Girolamo Cardano

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Girolamo Cardano
Girolamo Cardano
et mage, avant de donner des preuves de son « esprit plus
que divin », dans les mathématiques et les sciences naturelles. Il fait des études de médecine à Pavie et à Padoue,
pour être reçu docteur en médecine en 1526.
Pour les articles homonymes, voir Cardan.
Girolamo Cardano
Girolamo Cardano
Il est élu recteur de l'université de Padoue à 25 ans, en
août 1525, par ses condisciples. Il devient médecin de village à Saccolongo pendant cinq ans. Il obtient une chaire
de mathématiques à Milan en 1534, où il enseigne la géométrie et l'astronomie jusqu'en 1539, année où il est enfin agréé par le Collège des médecins de Milan. En 1538
éclate la querelle pour savoir qui a trouvé la solution des
équations du troisième degré, entre lui et Tartaglia. Sur
décision du Sénat de Milan, il enseigne la médecine à
Milan (1543 à 1544), puis à Pavie (1544-1550), Padoue,
Bologne (1562-1570). Il publie son fameux Ars Magna
(1545) sur les équations. Il voyage en Écosse (1552), en
Angleterre et en France, montrant un grand talent de médecin, avec cependant de retentissants échecs en médecine ou astrologie.
Girolamo Cardano (Pavie, 24 septembre 1501 - Rome,
21 septembre 1576), parfois nommé Gerolamo Cardano, Hieronymus Cardanus en latin ou encore Jérôme Cardan en français, est un mathématicien, un
philosophe, un astrologue, un inventeur, et un médecin
italien.
1
Biographie
Il traverse toute sa vie de douloureuses épreuves. Déjà sa
mère avait essayé d'avorter de lui, et, jeune, « j'étais »,
dit-il, « battu sans motif par mon père et ma mère ». Il
perd sa femme, Lucia Bandarini (épousée en 1532), en
1546. En février 1560, son premier fils, Giovanni Battista (né en 1534), empoisonne sa femme Brandonia Seroni, et sa petite-fille Diaregina meurt. En avril, son fils est
exécuté[2] . En juillet 1569, il est cambriolé par son second
fils, Aldo (né en 1543). En 1570, sur dénonciation de son
propre fils Aldo, l'Inquisition, par la voix du légat pontifical, le cardinal Giovanni Morrone (pl), le fait arrêter à
Bologne : accusé d'hérésie (pour avoir établi l'horoscope
de Jésus-Christ[3] ), il est condamné à verser 1 800 écus
d'or, à passer deux mois en prison, sommé d'abjurer[4] . Il
est interdit de conférences. Il est radié de l'université de
Bologne.
Enfin le vent tourne au mieux. En 1571, à Rome, il parvient à entrer en faveur auprès du pape Pie V et obtient
du pape Grégoire XIII une pension. Il est agréé au Collège des médecins de Rome. Il fait graver sur sa maison sa
devise : « Le temps est ma possession et mon champ ».
Il meurt le 21 septembre 1576 à Rome. Il est enterré à
Milan dans le tombeau familial.
De propria vita, 1821.
Né à Pavie le 24 septembre 1501, il est le fils illégitime
d'un docte mathématicien milanais, Facio Cardano, juris- 2 Personnalité
consulte, ami de Léonard de Vinci, et d'une veuve, Chiara
Micheri. Extraordinairement précoce et éduqué par son Jusqu'en 1542 il fut un joueur passionné, jouant (et perpère[1] , il est, dès sa jeunesse, célèbre comme astrologue dant) beaucoup aux dés et aux cartes, mais aussi aux jeux
1
2
3 MATHÉMATIQUES
le dogme de l'immortalité pour préjudiciable à la société
humaine, dans le De varietate il semble douter des miracles et de la sorcellerie[12] .
Jules César Scaliger[13] puis Jacques-Auguste de
Thou[14] ont prétendu que Cardan aurait pu cesser de
s’alimenter[15] pour que la prédiction astrologique qu'il
avait faite de sa propre mort[16] se trouvât justifiée. Si
rien ne vient étayer cette hypothèse, il n'en demeure pas
moins qu'il décéda à la date prévue, âgé de 75 ans moins
trois jours.
Il a écrit sur la physiognomonie[17] , la chiromancie[18] , la
magie naturelle.
Quelques semaines avant sa mort, il termina son
autobiographie, De propria vita, qui rencontra une certaine notoriété. Par provocation sans doute, Cardan a luimême énuméré dans cette autobiographie les défauts et
les vices dont l'accusaient ses détracteurs. Si l'on exclut
qu'il ait pu également être menteur, on pourrait alors dire
qu'on est rarement allé aussi loin dans des aveux.
