Influx – Octobre 2014 - AGÉÉMUS

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Influx – Octobre 2014 - AGÉÉMUS
Numéro 7
Automne 2014
Le journal des étudiants de médecine
Bonne rentrée!
Vie étudiante
Récits de voyages
Enjeux politiques
Et plus encore...
Mot de la présidente
Bonjour à vous, chers membres de l’AGÉÉMUS! -Par Jasmine Bisson
L’année est déjà bien entamée après ce premier mois
d’école; pendant que la promotion 2018 vivait sa première
rentrée universitaire en médecine, les nouveaux élus de
l’AGÉÉMUS ont aussi eu droit à une initiation violente
au monde associatif; nous avons vécu la toute première
édition du camp de formation de l’AGÉÉMUS! C’est ainsi
que votre Conseil d’administration, fraîchement formé et
prêt à travailler ardemment pour défendre vos intérêts,
attaque son nouveau mandat.
Avec la participation monstre aux premiers grands
évènements de l’année – 100 bocks de l’Okto vendus en
30 secondes et toutes les tables du B&S bouquées en 3
minutes -, on s’attend à une année haute en couleurs. Voilà
le parfait contexte pour vous introduire aux évènements
traditionnels que vous connaissez, mais version améliorée.
En effet, la majorité des évènements ont vu leur budget
augmenter cette année, et ce grâce à la bonne gestion
financière des équipes sortante et entrante. C’est ainsi
que vous aurez, entre autres, des navettes pour aller au
Bières&Saucisses cette année!
Pendant ce temps, du côté de l’AGÉÉMUS, on continue
de défendre vos intérêts à la FEUS, la FMEQ, auprès du
programme, etc. Un des dossiers chauds actuellement
est le changement d’interprétation d’un règlement de
l’Aide financière aux études (AFE) qui priverait plusieurs
de nos étudiants de leurs bourses en 3e année; restez à
l’affut d’un sondage qui vous sera prochainement adressé
à ce sujet. Parallèlement, nous vous accueillons dans un
local plus invitant que jamais et continuons de vous offrir
café, crayons et service d’impression pour vos schémas.
N’oubliez pas non plus de passer chercher votre vignette
Vert&Or si ce n’est déjà fait!
Finalement, sachez que votre association est toujours là
pour faire avancer vos idées et adresser vos problématiques
lorsqu’elle le peut! Pour toute question ou autre, n’hésitez
pas à m’écrire au [email protected].
Bonne session d’automne à tous!
Sommaire
VIE ÉTUDIANTE
Troupe Broadway FMSS
4
Groupe d’entraide
5
IFSMA à sherbrooke
7
POUR SE DIVERTIR
Festival végane
8
Déguisements!
10
Consommer avec bon goût
12
INTERNATIONAL
Tropical Medecine
14
SCOI au Rwanda
16
DOSSIER ABITIBI
Petite séduction
17
Médecine en Abitibi
19
ENJEUX POLITIQUES
FEUS et FEUQ
20
Des questions?
Cynisme
21
Envoyez vos questions à
Jasmine Bisson, présidente,
[email protected].
SCIENCE
2
Ebola
22
Don de vie
25
Mot de la direction
Chers collègues, c’est avec plaisir que nous vous présentons l’édition
d’automne de l’Influx, la première parution de l’année 2014-2015!
Qu’est-ce que l’Influx? Pourquoi l’influx? L’Influx c’est vous et
c’est pour vous!
C’est l’occasion pour tous les étudiants en médecine de l’UdeS
de partager entre eux leurs idées, intérêts, projets et opinions;
tout ce qui vous touche et vous passionne. En effet cette année
l’influx se veut une plateforme d’échange. Nous vous invitons
donc à contacter nos rédacteurs, à les approcher dans les
corridors pour jaser de leur texte ou simplement en discuter
entre vous!
Nous sommes toujours à l’affût de nouveaux auteurs et d’idées
d’articles! N’hésitez jamais à nous contacter ou à nous parler
d’un sujet sur lequel vous aimeriez écrire. On se revoit en
janvier pour la prochaine parution!
Au plaisir de vous lire!
L’équipe de direction de l’Influx
Roselyne Choinière et François Kirouac
Faites comme le chat:
participez à votre journal étudiant!
Pour info, écrivez à:
[email protected]
ou
[email protected]
Prochaine tombée: Janvier 2015
« Meeeo
oooow!
»
Octobre 2014
3
Troupe Broadway FMSS
D’année en année, toujours plus loin! - par Geneviève Brassard
Peut-être avez-vous entendu parler de nous par les
branches depuis la rentrée scolaire alors que nous tenions
nos auditions. Voici quelques lignes sur qui nous sommes,
ce que nous faisons et sur pourquoi vous devriez rester au
courant de nos activités!
Que ce soit la radio, la télévision, les journaux, les familles
ou les amis, tous ont été unanimes : la production était
d’une grande qualité, impressionnante pour une troupe
amateur. Pour ce projet, nous avons gagné le prix Forces
Avenir dans la catégorie Arts, lettres et culture!
Fondée en 2011 par Bogdan Batrinu, étudiant en
pharmacologie, la troupe Broadway FMSS est unique
en son genre. En effet, elle regroupe des étudiants des
programmes du domaine de la santé. À ceux-ci viennent
se greffer des étudiants de divers programmes de
l’Université de Sherbrooke. Tous ont un seul but commun :
présenter une comédie musicale de qualité. Complètement
autonome et indépendante, l’organisation de la troupe est
également formée d’étudiants qui gèrent la production,
la mise en scène, les chorégraphies, la direction chant et
musicale, les décors et les costumes.
Pour l’année 2014-2015, encore une fois, nous voyons plus
grand avec SHREK – LA COMÉDIE MUSICALE! Au début du
mois de septembre, nous avons tenu nos auditions qui
nous ont permis de recruter une panoplie d’étudiants aussi
talentueux que motivés! Les pratiques de chant, théâtre,
musique et danse vont déjà bon train, nous vous préparons
un spectacle qui sera grandiose! Il sera présenté les 19, 20
et 21 février 2015 au Théâtre Centennial de l’Université
Bishop’s, notez cette date à votre agenda!
Alors qu’elle n’était formée que d’une dizaine de membres
à ses débuts, Broadway FMSS prend de l’envergure à
chaque année. En 2012, nous avons monté une scène de
la comédie musicale LE FANTÔME DE L’OPÉRA qui a été
présentée lors d’un spectacle de variétés. En 2013, nous
avons présenté notre premier spectacle complet avec
MOULIN ROUGE qui a été présenté à deux reprises. En
2014, le projet a encore pris de l’ampleur : en association
avec le stage band « Big Bam », la troupe comptait alors
plus de 60 membres qui ont monté la comédie musicale
HAIRSPRAY présentée à trois reprises devant près de 1000
spectateurs.
4
D’ici là, nous sommes toujours à la recherche de gens
intéressés à s’impliquer dans la réalisation d’un projet
qui sort de l’ordinaire. Eh oui, c’est possible de s’impliquer
pendant ses études en médecine, ça permet de faire des
rencontrer vraiment enrichissantes et c’est même très bon
pour la santé mentale!
Intéressé ? Des questions ?
Écrivez-nous!
[email protected]
www.facebook.com/broadwayFMSS
Geneviève Brassard, Co-coordonatrice
La troupe Broadway FMSS présente cette année Shrek, la comédie musicale, du 19 au 21 février 2015
Un groupe d’Entraide
Pour la solidarité étudiante - par Nikolas Gobeil
Tout le monde s’entend pour dire que les études
médicales ne sont pas de tout repos. Malgré le fait que
certains le voudraient bien, on ne peut pas mettre sa
vie sur pause en attendant de brandir notre diplôme
fièrement dans les airs. En effet, les difficultés sont
nombreuses et même le quotidien peut sembler
insurmontable pour certaines personnes. C’est
pourquoi il y a tant de ressources à notre disposition
et qu’il y a tel soutien aux étudiants. Cependant, ce
système n’est pas parfait, comme bien d’autres. C’est
pourquoi une alternative, soit le Groupe d’Entraide, a
vu le jour. Ce dernier veut connaître une expansion,
mais pour ce faire, ce groupe a besoin de vous.
Nous avons tous inévitablement eu de la difficulté à
un certain point de notre vie. C’est dans ces moments
qu’on a besoin de quelqu’un pour nous épauler. Certains
ont une propension à aller chercher de l’aide et n’ont
aucune difficulté à trouver les outils nécessaires pour
surmonter leur problème. Or, pour d’autres, il faut un
coup de pouce afin de leur faire voir les solutions à
porter de main. Le groupe d’Entraide tente de devenir
ce petit coup de pouce que certaines personnes ont
besoin et veut se faire disponible pour une variété de
difficultés personnelles.
Qu’est-ce que le Groupe d’Entraide?
Les plus perspicaces se poseront assurément cette
question et c’est légitime. Une brève description
s’impose : c’est un groupe d’étudiants pour les étudiants.
En effet, le groupe est et sera exclusivement composé
d’étudiants de toutes les cohortes ayant comme but
d’agir à titre de sentinelle, de première ligne pour
les autres étudiants en apportant une aide de façon
professionnelle et confidentielle. L’aide peut se trouver
dans les petits gestes du quotidien, c’est-à-dire, dans
l’écoute d’un collègue de façon plus approfondie.
Si certains se demanderont s’ils ont les aptitudes à
devenir un bon aidant, je leur dirais personnellement
que tout le monde a des qualités d’aidant naturel et il
suffit simplement de se pratiquer et d’acquérir parfois
de meilleurs outils ou habiletés en relation d’aide.
Or, toutes les formations et les activités du groupe
servent à ce but. Il ne faut surtout pas oublier que
le groupe n’est pas constitué de membres sauveurs,
mais fournit bel et bien une aide aux étudiants par
des étudiants. Nous ne sommes ni des médecins (pas
encore), ni des psychologues et c’est pour cela que
c’est de notre devoir de bien rediriger les personnes
en difficulté vers les ressources appropriées lorsque
nos limites sont atteintes.
