Témoignages assemblés par Aimé Adou

Transcription

Témoignages assemblés par Aimé Adou
TÉMOIGNAGES
Assemblés par Aimé Adou pour vous
fortifier dans le nom de notre Seigneur
Jésus Christ.
Sachez-le: “un témoignage ne sauve pas
mais attire les gens”
"Comment une idole entravait ma guérison..."
[Note de Bibliorama du 4 août 2002. Ce témoignage m'a été donné par Antoinette, une soeur en Christ
qui marche avec le Seigneur depuis 1960. Elle est aujourd'hui âgée de 79 ans et vit en France dans la paix
du Seigneur. J'ai réécrit son témoignage qu'elle m'a donné oralement.]
Jean mon mari et moi étions très catholiques, c'était l'héritage de notre éducation. Jean servait à la
messe régulièrement, il aimait le Seigneur. Moi, j'étais plutôt rebelle à l'église catholique, je critiquais le
luxe, je ne comprenais pas que les riches avaient plus de chances d'aller au paradis que les pauvres, car
eux, ils avaient de l'argent pour faire dire des messes. Mais pour rien au monde, je n'aurais voulu
changer de religion !
En 1960, j'étais alors enceinte de mon cinquième enfant, je fus victime d'un eczéma purulant sur la joue.
Toute ma joue était couverte d'une plaque rouge et rien, aucun médicament ne parvenait à la soigner.
J'étais même montée à Paris pour consulter de grands spécialistes en dermatologie mais aucun n'avait
pu me guérir.
Je vivais donc avec cette tâche qui me complexait beaucoup. Un jour, ma voisine de palier, une dame
âgée, me demanda de l'excuser car elle voulait absolument me dire quelque chose de gênant : elle
voulait me parler de ma tâche d'eczéma ! Elle me parla alors de Jésus-Christ qui guérissait les malades et
elle m'invita à aller écouter l'Evangile sous un grand chapiteau installé provisoirement en ville. Aussitôt,
je lui ai répondu que je n'avais pas du tout envie de changer de religion ! Mais avec douceur, elle me
répondit que cela n'avait rien à voir. Le soir, je parlai de cette invitation à mon mari et il accepta qu'on y
aille ensemble le lendemain, après sa journée de travail.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Nous entendîmes l'Evangile, Dieu toucha nos coeurs. Dans ces réunions, on nous parlait sans cesse de la
Bible et nous, on n'en avait jamais ouverte une chez nous. Mon mari en avait cependant une, gardée
sous les draps dans l'armoire, et en rentrant, tous les soirs, lui et moi nous nous mettions à dévorer la
Bible !
La première chose qu'on cherchait, c'était de voir où étaient écrites toutes les traditions catholiques qui
me révoltaient : on voulait savoir pourquoi il ne fallait pas manger de viande le vendredi, pourquoi il
fallait prier pour les morts, pourquoi il fallait donner sa dîme au pape, etc...
Et de fil en aiguille, on s'est rendu compte que le salut en Jésus-Christ était bien loin de la religion. Nous
sommes ainsi devenus des chrétiens évangéliques. Nous nous sommes faits baptisés par immersion
dans l'assemblée évangélique de notre ville et avons commencé à marcher en nouveauté de vie.
Et deux années sont passées et j'étais toujours malade de mon eczéma sur la joue ! J'étais venue
écouter l'évangile pour être guérie, j'avais enfin trouvé le salut de mon âme et j'étais encore malade!
Un jour, je me suis décidée à demander la visite de notre pasteur, afin qu'il prie pour moi en me faisant
l'onction d'huile. La Bible parle de cette prière spéciale qui amène la guérison :
Jacques 5:14
Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui soit malade? Qu’il appelle les Anciens de l'Eglise, et qu'ils prient
pour lui, et qu'ils l’oignent d'huile au Nom du Seigneur.
15 Et la prière faite avec foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des
péchés, ils lui seront pardonnés.
Ce jour-là, donc, le pasteur est venu et avec mon mari, nous avons parlé tous les trois de notre vie, de
notre conversion pour examiner les choses qui pouvaient être contraires à l'Evangile. Mais tout semblait
conforme, nous avions tout mis en ordre. Enfin, le pasteur nous demanda :
- Et, vous n'avez plus d'idoles ?
- Oh non, répondis-je, tout est fini avec le catholicisme !
- Attends, répondit mon mari, il m'a semblé avoir vu récemment dans notre armoire une petite boîte à
bijoux avec une médaille de la vierge marie...
Et en effet, il alla chercher la boîte et je retrouvai dedans une médaille de communion de mon enfance
qui était restée là, complètement oubliée avec mes vieilles affaires. Le pasteur nous dit alors qu'il fallait
la jeter et nous-mêmes, nous en étions convaincus. Aussitôt, mon mari descendit la brûler dans la
chaudière de l'immeuble. Puis le pasteur pria pour ma guérison, en me faisant l'onction d'huile.
Dieu est vivant ! Ma plaque d'eczéma a commencé à sécher d'elle-même et moins de 15 jours plus tard,
elle avait complètement disparue et elle n'est jamais revenue ! Gloire au Seigneur Jésus !
Cette expérience m'a fait réalisée que parfois, des choses occultes présentes dans nos vies empêchent la
bénédiction de l'Eternel de nous atteindre. Mais il est bon et puissant pour nous conduire vers la
délivrance quand on est attentif à son Esprit.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Que Dieu soit aussi pour vous le rocher de votre vie ! Je marche avec lui depuis 42 ans, et dans quelle vie
merveilleuse le Seigneur me fait avancer !
Antoinette
"La clé et le poisson "
PREFACE - Chers lecteurs, le vœu le plus grand et le plus sincère que je formule pour vous, est que la
connaissance de ces lignes lues, non du bout des lèvres mais avec le cœur, vous fasse réfléchir sur
l’incroyable puissance de Dieu manifestée en Jésus-Christ.23/01/2000
Maître Marie-Michèle EMOULOUNDOU
NB: la SANGA dont il est question dans ce témoignage est le plus important fleuve du Cameroun.
Je dédie ce témoignage à :
* Mon cher époux, le Docteur Jean Marc EMOULOUNDOU (Médecin – Chirurgien) dont la passion pour
Jésus aujourd’hui me réjouit au zénith.
* Nos enfants bien-aimés : Victorine, Hugues, Rodrigue, Véronique et Marietta EMOULOUNDOU
* Ma chère collègue, Maître Christine THOUNGUI dont l’amitié m’a réconfortée et a eu un impact
décisif dans ma vie.
* Ainsi qu’à tous les bien-aimés de Jeunesse pour Christ au CAMEROUN ; en reconnaissance profonde
de leur amour et de leur encouragement constants.
Chose incroyable pourtant vraie !
Née dans une famille relativement religieuse, mes parents, dès mon enfance, m’ont emmenée à l’église
catholique, où j’ai été baptisée, mais sans que je connaisse vraiment Jésus-Christ. Pour moi, le baptême
n’était qu ’une simple formalité. Le fait d’aller à la messe tous les dimanches, faisait partie de l’ensemble
de mes devoirs dominicaux. Cependant, dans ma vie quotidienne, on ne voyait pas de différence entre
ma vie chrétienne et celle du monde. Mon cœur était livré à de mauvaises pensées et à des actions
contraires au bon sens.
Christine, ma collègue de service qui, déjà membre d’un groupe chrétien, m’invitait constamment aux
réunions de prière et d’études bibliques. Mais jamais je n’avais eu l’intention d’y assister. Et comme elle
n’avait cessé de me rendre visite et de me parler du Seigneur Jésus-Christ, un certain jour, elle m’a donc
invitée avec beaucoup d’insistance, à une campagne d’évangélisation, tenue par Jeunesse pour Christ
dans notre circonscription administrative. Pour lui faire plaisir, j’ai donc décidé d’y aller.
A ma grande stupéfaction, l’ambiance vécue ce jour au lieu de la croisade était formidable. Cher lecteur,
c’était extraordinaire de découvrir un merveilleux groupe de jeunes chrétiens, tous rayonnants de joie
chanter dans un style harmonieux, d’agréables louanges qui exprimaient l’Amour, la miséricorde et la
bonté de Dieu pour l’Homme. Cette atmosphère hilare m’avait aussitôt fascinée. Certainement, ce
n’était pas tout ! Pendant la prédication, Dieu m’a spécialement parlé. Tout ce qu’on a prêché en cette
soirée, est tombé sur moi.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Subitement, j’ai senti un grand fardeau peser sur moi, et une avidité effrénée de devenir enfant de Dieu
naître spontanément dans mon cœur. Mon passé a commencé à défiler devant moi. Je me suis
immédiatement rendu compte que, pendant tout ce temps, je n’étais qu’une pseudo-chrétienne. Ma vie
ne reflétait pas la volonté de Dieu.
Bientôt, j’ai réalisé que j’étais perdue et qu’il était grand temps pour moi de devenir chrétienne au sens
vrai du mot.
Lorsque le prédicateur a lancé l’appel pour ceux qui voulaient recevoir Jésus comme Seigneur et sauveur
personnel ; avec toute vélocité, j’ai invité le Seigneur à entrer dans mon cœur afin de me transformer
complètement et de faire de moi un enfant de Dieu. Ensuite pendant que l’orateur s’était mis à prier
pour moi, j’ai ressenti instantanément une joie et une paix ineffables abreuver in extenso mon cœur.
Evidemment, quelque chose de fabuleux venait de se passer dans ma vie. Dès lors, mon engagement
pour Christ était devenu plus que jamais implacable.
Néanmoins, rentrée allègrement chez moi, et comme j’en avais pris l’habitude, je me suis mise illico à
parler de ma nouvelle expérience à mon époux et à mes enfants. Ces derniers avaient pris du plaisir à
m’écouter. Mon mari quant à lui, était resté coi, sans dire la moindre parole. Eberluée par cette attitude,
j’ai compris qu’il avait pris ombrage de mes paroles (ce qui n’avait pourtant en rien influencé ma
détermination).
Cher lecteur, à ce stade, et pour la première fois dans l’histoire de notre mariage (19 ans de mariage),
nos relations allaient bientôt se brouiller. C’était dommage mais nécessaire (vous le comprendrez plus
bas). Au bout de quelques instants seulement, mon mari, traduisant son état d’âme, s’est donc mis à me
tancer vertement. J’ai constaté par là qu’il était profondément meurtri. Au sein de cette bordée
d’injures, d’insanités et d’outrances qu’il n’avait cessé de vociférer contre moi dans le but de me faire
changer d’opinion, je lui ai à l’instant dit qu’il m’était impossible de rebrousser chemin quoiqu’il arrive.
Ulcéré par cette réplique, il s’est mis curieusement à me battre. Chose étrange ! surtout déshonorante
pour un médecin de sa carrure. Alors que j’étais complètement prostrée, tout à coup, mon mari pris la
voiture et sorti ; quelque temps après, il est revenu toujours aussi furieux.
Assurément, ma parole lui restait encore sur l’estomac.
Tout d’ abord, il m’a demandé de lui remettre la clé de ma chambre (c’est à dire l’une des deux clés de
notre chambre dont je disposais). Malheureusement pour moi, ma clé avait soudainement disparu sans
que je comprenne comment. Lorsque je lui ai dit que je ne retrouvais pas la clé, il a explosé : " Sans cette
clé, toi non plus, tu ne resteras pas dans cette maison. Je t’ordonne de sortir de chez moi ! Tu ne pourras
revenir dans cette maison que lorsque tu auras retrouvé ma clé. Va-t’en je ne veux plus de toi ici ! ".
Odieuses paroles d’un mari ! et pourtant nous avions toujours été si proches, si amoureux que rien
auparavant n’avais perturbé notre mariage. J’avais toujours été pour lui la meilleure épouse mais
certainement pas cette nuit là !
Au juste, que s’était-il passé ? Quelle était la raison authentique de son changement radical d’attitude ?
J’ai bientôt compris que le problème de clé n’était qu’un simple subterfuge, le vrai problème étant celui
de mon engagement pour Christ. Où devais-je alors retrouver la clé pour regagner mon ménage ?
Devant cette situation énigmatique et endolorie que j’étais, je me suis rendue tout de suite chez
Christine ma collègue pour y passer la nuit. Surprise par cette arrivée tardive dans la nuit, elle m’a reçue
avec beaucoup de fraternité. Je me suis mise donc à lui raconter tout mon malheur.
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Emue par ce qu’elle venait d’entendre, elle m’a exhorté à tenir ferme et à garder toute ma confiance en
l’Eternel à qui toutes choses étaient possibles. Ensemble, nous avons prié et nous nous sommes
endormies par la suite. Le lendemain matin, Christine m’a emmenée voir des frères de Jeunesse pour
Christ qui à leur tour m’ont encouragée par des passages bibliques dont je me souviendrai à jamais
Esaïe 30-15 " …C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre délivrance. C’est dans le calme et la
confiance en Dieu que sera votre force "
et Romains 8-28 " Nous savons du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment
Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ".
Ils se sont mis à intercéder pour moi, pour mon époux et mes enfants, et en implorant la grâce de Dieu
pour que ma clé soit retrouvée.
Cher lecteur, comme c’était spectaculaire cette séance de prière ! Une fois la prière terminée, Christine
et moi sommes aussitôt rentrées chez elle, où j’avais finalement élu domicile. (Nous étions un samedi)
Six heures plus tard, tandis que j’aidais ma collègue à apprêter le repas, un jeune homme arriva portant
sur ses épaules une carpe de près de 25 Kg. L’ayant reconnu, Christine m’a dit " C’est Landry, un frère en
Christ. Il est pécheur "
Landry, prenant la parole à son tour, me dit " Ma sœur, sois bénie en Jésus-Christ. Ecoute, cette carpe
que je porte, je te la donne là gratis. Retiens qu’elle est un don de Dieu pour toi. " Sensationnel ! Quelle
extraordinaire générosité ! Je n’en croyais vraiment pas mes oreilles. Après le départ de Landry, nous
nous sommes mises à écailler le poisson. Au bout de quelques instants, nous lui avons fendu le ventre
pour le nettoyer d’avantage. De prime abord, j’ai aperçu une clé identique à la clé de ma chambre.
Promptement, j’ai remarqué qu’effectivement, c’était ma clé perdue. A l’instant j’ai eu la chair de poule.
Cependant émerveillée par cette prodigieuse retrouvaille, je me suis instantanément écriée : " Tiens !
Christine c’est ma clé ! la clé de ma chambre ! Oui j’en suis persuadée. "
Incroyable pourtant vrai ! Ma clé dans le ventre d’un poisson !
Quelle aberration ! Comment a-t-elle pu se trouver là ? A ce moment nous avons tout délaissé et à
l’instigation de Christine, nous nous sommes engager à bénir et à glorifier le nom du Seigneur JésusChrist. Ensuite, nous sommes allées rencontrer des frères de Jeunesse pour Christ ; impressionnés par
cette remarquable nouvelle, ils se sont mis sur le champ à rendre des hommages à Dieu à travers des
louanges et des adorations. A l’issue de cette phase de prière, ils m’ont demandé d’aller rencontrer mon
mari.
Revigorée, par ce mystère et toute joyeuse, j’étais enfin arrivée chez moi. Mes enfants contents de ma
présence à la maison, jubilait de joie. Tout à coup, mon mari étant sorti de la chambre, bien enragé, m’a
brusquement demandé ce qui justifiait ma présence dans sa maison. Illico, je lui ai répondu que j’avais
enfin retrouvé la clé. Sidéré par cette parole et prenant la clé que je lui avais tendue, il a à son tour
constaté la véracité de cette parole. Ensuite il m’a demandé où je l’avais prise. A ce moment, je me suis
mise à lui raconter la fameuse histoire de la clé dans le ventre du poisson.
A mon grand étonnement, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes.
Quelques minutes après, il m’a confessé ceci : " J’ai lancé un défi à ton Dieu. Malheureusement pour
moi, Dieu s’est montré vainqueur. Evidemment c’est moi qui ai jeté ta clé hier dans le fleuve et Dieu
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s’est aujourd’hui servi du poisson pour me montrer sa souveraineté, son omniprésence et son
omnipotence. Je t’en prie, je désire moi aussi devenir enfant de Dieu comme toi ".
A cet instant cher lecteur j’étais complètement submergée par l’émotion. C’était formidable de voir
mon mari complètement brisé et déterminé à suivre le Seigneur. Ce soir, mon époux et tous mes
enfants au nombre de 5 avaient publiquement pris la décision de recevoir Jésus-Christ dans leur vies. Le
lendemain matin (c-à-d dimanche matin), toute ma famille et moi avions été baptisés dans le fleuve
SANGA où avait été jetée la clé.
Aujourd’hui, mon mari, mes enfants et moi sommes enfants de Dieu au travers de l’Amour manifesté en
Jésus-Christ. Cher lecteur, Dieu est capable de faire des choses qui transcendent l’entendement et
l’intelligence de l’homme à l’instar de ce qu’il a accompli dans ma vie. Puisse ce témoignage vous
apporter la persévérance, l’engouement et la volonté de se donner complètement au Seigneur JésusChrist : Que Dieu vous bénisse.
Famille EMOULOUNDOU, Cameroun
Délivrée de la sorcellerie noire -1La soeur Sidoine
On m'appelle Sidoine A. Je suis issue d'une famille polygame au sein de laquelle
nous adorions des idoles.
A la mort de mon père, la rivale de ma mère se souleva contre nous dans des attaques spirituelles. Nous
enfants, avions donc décidé de chercher où rester afin d'être protégé contre ces attaques. Ce fut ainsi
que moi, j'intégrai une église où les gens prétendaient adorer Dieu tandis qu'au fond ce n'était pas le cas
car on adorait des représentations de Dieu. N'y trouvant pas satisfaction, j'intégrai une autre «église»
qui n'était rien d'autre qu'une secte au sein de laquelle les gens s'habillaient en robe blanche. Ce fut là
que je reçu la sorcellerie.
Je ne le savais pas. J'étais à la recherche de la protection de Dieu et cette église (secte) était renommée
pour les miracles qui se produisaient en son sein au nom d'un dénommé Jésus-Christ de Nazareth qui
n'avait en effet rien à avoir avec le vrai Jésus-Christ de Nazareth (le fils de Dieu).
Exhortation
Témoignages assembles par Aimé Adou
Bien aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit (1 Jean 4:1) et ne croyez pas ce que les gens vous disent à
propos de Dieu ou de Jésus-Christ sans vérifier si ce qu'ils disent est biblique (Actes 17:11). Ne nous y
trompons pas, la bible dit que le diable se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14) et qu'il fait
aussi des prodiges (Apocalypse 13:13).
Comment est ce arrivé ?
Durant des années j'adorais leur «dieu» ainsi que les anges (représentations d'anges c'est à dire des
démons) ce qui n'est pas du tout biblique (Apocalypse 22:8-9) car la bible dit: tu adoreras le seigneur
ton Dieu seul (Matthieu 4:10), tu n`auras pas d`autres dieux devant sa face (Exode 20:3).
Un jour, les dirigeants de cette secte qui, à l'apparence était une église au sein de laquelle on adorait
Dieu et même un nommé Jésus-Christ de Nazareth, me firent appel. A l'époque, j'occupais le poste de
visionnaire c'est à dire que les gens venaient me consulter pour que je leur prédise par exemple l'avenir,
pour que je demande aux anges (démons) ou à «Dieu» (en réalité, ce n'était pas Dieu mais le diable) de
leur donner des enfants. A l'époque, de nombreuses personnes fréquentaient tout comme moi
d'ailleurs, cette église, sans savoir qu'elle avait le diable pour fondement. L'invocation des anges était
chose fréquente au sein de cette église.
Exhortation
Bien aimés, ces pratiques ne sont pas du tout biblique et entrainent de graves conséquences. On ne
s'en rend compte que plus tard.
Ces dirigeants me dirent donc:
- Sœur Sidoine. Dans le spirituel, nous avions vu que vous êtes animées de l'esprit de «ABIKOU» (nom
d'un démon) qui domine votre vie. Vous devez nécessairement, dans les plus brefs délais, passer par
une «délivrance». Pour cette «délivrance», vous devez acheter des fruits dont (7) sept noix de palme.
Exhortation
Toute religion qui prône l'utilisation des fruits pour des actes spirituels, méfiez vous en.
Ne sachant pas ce qui allait m'arriver, croyant que c'était pour mon bien j'acceptai. J'obéis car j'étais en
quête d'une parfaite délivrance, d'une grande protection et du salut. Or, le vrai salut, la parfaite
délivrance et la grande protection ne se trouve qu'en Jésus-Christ de Nazareth le fils du Dieu vivant qui
est mort sur la croix pour les humains et ressuscité le troisième jour d'entre les morts.
Ladite «délivrance» devrait donc avoir lieu dans une grande forêt à partir de 23h 30 mn.
Le pasteur principal et moi
Il sonnait 23 h 30 mn lorsque je partis dans cette forêt avec le pasteur principal de l'église (la
secte) au sein de laquelle j'étais. Je n'avais averti aucun membre de ma famille même pas mon époux
car telles étaient les instructions que j'avais reçues. En quête de salut, croyant que j'étais sur la bonne
voix, je faisais tout ce que me demandaient les responsables de cette église(secte).
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Exhortation
Chers lecteurs, la bible dit qu'il n'y a sous le ciel aucun nom qui ait été donné par lequel nous devrions
être sauvés excepté celui de Jésus-Christ (Actes 4 : 12). Elle nous dit aussi d'examiner toute chose,
d'être vigilant (Matthieu 10:16), de voir ce qui est bon, de nous méfier des faux prophètes(1 Jean4:1).
La délivrance, quand elle est faite sous l'inspiration du Saint-Esprit est une bonne chose mais quand ce
sont des satanistes déguisés en ange de lumière, ceux qui y passent, amasseront des démons qui
détruiront totalement leur vie à moins qu'ils ne reviennent à Jésus-Christ le fils du Dieu vivant.
LA PREMIERE FOIS
Arrivé dans la forêt, le pasteur qui voulait me faire la délivrance prit de ma main les choses qu'il
m'avait ordonnées d'acheter. Il me demanda de lui faire dos pendant qu'il "priait" sur les noix. J'obéis
et suite à ses prières, il brisa, à l'aide d'une pierre, l'une des noix et me donna ce qui était à l'intérieur
en me disant:
- Ne le mâche pas, avale le.
Dès que je l'avalai, je ne retournai plus à la maison avant de me retrouver dans mon lit. Il venait ainsi
de me donner la sorcellerie.
Réunions Nocturnes
Dès lors, tous les soirs, spirituellement, j'allais à des réunions sans que personnes ne le sache. Je fis
sept (7) années dans la sorcellerie noire, détruisant des foyers, tuant des jeunes, hommes comme
femmes sans répit et tout cela sans que nul ne se doute du fait que je fus sorcière pas même mes
enfants. Gloire soit rendue au seigneur Jésus-Christ, fils du Dieu vivant qui, aujourd'hui m'a
complètement délivré de la sorcellerie.