Jérôme Cardan
d'échecs[5] .
En révélant les procédés de résolution des équations, il
fut accusé de plagiat. Le mathématicien Niccolo Fontana
Tartaglia lui reprocha de lui avoir volé le secret de la résolution de l'équation du troisième degré, qu'il lui avait cédé
sur un papier, mais Cardan estimait que ce secret était déjà connu de Scipione del Ferro[6] . Quant à l'équation du
quatrième degré, il la doit à son disciple Ferrari.
3 Mathématiques
On lui attribue quelques découvertes en physique, en chimie et en mathématiques. Entre autres, il fut le premier
à introduire des idées générales à la théorie des équations
algébriques. Sa méthode de résolution des équations du
troisième degré eut pour conséquence l'émergence des
nombres imaginaires, qui deviendront nos nombres complexes au XIXe siècle (voir Méthode de Cardan).
Son nom est également associé à une méthode de
Il prétendait avoir un démon ou génie familier[7] . Il croit stéganographie utilisant une grille à trous masquant une
aux rêves[8] . Il pense avoir un don de divination[9] .
partie d'un texte pour révéler les mots utiles. Elle deIl se disait doué d'une clairvoyance surnaturelle, et profé- viendra plus tard une méthode de cryptographie quand la
grille pourra être déplacée d'un quart de tour (technique
rait des opinions si extravagantes pour ses contemporains
qu'on l'a dit parfois enclin à des accès de folie. Les dé- utilisée, par exemple, dans le roman Mathias Sandorf de
Jules Verne).
fauts qu'il afficha, dont des perversions sexuelles ou un
goût marqué pour la magie, de même que son caractère Cardan a donné son nom à un système mécanique perirascible lui attirèrent de nombreux ennemis, tant chez les mettant le gyroscope libre et ayant donné naissance au
savants que chez les théologiens. Ces derniers le rangèrent joint de transmission. La découverte figure dans le De
au nombre des athées. Jules César Scaliger concentra plus subtitilate. Robert Hooke, au XVIIe siècle, perfectionna
particulièrement ses attaques sur le traité De subtilitate. ce mécanisme pour réaliser un joint brisé, dit aussi joint
Il prétendit même avoir réussi à faire mourir Cardan de universel.
chagrin par ses critiques.
Il a avancé le premier exposé du calcul des probabilités
Féru d’astrologie, il réalisa, dans son De astrorum judiciis libros commentaria. Commentaire à l'astrologie judiciaire de Ptolémée (1552, 1re éd. 1554), un horoscope du
Christ[10] , qui expliquait que la Passion correspondait à la
conjonction des planètes, ce qui lui valut, en 1570, d’être
arrêté par l’Inquisition pour hérésie. L'Inquisition du 22
mars 1571 avait d'autres options à lui reprocher : dans le
De subtilitate, il considère les trois religions monothéistes
comme égales[11] , dans le De animi immortalitate il tient
dans un livre intitulé Liber de ludo aleae (Livre du jeu
de hasard), écrit sur près de quarante années et achevé
vers 1564, mais non publié jusqu'en 1663 pour des raisons obscures. Le livre contient des analyses de plusieurs
méthodes de tricheries et des conseils pour s’en protéger.
D'un point de vue philosophique, le livre contient un exposé, d'un point de vue moral, d'arguments en faveur ou
contre le jeu de hasard en se basant notamment sur le
concept de justice tel que l'a défini Aristote[19] .
3
4
De Subtilitate
Le De Subtilitate, publié en 1550, a un large écho, faisant
l'objet de pas moins de quinze éditions de 1550 à 1642 ;
la traduction française, par Richard Leblanc, fut éditée sept fois[20] . Sévèrement critiqué dès 1557 par Jules
César Scaliger, cela ne fit qu'accroître la renommée de
ses thèses[20] . Dans ce livre, Cardano affirme l'existence
d'une transformation des espèces, prenant l'exemple du
chien qui serait issu du loup, et qui redeviendrait loup
si laissé à la vie sauvage, tandis qu'au contraire le loup
domestiqué deviendrait chien, ou encore l'exemple de
l'enfant sauvage qui redeviendrait animal[20] . Selon l’historien des sciences Pierre Duhem, Cardano s’est inspiré
des thèses de Léonard de Vinci concernant la géologie, ce
dernier ayant été l'un des premiers à concevoir l'immense
durée du temps géologique[20] .