Le groupe a aussi à cœur le bien-être des étudiants
en général et travaille aussi à ce but tout au long
de l’année. En effet, certains projets seront mis en
branle afin de motiver l’implication dans ce groupe
et, au final, de rendre l’environnement plus agréable
pour tous les étudiants. Que ce soit en lien avec le
parrainage étudiant ou simplement mettre un sourire
aux lèvres des gens en fin de session, chaque geste
peut faire une petite différence. Si vous avez aussi des
projets qui semblent bien cadrer dans la philosophie
du groupe, ne vous gênez pas pour les soumettre.
Comment puis-je joindre
le groupe?
Une formation de base vous
sera offerte en lien avec des
outils de relation d’aide. Il
pourrait aussi y avoir, plus
tard dans l’année, une formation sur la
prévention du suicide. Il vous est possible
d’écrire à mon courriel personnel:
[email protected]
ou au courriel officiel du groupe:
[email protected]
Nikolas Gobeil, fondateur du groupe
Octobre 2014
5
UN PROGRAMME
FINANCIER POUR
VOTRE VIE BIEN
REMPLIE
La Banque Nationale a un programme
financier1 adapté aux étudiants en santé
qui donne accès à des privilèges sur un
ensemble de produits et de services.
Pour plus d’information :
bnc.ca/prosante
1. Les programmes financiers de la Banque Nationale constituent un avantage offert aux étudiants à temps plein ou résidents (si applicable) en: médecine, médecine dentaire, médecine
vétérinaire, médecine podiatrique, optométrie, pharmacie, chiropratique, audiologie, denturologie, ergothérapie, hygiène dentaire, inhalothérapie, technique d’orthèse visuelle, orthophonie,
pharmacologie, physiothérapie, psychologie, pratique sage-femme, technologie médicale, technologie de radiodiagnostic, de médecine nucléaire, d’électrophysiologie ou de radio-oncologie
et qui sont citoyens du Canada ou résidents permanents canadiens. Vous devrez vous présenter une fois par année en succursale pour effectuer la mise à jour de votre dossier. Une preuve
de statut d’étudiant à temps plein vous sera demandée.
Quand Sherbrooke reçoit IFMSA-Québec
Compte-rendu - par Laurence Lapointe
Le campus de la santé de l’Université de Sherbrooke
s’est vu l’heureux hôte du congrès national d’automne
d’IFMSA-Québec les 4 et 5 octobre derniers. Profitant
d’une des dernières chaudes journées d’automne et
des splendides couleurs automnales de l’Estrie, plus
de 80 étudiants en médecine des quatre universités
québécoises ont convergé vers Fleurimont pour
discuter d’enjeux sociaux, culturels et mondiaux de la
santé, tel que le veut la mission d’IFMSA-Québec.
De tradition, le congrès national d’automne se veut
un événement rassembleur offrant une plateforme
d’échanges et d’apprentissage pour les étudiants en
médecine, mais également une occasion de former
la nouvelle équipe de coordination d’IFMSA-Québec
récemment nommée.
Durant le congrès, les participants ont pu profiter
d’ateliers présentés par les coordonnateurs nationaux
d’IFMSA-Québec qui sont des étudiants forts d’une
expertise dans un domaine particulier – de la santé
mondiale à la santé sexuelle en passant par les droits
humains et les échanges internationaux. Également,
les participants ont eu la chance d’entendre trois
conférenciers invités discuter d’enjeux de santé
tant locaux qu’internationaux. De Fannie Lebrun,
agente de communication à l’Observatoire estrien
en développement des communautés (OEDC), un
organisme participant au processus de recherche et
de mise en place des mesures de santé publique en
Estrie, à Jean-François Dubé, logisticien de Médecins
sans frontières venu discuter de la situation de
l’épidémie d’Ébola, les étudiants ont pu assister à des
conférences interactives et d’actualité.
Pour sa part, le Dr François Reeves, cardiologue
d’intervention au CHUM et auteur du livre Planète
cœur, a offert un des moments forts du congrès en
présentant le lien entre les maladies cardiovasculaires
et l’environnement, plus particulièrement avec
l’alimentation et, de façon surprenante, la pollution
atmosphérique. Après avoir souligné le bonheur qu’il a
de présenter son sujet de prédilection à «ses étudiants»,
Dr Reeves, qui donne des cours à plusieurs facultés
donc celles d’environnement et de géographie, a laissé
l’assemblée sur une note valorisant le leadership et
l’engagement étudiant en santé.
Le Dr François Reeves était du congrès
La deuxième journée du congrès a permis aux nouveaux
coordonnateurs locaux d’IFMSA-Québec de recevoir
une formation afin de pouvoir remplir leur mandat
dans leurs universités respectives pour l’année 20142015. Grâce à cette formation, les coordonnateurs
locaux pourront mettre leurs compétences à profit
pour faire bénéficier tous les étudiants d’activités et de
campagnes pertinentes et variées. Sur ce, demeurez à
l’affut des activités d’IFMSA-Québec sur votre campus !
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Laurence Lapointe
[email protected]
Octobre 2014
7
Chronique «J’y étais»: Festival Végane de Montréal
Si tu cherches une excuse pour ne pas étudier (c’est-à-dire, tout le temps,
right?), je t’invite à lire ce qui suit! - par Roxanne Houde
Les 26 et 27 septembre derniers marquaient un
moment important dans l’histoire de la communauté
végétalienne/végane de Montréal. En effet, cette
fin de semaine fut ponctuée par la toute première
édition du Festival Végane de Montréal organisée par
l’Association végétarienne de Montréal. Voici un retour
sur le succès de cette fin de semaine.
Petit intermède, pour ceux qui n’ont aucune idée de
quoi il est question ici. J’entends déjà certains dire :
«Le véganisme, de quessé?» Monte pas sur tes grands
chevaux, je vais t’expliquer ça! Le véganisme est un
style de vie qui exclut l’utilisation de tout produit
animal, autant au niveau de l’alimentation, des
produits esthétiques/ménagers, des vêtements et de
l’ameublement! Bref, si tu rencontres une personne
végane, celle-ci ne mangera pas de viandes (poisson
inclus), d’œufs, de produits laitiers et elle ne possédera
pas de cuir, de duvet, de fourrure, de plumes, etc. Bref,
tout ce qui vient de près ou de loin de l’exploitation
animale. Maintenant, tu es un expert en véganisme.
Fin de l’intermède.
Format du Festival
Le Festival avait lieu au Pavillon Sherbrooke de
l’UQAM; la place était pleine à craquer samedi entre
10h et 18h. Les organisateurs ne s’y attendaient pas,
mais les bénévoles de l’évènement ont tout de même
su fournir un service exemplaire. J’ai entendu dire
entre les branches que la prochaine édition aurait
lieu dans un endroit plus grand. Au menu lors de
ce festival : des conférences et des démos culinaires
variées (3 choix à chaque heure!), des commerces et
des restaurateurs exposants, des organismes sans
buts lucratifs exposants et le fameux FoodTruck de
La Panthère Verte. Vous devez absolument essayer
leurs fallafels; «les meilleurs de Montréal»! Et tout ça,
végane évidemment!
Un top 5
Si tu as raté l’occasion de participer au Festival, ne
pique pas une crise de larmes, je t’offre ici, en primeur,
mes belles découvertes de la journée… gratuitement!
(Wouhou!)
1.Véganosphère : Une plateforme internet qui
permettra de regrouper tout ce qui touche au véganisme
(restaurant vegan ou végé-friendly, commerçants,
8
cours de cuisine, services connexes (ex. tatouage) et
bien plus!). Bon évidemment, la plateforme n’a été
lancée que le 26 septembre 2014, donc cela prendra
encore un peu de temps avant qu’elle ait une banque
exhaustive. Et c’est là que les gens du public (toi là!)
entrent en ligne de compte. Si tu connais un endroit
qui accommode les véganes, il faut que tu t’y rendes
pour l’ajouter à la liste s’il n’y est pas déjà. Et d’un
autre côté, si jamais tu te retrouves perdu dans le
Québec avec une envie de manger végane, tu pourras
aller consulter la Véganosphère. Bref, si j’ai piqué ta
curiosité, va consulter leur site : http://veganosphere.
com/ puis sinon, va quand même leur donner un J’aime
sur Facebook!
2. Sophie Sucrée : Je mentirais si je disais que c’est une
«belle découverte» de la journée… je connaissais déjà
la pâtisserie! Sincèrement, ce petit café-pâtisserie est
génial; il offre des repas, produits sans gluten et un
service impeccable. Pas pour rien qu’elle a été classée
parmi les meilleures pâtisseries de Montréal sur
MTLBlog cet été. En plus, si tu te maries, ils peuvent
te faire un magnifique gâteau. Quoi demander de
plus? (Question rhétorique, réponds pas pour vrai…).
Sophie Sucrée est situé au 167 avenue des Pins Est,
à Montréal (station de métro St-Laurent), va donc les
voir sur Facebook eux-autres aussi : https://www.
facebook.com/sophiesucree !
3. Les fauxmages : Là, tu dois être un peu confus
par mon titre : «Des fauxmages? de quessé?». Je
vais t’expliquer, tiens-toi bien. Si t’as compris ma
définition du véganisme plus tôt, t’auras compris que
les végétaliens ne mangent pas de fromages, mais
99,9% des gens s’entendent pour dire que le fromage,
c’est bon en maudit (selon une étude très sérieuse
jamais réalisée dans notre galaxie). Ça fait que les
végétaliens essaient d’y trouver un substitut. C’est
là que les fauxmages entrent en jeu. La plupart du
temps, ils sont faits à base de noix (noix de cajou, le
plus souvent), mais peuvent aussi être fait de soya ou
autres aliments «exotiques». Au Festival, il y a deux
exposants de fauxmages qui ont particulièrement
retenu l’attention : ByrdSheese (www.facebook.com/
byrdfauxmages, va donc voir ça, il y a une belle histoire
en plus sur la création de l’entreprise!) et Zengarry
(produits de nos voisins ontariens absolument
délicieux : www.facebook.com/zengarry)
Végane - suite de la page 8
4. Rawesome : que dire sur Rawesome… les mots
m’échappent tellement leurs produits sont fantastiques.
