones urbaines : Limiter l’imperméabilisation des sols. Limiter les rejets directs des eaux domestiques et pluviales. Des zones tampons filtrantes (type « roselière ») peuvent être créées entre le rejet et le cours d’eau. NB : la problématique du raccordement est très présente sur la vallée, notamment avec l’importance de la présence de l’habitat léger de loisir (camping ou individuel). Dans les zones humides : Limiter la création de peupleraies en fond de vallée et du réseau de drains associé. Inciter à une reconversion de la zone (autre usage ou plantation d’une autre essence). Ne pas créer de plans d’eau en fond de vallée, notamment dans les zones inondables fonctionnelles. NB : Beaucoup de peupleraies et marais communaux. Restaurer la dynamique fluviale Permet de favoriser l’évacuation des MES et d’augmenter le pouvoir autoépurateur du fleuve. Restaurer une dynamique fluviale : rechercher la mise en place d’un « courant » (réflexion quant aux chaussées-barrages, leur présence, leurs caractéristiques, la gestion hydraulique…) Entretien adapté à la dynamique fluviale et au libre écoulement des sédiments Permet de diminuer le dépôt de particules fines dû à une recherche d’équilibre du milieu (reprofilage naturel des berges) dont le profil transversal a été modifié (berges abruptes notamment). PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 18 Ne pas modifier le profil naturel du cours d’eau (voir même le rechercher) lors d’opérations d’entretien courant. Ne pas faucarder à blanc. Lorsqu’une opération de faucardage est nécessaire, travailler sur un chenal central représentant généralement un tiers de la largeur du lit. Diminuer la hauteur de chute des ouvrages (ouverture de vannes, arasement…) – non pris en compte dans le thème B du fait de la grande variabilité de cette action. NB : une limitation à la reconquête de la qualité de l’eau est l’arrivée d’eau de mauvaise qualité via la Somme, en amont du contexte. Une réflexion précisant également l’impact qualitatif des transferts d’eau venant des canaux serait utile. Efficacité Population Fonctionnalité Etat Situation actuelle 1 552 BROa 25 % Perturbé Situation prévue 3 336 BROa 54 % Perturbé THEME C : RESTAURATION DE L’HABITAT D’ACCUEIL SATURATION DE L’ACCUEIL PAR CREATION DE FRAYERES RESTAURATION DES HABITATS LIES A L’ACCUEIL Restauration de la ripisylve sur les cours d’eau et plans d’eau Arasement des merlons et diguettes sur les cours d’eau non navigués, lorsque le lit majeur n’est pas urbanisé. Permet de reconnecter la ripisylve au cours d’eau. La berge sera donc stabilisée par les racines et le sous-berge se créera. Permet aussi la reconnexion lit mineur lit majeur, soit le rétablissement de la fonctionnalité du fond de vallée (zone tampon et zone de reproduction). Attention, dans le cas où le lit mineur est recalibré (incision et/ou surlargeur), un travail complémentaire dans le dit-« lit mineur » est nécessaire, pour permettre de restaurer un lit d’étiage, un lit mineur et un lit majeur. Retrait des peupliers sur berge (arbres « isolés » ou première(s) ligne(s) d’une peupleraie). Recherche d’une ripisylve équilibrée par la suite (3 strates : herbacée, arbustive et arbusive) Permet l’implantation d’essences adéquates (aulne, saule, frêne, sureau, noisetier…) en bord de berge, avec un système racinaire stabilisant, permettant la création de sous-berges et l’apport de nourriture. Reverdissement des berges, après restauration si nécessaire Permet de reprofiler les berges si un aménagement les a rendues trop hautes, trop pentues et d’accélérer la reprise de la végétation en berge, notamment dans les endroits les plus déboisés. Aménagement des berges en génie végétal adapté dans les zones urbaines. Permet de diminuer l’anthropisation des