Entreprise GeoSub Voyages
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Entreprise GeoSub Voyages
Jérémie Girond-Thuillier Master CCN-J EJCAM Entreprise GeoSub Voyages Immeuble le Néréis Avenue André Roussin 13016 Marseille GeoSub voyage est membre du réseau Geophyle Stage effectué dans le cadre de la validation du M1 en Nouveau Journalisme A l’attention de l’EJCAM Année universitaire 2013 / 2014 Sommaire Remerciements ............................................................................................................................ 3 Clause de confidentialité ............................................................................................................. 4 Introduction ................................................................................................................................ 5 1 2 3 4 5 L’entreprise ......................................................................................................................... 6 1.1 Le réseau Geophyle ................................................................................................................. 6 1.2 Le pôle subaquatique / GeoSub ............................................................................................... 9 Ma place au sein de l’entreprise ......................................................................................... 13 2.1 Le projet et les objectifs ........................................................................................................ 13 2.2 Mes missions ......................................................................................................................... 15 2.3 La vie en entreprise ............................................................................................................... 21 2.4 Le bilan sur les objectifs ........................................................................................................ 22 Mes études & l’entreprise .................................................................................................. 24 3.1 Ma formation réinvestie dans l’entreprise ............................................................................. 24 3.2 L’entreprise, un plus pour ma formation : les enseignements tirés ....................................... 25 3.3 Les compétences à acquérir pour progresser sur le plan technique ....................................... 29 Mon projet professionnel ................................................................................................... 32 4.1 Ce que j’ai retenu .................................................................................................................. 32 4.2 Ce que je projette de faire...................................................................................................... 33 4.3 Améliorer ma visibilité (linked in et viadéo)......................................................................... 33 Conclusion ......................................................................................................................... 35 2 Remerciements Je remercie tout particulièrement Edouard Cailleau, mon tuteur de stage qui m’a présenté bien souvent comme son collaborateur ou son assistant plutôt que comme son stagiaire. A Edouard : merci pour l’attention que tu m’as porté, pour les projets auxquels tu m’as mêlé, pour les décisions que nous avons prise ensemble et dans lesquelles j’ai vraiment eu l’impression de jouer un rôle. Merci également pour la bonne humeur au travail et un très grand merci pour la confiance que tu m’as accordée. J’ai apprécié porter avec toi ce beau projet et j’espère que ton entreprise se mènera à bien. Je remercie également l’équipe de GeoSub avec qui j’ai partagé mes journées pendant quatre mois et demi et qui m’ont permis de me sentir à mon aise dans l’entreprise. Je pense notamment à Alice, Fred, Natacha, Véro, Christine, Jacqueline, Laure, Alexiane, Arnaud, Stéphanie, Karine, Cédric, Nicolas(s), Gérard et bien d’autres dont l’oubli n’est absolument pas volontaire ! J’ai une pensée particulière pour Orianne, la pure marseillaise de l’entreprise avec qui on a pu faire rayonner notre belle langue occitane. J’ai aussi une pensé pour la Globe trotteuse Lisa qui m’a motivé pour me lancer dans l’aventure de la plongée. Et une dernière pensée pour Mathieu qui nous a motivés pour apprendre le Tango et dont la bonne humeur est vraiment plaisante. Merci à Valérie pour son temps lors de mes questions concernant le voyage et la production et enfin merci à Cynthia qui a pris sur son temps pour me corriger sur un pays qui est le sien : les Maldives. Il me faut bien évidemment remercier mes proches. Notamment Roxane ma compagne, pour son point de vue lors de la rédaction de mon rapport de stage, mais aussi Anne-Marie, ma mère, pour ses relectures nombreuses et attentives. 3 Clause de confidentialité Les informations présentes dans ce rapport peuvent être confidentielles. Certaines informations m’ont été données pour que mon rapport soit le plus complet possible et elles sont pour l’heure internes à l’entreprise. A la demande de l’entreprise, ce rapport de stage est uniquement à usage personnel et à destination des enseignants devant le noter ainsi qu’à l’entreprise m’aillant accueilli. Tout usage à but commercial ou malveillant envers la prospérité du réseau Geophyle est formellement interdit. 4 Introduction Dans le cadre de la validation du Master 1 et en vue de la validation du Master 2 en communication et contenus numériques à l’Ecole de Journalisme et de communication d’AixMarseille, il nous été demandé d’effectuer un ou plusieurs stages en entreprises d’une durée totale de 8 semaines à compter de la fin officielle des examens de fin avril 2013. C’est dans ce cadre que j’ai postulé à ce stage qui devait me confronter aux métiers auxquels ma formation me prépare et me donner une première expérience professionnelle dans le domaine de la communication. Mon choix était dans un premier temps de proposer dans mes candidatures une disponibilité de 3 mois avec pour objectif de postuler sur des stages ou le projet professionnel s’inscrivait dans la durée. Mes candidatures se sont tournées vers le milieu scientifique, celui du tourisme, du médical ainsi que du sport. Avec respectivement une candidature dans une école d’ingénieur (Les Mines d’Aix en Provence), une candidature dans une agence de tourisme (Voyager Autrement), une autre candidature dans une société médicale (Secuderm) ainsi qu’une dernière candidature dans le milieu du tourisme et du sport à la fois chez un spécialiste des voyages plongée (Geosub). La mission de loin la plus intéressante était offerte par Geosub, qui lançait un nouveau projet et où il y avait tout à faire. Cependant la disponibilité demandée pour le stage était de 4 mois ou plus. Il s’agissait sûrement de celle où la concurrence serait la plus forte mais où l’expérience serait la meilleure. J’ai donc décidé suite à un entretien favorable d’étendre ma disponibilité jusqu’à 4 mois et demi pour pouvoir profiter de ce stage au détriment de quelques jours de vacances. Le stage a commencé le 22 avril, directement après la fin des examens et s’est terminé le 30 août. L’expérience, forte enrichissante, ne demandait qu’à être poursuivie tant les projets étaient nombreux… 5 1 L’entreprise L’entreprise qui m’a accueilli durant ces quatre mois et demi de stage s’appelle « GeoSub Voyage ». Cependant cette « marque », bien qu’existante sur le plan juridique, n’est, par exemple, pas connue des clients. GeoSub fait partie du réseau Geophyle et regroupe en son sein toutes les activités « subaquatique » dudit réseau, nous parlerons d’ailleurs de « pôle subaquatique ». Parler du pôle subaquatique et de Geosub revient au même. Le réseau s’appelle donc Geophyle et possède un pôle subaquatique dans lequel j’ai effectué mon stage. Nous allons tout d’abord nous intéresser au réseau Geophyle pour comprendre où se situe le pôle subaquatique, puis nous nous pencherons sur Geosub et son organisation pour comprendre dans quelle branche du réseau j’ai évolué. 1.1 Le réseau Geophyle 1.1.1 La philosophie Geophyle se définit selon ses propres mots comme une marque label de pratiques actives bénéfiques. Les pratiquent actives et bénéfiques sont donc des activités sportives, culturelles ou artistiques amenant la découverte et le bien-être et permettant d’être, je cite : mieux dans mon corps, mieux avec moi, mieux avec les autres ; mieux sur Terre. Vous l’aurez compris, le réseau Geophyle regroupe des marques qui sont spécialisées dans la pratique active telle que le tourisme actif ou sportif, les loisirs de proximité, le bien être, l’alimentation ou les médias associés à ce type de pratiques. Le réseau vise à rendre accessible aux utilisateurs les différentes pratiques actives que nous pouvons trouver : plongée, trek, glisse, bien-être, croisière, vélo, voyages nordiques… Selon la définition que Geophyle fournit sur son site internet, avec Geophyle vous pouvez : Vous informer sur vos pratiques et loisirs préférés Découvrir le voyage actif à composantes sportives et culturelles Profiter des conseils d’experts santé et bien-être Rencontrer, échanger avec des pratiquants d’activités bénéfiques Bénéficier d’offres exclusives de la part des partenaires du réseau Apportons quelques précisions aussi bien techniques que bien concrètes. Dans l’ordre, la partie « information » dépend des médias comme Plongée magazine ou Apnéa, la partie « découverte » est quant à elle gérée par les Tour-Opérateurs originaux comme Huwans, la partie « santé » est assurée par le magazine bien être & santé, « l’échange entre pratiquants » est directement lié aux sites communautaires comme par exemple pour la plongée Divosea et enfin les « offres exclusives » concernent les partenariats que peuvent avoir les touropérateurs avec les clubs locaux. 