Suite à cette dite "délivrance" au sein de la forêt, j'étais devenu l'une des plus grandes visionnaires de
cette église; cette église même au sein de laquelle on prétend chasser démons et sorciers. Les plus
puissants dirigeants n'étaient rien d'autres que des sorciers comme je l'étais. Le but de ce témoignage
n'est pas de critiquer une église mais de dire ce que Christ a fait pour moi, comment il m'a fait la
véritable délivrance. C'est la raison pour laquelle je préfère taire le nom de l'église.
Au cours d'une seule année, je fis mourir, 82 personnes sans compter les fœtus de femme en état
que je détruisis et les enfants envers qui je n'eus aucune pitié.
Mon pacte avec le monde des ténèbres
Assistaient aux réunions nocturnes, les grands responsables de l'église (secte) au sein de laquelle
j'étais membre actif. Cette dite "église" prêchait l'évangile et faisait croire en plein jour qu'ils chassaient
les démons au nom de Jésus-Christ avec des bougies...
- Cher lecteur, Jésus n'a jamais utilisé une bougie sans laquelle il ne serait pas exaucé. Vous n'avez pas
besoin de bougie pour que Dieu vous exauce. Il vous suffit simplement de demander ce que vous
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voulez au nom de Jésus-Christ le fils de Dieu (Jean 14: 14) et cela vous sera accordé si vous le
demandez avec foi. Au cours de ces réunions nocturnes, je signai un pacte stipulant que je ne tuerais aucun membre de
ma propre famille excepté mes propres enfants que je donnerais en sacrifice quel qu'il soit. En effet,
tour à tour, en guise d'alliance, chaque sorcier doit offrir des membres de sa famille. Ces alliances
accroissent la puissance du donateur et des consommateurs et les maintiennent sous des malédictions
plus fortes et plus violentes. A l'époque, j'avais 4 enfants dont 2 jumeaux que j'offris en sacrifice.
Nous tuâmes mes enfants et le lendemain, je pleurai comme tout le monde.
Mes visions
Le visionnaire, c'est une personne possédée d'un esprit impur qui peut vous dire votre passé mais
pas votre avenir en ce sens que l'avenir qu'il vous prédit n'est rien d'autre qu'une histoire
soigneusement formulée par les démons qui se chargent de l'accomplir si vous ne faites pas ce qu'ils
vous demandent de faire. En effet, seul Dieu connait l'avenir. Et nul ne peut prédir l'avenir à moins qu'il
ne soit véritablement inspiré par le Saint Esprit.
En tant que visionnaire, je disais à telle personne: c'est ta tante qui t'envoûte. Quand tu rentreras, tu
la verras te lorgner et ce sera ça la preuve que c'est elle la sorcière. Spirituellement, avant que mon
client ne rentre chez lui, un démon possédait la tante en question et l'obligeait à le lorgner. Au vu de ce
signe, mon client se disait que la puissance de Jésus-Christ dans ma vie est forte et que Dieu m'utilise
puissamment. J'avais 10 démons de hauts rangs à ma disposition et chaque démon avait d'autres
démons qui lui étaient inférieurs et qui étaient sous ses ordres. Au sein de cette église nous ne disions
pas démons mais ANGES de Dieu ou ANGES de Jéhovah.
Lorsqu'une femme enceinte venait consulter "Dieu" auprès de moi, spirituellement, je faisais pivoter
le bébé qu'elle portait dans son ventre et j'accusais un membre de sa famille d'être à l'origine des maux.
- Frères et sœurs en Christ, je vous en prie, n'achetez plus jamais des bougies pour faire une
quelconque vision auprès de qui que ce soit. Car, en y allant, vous exposez volontairement votre vie au
diable et lui donnez un droit légale sur vous.
Êtes-vous stériles? C'est Jésus-Christ le fils du Dieu vivant qui donne d'enfant. Et il le donne
GRATUITEMENT à qui le lui demande. Jésus a dit: Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,
et je vous donnerai du repos.(Matthieu 11:28)
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour
suffit
sa
peine.(Matthieu
6:34)
Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et
des supplications, avec des actions de grâces. (Philipiens 4:6)
Confiez votre sort, vos enfants, vos projets, votre guérison, votre recherche d'emploi ou votre
emploi. Toute votre vie à Jésus-Christ le fils de Dieu. Il ne vous prendra ni bougie ni sacrifice, ni fruit...
Gratuit, c'est totalement GRATUIT.
Prières
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1. Seigneur, je me répands de tous mes péchés et de toutes les fois où j'ai consulté un
visionnaire, un médium, un marabout, charlatan ou ceux qui évoquent les morts ou
esprits impurs.
2. En ce jour, je prends la ferme résolution de ne plus recourir à de telles pratiques.
Comment ai je tué deux (2 ) de mes enfants ?
J'avais 4 enfants et je devais en offrir, à l'époque, deux (2) pour qu'ils soient dévorés par tout le club
de sorcellerie. Lorsque ce fût mon tour de tuer mes enfants, je fis appel à l'esprit de l'un de mes enfants
jumeaux sur lequel je posai du feu (tout ceci se passa sur le plan spirituel c’est à dire en esprit). L'enfant
commença par sentir la fièvre. Trois(3) jours après les pasteurs de l'église et moi le mangeâmes. Dix huit
(18) jours après, nous fîmes la même chose pour le second. Naturellement, à la mort de chaque enfant,
je pleurais à chaudes larmes comme tout le monde et mon mari me consolait en me disant: Dieu a
donné, Dieu a repris...ne pleure pas chérie, c'est Dieu qui en a voulu ainsi. En effet, il ne savait pas que
j'étais sorcière.
- Etes-vous sûr que Dieu est à l'origine de vos malheurs? Dieu vous a t'il dit expressément ou
clairement que c'est lui qui est à l'origine de tel malheur dans votre vie?
Ne laissez pas le diable vous tromper. Dieu a formé pour vous des projets de paix et non de malheur
afin de vous assurer un avenir fait d'espérance (Jérémie 29 : 11). Ce que Dieu désire, c'est votre
bonheur et non votre malheur. N'accusez plus Dieu face aux situations pénibles mais demandez lui
plutôt si c'est effectivement lui qui vous envoie tel malheur. Car Dieu a dit: si l'on t'attaque, cela ne
viendra pas de moi (Esaïe 54:15 version LSG révisée). LA GUERRE
Les dirigeants de cette église m'envoyaient au sein des missions de tueries les plus difficiles et je
réussissais toujours. Un jour, ils m'ont demandé d'attacher une bougie au nom de l'un de leurs amis qui
était aussi le mien (lorsque nous attachions une bougie au nom de quelqu'un, nous le dévorons). Mon
refus était catégorique. Considérant cela comme une insubordination, mes prédécesseurs, les pasteurs
de l’église se mirent à m'attaquer spirituellement. Puisqu'ils n'étaient pas aussi forts que moi, je tuai les
2 adjoints et je m'apprêtais à m'occuper du pasteur principal lorsqu'il vint me supplier. Alors, plus tard,
spirituellement, je disputai le volant de son véhicule avec lui jusqu'à ce qu'il meurt dans un accident.
Biens aimés, un sorcier est une personne possédé. Or, ni le diable, ni les démons n'ont de pitié
envers qui que ce soit. Mais la bonne nouvelle est que Jésus-Christ le fils de Dieu qui m'a libéré de la
sorcellerie peut vous en libérer aussi.
Même si vous êtes animés par l'esprit de la sorcellerie, peu importe le nombre de victimes que
vous avez faits jusque là, Dieu vous aime. Et c'est pour vous racheter des liens de la sorcellerie que son
fils Jésus a payé le prix en mourant sur la croix. Vous pouvez vous repentir et venir à Jésus
maintenant.
On dit souvent dans la sorcellerie que ceux qui dévoileraient leur secret mourront. Biens aimés,
même si vous êtes sous l'influence de la sorcellerie et que vous vous repentez sincèrement de vos
péchés et que vous recevez Jésus dans votre vie, vous ne mourrez pas. Jésus-Christ peut vous délivrer
Témoignages assembles par Aimé Adou
de la sorcellerie et de son influence.
Vous pouvez naître de nouveau maintenant et être ainsi à jamais débarrassé de la sorcellerie.
Vous aussi qui êtes victimes de la sorcellerie, attaquez dans vos rêves par des animaux qui vous
poursuivent ou des fous, ou une foule de personnes armées ... vous pouvez recevoir Jésus maintenant
et être totalement délivré de tout cela.
L'homme né de nouveau
J'étais dans une maison louée. Au sein des locataires se trouvait un monsieur qui autrefois était aussi
un membre de l'église (la secte) à laquelle j'appartenais. Mais lui, sans l'ombre du moindre doute du fait
que les dirigeants fussent des sorciers, s'était repenti à cause du fait que certaines pratiques de cette
église n'étaient pas bibliques par exemple le fait d'invoquer les anges. Mieux encore, il avait reçu JésusChrist dans sa vie comme étant son seigneur et sauveur personnel et était membre d'une église
évangélique de la place tandis que son épouse avait évolué au poste de visionnaire au sein de la secte à
laquelle j'appartenais et était aussi une sorcière sans qu'il ne le sache.
J'avais résolu en mon coeur de le faire souffrir jusqu'au jour où il reviendrait au sein de notre église
de sorciers (seul les hauts dirigeants savaient que l'église était basée sur la sorcellerie. Le monde, lui,
nous voyait comme des disciples de Jésus-Christ qui opéraient des miracles, consultaient l'avenir
auprès de Dieu). Je lui envoyai toute sorte de maladies sans succès. C'était un chrétien, un vrai. Il
menait une vie de sanctification et pas moyen de passer par un péché pour l'avoir. A peine péchait il
qu'il se repentait sincèrement et demandait à Jésus-Christ le fils du Dieu vivant de le pardonner. Parce
qu'il n'adorait que Jésus-Christ et qu'il n'adorait rien d'autre, chaque fois que je l'observais
spirituellement, je le voyais entouré d'un feu dévorant et consumant (Hébreux 12:29). Qui peut manger
du feu ?
Ne pouvant l'atteindre, je mangeai avec plaisir son épouse qui était comme je l'ai précédemment dit,
une sorcière mais de rang inférieur au mien. A cette époque, je n'avais plus 10 démons de haut rang
à ma disposition mais 16, tous de haut rang.
Ceci fait, je m'approchai physiquement de lui quelques jours après l'enterrement, pendant qu'il était
encore dans la souffrance de la perte de son épouse et je lui dis:
- Tu dis être né de nouveau et c'est pour naître de nouveau que tu nous a quitté (tu as quitté notre
église). Quel est donc cette prière que tu fais et qui n'a pas pu empêcher la mort de ta jeune et
ravissante femme ? Ne vois tu pas que c'est la sorcellerie qui l'a tué? N'est il pas tant que tu reviennes
parmi nous ?
Le monsieur, sans se décourager m'expliqua qu'il avait toujours demandé à son épouse de se repentir
de ses péchés et de donner sa vie à Jésus-Christ afin de naître de nouveau mais qu'elle n'avait jamais
accepté car le diable l'avait aveuglé. Et il ajouta: Sinon, pourquoi le sorcier qui a tué ma femme, n'a-t-il
pas pu me tuer ? Il sait qu'il ne le peut pas car j'ai Jésus-Christ dans ma vie (Luc 10:19).
Quelques temps après, il se mit à me prêcher à nouveau l'évangile, me demandant de me repentir de
tous mes péchés et de donner ma vie à Jésus-Christ qui détient la solution à tous mes problèmes... Je lui
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répondis avec arrogance espérant qu'il s'énerverait et que j'utiliserais contre lui sa propre colère. En
effet, les sorciers vous poussent à pécher afin d'utiliser contre vous vos propres péchés. Un enfant de
Dieu étant une personne qui ne s'énerve pas, il me sourit et me dit: Jésus va te délivrer.
Biens aimés, si le sorcier n'aperçoit pas Jésus dans votre vie, il fera d'elle son champs
d'entrainement. Vous avez besoin de recevoir Jésus-Christ dans votre vie. Sans Jésus, nul ne peut
vous protéger des sorciers. La véritable protection contre les sorciers est entièrement gratuite et elle
se trouve en Jésus-Christ.
Pour recevoir Jésus-Christ, vous devez vous regretter sincèrement vos péchés, prendre la ferme
décision de ne plus être un pécheur et faire cette prière:
Prière:
« Seigneur Jésus, je reconnais devant Dieu que je suis pécheur. Je crois que tu as été crucifié pour moi,
que tu fus ressuscité pour ma justification, je te reçois maintenant et te reconnais pour mon sauveur
personnel. »
Suite au décès du pasteur principal, les plus grands et les plus puissants responsables de l'église étaient
encore (quoique j'avais le dessus pour le moment) plus furieux contre moi et me livraient une guerre
plus atroce. Fatigué par ce manque de paix, je quittai l'église pour intégrer le culte d'une idole qui est
reconnu pour chasser les sorciers et délivrer ceux qui sont sous leur emprise. Cette idole au vu de ceux
qui venaient la consulter était la protectrice, anti sorcellerie. En réalité, seuls les sorciers dirigeaient
cette idole. Je savais que quand on parle d'idole qui combat les sorciers, il ne s'agit rien d'autre que
d'une autre troupe de sorciers. Le monde considérait cette idole comme un dieu fils du Dieu suprême.
Or, il ne s'agissait que de statuettes autour desquelles opère une légion de démons.
- Soyons réalistes, frères et sœurs et soyons raisonnables; Satan peut il se protéger contre lui
même? Seul Jésus-Christ de Nazareth le fils du Dieu vivant, peut protéger contre la sorcellerie et en
délivrer. Le montant qu'il fallait pour l'inscription afin d'adhérer à ce culte vaudou s'élevait environ à 84 000
francs. Mais étant sorcière, je passais spirituellement sur les étalages des vendeuses et je leur soutirais
de l'argent. Plus tard, les pauvres dames ne comprenaient simplement pas comment leur sou avait il pu
disparaître. Certaines parmi elles se demandaient si elles n'avaient pas mal donné la monnaie à leurs
clients. Je volai ainsi 100 000 francs que je remis au lieu des 84 000 francs. Le fait que j'avais donné 100
000 pendant qu'on ne m'en demandait que 84 000 plut beaucoup au chef du couvent satanique.
S'il vous arrive souvent de remarquer que vous perdez de l'argent sans savoir comment, ou vous
avez l'impression de mal gérer mais vous ne savez pas exactement ce que vous avez fait de votre
argent, bien aimé, vous avez besoin de jeûner et de prier contre la sorcellerie et de payer vos dîmes à
l'église afin que le seigneur ordonne au dévastateur de s'éloigner de vous et de vos biens.
Aujourd'hui encore, Jésus peut vous délivrer et vous protéger de la sorcellerie. Vous avez peut être
entendu parler de plusieurs Jésus en image mais peut être n'avez-vous pas encore expérimenté le
VERITABLE Jésus. Avec le véritable Jésus, il n'y a ni lien avec la sorcellerie, ni lien avec aucune pratique
non biblique. En ce instant je prie que le seigneur vous ouvre les yeux pour que vous compreniez de
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qui je vous parle: le VRAI jésus.
Combat
1. Au nom de Jésus, tout oppresseur satanique, toute puissance qui s'attaque à mes
biens dans n'importe quel domaine que ce soit, je vous lie.
2. Je libère et je reprends mes bénédictions que l'ennemi avait volées.
3. Tout pierre qui avait été mise sur mes bénédictions, comme la pierre qui était sur le
tombeau de Jésus fut roulée, soit roulé au nom de Jésus.
Dès la première fois que je vis le chef du culte démoniaque, je sus qu'il était sorcier mais lui ne se douta
de rien à mon endroit car je lui étais supérieur. Lorsque je lui remis les 100 000, il voulut me donner la
monnaie et je refusai. Tellement, il était content car il me prenait pour une nouvelle recrue riche qui
voulait intégrer leur religion.
Lorsque je lui expliquai que j'étais visionnaire dans mon ex église, il me parla en ces termes: on peut
vous confier des choses.
Lui aussi à son tour me donna la sorcellerie mais d'une autre manière. Pour la deuxième fois, je
recevais la sorcellerie.
Arrivé dans son groupe de sorciers, il comprit très vite que j'étais plus gradé que lui et tous ses
collaborateurs. J'utilisai la sorcellerie qu'il m'avait donné pour tué son propre fils que nous mangeâmes
tous ensemble. Je demeurai au sein de ce fétiche, vaudou (idole) tuant la plupart de ceux qui venaient
nous exposer leurs problèmes ou ceux qui voulaient connaître l'avenir.
Biens aimés, en consultant les idoles, en consultant le vaudou, vous vous livrez aux mains des
sorciers auprès desquels vous venez les consulter. On ne peut pas reconnaître un sorcier à l'œil nu et
souvent ce sont des personnes très gentilles, accueillantes et joviales parfois. Avez-vous un problème ?
Confiez le à Jésus-Christ le fis du Dieu vivant. Les hommes eux même ont suffisamment de problèmes
qui ont besoin de solution. Jésus, lui, par contre n'a pas de problèmes et il peut résoudre tous les vôtre.
Dieu ne veut pas que vous soyez malmenés, maltraités par qui que ce soit, moins encore par la
sorcellerie, c'est pour ça qu'il a envoyé Jésus son fils mourir pour vous.
Combat
1. Toute puissance de sorcellerie qui me malmène ou me maltraite depuis un moment, au
nom de Jésus, lâche moi.
2. Puissance de sorcellerie, sortilège qui avait été jeté sur ma vie, avant ou après ma
naissance, ou sur mon père ou ma mère, je me débarrasse de vous au nom de Jésus.
3. Allez puissance de sorcellerie, je t'ordonne lâche moi.
A suivre...
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Délivrée de la sorcellerie noire -2Sidoine
Délivrée de la sorcellerie noire suite et fin
Comme je l'ai précédemment dit, j'habitais une maison loué. Un jour, le propriétaire vint réclamer ses
frais de location. En effet, j'avais une dette de plusieurs mois. Le montant de la location de ces mois que
je n'avais pas payé s'élevait à 30 000 francs. Avec empressement, je le suppliai la ruse dans le coeur:
- Je suis désolé Monsieur le propriétaire. Veuillez bien excuser mon retard en ce qui concerne le
paiement des frais de location. Aujourd'hui même, au plus tard à 15 heures, je vous rendrai tout votre
argent.
- Etes-vous certaine?
- Oui, Oui, bien sûr et je vous en présente sincèrement mes excuses.
- ça fait plusieurs mois que je viens réclamer les frais de locations, soit, vous n'êtes jamais là, soit,
vous me faites des reports. Si à 15 heures je n'ai pas mes sous, vous plierez bagages et vous sortirez de
ma maison. Je suis là pour les bénéfices moi.
Spirituellement, puisque je n'avais pas de sous, je passai de marchandises en marchandises auprès
des bonnes dames et je leur volai les 30 000 francs. De retour chez moi, je fis appel à ma calebasse de
sorcellerie qui apparu dans ma main. Après avoir prononcé de terribles incantations, j'y déposai les 30
000 francs avant de les remettre plus tard au propriétaire aux environs de 15 heures comme prévu.
Content en ne sachant pas ce qui allait lui arriver, celui ci reçu chaleureusement l'argent. Quelques
temps après, mes incantations se mirent à agir par le biais des démons sur lui. Subitement, il eut de
violents maux de tête qui le conduisirent directement à l'hôpital. Les médecins lui dirent clairement que
sa maladie n'avait rien de scientifique ni de naturelle et qu'il devrait chercher dans le spirituel.
Accompagné de certains membres de sa famille, il se rendit dans son village natal (où, spirituellement, je
l'attendais déjà) afin de consulter des féticheurs (prêtres d'idoles). C'est là que je lui ôtai la vie. Je le
transformai en animal que mes collègues sorciers et moi le mangeâmes.
Je ne m'arrêtai pas là
Après cela, je dispersai ses enfants en sorte qu'aucun d'entre eux ne viennent demander les frais de
location. J'étais pratiquement la propriétaire de cette maison.
Biens aimés, si vous ne recevez pas Jésus-Christ comme étant votre seigneur et sauveur personnel,
les sorciers vous arracheront vos biens, votre famille et feront de vous TOUT ce qu'ils désirent. Le
recours à un féticheur ou à une idole ne vous sauve pas et ne pourra jamais vous sauver. En
recherchant la délivrance auprès des féticheurs, vous demeurez toujours dans les mains de Satan et de
ces démons qui se feront un atroce plaisir de vous maltraiter, de vous malmener tout en vous faisant
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croire qu'ils ne veulent que votre bien. C'est Jésus-Christ, le fils du Dieu vivant qui est mort sur la croix
pour vous sauver afin que vous ne soyez plus sous l'emprise du diable, seul qui peut vous sauver.
Si vous vous repentez sincèrement de tous vos péchés, si vous regrettez le fait que vous êtes un
pécheur et que vous donnez votre vie entière à Jésus-Christ de Nazareth le fils du Dieu vivant afin qu'il
devienne votre seigneur et sauveur personnel, vous serez sauvé. Vous serez sous la, protection du Dieu
très haut et ni sorcier, ni féticheur, ni marabout ne pourra vous atteindre. Donner sa vie à Jésus-Christ
se fait GRATUITEMENT. En donnant votre vie à Jésus-Christ, vous devenez un vrai enfant de Dieu. Jésus
a déjà payé pour vous le prix en mourant sur la croix en sorte que les sorciers ne puissent plus vous
malmener. Vous devez accepter Jésus pour que ce prix entre en vigueur pour votre vie.
Chers lecteurs, les seules personnes que je n'ai désespérément pas réussi à atteindre quand j'étais
sorcière, c'était les chrétiens nés de nouveau, ceux qui avaient donné leur vie à Jésus-Christ et
qui vivaient dans la sanctification en marchant selon les enseignements qu'ils reçoivent à l'église
(enseignements conformes à la bible); ceux là qui s'étaient repenti de la totalité de leur péché et qui
avaient accepté Jésus-Christ comme étant leur seigneur et sauveur personnel.
Il y avait dans le même quartier que moi, une famille composée d'un homme, de deux femmes et de
plusieurs enfants. Un sorcier, arrivé dans un lieu ne cherche qu'à tuer, qu'à détruire car un sorcier est
une personne animée de l'esprit de mercenaire ( Jean 10 : 10 - 11). J'avais donc en projet de détruire
cette famille et j'attendais le moment favorable.
Un jour, la première épouse du monsieur avec qui je sympathisais à l'époque, vint m'exposer un
problème:
- Tu sais Sidoine, autrefois, je vivais seule avec mon mari. Parce que je suis stérile, par amour pour
mon mari, je lui ai donné l'autorisation de prendre une seconde épouse qui lui ferait un enfant. Tout
cela, je l'ai fait par amour sans qu'il ne me demande quoi que ce soit. Cette seconde épouse, au début
me respectait mais depuis qu'elle enfanta, elle ne me respecte plus et a même tendance à m'arracher
mon cher mari. Les 4 enfants que tu vois chez nous sont ses enfants. Que dois-je faire hein ?
