1 Brigitte Gaboriaud Le 9 novembre 2008 C/° Sophie

Brigitte Gaboriaud
C/° Sophie Giuli
28 les Pommiers
83310 Grimaud
Tél : 04 94 56 53 80
06 15 49 94 58
Réf : Mignot Assistance Educative
Sophie Giuli et ses 3 enfants
83007 Draguignan
Le 9 novembre 2008
A Maître Laurent Verdier
53, avenue de Breteuil
75007 Paris
Cher Maître,
Ce week-end nous avons voyagé au bout de l’horreur.
Les 3 enfants nous ont raconté leur vie depuis un an.
Le papa tous les matins et tous les soirs met son « zizi »dans la bouche des enfants, en
commençant par le petit Théo, 4 ans, puis Hugo, 6 ans et finit par Margaux 7 ans et …
….Voici ce que nous avons noté au cours de leur audition :
Le dimanche 9 novembre 2008, nous, Jack Maillard, Brigitte Gaboriaud et
Sophie Giuli, disons aux enfants Margaux, Hugo et Théo Mignot qui ne vont
pas bien et avec qui nous parlons de Noël qu’il serait bien de nous dire tout ce
qui s’est passé avec Didier et leur papa…, et qu’on l’écrive pour le dire au
père Noël qui lui sait tout et veut qu’ils disent ce qui s’est réellement passé.
Nous apprenons que non seulement les viols se sont réellement passés, mais
qu’ils ne se sont pas seulement passés sur Margaux, mais aussi sur les 2
garçons et qu’ils se perpétuent QUOTIDIENNEMENT par le père chez le père.
Ils se sont notamment produits par 2 fois en présence de Monsieur Einecke
responsable de l’AEMO (à chacune des 2 fois quand il est venu) et tous les
mercredis chez Didier Ramage où sont toujours organisés des ballets bleus et
roses.
Nous avons entendu les enfants séparément. Leur honte s’est estompée au fil
de l’entretien et si Margaux qui est la plus traumatisée a de grandes difficultés
à parler, ses réponses corroborant parfaitement les dires de ses frères sont
parfaitement claires. Leurs déclarations individuelles ont été enregistrées et
celle de Margaux a été enregistrée et filmée.
Résumé du témoignage de Théo vers 15 heures le 9 novembre 2008
Il s’est passé avec Didier : il a montré le zizi. Ils ont bu l’apéro et Didier m’a
mis tout nu quand je me suis amusé avec Cyril (fils de Didier âgé de 12 ou 13
ans) et il y avait pas Margaux et Hugo. D’abord je me suis caché et ils ont
montré le zizi (le mien) à les gens. Encore le papa de Cyril a embrassé mon
zizi. Une autre fois il a mis son zizi dans ma bouche. L’autre fois il a mis son
zizi dans la bouche de Hugo et de Margaux aussi. J’ai dit à papa que c’est pas
bien Papa a dit oui c’est pas bien t’as raison et après il a rien dit ; c’est tout.
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Le papa de Cyril a pris des photos quand j’étais tout nu. Il y avait d’autres
enfants ils ont pris des photos. Les autres enfants étaient tout nus. Didier a
embrassé le zizi des autres enfants et papa aussi. Après les enfants ils ont
montré le zizi. Il avait 3 autres enfants, l’âge de moi (le sien). Ils sont venus
avec leur papa. Il y avait 5 mamans et il y avait 3 messieurs c’était les papas
des enfants. Les papas ont secoué le zizi. C’est les madames qui faisaient cela
aux messieurs. Les madames elles ont secoué le zizi des enfants et
embrassaient le zizi. La maman de Joséphine ma copine je l’ai vue des fois
chez Didier. Joséphine était là mais ils ont pas baissé le pantalon. Joséphine
elle pleurait pas. Ils vont dans un cabanon où il y a 3 chiens
Papa a mis son zizi dans ma bouche chez Didier et à la maison aussi.
Papa met son zizi avant de partir à l’école, quelquefois il sort du pipi du zizi
papa le met pas dans ma bouche, (Théo exprime une honte) il le met par terre.