Cette entreprise fait des gâteaux crus, végétaliens et
sans gluten de style cheesecake… et ça fonctionne!
Leurs produits sont disponibles chez plusieurs
commerçants (va consulter leur page Facebook pour une
liste : https://www.facebook.com/pages/Rawesome) et
notamment au restaurant Végo à Montréal (buffet végé
que Joël Legendre aime bien sur St-Denis, super facile
d’accès avec la station de métro Berri-UQAM). Si jamais
tu es vraiment paresseux, ils font aussi la livraison.
FANTASTIQUE!
5. MacAtruffe : Une toute nouvelle entreprise qui se
spécialise dans la confection de truffes chocolatées
faites avec du Maca! Leurs produits sont bios, végétaliens,
sans gluten, sans sucre ajouté et riches en vitamine C,
en calcium, en fer et sont franchement délicieux. Ça
ferait un super cadeau pour le temps des fêtes! Pour
plus d’info, consulte leur page Facebook : https://www.
facebook.com/macatruffe (ils ont aussi un site internet,
si jamais tu veux les référer à ta grand-mère qui n’a pas
de compte Facebook)
L’embarras du choix
Je m’arrête ici, mais j’aurais pu continuer plus longtemps.
Montréal est une ville qui regorge de restaurants
végétaliens (végétalien c’est le volet alimentaire du
véganisme, si jamais tu n’avais pas encore fait le lien).
L’Association végétarienne de Montréal fournit d’ailleurs
un très bon répertoire sur son site internet : http://www.
vegemontreal.org/. Sincèrement, s’il y avait une seule
chose que je voudrais que tu retiennes de cet article
c’est; que tu sois omnivore, végétarien, diabétique,
intolérant au lactose ou au gluten ou passionné par
la mycologie, garde une petite curiosité en toi pour
ce que la communauté végane offre et sors dans des
restos végétaliens une fois de temps en temps, juste
comme ça, sans raison! Avec la clôture de l’édition 2014,
il n’y a qu’une seule conclusion à tenir, le véganisme
est pas près de disparaitre, autant entrer dans la vague
maintenant!
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Roxanne Houde
[email protected]
A
B
C
A: Cupcake de chez Sophie Sucrée, B: Fauxmage de chez ByrdSheese, C: Truffes de chez MacAtruffe
Octobre 2014
9
Push-Up Bras And How To Be a Bad Bad Witch
Un regard humoristique sur les mythes et stéréotypes féminins véhiculés
par notre fabuleuse société à l’approche de l’Halloween - par William Pelletier
Dans ma tête, le mois d’Octobre rime avec profits
fulgurants pour des marques comme Victoria’s Secret.
Mais pourquoi Octobre compare à tous les autres
mois de l’année? Pour l’Halloween bien certainement!
À voir la panoplie de déguisements nécessitant une
brassière push-up, la gente féminine fait sérieusement
rouler l’économie du marché de la lingerie fine!
A
B
C
D
Je pensais donc donner quelques idées sortant des
sentiers battus afin d’aider mes collègues féminines
dans leur quête du costume parfait qui leur permettrait
de laisser leur décolleté à la maison.
Les costumes de chatte sexy sont tellement ennuyeux
de nos jours, il faut donc essayer de trouver des
costumes de créatures d’autant plus inspirantes. La
mannequin Joan Smalls a su relever le défi en se
déguisant en Little Monster. Un costume hyper créatif
et qui me donnerait le goût de me flatter toute la
soirée. Votre pelage hyper doux et de couleur néon
attirera autant les beaux gars que votre soutientgorge en dentelle, l’avantage du pelage étant que ces
derniers peuvent vous flatter en public. C’est un bon
avantage ça.
Si vous voulez plutôt rappelez à tous vos confrères et
consœurs que vous êtes un déesse, évitez d’être Venus
à moitié nue ou n’importe qu’elle autre déesse grécoromaine en toge trop courte, transparente et blanche
(où vous serez assujettie toute la soirée à des mauvais
blagues de wet t-shirt par des tous les creepers qui
fréquentent le circuit des partys.) La top modèle et
animatrice Heidi Klum s’est elle inspirée des Indes
afin de prouver à tout le monde que c’est une vraie
déesse pour tous ceux qui l’auraient oublié.
Trouver aussi de l’inspiration de vos films préférés,
même les classiques Disney! Cependant, laisser votre
version de robe mini de Cendrillon ou de la Fée
Clochette dans votre garde-robe. Optez plutôt pour
les personnages bad-ass et tentez de leur rester le
plus fidèle possible afin que l’on vous reconnaisse plus
facilement. J’ai toujours voulu incarner Cruella de Vil.
(UN JOUR JE LE FERAI, vous avez tous été avertis.) Voici
Alla Kostromichova photographiée pour la version
russe du magazine Vogue.
10
Il est important de mentionner qu’une bonne
partie des femmes ne se soumettent pas à ce genre
de comportement stéréotypé de se découvrir à
l’Halloween. À L’inverse de la médaille, ne serait-il pas
intéressant que les hommes montrent un peu plus de
peau aussi? Auquel je réponds avec un gros OUI. Voici
la sensation internet Edgar Allan Ho. PEACE OUT!
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
William Pelletier
[email protected]
Consommer avec bon goût
Parce que savoir boire est une merveilleuse qualité - par Roselyne Choinière
En cette nouvelle rentrée, alors que les party abondent
vous pourrez alors remarquer un fait bien particulier qui
se retrouve chez un bon nombre d’étudiants en médecine
: ils possèdent une facette cachée. Bien enfouie sous cette
personnalité d’élèves studieux se cachent des gens qui
savent faire la fête comme il se doit. Et c’est, bien entendu,
notre ami l’alcool qui est toujours invité à nos soirées.
À l’instar de la croyance populaire, l’alcool possède des
effets nocifs pour la santé, à court et à long terme. Il est
capital de le consommer avec modération.
Les limites de consommation recommandées au Québec
sont :
•2 verres par jour et 10 verres par semaine maximum
pour les femmes
•3 verres par jour et 15 verres par semaine maximum
pour les hommes
•3 verres par jour pour les femmes et 4 verres pour les
hommes très occasionnellement
•0 verre pour tous au moins un et idéalement deux jours
par semaine
Il faut donc se limiter à 2 verres par jour pour les
femmes et 3 verres par jour pour les hommes. C’est
le 2-3 de la formule.
Aussi, à l’occasion, on peut consommer un peu
plus, c’est –à-dire, 3 verres pour les femmes
et 4 verres pour les hommes. C’est le 3-4
de la formule.
Puis, pour éviter l’accoutumance
physique et psychologique,
il est recommandé de
s’abstenir totalement de
consommer de l’alcool
au moins un jour par
semaine. C’est le 0 de
la formule.
La formule 2-3-4-0
Le site web d’Éduc’alcool nous présente la formule
2-3-4-0. Cette dernière sert d’aide-mémoire pour une
consommation qui permettra d’éviter des problèmes à
long terme.
Une consommation d’alcool selon Educ’alcool
Octobre 2014
11
Consommation d’alcool - suite de la page 11
Les recommendations d’Educ’alcool, deux consommations par jour pour une femme, trois pour un homme (10 et 15 au total par semaine)
De plus, Éduc’alcool a créé une application appelée
Calcoolateur pour calculer son taux d’alcoolémie au fur
et à mesure que la soirée avance. Entrez en temps réel ce
que vous buvez et voyez sur le graphique personnalisé
avec votre sexe, votre âge et votre poids les variations de
votre taux d’alcoolémie.
Sachant cela, on se revoit au prochain party en
consommant avec bon goût!
Petits trucs pour mieux boire
1.
2.
3.
4.
Établir ses limites
Boire lentement
Manger en même temps de boire
Se tenir dans un endroit sécuritaire
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Roselyne Choinière,
[email protected]
Pour vous: nos endroits préférés
Parce que savoir boire est une merveilleuse qualité - par Roselyne Choinière
Chers nouveaux, pour faciliter votre intégration dans
cette merveilleuse ville qu’est Sherbrooke, nous vous
avons concocté, à l’aide d’un sondage absolument
sérieux et officiel, une mini-liste des endroits favoris
fréquentés par les étudiants de médecine.
Vous découvrirez bien vite que ceux-ci ont deux
occupations principales : étudier et faire le party. Cette
liste comporte donc les meilleurs endroits pour faire
ces deux activités. Et soyez sûrs que vous y croiserez
plusieurs de vos collègues!
12
Pour étudier :
•La Brûlerie de Café
•Caffuccino
•Écobeat
•Bistro Kàapeh Espresso
•Café Pierre Jean Jase
Pour s’amuser :
•Siboire
•La Commission des Liqueurs
•Bar le Contact
•Pub O’Reilly
•Micro-Brasserie La Mare au Diable
International Tropical Medicine Summer School
Le récit d’un MSF en devenir… - par Mathieu Hains
Mesdames et messieurs intéressés à meubler votre
été 2015 d’aventurisme, de surpassement et de
saveurs asiatiques, voici quelque chose qui pourrait
vous plaire.
C’est l’été dernier que je me suis lancé les yeux fermés
dans l’aventure la plus saugrenue et la plus dépaysante
que j’aie jamais vécue en tant que petit nord-américain
sans histoire : un voyage dans une école de médecine
tropicale en Indonésie. Quand même «pas pire loin»,
me direz-vous. C’est en effet après 2 jours complets de
vol et d’attentes interminables que j’ai atterri dans la
petite ville de Yogyakarta, au milieu de l’île de Java,
l’île qui est le centre économique du pays. Capitale
culturelle, c’est dans cette petite ville de 400 000
habitants que se déroulait la 10ème édition de ce
«summer school», qui accueille des étudiants venant
d’un peu partout; de la Corée du Sud au Portugal, en
passant par la Lettonie. Choc de culture, me direz-vous.
Je répondrais : surtout test pour la patience. Mais ça,
c’est mon problème.