berges et de ne pas ôter toute source de nourriture et tout abri en zone urbaine. Enlèvement des protections de berges inadaptées (dont techniques végétales). Permet un reconnexion de la ripisylve, ainsi que la reconquête d’un espace de PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 19 liberté nécessaire au bon fonctionnement du cours d’eau. NB : présence de peupliers en berge et de berges fortement aménagées (HLL et loisirs pêche et chasse notamment) Restauration de l’habitat de « pleine eau » Permet une hétérogénéisation du milieu, soit la création d’habitats, notamment avec l’apparition de zones plus ou moins profondes en relation avec la recharge ligneuse. Favoriser la recharge ligneuse (apport de souches, arbres morts…) des plans d’eau et cours d’eau non navigués. Favoriser une recharge ligneuse contrôlée sur cours navigué pour le loisir : réflexion sur les zones les plus favorables, les moyens de contraindre spatialement les apports. Ne faucarder qu’en cas de nécessité, en préférant la création de « couloirs » non végétalisés. Proscrire tout faucardage à blanc. Lutte contre les invasives aquatiques (jussie), afin d’éviter leur propagation : ne pas introduire de plantes aquatiques exogènes, rechercher les sources de contamination possible via les canaux ; en cas de doute, demander l’avis de spécialistes avant tout faucardage ; suivre les préconisations du Conservatoire Botanique de Bailleul pour tout enlèvement. Limitation de leur développement en restreignant la luminosité sur la zone : implantation d’une ripisylve adaptée. Favoriser la diversité granulométrique. NB : forte présence de la jussie sur certains secteurs. Restauration de frayères à brochets pour la saturation des habitats existants Lorsque la capacité d’accueil est supérieure à la capacité de production, suite à des actions de restauration, il est nécessaire de restaurer des surfaces favorables à la reproduction, afin de gagner en fonctionnalité. Les zones humides peu boisées (prairies inondées, marais …) représentent les habitats où reproduction et croissance des juvéniles sont optimales. Permet le rétablissement du caractère inondable d’une partie du lit majeur, et/ou l’ouverture de certaines zones humides, soit l’augmentation des habitats de production. Vu la configuration actuelle du contexte (lit majeur ennoyé en continu pour sa majeure partie, gestion anthropique des niveaux d’eau), il est peu probable de pouvoir reconquérir des zones de production idéales, sans une révision de ce mode de gestion. Néanmoins, des zones continuellement en eau, sur une faible profondeur peuvent convenir, avec toutefois une efficacité moindre (donc un besoin en surface supérieur). Dans le cas où la dynamique hydraulique tendrait à être plus naturelle, la restauration de frayères pourrait s’élaborer sur des sites actuellement boisés en lit majeur (saulaies, peupleraies…). Enfin, il est nécessaire dans tous les cas que ces zones de production, quelles qu’elles soient, soient accessibles aux géniteurs. Remarque : Techniquement, le déficit de production de brochetons peut aussi être pallié par l’aménagement d’une zone de reproduction naturelle aménagée. Cependant, le bénéfice pour l’hydrosystème étant largement inférieur, il s’agit d’une solution de dernier recours, sur laquelle le PDPG ne se fonde pas, tant que des zones naturelles en bord de cours d’eau existent. Efficacité PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Population Fonctionnalité Etat Moyenne Somme 20 Situation actuelle 1 552 BROa 25 % Perturbé Situation prévue 2 778 BROa 45% Perturbé La différence entre les gains attendus des 3 thèmes permet de mettre en évidence le fort impact de la qualité de l’eau et du dépôt important de particules fines (thème B : + 30 