1.1.2 Les marques du réseau L’étendue du réseau Geophyle nous amène à nous demander quelles sont les marques qui en font partie. En voici donc quelque unes, accompagnées d’une petite explication sur leur activité : 6 Depuis plus de 10 ans, 66° Nord crée et organise des randonnées, des croisières, des voyages de découvertes naturalistes et culturelles, des expéditions, en petits groupes, en famille ou en individuel, sur la frange arctique de la planète, là où l'imaginaire et le réel inventent le bout du monde. Avec 5 agences en Belgique, ALL WAYS TRAVEL organise et vend des croisières culturelles et d'agrément sur toutes les mers du monde et sur les plus beaux fleuves des cinq continents. Avec plus de 200 destinations à travers le monde, ce tour opérateur spécialiste de la plongée propose les offres les plus complètes du marché. APNEA a été créé en 1986. Fondé sur un concept original, ce titre s'est imposé rapidement dans le monde de l'apnée et de la chasse sous-marine comme la référence. Atalante est un spécialiste du trek qui conçoit depuis plus de 20 ans des aventures où l'homme est au cœur du voyage. Le mensuel d’information Bien-être & Santé vous est offert chaque mois par la plupart des pharmacies. Lancé en septembre 2010, DivOsea est le portail de la plongée et du monde sous-marin. Il s’adresse à tous les plongeurs, mais également aux amoureux de la Grande Bleue et curieux qui souhaitent s’initier à la plongée sous-marine. Fun and Fly destination glisse est LE tour opérateur spécialiste des sports de glisse (windsurf, kitesurf et surf). Depuis près de 30 ans, nous proposons des voyages en petits groupes, accompagnés par des guides emblématiques, « haut en couleur », qui immerge nos voyageurs dans des terres charismatiques qui forgent des cultures atypiques, fières, avec des visions de la vie différentes des nôtres. KOEZIO est un concept de jeu d’aventure de cohésion d’équipe indoor unique au Monde. VELO VERT est un magazine mensuel crée par Didier Coste en 1986. VELO VERT est le magazine de référence dans l'univers du Vélo Tout Terrain et fédère avec son site velovert.com toute la communauté des pratiquants, du débutant au passionné très expérimenté. La liste est non-exhaustive et également incomplète, il s’agit d’un échantillon des marques du réseau. 7 1.1.3 1.1.3.1 L’organisation du réseau Geophyle Afin de mieux comprendre comment toutes ces marques évoluent au sein du réseau, la schématisation semble être le meilleur moyen d’être clair. Voici donc un schéma (global) de l’organisation du réseau Geophyle : Géophyle est un réseau d’entreprise, dans lequel on remarque un regroupement d’entreprises ayant un point commun : les activités subaquatiques. Ce pôle subaquatique n’est autre que GeoSub. Chaque entreprise fonctionne de manière autonome et possède son service de comptabilité, juridique, commercial… Le pôle subaquatique se différencie un petit peu, nous en parlons ciaprès. 1.1.3.2 Pôle Subaquatique Voici maintenant un deuxième schéma qui donne un effet de loupe sur ce pôle subaquatique et les marques qu’il regroupe classées selon leur activité (la vente de voyages, la pratique, les médias) : 8 Les logos n’apparaissent pas ici, mais dans la partie « médias », Geosub possède deux autres marques importantes qui sont espagnoles. Il s’agit des médias revista apnea et revista buceadores (sites et revues imprimées). La différence avec le schéma précédent est que nous sommes ici dans une entreprise, GEOSUB, qui fait partie du réseau d’entreprises Geophyle. Si dans le schéma précédent, Huwans et 66° Nord fonctionnaient de manière autonome, dans le pôle aquatique c’est Geosub qui fonctionne de manière autonome. Fun & Fly, Plongée Mag, Divosea, AMV Subocea… dépendent du service juridique, du service de comptabilité... de Geosub. Les différentes marques subaquatiques se « partagent » la partie business de l’entreprise et gardent leur autonomie sur la production de leur contenus qualitatifs où ils sont les spécialistes. Les journalistes d’Apnéa ne travaillent en aucun cas avec ceux de plongée mag, cependant ils sont tous rémunérés par Geosub Voyages. 1.2 Le pôle subaquatique / GeoSub 1.2.1 Présentation générale Siège social : IMMEUBLE LE NÉRÉIS AVENUE ANDRÉ ROUSSIN, 13016 MARSEILLE Nom Commercial : AMV Voyages, AMV Subocéa, Fun & Fly Plongée Forme Juridique : SASU, Société par Actions Simplifiée à associé Unique Activité : activité des agences de voyage Dernier chiffres disponibles au 31/12/2012 : Chiffre d’Affaire de 3 605 104 € Etablissements : Marseille et Toulouse. 9 De manière moins formelle : le pôle subaquatique (GEOSUB) regroupe toutes les activités subaquatiques du réseau. Que celles-ci soient les médias, les tour-opérateurs ou encore les centres de pratiques (de plongée sous-marine en l’occurrence). Le nom GeoSub est utilisé en interne et existe sur le plan financier et juridique, les utilisateurs, pratiquants ou clients quant à eux voient les marques : Amv Subocéa, Fun & Fly ou encore Dune. 1.2.2 1.2.2.1 L’activité et l’organisation du pôle subaquatique Les services qui le composent et les activités Si l’on veut détailler, GeoSub comme toutes autres entreprises, se compose de plusieurs services. Un service financier, un service juridique, un service informatique, un service qui gère le transport aérien, un service commercial qui vend les voyages (pour les touropérateurs), un service de production qui crée les voyages, un service marketing et communication, des services de rédaction (pour les magazines) et un service de recherche et développement etc. Le schéma plus bas explicite de façon plus globale. Concernant le client, le pôle aquatique se divise en trois activités. Il s’agit des produits qui sont confectionnés au sein de l’entreprise. Nous avons donc la vente de voyages actifs, la mise en kiosques de magazines spécialisés et la pratique dans les clubs. La vente de voyage est effectuée par AMV Subocéa et Fun & Fly plongée qui est un émetteur dont le catalogue recense plus de 200 produits qui sont proposés par des réceptifs choisis par les T.O (Tour-Opérateurs). La production des magazines mensuels Apnéa et Plongée magazine est assurée par le groupe Médias Plongée dont font partis les deux rédactions et le B to C (business to customers), c’est-à-dire la pratique directement vendue aux clients est assurée par les clubs de pratique (de plongée) Dune, aux Maldives et en Egypte pour le moment. 10 1.2.2.2 1.2.3 Schéma de l’organisation La « Startup’ » Snorkeling (Recherche & Développement) Snorkeling : Le mot snorkeling nous vient de l’anglais, snorkel qui veut dire tuba. Le snorkeling est donc l’action de faire du palme, masque, tuba ou PMT. En français on parle généralement de randonnée palmée ou de randonnée subaquatique. La partie R&D (Recherche & Développement) qui apparaît sur le schéma ci-dessus s’est très vite transformée en Start up’. En effet, les prémices d’étude de marché et d’observation de l’activité snorkeling ont conduit à des questionnements. De plus, l’entreprise possédait depuis 2007 un site communautaire ayant pour thème la randonnée palmée, ce qui a également permis d’établir qu’un business encore inexploité existait dans cette branche. AMV Subocea vend depuis 20 ans des voyages spécialisés dans la plongée sous-marine, alors pourquoi ne pas en faire autant avec le snorkeling ?! L’obtention d’une enveloppe de lancement de la part des investisseurs a permis de faire passer le projet observation du marché du snorkeling en développement de l’activité voyage snorkeling. De ce fait, il faut donc créer une marque, monter des voyages, redonner un coup de boost à une communauté à laquelle on prêtait peu d’attention, créer un site internet, faire une étude de marché… Créer une entreprise, même lorsqu’on fait déjà partie d’un réseau, une fois que l’argent est injecté, ça demande beaucoup de temps et autant d’investissement. 