montre comme il veut être vu, mais point du tout comme
il est. Les plus sincères sont vrais tout au plus dans ce
qu’ils disent, mais ils mentent par leurs réticences, et ce
qu’ils taisent change tellement ce qu’ils feignent d’avouer,
qu’en ne disant qu’une partie de la vérité ils ne disent
rien. Je mets Montaigne à la tête de ces faux sincères qui
veulent tromper en disant vrai. Il se montre avec des défauts, mais il ne s’en donne que d’aimables ; il n’y a point
d’homme qui n’en ait d’odieux. Montaigne se peint ressemblant mais de profil. Qui sait si quelque balafre à la
joue ou un œil crevé du côté qu’il nous a caché, n’eût pas
totalement changé sa physionomie. Un homme plus vain
que Montaigne mais plus sincère est Cardan. Malheureusement ce même Cardan est si fou qu’on ne peut tirer aucune instruction de ses rêveries. D’ailleurs qui voudroit
aller pêcher de si rares instructions dans dix tomes in folio d’extravagances ? »[22]
Selon Jean-Claude Margolin[21] :
« Le De subtilitate fait de l'Univers un immense corps vivant. On retiendra de cette vaste
encyclopédie quelques idées importantes sur la
diversité des œuvres de la nature, l'existence
d'une sorte de jeu raisonné de cette dernière,
la 'magie naturelle', les monstres et prodiges,
réintégrés dans une organisation intelligible de
l'Univers, la réduction des quatre éléments à
trois (air, terre, eau, le feu étant considéré
comme un mode d'existence de la matière)
et des quatre qualités à deux (le chaud et
l'humide), une conception originale du mouvement. Le De rerum varietate a pour dessein
manifeste de relier à un principe unique, indivisible et absolument simple l'infinie diversité des choses humaines et divines, des phénomènes naturels, des genres et des espèces qui
peuplent la mer, le ciel et la terre. C'est par le
recours constant à l'analogie, véritable instrument de découverte et modalité du raisonnement, que Cardan parvient à maintenir l'unité
du tout, en sauvegardant en même temps la
distinction de ses parties. Fondant sa compréhension de l'Univers sur le schéma traditionnel
du microcosme et du macrocosme, il fait de
l'homme le témoin, voire l'agent de la cohésion
intime des parties du cosmos animé. »
Cardanus a aussi une connaissance de la kabbale et une
philosophie de la gnose[réf. nécessaire] .
5
Critiques
Jean-Jacques Rousseau : « Nul ne peut écrire la vie d’un
homme que lui-même. Sa manière d’être intérieure, sa véritable vie n’est connue que de lui ; mais en l’écrivant il la
déguise ; sous le nom de sa vie, il fait son apologie ; il se
6 Bibliographie
6.1 Ouvrages (sélection)
• Arcana politica, sive de prudentia civili liber (1544,
1re éd. 1635), trad. : La science du monde, ou la sagesse civile, 1652, 7-467 p.
• Ars magna, sive de regulis algebraicis liber unus, Nuremberg, 1545, trad. : Le grand art ou Les règles algébriques, traduit pour la première fois du latin en
français, par Jean Peyroux, Bordeaux et Paris, diff.
A. Blanchard, 2005, 155 p. Procédés de résolution
des équations du 3e degré (Niccolo Tartaglia) et du
4e degré (Ludovico Ferrari), théorie des équations
algébriques
• De astrorum judiciis libros commentaria (Commentaire sur l'astrologie judiciaire de Ptolémée, 1552,
1re éd. 1554)
• Commentariorum in Ptolemaeum de Astrorum judiciis libri IV (1552, 1re éd. 1554). Astrologie.
• De rerum varietate, Bâle, 1557. Complément du De
subtilitate.
• De metoposcopia (1558, 1re éd. 1658), trad. (1658) :
De la métoposcopie, Paris, Aux amateurs de livres,
1990, VIII-225 p. Divination physiognomonique par
l'aspect du front.
• Opus novum de proportionibus numerorum, motuum, ponderum, sonorum, aliorumque mensurandum (1570). Mécanique, hydrodynamique.
• Practica arithmetica et mesurandi singularis (1539).
• De animi immortalitate (De l'immortalité de l'âme,
1545).
4
7
• Proxeneta (1566, 1re éd. 1627), trad. : La science du 6.3
monde ou La sagesse civile.
•
• De rerum varietate (De la variété des choses, 1557) :
Opera omnia t. III. Achèvement du De subtilitate. Sur
le monde physique (livres I-VIII), les arts et métiers
(livres IX-XIII), la divination (livres XIV-XVII).
•
• De sapientia (De la sagesse, 1544) : Opera omnia t.