Bref, je suis arrivé là-bas à la toute fin de juin, alors
que commençait la quinzaine. Fort de mon expérience
non existante en pays tropical, voilà que j’arrive avec
mes 5 paires de « coton ouaté » dans un endroit où
même la température la nuit avoisine les 30°C. Et
maintenant, il faut les traîner dans un packsac pour 2
mois… Bravo Math.
BREF… Je disais donc, le summer school. 2 belles
petites semaines de découverte de la médecine
tropicale en région endémique. Tout simplement wow.
Franchement l’expérience fût très formatrice.
Nous avons participé à plusieurs journées
thématiques lors de ce séjour et aucune d’entre elle
ne se répétaitNous avons commencé par avoir des
tutoriaux en petits groupes ainsi que des conférences
nous permettant d’acquérir des bases en matière de
maladies infectieuses. Je dois préciser que dans ce coin
du monde, les 3 maladies les plus prévalentes sont la
malaria, la fièvre dengue et la tuberculose. Une fois
l’apprentissage concrétisé, c’était le temps de le mettre
en pratique en allant dans les familles et les villages
environnants. Nous avons pu rencontrer les locaux et
interagir avec eux, nous permettant ainsi de mieux
comprendre leur dynamique sociale et culturelle.
14
« Et c’est à ce moment que tu réalises que tu peux communiquer dans le même langage : celui de l’homosapiens. »
Mon coup de cœur de voyage fût sans conteste le jour
où nous sommes allés faire un service communautaire
sous la forme d’une petite clinique santé, c’est-à-dire
qu’on faisait la première ligne; la prise de signes vitaux,
la prescription de médicaments ainsi que la pharmacie,
bien sûr le tout supervisé par des médecins qualifiés.
J’avais l’impression d’être en mission humanitaire au
Congo avec MSF. C’est un peu le même feeling que quand
vous faîtes un patient réel et que vous avez VRAIMENT
l’impression de faire comme ce que vous allez devenir
plus tard… Bref, motivant. Inspirant. Passionant.
Je dois avouer que sur le coup, j’avais l’impression de
tirer beaucoup moins de l’expérience de ce que j’avais
cru en tirer au départ, mais c’est avec quelques mois
de recul que je me suis rendu compte de l’ampleur de
l’apprentissage effectué. Vous savez, en Asie du Sud-Est,
on ne vit pas au même rythme. Le début de la journée est
prévu à 9h00… on commence à 9h30. Ça finit à 11h30 et
puis, 1h30 pour manger. On recommence pour un petit
deux heures en après-midi, puis c’est terminé. Et tout
le monde est fatigué de la « grosse journée »… Je peux
vous dire que j’ai dû refouler le nord-américain en moi
à de nombreuses reprises puisqu’il était en reste. Ceux
qui connaissent mon caractère éclectique et hyperactif
comprendront que j’ai souffert beaucoup… mais pour
le mieux. Je me suis fait la réflexion à de nombreuses
reprises que tout n’allait pas comme je l’avais espéré
et que je n’allais pas avoir appris grand-chose de mon
voyage. Mais j’avais tort. C’est en rétrospective que j’ai
pris conscience de l’apprentissage effectué.
Tropical Medecine summer school - suite de la page 14
Le summer school m’a permis de me préparer à mes
futures missions au sein d’organismes tels que Médecins
sans frontières, non pas seulement au niveau des
connaissances en maladies infectieuses et en prise en
charge, mais également en gestion du « moi » nordaméricain compulsif. J’en avais besoin. L’Indonésie, c’est
toute une thérapie.
Maintenant, 1 mois et demi après mon retour (parce que
oui, j’ai voyagé un mois après), je me sens plus outillé
pour mon avenir en termes de santé et de coopération
internationale. Il ne reste plus qu’a l’appliquer. Par chance,
l’Université de Sherbrooke propose plusieurs initiatives à
l’international pour ses étudiants… mais ça c’est pour une
autre fois.
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Mathieu Hains,
[email protected]
SUDOKUS!!!
Tirés de websudoku.com, à gauche niveau
moyen, à droite niveau difficile!
Octobre 2014
15
Expérience SCOI au Rwanda
Compte rendu d’un été en stage d’immersion- par Stéphanie Lanthier-Labonté
Cet été, j’ai pris part à un stage d’immersion à l’hôpital
de Kabutare, à Butare, district de Huye, au Rwanda avec
trois collègues. Il s’agissait de ma première expérience
dans le monde médical à ressources limitées. Il y a une
infinité d’apprentissages que je pourrais vous raconter,
mais je choisis ici de vous faire quelques tops 3 de mes
découvertes de l’été!
(4.) Il existe un département pour la tuberculose
multi-résistante, qui est une particularité de l’hôpital
de Kabutare, et les patients reçoivent un salaire pour
demeurer hospitalisés. Cela permet un traitement optimal
de ces patients sans possibilité de contamination.
TOP 3 – Aspects culturels
1. Les patients paraplégiques, par exemple suite à
un accident de moto, très fréquent au Rwanda, sont
en soins palliatifs car, bien qu’il existe un service de
physiothérapie, il n’est pas vraiment disponible pour
les patients.
1. Croyances et religion. À plusieurs reprises durant le
voyage, des amis ou collègues me questionnent sur mes
croyances et il leur semble impossible de ne pas croire
à Dieu. Il leur semble impossible également d’envisager
qu’il existe des femmes qui ne souhaitent avoir aucun
enfant.
2. Homosexualité. Il s’agit malheureusement d’un sujet
bien tabou au Rwanda. S’il y a des homosexuels, ils ne
sont pas les bienvenus en public et après discussions,
je réalise que plusieurs considèrent que l’homosexualité
est une maladie mentale.
3. Première semaine du voyage. Alima, chez qui j’habite
me dit que c’est férié demain. Il s’agit de la fête de la
fin du Ramadan pour les musulmans. En effet, au
Rwanda, les dates importantes des religions chrétiennes
et musulmanes sont fériées. Aussi, les gens sont très
respectueux et ouverts envers les différentes religions,
même que dans ma famille (chez qui j’habitais),
certaines de mes sœurs étaient musulmanes et d’autres
protestantes.
TOP 3 – Pratiques médicales
1. Un patient fait de la fièvre. On demande une goutte
épaisse (frottis sanguin). Chaque jour, nous voyons de
nombreux cas de cette maladie tropicale qu’est la malaria.
Comme mesure de prévention, des filets (moustiquaires
imprégnés de pesticides) sont distribués gratuitement à
chaque année pour chaque chambre de chaque logement.
TOP 3 – Des éléments surprenants
2. Le sida est une maladie très présente au Rwanda
et les hôpitaux ont des programmes spécialisés pour
les patients séropositifs. Lors du génocide rwandais
(1993-1994), les hommes séropositifs violaient les
femmes; un moyen de persécution ajouté aux tueries.
3. L’hôpital de Kabutare est un hôpital de district. Les
médecins sont donc des généralistes, mais ils doivent
être polyvalents, et le taux de natalité étant très élevé
au pays, ces médecins font eux-mêmes plusieurs
actes réservés aux spécialistes au Québec tels que les
césariennes.
Je tiens à préciser que les tops 3 auraient pu inclure
bien d’autres éléments, mais que j’ai choisis d’écrire
quelques éléments qui, je crois, puissent intéresser
des collègues. Mon expérience fut formidable et mon
immersion va certainement me suivre dans mes années
à venir. Les paysages du Rwanda sont magnifiques :
nombreuses terrasses pour permettre l’agriculture
sans érosion sur toutes les collines du pays, les champs
de thés, les rizières, la terre rouge… C’est véritablement
le pays aux milles collines!
Pour réagir:
2. La circoncision est un programme national au Rwanda
! Il s’agit qu’une mesure de prévention de la transmission
de certains ITSS et, aussi, du VIH.
Envoyez questions
et commentaires à
Stéphanie Lanthier-Labonté,
3. Il n’existe pas de préposés dans les hôpitaux. Les
familles viennent prendre soin des patients et elles ont
un espace où faire la cuisine, le lavage…
stephanie.lanthier-labonte@
usherbrooke.ca
16
Petite Séduction
Récit d’une fin de semaine en Abitibi - par Kevin-Row Malkoun
Me voici dans les airs à bord du vol YUY-YSC au retour d’une
fin de semaine inoubliable en Abitibi-Témiscamingue.
Tout a commencé il y a à peu près un mois lorsque je
reçus un message du ClubMed par courriel me proposant
une activité très intéressante : « 3 jours toutes dépenses
payées pour découvrir l’Abitibi-Témiscamingue et la
pratique de la médecine de famille dans cette région.
» Wow! Et je n’avais jamais entendu parler du film La
grande séduction de Jean-François Pouliot.
dans les petits avions.
JOUR 0 : DÉPART
JOUR 1 : VAL-D’OR
Il va bientôt être 17 heures et je m’assure d’avoir tout
pris : chaussettes, maillot de bain, jaquette au cas où
il ferait froid... J’emporte la barre de chocolat que j’ai
commencée : on ne sait jamais. Si simple qu’elle soit, elle
pourra me servir au cas où j’aurais faim ou si je n’apprécie
pas la nourriture proposée. Après tout, c’est un voyage
tout-inclus, sans mentionner les coupures budgétaires
fréquentes en ces temps-ci.
Située au cœur de l’Abitibi, Val-d’Or est une ville de
32 000 habitants. Dès notre arrivée vers 21:40, nous
fûmes accueillis par le sourire chaleureux de William,
l’organisateur. Il nous escorta vers le bus nolisé que
nous utiliserons pour nos transports ce weekend. Il
s’agit du bus des Huskies, l’équipe de hockey de RouynNoranda. Un bus confortable avec des sièges-divans
que les passagers utiliseront pour piquer des siestes
durant les longs trajets.
Est-ce par pure coïncidence que j’ai croisé trois
Abitibiennes en prenant la ligne 8 vers le CHUS
Fleurimont pour passer par le 5 à 9 avant de se diriger
vers l’Aéroport de Sherbrooke? À peine ai-je jasé avec
des amis que s’en vient le temps de quitter le CHUS en
compagnie d’Etienne et d’Amélie.