11 C’est dans ce contexte que M. Edouard Cailleau, qui était jusqu’alors responsable marketing au sein de Geosub, a été choisi pour devenir responsable des activités snorkeling. La mission étant donc de créer une nouvelle marque de A à Z et correspondant aux critères précis du réseau Geophyle. M. Cailleau a donc posté une offre de stage pour recruter un(e) assistant(e) chef de projet, pour l’aider à mener à bien cet objectif, qui se composait de la façon suivante : [Stage] Assistant(e) chef de projet GEOSUB - Marseille (13) Dans le cadre de son développement, notre entreprise, spécialiste des voyages plongée, recherche un(e) étudiant(e) pour un stage au sein de son équipe basée à Marseille. Poste : assistant chef de projet o Production Voyages Randonnée Palmée : --- Définition des offres de voyages randonnée palmée --- Mise en ligne sur le site Internet --- Rédaction de mini-guides voyages --- … o Community Management : --- Animer les membres sur notre site communautaire --- Créer des contenus sur les réseaux sociaux --- Identifier et engager la discussion avec les différents membres des communautés (sur Facebook et Twitter...) --- Etre force de propositions dans les évolutions du site Internet --- … o Communication / Web-marketing --- Participer à la réalisation des newsletters --- Partenariats --- Optimisation du référencement naturel --- Notion concernant le SEM --- … o Etude de marché Vous serez rattaché au Responsable du développement des activités randonnée palmée. Un intérêt pour la « randonnée palmée » serait un vrai plus. Vous êtes dynamique, autonome, force de proposition, organisé et rigoureux et curieux. Une bonne aisance à l’écrit est demandée. Autant de qualités requises que de bonnes raisons pour moi de postuler. En effet, les savoirfaire demandés correspondent plutôt très bien avec la formation que me propose l’EJCAM. Le domaine de la production fait appelle à la rédaction, à la synthèse et à la capacité d’analyser et de trouver des informations. Le community management correspond à notre apprentissage sur les réseaux sociaux en tant qu’outils pour les entreprises et le webmarketing est l’intitulé d’un de nos enseignements. De plus, la création de marque semblait (et fut) passionnante. M.Cailleau expliquait clairement, autant dans l’offre que pendant l’entretien, qu’il avait besoin de quelqu’un pour l’aider à monter à deux ce projet, quelqu’un en qui il allait pouvoir avoir confiance et quelqu’un qui pourrait compléter ses compétences pour pouvoir lancer ce beau projet. En plus d’être ravi d’avoir trouvé un stage qui m’intéressait, il se trouve que le milieu de la plongée ne m’est pas inconnu et la pratique de la randonnée palmée m’est plus que familière. De bonnes raisons pour faire partie de l’aventure. 12 2 Ma place au sein de l’entreprise Je suis donc rattaché au responsable de l’activité randonnée palmée et nous sommes deux à travailler sur le nouveau projet. M.Cailleau précédemment responsable marketing a donc laissé de côté ses anciennes fonctions pour se consacrer presque uniquement au développement de l’activité snorkeling dans la société, sur laquelle je l’accompagne. Le projet est donc de redonner de l’ampleur à la communauté snorkeling, qui existe déjà depuis 2007, en animant le site communautaire et également de donner naissance à un un T.O (TourOpérateur) ayant pour but de vendre des voyages snorkeling. 2.1 Le projet et les objectifs 2.1.1 La communauté La communauté de la randonnée palmée existe déjà depuis 2007. Il s’agit d’un site communautaire animé par M.Cailleau qui s’intitule : passion-snorkeling.com. Cette communauté rassemble des informations, des actualités et un forum concernant la randonnée palmée. Des membres actifs font vivre le forum et des membres de passage l’utilisent pour poser quelques questions puis disparaissent. Passion-Snorkeling.com possède également une page Facebook, un compte Twitter et un compte Google +. Le strict minimum pour avoir une visibilité correcte. La première mission est donc tout d’abord de redonner vie à cette communauté pour trois raisons principales : 1. Etudier le marché des randonneurs palmés pour comprendre leur attente et comprendre quelle est la typologie des pratiquants 2. Créer une plus grande visibilité pour le site pour faire connaitre l’activité à la population, lui faire découvrir le matériel adapté, les spots où pratiquer... et rencontrer une communauté de passionnés 3. Générer du trafic sur un site qui appartient à l’entreprise pour ensuite faire des liens vers le futur site de voyage snorkeling. Tous les TO (Tour-Opérateurs) ont leur communauté. Le TO n’est pour le moment pas créé pour le snorkeling mais puisque la communauté existe déjà autant s’en servir pour se donner de la visibilité. Un pur travail de community management à première vue couplée à celui de rédacteur. En effet, il faut animer le facebook du site et animer la communauté sur le forum. S’ajoute à cela la rédaction de contenus d’actualités autour du snorkeling qui sont publiés sur le site Passion-Snorkeling.com. Le but est bien de redonner vie au site communautaire. La deuxième mission qui est venue un peu plus tard a été de créer une nouvelle version du site. L’ancien Passion-Snorkeling.com (qui n’est plus visible sur le net) était mal organisé et dépendait de la technologie Joomla, peu fiable. L’opportunité nous a été donnée de coordonner la création d’un site 2.0, dont le graphisme et les fonctionnalités dépassent largement celle de la version antérieure. Il s’agit de la technologie Symphony 2.0. 13 Voici une capture d’écran de l’ancienne version du site Passion-Snorkeling.com : Deux objectifs donc pour la communauté : Redonner de l’ampleur et de la visibilité à une communauté Mettre à jour le site vers une version 2.0 2.1.2 Comprendre l’environnement Il s’agit de comprendre le marché dans lequel nous nous engageons. Qui sont les randonneurs palmés ? Quel est la typologie de client, est-ce des groupes, des familles, des couples, des individuels, des jeunes, des vieux, des enfants ? Où sont-ils prêt à pratiquer ? Sont-ils voyageurs, curieux, amoureux de la mer… ? Toutes ces questions demandaient des réponses si nous voulions créer un TO qui allait vendre des voyages dont la pratique active serait le snorkeling. Le premier atout à notre disposition était la communauté que nous avions sur PassionSnorkeling.com. Celle-ci nous permettait de nous retrouver devant des passionnés ; mais aussi des amateurs qui partageaient leurs expériences et nous donnaient des informations 14 indirectement quant à l’état d’esprit des futurs clients. Nous pouvions également poser nousmême des questions qui permettaient de cerner les destinations phares pour pratiquer le snorkeling par exemple. Deuxième atout : la ville dans laquelle nous travaillons. Marseille est au bord de mer et les sites de plongées bouteilles ne manquent pas sur la Côte d’Azur, mais qu’en est-il des spots de snorkeling ? A titre d’exemple nous sommes allé voir comment fonctionnait le « rando’ subaquatique tour » qui est passé à Marseille sur la plage de catalans en juillet. Un enrichissement pour nous puisque nous avons remarqué que nombre de pratiquants venaient en famille. L’outil fondamental de notre génération : Internet ! Evidemment, notre compréhension de l’environnement dans lequel nous allions évoluer est aussi passée par l’étude de la concurrence et de ce qui existait déjà sur le net. Enfin, un dernier outil pour comprendre l’environnement snorkeling : les déplacements sur les sites qui proposent déjà une activité snorkeling à part entière. 2.1.3 Le voyage La Start up’ existe en premier lieu pour la création de la partie voyage. En effet, l’objectif numéro un est de créer un TO qui aura pour objectif de vendre des voyages dont la pratique active sera le snorkeling. Il faut donc créer une marque, un site internet et des voyages pour faire fonctionner le Tour-Opérateur. L’avantage est que Geosub possède déjà une expérience dans la vente de voyages spécialisés puisqu’elle vend des voyages plongée sous-marine aux quatre coins du monde. Il faut alors plus ou moins dupliquer le modèle de fonctionnement pour le snorkeling. Comment est née l’idée de faire du voyage snorkeling ? D’un côté nous avons une communauté axée autour de la pratique du snorkeling, de l’autre nous avons une expérience de 20 ans dans la vente de voyages spécialisés dans la pratique active sous-marine. Le constat a été fait, au moyen de la communauté, qu’aucun TO ne proposait de spécialité dans la vente de voyage snorkeling. C’est donc par la combinaison de l’étude de la communauté et du savoir-faire de l’entreprise que l’idée est née de répondre à un besoin encore inassouvi : proposer des voyages spécialisés dans la randonnée palmée. 2.2 Mes missions 2.2.1 Le community management Une de mes missions du quotidien. Le community management comprend l’animation de la communauté sur Passion-Snorkeling.com, l’animation du Facebook ainsi que du twitter et du Google+ associés. Sur Passion-Snorkeling.com, il faut animer la communauté, à savoir, répondre aux questions, vérifier que les réponses des membres sont conformes à la charte, souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres… mais aussi s’occuper de la maintenance, s’occuper des problèmes rencontrés par les membres, gérer l’organisation du forum… En plus de l’animation de cette communauté, l’accès au back-office (gestion du site) m’a été donné afin que je puisse mettre à jour ce dernier, notamment par l’écriture d’actualités 15 régulières. La gestion du site communautaire m’était confiée mais n’était qu’une tâche quotidienne qui devait ne pas être trop chronophage. S’ajoute à la gestion de ce site communautaire, la gestion des pages associés à Passion-Snorkeling.com sur les différents réseaux (Facebook, twitter, google+). L’animation passe alors par la publication de lien vers le site, la publication d’images ou de photos, l’animation de petits jeux pour faire vivre la page et faire réagir la communauté. Toujours dans un souci de visibilité. Dans mon rôle de community manager, la responsabilité m’a été donnée de répondre aux membres et de communiquer avec eux, que ce soit pour des problèmes techniques, des questions concernant le fonctionnement du site ou encore des requêtes concernant la modération du forum. 