Il le fait tous les matins. Moi j’ai peur de le dire parce que Monsieur Einecke il
vient à la maison. Papa met le zizi dans la bouche de Margaux et Hugo le
matin aussi. Il commence par moi. Le pipi qui sort du zizi des messieurs ils le
mettent dans la bouche des enfants et par terre. Papa prend des photos de
moi, de Margaux et Hugo tout nus. Il nous mettent des choses dans les fesses
des épines dans les fesses de Margaux et de Hugo aussi.
On n’en parle plus. Moi j’ai peur. J’ai peur de Monsieur Einecke. Monsieur
Einecke il met pas son zizi. Il dit que c’est pas bien que maman dise les
choses. Monsieur Einecke sait parce qu’une fois on en a parlé plusieurs fois. Il
sait que Papa fait des choses et Monsieur Einecke dit qu’il faut pas le dire que
c’est pas bien que maman dise que c’est arrivé. On a pas parlé à Madame
Voisin.
J’y pense plus après. Je veux un grand sapin pour Noël et aussi une boite et
des boules pour accrocher et des guirlandes parce que sans ça c’est pas Noël.
T’es sûr que t’as tout dit ?
Des cadeaux aussi une chose importante j’ai oublié Papa touche le zizi de
Margaux et nous le matin. Margaux se secoue le zizi aussi c’est le papa de
Cyril qui lui demande. Le mercredi on va chez Didier et chez Didier on fait çà.
Témoignage de Hugo
On va les mercredis chez Didier et la maman de Cyril est toujours là.
Les autres Monsieurs et Dames sont venus chez Didier ils ont mis ce qui
sortait de leur zizi par terre et dans la bouche de Théo et de moi et de
Margaux. Il met aussi ce qui sort du zizi dans la bouche d’une dame. Je sais
pas comment elle s’appelle. La dame a mis mon zizi dans sa bouche. Ils nous
filmaient avec des appareils photos c’est la dame qui est venue qui prenait les
photos et papa aussi et Didier aussi mais pas Cyril. Cyril était méchant parce
qu’il a éclaté le ballon. C’est Didier et papa qui nous mettaient des petites
épines dans les fesses. Ca fait très très mal mais on saigne pas. Papa fait çà à
côté du bureau de Margaux le matin quand des fois on va pas à l’école et en
rentrant de l’école. C’est eux qui mettaient le zizi dans la bouche de nous,
papa et Didier et les autres messieurs ils étaient que 2. Il y avait la maman de
2
Cyril et une autre maman d’un enfant un bébé dans son ventre, et qui a un
enfant qu’on connaît pas qui était chez lui avec son père qui faisait la même
chose elle secouait nos zizis de Théo et de moi et elle secouait le zizi de
Margaux aussi.
Monsieur Einecke est venu 2 fois et il a vu papa mettre son zizi dans ma
bouche, celle de Théo et de Margaux les 2 fois que Monsieur Einecke est
venu et il met mon zizi dans sa bouche et celui de Margaux et celui de Théo. Il
est resté habillé il a pas sorti son zizi. Il a dit qu’il ne fallait pas le dire à
Maman. Monsieur Einecke n’a pas sorti son zizi.
Le matin à Jumilhac-le-Grand (la maison du père dans le département 24)
papa a mis son zizi dans notre bouche mais ni Mumu ni Nanard n’ont rien fait.
Ils sont gentils ils font des crêpes et nous invitent. Ca va loin dans la gorge
mais je peux un tout petit peu respirer mais ça me fait mal à la gorge. Quand
ça arrive je suis triste à l’école. Il ne faut pas dire parce que les maîtresses
elles se fâchent elles diront que c’est dégoûtant de mettre le zizi dans la
bouche. Elles nous fâchent si on le dit.
Je pense souvent à çà à l’école j’arrive pas de l’enlever de ma tête. Papa il
rigole avec Monsieur Einecke et Madame Voisin.