Je venais de trouver mon alibi pour en finir avec cette merveilleuse famille qui jusque là, en dépit des
problèmes, menait une vie plus ou moins paisible.
Frères et sœurs en Christ, n'allez plus jamais vous confier à qui que ce soit. Vos problèmes, c'est à
Jésus-Christ de vous en donner la solution. La bible nous recommande de décharger sur Jésus-Christ
tous nos problèmes car c'est lui qui prend soin de nous (1 pierre 5: 7 ). Vous ne pourrez
jamais reconnaître à l'apparence un sorcier ou une sorcière. Les apparences sont trompeuses. Les
véritables sorciers sont les plus gentils, les plus amicales, les plus abordables qui soient. Souvenez vous
que le diable se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14). Lorsque vous confiez vos problèmes
à un sorcier, il va vous y amener la solution à sa manière (la mort; celui qui est mort ne se soucie plus
de rien).
«Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira.» (Psaumes 37:5) Alors
pourquoi vous souciez vous de l'avenir. Dieu s'occupe de votre avenir. Que pouvez-vous réellement y
faire ? Ce que vous avez à faire, faites le, le reste Dieu s'en charge. Alors, cessez de chercher à
connaître l'avenir car Dieu a dit qu'il a formé pour vous des projets de paix et de bonheur. Donc, si
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vous marchez avec Dieu, vous aurez la paix et le bonheur.
Aussi, il n'est pas bien de vous décourager lorsque vous demandez quelque chose à Dieu et que
son accomplissement tarde. Vous devez prier et s'il le faut même jeûner pour que tout esprit qui veut
retarder la réalisation de ce que vous avez demandé à Dieu soit neutralisé. Ne faites pas comme Sara
femme d'Abraham qui suggéra à son mari de prendre sa domestique afin de lui donner un enfant car
elle était stérile (Genèse 16). Plus tard, elle en subit les conséquences (Genèse 16:5-6). Si la promesse
de Dieu tarde, redoubler d'efforts dans la prière et dans la sanctification et attendez là car elle
s'accomplira certainement (Habacuc 2:3).
Je ne tardai pas à informer mon groupe de sorciers au cours de la réunion nocturne suivante.
Spirituellement, j'appelai l'âme du benjamin de la dame sur lequel je déposai du feu. A l'instant même
l'enfant commença une forte fièvre. J'envoyai des démons qui mirent dans l'esprit du père le réflexe de
l'amener à l'hôpital. Sans plus attendre, le pauvre monsieur se hâta de l'y amener. Il se faisait tard,
c'était au delà de minuit.
Spirituellement, j'entrai dans leur véhicule sans qu'il ne s'en rende compte et je les suivis pour
l'hôpital. Arrivé à l'hôpital, un de mes démons posséda, sous mon ordre, un des docteurs qui fit à
l'enfant une injection qu'il ne fallait pas. Ce fut là que je pris l'âme de l'enfant. Le soleil allait bientôt se
lever. Je ne pouvais plus retourner dans mon corps immédiatement. Je demeurai dans la salle de
l'hôpital toute la journée avec l'âme de l'enfant jusqu'à 23 heures 30 minutes pendant que les parents
étaient déjà partis avec le corps accompagné de cris de détresse.
A 23 heures 30 minutes, je me rendis à la réunion nocturne où je transformai l'âme de l'enfant en
animal que nous mangeâmes sur une feuille d'arbre appelé feuille de teck. Habituellement, aux réunions
nocturnes, nous mangions les humains transformés en animal sur des feuilles de teck(teck c'est le nom
de l'arbre).
Puisqu'il s'agissait d'un petit enfant, l'enterrement fut vite fait. Peu de jours après j'envoyai des
démons souffler au coeur, à la femme qui venaient de perdre son enfant c'est à dire la deuxième femme
( à qui je n'était même pas habitué), de venir me narrer l'histoire.
ça marcha et elle vint me dire:
- Hum, tu sais Sidoine, c'est mon épouse qui a tué mon enfant hein ?!! Mon enfant n'est pas
réellement mort d'une maladie physique mais c'est cette sorcière de coépouse qui l'a tué.
- Elle ne savait ni qu'elle était téléguidée ni ce qui allait se passer suite à ses paroles. Elle avait juste
besoin de se confier à quelqu'un et elle fit le mauvais choix- Ne dis pas ça, pourquoi tuerait-elle ton enfant ?
-Tout simplement parce qu'elle est jalouse; elle n'arrive pas à concevoir tandis que moi si.
Pendant ce temps, j'attirai spirituellement, grâce à mes démons, la première femme du monsieur
(mon amie qui n'avait pas d’enfants) vers nous pour qu'elle entende la discussion comme par un hasard.
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La première femme dit: ah bon, tu me traites de sorcière ? Toi qui t'évertue à m'arracher mon mari .
Entre toi et moi qui est sorcière? Tu as mangé ton propre enfant et maintenant tu viens m'accuser.
Informés du fait que ses femmes se disputèrent et étaient sur le point de se battre, le mari vint sur
place pour les calmer. Je me retirai avant son arrivé et j'envoyai des démons dans leur maison. Je vis leur
fille qui faisait bouillir une énorme marmite d'eau afin de préparer de l'accassa ( la seconde femme
prépare et vend de l'accassa ). Je pris les pieds de la fille que je mis dans l'eau qui bouillait. C'est ainsi
que je la tuais et je fis d'elle ce que je voulais.
Le monsieur n'était même pas retourné chez lui lorsque quelqu'un courut lui annoncer le décès de sa
fille que je venais de tuer. Pris d'une ardente colère, il alla chercher les branches d'un arbre garni de
pointes en vue de battre ses 2 femmes car disait-il: c'est à cause de vous que j'ai perdu ma fille, je viens
d'enterrer un enfant, il n'y pas une semaine et voici ma fille qui meurt encore.
- Tout cela était téléguidé spirituellement Lorsqu'il assaina le premier coup, spirituellement, je dirigeai la branche épineuse vers les yeux de son
troisième enfant. Les yeux de l'enfant crevèrent et le monsieur fut prit d'une colère plus ardente. Lui
même, les épines le blessèrent mais il s'en foutait. Il voulu encore assainer un second coup aux femmes
mais ce fut l'enfant qui le reçu. Au troisième coup l'enfant ne pouvait plus se relever. Ce n'est qu'alors
qu'il s'arrêta. Avant qu'il n'amène l'enfant au soin, celui ci était totalement vert, couvert de sang. Nous
retirâmes son âme que nous transformâmes en animal... En une journée le monsieur venait de perdre 2
enfants.
Je donnai la sorcellerie à la femme stérile qui tua son mari, sa coépouse et le seul enfant qui restait.
Plus tard, ayant plus de pouvoir qu'elle même, je la fis passer à mon assiette. J'aimerais rappeler qu'à
l'époque je n'étais plus dans mon ex église mais j'étais adepte d'un culte vaudou très populaire au sein
duquel on dit combattre les sorciers. Or, les dirigeants même étaient des sorciers. De nombreuses
personnes venaient pour connaître l'avenir, comment agir pour prospérer. Ne sachant pas qu'en allant à
de tels lieux ils exposaient leur vie aux sorciers. «
Chers lecteurs, si vous refusez de vous repentir de vos péchés et de recevoir Jésus-Christ dans votre
vie comme étant votre seigneur et votre sauveur personnel, les sorciers vous dévoreront vous et votre
famille. Dieu verra cela, son cœur sera attristé mais il ne pourra rien pour vous car vous auriez refusé
son aide en rejetant Jésus-Christ.
En refusant de naître de nouveau, vous refusez ainsi de jouir de la protection de Dieu. Dieu ne peut
vous aider que si vous êtes d'accord (Deutéronome 30:19). Dieu n'est pas un dictateur. Il travaille avec
votre accord. Vous devez ACCEPTER (Romains 10:10). Accepter Jésus-Christ comme étant votre
seigneur et votre sauveur personnel.
Au bout d'un moment, mon mari et moi déménagèrent pour une autre maison. Jusqu'à ce que
j'obtienne plus tard le salut, mon mari n'avait jamais eut l'ombre d'un doute du fait que je fusse
sorcière. Au bout de quelques années dans la nouvelle maison, un couple chrétien vint louer la chambre
juste à côté de la nôtre. C'est là que je commençai par souffrir. Le jeune couple priait, chantait, louait
Dieu avec ferveur ce qui détruisait ce que je faisais. Je résolu en mon cœur de les éliminer.
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- Biens aimés, un sorcier peut il faire passer un vrai chrétien à son assiette ? Je leur envoyai maux de têtes, maux de ventres, douleurs ... sans succès. J'appelai sur eux la
fièvre mais la fièvre ne put les atteindre. J'envoyai à leur petit enfant une maladie qui l'atteignit. Mais ils
prièrent au nom de Jésus-Christ pour l'enfant qui fut rapidement guéris.
Je me souviens qu'il y avait un chant qu’aujourd’hui j'aime beaucoup mais que je détestais autrefois
et que le petit enfant n'arrêtais de fredonner:
- Il est le feu, le feu, le feu divin, qui peut contester avec Jésus ?
Je détestais ce chant. Un jour, quand le petit le chantait, physiquement, je lui foutus une puissante
raclée qui le fit chavirer au sol. L'enfant eût de violents maux d'oreilles. Je m'excusai auprès de ses
parents et je lui achetai du nifluril (pommade pour calmer la douleur) que je posai au préalable sur ma
calebasse de sorcellerie afin qu'en passant ce nifluril à leur enfant, les parents valident ainsi sa mort. La
nuit quand l'enfant eût les maux d'oreilles, mes démons mirent dans le coeur du père de lui passer le
nifluril mais chose bizarre il ne le fit pas. Même chose pour la mère. J'essayai d'enter spirituellement
dans leur chambre mais elle était entourée de feu dévorant et consumant. Je commençais à avoir chaud.
Ils prièrent pour l'enfant et la toute puissance de Jésus-Christ le guérit.
D'ailleurs, lorsque ce couple priait, je ressentais une chaleur infernale. Quand l'enfant me voyait
après sa guérison, il disait: Jésus-Christ est un feu dévorant avec lequel nul ne peut contester. Chaque
fois qu'il faisait ça, je le giflais à nouveau et il entrait tout en larme me signaler auprès de sa maman qui
lui répliquait: Ne t'inquiète pas mon enfant, Dieu va la délivrer.
Ni les parents de l'enfant, ni personne ne savait que j'étais sorcière. Tout ce que l'on savait de moi à
l'époque était que j'étais adepte d'un culte de vaudou (occultisme) car je m'habillais à l'instar des
adeptes de la sirène (démon des eaux). En ces moments là, j'allais fréquemment sous la mer ou nous
recevions plus de pouvoirs, des démons de prostitutions, de pauvreté, d'accidents...que nous avions
pour missions d'affliger aux humains ou sur les étalages des vendeuses. Par exemple, nous recevions des
mèches pour femme que nous remettions aux vendeuses qui les vendaient et ces mèches avaient du
succès. Quiconque portaient ces mèches était exposé à l'adultère. Les maris d'autrui allaient forcément
être attirés par elle. Nous donnions aux gens des maris et femmes démoniaques qui n'arrêtaient pas de
les molester.
- Le meilleur moyen d'être délivré est de donner sa vie à Jésus-Christ après s'être repenti de tous ses
péchésUn merveilleux jour, la dame chrétienne (mère de l'enfant que je giflais habituellement),
locataire, m'invita à assister à une séance de prière au sein d'une église évangélique. J'hésitai, je résistai
mais elle finit par me convaincre. Arrivé dans l'église, au moment de la prière, j'avais l'impression
d'entrer pour la toute première fois dans un four. Pour moi, tellement la salle était chaude, et j'eus
l'impression que j'étouffais ou étouffais-je réellement je ne le sais. Je me hâtais de m'enfuir de la salle
lorsque la femme me rattrapa et me pria très gentiment et très poliment de venir à nouveau dans la
salle.
Après le message, le pasteur invita les gens à donner leur vie à Jésus-Christ. Une autre dame
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s'approcha de moi et me demanda d'avancer pour donner ma vie à Jésus-Christ. J'avais porté mes
accoutrements d'occultiste. Je me levai car j'avais l'impression que même la chaise sur laquelle j'étais
assise était chaude. Derrière moi, spirituellement, il n'y avait que du feu. Personne ne savait ce que je
ressentais, on pouvait juste remarquer que je transpirais. Le pasteur prononça: toi qui t'attaque aux
enfants de Dieu, repent toi de tes péchés et donne ta vie à Jésus-Christ de Nazareth et tu seras délivré,
tu seras sauvé.
Le pasteur s'adressait à l'assemblé en prononçant ces paroles. Il ne savait pas qui j'étais et ne m'avait
jamais vu. J'allai devant et après m'être repentis, je donnai mon cœur à Jésus-Christ le fils de Dieu. On
ne pouvait aucunement comparer ni ma puissance, ni celle de tous les sorciers dont on fait l'éloge à
celle de Jésus-Christ le fils de Dieu. Ce n'était pas 2 choses comparables. Tellement la puissance de
Jésus-Christ surpassait celles du diable et des démons..!!!
On pria pour moi et je me mis à vomir toutes les choses horribles que j'avais avalé. Je remis aussi ma
calebasse spirituelle. Mais après avoir remis cette calebasse, je me mis à pleurer de pitié. En effet, les
lois spirituelles stipulaient que quiconque, autre que moi, ouvrirait la calebasse dans laquelle résidait
tous mes pouvoirs mourait sur le champ. Et si un sorcier ou une sorcière avouait sa sorcellerie, il devrait
être immédiatement tué dans le monde spirituel. Je pleurais parce que je ne voulais pas que ces pauvres
chrétiens meurent. ça faisais longtemps que je n'avais plus eu plus pitié d'un humain.
A ma grande surprise, ils prièrent et ouvrirent la calebasse sans qu'aucun d'entre eux ne meurent.
J'attendais toujours mais nul ne mourut. Au sein de la calebasse se trouvait le sang humain que je buvais
quotidiennement, des parties du corps humain...
J'étais stupéfaite du fait qu'ils ne fussent pas morts ou devenus fous sur le champ après avoir ouvert
ma calebasse de sorcellerie. Je me rendais compte que la puissance de Jésus-Christ le fils du Dieu vivant
surpassait celle du diable. Et je compris que Dieu existait véritablement car à cause de mon ex église, je
croyais que c'est le diable qui se déguisait aussi en église et que toutes les églises n'étaient que des
sectes.
Ils jeûnèrent et prièrent sérieusement pour ma délivrance et gloire soit rendu à Dieu le tout puissant,
à Jésus-Christ son fils et au Saint Esprit de Dieu, je suis totalement délivré. Quelques temps après ma
conversion, les sorciers de mon ex église se soulevaient contre moi sans succès. Ils m'attaquèrent de
diverses manières; les menaces étaient chose fréquente. Mais Dieu me protégea contre eux et toutes
leurs attaques furent vaines. Je n'étais plus la même, Jésus avait fait de moi une nouvelle créature
remplie de son feu que les sorciers ne peuvent dévorer.
Sur la terre, dans la mer, dans les airs, partout dans l'univers, il n'y a aucune puissance qui égale celle
de Jésus-Christ où qui lui vienne même à la cheville.
Ce Jésus-Christ que j'ai reçu et qui m'a délivré et a fait de moi un enfant de Dieu, vous pouvez vous
aussi le recevoir aujourd'hui. Vous devez naitre de nouveau c'est important, car vous ne connaissez
pas le jour de votre mort. Si vous mourrez à l'instant même et que vous n'aviez pas donné votre vie à
Jésus Christ, vous irez en enfer. Repentez vous sincèrement de tous vos péchés et acceptez JésusChrist dans votre vie comme étant votre seigneur et votre sauveur personnel.
Jésus a déjà payé le prix de vos péchés en mourant autrefois sur la croix. Réconciliez-vous
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maintenant avec Dieu. Recevez Jésus dans votre vie et Dieu sera désormais votre propre père.
Alors, Dieu sera plus concerné par vos problèmes, il y prêtera plus attention. Les sorciers ou les
pécheurs qui ne se repentent pas iront en enfer. .
Faites cette prière:
«Je reconnais devant Dieu que je suis pécheur. A compter de ce jour je me détourne sincèrement de
mes péchés. Je crois que le seigneur Jésus-Christ fils du Dieu vivant a été crucifié pour moi, qu'il est
ressuscité pour ma justification, je le reçois maintenant et le reconnais pour mon sauveur et seigneur
personnel au nom de Jésus-Christ le fils du Dieu vivant.»
Si vous avez fait cette prière, vous venez ainsi de donnez votre vie à Jésus-Christ par conséquent de
naitre de nouveau. Dieu vient de vous pardonnez vos péchés et vous pouvez vous réjouir d'être
désormais un enfant de Dieu.
Que le Dieu de paix soit avec vous
TEMOIGNAGE D'UN RESCAPE DU 11 NOVEMBRE."MON SEIGNEUR JESUS
EST PLUS GRAND QUE LE TRADE CENTER, ET SON DOIGT PEUT POUSSER UN
AVION
DIEU EST GRAND N'EN DOUTONS JAMAIS!!!!!
La journée du mardi 11 septembre 2001 a commencé comme une autre pour Stanley Praimnath de
Elmont, Long Island, un diacre de l'Assemblée de Dieu Bethel et superintendant des Ecoles du
Dimanche. Levé de bonne heure, il prend sa douche, prie et prend le chemin du travail. Le trajet se fait
sans problème, la circulation est la même. Et pourtant, ce jour-là, il va voir la main de Dieu lui sauver la
vie.
"Pour je ne sais quelle raison, j'ai donné un petit extra dans mon temps passé avec le Seigneur ce
matin", dit Stanley. "J'ai demandé au Seigneur de me couvrir, ainsi que tous mes bien-aimés, de Son
sang précieux. Et bien que je l'aie dit et que je l'aie cru, je l'ai redit et redit et redit encore".
Quand Stanley est arrivé à la tour n°2 du World Trade Center, il a pris l'ascenseur jusqu'à son bureau au
81ème étage. "Je travaille pour la Fuji Bank Limited", dit-il. "Je suis assistant du vice-président dans le
département des opérations d'emprunt. La compagnie siège du 79ème au 82ème étage."
Stanley a salué Delise, une jeune femme qui venait d'arriver avant lui. Après quelques échanges, il est
allé à son bureau et a pris le téléphone pour relever ses messages.
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"Alors que je relevais mes messages, je regardai dehors, vers la Tour n°1, et j'ai vu le feu qui tombait du
toit", dit Stanley. "Notre tour est entièrement vitrée, et vous pouvez vous tenir là et observer tous les
bâtiments, les avions, et tout ce qui vole à la même altitude."
Tandis que Stanley voyait les "boules de feu" tomber, sa première réaction a été de penser à son patron
qui travaillait dans ce bâtiment. Il a essayé de l'appeler pour voir si tout allait bien, mais pas de réponse.
"Alors j'ai dit à Delise, l'intérimaire: "Partons, sortons, sortons."
Delise et Stanley ont pris l'ascenseur et sont descendus au 78ème étage. D'autres personnes étaient là.
Le président de la compagnie, le CEO, le directeur des ressources humaines et deux autres hommes ont
rejoint le groupe et sont descendus vers l'étage du hall d'entrée du Two World Trade Center.
S'ils avaient continué et s'ils étaient sortis du bâtiment, leurs vies auraient été épargnées, mais il n'en a
pas été ainsi." A peine arrivés à l'étage de la sortie, nous avons été arrêtés par le garde de sécurité qui
nous a dit: 'Où allez-vous ?' Stanley lui a expliqué qu'il avait vu le feu sur la tour n°1. Selon Stanley, le
garde a répondu: "Oh, c'était juste un accident. La Tour n°2 ne craint rien. Vous pouvez retourner à vos
bureaux."
Cela devait s'avérer être un conseil fatal-- sauf pour Stanley et Delise, les seuls de ce groupe à avoir
survécu.
"Nous avons plaisanté, et j'ai dit à Brian Thompson, le directeur des Ressources Humaines: 'C'est un bon
moment pour penser à déménager ce bâtiment--il n'est plus très sûr.' "Stanley est retourné à son
bureau, mais auparavant il a dit à Delise qu'avec tous ces événements aujourd'hui, elle ferait bien de
rentrer à la maison et de se relaxer. Thompson est allé au 82ème étage, le président et le CEO au
79ème, et Stanley est sorti au 81ème étage. Quand Stanley est arrivé dans son bureau, le téléphone a
sonné. "C'était quelqu'un qui appelait de Chicago pour me demander si j'avais vu les nouvelles", dit-il. Il
lui a répondu que "tout allait bien".
Mais c'était de loin le contraire. Tandis que Stanley parlait, il a levé les yeux et a vu le vol 175 de la
United Air Lines fonçant droit sur lui. "Tout ce que je me rappelle c'est ce grand avion gris, avec ses
lettres rouges sur l'aile et la queue m'arrivant dessus," dit Stanley. "Mais cela semblait être un ralenti,
l'avion devait être à moins de 100m, j'ai dit: 'Seigneur, prends le contrôle, je ne peux rien faire moimême.' " Puis Stanley a plongé sous son bureau. "Mon Testament [Bible] était dessus," a expliqué
Stanley. "Je savais, sans l'ombre d'un doute, que le Seigneur allait prendre soin de moi une fois que je
serais là." Alors qu'il se recroquevillait en position de foetus sous son bureau, l'avion s'est écrasé dans le
bâtiment et a explosé. Miraculeusement, Stanley n'était pas blessé. Néanmoins, il pouvait voir l'aile
enflammée de l'avion dans l'encadrement de la porte du département. Il savait qu'il devait sortir de ce
bureau et du bâtiment au plus vite. Mais il était pris sous les débris jusqu'aux épaules. "Seigneur, tu
prends le contrôle, c'est ton problème maintenant." "Je ne sais pas d'où m'est venue cette puissance si
ce n'est de mon bon Seigneur. Il m'a donné une telle puissance et une telle force dans mon corps que
j'ai été capable de tout secouer loin de moi. Je me sentais comme l'homme le plus fort qui ait jamais
vécu."