2.2.2 L’étude de marché L’étude de marché est une expression relativement vaste. Je vais donc décliner en trois points la mission qui m’était confiée dans ce domaine. La concurrence sur le net Il était question dans un premier temps, puisque nous lancions une activité qui nous était inconnue, de nous rendre compte de ce qui existait déjà. Rien de plus facile que de fouiller la toile. Faisons comme si nous étions un client potentiel de la marque que nous allions créer, à savoir : un randonneur qui cherche à pratiquer, dans un lieu propice au snorkeling ou/et à l’étranger, sur une durée déterminée. L’utilisation des moteurs de recherches, annuaires et forum nous a permis d’être redirigé vers les sites de voyages qui vendaient d’ors et déjà du voyage snorkeling. Une étude de marché qui m’a conduit vers l’UCPA ou encore Huwans etc. Le but était de dénicher les concurrent potentiels qui proposaient l’activité snorkeling et de dresser une « fiche concurrent » qui pourrait nous servir par la suite, pour aligner financièrement les offres notamment. Cette étude nous a appris qu’aucun T.O ni autre site de voyage n’était spécialisé dans le voyage actif snorkeling. De plus, ceux qui proposent du voyage snorkeling le présentent comme une activité « annexe ». Le contraire de notre philosophie. La veille stratégique Cette mission n’était pas la mission prioritaire de mon stage, cependant c’était une mission qui me prenait tout de même quelques minutes par jour (voire plus si la trouvaille était de taille). Ma veille stratégique s’organisait essentiellement au moyen de « Google alertes » et de réception de newsletters des concurrents (auxquelles je m’étais volontairement abonné). Bien évidemment mes « errances » sur le net m’amenaient de temps en temps sur des sites potentiellement concurrents par pur hasard. Presque chaque jour, je triais donc ces alertes en visitant les liens qui m’étaient proposés et je les triais : Inutiles et poubelle Utiles pour écrire un article d’actualité ou pour l’étude de l’environnement (voir 2.1.2) et donc à traiter plus tard Utiles pour étudier la concurrence et à présenter à mon supérieur hiérarchique (plus rare) S’ajoute à la veille stratégique, une veille technologique. Celle-ci n’était pas vraiment écrite dans mes missions mais s’imposait d’elle-même. Notre Business devant se dérouler 16 uniquement sur le net, il nous faut être à la pointe des technologies web du moment. Que ce soit sur l’esthétique du site (être à jour sur les tendances de webdesign), sur la construction du site (utilisation du responsive-design pour être présent sur les supports mobiles) ou encore sur le référencement (être au courant des nouveaux algorithmes Google concernant le SEO) et la stratégie à adopter sur les Réseaux sociaux. Cette veille s’effectue en consultant régulièrement des sites internet comme : frenchweb.com ou encore mycommunitymanager.com etc. Déplacements J’ai eu l’occasion de partir en déplacement professionnel avec M.Cailleau pour évaluer notamment des prestataires avec lesquels le futur T.O snorkeling pourrait travailler. Nous sommes partis 2 jours pour tester des produits snorkeling. La première étape fut l’Espagne avec une sortie snorkeling chez « Medaqua » et sur le spot des Îles Medes (Parc National). La deuxième étape fut Hendaye dans le pays basque au siège de « Tribord » pour une sortie snorkeling en Atlantique. Ces deux déplacements professionnels m’ont permis de vivre le « bon côté » du travail dans la production de voyages. Les tests produits, même s’ils demandent une certaine rigueur pour pouvoir ensuite analyser et avoir l’œil critique, sont de bons moments et permettent de se rendre compte de la prestation (généralement agréable !) que nous vendons aux clients. J’invite votre curiosité à se référer aux annexes pour pouvoir lire les comptes rendus complet de ces deux déplacements que j’ai rédigé pendant mon stage (le jour par jour de chaque compte rendu permet de comprendre l’activité assez rapidement). 2.2.3 La production de contenus Une des missions les plus importantes au regard de ma formation au sein de l’école. L’aisance à l’écrit qui était demandée dans l’offre de stage prend toute son importance dans cette rédaction de contenus variée et quotidienne. Rédaction pour le site communautaire La rédaction sur le site communautaire est essentiellement de l’animation de communauté. Il m’était demandé de répondre aux sujets ouverts sur le forum, d’en ouvrir certains autour de thématiques précises ou encore de répondre à des problèmes techniques rencontrés par les membres (par mail ou directement sur le forum) voire créer des fiches explicatives quant au fonctionnement du site et forum. Outre le forum, la rédaction sur le site communautaire était aussi rythmée par la production d’articles d’actualité. Il s’agissait là d’un travail de bloggeur plus que de journaliste. J’utilisais des informations récupérées lors de mes veilles stratégiques ou au hasard de la lecture d’actualités. Vous trouverez en pièces jointes quelques articles, le reste de ma production étant bien sur disponible sur le site : passionsnorkeling.com dans la rubrique « préparez-vous ». La deuxième version du site communautaire m’a ensuite amené à écrire des fiches destinations. Il s’agit d’une brève présentation (illustrée d’images) des meilleurs spots de snorkeling au monde. Vous trouverez également un exemple de fiche destination en annexe. Ma production complète étant de 37 fiches destinations, je vous invite, pour en savoir plus, à visiter l’onglet « fiches destinations » sur le site passion-snorkeling.com. 17 A noter également que j’avais pour mission de rentrer toutes les « fiches matos » sur le BackOffice du nouveau site communautaire. Un travail répétitif et pas très intéressant qu’il faut néanmoins faire… Production de voyage Le caractère complet de ma mission et la confiance que M.Cailleau m’a accordée, m’ont permis de toucher du doigt la production de voyages. J’ai été amené notamment à démarcher des prestataires, en mon nom ou en celui de M.Cailleau, dans le but de construire un voyage en suivant la philosophie de la marque, à savoir, des voyages à dates fixes et accompagnés par un guide local. Les contacts étaient pour l’essentiels : en Amérique du Sud et en Afrique. J’ai également été sollicité pour la rédaction de « fiche produit » qui ne sont pas disponibles pour le moment puisque le site du T.O n’est à ce jour pas encore en ligne. Les « fiches produit » consistent à présenter le voyage que nous vendons ainsi que la prestation complète en jour par jour. Elle doit donner envie et être assez concise. Vous trouverez un échantillon dans les annexes. Un travail de journaliste rédacteur web plutôt intéressant de par les contraintes qu’il impose. Le futur T.O spécialiste dans le snorkeling se doit d’avoir du contenu sur les destinations qu’il commercialise. Nous avons décidé avec M.Cailleau d’intituler notre documentation destinée à la future clientèle : Guide Voyage. Ces guides se font par pays et recensent toutes les informations utiles sur la destination, de l’histoire du pays aux spots de snorkeling en passant par les coutumes et la cuisine locales. Ces guides voyages représentent une grosse charge de travail et prennent pour chacun d’eux au moins 3 jours complets pour être rédigés. En effet, je devais trouver les informations, les lire et les comprendre puis les réécrire avec un style que nous avons validé avec M.Cailleau. Le Duplicate Content étant formellement interdit dans l’univers du web, le copié-collé était banni de mon vocabulaire. La réécriture et la recherche d’informations étaient donc assez longues. Les guides font à terme une dizaine de pages. Vous trouverez un exemple en avant-première en annexe, les prochains sortiront avec l’ouverture du site du T.O snorkeling. 