points). Néanmoins, si l’on ne prend pas en compte la restauration d’une dynamique fluviale, le bénéfice de la mise en place des actions liées au thème B diminue de moitié (+ 16 points). PROPOSITION DE MODULES D’ACTIONS COHERENTES MAC 1 : RECONQUETE DE LA QUALITE DE L’EAU VIA LA : LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS DOMESTIQUES ET PLUVIALES LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS DUES A L’EROSION DES SOLS RECONQUETE DU POUVOIR EPURATEUR DU FLEUVE OPTIMISATION DES ZONES DE PRODUCTION Lutte contre l’érosion des sols agricoles, le ruissellement et les pollutions diffuses d’origine agricole Ne concerne que 2/3 du bassin versant, ciblé sur les principaux axes d’écoulement identifiés. Diminution de la pollution domestique et urbaine diffuse Concerne l’assainissement des villages, les habitats légers de loisir et le pluvial. Limitation du transfert des MES et pollutions diffuses en restaurant/conservant une zone tampon de production en fond de vallée Concerne les zones agricoles et les zones urbaines. Restaurer la dynamique fluviale Concerne toute la zone. Restauration de frayères à brochets pour la saturation des habitats existants Ne concerne que la gestion hydraulique, afin d’optimiser les zones existantes. Efficacité Population Fonctionnalité Etat Situation actuelle 1 552 BROa 25 % Perturbé Situation prévue 3 526 BROa 57 % Perturbé Gain attendu > 1974 BROa SET 1234 BROa 70.2 K€ Coût total TTC + actions à mettre en œuvre pour la reconquête de la dynamique fluviale PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 21 (courants et variations hydrauliques basses eaux/hautes eaux) DETAILS DES ACTIONS ET COUTS ASSOCIES Unité d’aménagement Taille de l’aménagement Coût total TTC contexte ? 50 ha 70 150 Restauration dynamique fluviale contexte ? Optimisation gestion hydraulique (eaux souterraines et superficielles) contexte ? Actions Coût unitaire (TTC) Lutte de la collectivité contre les pollutions agricole et urbaine Bandes enherbées ha 1403 Coût total MAC 1 70.2 K€ MAC 2 : RECONQUETE DE LA QUALITE DE L’EAU VIA LA LUTTE CONTRE L’EROSION DES SOLS, LE RUISSELLEMENT ET LES POLLUTIONS DIFFUSES ASSOCIEES RESTAURATION DE L’HABITAT D’ACCUEIL DEGRADE PAR L’ANTRHOPISATION DES BERGES RECONQUETE DU POUVOIR EPURATEUR DU FLEUVE OPTIMISATION DES ZONES DE PRODUCTION Lutte contre l’érosion des sols agricoles, le ruissellement et les pollutions diffuses associées Concerne la totalité du bassin versant. Limitation du transfert des MES et pollutions diffuses en restaurant/conservant une zone tampon de production en fond de vallée Concerne les zones agricoles. Restaurer la dynamique fluviale Concerne toute la zone. Restauration des habitats liés à l’accueil Restauration de la ripisylve sur les cours d’eau et plans d’eau Concerne les berges anthropisées. RESTAURATION DE FRAYERES A BROCHETS POUR LA SATURATION DES HABITATS EXISTANTS Ne concerne que la gestion hydraulique, afin d’optimiser les zones existantes. Efficacité Situation actuelle PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Population Fonctionnalité Etat 1 552 BROa 25 % Perturbé Moyenne Somme 22 3 464 BROa Situation prévue 56 % Gain attendu Perturbé > SET 1912 BROa 1234 BROa 765.3 K€ Coût total TTC + actions à mettre en œuvre pour la reconquête de la dynamique fluviale (courants et variations hydrauliques basses eaux/hautes eaux) DETAILS DES ACTIONS ET COUTS ASSOCIES Unité d’aménagement Taille de l’aménagement Coût total TTC contexte ? 75 ha 105 250 Restauration dynamique fluviale contexte ? Optimisation gestion hydraulique (eaux souterraines et superficielles) contexte ? 