Les jouets je voudrais la voiture avec le circuit qui va avec et une voiture
télécommandée et une moto télécommandée
Témoignage de Margaux
Elle a des difficultés pour parler ; elle veut écouter ce qu’ont dit Théo et Hugo
et après une grosse honte à propos de ce que papa faisait à la maison,
notamment devant les détails donnés par les enfants (près du bureau de
Margaux, contre le mur) selon un rituel toujours identique commençant par
Théo qui s’essuie la bouche le premier après l’éjaculation du père, puis de
Hugo qui passe en second et Margaux la dernière…, la petite, après s’être
caché le visage et derrière sa maman (voir la video) reconnaît honteuse et un
peu éperdue que c’est tout ça c’est bien vrai.
Les viols se perpétuent tous les mercredis en présence d’autre pédophiles
dans la maison de Didier Ramage et dans un cabanon où il y aurait 3 chiens.
Les séances sont photographiées par la dame ( ?) « un imbécile » ami de
Didier d’après Théo et par leur propre père selon les 3 enfants.
Margaux confirme ce que son père lui avait dit de ne pas dire l’an dernier
quand elle dit par 2 fois aux gendarmes de Bandol que son père lui avait fait
promettre de ne rien dire, à savoir : son père et Didier ont mis tous les deux
leur sexe dans sa bouche et sur son sexe.
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3
10/11/2008 nouveau témoignage à 14h38
Papa a pris en photo monsieur Einecke qui embrassait le zizi de Hugo et de
Théo.
On va manger chez Didier. On arrive avant midi et c’est après, quand les
messieurs et les dames sont arrivés qu’on va dans la chambre.
On déshabille Théo le premier, après Hugo et après moi.
Les messieurs et les dames prennent des photos.
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Plainte avait été déposée contre Didier Ramage et contre Eric Mignot comme complice, le
10/10/07 à la gendarmerie de St Tropez. (pièce jointe)
Le Dr Néton, mandaté par les gendarmes, a jugé que le trouble psycho-affectif de la petite
nécessitait 8 jours d’ITT.
Les gendarmes de St-Tropez, ceux de Grimaud et de Bandol ont couvert à fond les 2
hommes, qu’ils connaissent bien.
Le gendarme Fontan de la gendarmeries de Bandol, après avoir dit à Margaux qu’il lui
arrivait de mentir, lui a fait admettre que tout ce qu’elle avait dit était un mensonge ! la
transcription des paroles de Margaux comporte des blancs, il faudrait voir la cassette.
A la suite de cette plainte, le 11 octobre 2007, sans lire l’ordonnance du Procureur, sans
donner d’autre motif que de mettre les enfants en sécurité, les gendarmes OPJ, Jacques
Lemanchec et Deram de St-Tropez, ont retiré les 3 enfants à leur mère et les ont placés en
foyer.
Après 12 jours de semblant d’enquête, le vice-Procureur de Draguignan Gauthier a classé
l’affaire sans suite.
Il avait auparavant demandé au Dr Bensoussan, pédopsychiatre mandatée par les gendarmes
pour voir Margaux à la suite de l’audition filmée à la gendarmerie de Bandol, de prévenir
Madame Lavallée de ne pas faire de rapport tant qu’il ne le lui demanderait pas. Il ne le lui a
jamais demandé !
Madame Lavallée est la psychologue qui avait reçu les révélations de Margaux le mercredi 10
octobre après-midi et qui avait dit à Sophie : « c’est clair, il ne vous reste plus qu’à porter
plainte à la gendarmerie, encore faut-il tomber sur les bons gendarmes ! »
J’avais remis le matin du 24/10/07 à sa greffière une lettre de ma fille Sophie au Procureur en
titre, Christian Girard, pour lui signaler les dysfonctionnements de la procédure, car nous
n’avions malgré nos démarches incessantes jamais pu avoir de nouvelles des enfants, nous ne
savions rien d’eux, ni où ils étaient ni qui les gardait. Il n’a jamais répondu et le jour-même
l’affaire a été classée sans suite.
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Monsieur Baudino, Juge des enfants a convoqué, par l’intermédiaire de sa greffière et de son
greffier, Sophie Giuli 2 fois de suite pour le 22 et le 30 octobre à la même fausse adresse et
avec le même faux nom !