I. Premier traité encyclopédique de Cardan.
•
• De subtilitate (1547), 1 éd. 1550, Nuremberg,
trad. : De la subtilité et subtiles inventions, ensemble
les causes occultes, et raisons d'icelles. Paris, Charles
Langelier, traduit par Richard Le Blanc, 1556, rééd.
1642, 478 p. Selon Brunet, la traduction a été faite
sur le texte de 1554 et elle en reproduit les passages
censurés. Sur les principes (matière, forme, vide,
etc.), éléments du ciel, de la lumière, des mixtes,
des métaux, des pierres, des animaux, de l'homme
(livres I-XII), les sens, l'âme, l'intellect (livres XIIIXVIII), les démons, les anges, Dieu (livres XIXXXI). Second traité encyclopédique de Cardan.
re
• De utilitate ex adversis capienda, Petri, 1561, 1161
p. (lire en ligne).
• De vita propria, 1575-1576, 1re éd. 1643, trad. : Ma
vie, Paris, Belin, par Jean Dayre (1936) révisée par
Étienne Wolff, Paris, Belin, 1992, 284-XLIV p.
• De sanitate tuenda, 1580. Traité médical.
• Liber de ludo aleae (Livre du jeu de hasard, vers
1564, 1re éd. 1663 dans les Opera omnia), Milan,
F. Angeli, 2006, 426 p. Découverte du calcul des
probabilités. Trad. an. : Øystein Ore, Cardano, the
gambling scholar, Princeton, 1953.
6.2
Œuvres
Études en français
J.A. de Thou, Histoire universelle de JacquesAuguste de Thou : depuis 1543. jusqu'en 1607, traduite sur l'édition latine de Londres, 1734. p. 361 et
362.
Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique
(1695-1697), article "Cardan".
Guillaume Libri, Histoire des sciences mathématiques en Italie depuis la renaissance des lettres jusqu'à la fin du 17e s., Halle, H. W. Schmidt, 1865, t.
II, p. 169 sq.
• Pierre Duhem, Origines de la statique (1905-1906),
Paris, Jacques Gabay, 2006, t. 1, p. 34-60.
• Jean Lucas-Dubreton, Le monde enchanté de la Renaissance, Jérôme Cardan l'halluciné, Paris, Fayard,
1954.
• Jean-Claude Margolin, « Rationalisme et irrationalisme dans la pensée de J. Cardan », Revue de
l'université de Bruxelles, no 2-3, 1969.
• Maurice de Gandillac, « La philosophie de la Renaissance », in Histoire de la philosophie, Gallimard,
« Pléiade », t. 2, 1973, p. 156-167.
• P. Raymond, De la combinatoire aux probabilités,
Paris, Maspero, 1975.
• Anthony Grafton, Cardano’s cosmos. The worlds
and works of a Renaissance astrologer, Cambridge,
1999.
• Fabrizio Frigerio, « La géniture de Jérôme Cardan
par lui-même », La Tradition, Genève, 1999, octobre, n. 21, p. 19-25.
• Jean-Yves Boriaud, éd., La pensée scientifique de
Cardan, Paris, Les Belles Lettres, 2012 (L'âne d'or ;
37). ISBN 978-2-251-42038-7.
• Ses œuvres ont été réunies par Charles Spon, 10 vo•
lumes in-fol., Lyon, 1663 : Opera omnia. Vol 1 : sur
sa vie. Vol 2 : sur les adversités, la nature, Théon,
les secrets, les éléments, les éclairs. Vol 3 : De subtilitate, De rerum varietate. Vol 4 : sur les propriétés des nombres. Vol 5 : sur l'astronomie/astrologie. 7
Vol 6 : sur la médecine. Vol 7 : sur la nourriture. Vol 8-9 : sur Hippocrate. Vol 10 : sur la
•
philosophie, la morale, les inventions, la musique,
l'arithmétique, l'anatomie, l'homme civilisé, les animaux, les plantes, les maux surprenants, les cycles
planétaires (livre VIII 10.20), les mathématique,
l'histoire des métaux, des animaux, des plantes, sur
7.1
l'âme, sur le savoir.
• La plupart sont encore à l'Index librorum prohibitorum, au Vatican.
NOTES ET RÉFÉRENCES
Régine Detambel “La splendeur” Roman. Éd Actes
Sud Janvier, 2014 / 11,5 x 21,7 / 192 pages ISBN
978-2-330-02729-2
Notes et références
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.),
« Girolamo Cardano » dans Dictionnaire universel
d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
Références
[1] Cardan, Ma vie, chap. XXXIV.
