Compte-rendu de - CCI Territoire de Belfort
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Compte-rendu de - CCI Territoire de Belfort
CLUB TGV RHIN – RHÔNE Cercle Belfort – Montbéliard / Franche-Comté Groupe de travail 1 : les services autour de la gare Réunion n°6 du 20 avril 2010 Présents : Apture CAB CAB CB Environnement et communication – ANTH 90 CCI 25 CCI 90 CGPME 90 Hôtel Boréal Hôtel Ibis - SHRFC Ibis Danjoutin Mobilibre Taxi Besançon Thierry Union Syndical des cafetiers, hôteliers et restaurateurs Lenelec CCI 25 Hôtel Mon Village Bernard Weidmann Pauline Godart Simon Deryck Jean-Marc Chaignat Loïc Cirou Christian Arbez Louis Deroin JL Arregui Eric Faivre Christophe Chauvin Jean-Louis Bertrand Thierry Besançon Sébastien Goudey Jean-Paul Lenfant Marcel Mercet Noirat Maryline Pierre Zorie Ordre du jour : - Débat sur l’opportunité de la présence d’une offre hôtelière et d’une offre de restauration autour de la gare TGV Après un rapide tour de table, Louis Deroin indique que le groupe de travail a mis en évidence le problème de la restauration et de l’hôtellerie au niveau de la gare TGV. Afin que le groupe de travail émette un avis motivé sur ce sujet, Il était important d’avoir l’avis des professionnels directement concernés : - Faut-il de nouveaux hôtels et restaurants sur la gare TGV ?, Faut-il préserver l’existant et le mettre en valeur ? Cette concertation est nécessaire afin de construire une position commune. En ce qui concerne les informations connues, on sait aujourd’hui qu’au sein de la gare, seul un point sandwich est prévu. En ce qui concerne les alentours de la gare, il n’y a pas de demandes particulières. En revanche, la mise en activité de la ZAC TGV pourra avoir une influence. Il est rappelé que la ZAC TGV sera commercialisée en ilots à des promoteurs, et que ceux-ci pourront implanter l’activité qu’ils souhaitent (sauf zones commerciales) : hôtels, bureaux, restaurants, … Louis Deroin revient sur la volonté de défendre les entreprises locales. Si un marché est à prendre ou à développer, il souhaite que les locaux soient prioritaires. Il prend l’exemple du point chaud situé en gare TGV : la boulangerie Demeusy serait en capacité de répondre à la demande en gare. Aussi, il est nécessaire de permettre l’accessibilité de la boulangerie locale aux appels d’offres de la Sncf, et de donner aux entreprises de l’Aire urbaine les mêmes possibilités que les chaines nationales. La question est donc de savoir quelle stratégie adopter sur le site de la gare TGV et dans le Nord Franche-Comté ? Problématique des hôtels : La parole est donnée à Sébastien Goudey, président du syndicat des hôteliers / restaurateurs du Territoire de Belfort. Sébastien Goudey rappelle qu’il y a quelques années, les hôtels-restaurants avaient été alertés sur la nécessité d’ouvrir de nouvelles chambres en prévision des travaux liés au TGV et de l’arrivée des salariés sur le chantier de Meroux. La réalité a été tout à fait autre car cela n’a pas créé de demandes supplémentaires. AGouze / AL 1/3 26/04/2010 En s’appuyant sur les chiffres de l’observatoire des hôtels de l’Aire Urbaine, Sébastien Goudey affirme que le tourisme de loisirs est quasi inexistant sur Belfort et Montbéliard. Les hôtels travaillent avec le tourisme d’affaires les lundis, mardis et mercredis. Les vendredis, samedis et dimanches sont les plus mauvais jours de la semaine avec un taux d’occupation pouvant descendre en dessous de 20%. Pour information, la catégorie des 3* est la plus impactée de la diminution des taux d’occupation (perte de 10%). La catégorie de 0 à 1* est celle qui s’en sort le mieux avec un bilan positif. De plus, il se développe de nombreux gîtes, campings, caravanings, chambres d’hôtes, … Faut-il y voir un lien avec le chantier TGV ? Avec la mise en service du TGV et la liaison Belfort-Montbéliard en 2h20, n’y a-t-il pas un risque de perdre la clientèle d’affaires déjà mince ? De plus, les nouvelles normes pour les ERP vont obliger les hôteliers-restaurateurs à des travaux de mise en conformité pour le parc existant. Il sera déjà difficile pour certains d’investir, il ne faut pas en plus partager le marché en ouvrant des hôtels supplémentaires. Pour Eric Faivre, le TGV n’apportera rien de plus. Par contre, un hôtel supplémentaire serait catastrophique pour les autres déjà en place. Il rappelle que si un investisseur veut implanter un nouvel hôtel, il peut le faire sans aucune contrainte réglementaire et qu’il n’existe aucun moyen de l’en empêcher. En revanche, lui avancer les chiffres de l’observatoire lui permettra de réfléchir à son investissement. Sébastien Goudey propose de mettre les chiffres de l’observatoire à disposition afin de prendre une décision sage. JL Arregui précise que certains clients trouvent la ville de Belfort trop peu animée le soir. Qu’en sera-til s’ils se retrouvent sur le site de la gare TGV sans moyen de locomotion (le service de bus n’assurant pas de desserte le soir) ? Il serait préférable de leur proposer des transports en commun performant et efficace afin de qu’ils puissent aller de la gare TGV aux centres urbains. La question est posée de savoir quels sont / seraient les arguments pour l’implantation d’un hôtel