En son absence, il a levé l’ordonnance de placement des enfants en foyer et remis la garde
exclusive des enfants au père, contrevenant au jugement du JAF du 18/11/05.
Le 21/12/07 sur la demande de Sophie Giuli, il a rendu une ordonnance, aménageant un droit
de visite et d’hébergement pour la mère un week-end sur 2 et ordonné une expertise
psychiatrique des 2 parents.
Le 2 mai 08, sur rapport de l’expert psychiatre Herszkowics, le juge maintenait les enfants
chez le père.
Le 8 août 08, malgré les nouvelles révélations de Margaux et le rapport du Dr Sokolowsky, la
juge des enfants, Nathalie MARIE, attachée au 1er Président de la Cour d’Appel d’Aix-enProvence, a maintenu les enfants chez le père . (pièce jointe)
Ce 4 novembre, maintient de la mesure pendant un an, motif : la grand-mère ! (pièce jointe)
M. Einecke, éducateur spécialisé et Madame Voisin, psychologue, tous deux membres de
l’ADSEA du Var, financée par le Conseil Général du Var, « ont participé » comme vous
avez pu le lire précédemment !
Sophie Giuli a alerté Horace Lanfranchi, Président du Conseil Général du Var de la
gravité de la situation de ses enfants et de la complicité de crime des membres de l’ADSEA
du Var.
Celui-ci a répondu qu’il transmettait son courrier au Juge des enfants.
Sophie a écrit au Procureur Général de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, fin juillet
2008, pour lui signaler la gravité de la situation à la suite du rapport de Sokolowsky.
Il a répondu qu’il fallait attendre la décision du Juge des enfants.
Monsieur Faletti, nommé en juillet n’était pas encore en poste. Il était Procureur Général à
Lyon.
C’est l’avocat général Charpentier qui a répondu. Il est désormais en poste à Montpellier.
En tous cas, les 2 juges des enfants ne semblent pas craindre du tout l’appel et les gendarmes
le Parquet Général !
Néanmoins nous n’avons jamais pu passer en appel en raison des délais d’appel et des
convocations répétées chez le Juge.
Dans son dernier jugement, le Juge Baudino prévoit d’ailleurs un compte-rendu de l’AEMO
tous les semestres !
Nous avons en notre possession toutes les preuves des malversations de ces gens en
caractères gras. L’enquête préliminaire à elle seule est édifiante !
Quant aux services de Rachida Dati, ils nous ont renvoyés au Procureur Général ou au doyen
des Juges d’instruction.
Voilà où nous en sommes !
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Avec ces nouvelles révélations il est urgent de récupérer les enfants pour éviter la suite des
viols.
Mais il n’est évidemment pas question, me semble-t-il, de saisir le Procureur de Draguignan
qui couvre bien cette affaire et qui n’a pas réouvert le dossier malgré l’alerte du Dr
Sokolowsky et de M°Bottai à la suite du rapport du Dr Sokolowsky ! (pièce jointe)
Pour justifier de ne pas le saisir, il faut le mettre en cause ! il y a de quoi.
Il ne doit pas être question non plus de les remettre en foyer.
Il faudrait donc déposer plainte contre le Procureur et le Parquet de Draguignan et contre
l’ADSEA du Var auprès du Procureur Général avec copie à la Chancellerie et au Préfet du
Var ?
Ou directement à la Chancellerie ?
Après la liste est longue..., tous ceux qui sont en caractères gras et il y en a encore bien
d’autres…
La saisine du Premier Président de la Cour d’Appel en urgence ?
Il est possible, voire sûr, que mes téléphones soient sur écoute.
Le mieux pour discuter restera le mail. Si nous avons besoin de discuter par téléphone j’irai
dans une cabine téléphonique, après s’être mis d’accord sur un rendez-vous téléphonique.
Avec mes remerciements pour votre aide
veuillez agréer, cher Maître, l’expression de mes distinguées salutations.
Brigitte Gaboriaud
Pièces communiquées
Décision du JDE du 8/08/08
Décision du JDE du 4/11/08
Lettre de M°Bottai au Procureur de Draguignan
Lettre au Président du Conseil Général du Var ci-après
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