18 Concernant le voyage au sens large, j’étais également en charge de la photothèque. J’ai téléchargé des photos achetées (en grand format) par l’entreprise et choisies par moi-même, sur un site que nous avons, avec M.Cailleau, choisi après avoir décortiqué les CGU (Conditions Générale d’Utilisation). Je devais alors redimensionner ces photos, les ranger et entrer leur référence dans une photothèque détaillées. Tâches répétitives mais j’ai vu de beaux paysages… 2.2.4 La collaboration La confiance est une mission de tous les jours. J’imagine que c’est ma volonté de bien faire, ma sincérité et mon dévouement pour le projet qui m’ont fait gagner la confiance de M.Cailleau. Il serait sûrement mieux placé que moi pour répondre à cela. Cependant cette confiance qui m’a été accordée m’a permis de réellement participer au projet depuis la feuille blanche du début jusqu’au dépôt de la marque au pôle juridique de GeoSub. Nous avons eu de nombreux échange avec M.Cailleau, que ce soit sur la création du site du T.O, sur la mise à jour du site communautaire, sur une possible fusion des deux. Nous essayons de réfléchir ensemble sur la charte graphique des maquettes des différents sites, sur la disposition de la page d’accueil, sur la présentation des produits… Des multitudes de sujets qui demandaient d’être discutés et qui sont passés sur la table de réunion pour que nos deux avis se confrontent. Une expérience que j’ai été ravi de partager ! Une preuve, en tout cas à mes yeux, de la confiance qui m’a été donné : M.Cailleau m’a laissé « les rênes » du projet le temps d’une semaine, pendant laquelle il était en congés (bien évidemment d’autres supérieur hiérarchiques étaient là si j’avais un quelconque problème). La création de la marque était également une préoccupation de chaque instant sur laquelle nous avions régulièrement des échanges. Trouver une marque est bien plus compliqué que je ne pouvais l’imaginer. Il faut respecter des critères imposés par la « charte » de l’entreprise mais aussi des critères que nous avons-nous même fixés comme par exemple : l’internationalisation de la prononciation de la marque ou encore la facilité pour les clients de se souvenir du nom de la marque, ce qui impose un nom court etc. Bien évidemment, en plus de nos réflexions personnelles qui se confrontaient, nous avons aussi profité du « brainstorming » (voir au 2.3.4). La collaboration a été également marquée lors de la mise à jour du site communautaire Passion-Snorkeling.com. Tout d’abord, nous avons discuté sur la maquette, puis sur ce que nous allions garder ou ajouter comme contenus, puis sur la disposition de certains éléments sur les pages ou encore les noms des URLs. Nous avons également eu un long débat sur le SEO, faut-il utiliser le mot « snorkeling » ou plutôt l’expression « randonnée palmée » ? Autant de questions que d’éléments sur le site internet. Finalement, une fois cette nouvelle version du site lancée, il nous a fallu dresser la recette des bogues rencontrés. Je pense ne jamais avoir autant fouillé un site que lorsque nous avons fait la recette. Faire une recette consiste à tester toutes les fonctions du site pour déceler les bogues (erreur/anomalie). Une fois un bogue décelé, il faut créer un ticket (un note) pour les développeurs du site expliquant le bogue rencontré pour que ces-derniers puisse le fixer (le résoudre). Un long travail ! La confiance que M.Cailleau m’a accordé sur ce terrain m’a amené à discuter (par téléphone ou par mail) directement avec les développeurs et prendre ainsi quelques responsabilités. 19 Ci-après, une capture du nouveau site Passion-Snorkeling.com : Et le nouveau logo : 20 2.3 La vie en entreprise 2.3.1 Les Entretiens Mensuels (EM) Les EM (Entretiens Mensuels) sont comme leur nom l’indique des réunions qui ont lieu chaque mois avec notre responsable hiérarchique. Comme les employés de la société, j’avais donc droit à ces réunions mensuelles avec M.Cailleau pour faire le point sur mes missions. Une sorte de suivi professionnel. Les sujets abordés étant récurrents d’une part : qu’est ce qui a été fait depuis la dernière réunion, qu’est-ce que nous fixons comme objectifs pour le prochain mois et quelles sont les décisions à prendre concernant le projet, le cas échéant. Moins récurent en revanche : les points à discuter, comme par exemple les départs en congés, le matériel manquant… L’avantage de pouvoir dialoguer chaque mois avec son responsable est notamment de pouvoir lui faire part de ce qui ne va pas ou de ce qu’on aimerait avoir, ou au contraire de faire part de ce qui nous a plu. Par exemple, j’appréciais la confiance qu’on m’accordait, par contre j’avais besoin d’un logiciel non-installé sur mon poste ou encore j’aimerais profiter de mon vendredi 16 août. Des points facilement abordables lors de ces entretiens. Vous trouverez en annexe une trame d’EM (vierge) utilisée durant mon stage. 2.3.2 L’équipe / les locaux / mais qui est le stagiaire ? Les locaux se répartissaient sur deux étages. Le premier était réservé à Huwans et Sport Away, deux marques du réseau Geophyle, et le deuxième étage était celui de GeoSub. Lors de mon arrivée, j’ai été présenté à l’équipe qui travaille chez GeoSub qui est l’entreprise dans laquelle j’ai effectué mon stage. Mon bureau se trouvait à cet étage. Chez GeoSub nous trouvons : un service transport aérien, un service juridique, un service commercial, un service de production, un service informatique, un service de comptabilité, deux services de rédaction chez les médias et le bureau « start up’ » : le snorkeling ! L’effectif total de l’étage avoisine la trentaine. On compte parmi l’effectif, des stagiaires, des employés et les supérieurs hiérarchiques. Une équipe « peu » nombreuse qui m’a très bien accueillie et qui n’a pas mis longtemps à connaitre mon prénom. L’avantage d’être dans une PME c’est sûrement le fait d’être dans une entreprise à taille humaine. Les employés se connaissent tous entre eux et il règne généralement une bonne ambiance. Du moins c’est le ressenti chez GeoSub. La place du stagiaire est, à mon grand étonnement, facile à vivre au quotidien. Balayons tous les préjugés sur les stagiaires qui font le café et parlons plutôt des réactions autour de cette fameuse machine à café. La plupart du temps, lorsque je discute avec un employé d’un autre service, il ne sait pas que je suis stagiaire et lorsque je lui annonce c’est en fait plus une surprise qu’autre chose. Certains ont appris mon statut au bout de 3 mois et étaient persuadés que j’étais employé à plein temps ! Que l’on sache ou pas que je suis stagiaire finalement ça ne changeait pas grand-chose. Tout le monde est avenant et les pauses café et repas du midi sont de bons moments entre collègues de travail. 2.3.3 Réunions, être force de proposition Le sujet des réunions a déjà été abordé précédemment, mais il est important de préciser que les réunions font partie du quotidien de la vie d’un cadre en entreprise. Mon responsable de stage devait en avoir en moyenne une par jour. Quant à moi, j’étais régulièrement convié à 21 m’isoler également avec mon responsable, M.Cailleau, pour discuter d’un sujet en particulier, ou pour me faire part d’une nouveauté dans le projet suite à une de ses réunions etc. Ces réunions avec M.Cailleau permettaient de me tenir au courant de l’avancée du projet ou permettaient de faire un point sur l’avancée de mes missions. Mais au-delà de cela, lorsque le sujet prêtait à la réflexion, il était clairement attendu de moi que je sois « force de proposition ». Rôle que j’ai pleinement accepté. J’ai, d’ailleurs, particulièrement apprécié de participer officiellement à l’avancée du projet. 2.3.4 Brainstorming Brainstorming : il s’agit d’une réunion ou les cerveaux des personnes conviées sont soumis au questionnement et à la réflexion. Dans le cadre de la recherche d’un nom de marque pour notre activité de voyage snorkeling, j’ai eu l’occasion de participer à un brainstorming dont l’objectif était d’interroger la créativité et l’avis de chacun concernant le nom qui allait être donné à cette nouvelle marque sous l’égide de Geosub. Ce brainstorming était co-animé par M.Cailleau et s’est déroulé en trois sessions, l’une ou j’ai participé, les deux autres ou un compte rendu m’a été fait puisqu’il s’agissait d’une réflexion sur le projet sur lequel je travaillais avec M.Cailleau. Nous avions, avant cela, déjà travaillé au nom de la marque à deux. Cependant il est plaisant de pouvoir réfléchir à plusieurs. L’énergie qui se dégage de ce type de réunion est très positive et en plus de nous redonner envie de chercher le meilleur nom de marque, les réflexions des uns et des autres permet aussi de nous donner de nouvelle piste. Une expérience que j’ai vraiment appréciée ! 2.4 Le bilan sur les objectifs La communauté Lancement mi-juillet de la nouvelle version de Passion-Snorkeling ! Le site fait peau neuve et propose de nouvelles fonctionnalités. Mise en place d’activité hebdomadaire sur le Facebook lors de réunion avec M.Cailleau. Augmentation du nombre de fans et l’activité sur le réseau a augmentée également. 22 Le voyage Le T.O prend un peu du retard quant au lancement de son site. Cependant il devrait voir le jour début octobre. La marque a été trouvée et déposée ! Il s’agira de MiiO. Nos déplacements professionnels et notre étude de marché nous ont permis de cerner notre clientèle et de préciser l’offre du T.O : des voyages à dates fixes accompagnés par un guide local. Voici une capture du site de voyage en l’état (non disponible au public) : 23 3 Mes études & l’entreprise Ce stage avait pour objectif de me faire découvrir le monde du travail lié aux études que je suis en ce moment même. Le choix de l’entreprise s’est fait dans cet objectif. 