Muffins, beignes et chips nous attendaient en vol.
J’ai vite compris que nous allons être gâtés durant
ce weekend. Des muffins frais de chez Tim Hortons,
j’en raffole! J’en ai avalé 4 ou 5, en faisant attention
de garder quelques-uns pour les pilotes. Moins d’une
heure de vol nocturne à basse altitude nous sépare de
notre première destination : Val-d’Or.
Nous arrivâmes à l’Hôtel Le Forestier. William nous
expliqua notre itinéraire en précisant que la fois passée,
le problème était qu’ils consacraient trop de temps
aux repas, rien à faire avec la famine que je m’étais
imaginée! La clé de ma chambre ne fonctionnait pas à
plusieurs reprises et j’ai dû redescendre à la réception
plusieurs fois pour la changer. Après plusieurs
tentatives, je réussis à entrer m’installer et prendre
une douche.
Entretemps, un groupe s’était arrangé pour partir à la
chasse des bars. En dépit du fait qu’on m’avait devancé
d’une vingtaine de minutes, j’ai rattrapé le groupe et
nous sommes partis jouer au billard. Les scores étaient
2-0 pour Etienne et moi contre Philippe et Maxime et
1-0 pour les Amélie et contre Catherine et moi. Nous
sommes revenus à l’hôtel vers 3 heures.
L’auteur profite du panorama abitibien
Nous sommes arrivés tôt et l’aéroport était presque
vide, mais il n’a pas tardé à se remplir des 15 personnes
chanceuses d’avoir participé à cette excursion. Les
pilotes se sont présentés et nous ont divisé en 2
groupes, nous avons pris quelques photos et monté
Le matin, j’ai tardé à me lever pour le déjeuner mais
j’ai profité du temps pour parler avec des médecins
du CSSS. C’était la première fois que je suis entré en
contact avec des médecins de régions éloignées et
j’en ai profité pour leur poser quelques questions. J’ai
découvert rapidement quelques avantages de la vie
en région comme l’absence de trafic, par exemple.
Octobre 2014
17
Séduction - suite de la page 17
Juste après, nous sommes allés visiter l’hôpital de Vald’Or. La pratique de la médecine de famille en région
se caractérise par une polyvalence et une autonomie
du médecin.
Après ça, dîner au Club de golf de Malartic, puis visite
de la mine canadienne Malartic, la plus grande mine
d’or à ciel ouvert de l’Amérique du Nord. L’industrie
minière constitue une majeure partie de l’économie
de l’Abitibi et nous avons vu et photographié ces
camions géants de 240 tonnes. Malheureusement,
nous n’avons pas eu la chance de toucher aux briques
d’or à 1 million de dollars qu’ils fabriquent.
JOUR 2 : ROUYN-NORANDA
Après une sieste de 2 heures pour certains, nous
sommes arrivés à Rouyn-Noranda pour souper avec
des médecins de la ville dans un certain Bistro Jezz,
puis regarder une partie de hockey entre les Huskies
de la ligue junior et les Tigres. Les Tigres ont emporté
la victoire.
Après enregistrement à l’Hôtel Le Noranda, branche
de l’Hôtel des Gouverneurs, nous sommes partis
au Trèfle Noir, une brasserie artisanale. J’ai apprécié
particulièrement la Grippe à bière et la Hoppercut. La
suite s’est déroulée entre un autre bar et une poutine.
Le lendemain, après le déjeuner avec des médecins
de Rouyn-Noranda, nous sommes partis visiter l’UMF
Horizon qui donne sur le lac Osisko avec ses salles
d’ECOS et l’hôpital de Rouyn-Noranda. Une prothèse
de hanche bricolée en heurtoir de porte attira mon
attention.
Vient le temps d’une activité plein-air. On se dirigea
alors vers le parc national d’Aiglebelle ou un cassecroûte nous donna de l’énergie pour la randonnée,
ponctuée bien-sûr de pauses-photos au bord de la
rivière, sur le pont et le belvédère. Si tu passes un
jour par ce parc, tâche de remarquer les marmites de
géants, excavations creusées par l’eau dans la roche.
Nous avons quitté le parc, nous arrêtant en route à un
dépanneur pour nous approvisionner pour la soirée.
Ce moment a servi, encore une fois, d’une sieste pour
la majorité alors que je contemplais les paysages de
parcelles cultivées et les fermes le long du trajet
menant à notre prochaine destination : Ville-Marie.
18
JOUR 3 : VILLE-MARIE
Notre premier arrêt fût au temps du souper au Bistro
Elle et Louis. Là aussi, la nourriture était délicieuse.
Causant avec les invités de la région, j’apprends vite
que Ville-Marie est une petite ville de 5 000 habitants
pleine de nature dans la région du Témiscamingue.
Nous avons aussi discuté de gestion de la santé en
région et des habitudes de vie à Ville-Marie.
Quand le souper se termine, il se faisait tard et nous
partîmes alors aux chalets. Que c’est bon de passer
une nuit dans un jacuzzi sous le ciel étoilé, au bord du
lac Témiscamingue! La soirée ne se termina pas avant
4 heures et nous aurions accumulé une bonne dette
de sommeil pour la semaine suivante.
Le réveil fût incroyablement facile pour moi et nous avons
bien déjeuné à La Bannik. J’avoue que j’ai un peu trop
mangé. Une visite de l’hôpital de Ville-Marie et du GMF,
ainsi que le débat intéressant sur le nouveau système de
rendez-vous plus efficace pour les patients ne m’ont pas
permis de me sentir plus léger pour l’escalade. Malgré cela,
j’ai réussi à grimper jusqu’au bout d’un côté et jusqu’au
milieu du côté le plus difficile. Certains champions comme
Etienne, Jade et Maxime ont réussi à le faire.
On mangea notre boîte à lunch en bus vers RouynNoranda et personne n’avait faim pour le souper prévu.
On changea alors de plan et on partit boire un chocolat
chaud à l’Abstracto en attendant notre avion.
Suite à cette fin de semaine agréable, nous pouvons
dire que nous avons bel et bien été séduits par l’AbitibiTémiscamingue. De ma part, je trouve qu’il est encore tôt
pour décider de ma spécialité et de l’endroit où je désire
pratiquer la médecine. Mais quand je serais amené à
le faire, ce sera désormais avec une idée plus nette de
ce qu’est la pratique médecine de famille en région et
spécifiquement en Abitibi-Témiscamingue.
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Kevin-Row Malkoun,
[email protected]
La médecine en Abitbi-Témiscamingue: pas si éloignée
Compte rendu d’une « petite séduction » réussie - par Valérie Tessier
Avec la collaboration du ClubMed (le GIMF de l’Université
de Sherbrooke), 14 de mes collègues et moi-même avons
passé une fin de semaine de rêve en Abitibi-Témiscamingue
à la découverte de la médecine familiale en région éloignée.
Nous avons visité 3 des 5 CSSS de l’Abitibi-Témiscamingue.
Le CSSS de la Vallée-de-l’Or, le CSSS de Rouyn-Noranda
et le CSSS du Témiscamingue nous ont chaleureusement
accueillis pour nous faire découvrir leurs établissements
et nous expliquer les particularités régionales de leur
pratique. Nous avons aussi visité 3 attraits touristiques
de la région. À Malartic, ville voisine de Val-d’Or, une visite
au pays des géants nous a permis de découvrir la mine
Canadian Malartic, la plus grande mine d’or à ciel ouvert en
Amérique du Nord. En plus de découvrir cette entreprise,
nous avons pu constater la réalité des travailleurs du
secteur minier. À Rouyn-Noranda, nous avons profité
du beau temps pour nous balader dans le Parc national
d’Aiguebelle, un parc Sépaq, qui offre de nombreux
sentiers de randonnée pédestre. Finalement, à Ville-Marie
dans le Témiscamingue, nous avons eu la chance de faire
de l’escalade sur une paroi naturelle, une activité toute
nouvelle dans la région.
Une pratique diversifiée
Ce qui ressort des discussions que nous avons eu avec les
médecins, c’est la grande autonomie qu’offre la pratique
en Abitibi-Témiscamingue. La grande majorité des patients
hospitalisés sont sous la responsabilité des médecins
de famille. En Abitibi-Témiscamingue, les spécialistes
ont plutôt le rôle de consultant. Cela laisse place à de
nombreuses prises en charge par les médecins de famille.
À l’urgence, lors de grands traumas, c’est le médecin de
famille qui doit stabiliser le patient avant de le transférer
à un centre de traumatologie plus spécialisé. Une grande
responsabilité diront certains alors que d’autres diront
qu’il s’agit de belles opportunités. Lorsque des cas hors
du champ de compétences des médecins de familles sont
rencontrés, ceux-ci ont à leur disposition des corridors de
service bien implantés avec des médecins spécialistes de la
région ou des grands centres urbains. Le meilleur exemple,
le CSSS du Témiscamingue qui a développé un système de
télé-médecine avec les néphrologues de Montréal pour la
clinique de dialyse des insuffisants rénaux. Une initiative
qui permet à bien des patients d’éviter des déplacements!
Une qualité de vie
L’autre élément qui attire les professionnels de la santé
vers la région est la grande qualité de vie : pas de bouchons
de circulation et un rythme de vie moins stressant! Une
médecin raconte : «Quand je dois amener mon fils au
Photo de groupe dans la nature abitibienne
hockey après le travail, je quitte à 15h45. À 16h30, il a pris
sa collation, a son uniforme et est sur la glace! Ce sont des
choses que nous ne pourrions pas faire à Montréal. »
Pour les amateurs de plein air, la pratique en région
permet de vivre près de la nature. L’Abitibi-Témiscamingue
étant la région comportant le plus grand nombre de lacs
par habitant, il est possible d’habiter sur le bord d’un lac,
et ce à 15 minutes de l’hôpital! Quiétude assurée tous les
matins lorsqu’on peut déjeuner avec vue sur le lac.
Et l’argent dans tout ça?
On peut être gênés d’en parler, mais l’aspect financier
est un incitatif important au travail en région éloignée.