Tout le temps, Stanley demandait au Seigneur de lui sauver la vie. "Je pleure et je prie, 'Seigneur, j'ai
encore tant à faire... Je veux voir ma famille, Seigneur, aide-moi à m'en sortir.' "
Le bureau de Stanley ressemblait à un champ de bataille --les murs étaient couchés dans un tas de
poussière, les équipements jonchaient le sol, les flammes dansaient tout autour, et il y avait des
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décombres partout. "Tout ce sur quoi je m'appuie s'effondre et je tombe. Je me coupe et me fais des
contusions sur tout le corps, mais je dis: 'Seigneur, je dois retourner à la maison pour mes bien-aimés, je
dois y arriver, Tu dois m'aider.' "
Tout à coup, Stanley a vu la lumière d'une lampe de poche. Pendant un moment cela l'a étourdi. "A quoi
cela peut-il servir à quelqu'un d'utiliser une lampe de poche à cet étage ?", pensa-t-il. "Ma première
réaction a été: 'C'est mon ange gardien--mon Seigneur a envoyé quelqu'un pour me sauver!' " Stanley a
commencé à crier: "Je vois la lumière, je vois la lumière." Mais après avoir essayé de se frayer un chemin
à travers les débris, il a compris qu'il ne pourrait pas sortir--toutes les issues étaient bloquées, et son
"ange gardien" ne pouvait pas venir jusqu'à lui--un mur se dressait entre lui et la cage d'escalier. "Il ne
peut pas venir vers moi et je ne peux pas aller vers lui, et à ce moment j'ai du mal à respirer," dit Stanley.
"Je ne sais pas si c'était du souffre ou quoi (probablement du kérosène en feu), mais je m'en rappelle
encore l'odeur. Je me suis mis à genoux, et j'ai dit: "Seigneur, tu dois m'aider. C'est toi qui m'a permis de
venir jusqu'ici, aide-moi à aller jusqu'aux escaliers."
Stanley a alors fait quelque chose de surprenant. Pendant qu'il priait à genoux, Stanley a appelé
l'homme situé derrière le mur: "Il y a une chose que j'ai besoin de savoir, connaissez-vous Jésus ?"
L'homme a répondu qu'il allait à l'église tous les dimanches. Puis ils ont prié ensemble pour arriver à
casser le mur. "Je me suis levé, et j'ai senti une puissance venir sur moi," dit Stanley. "J'ai eu la chair de
poule sur tout mon corps et je tremblais, et j'ai dit au mur: 'Tu ne fais pas le poids devant le Seigneur et
moi.' " Puis il a frappé le mur de son poing, et avec l'aide de l'homme de l'autre côté il a réussi à se
tortiller et à passer à travers le trou dans le mur. "Le type m'a attrapé, il et m'a embrassé et il a dit: 'A
partir d'aujourd'hui, tu es mon frère pour la vie.' "
Mais le danger n'était pas écarté. L'homme de l'autre côté du mur, du nom de Brian, était un homme
déjà âgé, et ils avaient encore 81 étages à descendre à pied, dans un immeuble en feu et, ce qu'ils ne
savaient pas, sur le point de s'écrouler. "Nous sommes descendus en boitillant, et à chaque étage nous
nous arrêtions pour voir s'il y avait quelqu'un, mais personne, sauf un homme qui gisait sur le sol,
couvert de sang, déchiqueté."
Stanley a demandé la permission de porter l'homme dehors, mais un garde de sécurité lui a répondu
qu'il vaudrait mieux faire monter quelqu'un pour s'en occuper. Quand enfin ils sont arrivés à la sortie,
seuls des pompiers étaient là. "Ils disaient: 'Courez ! Courez ! Courez !' Stanley et Brian auraient bien
couru loin du bâtiment, mais le hall d'entrée était maintenant envahi par les flammes. Après s'être
mouillés à l'aide du système d'arrosage du bâtiment, ils se sont donné la main, et ont traversé les
flammes jusqu'à se trouver en sécurité dans l'Eglise de la Trinité, deux blocs plus loin. "Je voulais aller à
l'église pour y remercier Dieu", explique Stanley. "A peine étais-je à la porte de cette église, que le
bâtiment (la tour du World Trade Center) s'est effondré. Stanley et Brian sont sortis de la zone de
danger. Avant de se quitter, Stanley a donné sa carte de visite à Brian dans l'espoir qu'ils se reverraient,
et il lui a dit: "Si je ne te revois pas, je te verrai dans le ciel."
Blessé et plein de sang, les habits en lambeaux et portant une veste d'emprunt, Stanley s'est retrouvé à
la maison quelques heures plus tard avec sa femme Jennifer et leur deux filles, Stephanie (8 ans) et
Caitlin (4 ans). "J'ai embrassé ma femme et mes deux enfants, et nous avons pleuré", dit Stanley. Après
avoir remercié Dieu de lui avoir sauvé la vie, Stanley a dit à Dieu que, quoi qu'il ferait, il le ferait pour Sa
gloire. "J'ai encore mal, mais chaque fois que je me lève, je dis: 'Seigneur, tu as tout pris en main, sans
toi je n'y serais pas arrivé.'
"Pour quelque raison divine, je sais, sans l'ombre d'un doute, que la main puissante de mon bon
Seigneur a légèrement détourné l'avion, d'une fraction, de l'endroit où je me tenais", dit Stanley. "Parce
que, lorsqu'il s'est écrasé, il n'était qu'à 2 mètres de moi. Je ne me préoccupe pas de ce que les gens
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peuvent prétendre par leurs raisonnements, de ce qu'ils peuvent dire maintenant ou dans plusieurs
années, mais je sais que c'est la main de Dieu qui a dévié l'avion. Mon Seigneur Jésus est plus grand que
le Trade Center, et son doigt peut pousser un avion!"
VOILA ENCORE UN MIRACLE DE NOTRE GRAND DIEU FRERES ET SOEURS BIEN AIMES, NE DOUTONS
JAMAIS DE SON AMOUR , SA FORCE ET SA GRANDEUR.
Le jeune Soldat
Un jeune homme travaillant dans l'armée était humilié constamment parce qu’il était chrétien.
Un jour, son Capitaine pour l’humilier devant les troupes, l’appela et lui dit : « jeune homme venez ici !,
prenez la clé et allez parquer la jeep là bas ! », il lui montra l’endroit. Le jeune homme répondit : je ne
sais pas conduire mon Capitaine !
Le SUPÉRIEUR lui dit : mais demande donc de l’aide à ton Dieu! Montre-nous qu'il existe! (en parlant du
Dieu de ce jeune soldat).
Le jeune homme pris la clé en allant vers le véhicule et il commença à prier, il démarra le moyen et le
conduisit PARFAITEMENT jusqu’à l'endroit indiqué par le Capitaine.
En sortant de la jeep, le jeune homme remarqua que ses amis pleuraient (tous les soldats), ils dirent
tous ensemble nous voulons servir ton Dieu.
Le jeune soldat était dans l’étonnement, demanda ce qui se passait…
LE CAPITAINE en pleurant ouvrit le capot de la jeep en montrant au jeune homme que la voiture était
sans moteur.
Alors le garçon dit : c'est le Dieu que je sers, LE DIEU DE L'IMPOSSIBLE, le Dieu qui donne l’existence à ce
qui n'existe pas qui a agi.
Le témognage de inconnu |
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Guérison et délivrance au village de Kiboum
Celui qui donne ce témoignage s'appelle Bernard Moukong, un ancien étudiant de l'Institut Biblique de
Ndiki, très équilibré, tant sur le plan intellectuel que sur le plan spirituel.
Bernard Moukong a passé son enfance au village d'Etoundou III proche du village de Kiboum dont il sera
question dans cet article.
Voici son témoignage:
C'est au cours d'une campagne d'évangélisation du pasteur sud-africain Rainer Bronke,
alors que j'étais de passage à Douala, que je me suis converti à Jésus-Christ. De retour
dans mon village, j'ai rejoint la cellule naissante d'une Eglise de réveil qui m'a demandé
d'être son responsable un an plus tard, en 1983. Dès que cette responsabilité m'a été
confiée, j'ai eu à coeur d'évangéliser les villages environnants.
Au terme d'un jeûne de plusieurs jours et d'instantes prières, notre cellule s'est installée dans le village
de Kiboum pour y prêcher l'Evangile. Si nous avions choisi ce village, c'est parce que depuis cinq ans,
aucun responsable chrétien, pasteur, prêtre, ou évangéliste n'osait le traverser par crainte des
manifestations occultes qui se traduisaient par des morts soudaines, des cas de folie ou
d'empoisonnement.
Notre première action fut de demander au chef du village s'il acceptait que les habitants qui le
souhaitaient soient délivrés des puissances démoniaques. Après son accord, nous avons obéi à l'ordre
que le Seigneur m'avait donné pendant un moment de prière que j'avais eu pour préparer cette
campagne.
Il s'agissait d'abattre un arbre, sous lequel les sorciers, les marabouts et les guérisseurs se réunissaient
pour jeter un sort à leurs victimes. Dans les cavités naturelles de l'arbre et dans le sol, les participants de
ces réunions sataniques avaient enfoui des objets composés d'éléments organiques provenant du corps
de chaque participant. Il s'agissait de mèches de
cheveux, de morceaux d'ongles et de sang, ainsi que les restes d'un animal sacrifié. Ces objets étaient
comme le témoin d'un pacte, et si l'un des participants dévoilait ce qui avait été dit pendant une
réunion, il mourait exactement neuf jours après avoir parlé, de mort violente ou inexpliquée.
Le premier jour de l'évangélisation a consisté à abattre l'arbre. C'est notre cellule
d'évangélisation qui a dû faire ce travail, aucun des habitants du village n'ayant osé
s'approcher de l'arbre. Pendant la coupe, qui a duré six heures, nous avons chanté des
cantiques, comme celui très connu qui porte le titre "les murs de Jéricho sont tombés". Nous avons .
également prié sans -relâche. Le Seigneur nous avait donné un plan de marche. Après l'abattage de
l'arbre, nous avons passé le reste de la journée et la soirée à adorer le Seigneur et à donner notre
Témoignages assembles par Aimé Adou
témoignage aux habitants du village. Nous avons également averti le village que nous allions annoncer
l'Evangile chaque jour à venir à partir de 15 heures et jusqu'au soir.
Les enfants de ce village étaient particulièrement frappés par des crises d'épilepsie très
nombreuses. Là encore, le Seigneur m'avait précisé que les parents de ces enfants
connaissaient l'origine de ce mal, et qu'ils devaient confesser leur faute s'ils voulaient en être délivrés.
Huit pères d'enfants épileptiques ont accepté de reconnaître, de confesser et d'abandonner les
pratiques qui avaient conduit ces enfants à être épileptiques.
Lorsqu'un sorcier, un guérisseur ou un marabout est consulté pour que le consultant obtienne une
faveur, ce consultant doit offrir une vie au marabout pour que ce dernier reçoive la puissance qui va
répondre à la demande du consultant. A Kiboum, lorsqu'un père de famille voulait obtenir une très
grande récolte, ou un autre avantage, il devait offrir la vie de l'un de ses enfants en échange de ce
service.
Dès que le pacte était conclu, l'enfant mourrait subitement pour des raisons dites inconnues ou il
devenait aliéné ou épileptique. Pour sceller le pacte, une plante, dite mystique qui ressemble à un
oignon, était plantée par le père et le guérisseur derrière la maison de la famille.
A ma demande, les huit pères de famille dont il a été question ont accepté d'apporter leurs plantes
mystiques, et nous les avons brûlées immédiatement. Au moment de la prière de délivrance que j'ai
adressée à Dieu en présence de tout le village, tous les enfants épileptiques sont tombés en poussant
des cris.
Les enfants des huit pères de famille qui avaient confessé leur péché et avaient brûlé leurs plantes
étaient plus agités et criaient plus fort que les autres. Cependant, au bout d'un certain temps, le calme
est revenu et j'ai pu me retirer à l'écart avec les enfants et les familles qui avaient rompu leur alliance
avec les forces occultes.
C'est alors que pendant une nouvelle prière, la véritable délivrance eut lieu. C'était en 1984, il y a plus
de dix ans de, cela, aucun des enfants épileptiques qui ont été délivrés n'a rechuté.
Leur délivrance a été totale et définitive. Les parents des enfants délivrés se sont convertis à Jésus-Christ
et une Eglise de réveil existe maintenant dans ce village. Par contre, ceux qui n'ont pas renoncé à ces
pratiques, et ils sont nombreux, n'ont pas été délivrés.
Ce témoignage serait sans doute moins convaincant, tant il paraît surprenant, si un élément
nouveau n'était venu le confirmer.
Depuis le mois de février dernier, le docteur Pierre
Andrzejewski, médecin coopérant responsable du dispensaire de Ndiki et des antennes
médicales qui en dépendent, chrétien très engagé avec son épouse Mariléna venant de
l'Eglise du Christ de France, a constaté sans pouvoir l'expliquer que les très nombreux cas d'épilepsie
parmi les enfants du village de Kiboum semblaient avoir une origine occulte comme cause première. Le
témoignage de Bernard Moukong vient de le lui confirmer.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Les alliances avec le diable existent, non seulement en Afrique, mais également en Europe où, sous
couvert de science ou d'expériences nouvelles, de plus en plus de personnes tombent dans ce piège.
L'amalgame de cheveux, d'ongles et de sang humain n'est pas pire que la boule de cristal et toutes les
autres formes de pouvoirs occultes. Il s'agit d'une porte ouverte au diable qui a ensuite droit de cité
dans la vie de ses victimes. Le cheveux, le sang, la pierre ou le bois ne changent pas de nature, mais ils
sont autant de perchoirs sur lesquels les démons peuvent se poser avant de venir habiter dans les
personnes qui les ont confectionnés. La pharmacopée africaine dont on parle tant actuellement est
rarement opérante par elle-même dans sa pratique. Elle est toujours associée à une dimension
spirituelle qui est sa face cachée pour les chercheurs européens venus l'étudier. Certaines plantes
guérissent en raison des principes actifs qu'elles contiennent certes, mais combien d'autres n'ont qu'un
effet, celui de lier celui qui les consomme au démon de celui qui les lui a
prescrites.
Mais au milieu de ces ténèbres, combien est forte et rassurante la lumière de Jésus-Christ, qui a
triomphé de tous les pouvoirs mauvais, et qui fait partager dès aujourd'hui cette victoire, même dans un
village aussi obscur que Kiboum, à tous ceux qui se sont repentis et ont cru en Lui.
Paul Greiner
SOS ! Envie d'un bébé !
Quoi de plus merveilleux que l’arrivée d’un enfant dans un couple qui rêve de fonder une famille ? Quel
émerveillement lorsque l’on découvre que l’on est enceinte au moment où on l’avait souhaité ! Mais
que se passe-t-il lorsque le souhait ne se réalise pas ? Le désir d’enfant, si beau soit-il, peut alors se
métamorphoser en cauchemar, lorsque tout ne se passe pas comme prévu.
A travers mon histoire, je souhaite encourager celles qui souffrent de ce désir d’enfant si ardent et leur
faire prendre conscience des enjeux plus importants qui se cachent derrière cette épreuve. Car si nous
traversons des moments aussi pénibles, ce n'est pas parce que nous méritons moins qu'une autre
femme de devenir mère, ni non plus parce que Dieu veut nous punir de quoi que ce soit. Alors laissons
de côté la culpabilité et l'apitoiement pour nous concentrer sur le véritable objectif : travailler notre
coeur et grandir.
Voici mon témoignage :
Tout commence en 2006. Mon mari et moi nous étions rencontrés lorsque nous étions au lycée et nous
étions mariés jeunes, à l'âge respectivement de vingt et vingt et un ans. Nous avions projeté de prendre
une année sabbatique en Australie, une fois mes études terminées, avant de nous installer
définitivement dans une maison et de fonder une famille. Toutefois, alors que nous approchions de la
date du départ, nous songions à abandonner notre projet de voyage pour fonder cette famille tant
désirée. En effet, nous avions toujours souhaité être parents tôt, et le désir se faisait maintenant plus
pressant -nous n’avions que vingt-deux et vingt-trois ans. Nous avons finalement décidé de partir à
l’aventure, pensant mettre en route notre second projet sur le chemin du retour.
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Or, les choses ne se passèrent pas exactement comme prévu. Effectivement, nous avons fait un
magnifique voyage. Ces moments restent gravés dans nos coeurs, pour tout ce que nous avons réalisé
en nous éloignant de notre vie quotidienne en France, et de nos obligations. Dans ce climat de
tranquilité, nous avons alors choisi de mettre en route un petit, avant de rentrer en France quelques
mois plus tard.
Malheureusement, les essais se sont révélés infructueux. J’ai même développé une infection qui m’a
suivie jusqu’à notre retour en France. Nous sommes donc rentrés sans que le projet n’aboutisse et
avons continué à espérer. Huit mois étaient passés lorsque nous avons appris que ma belle-sœur
attendait un bébé alors qu’elle et son mari effectuaient le même voyage que nous en Australie.
Ce fut le choc. C’était ce que j’avais planifié pour moi et cela arrivait à quelqu’un d’autre ! Quelle
douleur, quelle colère ! Je ressentais alors comme une pression, une pression que je m’étais mise moimême. Il fallait que cela m'arrive rapidement. Pour ce, je devais redoubler d'efforts. Je voulais tant être
mère ! Je me sentais tellement destinée à cela. Pourquoi cela arrivait à d'autres et pas à moi ?
Qu'avaient-ils fait pour avoir ce qu'ils voulaient et pas moi ? Lorsque j’apprenais par hasard qu’une
femme, que je la connaisse ou non, était enceinte, j'étais furieuse. J’en voulais à Dieu de ne pas
m’exaucer. Je prenais cela pour une punition et j’en cherchais la raison, demandant pardon pour telle ou
telle faute insignifiante au cas où cela débloquerait le processus. Je ne me rendais pas compte que Dieu
ne marche pas comme cela.
Après un an d’essais sans résultats, le gynécologue m’a orientée vers l’Aide Médicalisée à la Procréation
(AMP). Nous lui avons fait comprendre, mon mari et moi, que nous refusions le principe même de la
fécondation in vitro, au regard des manipulations génétiques effectuées, mais il a insisté pour que nous
établissions un diagnostic avec un spécialiste de la stérilité. Lors de cette consultation, nous avons appris
que l’infection mal traitée que j’avais contractée en Australie avait fait plus de dégâts que nous le
pensions.
Notre meilleure option, selon eux, était la fécondation in vitro, seule méthode sûre de fonctionner. Nous
avons refusé le procédé, en accord avec nos convictions, et opté en revanche pour une opération
censée nous donner de meilleures chances. L’opération a été programmée pour septembre 2008. En
attendant, nous nous sommes penchés sur les procédures d'adoption et avons continué notre chemin.
Avec le temps, je commençais à entrevoir d'autres perspectives pour notre avenir, j’acceptais le fait que
Dieu fasse selon Ses plans et non plus les miens, et sans m’en rendre compte, je commençais à lâcher
prise. Je prenais du recul sur les choses et me rendais compte de la chance que j’avais d’avoir un mari
aimant, compréhensif, qui m'avait toujours épaulée jusque là, ainsi que des amis, une famille, un bon
travail... Certes, j’étais toujours un peu triste lorsque je voyais d’autres mères avec leur(s) enfant(s),
mais la douleur s’estompait petit à petit. Je grandissais à l’intérieur sans m’en apercevoir. Je devenais
plus forte.
Cet été là, celui avant lequel je devais être opérée, nous sommes partis en Roumanie avec mon mari
aider à la construction d’un orphelinat. Le camp s'est révélé très éprouvant pour mon mari. J’ai tenté de
le soutenir du mieux possible, de la même façon qu'il m'avait épaulé jusque là.
En fin de compte, ce moment s’est révélé être pour notre couple un véritable moment de consolidation.
Un après-midi lors de ce camp, mon mari et moi avons eu une conversation avec notre ami, le pasteur
roumain, sans qu'il soit fait mention de notre problème de fécondité. Il nous a interpellé sur le fait que
Témoignages assembles par Aimé Adou
nous, les hommes (au sens large du terme), nous fixions sans cesse sur ce qu'il nous manquait plutôt
que sur ce que nous avions déjà.
Nous ne nous estimions jamais satisfaits. De plus, nous passions notre temps à nous plaindre de ne pas
obtenir davantage. Ses paroles résonnent encore dans ma tête : « Dieu ne demande pas mieux que de
nous accorder plus, il veut tellement nous bénir, encore faudrait-il déjà qu’on le remercie pour ce qu’il
nous a donné jusqu’à présent. » Il s'est produit un déclic dans ma tête. Ces mots m’ont touché en plein
cœur tellement cela faisait longtemps que je les attendais.
En vain j’avais cherché des réponses. Rien de ce que j’avais pu entendre dire à ce sujet ne m’avait
touché jusque là. Cette fois-ci j’ai compris que ce qu’il disait était la vérité. Je passais mon temps à me
plaindre et à vouloir que les choses se passent comme je les avais prévues. Mais nous ne pouvons pas
tout contrôler dans la vie.
Comme le dit souvent mon mari, ce que nous voyons à un moment donné de notre vie peut être
comparé à un morceau de puzzle. Au moment où nous vivons cette épreuve, nous ne voyons qu’une
seule pièce, alors que si nous pouvions voir l’ensemble du puzzle, alors nous comprendrions pourquoi
ces choses doivent arriver.
Citation de la Bible, dans l'évangile de Jean, au chapitre 13, verset 7 : "Jésus lui répondit : Ce que je fais,
tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras par la suite."
Nous avons eu un merveilleux cadeau lors de ce camp en Roumanie, cet été 2008. L’intervention s’est
révélée inutile. Tout fonctionnait parfaitement chez mon mari comme chez moi, malgré ce que les
spécialistes avaient pu nous dire. Nous avons eu notre petit garçon tant désiré. Peut-être que c’est parce
que nous l’avons tant souhaité qu’il nous semble si extraordinaire. Bientôt une année s’est écoulée
depuis sa naissance et nul n’est besoin de vous dire que chaque jour avec lui est synonyme de bonheur
aussi bien pour moi que pour son père. Avant cela, un an et demi ont été nécessaires à me faire
comprendre combien il est inutile de se battre contre Dieu, que ce soit en l'accusant de tous nos maux,
ou bien en se détournant de Lui pour se diriger vers une médecine aux alternatives tellement
attrayantes mais ô combien destructrices pour nous les femmes. Il faut savoir Lui faire confiance car ses
desseins sont bienveillants, comme il est expliqué ci-après.
Citation de la Bible, dans le livre de Jérémie, au chapitre 29, verset 11 : "Je connais les projets que j’ai
formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de
l’espérance."
Mais j'ai également réalisé qu'il faut parfois être attentif à soi-même afin de discerner les problèmes qui
nous empêchent d'avancer dans la vie.
Je sais aujourd'hui que mon avenir ne se déroulera pas exactement comme je l'ai prévu et j'avoue
que c'est un peu effrayant ! Je souhaite avoir d'autres enfants, mais le temps passe et je me retrouve
dans la même situation qu'auparavant. Toutefois, les choses sont différentes cette fois-ci. Je refuse que
ce que j'aie enduré ne serve à rien. J'ai désormais l'intime conviction que ce n'est pas parce que je n'ai
pas le contrôle sur le cours des évènements que mon avenir ne sera pas mieux que ce que je l'avais
imaginé. J'essaie de continuer à lâcher prise. Et je vous encourage toutes à continuer d'espérer.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Source: http://radio.vie-fm.fr/
un mort ressuscité lors d'une assemblée d'église
Novembre 2001: le Pasteur Daniel se tue en voiture. Deux jours après , il revient à la vie et sort de son
cercueil. Ce titre était à la une du journal nigérian "The Post Express". Est-ce que c'était vrai, un miracle
divin ou une éxagération de presse sensasionnaliste?