sur le site de la gare ? Idem pour la restauration. Louis Deroin précise qu’il n’y a pas de volonté d’avoir un hôtel sur les ZAC autour de la gare TGV. Par contre, les surfaces allant être vendues sous forme de lots à des promoteurs, libres à ces derniers d’implanter ce qu’ils voudront y compris un hôtel. Aussi, si des opportunités se créent, il est préférable que ce soient les entreprises locales qui en bénéficient. Il faut donc éviter de faire du protectionnisme excessif qui pourrait nuire au développement local. Problématique des transports en commun : Pour la CAB, Etienne Butzbach veut garder un centre-ville vivant et offrir la meilleure accessibilité possible. Il y a donc un important travail à entreprendre, notamment pour rejoindre le centre-ville en transport en commun (horaires adéquates avec le départ et l’arrivée des TGV). Il est nécessaire d’avoir une bonne desserte. Pour Bernard Weidmann, les hommes d’affaires cherchent la proximité du centre ville. Il est donc nécessaire d’aller vite. Louis Deroin rappelle brièvement les réflexions d’Optymo et de Kéolis et demande aux hôteliers s’ils ont des propositions pour améliorer l’offre de transport et quelle évolution ils voient ? Christophe Chauvin pense que la desserte de Belfort par la ligne 3 actuelle d’Optymo pose réellement un souci. Le temps de liaison entre la gare TGV et le centre-ville serait beaucoup trop long. Il serait préférable d’envisager une ligne dédiée où les voyageurs d’affaires (les plus nombreux) ne sont pas mélangés aux autres passagers montant et descendant à chaque arrêt. Il est nécessaire de rejoindre rapidement le centre-ville. AGouze / AL 2/3 26/04/2010 Marcel Mercet fait remarquer que bien souvent les hommes d’affaire utilisent les taxis pour se rendre en entretien ou en réunion. Pauline Godart insiste sur le fait qu’Optymo est en pleine réflexion de restructuration afin de répondre du mieux possible aux besoins en gare TGV. Pierre Zoric avance l’idée de mettre en place une navette hôtelière en coordination avec les taxis. Problématique des taxis : Pour les hôteliers il n’y a à priori pas de manque vis-à-vis des taxis. Le seul problème qui pourrait être souligné est qu’il y a toujours une forte demande au même moment de la journée. Plusieurs idées sont alors avancées : - Système navette / taxi avec une réservation groupée en fonction de la destination avec une tarification retravaillée - Création d’une navette propre aux hôteliers sans léser les taxis. Il est alors remarquer que les clients ne sont bien souvent pas ponctuels et que cela pourrait être dommageable pour le système de navettes. De plus, il y aura toujours des clients qui voudront partir 30 min plus tard par exemple, et à ce moment là le problème des taxis reste posé. Une offre pourra être développée lorsque les horaires TGV seront connus de manière précise. Problématique des restaurants : La même logique qu’avec les hôtels peut s’appliquer. En effet, Sébastien Goudey fait remarquer que pendant les travaux il y a eu fermeture de la desserte routière, sans prendre en compte les commerces existants. Cela a créé un manque à gagner. De plus, les panneaux de circulation indiquant Meroux ont laissé place aux panneaux Gare TGV. Il serait peutêtre bon de remettre un système de fléchage. Il y a donc déjà un travail à faire pour l’accessibilité aux commerces sur Meroux-Moval déjà existants. Ce n’est pas la gare TGV qui va faire venir les voyageurs au restaurant (gare de passage) mais tout ce qu’il y aura autour. Il faut donc attendre l’évolution des ZAC, autant dire 2013-2015. Pour le moment il n’y a pas d’inquiétude car le marché est inexistant. En revanche, il ne faut pas de concurrence déloyale, avec des aides ou incitation publique qui fausse l’investissement. Problématique de la communication en gare : La signalétique dans la gare sera essentielle. Il serait bien d’avoir un listing avec l’ensemble des hôtels de l’Aire Urbaine et leurs coordonnées. Cela pourra prendre la forme d’un panneau, d’un écran défilant ou d’une carte avec des points lumineux quand on sélectionne l’hôtel. L’exemple de l’aéroport de Bâle est cité. Il est proposé d’en donner la gestion aux OT. Problématique des salles de réunion en proximité immédiate de la gare : L’ouverture de nouvelles salles de réunion au niveau de la gare TGV n’est pas souhaitée. Il faut mieux déjà mettre en valeur l’existant. Il est proposé de travailler d’avantage la communication (internet, flyers, communication en gare) et de promouvoir celles existantes sur l’Aire Urbaine. Il est rappelé que la location de salle de réunion implique un certain nombre de prestations annexes (cafés, viennoiserie, petite restauration, wifi…). Il est demandé de faire un recensement des salles existantes afin de pouvoir les faire connaitre. Il est proposé d’en donner la gestion aux CCI. Il est souligné que l’offre de service pourra conditionner le temps de séjour des hommes d’affaires en donnant envie de rester au moins une nuit plutôt que de faire l’aller / retour dans la journée. La prochaine réunion du GT1 aura lieu le 18 mai 2010 à la CCI de Belfort Elle concernera la commercialisation des cellules Sncf dans la gare TGV AGouze / AL 3/3 26/04/2010