Un médecin en région recevra en moyenne 30% de plus
qu’un médecin travaillant dans un centre urbain. «Cela
me permet de rembourser plus rapidement mes dettes
d’études» dit une médecin de Val d’Or. La pratique en
Abitibi-Témiscamingue offre aussi plusieurs avantages
sociaux : un soutien pour intégrer les conjoints au milieu
de travail, des frais de déplacement pour des voyages
familiaux 4 fois par année et pour des fins de semaines de
formation continue dans les grands centre.
Le message qu’il faut retenir de cette expérience est qu’il
faut laisser tomber nos appréhensions et aller voir ce
qu’une région peut nous offrir. Il ne faut surtout pas être
effrayé par la distance. Expérimentez la région par un stage
SARROS ou un stage à l’externat. Faites votre résidence
là-bas et laissez-vous séduire. Vous serez agréablement
surpris!
Pour réagir:
Envoyez vos commentaires à Valérie Tessier,
[email protected]
Octobre 2014
19
La FEUS et la FEUQ; le point de rupture?
Pour la 2ième fois en 3 ans, les membres de la FEUS sont appelés à se prononcer
sur leur affiliation à la Fédération Étudiante Universitaire du Québec (FEUQ) - par François Kirouac
Tu es membre de l’AGEEMUS, l’AGEEMUS est dans la
FEUS, la FEUS est dans la FEUQ; l’arbre est dans ses
feuilles ...
La politique du mouvement étudiant semble
effectivement complexe; il y a de multiples
organisations, des visions qui s’opposent, différents
niveaux de représentativité et des enjeux de sociétés
en perpétuelle évolution...
Mais parfois, en de critiques moments de démocratie
directe, tous les individus qui forment une association
sont appelés à se prononcer pour en écrire l’histoire!
C’est ce qui se passera les 17, 18 et 19 novembre prochain,
où tous les étudiants au 1er cycle de l’Université de
Sherbrooke seront appelés à voter par référendum sur
le maintien de l’affiliation de la FEUS à la FEUQ*.
Suite au résultat ambigu du dernier référendum sur
cette question tenu en mars 2013, où la désaffiliation
avait été rejetée dans une proportion de 50.49% contre
49.51% (flashback 30 octobre 1995), les associations
membres de la FEUS ont voté à majorité de poser la
question de nouveau à leurs membres.
La campagne référendaire débutera le 3 novembre, vous
serez alors exposé de diverses façons aux arguments
des deux camps. L’AGEEMUS sera présente pour faciliter
à ses membres l’accès à l’information et ainsi permettre
à tous de faire un choix éclairé!
*Avis à tous nos externes et/ou ceux qui prévoient être
à l’extérieur; des mesures de votes à distance, par lettre
ou par voie électronique seront prévues.
Note : ce texte se veut neutre et ne prétend aucunement
présenter les enjeux et arguments derrière cette
campagne référendaire. Allez vous informer et voter!
Des questions?
Envoyez vos commentaires à
François Kirouac, délégué FEUS,
[email protected]
Nouveau prix Nobel de médecine!
Les recherches primée portent sur les système de navigation dans le cerveau
- par Antoine Corbeil
Cette année, le Prix Nobel de physiologie ou médecine
revient au Dr. John O’Keefe et au couple May-Britt et
EdvardMoser pour leur découverte d’un système de
navigation incrusté dans le cerveau. Tel un GPS, des
neurones de l’hippocampe et du cortex entorhinal s’activent
spécifiquement selon notre position dans l’espace. Ces
cellules, disposées à la manière d’une carte géographique,
permettent alors de tracer (littéralement) un plan de
l’environnement dans notre tête et de coordonner nos
déplacements en conséquence. L’étude de cette nouvelle
fonction neuronale permettra d’en apprendre davantage
sur le codage de la mémoire spatiale et sa détérioration
précoce dans des maladies comme l’Alzheimer. Les
lauréats obtiendront l’équivalent de 1.2 million de dollars
canadiens pour leurs efforts, un bel incitatif pour nous
encourager à faire de la recherche!
Pour réagir:
Crédit photo huff post
20
Envoyez vos commentaires à
Antoine Corbeil,
[email protected]
Cynique vous dites?
La politique vue par un futur médecin - par Gabriel Châteauneuf
Ils sont des milliers. Des québécoises, des québécois, des
jeunes, des vieux, des médecins, des facteurs, des fermiers,
des théologiens, des avocats, des ingénieurs, des pères, des
mères, bref des gens, qui, désabusés par la partisannerie
des concitoyens qu’ils ont mandatés pour les représenter,
ont cessé de se préoccuper de la chose publique. Des gens
qui se sont dit : À quoi bon? Pourquoi devrais-je écouter
les politiciens? Pourquoi devrais-je prêter attention aux
hommes et aux femmes qui promettent ciel et terre
durant une campagne électorale pour ensuite renier
le tout en blâmant le contexte budgétaire laissé par
l’ancien gouvernement? Pourquoi devrais-je respecter les
dirigeants qui me demandent de me serrer la ceinture
au nom de la santé financière de ma nation pendant
qu’ils exécutent une véritable performance de patinage
artistique ponctuée de « je ne sais pas » et de « je n’ai rien
vu » devant la commission Charbonneau? Bref, pourquoi
lutter contre des gens qui ont choisi de faire passer
leurs intérêts personnels devant les intérêts collectifs?
Pourquoi?
Parce que! Parce que c’est notre droit, notre devoir, notre
responsabilité. C’est vrai que parfois c’est dégoutant de les
voir aller. Mais si toi, si moi, si nous nous cachons derrière
le prétexte du cynisme pour justifier notre passivité qui
s’exprime chaque jour par un désintérêt de plus en plus
marqué, nous ne vaudrons pas mieux qu’eux. Aux yeux
des générations futures, nous serons tous complices
de ce dérapage. Nous ne pourrons affirmer avoir fait le
nécessaire pour empêcher la situation. Nous aurons
regardé la tumeur croître sans rien dire, sans rien tenter.
En tant que citoyen québécois, nous avons le privilège de
vivre dans une société démocratique ce qui nous permet
d’influencer, chacun à notre façon, notre destinée collective.
Cette intervention peut se faire de 1001 manières. Ne
vous méprenez pas, je n’ai pas pour espoir de vous voir
signer votre bulletin de candidature aux prochaines
élections (mais gâtes toi si le cœur t’en dit). Il suffit tout
simplement d’écouter, de s’informer et de suivre l’actualité
politique. De discuter, d’échanger avec ses concitoyens
afin de confronter les opinions. Vous pouvez adhérer à un
groupe de gens partageant les mêmes idées que vous afin
que votre nombre puisse vous accorder une visibilité plus
importante. Vous pouvez joindre votre voix à celle d’autres
personnes qui luttent pour la même cause en signant une
pétition. Vous pouvez prendre le téléphone et exposer vos
préoccupations à votre député. Vous pouvez et même vous
devez au minimum prendre le temps d’exprimer votre
vote lorsque vient le temps des élections. Pour les plus
déterminés, vous avez la possibilité de changer la chose
de l’intérieur et de vous présenter devant vos paires afin
de leur soumettre votre vision et leur offrir vos services
de représentant.
L’autre jour, un ami m’a dit : «La politique c’est pour
les avocats, les journalistes et les hommes/femmes
d’affaires. En tant que futur médecin, je n’ai donc pas à
m’en soucier.» Beaucoup de fausseté dans deux petites
phrases! Présentement, le conseil des ministres compte
3 médecins-politiciens soit le Dr. Couillard (premier
ministre), le Dr. Barette (ministre de la santé et des services
sociaux) et Dr. Bolduc (ministre de l’éducation)*. À eux deux,
les ministères du Dr Barette et du Dr Bolduc comptent
pour 75% du budget du Québec. Pas de pouvoir politique
pour les médecins vous dîtes? De plus, la profession
médicale jouit d’une certaine reconnaissance qui confère
au médecin un peu plus de visibilité que le citoyen moyen.
En effet, lors des grands débats de société, les professions
dites «libérales» ont toujours eu une certaine influence. Il
serait donc judicieux pour nous de se tenir au courant des
débats actuels afin que nous puissions un jour assumer un
certain leadership dans la société de demain.
Bref, je suis peut-être naïf de croire que notre système n’est
pas complètement pourri, peut-être naïf de croire qu’il y a
encore, à l’Assemblée Nationale, des gens motivés par le
bien-être de leurs concitoyens. Mais quel est le risque?
Entre la passivité du cynique et la vigilance d’un citoyen
prudent, le choix me semble clair. Quand un patient
est mal en point, je ne crois pas que la solution soit de
lui tourner le dos en espérant qu’il se remette sur pied
miraculeusement. Vaut mieux le surveiller et intervenir du
mieux qu’on peut!
*Sujet à changement si ce dernier continu d’aligner les
bourdes
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Gabriel Châteauneuf
[email protected]
Octobre 2014
21
Cours condensé sur l’épidémie d’Ébola
L’Afrique de l’Ouest est malade, le saviez-vous? - Par Antoine Corbeil
Pathophysiologie
L’Ebolavirus est un virus qui cause une fièvre
hémorragique sévère chez les primates et les humains.
Elle infecte et lyse la plupart des cellules du corps. Après
une période d’incubation de 2 à 21 jours, les premiers
symptômes se manifestent : fièvre, fatigue, inappétence,
vomissements, diarrhée, céphalées, et douleurs
abdominales. En progressant, la maladie engendre
des hémorragies pan-corporelles, une insuffisance
rénale et hépatique, des désordres métaboliques et un
choc hypovolémique. La souche actuelle d’Ebolavirus
retrouvée en Afrique de l’Ouest a un taux de létalité de
70.8%.
La transmission du virus se fait uniquement par liquides
biologiques (sueurs, larmes, sang, vomis, etc.). On croit
que le réservoir naturel serait la chauve-souris, et sa
consommation courante dans la communauté (ou la
consommation d’animaux s’étant nourris de chauvesouris) expliquerait l’apparition du virus chez l’humain.