[2] Cardan, Ma vie, chap. XXVII.
5
[3] Régine Detambel, opus citatus
diverses de Jérôme Cardan et le De propria vita n’y occupe que 56 pages du premier tome. Il n’est pas certain
que Rousseau ait su plus de choses sur Cardan que n’en
disait Bayle dans son Dictionnaire. » (p. 1855) Le Dictionnaire historique et critique de Bayle consacre un article très
consistant à Cardan, mais le ton ne lui est guère favorable.
Pierre Bayle y concluait : « Pour moi, en lisant le livre
que Cardan a composé de Vita propria, j’y ai plus trouvé le caractère d’un homme superstitieux, que celui d’un
esprit fort. » Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, Tome Quatrième, Paris, Desoer, 1820, p. 440 [lire
en ligne]
[4] Cardan, Ma vie, chap. IV.
[5] Cardan, Ma vie, chap. XIX, XXV, XXXVII.
[6] Cardan, Ma vie, chap. XLVII.
[7] Cardan, De varietate, livre XVI, chap. 93 ; Ma vie, chap.
XLVII.
[8] Cardan, Ma vie, chap. XXVI, XXXVII, XLV.
[9] Cardan, Ma vie, chap. II, XLII.
[10] Hieronymi Cardani Opera omnia, Lyon, 1663, t. V : Astronomica, Astrologica, 0nirocritica, p. 93-368 : Commentariorum in Ptolemaeum de Astrorum judiciis libri IV, p.
221 (Nativitas Domini Nostri). Ma vie, p. 156.
8 Annexes
8.1 Article connexe
[11] Cardan, De la subtilité, livre XI.
[12] Cardan, De varietate, livres XIV et XV.
[13] Jules-César Scaliger, Exotericae exercitationes, 1557.
[14] Histoire de J.A. de Thou, livre LXII, p. 361 et 362.
[15] Dictionnaire historique et critique, entrée Jérôme Cardan,
Pierre Bayle. Cf également Jacq B. Salques, Des erreurs et
des préjugés répandus dans les diverses classes de la société, 1847, p. : « Dans le temps ou la science de l'astrologie
était dans sa plus grande prospérité, on a vu des fous se
tuer de sang-froid, parce que leurs astres leur indiquaient
qu'ils avaient assez vécu. Qui ne sait que Cardan ayant prophétisé le jour et l’heure de sa mort, et voyant que les astres
lui jouaient le mauvais tour de le laisser vivre, s’expédia
de sa propre main pour l’honneur de l’astrologie. ».
[16] Pierre Zweiacker, Morts pour la science, Lausanne,
Presses polytechniques et universitaires romandes, 2007,
252 p. (ISBN 978-2-88074-752-7), p. 54, 55.
• Joint de Cardan
8.2 Liens externes
• Notices d’autorité : Fichier d’autorité international
virtuel • International Standard Name Identifier •
Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès
• Gemeinsame Normdatei • Institut central pour le
registre unique • Bibliothèque nationale de la Diète
• Bibliothèque nationale d'Espagne • WorldCat
• Cardan musicologue - Musicologie.org
• Sur l'élaboration de la « méthode » ou « formule »
de Cardan
•
Portail de la philosophie
[17] Cardan, De la métoposcopie (1558), trad. 1990.
[18] Cardan, De la subtilité, livre XV. Ma vie, p. 180.
•
Portail des mathématiques
[19] (en) David Bellhouse, « Decoding Cardano’s Liber de Ludo Aleae », sur sciencedirect.com, 2004 (consulté le 28 décembre 2014).
•
Portail du droit
[20] Franck Bourdier, « Trois siècles d’hypothèses sur l’origine
et la transformation des êtres vivants (1550-1859) », Revue d’histoire des sciences et de leurs applications, no 1,
1960, tome 13, p. 1-44. (DOI 10.3406/rhs.1960.3800, lire
en ligne). Lamarck et Darwin. À l'occasion du Centenaire
de “L'Origine des espèces”.
[21] Jean-Claude Margolin, “CARDAN Jérôme”, in Dictionnaire des philosophes, Encyclopaedia Universalis/Albin
Michel, 1998, p. 314-317.
[22] Ce texte est extrait du premier fragment du manuscrit
de Neuchâtel des Ébauches des Confessions (Rousseau,
Œuvres complètes, Gallimard, Pléiade, I, 1150). Il n'est pas
sûr que Rousseau ait vraiment lu Cardan. On peut en effet
lire dans l'édition Pléiade des Confessions : « L’édition en
dix volumes in-folio (Lyon, 1663) comprend les œuvres
•
•
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