3.1 Ma formation réinvestie dans l’entreprise 3.1.1 Recherche d’informations (web), connaissance du web & capacités de rédaction et de synthèse Les métiers de la communication et/ou du marketing nous obligent à être aujourd’hui des professionnels du web notamment dans la recherche d’informations sur la toile. L’enseignement que je suis à l’EJCAM nous prépare à cela et nous apprend à devenir experts dans la recherche d’informations sur le net. Une qualité qu’il m’a fallu mettre en œuvre au sein de l’entreprise ne serait-ce que pour ma veille technologique et stratégique ainsi que pour mener à bien mon étude de marché. La connaissance du web est une qualité qu’il nous faut avoir et qu’il nous faut travailler. Un autre enseignement m’a été très utile durant mon expérience professionnelle : la capacité à synthétiser. Nos cours d’écriture journalistique nous apprennent à titrer et à condenser les informations que nous trouvons dans des communiqués ou des journaux. Pour la communication en entreprise comme pour le métier de bloggeur, que j’ai plus ou moins exercé sur le site communautaire, il est important de savoir synthétiser les informations que nous recevons. Que ce soit depuis nos outils de veille ou de la part de nos collaborateurs. Titrer une fiche destination pour ma part ou synthétiser un article de presse pour le faire apparaitre de manière brève sur un réseau social ou sur un site communautaire. 3.1.2 Connaissances sur les sites internet et du travail sur les réseaux sociaux Je parlais précédemment de « savoir chercher sur le web », mais il faut aussi avoir une connaissance préalable de certains fondamentaux. L’avantage de ma formation me permet d’avoir une connaissance des sites existants notamment dans le secteur de la communication et du e-marketing. La formation que je suis me permet de gagner du temps lorsque nous cherchons certains sites professionnels sur les sujets en rapports avec le webmarketing ou la communication. La connaissance professionnelle des réseaux sociaux est également un très bon point. Une qualité que les entreprises apprécient. Les cours dispensés à l’EJCAM qui ont pour but de nous apprendre à rédiger pour les réseaux sociaux se révèlent utiles quand en entreprise il nous faut écrire des brèves pour annoncer des évènements. De plus la connaissance de la communication sur les réseaux sociaux m’a permis de proposer des animations sur ces derniers, comme par exemple poster des photos, de façon hebdomadaire, à thème. 3.1.3 Connaissances sur le SEO et le SEM, fondamentales Les cours sur le webmarketing au sens large nous familiarisent avec le référencement naturel (SEO) et les plus pointus m’ont appris les bases du référencement payant (SEM). La connaissance, même théorique, que j’avais en matière de référencement a notamment joué en ma faveur lors de mon entretien d’embauche. Cette théorie m’a, aussi et surtout, aidé à assimiler la mise en pratique de manière fluide. Les tâches de rédaction que j’effectuais sur 24 les sites internet devaient constamment être mêlées à mes connaissances en SEO. L’écriture sur le web se fait, certes pour les lecteurs et futurs clients, mais également pour les moteurs de recherches comme Google qui référence par la suite les pages de notre site ! J’ai également appris au cours de l’année à utiliser un certain nombre d’outils liés au référencement, comme par exemple Google trends ou encore Google analytics que j’ai utilisé presque tous les jours durant ces quatre mois et demi de stage. 3.1.4 Veille et Etude de Marché Connaitre le terme de « veille » c’est déjà savoir ce qu’il va falloir mettre en place pour qu’elle soit efficace. La « veille » consiste donc à se maintenir perpétuellement informé dans un domaine ou sur un sujet. Dans mon cas il me fallait faire de la veille sur le marché du snorkeling mais aussi sur les évolutions régulière des tendances du web. J’entends par là : les nouveaux algorithmes de Google (qui a lancé une nouvelle version fin juin dernier), les nouveaux design des sites internet (grandes images et petit logo) ou encore l’évolution des sites sur terminaux mobiles etc. Comme nous l’avions appris j’ai donc mis en place des outils de veille : Google alerte suivants des mots clés bien précis, abonnement aux newsletters de concurrents, onglet renvoyant vers les sites d’informations de l’évolution du web, flux RSS… L’étude de marché s’est fait naturellement au cours de la veille. Les informations reçues étaient parfois celles de concurrents. J’analysais alors l’activité du concurrent et dressais une fiche concurrent (disponible en annexe). Bien évidemment des séances dédiées à l’étude de marché me permettaient de fouiller le web à la recherche d’activité similaire à celle que nous voulions lancer. Ma connaissance concernant l’utilisation des mots clés sur les différents moteurs de recherche était alors primordiale. 3.2 L’entreprise, un plus pour ma formation : les enseignements tirés 3.2.1 L’aspect juridique Je n’en voyais pas trop l’utilité des cours de droits dispensés à l’EJCAM, toutefois lors de mon stage je me suis rendu compte que le droit était incontournable : en effet, toute entreprise se doit d’avoir un service juridique tant la loi impose un nombre de règles non négligeables aux entreprises en France. Il est évidemment conseillé à chaque employé d’avoir de bonnes notions de droits. Les sanctions qui pèsent sur les entreprises sont bien trop colossales pour se permettre une quelconque erreur juridique. Mes connaissance en droit, notamment sur le droit à l’image m’ont énormément servi. Sur les sites internet par exemple l’entreprise ne peut pas mettre en ligne des images dont elle n’est pas propriétaire. Si ledit propriétaire engage des poursuites, cette erreur peut couter très cher. Notre utilisation, au quotidien, des images est souvent d’ordre personnel et nous savons que nous ne risquons presque rien… Mais l’entreprise m’a appris que l’utilisation d’image se fait avec la plus grande prudence vis-à-vis du Copyright (qui apparait très souvent sur les photos). Dans le monde du Business le commerce de la photo et de l’image est plutôt très lucratif ! Certaines entreprises sont spécialisées dans la vente d’images (comme shutterstock.com par exemple). Une remarque concernant les noms de domaines : lors de la recherche du nom de la marque que nous voulions créer, nous avons regardé si les noms de domaines n’étaient pas déjà utilisés. Je me doutais que beaucoup des noms de domaines le seraient mais à mon 25 étonnement, il vaut mieux compter les noms de domaines libres que ceux déjà achetés… les noms de domaines en trois lettres sont par exemple presque tous pris ! (les noms en quatre lettres s’arrachent également à prix d’or). La plupart du temps il vaut mieux se focaliser sur un nom de domaine composé du type : nomdemarque-activité.com (exemple : tubaladevoyage.com). 3.2.2 Complément technique sur le fonctionnement de la création de sites Nous avons, il est vrai, commencé à apprendre à créer des sites en utilisant Dreamweaver. Cependant la plupart du temps, les sites commerciaux que l’on peut voir sur la toile ne sont pas construit avec cet outil. Nous rencontrons, lors de nos surfs, de nombreux Wordpress et autre Joomla ou Prestashop. Des CMS (Système de Gestion de Contenus) gratuits et libres qui permettent aux professionnels comme aux particuliers de créer un site sans avoir à maitriser le langage informatique. Souvent, les entreprises ont dans leur effectif des développeurs web qui leur permettent de customiser à volonté les sites (ce que le commun des mortels ne peut pas faire, sauf si il parle le PHP). C’était notre cas, nous avons un site sous Wordpress que notre développeur en interne a pu designer selon les volontés de l’entreprise. Certaines entreprises sont quant à elles professionnelles du développement web et créent entièrement des sites, proposant ensuite leur talent en BtoB. Capture d’écran du Back-Office de Passion-Snorkeling.com : Notre site communautaire (Passion-Snorkeling.com) a été construit sous Symfony par une entreprise professionnelle du développement web (Wid’op). M.Cailleau m’a alors fait découvrir toute l’arborescence de la création de site. Dans l’ordre de traitement : Elaboration du plan du site, avec les différents niveaux Choix (avec M.Cailleau) des différents onglets du menu et du contenu présent sur le site Réflexion sur l’esthétique de la Home Page 26 Elaboration de la maquette avec une charte graphique (par une webdesign professionnelle) Intégration de la maquette sur le squelette du site (par les développeurs) Mise en place d’une version d’essai du site (non visible par Google) Début de la recette sur le bug tracker « mantis » http://www.mantisbt.org/ (lister tous les bugs et les écrire dans un rapport d’erreur pour que les développeurs les corrigent. Une partie très longue puisqu’il faut tout tester…) Le cas échéant : migration des données de l’ancien site vers le nouveau Poursuite de la recette (oubli du favicone, absence d’une balise Title, erreur 404 sur un lien, problème dans le fil d’Ariane etc.) Mise en place d’une pré-production du site (une url qui nous permet de tester le site sans qu’il soit encore en ligne) Intégration de contenus sur le site (fiches destinations, articles, planifications d’articles, fiche matos…) Bascule de la pré-production en production (le site est alors visible par Google et par les internautes !) La recette se poursuit (en espérant qu’elle dure le moins longtemps possible) L’interface du bug-tracker Mantis : En somme une mise à jour du site qui sonne comme une création de site sans la partie développement et graphisme qui n’était ni dans mes compétences, ni dans celles de M.Cailleau. Un projet qui m’a beaucoup appris dans la création de site, tant sur la partie technique (codage en HTML, utilisation mineure de Photoshop, réflexion sur l’arborescence…), que sur la relation client (échanges avec les développeurs et la graphiste) ainsi que sur le respect des échéances. 