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Cacatoès à oeil nu (cactoès Corella)
Identification :
Chez le cacatoès corella, la tête et la huppe (qui est la plupart du temps en position
couchée) sont blanches. La base rose des plumes est presque entièrement masquée mais forme cependant des
petites écailles à peine visibles sur les joues. Les lores sont teintés de rose. Les parties supérieures et les
couvertures alaires sont blanches. Le dessous des ailes affiche de nettes infiltrations de jaune sur les filets
intérieurs. Les parties inférieures et les sous-caudales sont blanches, ces dernières avec un léger lavis
jaunâtre sur les filets intérieurs. Le bec est blanc grisâtre. La peau nue autour des yeux est bleu-gris. L'iris
est brun foncé, les pattes grises. Les deux partenaires sont identiques en tous points, y compris la couleur des
iris. Les immatures ont une peau nue moins développée en dessous de l'œil. Chez la race
nominale, les jeunes oiseaux ont un aspect plus blanc.
Il existe cinq sous- espèces peu distinctes entre elles : C.s. sanguinea, présente une zone oculaire gris-bleu
foncé, plus étendue sous l'œil. C.s. normantoni, est plus petit. C.s. transfreta, affiche un dessous des ailes et
de la queue légèrement infiltrés de brun-jaune. C.s. gymnopis, a davantage de rose orangé sur les lores et sur
les bases des plumes de la tête, du cou et du haut de la poitrine. Sa peau orbitale est plus
foncée. C.s. westralensis, a les lores rouge orangé vif ainsi que les bases des plumes,
aussi sur le manteau et le bas de l'abdomen.
Chant : Chez les cacatoès corellas , le cri de contact est un "wi'rup" ou wi-ri-rup" grinçant et souvent répété.
Lorsqu'ils sont en bandes, ces oiseaux s'appellent mutuellement et la qualité de leur voix prend un ton
grognon et plaintif, un peu comme celui des groupes d'oies. Les cacatoès corellas émettent également une
grande variété de cris perçants quand ils sont dérangés. En cas d'alerte, ils produisent des "schaaair"
tranchants, mais moins rauques que ceux des cacatoès à
huppe jaune.
Habitat : Les cacatoès corellas nichent dans les forêts riveraines qui bordent les prairies permanentes et les
terres agricoles. En dehors de la saison de reproduction, on peut les trouver dans une plus grande variété
d'habitats, comprenant des broussailles d'acacias et d'eucalyptus avec herbes rases ou des prairies ouvertes
avec des bouquets d'arbres clairsemés. Au cours de cette période, ils sont également présents dans les
rizières, les étendues de roseaux, les parcelles de mulgas ou de mallee, les zones d'arbustes, les régions de
graminées comme les spinifex, les mangroves, les pâtures pour chevaux, les bords des routes et les aires
végétales à la périphérie des villes.
Distribution : Les cacatoès corellas vivent en Nouvelle-Guinée et en Australie. Sur ce dernier continent, on
les trouve dans le nord-ouest, sur le plateau de
Kimberley et la terre d'Arnhem ainsi que
dans l'est, du Cap York jusqu'à Adelaïde. Ils sont absents de la côte est et de toute la partie sud-ouest du
pays. 5 sous-espèces sont officiellement reconnues : C.s. sanguinea (nord-ouest de l'Australie Occidentale et
Territoire du Nord) - C.s. Normantoni (ouest de la péninsule du Cap York) - C.s. gymnopsis (intérieur du
centre et de l'est de l'Australie) - C.s. westralensis (bassin de la rivière Murchinson, Australie Occidentale) C.s. transfreta (plaines du sud de la Nouvelle-Guinée).