Jésus disait, "Quand même quelqu'un ressusciterait des morts , ils ne croiront pas".
Jugez par vous-même. L'évidence des faits est là, sans ambiguïté. Mais sur le coup, les
journalistes restèrent stupéfaits.
Le matin du 30 Novembre 2001 , Daniel EKECHUKWU, le pasteur de l'Eglise évangélique "Chapelle de la
Puissance" à Onitsha , avec son ami Kingsley IROUKA emmenaient en cadeau de Noël une chèvre à son
père dans un village près de la ville de Owerri. Daniel conduisait sa Mercédès 230 de 1981.
Sur le chemin du retour , sur une route étroite les freins de la Mercédès lâchèrent. Daniel ne put rien
faire. Le véhicule fou se mit à prendre de la vitesse et était incontrôlable. Son ami et lui s'écrasèrent
contre un pilier de pierre. N'ayant pas de ceinture de sécurité, Daniel fut catapulté violemment . Sa tête
heurta le pare-brise, le volant et son moyeu lui enfoncèrent le thorax . L'ami de Daniel , Kingsley, choqué
bien que peu blessé, se tourna vers Daniel espérant que tout allait bien; mais sa vision fut tout autre. Du
sang lui sortait du nez à cause d'une blessure cranienne et il vomissait du sang dû à une hémorragie
interne. Les secours arrivèrent. D'une façon merveilleuse Daniel put se lever et s'installer dans le "local
de soins intensifs" de l'hôpital nigerian.
Sa femme, Nneka, arriva sur les lieux, elle trouva Daniel encore entre la vie et la mort. Il
s'accrochait à la vie suffisamment pour lui demander de l'emmener à l'hôpital de son médecin à Owerri grave erreur - ce n'était rien de moins qu'un trajet d'une heure et demie. Quelques minutes après avoir
été mis dans l'ambulance, Daniel se sentait mourir. Il essaya de murmurer ses derniers mots et
instructions à Nneka. Tout spécialement, il la supplia de continuer leur travail d'église. Il essaya aussi de
l'informer d'une ou deux situations dans leur église dont elle aurait dû être au courant, mais ses paroles
s'amenuisèrent, devinrent incohérentes et s'arrêtèrent alors qu'il tombait dans l'inconscience.
Le conducteur de l'ambulance ne ralentit pas et, à pleine vitesse, il continua toutes sirènes dehors. Ils
pénétrèrent dans l'hôpital régional d'Owerri, en criant : "urgence! urgence!" Le médecin de Daniel,
cependant , n'était pas en service. A sa place, un membre de l'équipe médicale,prit en charge Daniel et
l'examina . Il se retourna avec un visage triste. Il ne put que certifier que Daniel était déjà mort.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Sa femme Nneka bien sûr, était choquée. Mais il résonnait en elle un verset biblique
d'Hébreux 11.
" Des femmes ont retrouvé ressuscités leur enfants qui étaient morts. " Une conviction
irrationnelle la saisit . Ce verset la concernait. Elle reverrait Daniel vivant et à nouveau en bonne forme à
nouveau. De ce qui allait suivre, Nneka fut un personnage clé.
Dans sa tête, ce texte lui rendait impossible à elle d'accepter la pleine évidence que Daniel était parti ou
bien qu'on l'inhume. Son agitation dictait que quelque chose fût fait. Ils se dépêchèrent d'aller voir
l'oncle de Daniel, Emmanuel OKORONKWO qui habitait près de l'hôpital et lui demandèrent où se
trouvait le médecin de famille. Il ne savait pas, mais les conduisit à son propre médecin, Docteur Jossy
ANUEBUNISA à la clinique St Eunice. Daniel fut emmené là, et devant la détermination de Nneka, on
l'examina à nouveau . Il ne put que constater que la mort avait eu lieu. On l'enregistra à 23H30, le jour
de l'accident de voiture.
Le médecin écrivit alors son bulletin de décès pour le patient et il demanda si la famille
désirait qu'on le laisse dans la morgue de la clinique. La famille dit que non. Ils préféraient emmener le
corps de Daniel dans le village près d'Owerri, puis de là, jusqu'à la morgue de l'hôpital général d'Ikeduru,
pas très loin. Le gardien funéraire, Mr R.Manu BARLINGTON , refit des vérifications d'usage ce qui nous
amena à passé une heure du matin, le samedi. La morgue n'ayant aucun équipement réfrigérant , le
gardien administra l'injection chimique habituelle et se prépara à embaumer le jour suivant. Avec un
autre employé, ils plaçèrent le corps dans la chambre mortuaire entre deux autres personnes décédées.
Chacun se retira ensuite pour la nuit.
C'est alors qu'il y a eu les premiers signes de quelque chose d'étrange. Le responsable du funérarium fut
réveillé par ce qu'il appela "des chants d'église" et cela venait du lieu où étaient les corps. Il se leva et
alla voir ce qu'il se passait, mais le chant cessa. Il était troublé car il ne trouva personne près du
bâtiment. Il retourna se coucher. De nouveau, il entendit un son clair,et de la musique avec des mains
qui tapent. Pratiquement sûr maintenant que cela venait de la pièce mortuaire elle-même, il se leva, y
entra et regarda partout. De nouveau les chants s'étaient arrêtés. Personne n'était là sinon les corps
sans vie. Très perturbé il s'en retourna.
Encore, et pour la troisième fois, il y eut de la musique . Très réelle. Cela l'effraya. Paniqué, il conduisit
jusqu'au village voisin, et alla trouver le père de Daniel.
- "Le corps de votre fils doit être enlevé du bâtiment." insista -t-il , "cela à créé une sorte
d'étrange phénomène."
Le père assura le responsable mortuaire que c'était parce que son fils était un homme de Dieu.
Après cela, le fils décédé fut laissé où il était au funérarium, toute cette nuit-là jusqu'au matin et toute la
journée du samedi.
Les gardiens du funérarium n'entendirent plus de musique de chorale durant le reste de la journée.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Pendant ce temps, la femme de Daniel , convaincue que son mari revivrait, voulut que son corps soit
emmené à l'église de Onitsha où l'évangéliste international , Reinhard BONNKE, devait parler pour une
cérémonie de fondation des ministères "GRACE de DIEU".Le père de Daniel déclara cependant qu'il était
mormon et que c'est lui qui allait décider. Il dit
qu'il allait frapper son fils sept fois avec sa Bible et que si celui-ci ne revenait pas à la vie, alors Nneka
devait accepter le fait qu'il ne ressusciterait pas des morts et devrait clore le sujet. Il partit vers le corps
de son fils et le frappa à sept reprises comme il avait dit, mais sans résultat.
Nneka, étant Chrétienne, considéra qu'un mormon ne pourrait pas comprendre. L'action de son beaupère ne voulait rien dire d'autre que court-circuiter la foi de Nneka. Mais elle n'abandonna pas. Elle
insista devant son beau-père:
-" Daniel doit être emmené à la réunion de BOONKE."
Il réalisa que s'il refusait cette faveur, elle se souviendrait pendant toute sa vie qu'il avait
négligé cette requête en faveur de son mari et il finit par changer d'avis.
Le jour suivant, Dimanche 2 Décembre, ils sortirent le corps de la morgue. Mais le
responsable s'inquièta au sujet de leurs intentions. Il devait dissimuler qu'un corps avait été emmené,
pour un trajet d'une heure et demie de route vers Onitsha. Pour ce faire, il habilla le corps comme pour
des obsèques, le plaça dans un cercueil blanc et le ferma. Ils emmenèrent Daniel.
En arrivant à la grande église d'Onitsha, ils trouvèrent l'Officier de Sécurité d'Etat et aussi le service
d'ordre de l'église. Quand ceux-ci les virent arriver avec un cercueil, ils leurs demandèrent de faire demitour immédiatement. Mais Nneka était cependant déterminée.
Elle insista pour que le cercueil soit admis dans l'église elle-même. Devant cette agitation, l'Officier de
Sécurité vérifia que le cercueil contenait bien un corps et qu'il ne s'agissait pas d'une ruse de terroriste
pour introduire une bombe. Ne trouvant qu'un corps livide , il donna son accord. Cependant, l'idée
d'amener un cercueil ou un corps sans vie dans une église bondée créa la consternation et un remue
ménage. Finalement , le pasteur Paul Jr , fils du responsable des lieux, alla demander la permission à son
père pour qu'on puisse amener le corps dans le bâtiment, mais la condition était que cela se passe dans
la partie réservée aux enfants.
Les enfants furent deplacés dans une salle inférieure et le corps fût amené dans la salle du haut et
déposé sur une table. Le pasteur Paul et un autre pasteur de la congrégation, Bathcomery NKWANDO,
assistèrent à cela et constatèrent que tous les membres de Daniel étaient raides.
Deux autres pasteurs , Lawrence ONYEKA et Luc IBEKWE les rejoignirent pour garder le défunt.
Pendant ce temps , Reinhard Boonke ignorait la situation et était en train de prêcher et de prier dans
Témoignages assembles par Aimé Adou
l'assemblée .
Au bout d'un moment, les pasteurs remarquèrent un léger sursaut sur le corps , au niveau de l'estomac.
Puis le corps effectua un spasme, et une respiration par à-coups prit place dans la poitrine de Daniel.
Encouragés , les pasteurs se dépêchèrent de prier , deshabillèrent le corps de sa tenue
mortuaire , lui ôtèrent chemise et chaussettes et commencèrent un massage de la tête aux pieds. Daniel
était , dirent-ils , "aussi raide qu'une barre de fer". Ils demandèrent qu'on amène des ventilateurs pour
apporter plus d'air.
Alors que la nouvelle se répandait dans tout l'auditoire, cela créa une scène d'hystérie.
Puis, dit le pasteur Lawrence , à 17h15 ce dimanche après midi, pratiquement 2 jours après que la mort
ait eu lieu, Daniel ouvrit les yeux , s'assit et s'appuya sur Pasteur Lawrence.
La foule commença à s'amasser dans le hall, pour voir "l'homme ressuscité". Pasteur
Lawrence craignait que Daniel n'ait assez d'oxygène , aussi il le releva et l'emmena dans la chapelle à
côté.
Daniel parla pour la première fois : "de l'eau , de l'eau". Ils lui en donnèrent en petites
quantités puis du thé chaud.
Pour lui donner de l'espace, ils l'assirent sur une chaise de l'estrade, où des centaines de fidèles ont pu
le voir se rétablir lentement. Il n'avait toujours pas retrouvé tous son esprit et , pendant un temps , il ne
reconnut pas même son fils qui était monté le voir. Cependant , les choses progressèrent , et , au bout
de quelques heures dans la soirée, il se trouva pleinement conscient et cohérent.
Il devint un prodige , et les foules allèrent le visiter; c'est pourquoi il fut transféré dans un endroit secret
pendant quelques jours pour reprendre des forces physiques. Celui qui avait été mort, non seulement
ressuscita , mais aussi guérit des blessures qui lui avaient provoqué le décès et on n'en trouva plus
aucune trace.
Reinhard BOONKE, lui, avait du partir rapidement ensuite car il prenait son avion.
Peut-on douter encore? Ce sont quelques faits incontournables. Pendant deux jours , Daniel n'a pas
respiré et , de plus , son coeur était arrêté. C'était sous un climat chaud, pas dans une chambre froide. Il
a subi une forte injection chimique pour retarder la destruction de son corps.
Etant un cadavre , il a subi les transports et , qui plus est , il est resté confiné dans un cercueil étroit ,
sans air , durant des heures. Il devrait avoir de sérieux dommages cérébraux ; mais non , il est vivant et
sans aucune séquelle.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Il ne s'agit pas ici de clamer qu'on a ramené quelqu'un à la vie d'une façon privée, comme par exemple
dans une maison. Il s'agit ici d'un évènement public, une démonstration de la resurrection des morts.
Si jamais on doit citer quelqu'un , c'est Nneka. Seule sa foi inébranlable a évité l'enterrement de son
mari , car elle l'a emmené à l'endroit où elle a cru qu'il pourrait retrouver la vie. Elle considérait
Reinhard BOONKE comme un homme de Dieu et que dans l'atmosphère de foi où il prêche , ce miracle
serait possible.
C'est la foi de Nneka qui dirigea tout l'evenement et sa foi fut honorée. Par qui?
Qui honora sa foi? Si ce n'est pas Dieu , qui est-ce?
Reportage de Robert MURPHREE et George CANTY Revue "Telegram Revival Report"
Janvier 2002.
Cet évènement s'est produit lors de la Campagne d'Annonce de l'Evangile au Nigéria , fin Novembre
2001.
Quelques jours auparavant, des fanatiques musulmans avaient essayé d'arrêter le
déroulement de cette conférence. Ils étaient allés chez Mr ARANSIOLA , de nuit , et avaient sorti son fils
Sunday dans la rue.
Ils l'avaient forcé à confesser que Allah est grand et comme celui ci avait répondu "Jesus is Lord", "Jesus
est Seigneur" , ils l'ont roué de coups de pieds et poignardé à mort. Sunday était chrétien , engagé dans
l'équipe de louange et est donc mort en martyr à 25 ans.
La campagne d'évangélisation , quelques jours après , a vu venir 4 millions de personnes.
Transmis par L. ROMERO
Source : The Post Express
Témoignages de Miracles - Jean-François Waltrowski
Jésus accomplit toujours des guérisons ! Jean-François est utilisé par Dieu pour les manifester !
Témoignages assembles par Aimé Adou
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En voyage professionnel à Lausanne, j'avais un rendez-vous d'affaires avec un futur client suisse. Pour
cette affaire, j'avais choisi un hôtel de renommée internationale, situé au bord du lac Léman. Ce jour-là,
et exceptionnellement, j'avais proposé à Joséphine mon épouse de venir avec moi.
Lors du repas, et en pleine discussion d'affaires, Joséphine coupe net la conversation et dit à mon client
« Monsieur, vous avez quelque chose de très important à nous dire ! »
J'étais catastrophé. Toute ma stratégie commerciale fut mise à plat en un seul instant et je me suis dit : «
Plus jamais je n'emmènerai ma femme avec moi ! » Mais voilà que mon client nous répond en affichant
un sourire satisfait :
« Oui ! J'ai quelque chose d'important à vous dire. » De 12 h 30 à 17 h 00 il nous a témoigné comment
Jésus avait changé sa vie en le guérissant d'une très grave maladie. Cet homme nous a encouragé à lire,
dans la Bible le Nouveau Testament.
De retour chez nous à Cannes, je commençai à lire les Évangiles. Sans comprendre ce qui m'arrivait, je
pleurais et me reconnaissais pécheur et éloigné de Dieu.
En même temps, je ressentais sa présence remplie d'amour qui me consolait et me disait : « Je suis Dieu
et je t'aime tant. Suis-moi ! » Après cela, je décidai de lire toute la Bible. Je dévorais chaque jour la
Parole de Dieu. Je voulais connaître tout ce qu'elle disait pour pouvoir le communiquer aux autres...
Un mois plus tard, Joséphine et moi étions invités à une réunion du FGBMFI des chrétiens témoins dans
le monde – à Brignoles. Ce soir-là, nous avons pris conscience que Jésus nous appelait à faire une
rencontre avec lui et à nous déterminer pour lui. Le lendemain, nous étions sûrs d'avoir trouvé la vérité,
et nous nous sentions comme naissant à une nouvelle vie.
Jésus touche notre famille
En fait, j'étais un homme très prétentieux ne cherchant qu'une seule chose : gagner beaucoup d'argent !
Et peu m'importait la méthode. En plus de cela, je ne m'intéressais pas du tout aux personnes qui
m'entouraient. Au contraire, imbu de ma personne, j'étais plutôt du genre à marcher sur les pieds de
tous.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Deux mois plus tard, nous décidâmes de passer quelques jours en Alsace pour témoigner à nos familles
respectives. En arrivant à Mulhouse, nous avons parlé tout simplement de ce qui nous était arrivé.
Tous furent étonnés du changement radical dans mon comportement et de ma façon de voir les choses
de la vie. Ils ont également ressenti une très forte présence qui m'accompagnait et une grande paix
qu'ils ne connaissaient pas.
Ce fut tout d'abord à l'un de mes beaux-frères et son épouse que nous avons partagé tout cela. Ils
crurent et acceptèrent Jésus comme leur Seigneur sur le- champ. Quelques jours plus tard, tous mes
autres beaux-frères et leurs épouses ainsi que leurs enfants acceptèrent Jésus comme leur Sauveur et
Seigneur, après que nous ayons lu ensemble la confession de foi des chrétiens.
Ce même soir, immédiatement après cette lecture collective, ils se sont mis à parler en d'autres langues
( voir la promesse de Jésus en Marc 16:17). Mon épouse et moi étions très surpris de ce qui se passait, il
nous semblait lire l'histoire de la famille de Corneille dans la Bible (Acte des apôtres, chapitre 10 versets
24 et suivants). C'est aussi ce qui arriva aux vingt premières personnes à qui nous avons parlé de Jésus.
Dieu s'est aussi occupé de ma maman qui a été renversée par une voiture, alors qu'elle était dans sa
soixante-dixième année. Elle était à l'hôpital, découragée et clouée dans un fauteuil roulant avec des
fractures au poignet et au tibia. Je lui ai parlé de Jésus, elle a cru et lui a donné sa vie. J'ai prié pour sa
guérison et elle retrouva tout de suite le moral. Deux mois plus tard elle quittait l'hôpital entièrement
rétablie.
Dieu accomplit toujours des miracles !
Quatre mois après ma rencontre avec Jésus-Christ, au mois d'avril 1990, en lisant l'Évangile de Marc
16:17 :
Marc 16 : 17
17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons;
ils parleront de nouvelles langues;
Je fus saisi par une conviction très forte de la réalité de cette parole, avec le désir de prier rapidement
pour un malade. Ce même jour, nous avions décidé d'aller à la plage de Cannes. Voici que, en voiture et
descendant le boulevard Carnot qui nous conduit à la mer, j'ai dû m'arrêter pour laisser passer un piéton
qui marchait recourbé à 45°. Joséphine émue de compassion s'est mise à pleurer, et je pensais de
nouveau au passage que j'avais lu, le matin-même.
Alors je fus poussé à prier pour cet homme. Mais il n'y avait pas de place pour stationner la voiture. J'ai
continué mon chemin pour aller chercher un ami qui nous attendait, et je suis retourné en ville pour
retrouver cet homme.
Je l'ai revu un peu plus loin, il n'avait pu marcher que quelques centaines de mètres. Nous sommes allés
vers lui, et je lui ai demandé s'il acceptait que je prie pour lui. Avec son accord, je posai mes mains sur
son dos. Joséphine fit de même. Puis nous avons commencé à prier pour demander au Seigneur de le
guérir. II ne se passait rien. J'étais très perturbé dans mes pensées qui me disaient de « laisser tomber ».
Mais en même temps j'avais une si forte conviction que je ne pouvais m'arrêter là. Je me disais qu'il était
impossible que Jésus promette quelque chose et qu'il ne le fasse pas ! Nous avions toujours nos mains
posées sur le dos de cet homme recourbé, lorsqu'une voix intérieure me dit très clairement :
« Donne-lui l'ordre de se redresser ! ». C'est ce que je fis, et à ma grande stupéfaction, cet homme se
redressa tout doucement. Nous pleurions tous de joie avec lui, et Joséphine lui disait de remercier Jésus.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Cet homme marchait droit, les bras au ciel en remerciant Jésus. L'ami que nous avions amené avec nous
pensait que cet homme avait depuis peu un problème de lumbago et il lui demanda depuis combien de
temps il était ainsi courbé. L'homme lui répondit : « Je suis courbé depuis 25 ans et personne n'a rien pu
faire pour moi ». Quel jour de gloire pour notre Seigneur !
Depuis ce jour, nous avons vu beaucoup de miracles et de guérisons. Nous servons Dieu tout
simplement, en annonçant qu'il est vivant pour tous, comme nous l'avons constaté pour nous-mêmes.
Aujourd'hui, nous avons trois enfants et nous pourrions écrire un livre sur tout ce que Dieu a fait de
concret pour nous, pour nos enfants et tous ceux que Dieu nous a permis de rencontrer.
Si les gens du monde entier pouvaient entendre le message de l'Evangile et se décider pour Jésus, alors
le monde changerait.
Ce qui nous réjouit, mon épouse et moi, c'est de constater chaque jour et à chaque instant, que Dieu n'a
pas changé et qu'il agit toujours aujourd'hui comme il agissait au commencement. Nous voyons
régulièrement son action concrète qui aide beaucoup de gens et cela nous stimule toujours pour
continuer à parler de lui autour de nous, comme au travers de ce témoignage.
Dieu s'est révélé à nous par la personne de Jésus. II nous a permis de faire une démarche de foi en
faisant une prière qui est sortie de notre cœur en confessant qu'il est notre Sauveur, et nous l'avons
accepté comme tel.
Comme je vous l'exposais au début, nous qui nous reconnaissions pécheurs et éloignés de Dieu,
aujourd'hui nous avons la certitude que le pardon de nos péchés nous a été accordé. Aussi notre
relation avec Dieu notre Père a-t-elle été pleinement rétablie, selon son dessein de toute éternité pour
chacun. Nous nous sommes attendus à être touchés par lui. Alors, nous avons vécu une expérience
extraordinaire en nous approchant de lui. Et sa présence est pour nous réelle. Ses promesses sont pour
vous, amis lecteurs, ne soyez plus incrédules...
Jean-François
a
maintenant
54
ans
et
Joséphine
50
ans
.
Leur témoignage se situe début 1990. Ils ont trois enfants : Lucas, 22 ans ; Sara, 17 ans, et Emmanuelle
10 ans
La stérilité vaincue
Après quelques années de vie commune mes enfants désiraient un bébé.
Hélène, ma belle-fille, se fit faire des examens qui durèrent plusieurs mois, sans nous en parler. Elle
souffrait de voir des naissances autour d’elle, dans sa famille, parmi ses collègues de travail, ses amies et
elle, toujours rien.
Moralement cela l’éprouvait, physiquement elle ne supportait plus les contraintes des examens
médicaux.
Un jour mon fils Jean, me demanda de prier pour Hélèna sachant l’engagement de ma foi. J’ai prié pour
tous les deux en accord avec eux et sur la base de la parole révélée.
J’ai demandé tout simplement au Seigneur, pardon pour les péchés d’hérédité qui occasionnaient cette
stérilité. Lui savait le pourquoi.