27 3.2.3 L’aspect humain & relationnel au sein d’un groupe : sur et en dehors du lieu de travail Une facette de l’entreprise que l’on ne peut découvrir qu’une fois dedans : l’humain. J’ai eu la chance, je pense, d’être dans une entreprise à taille humaine dans laquelle régnait une très bonne ambiance entre les employés. Pendant les heures de travail, les relations au sein de mon bureau étaient plutôt agréables et teintées d’humour et la relation avec les autres services s’est toujours bien passé. Les salariés de l’entreprise sont toujours disponibles pour les collègues de travail et les échanges sont réguliers. L’avantage d’être un petit nombre (une trentaine) permet de rencontrer presque tout le monde en dehors des heures de travail. La fameuse « pause-café » permet d’échanger quelques minutes avec les collègues des bureaux voisins et la pause déjeuner invite à discuter avec les collègues des autres services. Les liens amicaux se créent et il me semble qu’il est très important d’avoir une bonne ambiance au travail. Un employé qui est content de venir travailler sera toujours plus efficace que celui pour qui c’est une corvée. GeoSub l’a bien compris d’ailleurs puisque j’ai pu participer à un séminaire sur Marseille (à la Pointe Rouge) qui a rassemblé tous les salariés de l’entreprise (y compris les stagiaires !) pour une sortie snorkeling et plongée sous-marine. Nous nous sommes donc tous retrouvés pour cette sortie en mer puis dans un restaurant sur la plage pour un diner tous ensemble. Cette après-midi et cette soirée ayant pour but de créer des liens dans le groupe en dehors de l’enceinte de l’entreprise. 3.2.4 Acquérir une culture de la « conscience professionnelle » Certains emplois, ou même les études, sont rythmés par des horaires à respecter souvent parce qu’une contrainte empêche de déborder sur le(s) créneau(x) horaire(s) suivant(s). En entreprise, il est évidemment recommandé d’arriver à l’heure, cependant les horaires de départ le soir, bien que fixées à la base, sont plutôt flexibles. Il m’est arrivé de partir une demi-heure voire 45 minutes plus tard que l’horaire indiqué sur mon contrat ou bien de prendre ma pause déjeuner avec 30 minutes de « retard ». Là intervient la conscience professionnelle. En effet, il s’avère que lorsque j’avais une tâche inachevée ou bien qu’une activité nécessitait de déborder sur mes horaires, je faisais fi des minutes supplémentaires pour finir ce que j’avais à faire (dans un souci de retrouver mes projets en ordre le lendemain par exemple). La plupart des employés le font, et c’est une attitude qu’il fait bon d’avoir en entreprise puisqu’il va de soi que lorsqu’une obligation nous contraint de devoir partir plus tôt un soir, personne ne vous le reprochera. Que ce soit le midi ou le soir, il m’est souvent arrivé de déborder un petit peu sur mes horaires pour finir mon travail, mais sans avoir l’impression de le subir. Dans ces métiers la charge de travail est importante et il est impossible d’avoir tout fini le soir, il faut donc savoir s’arrêter. 3.2.5 Le suivi et le dialogue (EM) J’ai eu la chance d’avoir des EM (Entretiens Mensuels) durant mes quatre mois et demi de stage. Ces EM permettaient, non seulement de faire régulièrement le point sur mes activités et en plus de fixer de nouveaux objectifs pour la période à venir. Ces entretiens avec M.Cailleau étaient essentiellement des moments de dialogues (que je préparais à l’avance). J’ai pu ainsi aborder des thèmes comme l’assurance que je parvenais à prendre grâce à la confiance que l’on m’accordait. Deux qualités qui m’ont été confirmée par mon tuteur avec enthousiasme. Le dialogue avec son supérieur hiérarchique, s’il est stressant dans un premier 28 temps, est très vite bénéfique, dans le sens où on obtient des confirmations que l’on attend, et que cela permet de prendre confiance et de progresser. 3.3 Les compétences à acquérir pour progresser sur le plan technique 3.3.1 Compétences complémentaires Il est bon de reconnaître ses lacunes, et c’est sur le plan technique qu’elles sont le plus nombreuses. Après avoir été confronté à un certain nombre de logiciels qui demandaient des compétences aussi diverses que variées, j’ai pu constater que certaines compétences complémentaires étaient nécessaire pour pouvoir être autonome en entreprise dans le domaine du marketing, du e-marketing et de la communication sur les nouveaux contenus numériques. Tout d’abord, une bonne maitrise de Photoshop est nécessaire de nos jours dans ces métiers, autant qu’il était nécessaire de savoir taper à l’ordinateur il y a 10 ans. Bien qu’il y ait souvent des professionnels du sujet au sein des entreprises (notamment chez Geosub avec le pôle médias) qui peuvent nous aider, ils sont souvent très occupés et nous ne pouvons les déranger sans arrêt. Il semble évident que des compétences de base sur le logiciel Photoshop favorise l’autonomie. Par exemple savoir retailler une image, savoir créer des boutons, créer des fondus ou tout autre effet de style mineur pour les sites internet, savoir aussi utiliser des scripts d’automatisation ou encore insérer des copyrights sur des photos etc. Toutes ces fonctions de base m’ont été expliquées et j’en ai eu l’utilité. Il me semble que si ma formation ne me l’apprend pas, je devrais perfectionner légèrement mon usage de Photoshop. Petits visuels faits avec Photoshop : D’autres logiciels nécessitent une maîtrise au moins mineure, à l’image de Photoshop, pour pouvoir être autonome. Je veux parler des CMS comme Word Press et Presta Shop ou encore les forums en PHPBB… Il est aussi intéressant d’avoir une connaissance des back-offices au sens large puisque les sites développés sous Symfony ou Joomla en proposent. Mes connaissances sur les CMS sont relativement restreintes et je pense que ce serait un plus pour moi d’apprendre à mieux les connaitre. 29 3.3.2 Le HTML et XML / le code (PHP) J’ai été amené à dialoguer directement avec nos développeurs (en interne comme en externe) et je me suis rendu compte que connaitre un minimum le langage informatique permet non seulement de comprendre ce qui nous est raconté de manière professionnelle et non spectatrice et de plus cela évite que les développeurs nous prennent pour des débutants (au risque de nous faire mener en bateau). Connaitre son sujet permet d’avoir une discussion réellement BtoB, les lacunes entrainent parfois des explications plutôt sommaires du prestataire que l’on a en face de soi ou au téléphone. M.Cailleau m’a montré de nombreuses choses sur le langage HTML que j’ai pu intégrer rapidement grâce à ma connaissance (basique mais utile) du BBcode utilisé sur les forums. Il me semble que par souci toujours d’autonomie mais aussi pour être crédible auprès de ses prestataires, qu’il me faut connaitre quelques bases primaires de HTML et/ou XML voire de PHP. (Exemple : lorsqu’on va chez un garagiste, connaitre les principes de fonctionnement d’une voiture permet d’expliquer notre besoin précisément. On évite alors de se voir changer des disques si on voulait seulement changer les plaquettes…) 3.3.3 Adwords et SEO Adwords est un outil assez complexe de Google et je n’ai pas eu vraiment le temps de me familiariser avec cet outil durant mon stage. Il est cependant un outil indispensable du emarketing. Le référencement payant c’est Adwords. La formation de CCN-J prévoit un perfectionnement sur cet outil mais je pense qu’un perfectionnement personnel dans ce domaine serait un plus pour prétendre à un poste lié de près ou de loin au marketing et encore plus pour le webmarketing. Le SEO (référencement gratuit/naturel) quant à lui, a été le quotidien de mes rédactions pour le web. J’ai eu l’occasion de beaucoup travailler ma sémantique pour apprendre à écrire pour les moteurs de recherche tout en étant habile pour que la lecture par les internautes soit fluide. Se perfectionner pour savoir manier le SEO est donc indispensable lorsqu’on produit du contenu sur un site (puisque ce dernier est scrollé par les robots de Google). En plus de devoir me perfectionner dans l’utilisation du SEO il me faut aussi me perfectionner dans la compréhension de son fonctionnement et me tenir au courant des changements réguliers que Google opèrent dans sa manière de référencer les pages web. 3.3.4 Approfondir la dimension marketing du métier Le mot marketing cache sûrement beaucoup de métiers. J’ai été pendant quatre mois et demi au côté de l’ancien responsable marketing de GeoSub et la dimension webmarketing me plait bien. Cependant le marketing classique est aussi un métier passionnant, tout comme l’est la gestion de projet et la communication au sens large. Le gros plus du webmarketing, a fortiori ce qui m’attire énormément, c’est le perpétuel changement dans la façon d’exercer le métier. A titre d’exemple, sans parler du marketing classique, le webmarketing est encore en train d’évoluer à grande vitesse en ce moment. En effet, l’arrivée des terminaux mobiles en grand nombre (tablettes, Smartphones…) entraine les responsables marketing à orienter leur métier vers le « mobile ». La problématique étant : comment adapter les sites internet en fonction de l’écran. Bien sûr des solutions existent d’ors et déjà, mais beaucoup de sites n’étaient pas prévus aux fondements pour s’adapter à 30 des appareils mobiles dont l’écran est plus petit et tactile ! Cette dimension évolutive consent un changement de vision régulier dans le métier, un atout non négligeable selon moi. A noter que des maquettes de fonctionnement du « responsive design » sont disponibles en annexe. 