Comportements : Les cacatoès corellas forment souvent de grands rassemblements dans les cultures et les
pâturages. En dehors de la saison de reproduction, il n'est pas rare de rencontrer d'immenses bandes
bruyantes comptant jusqu'à 70 000 individus. Le soir, ils rejoignent d'un vol puissant les dortoirs situés près
de l'eau. Tôt à l'aube, ils vont se désaltérer avant de se diriger vers les sites de nourrissage souvent distants
de nombreux kilomètres. Les cacatoès corellas se restaurent le matin et en fin d'après-midi. Pendant les
heures les plus chaudes de la
journée, ils cherchent un abri dans les feuillages et se
reposent calmement. Quand ils se nourrissent, ces oiseaux peuvent manifester certaines attitudes assez
plaisantes, se roulant sur le dos ou se laissant pendre tête à l'envers à partir d'un fil métallique. A terre, les
bandes forment de grandes vagues qui avancent dans une même direction. Les oiseaux situés à l'arrière
s'envolent alors et essaient de rejoindre la tête pour tenter d'avoir accès aux meilleurs emplacements. Quand
arrive la saison de nidification, les couples nicheurs quittent les rassemblements où il ne
représentent environ que 20% des effectifs. Une fois qu'ils se sont installés sur les lieux de la ponte, ils
adoptent un comportement sédentaire et ils y restent jusqu'à ce que leurs petits s'envolent. Par contre, les
non-nicheurs et les immatures qui sont restés dans la bande, continuent à errer à la recherche de nourriture.
Vol : Les cacatoès corellas volent avec des battements rapides et bruyants, intercalés de glissés courts avec
les ailes arrondies. Ce sont des oiseaux puissants, capables de se déplacer
longues distances.
sur des
Nidification : En Australie, les cacatoès corellas peuvent se reproduire pendant n'importe quel mois de
l'année lorsque les conditions sont bonnes. Toutefois, la nidification semble se dérouler plus tôt dans le nord
(mai-octobre) que dans le sud-est (août-décembre). Dans le Queensland, les pontes se déroulent
principalement en décembre-avril et en juillet-octobre. La reproduction est très influencée par les conditions
climatiques, elle commence généralement 2 ou 3 mois après la fin de la saison des pluies dans
les districts les plus septentrionaux. Il peut y avoir deux ou trois pontes par saison. Les
liens conjugaux sont très forts et semblent durer pendant toute la vie des partenaires. Ces derniers sont
fidèles aux mêmes sites de nidification années après années. Le nid est placé habituellement dans un
gommier rouge (Eucalyptus camaldulensis), entre 3 et 10 mètres au-dessus du sol. La cavité est profonde
d'environ un mètre. Elle est assez facilement repérable car l'écorce est souvent enlevée aux alentours du trou
d'entrée. Les cacatoès corellas nichent également dans les falaises ou dans les termitières.
Ils pondent 2 à 4 oeufs blancs sur une litière de copeaux de bois qui est remplacée
chaque année. Généralement, deux oisillons parviennent à terme et cassent la coquille au bout de 25 jours.
Ils restent au nid pendant neufs semaines, après quoi ils prennent leur envol.
Régime : Les cacatoès corellas ont un régime principalement végétarien. Ils consomment surtout des graines
qu'ils trouvent dans les arbres du genre Emex, dans les étendues herbeuses ou les champs de melon (cucumis
myiocarpus). Ils ingurgitent aussi des noix, des fruits,
des baies, des fleurs, des racines,
des bulbes, des bourgeons,des jeunes pousses, ainsi que des insectes et des larves xylophages. En NouvelleGuinée, ils se restaurent en compagnie de cacatoès à huppe jaune et de perruches érythroptères. En
Australie, leurs principaux compagnons sont les cacatoès rosalbins.
Protection / Menaces : Les effectifs des cacatoès corellas sont estimés à plus d'un million d'individus et ils
sont considérés comme étant en constante augmentation, surtout dans le sud de l'Australie qui constitue leur
bastion. Leur croissance et leur expansion dépend surtout du développement de l'agriculture et de la
disponibilité des réservoirs artificiels. C'est une espèce protégée un peu partout sauf dans le sud de
l'Australie. En effet, dans cette dernière région, les propriétaires terriens sont autorisés à tuer les oiseaux et à
empêcher la formation de grands rassemblements destructifs pour les cultures.
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