Je demandais qu’Il ouvre la matrice d'Hélène
Matrice se dit Beith en hébreu = Maison .
Témoignages assembles par Aimé Adou
Que toute sa maison soit guérie !
Je les ai bénis
Un pasteur de passage dans mon Eglise a apporté un enseignement sur les chambres de prière et de
guérison. Ces chambres font parties d’Aglow International* venant de Rotterdam. C’est un groupe de
chrétiens qui s'engagent à prier et à témoigner de leur foi en Jésus.
Priant sur la base des Actes des Apôtres, chapitres 19 verset 11 à 12
Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. On allait jusqu’à prendre des
mouchoirs ou du linge qu’il avait touchés pour les appliquer aux malades. Ceux–ci guérissaient et les
mauvais esprits s’enfuyaient.
Le Pasteur invitait ceux qui étaient concernés par une stérilité ( ici cela concernait mes enfants) à
prendre une enveloppe contenant un tissu de prière béni
L’équipe d’intercession qui avait prié sur ces tissus disait ceci :
''Sachez qu'une grande quantité de bénédictions en découlent.
Comme nous imposons les mains aux malades, les bénédictions et les guérisons sont dans les tissus,
selon les principes divins sur la base des Actes, chapitre 19 versets 11 à 12, comme cité plus haut.
Comme les linges envoyés après que l'apôtre Paul les ait touchés, aussi ce tissu apportera la guérison à
vos enfants auxquels ils sont destinés et demandés par vous.
Nous vous conseillons de poser ce tissu de prière sous votre oreiller, ainsi vous recevrez la présence
constante de la bénédiction , de la guérison du Seigneur pendant la nuit.
S'il vous plait, faites nous savoir votre guérison afin que nous puissions le publier et rendre au Père
Céleste, témoignage et que la gloire, pour ce qu'Il a fait, Lui en revienne sur la base de notre foi en Jésus
Christ. Tout ce que nous demandons, c'est en Son Nom, Seul Intermédiaire entre Dieu et les hommes''
Résultat de l’exaucement quelques jours après que Dieu ai confirmé Sa Parole par ses serviteurs.
L’attente de la Naissance.
9 mois après, au jour indiqué, l’enfant ne semblait pas presser de venir.
Hélèna n’avait toujours pas de contractions.
Un jour, deux jours, trois jours passaient, toujours rien.
Mes enfants s’irritaient lorsqu’au téléphone, nous demandions des nouvelles.
Je devinais l’angoisse de mon fils et Je décidais de prier pour ce sujet.
Dans la nuit du Mercredi au Jeudi, j’intercédais pour ma belle-fille et je demandais au Seigneur de lui
envoyer des contractions pour que le travail se fasse naturellement.
Je reçois dans mon esprit cette pensée : Viens mon âme, te réclame, libère mon âme
J’intercède sans le savoir pour l’enfant dans le sein maternel.
Je lis dans Juges, chapitre 15, verset 19, et je m’inspire de ce verset pour appeler Dieu à l’aide .
Il dit :
{ c’est bien Lui qui veille sur la venue de l’enfantement.
Et parallèlement dans Esaïe , chapitre 66 au verset 9 où Dieu dit :
__Eh quoi ! Amènerais-je le moment d'enfanter sans faire naître ? dit l'Eternel
Moi qui fait enfanter, empêcherais-je ! cette venue au monde ? a dit ton Dieu--
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le lendemain, dans la nuit vers 3 heures du matin, Hélèna commença à avoir des contractions qui se
rapprochaient ; Mon fils pris la décision de l’emmener à l’hôpital et deux heures après la naissance
d'Ines, une belle petite fille, faisait la joie de ses parents et de ses grands-parents.
Sa parole ne revient pas à lui sans effet Jérémie chap 1 verset 12
Je veille sur ma parole pour accomplir ce que J'ai dit.
Je confesse la parole de mon témoignage vécu à cause de son grand Nom. J’ai vécu la faveur de Dieu à
travers cette postérité qui fait toute ma joie ! ! !
Merci Seigneur
Déborah, une Grand Mère heureuse
Source : http://radio.vie-fm.fr/
Echouer ne fait pas de vous un échec !
Je suis si contente de savoir que Jésus a choisi Pierre pour être un de ses disciples.
De manière récurrente, nous voyons Pierre ouvrir sa grande bouche, son orgueil dans la poche et
manifester son mauvais caractère.
Satan avait conscience que Pierre aurait un impact puissant sur la formation de l'Église naissante, et il
tenta à multiples reprises de le disqualifier.
Pendant le dernier souper qu’ils partagèrent ensemble, Jésus adressa des avertissements à Pierre, et lui
dit qu’il allait être soumis à un test. " Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le
froment, mais j’ai prié pour toi, Simon, afin que ta foi ne te manque pas. Et quand tu seras revenu à moi,
fortifie tes frères. " (Évangile de Luc 22:31-32
Pierre gonfla sa poitrine, releva la tête et répondit : " Je suis prêt à aller en prison et à mourir ! "
J’imagine Jésus pensant en lui-même : " Bien sûr, mon ami… "
Seulement quelques heures plus tard, l’épreuve du crible commença. Alors que Pierre se tenait dehors
près du feu à quelques pas de l’endroit ou Jésus avait été battu et interrogé, une petite servante lui
demanda s’il était un des disciples de Jésus.
" Femme, je ne connais pas cet homme ! " répondit-il. Et d’ajouter ensuite : " Je ne suis pas de ses
disciples » et enfin : « Je ne connais pas celui dont tu parles. »
A l’instant même où le troisième reniement sortait des lèvres de Pierre, le coq chanta pour lui rappeler
les paroles prononcées par Jésus : " Avant le chant du coq, tu auras déclaré trois fois ne pas me
connaître. "
Alors Pierre sortit et pleura amèrement.
Jésus savait que Pierre allait le renier et pourtant, avant même qu’il ne chute loin de la grâce, Jésus lui
tendait une perche.
Oui, Pierre était complètement anéanti d’avoir eu la faiblesse de renier Jésus trois fois de suite, mais la
lumière de l’amour de Dieu lui rappela les paroles prononcées par Jésus : " Quand tu seras revenu à moi,
affermis tes frères. "
Après sa résurrection, Jésus posa par trois fois cette question à Pierre : " Pierre, m’aimes-tu ? "
Après chaque affirmation positive de Pierre, Jésus lui ordonna : " Nourris mes brebis, prends soin de
Témoignages assembles par Aimé Adou
mon troupeau, nourris mes brebis. "
Pierre fit exactement ce que Jésus lui avait demandé et passa le reste de sa vie à poursuivre cette
mission.
Vous est-il arrivé de faire des erreurs, de commettre des péchés tels que vous vous sentiez disqualifiée
pour le service de Dieu ?
Avez-vous eu l’impression d’être assise " sur le banc de touche " après avoir commis trop d’erreurs "
techniques ".
Non, chère amie, vous n’êtes pas disqualifiée. Jésus ne vous a pas mise au rebut.
Comme cela est arrivé à Pierre, quand vous tombez, Jésus vous appelle à vous repentir, à changer
d’attitude et vous assure de son amour. Il vous renvoie au milieu du jeu pour affermir vos frères et
sœurs, les encourager ;
Écoutez attentivement.
Entendez-vous sa voix ?
Jésus murmure : " M’aimes- tu ? Va et occupe-toi de mes brebis. "
Cher Seigneur,
Je suis si reconnaissante que tu aies aimé Pierre et que tu m’aimes moi aussi.
Je ne veux pas rester sur le banc de touche dans ma vie. Merci pour ton pardon et ta volonté de me
réintégrer dans mon appel. Donne-moi le courage de me remettre sur mes pieds chaque fois que je
tombe, d’essuyer toute honte qui colle à mon visage et de rejoindre ton équipe sur le terrain. Au nom
de Jésus. Amen
Source: http://radio.vie-fm.fr/BlogRadio/index.php?post/2011/07/27/Echouer-ne-fait-pas-de-vous-un%C3%A9chec-!
Le témognage de Eve |
La tour Nord du World Trade Center
"Un jour, si j'en trouve le temps, je lirai la bible par curiosité"
Jean devait être à son bureau dans la tour Nord du World Trade Center à New York le 11 septembre
2001.
Pourquoi je crois en Dieu ? C’est une longue histoire, et je vais essayer de la résumer. Je vais vous parler
d’un jour précis, puis d’un autre, et de la longue période entre les deux.
J’ai presque 50 ans, et pendant longtemps, avant de tourner le dos à mon ancienne vie, j’ai été un de ces
"requins" de la "haute finance" internationale que certains envient à cause des fortunes qu'ils amassent.
Aujourd'hui, il n'y a plus ni fortune ni envieux, et moi je suis bien plus heureux...
Un matin de septembre, si tout c’était passé comme prévu, comme moi je l’avais prévu, je serais allé au
bureau. A New York. J’aurais probablement passé un instant à la fenêtre, pour admirer d’en haut le
Témoignages assembles par Aimé Adou
spectacle extraordinaire de la capitale du monde économique. Et j’aurais vu de près ce que nous avons
tous vu de loin a la télé, parce que ce bureau est un de ceux qui a eu droit à l’impact direct du premier
des avions du 11 septembre 2001. Il était presque au sommet de la Tour Nord du World Trade Center de
New York.
Mais je n’étais pas à New York parce que ce que j’avais pris initialement pour la plus longue série de
contretemps de ma vie professionnelle m’en avait empêché.
Je lisais déjà la Bible en 2001, mais je ne l’étudiais pas encore de façon aussi approfondie qu'aujourd’hui,
et je n’avais pas encore pleinement réalisé ce que Jacques voulait dire par : vous qui dites : aujourd’hui
ou demain, nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous
réaliserons un gain, vous ne savez pas ce que votre vie sera demain.
Depuis ce jour-là, par contre, je pense souvent à ce que Jacques dit immédiatement après : vous devriez
dire au contraire, si le Seigneur le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.
J’ai commencé par le 2ème jour.
Pour le 1er, nous sommes bien des années plus tôt.
C’est le jour de ma première prière, en tant qu’adulte. J’ai prié, je me suis adressé à un Dieu que je ne
connaissais même pas. J’ai prié parce que je n’ai pas su répondre à mon fils qui parlait à peine et qui m’a
demandé pourquoi sa petite sœur était morte ce matin là.
Puis le temps a passé, j’ai à nouveau oublié Dieu et cette prière. Et la douleur s’est atténuée, lentement.
J’ai quitté un "paradis fiscal" pour aller vivre dans un autre. Depuis ce "paradis", je voyageais beaucoup,
je survolais les mers et les océans, je partais au bout du monde. Je travaillais dans des bureaux
magnifiques et je dormais dans des palaces. Mais je ne passais que très peu de temps avec ma famille.
J'étais loin du paradis...
Je lisais beaucoup, je continue d’ailleurs, et je me disais : un jour, si j'en trouve le temps, je lirai la Bible
par curiosité.
J'ai donc acheté une Bible, je l'ai feuilletée, je l'ai rangée. Je n’étais pas prêt.
De temps en temps, je lis une page, puis une autre. Puis un chapitre. Et je me dis : tiens ?... avant de la
reposer encore une fois. Puis de la reprendre encore !
Je me suis documenté. J'ai lu quelques livres qui me parlaient de la Bible.
Puis, un beau jour, je m’y suis mis, à lire la Bible, à lire vraiment, normalement, simplement page après
page, du début à la fin.
A la fin de cette première lecture, je savais que je croyais en Dieu. Cette foi est venue comme une
évidence, ou pour prendre l'exemple de la lumière, comme celle du soleil qui petit à petit chasse les
ombres de la nuit.
Aujourd'hui, je crois en Dieu, sans aucune réserve, ni la moindre hésitation.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Avant d'avoir lu la Bible, je ne savais pas. Personne ne m'avait parlé de Dieu.
La foi vient de ce qu’on entend, nous dit Paul.
Avant d’avoir lu la Bible, ce que je savais, c'est que je ne croyais plus depuis longtemps aux discours
religieux des profs jésuites de mon enfance, je ne croyais plus aux histoires du catéchisme et des saints,
je ne croyais plus à l’infaillibilité du pape. Je n’étais plus catholique romain depuis longtemps.
Ce que je ne savais pas, c'est que je confondais les discours et les traditions des hommes avec la Parole
de Dieu.
Ma foi est venue progressivement. Je lisais. Je réfléchissais à ce que je lisais. Je me posais des questions,
je cherchais les réponses et, comme le dit la Bible : Cherchez, et vous trouverez.
Les unes après les autres, je trouvais les réponses aux questions que je me posais.
Je serais bien incapable d’expliquer en quelques mots ce qui s'est réellement passé en moi. Ce que je
sais, c'est qu'il y a eu un "avant", puis un "après"...
Quand j'ai commencé à lire la Bible, je ne cherchais pas Dieu. Ma passion pour l'Histoire et ma curiosité
pour ce livre mythique ont été mes motivations conscientes.
Mon honnêteté intellectuelle est ce qu'elle est, et m'a progressivement conduit à la conviction ferme :
oui, depuis que j'ai lu la Bible, je crois en Dieu !
Je pense que ma foi est raisonnée. Dieu ne nous demande pas de croire "bêtement", à tout ce que l'on
peut nous raconter. Au contraire. Il nous demande d'étudier, de réfléchir : Examinez toutes choses,
retenez ce qui est bon.
Pour moi, aujourd'hui, il est évident de croire en Dieu.
D'autres, et ils sont nombreux, préfèrent croire à l'impossible, à l'absurde. Certains en sont fiers : "croire
qu'une cellule vivante ait pu se produire toute seule est absurde et insensé, c'est impossible ! Et
pourtant je préfère le croire".
C’est un de nos plus grands biochimistes, Ernest Kahane (*), qui a dit ça.
Mes possibilités intellectuelles sont bien modestes à côté des siennes. Je n'arrive pas à me persuader
honnêtement de l'impossibilité de quelque chose, et y croire, ou avoir la certitude objective que Dieu
existe, et vivre comme si je ne le croyais pas.
Je crois en Dieu, et je suis heureux d’être avec vous ce matin.
Délivrée de l'anorexie
Je suis née dans un milieu où mes parents aimaient Dieu. Je suis née dans un foyer où il y avait
beaucoup d'amour et mes parents m'ont beaucoup aimée, d'autant plus que je suis enfant unique.
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Très petite, malgré ce bonheur apparent, j'étais triste : je voyais des choses pas belles dans ma vie et je
voulais tout recommencer pour que tout soit pur, mais personne ne m'a montré le chemin pour que cela
le devienne à cette époque là. Petit à petit je me suis dégagée alors de la pratique religieuse et même de
la foi. J'ai tellement rejeté ma foi que je disais à mes parents que je n'avais pas besoin de Dieu ni du
diable, "je peux me débrouiller toute seule."..
Alors ce qui s'est passé c'est que les puissances des ténèbres m'ont entendue et ont commencé à
s'occuper de moi.
Adolescente j'ai eu une maladie thyroïdienne et j'ai pris beaucoup de poids.
Comme j'étais très gourmande j'avais trouvé une solution : c'était de manger et de me faire vomir : dans
ma volonté de maigrir je l'ai d'abord fait une fois puis deux fois par jour, puis cinq fois et puis dix fois et
cela pouvait aller jusqu'à douze fois par jour !
Et j'étais mince comme je le voulais, comme j'en avais envie et le Seigneur m'a protégée parce que je
n'étais pas vraiment cadavérique comme certaines anorexiques.
Mais un engrenage infernal s'est installé : comme les alcooliques je me disais:
demain j'arrêterai tout, j’attends d'être comme je veux et puis j'arrêterai tout.
Mais je me suis rendue compte que j'étais "ACCRO" . Je ne pouvais plus vivre comme tout le monde.
J'ai fait des projets de mariage qui ont très vite avorté : j'ai quitté mon presque fiancé car je me suis
rendue compte que je ne pouvais vivre une vie normale à cause de ma maladie.
Souvent le soir, je me promenais au bord de la Saône et je me demandais quand le courage me viendrait
de me jeter à l'eau pour en finir. Comme beaucoup d'anorexiques et boulimiques j'étais sous la pression
d'une pulsion de mort qui creaient en moi de violentes envies de suicide.++.
Et puis dans mon désarroi, j'ai crié à Dieu. Je lui ai dit :
"Si tu existes révèle-toi à moi! en tant qu'être humain j'ai le droit de te connaitre et je ne veux pas te
rater si tu existes !"
et à cette époque, j'ai rencontré des hippies qui faisaient la route et l'un deux m'a fait acheter une bible.
J'ai été en contact avec la bible pour la première fois: je connaissais un peu la bible, l'évangile dans mon
enfance de par mon éducation catholique, mais, vraiment je ne m'étais jamais plongée dans la Parole de
Dieu.
J'étais dans un état intérieur lamentable.
J'étais complètement délabrée.
J'étais vidée de moi-même; je me sentais dans une prison terrible , comme dans une cage avec de verres
opaques et je ne pouvais plus communiquer du tout avec qui que se soit .
C'était vraiment une mort intérieure et j'avais décidé de me suicider si quelqu'un me parlait de mon
problème.
Parmi mes proches tout le monde le savait mais personne de m'en avait parlé, et le Seigneur m'a gardée
car Il savait que j'allais faire le "saut" si on me parlait de ce problème.
Mais j'avais de telles envies de me suicider qu'il m'arrivait de me rouler par terre pour essayer de me
détendre, pour m'empêcher de me suicider .
Je n'ai jamais fait de tentatives de suicides (ts), je n'ai jamais joué la comédie avec ça, mais si je m'étais
vraiment suicidée, je ne serais pas là aujourd'hui.
Ce soir-là, j'étais dans ma chambre en train de lire la Parole de Dieu et tout d'un coup une joie très
fugitive qui m'a transpercée, cela à peut être duré trente secondes, mais cela m'a ébranlée à tel point
que je n'ai pas pu dormir de la nuit et moi qui me serais suicidée si on m'avait parlé de mon problème, là
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j'avais hâte que le jour se lève pour que je puisse parler de mon problème à quelqu'un !
Et je suis allée voir un prêtre.
Et donc le processus de la nouvelle naissance, à cette époque là, s'est mis en route dans ma vie; j'ai
vraiment cru que Jésus était mort sur la croix pour nous sauver, qu'Il était mort pour moi, je lui ai
demandé pardon et je l'ai invité à entrer dans ma vie.
Mais c'était toujours pareil, je n'étais pas délivrée et j'ai commencé à douter, je me disais que Jésus
n'étais pas mort pour mon problème puisque la Bible n'en fait pas mention, mais j'ai continué à
cheminer malgré tout et quand on s'approche de Dieu, on a souvent des réparations à faire avec son
entourage, et j'avais des comptes à régler avec Maman.
Et donc je lui ai parlé de mon problème et elle m'a dit qu'elle me laissait libre parce qu'elle le
connaissait. Elle ne voulait pas me mettre des bâtons dans les roues, elle m'a seulement dit "tu ne
recommenceras plus" mais le lendemain, je recommençais car je n'étais pas délivrée !
Et puis mes amis hippies avaient formé une petite communauté dans les Cévennes et ils s'étaient tous
convertis les uns après les autres et je leur écrivais:
"Continuez d' évangéliser, je suis sûre que Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Moi je n'ai plus qu'à
mourir, mais continuez ce travail que vous faites !"
Et puis finalement, curieuse comme j'étais, j'ai dit tant pis, je joue le tout pour le tout, je vais les
retrouver.
Donc je suis partie et j'ai dit à Dieu :
Je ne reviens pas comme je pars, soit Tu me transformes, soit je me suicide. Mais là c'était terminé;
Je voulais quelque chose de radical dans ma vie, je voulais en finir avec mon esclavage.
Et là-bas, j'ai eu une certaine paix, qui est venue sur moi et j'ai pu me maitriser devant la nourriture et
malgré cela je pense que là j'ai encore eu des envies de suicide terribles, sans doute les plus violentes :
heureusement que je n'étais pas toute seule ! E t je pense que Satan mettait le paquet parce qu'il savait
qu'il n'avait plus beaucoup de temps à me manipuler !!
Et puis un soir, nous sommes allés dans un réunion de prières et au cours de la prière je n’ai pas
vraiment prié et j'ai dit que j'avais donné ma vie à Jésus Christ et tout le monde était content, 'merci
Seigneur, alléluia !' et moi j'étais mal, très mal et nous sommes rentrés, c'est moi qui conduisait.
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris et je ne le sais pas encore aujourd'hui, je me suis arrêtée et là j'ai été prise
de convulsions, j'ai hurlé; je me suis tordue et tout d'un coup le calme est revenu, la paix est venue dans
mon cœur, la joie est venue dans mon coeur et j'ai su que j'étais sauvée et j'ai su que j'étais libre au
sujet de la nourriture !
Et c'est extraordinaire de voir qu'en présence de Jésus, les démons s'enfuient!!!
Merci à Jésus pour la puissance de la Croix !
Pour moi personnellement, je sais que Dieu m'a secourue comme cela.
J’ai confessé ma foi en Jésus Christ et à partir de ce moment là les démons n'avaient plus rien à faire
avec moi et ils sont partis !
Je me suis affermie en Jésus Christ, il y a bien sur eu beaucoup de combats, j'étais tentée d'autant plus
que je ne vous ai pas précisé que mes parents tenaient un petit restaurant de campagne alors j'étais aux
premières loges car je travaillais avec eux.
Il m'est arrivé de trébucher, mais le Seigneur Jésus m'a toujours relevée et les petites chutes sont
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devenues de moins en moins fréquentes pour finir complètement.
J'ai vraiment pris ma position en Christ et j'avais envie de faire quelque chose dans ma vie
professionnelle et savez-vous ce que j'ai fait -je vais vous faire rire - j'ai agrandi le restaurant de mes
parents ! Et je l'ai tenu dix ans à mon propre compte !
Ça c'est la victoire de Dieu !
Les troubles de l'alimentation sont un fléau qui frappent notre génération et si vous connaissez
quelqu'un qui passe par ce chemin difficile éventuellement sachez que je suis là et qu'elle peut me
contacter, je peux me déplacer, je peux comprendre, je peux prier ,
Et ce que je lui dirai : c'est que Jésus ouvre la porte des prisons et libère les captifs.
Source: http://radio.vie-fm.fr/
Dieu me donne la force...
Dieu me donne la force de survivre à un terrible handicap
Je suis né dans une famille chrétienne et j'ai grandi en allant à l'église tous les dimanches. Ainsi j'ai
acquis une certaine " habitude " de Dieu, une foi naturelle qui était en partie due à mon entourage.
Puis j'ai pris conscience petit à petit de ce qu'était vraiment la conversion dont j'entendais parler lors de
camps de jeunes : un choix personnel et conscient à faire. A plusieurs reprises j'ai fait un pas pour
accueillir Dieu dans ma vie. Mais je m'attendais à une expérience forte, avec une explosion de joie
immense, etc. Alors chaque fois que je faisais un pas avec Dieu, comme je ne ressentais rien, je croyais
que ça ne marchait pas pour moi. Puis un jour j'en ai parlé et j'ai compris que Christ était mon sauveur,
car je l'avais accepté et qu'il voulait être le Seigneur de ma vie ; je lui ai donné la direction de ma vie.