31 4 Mon projet professionnel J’ai effectué mon stage dans le cadre de la validation de mon master. Il est néanmoins évident que cette expérience en entreprise de quatre mois et demi a pour vocation de préciser mon projet professionnel. Voici donc un bilan que je dresse aujourd’hui de mon expérience en entreprise ainsi que l’évolution de mon projet professionnel. 4.1 Ce que j’ai retenu 4.1.1 Entreprise à taille humaine Si le réseau Geophyle est un énorme réseau d’entreprise, l’entreprise GeoSub quant à elle est une PME dont l’effectif (une trentaine) en fait une entreprise à taille humaine. L’avantage de ce type de structure est la cohésion au sein des équipes qui y travaillent. Au bout de quelques semaines et après un séminaire, je connaissais presque tout le monde, et c’est agréable, non seulement pour la vie en entreprise mais aussi pour les sorties entre collègues. Par exemple pour mon départ, une quinzaine de personnes était présentes. Les contraintes d’une PME sont certainement le budget de l’entreprise qui est surveillé et qui ne permet pas d’avoir une CE (Comité d’ Entreprise) ou des réductions sur les produits cependant le contact humain est sûrement plus facile et plus présent, et j’ai apprécié travailler dans ces conditions. 4.1.2 Diriger ou être dirigé Pendant quatre mois et demi j’étais dirigé par M.Cailleau, mon tuteur de stage. Lui même était chef de projet et donc responsable/dirigeant du secteur auquel il était affecté (le snorkeling). Au-dessus de lui, son supérieur hiérarchique chez GeoSub était Xavier Descamps le Directeur Général. Bien entendu, GeoSub faisant parti d’un réseau d’entreprise, M.Descamps a lui aussi des supérieurs hiérarchiques au sein de Geophyle. L’avantage d’être dirigé c’est d’avoir des responsabilités amoindries puisque nous avons un référent qui est le supérieur hiérarchique. Cependant être le supérieur hiérarchique permet de suivre tous les projets et d’avoir une vision d’ensemble, de plus le supérieur a le pouvoir décisionnaire. Cependant le prix à payer pour ces avantages est la responsabilité, y compris dans l’échec ou l’erreur. Suite à mon expérience et à la petite analyse que j’ai pu faire au sein de GeoSub, je pense qu’être cadre et avoir un poste à responsabilités est très intéressant. Néanmoins, pour ma part, la situation idéale est d’être chef de projet (avec une équipe de collaborateur à manager) tout en ayant une autorité sur qui se reposer. Je me plairais à être responsable mais pas PDG. 4.1.3 Domaine du tourisme & du sport Le tourisme et le sport, sont deux domaines que j’affectionne particulièrement. L’avantage de ce stage était qu’il alliait les deux ! J’ai toujours voulu travailler dans le milieu sportif si je pouvais y parvenir, quant au voyage cela restait une activité que j’appréciais et je n’avais jamais pensé en faire mon métier. GeoSub m’a ouvert les yeux sur la possibilité de travailler dans la branche du voyage et c’est une expérience qui m’a plu. Je pense même chercher du travail plus tard dans ce secteur d’activité (tout en restant dans le marketing et la communication). Le sport quant à lui est un secteur d’activité qui me plaisait sans pour autant en avoir fait l’expérience et je dois dire 32 qu’après avoir travaillé dans le domaine de la plongée sous-marine, je confirme que le secteur sportif me plait. Un futur métier dans le domaine du sport ou bien du tourisme est donc à prévoir. Et pourquoi ne pas allier les deux, comme lors de ce stage… à suivre. 4.2 Ce que je projette de faire 4.2.1 Démarcher une plus grande entreprise Ayant fait cet été l’expérience d’une PME à taille humaine, je souhaite profiter de mon second stage en entreprise pour démarcher de grand groupe ou des entreprises plus grande que GeoSub. Tout d’abord pour varier les expériences mais aussi pour pouvoir me faire une idée du type d’entreprise qui me correspond le mieux. Je souhaite faire la part des avantages et inconvénients d’un grand groupe, comme j’ai pu le faire avec GeoSub ainsi que découvrir comment se subdivise le travail et les rôles en entreprise plus grande. Ce choix entraînera sûrement un déplacement dans la capitale, migration que je ferai volontiers. La mobilité dans la recherche du travail ne me pose d’ailleurs pas de problème et je compte bien chercher ailleurs qu’à Marseille. 4.2.2 Rester dans le domaine du voyage et/ou du tourisme, sauf aquatique L’expérience que j’ai vécue dans le secteur du tourisme sportif m’a énormément plu. J’espère pouvoir travailler dans ce même domaine et souhaite pour l’heure trouver un stage de fin d’études dans l’un au moins d’entre eux. L’idéal serait de trouver soit dans le tourisme soit dans le sport soit dans le voyage mais en excluant la spécificité « aquatique » que j’ai déjà vue de près. 4.2.3 Postuler plus dans le web marketing L’aspect marketing et plus précisément webmarketing que j’ai pu côtoyer durant ces quatre mois m’a intéressé. Je souhaiterai postuler prochainement sur un poste de stagiaire qui se tournerait davantage vers le marketing que vers la communication et la rédaction comme celui que je viens d’effectuer (même si mon stage était tout de même très complet) afin de pouvoir déterminer si cet aspect du métier me plait vraiment. Il va de soi que si l’aspect marketing doit avoir sa place dans mon prochain stage je souhaite aussi que l’aspect rédactionnel soit présent dans mes missions. 4.3 Améliorer ma visibilité (linked in et viadéo) La première chose qu’un dirigeant fait lorsqu’il reçoit une candidature c’est taper le nom du candidat dans Google. Cinq résultats sortent généralement et il s’agit de Facebook, linked in et viadéo, twitter et Google +. Le but est donc de faire en sorte que linked in et viadéo sortent en premier. Linked in et Viadéo, sont deux vitrines pour les entreprises qui cherchent à recruter. Ces profils, en plus de sortir lorsqu’on tape votre nom dans Google, sont le terrain de chasse de ce qu’on appelle les chasseurs de têtes. M.Cailleau a d’ailleurs été approché grâce à son profil linked in. La puissance de ces deux réseaux est connue des entreprises, ce qui en fait une priorité pour la visibilité des particuliers dans le monde du travail. Mes profils étant créés mais relativement vierges, c’est un de mes objectifs prioritaires que de les étoffer et de les 33 rendre attrayants. Dans des métiers comme le webmarketing ou tous autres métiers en rapport avec le net, il est important de soigner sa visibilité sur le web, chose à laquelle je vais m’employer très rapidement. 34 5 Conclusion Le but initial de ce stage était dans un premier temps de me faire découvrir l’entreprise et plus précisément les métiers qui correspondent à la formation que je suis actuellement. Dans un deuxième temps, ce stage devait me permettre de faire un bilan sur une expérience professionnelle précise. Objectifs remplis puisque dans un cas comme dans l’autre, je peux aujourd’hui tirer des enseignements plus que positifs et très complets de ces quatre mois et demi passé au sein de GeoSub Voyage. Mon expérience chez GeoSub m’a permis de découvrir les métiers qui gravitent autour de la naissance d’une strat’up à fort potentiel. De plus le secteur que j’ai côtoyé utilisait au quotidien et de manière incontournable les nouvelles technologies et j’ai pu mesurer l’importance de la spécialité « communication et contenus numériques ». Les métiers accessibles à la sortie de l’EJCAM correspondent à mon projet professionnel et me permettent d’allier travail et plaisir. Travailler chez GeoSub fut un plaisir : les secteurs touchés, le sport et le voyage, sont deux activités que j’affectionne, la taille de l’entreprise (PME) correspond à mes attentes. En somme, l’expérience vécue chez GeoSub, en plus d’avoir été très agréable, fut très enrichissante professionnellement parlant, tant sur le plan de la technique du métier de gestionnaire de projet que sur le plan humain et de la vie en entreprise. 35 6 Annexes La partie qui suit est destinée aux différentes annexes. Vous trouverez un échantillon des travaux que j’ai pu mener lors de mon stage. 36