La propagation de la maladie au sein de la population
semble être favorisée, entre autres, par les rites
funéraires locaux, qui mettent beaucoup d’emphase
sur le contact physique auprès du défunt toujours
contagieux. On estime que chaque malade infecte en
moyenne deux nouvelles personnes, et que cellesci attendent environ cinq jours après l’apparition des
symptômes avant d’aller consulter.
Épidémiologie
Plusieurs épidémies sporadiques d’Ébola ont été
rapportées en Afrique sub-saharienne depuis sa
découverte en 1976, incluant des épisodes majeurs en
1995 et 2000. Jusqu’à l’année dernière, on décomptait
au total 1716 victimes de la maladie. L’épisode actuel
a débuté le 2 décembre 2013, dans un petit village en
bordure de la Guinée. Le « patient zéro », un enfant
de 2 ans, est mort quatre jours après l’apparition de
symptômes de fièvre. Sa famille subissait le même
sort peu après. Le 19 mars 2014, le ministère de la
santé de la Guinée reconnaît une épidémie de fièvre
d’origine indéterminée au pays, avec 35 cas et 23 décès
rapportés. Le 23 mars, le virus est identifié et l’épidémie
est déclarée officielle par l’OMS. Malgré les appuis
offerts au gouvernement guinéen, le virus se propage
aux pays avoisinants, soit au Libéria et au Sierra Leone.
À la fin du mois de juillet, des cas sont répertoriés dans
plusieurs villes densément peuplées des trois pays.
22
Vous voulez aider la cause?
Le défi Marche sans frontières, organisé par MSF,
permet d’organiser une activité de marche tout en
amassant des fonds pour l’organisme, et se termine
le 30 octobre. Ne manquez pas cette chance! Ou si
vous préférez, KickEbolaOut est une campagne de
sensibilisation mise en place par des étudiants en
médecine de Guinée et Sierra Leone, allez-voir leur
page Facebook!
Le 8 août, l’OMS déclare formellement la situation
d’urgence de santé publique de portée internationale.
L’épidémie n’en est toutefois qu’à ses débuts. De mars
à août, les dommages sont estimés à 3000 personnes
infectées et 1500 morts. Or, l’épidémie s’accélère. Au
cours du mois de septembre seulement, le nombre
de cas ainsi que le nombre de décès ont doublé. Les
données actuelles rapportent 7492 cas et 3439 décès.
On a également recensé 20 cas au Nigéria, cependant
la situation est stable et devrait être déclarée résolue
à la fin d’octobre. De plus, deux autres cas isolés ont
été confirmés, soit un au Sénégal le 29 août et un aux
États-Unis le 30 septembre.
L’apparition inédite et brutale de l’Ébola en territoire
ouest-africain aurait plusieurs justifications. La Guinée
est en pleine période d’instabilité politique, et le Libéria et la Sierra Leone récupèrent encore difficilement
de guerres civiles qui se sont achevées au début des
années 2000. Christl Donnelly, professeure d’épidémiologie au Imperial College London, explique que, suite à
ces années de conflit, « il y avait une importante pénurie de travailleurs de la santé, laissant les systèmes [de
santé] plus faibles que dans d’autres pays ayant connus
des épidémies d’Ébola. » Au Libéria, par exemple, on
compte en moyenne un médecin par 71 000 habitants,
une énorme lacune en comparaison, par exemple, aux
effectifs canadiens (un médecin par 465 habitants). En
accord avec cette position, l’OMS ajoute que « cette
épidémie démontre comment l’un des pathogènes les
plus meurtriers sur terre peu exploiter toute faiblesse
de l’infrastructure de santé, que ce soit le manque de
personnel de soins ou la quasi-absence de salles d’isolements et d’établissements de soins intensifs dans la
majeure partie de l’Afrique sub-saharienne. »
Ebola - suite de la page 4
Traitement
Il n’existe aucun traitement curatif pour le virus d’Ébola
et la prise en charge comprend surtout une détection
rapide des symptômes, un isolement complet, une
réhydratation appropriée et un suivi serré auprès des
personnes ayant entré en contact avec l’individu infecté.
Le Dr. François Lamontagne, intensiviste au CHUS et
présentement en mission au Libéria, confie dans le New
England Journal of Medicine que « notre optimisme est
alimenté par l’observation que les soins de support [tel
l’hydratation] sont également des soins spécifiques pour
l’Ébola – et selon toute vraisemblance réduit la mortalité.
Malheureusement, de nombreux patients en Afrique de
l’Ouest continuent de mourir par manque d’opportunité
de recevoir de tels soins de base. » En effet, on estime que
seulement 18% des libériens et 40% des sierra léonais
infectés sont traités dans des centres spécialisés. Pour
y remédier, plusieurs aides internationales distribuent
des trousses de protection (incluant gants, désinfectants
et masques) afin que les familles puissent prendre en
charge les malades à la maison.
Ceci dit, des recherches sont activement menées
pour trouver un remède. Depuis le 11 août dernier, un
consensus d’experts sous la tutelle de l’OMS permet
exceptionnellement
l’utilisation
de
traitements
expérimentaux pour combattre l’épidémie d’Ébola.
Trois approches sont considérées, soit la transfusion de
sérum de personnes immunisées, l’administration de
médicaments et la production de vaccins. L’efficacité
de la méthode transfusionnelle (appelée « thérapie
convalescente ») demeure anecdotique, sans étude
concluante. De façon plus concrète, une dizaine de
médicaments à base d’anticorps sont en développement
et deux vaccins ont été approuvés pour des essais
cliniques, dont un produit par l’Agence de santé publique
du Canada. Le Canada a même offert 800 échantillons de
son vaccin expérimental à l’OMS pour conduire des essais
en octobre auprès de travailleurs de la santé volontaires.
Toutefois, la production d’une quantité significative de
vaccins ne sera pas possible avant début 2015.
Pronostic
Plusieurs organismes, tel Médecins Sans Frontières et
Samaritan Purse, viennent en aide aux pays affectés
en bâtissant des centres de traitement spécialisés.
Cependant, ces centres nouvellement érigés se
remplissent instantanément et ne peuvent répondre à la
demande. « Aujourd’hui, il n’y pas un seul lit disponible
pour le traitement d’un patient d’Ébola dans l’ensemble
du pays du Libéria », a déclarée Margaret Chan, la
directrice générale de l’OMS. Selon des études, il faudrait
bonifier les ressources de 760 lits, 20 000 travailleurs de
la santé, 3000 véhicules et près d’un milliard de dollars
supplémentaire afin de parvenir à satisfaire les besoins
actuels.
La situation est aussi aggravée par le décès de nombreux
travailleurs de la santé, qui se chiffre à plus de 200
actuellement. Ceux qui restent sont parfois portés à quitter
leur poste par crainte d’être contaminés. « Aujourd’hui,
plusieurs centres de santé sont complètement désertés,
laissant des milliers de personnes sans aide médicale »,
stipule un rapport de MSF.
Suite en page 6
En savoir plus...
Documentaire Ebola – The Search for a Cure de l’émission Horizon de la chaîne BBC (59 min., disponible sur
youtube.com)
Page interactive Afrique : le virus Ebola en bref de Radio-Canada (disponible sur ici.radio-canada.ca)
Article Ebola Virus Disease in West Africa – The First 9 Months of the Epidemic and Forward Projection du Ebola
Response Team de l’OMS (disponible sur nejm.org)
Page interactive Ebola (Ebola Virus Disease) du Centers for Disease Control and Prevention (disponible sur
cdc.gov)
Fiche technique Virus Ebola de l’Agence de la santé publique du Canada (disponible sur phac-aspc.gc.ca)
Octobre 2014
23
Ebola - suite de la page 5
Des cas de vols et de tueries dans des centres de
traitement menacent également la prise en charge.
« Ce n’est pas parce que cela se passe en Afrique »,
souligne Jean-François Dubé, logisticien à MSF, « les
gens ont peur, et, naturellement, veulent se protéger. »
La méfiance du public face aux efforts d’interventions,
attribuant la source de l’épidémie à l’intrusion
occidentale, est également problématique. Un cas
sensationnel de 8 travailleurs humanitaires tués en
Guinée témoigne de l’importance du conflit culturel
présent. Les survivants et les personnes diagnostiquées
négatives subissent aussi de la discrimination dans
leur communauté. Plusieurs enfants sont abandonnés
et UNICEF rapporte 3700 orphelins de parents infectés.
En ce qui a trait aux prévisions, l’OMS parle d’un
minimum de 20 000 cas d’Ébola d’ici novembre, alors
qu’il parlait de 20 000 cas au total il y a à peine deux
mois. Le directeur exécutif de MSF Australie estime
qu’« il pourrait y avoir des centaines de milliers de
personnes infectées d’ici le nouvel an. » Les Nations
Unies corroborent ces affirmations, prévoyant 100 000
cas d’ici décembre et 227 000 à la fin de 2014. Jeremy
Farrar, directeur de la fondation Wellcome Trust,
24
mentionne un potentiel scénario catastrophe où, « si
ça continue comme ça, l’Ébola se transformera d’une
maladie épidémique, qui est terrible, pour devenir
endémique chez les humains », auquel cas la menace
de l’Ébola règnera constamment en Afrique de l’Ouest.
Pour réagir:
Envoyez questions
et commentaires à
Antoine Corbeil,
[email protected]
Don de vie
Entre don de sang et don d’organes, le don de cellules souches
démystifié - par Philippe Robert
Son cri du cœur a raisonné fort dans les médias québécois
cet été. Vous en avez peut-être entendu parlé, Mai Duong
est cette jeune femme qui a mis le don de cellules souches,
ou plutôt le cruel manque de dons, au premier plan.
Les cellules souches dont il est question ici sont situées
dans la moelle osseuse rouge ; elles prolifèrent et se
transforment en globules rouges, globules blancs et
plaquettes tout au long de la vie. Pour vaincre une leucémie
ou d’autres cancers, il faut parfois de si hautes doses de
chimiothérapie que les cellules hématologiques normales
sont également éliminées, d’où la nécessité de la greffe.