Un jour j'ai découvert un verset dans le Psaume 37 : " Fais de l'Eternel tes délices et il te donnera ce que
ton cœur désire. Recommande ton sort à l'Eternel, mets en lui ta confiance et il agira ". C'était pour moi
une vision nouvelle de ma vie, une promesse et une espérance. J'avais 23 ans, j'allais terminer mes
études, démarrer dans la vie et mon Dieu me disait que si je me confiais en lui, il agirait. ça m'a
transformé.
Quelques temps plus tard, alors que je roulais en moto la nuit, j'ai été percuté par un fourgon. J'ai été
transporté à l'hôpital où rapidement on m'a amputé de la jambe pour me garder en vie. J'ai aussi perdu
l'usage de mon bras gauche. Les médecins ont pensé et dit à mes parents que je devais mourir. Mais ça
n'a pas été le cas.
Comment est-ce que j'ai vécu ça en tant que chrétien ? Avant de partir j'avais prié Dieu pour qu'il
m'accompagne. Cette nuit, 4 personnes qui m'étaient proches ont ressenti qu'il allait se passer quelque
chose de grave pour moi. Mon frère et un copain ont rêvé tous deux que j'avais un accident et que je
mourrais. Ma mère s'est réveillée au moment de mon accident avec une forte douleur au bras et enfin,
ma sœur a ressenti une sensation désagréable, comme si le mal rodait.
Mais Dieu m'a gardé et a sollicité ma famille pour prier pour moi. Moi-même, je l'ai appelé. De suite
après le choc je me suis retrouvé seul sur la route, pendant plus d'1/4 d'heure, dans un état critique.
Alors j'ai appelé Dieu et puis on m'a retrouvé. A l'hôpital, ça a été les moments parmi les plus pénibles
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de ma vie pendant plusieurs mois. Mais j'avais quand même une paix intérieure et la présence de Dieu
m'était perceptible.
Dès que j'ai repris conscience, j'ai vu briller une lueur à côté de mon lit et elle m'apportait une paix
parfaite. J'avais alors la certitude que mon Dieu veillait sur moi et que mon avenir était entre ses mains.
Cette lueur me disait : " mon enfant ne crains rien, ni dans le moment présent ni pour le reste de ton
existence ". Dieu ne m'a pas lâché.
J'ai passé 3 ans entre l'hôpital et le centre de rééducation et grâce à Dieu ma famille a été très présente
ainsi que les amis. Pendant ces années de rééducation, j'ai subi plus de 20 opérations, j'ai fais plus de 20
essais de prothèse sans succès et j'ai dû attendre 5 années pour pouvoir marcher normalement. J'ai
rencontré beaucoup de personnes dans les centres, j'ai vu des choses difficiles et certains de mes amis
que je m'étais fait là-bas se sont suicidés par désespoir, suite à leur handicap. L'un d'entre eux m'a
même dit un jour : " et toi, pourquoi tu te suicides pas dans l'état où tu es ? ".
Un médecin du centre de rééducation racontait à une stagiaire que dans un cas comme le mien, après
un tel accident et avec ce genre de séquelles, un suivi psychologique était primordial. Mais il a constaté
que non seulement je n'en avais pas besoin, et qu'en plus j'étais un soutien psychologique pour
beaucoup de patients.
Dans tout ça, Dieu est resté présent. Pourtant, aujourd'hui encore, rien n'est facile, au contraire. Mais
lorsque je regarde à mon sauveur, celui qui m'aime et qui a un plan d'amour pour moi, même dans ma
faiblesse, alors je suis rassuré et je retrouve la paix. Il me donne l'occasion d'encourager des gens autour
de moi et pendant les camps de jeunes (je fais partie parfois du personnel), il me donne l'occasion de le
servir.
Alors quel est le miracle de Dieu dans ma vie ? Celui de m'avoir gardé, de m'avoir protégé ? Oui, mais ce
n'est pas le plus grand. Souvent on me dit : " chapeau David, tu as su garder la foi dans cette épreuve ".
Non, je n'ai pas gardé ma foi mais c'est plutôt Jésus, qui s'était engagé avec moi, qui a tenu son
engagement, et c'est lui qui m'a accordé la foi dans cette épreuve, qui m'a accordé sa présence et son
soutien.
Oui il a permis l'épreuve dont je ne serais jamais totalement délivré dans ma chair. Mais ça fait partie de
la vie. Je sais que le plus important, ce ne sont pas les conditions de notre bien être social, financier,
familial ou physique mais plutôt comment on utilise notre vie et comment on prépare ce qu'il y a après.
Et pour ça c'est tout simple. Pas besoin d'avoir souffert, d'avoir vécu des choses particulières, pas besoin
non plus d'être parfait ou exemplaire, non, il suffit d'accueillir Jésus dans notre coeur, de lui donner
notre vie. Lui nous accepte comme on est. Quand on lui confie notre existence, qu'on le laisse prendre la
direction de notre vie, lui il assure, même si parfois il y a des épreuves.
Les épreuves sont des moments difficiles que l'on rencontre au long de la vie. Ce feu ne doit pas nous
brûler mais plutôt nous affiner, nous purifier. Nous devons traverser le feu et ne pas y succomber et
ainsi l'épreuve devient un passage bénéfique. Si Dieu permet qu'elle nous arrive, c'est surtout pour
l'utiliser pour nous, pour notre maturité et pour les autres. Alors l'épreuve ne doit jamais être subie et
nous arrêter. Au contraire, elle doit nous pousser, nous transformer.
Il faut cesser de regarder à ce qui s'avance contre nous. Il faut regarder plutôt vers Celui qui est avec
nous ! "Car Dieu donne la grâce et la gloire. Il ne refuse pas le bonheur à ceux qui marchent dans
l'intégrité" (Psaume 84:12).
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Le témognage de David |
Dieu précise ses plans
Dieu précise ses plans
La force est à Dieu
Nous nous joignîmes aux réunions de l’église évangélique de la ville. Le Seigneur m’avait ramené dans
sa bergerie. C’est à lui qu’en reviennent l’honneur et la gloire.
Cependant tout nos problèmes n’étaient pas résolus. Le commerce allait de plus en plus mal et nous
comprenions aussi que ce travail n’était plus compatible avec notre nouvelle vie. Nous pensions donc
changer de créneau commercial
J’eus alors un songe terrifiant. Une nuit du mois de septembre, pendant mon sommeil, je vis un
incendie se déclarer dans le magasin et notre maison. Dans ce songe, je faisais tous mes efforts pour
lutter contre les flammes, mais en vain. J’appelais au secours, mais personne ne répondait. A un
moment donné, j’appelai les pompiers au téléphone, c’est alors que j’entendis cette réponse
distinctement «LA FORCE EST A DIEU ! » En quelques instants tout fut entièrement détruit et je me
retrouvais assis et misérable au bord du brasier qui anéantissait ce que j’avais construit pendant ces
années vécue loin de Dieu. Seul subsistait une petite sacoche, avec un peu d’argent à l’intérieur, que
j’avais retrouvée parmi les cendres. Je me réveill ais trempé de sueur et en proie à une grande frayeur.
Je compris immédiatement la signification de ce songe et me levai aussitôt pour chercher ces paroles
que je me souvenais avoir lues dans la Bible. Je les trouvai au psaume 62. Je dis à ma femme, après lui
avoir raconté le songe : « Nous allons tout perdre, mais Dieu ne nous laissera pas sans secours.»
Effectivement, début 86, nous déposions le bilan, la faillite était totale. Le magasin et l’appartement
furent vendus et il ne nous restait que nos meubles et une petite somme d’argent dans une sacoche.
Le songe divin s’était accompli. Nous avions travaillé pour le feu ! Dieu avait le dernier mot, : LA FORCE
EST A LUI...MAIS AUSSI A TOI SEIGNEUR LA BONTE ! Psaume 62.12/13.
Lors des événements de 1985, marquant mon retour vers le Seigneur, ma fille aînée Christine, avait
été accueillie pour un temps dans une maison de retraite spirituelle en Bourgogne. C’est là que nous
décidâmes de lui rendre visite. Nous fûmes reçus par un pasteur anglais et son épouse qui assuraient
un ministère au sein d’un groupe de jeunes femmes venues d’un peu partout, se ressourcer
spirituellement.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Au cours de la première réunion de prières, le pasteur nous adressa personnellement, une parole, à
partir du texte d’Esaie 43.18: « Ne pensez plus aux événements passés. Ne considérez plus ce qui est
ancien». Nous comprîmes que le Seigneur avait des chemins nouveaux pour nous, qu’il effaçait notre
passé et qu’il nous demandait de considérer désormais ce qu’il mettait devant nous. Nous devions
recevoir pleinement son pardon et le garder précieusement dans nos coeurs. Nous eûmes bien
souvent besoin par la suite de nous souvenir de ces paroles, en particulier lorsque notre mémoire
faisait resurgir nos fautes.
Il y a des souvenirs qui ne s’effacent pas facilement et certaines personnes se chargent aussi de les
ramener à la surface. Le diable est un accusateur, il se plaît à remettre nos anciens fardeaux sur nos
épaules. Mais Jésus est notre intercesseur auprès du Père. Ne soyons jamais dans le camp de
l’accusateur, mais tenons nous plutôt au côté de notre intercesseur. Cette parole nous a aussi appris à
ne plus considérer notre ancienne façon de travailler. D’ailleurs à chaque fois que l’occasion s’est
présentée, cela n’a jamais marché.
Notre vie et nos activités dépendaient désormais de ce que le Seigneur lui-même avait préparé pour
nous. Nous devions apprendre et ne jamais oublier cette leçon: « Laisser Dieu nous conduire dans le
chemin qu’Il avait lui-même tracé pour nous ». Chaque fois que nous avons voulu prendre l’initiative
les choses ont mal tourné. Notre route était devenu différente. Cependant nous avons trouvé d’autres
compagnons qui nous ont accueillis avec bonté et miséricorde.
Nous revenions donc de ce voyage en Bourgogne assez perplexes, en proie à une profonde réflexion.
Mais le Seigneur devait se charger de nous éclairer au fur et à mesure que nous avancerions. Christine
allait continuer sa remontée vers la lumière et là aussi Dieu nous encourageait.
Dieu précise ses plans
Dès le début de l’année 86, voyant que la situation s’aggravait, j’avais trouvé du travail pour un
magazine mensuel régional. J’étais chargé sur un secteur du Morbihan, du démarchage publicitaire et
des dossiers sur différents sujets économiques et sociaux, auprès des entreprises de la région. Cela me
plaisait, quoique le résultat n’était pas toujours évident. Je réapprenais ce que je n’aurais jamais dû
oublier: «La confiance en Dieu pour mes besoins quotidiens.» Les trois années qui suivirent furent
difficiles sur le plan financier. Nous devions aussi réapprendre à équilibrer notre vie en comptant sur
Témoignages assembles par Aimé Adou
l’aide du Seigneur et dans les épreuves il ne nous fit jamais défaut. Nous étions à nouveau dans ses
voies et il était notre appui, notre guide . Je ne souhaitais pas autre chose désormais que vivre
tranquille et demeurer fidèle à Dieu. J’avais retrouvé la maison de mon Père céleste, ma femme tenait
bon dans la conversion, notre fillette Nolwenn, qui avait maintenant 9 ans, suivait avec intérêt les
réunions de l’école du dimanche, nous assistions régulièrement aux cultes et aux réunions de
l’assemblée évangélique. Le Seigneur aplanissait nos sentiers..
Cependant, une ombre demeurait dans notre vie chrétienne. Mon épouse qui était réellement
convertie et qui aimait le Seigneur de tout son cœur, ne pouvait pas se faire baptiser. Les pasteurs s’y
opposaient en raison de notre situation familiale. Nous ne pouvions pas non plus pour la même raison
participer à la Sainte-Cène. Nous étions des divorcés remariés!
Je ne comprenais pas très bien cette conception du pardon divin: On nous accueillait dans les églises
avec bienveillance, mais nous ne pouvions pas participer à la vie normale de membre d’église. Je fis
part de cette situation à un pasteur que je connaissais depuis longtemps et sa femme me répondit
alors: « Vous savez frère, Dieu pardonne, mais les hommes n’oublient pas! ». Nous nous en rendions
compte. Heureusement il y avait pour nous la Parole de Dieu qui a l’autorité sur les pensées et les
conceptions des hommes. Cette parole nous soutenait: «Quel Dieu est semblable à toi qui pardonne
l’iniquité et qui oublie les transgressions...
Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde...
Il mettra sous ses pieds nos iniquités, Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés!» Michée
7.18/20
Au cours de cette période, plusieurs événements attirèrent mon attention, concernant les desseins de
Dieu envers nous :
Lors d’un culte dans une assemblée, le pasteur donna une prophétie disant:«Dieu t’a pardonné, ne
crains pas, il t’a pardonné!»
Quelques temps plus tard, dans une autre assemblée, après le culte, un frère vint nous trouver et nous
dit: « Au moment de la Sainte-Cène,alors que je me trouvais derrière vous, j’ai vu apparaître devant
mes yeux deux feuilles entièrement blanches. Or la nuit précédente j’ai eu un songe dans lequel deux
feuilles blanches m’apparaissaient et je me demandais ce que cela voulait signifier. Aussi ce matin
lorsque j’ai revu ces deux feuilles blanches devant moi, alors que j’étais placé derrière vous, j’ai su que
cela vous concernait.»
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Nous avions besoin de ces encouragements, à cause de l’incompréhension que nous rencontrions de la
part de ceux qui ne croyaient pas vraiment à notre sincérité. Un pasteur m’avait dit un jour: « La
femme avec qui vous vivez n’est pas réellement convertie, mais elle fait semblant de l’être, de peur
que vous la quittiez ! » Heureusement, Dieu connaissait nos coeurs et par ses encouragements il nous
rassurait quant à son plein pardon. Lorsqu’il pardonne nos péchés, il les oublie, il ne s’en souvient plus!
Une autre fois, dans une autre assemblée, une prophétie disait: «Le Seigneur a préparé pour toi une
voie incompréhensible, c’est une voie de service.»
Puis un dimanche matin, à l’église de Vannes que nous fréquentions, le pasteur prêchait sur le texte de
Jérémie 15.19 :«Si tu reviens vers moi, je te reprendrai à mon service». (Version Synodale) Au moment
même de cette lecture je ressentis dans mon cœur le témoignage intense du Saint-Esprit et je sus avec
certitude que Dieu me parlait. Je me demandais alors comment cela pouvait se faire. Mais rien n’est
impossible à Dieu.
Quelques mois plus tard, dans une autre assemblée, une sœur parla en langues et le pasteur
l’interpréta. Le Seigneur disait « Je suis le potier, tu es l’argile, je fais ta vie. J’ai pour toi des projets qui
ne sont pas montés dans ton cœur ». Je me demandais encore comment le Seigneur pouvait me
reprendre à son service.
Au mois d’octobre 86,nous quittions Vannes pour venir habiter à Rennes, où le directeur de la société
pour laquelle je travaillais désirait que je m’installe. Le Seigneur nous conduisit merveilleusement.
Nous avions fait une demande de logement H.L.M et l’Office m’avait signaler que les délais
d’obtention d’un appartement étaient d’environ deux ans. Nous eûmes la réponse favorable quatre
jours après ! Fin octobre nous aménagions dans un bel appartement au 8ème étage d’un immeuble du
quartier sud de Rennes.
Nous rencontrâmes dans l’église évangélique de la ville, dont je connaissais de nombreux membres, un
accueil fraternel. Mais le même refus concernant le baptême de ma femme et notre participation à la
Sainte-Cène, nous fût signifié.
Nous étions profondément attristés. Notre retour vers le Seigneur était sincère, mon épouse était
réellement convertie, notre conduite était conforme aux enseignements de la Parole de Dieu, et le
Seigneur lui-même nous témoignait de son plein pardon, cependant nous rencontrions toujours cette
mise à l’écart de la part des pasteurs. Il est vrai qu’ils me connaissaient pour avoir été l’un des leurs. Je
me souvenais de cette parole du frère anglais, en août 85: « Ne considérez plus ce qui est ancien ». Je
compris qu’il ne fallait pas que je cherche à être réintégré dans le cadre de mon ancien mouvement
Témoignages assembles par Aimé Adou
évangélique. Je devais suivre une route nouvelle. Je me mis à réfléchir et demandai au Seigneur de
nous conduire à nouveau. Mais nous devions être patients.
Suite : C'est Dieu qui dirige
Mon témoignage (1) - Un fils perdu et retrouvé
Le Fils perdu et retrouvé ou " La place retrouvée "
C'est le titre qu'aurait pu porter le livre de mon témoignage, dont vous trouverez sur le site
"pasteurweb" quelques extraits
En l'écrivant, j'ai voulu apporter ma contribution à une meilleure compréhension du pardon envers
ceux qui sont tombés et se repentent, en leur donnant la possibilité du rétablissement dans le
ministère.
Les divers mouvements évangéliques enregistrent malheureusement de plus en plus de cas
dramatiques de pasteurs, qui pour des raisons pas toujours faciles à identifier et analyser, quittent le
ministère et le Seigneur, pour vivre une situation qui engendre la rupture avec l'Eglise.
Retrouver le pardon de Dieu, la paix intérieure, l'équilibre et la sérénité d'un recommencement au
service de Dieu, n'est pas facile, mais c'est possible !
C'est ce que je veux démontrer, ayant moi-même vécu cette situation.
Dans la réflexion qui s'élargit au sein des églises évangéliques mon témoignage peut aider à faire
avancer le débat et permettre à ceux qui reviennent dans les voies du Seigneur de retrouver leur place
au service de l'Église de Jésus-Christ.
Puisque "internet" est un moyen de communication facile et à la portée de beaucoup de personnes,
j'ai pensé qu'il serait bon et encourageant pour plusieurs de faire paraître les passages principaux du
livre qui relate mon témoignage : Un fils perdu et retrouvé.
Le but c'est premièrement de rendre hommage à notre Père céleste, le Dieu unique, le Tout-Puissant,
le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et de glorifier sa patience, sa miséricorde, sa bonté, sa
bienveillance, infinies.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ensuite, je prie afin que ceux qui ont besoins d'encouragements, soit qu'ils prient pour des êtres chers
éloignés du Seigneur, soit qu'ils sont eux mêmes plongés dans la difficulté du retour vers Dieu et en
butte à une mauvaise réinsertion dans l'église, puissent trouver dans mon témoignage une raison
d'espérer et de croire dans la grâce de Celui qui veille sur ses enfants, comme le Père compatissant et
miséricordieux.
Le texte de base de ce témoignage, c'est Luc. 15
Voici donc le premier volet extrait du livre : "Un fils perdu et retrouvé."
Évangélisation en Bretagne.
Depuis le début de mon ministère, je ressentais la nécessité d’un travail d’évangélisation plus
spécifique. C’était un désir constant qui brûlait dans mon cœur. J’avais l’âme d’un évangéliste.
Priant et réfléchissant à ce sujet, je pensais que le meilleur moyen pour atteindre les gens avec la
prédication de l’évangile, était d’aller à leur rencontre dans les quartiers et les villages avec un
chapiteau. Après en avoir parlé avec quelques collègues pasteurs et les membres de l’assemblée de
Brest, je me lançais dans ce projet. J’achetai, à un prédicateur gitan, un chapiteau d’une centaine de
places. Je me procurais le matériel de sonorisation. Avec les frères de l’église de Brest nous
fabriquâmes des bancs démontables et j’achetai une voiture assez robuste pour transporter le tout. La
mission d’évangélisation «LA DELIVRANCE EN BRETAGNE» était née. Un bulletin trimestriel était
envoyé à tous ceux qui avaient à cœur ce travail, leur donnant des nouvelles de notre activité.
Beaucoup se réjouirent de cette initiative . De nombreux bretons, chrétiens évangéliques, nous
soutenaient de leurs prières et de leurs offrandes.
Les missions commencèrent dans différents quartiers de Brest. Les membres de l’assemblée y
participaient avec zèle. Ce fut vraiment un temps béni. Plusieurs personnes sont venues au Seigneur
par ce moyen, dont quelques jeunes qui sont demeurés fidèles. Ils sont aujourd’hui parents et grandsparents d’enfants qui à leur tour suivent le Seigneur. L’éternité nous révélera le fruit complet de ce
travail.
Les pasteurs de la région de Bretagne me demandèrent de faire des missions avec le chapiteau dans
les villes où ils exerçaient leur ministère. C’est ainsi que nous sommes allés successivement à PontLabbé, Lorient, Rennes, Saint-Nazaire, Donges, Nantes, Carhaix, Pontivy...
Témoignages assembles par Aimé Adou
C’est aussi à cette époque qu’après une mission sous la tente à Saint-Brieuc, nous avons trouvé un
local pour y rassembler les chrétiens qui s’étaient convertis par le ministère d’un de mes frères,
devenu par la suite pasteur à Lorient. Le plus jeune de mes frères vint prendre en charge la jeune
assemblée de Saint-Brieuc qui se développa régulièrement.
Le ministère d’évangéliste dans lequel je me sentais parfaitement à l’aise, me prenait beaucoup de
temps. Pendant mon absence de l’église de Brest, le frère H.Queinnec assurait l’intérim. Nous nous
complétions très bien. Plusieurs années se passèrent ainsi. Nous étions en 1968. Douze ans s’étaient
écoulés sans que je ne m’en aperçoive.
Je pensais à l’avenir, à l’évolution de ce travail d’évangélisation. J’étais parfois appelé hors de
Bretagne. Je réfléchissais à mon départ définitif de Brest, pour me consacrer complètement au
ministère d’évangéliste. Je me trouvais à une croisée de chemin.
Dans le feu de l’action, je ne pris pas le soin d’examiner avec assez d’attention cette situation..
J’achetai une caravane, quittai le travail d’église pour entreprendre un ministère d’évangéliste
itinérant. Avec le recul, je réalise aujourd’hui que c’était une erreur.
Ce fut une époque difficile. Mon départ avait été trop précipité et mal préparé. Ma fille Christine
venait d’avoir quinze ans. Pour sa scolarité je dus la confier à ma mère qui habitait à Rennes. La
séparation fut douloureuse et l’atmosphère familial se dégradait de plus en plus.
Sur l’insistance de quelques collègues j’arrêtai l’envoi du bulletin trimestriel aux amis qui me
soutenaient. Tout cela était bien excessif, je m’en rendis compte par la suite. Mais il y a des erreurs qui
engendrent de graves conséquences. L’année 68/69 fut une année vide. Je n’arrivais pas à accomplir le
travail envisagé. J’étais parti dans une mauvaise direction.
