PARTAGE BRETAGNE COTE D`IVOIRE à DJOUGOU ou ...de
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PARTAGE BRETAGNE COTE D`IVOIRE à DJOUGOU ou ...de
PARTAGE BRETAGNE COTE D'IVOIRE à DJOUGOU ou ...de la LOIRE-ATLANTIQUE au BENIN... Partage Bretagne Côte d'Ivoire Une Association de Loire-Atlantique impliquée d'abord en Côte d'Ivoire puis au Burkina Faso et au Bénin L'Association Partage Bretagne Côte d'Ivoire, association à but non-lucratif (loi 1901) basée à Ste Anne sur Brivet en Loire Atlantique, a plus de vingt ans d'existence. Fondée par une enseignante française, qui a fait trois années de coopération dans un village de brousse en Côte d'Ivoire, c'est vers ce pays que les premières actions ont naturellement été dirigées. Dans le domaine de l'Education d'abord, avec l'acheminement de milliers de livres scolaires vers plusieurs collèges et lycées de la région d'Abengourou (Sud-Est du pays). Des bibliothèques y ont aussi été constituées par l'envoi de livres avec fiches de lecture, préparés, triés et couverts par des bénévoles de l'association. Les parrainages scolaires lancés à la même époque continuent et se sont élargis à deux foyers de jeunes filles au Burkina-Faso et à la soixantaine d'enfants d'un orphelinat au Bénin. En partenariat avec le Lion's Club "Akwaba" d'Abidjan et "MédicoFrance", la construction d'un dispensaire en 2004 à Arrah (Côte d'Ivoire) a marqué la première implication dans domaine de la santé. Elle s'est poursuivie, au même endroit, avec le financement chaque année, d'une cantine scolaire, permettant aux enfants du primaire de bénéficier d'un repas équilibré par jour. En 2002, 5 membres de l'association ont rencontré Grégoire AHONGBONON à Bouaké, en Côte d'Ivoire et découvert la détresse des malades qu'il accueille. Depuis ce jour, l'association s'efforce de répondre, dans la limite de ses moyens, aux demandes du fondateur de l'ONG St Camille pour qui, semble-t-il, rien n'est impossible. Deux Centres fonctionnant au Sud du Pays, la première sollicitation a concerné la construction d'un nouveau Centre d'accueil au Nord du Bénin pour couvrir une vaste zone, là où la population est moins dense mais les problèmes de santé mentale tout aussi pressants. de 2008 à 2011 une action soutenue par la Région Pays de la Loire le Département de LoireAtlantique Au terme de 3 années de travail, le Centre de Djougou a ouvert ses portes en septembre 2011. 3 années qui ont permis de rassembler les fonds nécessaires au bouclage d'un budget hors normes pour l'association "Partage bretagne". 318 700 euros ont pu être réunis grâce à: des actions organisées régulièrement pendant plusieurs années localement par notre association : 71 100 euros des dons importants de particuliers : 136 600 euros des subventions consistantes du Conseil Général de Loire Atlantique: 20 000 euros et du Conseil Régional des Pays de la Loire : 60 000 euros la participation de l'association partenaire "Amidou" : 26000 euros un don du Grand Bazar du Luxembourg: 5 000 euros. Au CENTRE D'ACCUEIL 250 malades peuvent être logés dans les 1085 m² couverts par les 2 ensembles de 4 bâtiments formés en carré autour d'un appatam central qui apparaissent sur cette "vue du ciel". Les zones 1 et 2 recevront le nouveau projet de Centre de Réinsertion. Logements Hommes Femmes Logements des soignants 1 Cuisine Réfectoire 2 Consultations Chapelle Plus de 3700 malades soignés depuis l'ouverture d'anciens malades deviennent "pairsaidants" Le 3 septembre 2011 ont commencé les premières consultations avec 20 malades recueillis dans les rues de Djougou; fin décembre 426 malades avaient été traités, puis 900 en 2012, 806 en 2013, et 785 en 2014. A la fin de l'année 2015, le Centre aura pris en charge plus de 3700 malades. La plupart sont retournés dans leur famille, quelques-uns seulement ont pu être dirigés vers les Centres de réinsertion de Bohicon et Avrankou au Sud du pays ou admis en formation d'infirmiers au Burkina-Faso. Le Centre fonctionne avec seulement 2 infirmières et 4 aides-soignants diplômés accompagnés d'une trentaine d'agents. A l'image du directeur lui-même, ils sont presque tous d'anciens malades qui ont choisi de rester sur place pour soutenir les autres et qui trouvent leur épanouissement dans leur rôle de "pair aidant", assurant les toilettes, la cuisine, l'entretien.... Au-delà de l'aspect économique non négligeable qu'ils représentent pour la St Camille, dont les ressources sont extrêmement limitées, ces personnels qui ont connu des problèmes de santé mentale et à qui on fait confiance pour "prendre soin", aider et accompagner ont plusieurs fonctions. Pour les malades, ils symbolisent l'espoir et sont la preuve concrète que le rétablissement est possible. Leur présence inspire les malades et les encourage à se mobiliser, à amorcer des démarches de changement. Ils permettent de créer des liens de proximité qui, sans le dévoilement de leur expérience de la maladie ne seraient pas possibles. Affections traitées: Nombre de cas en 2014: 250 200 Epilepsie 150 Schizophrénie 100 50 Manie Delirante Etat Depressif Syndrome Anxio … Depression psychotique Trouble Bipolaire Psychose Hallucinatoire Epilepsie Schizophrenie BDA Affections psycho-soma Toxicomanie Stress Post-trauma Retard Mental Psychose puerperale Paranoia Demence Psychose infantile Etat nevrotique Hysterie Autisme Psychopathie Oligophrenie 0 Bouffées Délirantes Aigües Colonne2 dans 64% des cas Voici le cas d'un jeune patient, enchaîné depuis des mois, amené par sa famille au Centre Relais voisin de Kara. Atteint de schizophrénie, sa prise en charge nécessitait qu’il soit hospitalisé : il a donc été emmené le soir même sur le Centre d'accueil de Djougou, en compagnie de sa mère, dans le véhicule de l’équipe mobile. Les deux photos qui suivent le montrent à son arrivée, puis quelques jours après le début des soins à Djougou.