12 km 660 000 Actions Coût unitaire (TTC) Lutte de la collectivité contre la pollution agricole Bandes enherbées ha Aménagement des berges en génie végétal (zones canalisées et urbanisées) 1403 m 55 Coût total MAC 2 765.3 K€ Dans l’hypothèse où aucun travail sur la reconquête de la dynamique du fleuve ne serait entrepris, il faut savoir que la mise en œuvre de l’ensemble des autres actions (dont rétablissement de la libre circulation) ne conduirait qu’à atteindre une fonctionnalité de 64% du contexte ou au mieux 69% si la qualité de l’eau provenant du secteur amont se trouvait améliorée. Ainsi, si l’on désire optimiser le rapport coût/bénéfice, il est nécessaire de chercher à retrouver une certaine dynamique fluviale sur le contexte Moyenne Somme. Recherche de la conformité du contexte : MAC 3 : RECONNEXION DES HABITATS EXISTANTS RECONQUETE DE LA QUALITE DE L’EAU PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 23 Seules la restauration d’une dynamique fluviale et l’amélioration de la qualité d’eau provenant du contexte amont permettent au contexte d’être conforme. LUTTE CONTRE L’ACCELERATION DES DEPOTS DES PARTICULES FINES RESTAURATION D’UN MAXIMUM D’HABITATS D’ACCUEIL OPTIMISATION DES ZONES DE PRODUCTION Thème A Rétablissement de la libre circulation par équipement en passes à poissons (toutes espèces) des ouvrages le nécessitant toujours après que les aménagements nécessaires à la restauration de la dynamique fluviale aient été effectués. Thème B Actions Concerne l’ensemble du territoire et des actions, sauf pour la limitation du transfert de MES, ne concerne pas les zones humides (peupleraies) Reconquête de la qualité de l’eau amont Concerne l’eau du contexte amont : Somme amont 8003. Thème C Concerne toutes les restaurations liées aux habitats d’accueil. Pour l’habitat de production, ne concerne qu’une meilleure gestion des niveaux d’eau (gestion quantitative). Efficacité Population Fonctionnalité Etat Situation actuelle 1 552 BROa 25 % Perturbé Situation prévue 5 071 BROa 82 % Conforme Gain attendu > 3 519 BROa Coût total TTC SET 1234 BROa Fonction du résultat des études quant à la reconquête du dynamisme du fleuve et à la gestion hydraulique de la zone alors nécessaire. NB : l’impact des métaux lourds, PCB et autres micropolluants présents dans les sédiments est actuellement mal connu sur le peuplement piscicole. A priori ce facteur ne ferait pas partie des principaux facteurs limitant le développement de la population de brochets. Néanmoins, de récentes recherches font état d’une corrélation entre la contamination des sédiments et les performances physiologiques (dont la reproduction) de certains poissons. PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 24 X – Proposition de gestion Gestion Patrimoniale Différée PDPG de la Somme Document adapté – mai 2009 Moyenne Somme 25 Sigles utilisés : AAPPMA : Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique BROa : Brochet adulte DDAF : Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt DDE : Direction Départementale de l’Equipement FDPPMA : Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique MAC : Module d’Action Cohérente = ensemble d’actions à mener conjointement pour obtenir un gain de fonctionnalité MES : Matières En Suspension MO : Matière Organique O2 : Oxygène dissous PDPG : Plan Départementale pour la Protection du Milieu Aquatique et la Gestion des QMNA5 : Débit moyen mensuel sec de récurrence 5 ans SAGE : Schéma d’aménagement et de Gestion des Eaux SAU : Surface Agricole Utile SDVP : Schéma Départemental de Vocation Piscicole = document « état des lieux » élaboré à l’initiative de la DDAF SET : Seuil d’Efficacité Technique = ensemble d’actions à partir desquelles la fonctionnalité du milieu augmente de ≥ 20% ressources piscicoles 6 Rue René Gambier BP 20 - 80450 CAMON tél. : 03.22.70.28.10 - fax : 03.22.70.28.11 Mail : [email protected] www.federationpeche.fr/80