La greffe ne sert pas uniquement à traiter des cancers,
elle sert aussi à remplacer une moelle dysfonctionnelle
(aplasie médullaire), une immunodéficience et d’autres
maladies hématologiques.
Cet article se veut un aperçu de l’histoire naturelle d’un
donneur québécois de cellules souches. D’abord, il s’agit
d’un homme ou d’une femme, obligatoirement âgé entre
18 et 35 ans, car plus le donneur est jeune, plus la greffe a
de chance de réussir.
« Je m’appelle Mai Duong, 34 ans, d’origine vietnamienne et mère d’Alice, 4
ans. En janvier 2013, on m’a diagnostiqué une leucémie aiguë. J’ai combattu,
et suis entrée en rémission sept mois plus tard. Malheureusement, la vie m’a
réservé une rechute. La seule manière de m’en sortir est d’avoir une greffe de
cellules souches. »
internationaux, et vice versa. Un donneur pourra donc
être appelé à donner à un malade d’une autre province
ou pays.
Si ce donneur est non-caucasien, son don est encore
plus essentiel. La probabilité de trouver un donneur
compatible augmente dans un même groupe ethnique,
Désirant permettre à autrui de vivre une vie normale, mais malheureusement les registres sont moins garnis
il rejoint les 50 000 inscrits du Registres québécois, et pour les non-caucasiens.
les 19 millions de donneurs mondiaux. Héma-Québec
est l’organisme responsable du don de sang, de cellules Cette personne sait dans quoi elle s’embarque : une
souches et de tissus au Québec.
aventure parfois hautement émotive, qui nécessite du
Ce donneur a 3% de chance d’être appelé pour donner
et de faire partie des cent Canadiens qui donnent
annuellement. En comparaison, un malade a de une
chance sur 450 à 1 chance sur 750 000 de trouver un
donneur compatible dans le Registre québécois. C’est que
deux personnes aléatoires ont moins d’une chance sur 10
000 d’être compatibles, c’est-à-dire de posséder des HLA
identiques (rappel de Biomed II !). S’ils ne le sont pas, les
molécules HLA situées sur les lymphocytes du donneur
seront reconnues comme des antigènes étrangers par le
système immunitaire du receveur, qui détruira alors le
greffon. Si les chances d’être compatible avec un membre
de sa famille sont faibles (30%), celles de l’être avec un
ami sont presque nulles ! C’est donc dire combien il
importe que les registres soient garnis. Pour cette même
raison, Héma-Québec a accès aux registres canadien et
temps et des efforts importants, mais qui lui permet
souvent d’être la seule solution à la vie d’autrui. Il arrive
que le receveur décède malgré la greffe, mais elle n’en
demeurait pas moins son seul espoir.
Puis, un jour, le fameux appel arrive. Notre donneur
accepte de donner, tout en sachant qu’il est libre de se
désister à tout moment. Commence alors une préparation
qui peut durer d’une semaine dans les cas urgents jusqu’à
plusieurs mois, habituellement cinq à sept semaines. La
greffe implique la destruction du système immunitaire
du receveur en vue de l’implantation d’un nouveau.
Sept à dix jours avant le don, le receveur commencera à
recevoir la chimiothérapie et/ou la radiothérapie qui le
prépareront à la greffe. Si le donneur change d’idée à ce
moment, le receveur mourra fort probablement.
Octobre 2014
25
Cellules souches - suite de la page 25
Vient enfin le temps du don en soi. Le donneur se rend à
l’hôpital en fin d’après-midi et est hospitalisé pour la nuit.
Le lendemain matin, il est conduit au bloc opératoire. Sous
anesthésie générale ou épidurale, le chirurgien ponctionne
dans l’os iliaque de 0,5 à 1L de moelle osseuse. Ce volume
peut sembler impressionnant, mais correspond à 5% de la
moelle osseuse du corps et est majoritairement composé
du sang qui irrigue la moelle. Par ailleurs, cette moelle
sera complètement remplacée en deux à trois semaines.
Le donneur reçoit habituellement son congé le soir même
ou le lendemain. Quant aux risques, ils sont considérés
minimes.
Intéressé à devenir donneur?
Si vous êtes intéressés par l’expérience du don de
cellules souches, vous pouvez commencer par lire
le « Guide pour le donneur potentiel »
d’Héma-Québec :
https://www.hema-quebec.qc.ca/cellules-souches/
donneur/attente.fr.html
Une autre technique
Une autre procédure est parfois employée
pour prélever les cellules souches. Une faible
quantité se retrouve directement dans le sang.
Il est possible d’augmenter cette quantité par
l’injection du facteur de croissance des colonies
granulocytaires (G-CSF, une cytokine). Les cellules
multipliées sont ensuite collectées par aphérèse
: le sang quitte le corps par un cathéter, est
centrifugé pour que les cellules souches soient
collectées, puis retourne au corps.
Suite à son acte altruiste, le donneur débute une
brève convalescence. Il pourra peut-être échanger une
correspondance avec le receveur et/ou connaître son
identité.
Pour le cas de Mai Duong, nous savons désormais
comment se poursuivra son combat. Aucun donneur
potentiel n’étant compatible, ses médecins se sont
tournés vers leur « plan C ». Grâce à sa petite taille,
elle pourra recevoir des cellules de sang de cordon.
Depuis quelques années seulement, ce sang peut
être conservé dans une banque publique, gérée elle-
26
aussi par Héma-Québec. N’oublions toutefois pas les
centaines d’autres malades qui attendent eux aussi un
donneur, et qui n’ont pas accès à cette greffe de sang de
cordon pour diverses raisons, dont leur trop grande taille.
Cet article est publié dans le cadre de la semaine Bonbon
et bon don, une nouvelle tradition de votre comité de santé
publique d’IFMSA (SCOPH). Ne manquez pas la conférence sur
le don d’organe qui sera organisée sous peu, la collecte de
sang du CHUS le 29 octobre et la soirée de promotion du don
d’organe dans les rues de Sherbrooke le soir de l’Halloween
(suivie du Bière et saucisses !).
Des questions?
Envoyez vos commentaires à
Philippe Robert,
[email protected]
L’initiative Save Mai Duong et le site sosmai.com invite les membres des communautés ethniques, qui
sont sous-représentés dans les banques de cellules souches, à s’enregistrer comme donneurs.
Votre objectif est d’aider les autres.
Notre objectif est de vous aider.
La gestion de votre argent pendant vos études en médecine peut s’avérer un véritable défi.
C’est pourquoi nous avons élaboré un forfait combinant des solutions financières pratiques et
économiques pour vos besoins actuels ainsi qu’un soutien et des services personnalisés pour
vous aider à gérer votre argent dans le futur. Ce forfait comprend :
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Aucuns frais mensuels sur le compte et un nombre illimité d’opérations de débit1
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Marge de Crédit Royale® pour étudiant pouvant aller jusqu’à 250 000 $3, avec options
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Nous savons que le financement d’études en médecine s’accompagne de défis uniques et nous
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À l’exclusion des frais Interac‡ et PLUS‡ ou des frais supplémentaires exigés par d’autres fournisseurs de services et institutions financières pour l’utilisation de leurs GAB. D’autres frais sur opération peuvent s’appliquer. Des frais peuvent également
s’appliquer aux autres comptes bancaires utilisés pour les virements. 2 Sous réserve de l’approbation du crédit. Si vous faites des études postsecondaires, que vous êtes le titulaire ou le cotitulaire d’un compte Forfait bancaire étudiant RBC® ou Forfait bancaire
sans limite RBC pour étudiant® (chacun, un compte bancaire pour étudiant admissible) et que vous êtes également le titulaire principal d’une carte Signature RBC Récompenses Visa, vous profiterez d’un rabais de 39 $ sur les frais annuels de votre carte Signature
RBC Récompenses Visa, chaque année, à condition : i) de remplir au complet la section Renseignements sur l’étudiant de la formule de demande de carte de crédit, ii) de demeurer un étudiant, et iii) de demeurer le titulaire ou le cotitulaire d’un compte bancaire
pour étudiant admissible tout au long de vos études. Vous bénéficierez de la remise sur les frais annuels de votre carte Signature RBC Récompenses Visa : i) jusqu’à ce que vous fermiez votre compte bancaire pour étudiant admissible ou ii) jusqu’à l’année prévue
d’obtention de votre diplôme que vous avez indiquée lors de l’ouverture de votre compte bancaire pour étudiant admissible, selon la première de ces éventualités. Par la suite, vous ne bénéficierez plus de la remise sur les frais annuels. Si, pour une raison ou
pour une autre, l’année prévue de l’obtention de votre diplôme que vous avez fournie lors de l’ouverture de votre compte bancaire admissible est différente de celle que vous avez indiquée sur votre demande de carte de crédit, l’année prévue de l’obtention de
votre diplôme que vous avez fournie lors de l’ouverture de votre compte bancaire admissible prévaudra, et sera utilisée pour déterminer à quel moment expirera cette offre. Les titulaires supplémentaires (codemandeurs et utilisateurs autorisés) ne sont pas
admissibles à la réduction des frais annuels, même s’ils sont également titulaires d’un compte bancaire pour étudiant admissible. Une seule remise sur les frais annuels de carte de crédit peut être appliquée à un compte bancaire pour étudiant admissible, ce
qui signifie que si vous détenez un compte bancaire conjoint pour étudiant admissible et que chaque cotitulaire est également titulaire principal d’une carte Signature RBC Récompenses Visa, seul le titulaire principal du compte bancaire pour étudiant admissible
pourra bénéficier de la remise sur les frais annuels de carte de crédit. D’autres conditions et restrictions s’appliquent. La Banque Royale du Canada se réserve le droit de retirer cette offre à tout moment, même après que vous l’avez acceptée. 3 Sous réserve de
l’approbation du crédit. Les produits de financement personnel sont offerts par la Banque Royale du Canada sous réserve de ses critères de prêt habituels. 4 Sous réserve de l’approbation du crédit. Certaines conditions s’appliquent. ® / MC Marque(s) de
commerce de la Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada. ‡ Toutes les autres marques de commerce appartiennent à leur propriétaire respectif. VPS84017
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