C’est alors qu’un après-midi je traversais la ville de Vannes en voiture, mon attention fut attirée par la
foule qui se pressait dans les rues. C’était une veille de Noël. Je ressentis un sentiment très fort, le
désir intense de leur annoncer l’évangile. Je connaissais ce genre de sentiment et je savais ce que cela
voulait dire ! Dieu m’appelait dans cette ville.
Après le premier janvier 69, je quittais l’endroit où je stationnais depuis six mois et arrivais à Vannes.
J’avais retrouvé la paix.
Dans les jours qui suivirent je cherchai un local à louer et fis une première série de réunion dans une
salle d’hôtel du centre ville. C’était l’hiver et il faisait trop froid pour des réunions sous la tente.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le premier et seul auditeur de ces réunions, fut un jeune homme qui avait déjà assisté à une mission
sous le chapiteau, que j’avais faite à Nantes l’été précédent. Il habitait le Morbihan et il cherchait une
église dans laquelle on prêchait ce qu’il avait entendu lors de notre mission à Nantes. Il avait trouvé
un des prospectus que nous avions distribué à Vannes pour annoncer nos réunions et il nous
retrouvait là. Ce fut le premier converti de mon ministère à Vannes. Je l’ai revu il y a quelques années
et il est toujours fidèle. Son frère devait aussi se convertir quelques temps plus tard.
L’œuvre commençait doucement, mais je savais que le Seigneur était avec moi. Un couple de chrétiens
évangéliques venus d’Oran se joignit à nous. Par l’intermédiaire d’un frère nous trouvâmes un local, un
ancien garage un peu délabré. L’aventure de St-Malo se répétait ! A partir de ce moment l’église
commença à se développer régulièrement. Nous habitions maintenant un logement dans un immeuble
HLM. En juillet de la même année, ma fille Catherine venait au monde, tandis que Christine se faisait
baptiser. Petit à petit un groupe d’une quinzaine de personnes fut constitué et en 71 l’église comptait
une vingtaine de membres. L’œuvre de Dieu avançait. Nous entreprîmes, avec les frères, de refaire à
neuf le local que nous venions d’acheter et nous en fîmes un lieu de culte très agréable. Il sert encore
aujourd’hui à l’assemblée de Pentecôte.
Nous étions au début de l’année 1972 et depuis 18 ans j’avais parcouru la Bretagne de long en large
pour y annoncer l’évangile, tantôt sous le chapiteau, parfois dans des salles de réunions. J’avais
travaillé avec les pasteurs arrivés dans la région au cours de ces dernières années. Le Seigneur avait
manifestement conduit les choses et j’aurais dû être satisfait. Au lieu de cela, je me sentais las et mal
dans mon âme.
L’épreuve
A la fin de l’année 1970 je travaillais dans une société de vente à domicile tout en assurant le
ministère de pasteur . Je n’avais plus le temps de faire de l’évangélisation et je réalisais que ma vie
spirituelle s’étiolait. Jusque là j’avais compté uniquement sur le Seigneur pour subvenir à mes besoins
et j’étais entièrement occupé par le ministère.
Sur le conseils de collègues j’avais cessé l’édition du bulletin trimestriel de nouvelles et j’avais vendu la
caravane, ainsi que le matériel d’évangélisation. Je me trouvai face à quelques difficultés, l ‘assemblée
de Vannes, dont j'étais le pasteur-fondateur, ne pouvant assurer un soutien financier suffisant.
J’éprouvais également un certain besoin de repos, j’étais sur la brèche depuis de nombreuses années
et je devais faire le point.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je résolus de chercher de l’aide auprès des frères qui m’avaient conseillé de changer mes méthodes
de travail, mais aucun n’accepta de me soutenir. Je décidai donc de prendre ce travail de
représentation. Jusque là, j'avais été à plein temps dans le service de l'évangélisation et des églises.
J’étais triste et malheureux, à cause de la défection des frères et aussi parce que je manquais
d’assurance. Cependant le mal était plus profond que je ne le pensais !
Le travail de vente à domicile me prenait beaucoup de temps. Je me trouvais entièrement pris par
cette activité qui réussissait au-delà de toute espérance. Je recevais les encouragements du directeur
de la société et les félicitations de mes collègues. J’aurais pu penser qu’il s’agissait d’une bénédiction
de Dieu !
Je me laissais prendre au jeu. Toujours plus de ventes, une promotion, plus de responsabilités et
évidemment plus d’argent, mais beaucoup moins de temps pour le Seigneur et pour son œuvre.
De plus, je devenais léger et mondain. Je n’étais pas vigilant et le chemin glissant sur lequel je m’étais
aventuré me conduisait vers la catastrophe. Malgré les apparences mon cœur devenait sec, ma vie
spirituelle était inexistante et mon foyer était en pleine décomposition.
Au début de l’année 72 je pris intérieurement la décision de quitter le ministère. Je n’étais plus assez
lucide et courageux pour revenir dans la bonne direction. Il aurait fallu que je remette tout en cause et
je ne m’en sentais pas la force.
Comment en étais-je arrivé là ?
Lorsque le ver entre dans un fruit, il le fait au départ sous la forme d’une larve d’insecte pondue dans
la fleur, puis insidieusement il prend sa place au cœur même du fruit, s’y développe et le corrompt
entièrement. Nous croyons parfois être entièrement au Seigneur, mais nous conservons en nous
quelque affection charnelle qui va produire un ver destructeur.
C’est à cette époque que je fis la connaissance d’une jeune femme qui travaillait dans la même société
que moi. Nous éprouvions un attrait l’un envers l’autre et je n’étais plus assez fort spirituellement pour
y résister. D’ailleurs le voulais-je réellement ?
Au mois d’août 1972, je donnais ma démission à l’église de Vannes dont j'étais le pasteur-fondateur,
(j'étais dans le service de Dieu à plein temps depuis 1954)et je quittais mon foyer pour une autre
existence. Je ne pouvais quand même pas mener double vie. Il fallait que les choses soient claires et je
ne voulais tromper personne. Malgré beaucoup de souffrance et d’incompréhension pour les
Témoignages assembles par Aimé Adou
membres de ma famille, les frères et les sœurs de l’assemblée et mes collègues pasteurs, mon départ
se fit sans autre éclat.
Loin de Dieu désormais, incapable de revenir en arrière, dans un oubli presque total et volontaire des
expériences passées avec le Seigneur, je me donnais entièrement, avec ma nouvelle compagne, au
travail et aux affaires commerciales.
Le monde m’avait happé et entièrement avalé.
Au bout d’un certain temps, nous quittâmes la société de vente à domicile pour nous établir à notre
compte commerçants de marché. Tout ce que nous entreprenions réussissait. Nous gagnions
beaucoup d’argent que nous dépensions aussitôt ! Notre affaire se développait et nous avions
beaucoup d’amis avec lesquels nous menions une joyeuse vie. Nous participions à la réussite des
méchants, comme le dit le psalmiste. J’avais perdu ma conscience !
Cela a duré 13 ans. Treize années d’inconscience et de plaisirs mondains pour nous, mais autant
d’années de souffrances et d’intercessions persévérantes pour ceux qui nous avaient conservé leur
affection, avec lesquels nous avions, bien sûr, rompu toute relation.
Cependant, Dieu veillait. Où irais-je loin de ta face, Où fuirais-je loin de ton regard ?
Le retour
Plusieurs années avant que tout cela arrive, dans le courant de l’année 70, lors d’une rencontre de
pasteurs, nous avions parlé de la chute de plusieurs collègues que je connaissais et affectionnais.
J’avais alors posé cette question qui à l’époque me préoccupait : «Comment des héros sont-ils tombés
? Comment leurs armes se sont elles perdues ? »2 Samuel 2.27.
Dans le même passage, au verset 21, le psalmiste semble donner la réponse par ces paroles
dramatiques : « L’huile a cessé de les oindre ! »
Je me souviens avoir prié seul dans mon bureau ce soir là en rentrant chez moi, disant à Dieu :
Seigneur, si une telle chose m’arrive, si un jour je m’éloigne de toi, ramène moi !
Depuis longtemps, j’avais oublié cette prière, mais CELUI dans les mains duquel mon nom est gravé, ne
l’avait pas oubliée. Merveilleux Père, que celui des enfants de Dieu. Sa fidélité est éternelle et jamais
prise en défaut !
Au mois de mai 1977, une petite Nolwenn naissait dans notre nouveau foyer. Moi et la jeune femme
avec laquelle j’étais parti en 1972, nous étions mariés depuis un certain temps, nos anciens conjoints
Témoignages assembles par Aimé Adou
respectifs ayant demandé le divorce. Nous habitions alors une petite maison que nous avions fait
construire à Peillac, à quelques kilomètres de Redon en Ille et Vilaine.
Quelques années plus tard, je compris que la naissance de notre fille était comme « un verrou » que
Dieu mettait sur notre vie, en prévision de difficultés à venir dont nous ne savions rien, mais que LUI
connaissait d’avance. J’y reviendrai dans un prochain chapitre.
Notre vie évoluait rapidement. Aussitôt après la naissance de notre fille, nous vînmes habiter à
quelques kilomètres de Vannes, dans le Morbihan, où nous avions acheté une autre maison. Nous
faisions toujours les marchés et notre commerce prospérait. J’étais devenu le président de
l’association des commerçants de marché du département. En 1981 nous ouvrions dans la ville de
Vannes, un magasin dont ma femme s’occupait, tandis que je continuais de travailler sur les marchés.
Jusqu'à la fin de l’année 84 tout alla bien. Les fêtes de fin d’année étaient pour notre commerce
l’occasion d’un très bon chiffre d’affaires. Je faisais des projets de retraite et j’étais optimiste pour
l’avenir. Depuis 12 ans ma Bible était restée au fond d’un carton, dans un placard et j’avais oublié cette
parole de l’Écriture : « Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets. Mais c’est le dessein de
l’Éternel qui s’accomplit ! »
Brusquement, dès les premiers jours de 1985, nos affaires se mirent à péricliter de manière
inexplicable. Il n’y avait pas de crise économique. Les autres commerces continuaient de travailler
normalement. Notre façon de faire n’avait pas changé. Mais c’était comme si les clients ne voyaient
plus la porte du magasin. La fréquentation avait diminué sensiblement et le chiffre d’affaires baissait
anormalement vite. Le découvert bancaire, par contre augmentait dangereusement et les fournisseurs
devenaient pressants. La situation était devenue grave et l’angoisse m’étreignait.
Depuis un certain temps, ma santé se détériorait. Je m’étais remis à fumer. Et certainement sous
l’effet conjugué du tabac, des excès et du stress, certains malaises apparurent, qui ne me rassuraient
pas du tout. Assez souvent des douleurs persistantes m’étreignaient la poitrine irradiant dans les bras
et des vertiges me saisissaient.
Début avril, une nuit où je ne pouvais dormir, les douleurs augmentant soudain, j’eus peur et réalisais
clairement que si je ne revenais pas vers le Seigneur, j’allais mourir. C’était un sentiment très fort et
très précis. Je savais avec certitude qu’il s’agissait du signal de Dieu pour me ramener vers lui. Alors
dès le matin au lever, je cherchais ma Bible et quelques livres de témoignages chrétiens, rangés au
fond d’un carton depuis longtemps.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Oh Dieu ! Que le retour est difficile. Que l’expérience a dû être pénible pour le fils perdu de Luc 15 !
Je me sentais tellement misérable, impur et sale que je ne pouvais ni prier, ni lire la Bible. Je n’osais
pas lever les yeux vers mon Père céleste et ne savais comment revenir vers LUI. Je me mis alors à lire le
livre «La croix et le poignard» de D.Wilkerson et petit à petit le chemin du retour vers le Seigneur
s’ouvrait à mon cœur malheureux et repentant.
Je repris la lecture de la Bible. Tôt le matin, je descendais dans le bureau de l’arrière magasin et avant
l’ouverture je me tenais seul dans la présence de Dieu, à genoux devant ma Bible ouverte. Je priais et
lisais la Parole de Dieu. Je lui parlais et les Écritures étaient le moyen par lequel le Saint-Esprit
m’instruisait.
Petit à petit le poids énorme de mon péché qui m’écrasait s’éloignait, comme enlevé par la main
invisible mais combien réelle du Père miséricordieux qui faisait ainsi comprendre à son enfant
repentant qu’il lui pardonnait.
Plusieurs semaines passèrent ainsi, au cours desquelles un sentiment profond de repentance faisait
son chemin dans mon cœur. Je ressentais la gravité de mes fautes : les souffrances occasionnées à
ceux qui m’aimaient et à l’église, le scandale et le blâme rejaillissant sur le ministère, les moqueries
des incrédules, j’avais fait blasphémer le nom de Dieu parmi ses ennemis.
Le chemin du retour était difficile, j’étais honteux et terriblement malheureux. Mais dans sa
miséricorde Dieu m’aidait et son Esprit me conduisait chaque jour un peu plus près de son trône de
grâce pour obtenir le pardon de mes fautes. A nouveau, mon Père céleste m’ouvrait la porte de son
sanctuaire.
C’est au moment où je retrouvais le sentiment du pardon de Dieu que m’apparut soudain la
complexité de ma situation familiale. J’étais un divorcé-remarié et une petite fille était née de cette
union. Je me trouvai dans une impasse, seul avec mon problème, en tête à tête avec Dieu. Ma femme
ne savait rien de ce qui se passait en moi, sinon qu’elle me voyait lire à nouveau la Bible et rester seul
pendant des heures, matin, midi et soir dans le bureau du magasin.
Je ne voyais personne à qui confier mon désarroi. Je connaissais beaucoup de frères qui m’auraient
donné des réponses toutes prêtes. Je connaissais aussi les textes bibliques concernant le divorce.
J’aurais pu, à une certaine époque, donner des conseils à ce sujet, mais cette fois, j’étais
personnellement concerné et je ne savais comment régler le problème.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Fallait-il divorcer à nouveau et retourner vers ma première femme, engendrant ainsi un nouveau
drame... Je sentais que cette solution n’était pas la bonne. Et puis Dieu n’avait-il pas tiré un verrou ? Je
réalisais aussi soudainement que la naissance de notre fille Nolwenn avait été une intervention divine
de la part de celui qui connaît toutes choses d’avance. Dieu avait permis cette naissance, prévoyant le
cas de conscience dans lequel je me trouverais 8 ans après !
Elle a maintenant vingt six ans. A dix-huit ans elle a concrétisé par le baptême d’eau, l’engagement de
suivre le Seigneur Jésus, qu’elle avait pris dans son enfance lors d’une colonie de vacances chrétienne,
où elle avait été baptisée du Saint-Esprit. Malgré les tentations communes à tous les jeunes, elle est
restée fidèle et elle est mariée depuis six ans à un jeune homme appelé au ministère.
Lorsque je la regarde aujourd’hui, je remercie Dieu de nous l’avoir donnée à un moment où nous
étions pourtant si loin de Lui.
Non seulement elle est pour nous une source de joie et de satisfaction, mais elle est aussi « le verrou »
que Dieu a mis en place dans notre foyer, comme pour sceller définitivement notre avenir.
Cependant, lorsque je me débattais avec mon problème cela ne me donnait pas une réponse précise
de la part du Seigneur. Je ne voulais surtout pas me convaincre par mes propres arguments. Je
demandais à Dieu une parole claire et venant de Lui, sans que j’y mette la main.
Alors je lui ai simplement dit : «Père, je crois que tu as pardonné mon péché,(J’en avais la certitude et
le témoignage intérieur), tu connais mieux que moi cette situation et surtout la réponse. S’il te plaît,
fais-moi connaître ton conseil. Envoie-moi un de tes serviteurs avec une parole venant de toi.»
Je lui nommai alors par leurs noms, trois pasteurs que je connaissais bien en Lui disant cependant :
Seigneur, je préférerais un tel, mais c’est comme tu voudras.
Nous étions dans la première semaine du mois de Juin 85. Environ huit jours après cette prière, je me
trouvais occupé dans le magasin avec quelques clients lorsque je me retournais pour servir une
personne qui venait d’entrer. C’était le frère dont j’avais parlé au Seigneur !
Son arrivée fut le résultat d’une réelle direction de Dieu. Il ne devait pas venir dans la région, ayant
décidé d’un autre programme. Mais sur l’invitation d’un groupe de chrétiens qui entreprenaient une
mission d’évangélisation près de Vannes, il avait fait un détour afin de les visiter. Il était accompagné
de son épouse et ils campaient dans leur caravane aux abords de la ville. Le soir, le frère oublia
d’éteindre sa machine à écrire qui fonctionnait avec des piles. Bien sûr , pendant la nuit celles-ci se
déchargèrent, cela est naturel.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le lendemain matin, le frère et sa femme vinrent donc en ville pour entre autres choses, se procurer
des piles neuves. Il ignorait où j’habitais et encore moins ce que je faisais. De plus je ne vendais pas de
piles électriques ! Et voilà qu’il se trouvait dans mon magasin pour en acheter ! Il était là, juste devant
moi ! C’était la première partie de la réponse de Dieu, Il se sert aussi des circonstances ordinaires pour
accomplir ses desseins.
Le premier instant de surprise passé, je lui expliquai ma démarche vers Dieu et comment j’avais prié. Il
convint avec moi que le Seigneur l’avait réellement dirigé
Le témognage de Pasteurweb |
Guérie de la dépression !
Philippe : Véronique, vous avez 33 ans, vous êtes infirmière dans une petite ville du Nord-Est de la
France. Vous allez nous partager votre vécu.
Véronique : Je suis née dans une famille catholique. Mes parents étaient agriculteurs. J’ai un frère et
une sœur plus âgés. J’ai beaucoup vécu au contact de la nature et des animaux, ce que j’apprécie
aujourd’hui encore. Mes parents travaillaient beaucoup.
Ma mère fut dépressive durant toute mon enfance. Je l’ai très souvent vue en pleurs. Mon père
travaillait beaucoup, mais ses enfants comptaient beaucoup pour lui, il y avait de l’amour de la part de
mes parents.
A onze ans, je suis allée en pension ; cela a été, pour moi, une rupture difficile, car j’aimais mon milieu
familial.
Peu après, j’ai appris à me débrouiller seule, car, quand je rentrais à la maison, le week-end, maman
n’était pas présente dans l’échange et ne pouvait s’occuper de ses enfants.
Depuis mon plus jeune âge, j’avais deux rêves : d’abord devenir infimière -cela correspondait à aider les
autres, et la maladie de ma mère rentrait quelque part dans cette logique-, et mon deuxième rêve était
que j’aille en Inde.
Ces deux rêves, je les ai réalisés.
Philippe : Parlons de votre métier.
Véronique: Mon métier, je l’aime beaucoup, c’est une source d’épanouissement que d’être au contact
de personnes souffrantes et de pouvoir leur apporter aide et réconfort.
Cela m’apporte beaucoup !
Témoignages assembles par Aimé Adou
J’ai fait l’école d’infirmière, et une fois mon diplôme en poche, j’ai travaillé dans divers services, tant en
clinique qu’en hôpital.
Au bout de trois ans d’activité, j’ai décidé de partir en Inde. J’ai pris une année sabbatique, car j’avais à
cœur ce voyage. Durant ce temps, j’ai étudié les maladies tropicales, ensuite, je suis allée à Pondichéry
où j’ai travaillé dans un centre pour enfants handicapés, dans une structure, puis au contact de lépreux
dans la rue (les soins se réalisaient à même la rue).
Ce séjour en Inde m’a apporté beaucoup de joie, parce que j’y réalisais un rêve d’enfant, et aussi parce
que j’y ai rencontré des gens formidables engagés au service des autres. En outre, travailler et être
reconnue dans un pays étranger lointain étaient valorisants à mes yeux.
Philippe : A votre retour, vous avez connu la dépression !
Véronique : De retour en France, je n’ai pas retrouvé le poste que j’avais précédemment occupé.
L’on m’affecta dans une maison de retraite.
Je ne m’y plaisais pas : je ne supportais pas le contact avec la vieillesse, avec la déchéance physique et
psychique, et ne supportais pas non plus d’être confrontée à la mort.
J’ai connu la "dégringolade", à travers une dépression profonde.
Les traitements que mon médecin traitant m’avait prescrits étaient insuffisants. J’avais des angoisses
terribles, me sentais inutile, et n’avais plus goût à la vie.
La seule issue possible pour fuir ce mal-être : c’était la mort !
J’ai fait une tentative de suicide, avec des médicaments.
Mais mon frère était là, et a pu alerter les secours. J’ai été hospitalisée à temps : mon état était sérieux.
J’étais en réanimation, et mon état était jugé grave.
Après quelques jours d’amélioration, les médecins n’acceptèrent cependant pas de me laisser rentrer à
la maison.
« Elle est trop faible, disaient-ils, elle a besoin d’être entourée, elle ne peut vivre une vie normale. Elle
doit être suivie en psychiatrie.»
Je suis restée à l’hôpital avec un traitement à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques.
Cette période, je ne pourrai l’oublier, car tout s’était écroulé en moi et autour de moi. Je me voyais
comme une loque ! J’avais, en fait, perdu mon identité : mon identité de femme et mon identité
professionnelle.
Pensez : une infirmière en psychiatrie !
Vous imaginez !
Je n’étais plus rien !
Et peu à peu, malgré tout, je suis sortie de cet univers, avec un suivi par une femme psychiatre.
Reconstruction ....
Peu à peu, j’ai commencé à sortir la tête de l’eau.
J’ai retrouvé un travail : un remplacement de vacances en libéral.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Grâce au travail, la confiance en moi a commencé à revenir : j’ai pu, à nouveau, prodiguer des soins, et
malgré un état psychologique faible, j’ai pu aider des personnes.
Le tournant....
C’est là que j’ai rencontré un ami : Jacques.
Jacques m’a parlé de Dieu, mais d’une manière différente de ce que j’avais entendu jusqu’alors.
Jacques me parlait d’un grand Dieu, d’un Dieu plein d’amour, qui m’aimait telle que j’étais.
J’étais précieuse aux yeux de ce Dieu-là !
Jacques me parlait aussi d’un Dieu qui guérit encore aujourd’hui, d’un Dieu qui EST VIVANT.
A partir de ce moment, j’ai voulu en savoir plus sur ce Dieu dont Jacques me parlait.
Après avoir lu des livres et écouté des témoignages de chrétiens, j’ai décidé de donner ma vie à Dieu. J’ai
décidé de faire un pas vers Lui.
En fait, Dieu propose. Il est présent. Mais si on ne fait pas la démarche d’aller vers lui, il ne peut agir à
travers nous. Il ne nous force pas. Il nous propose, mais nous, de notre côté, devons bouger.
Philippe :A partir de ce moment, il y a quelque chose qui s’est passé. Vous avez commencé à aller
mieux, à retrouver un sens à votre vie.
Véronique : J’ai compris que quand j’étais dans cet état de dépression, j’allais pouvoir m’en sortir.
Mais, en réalité, j’avais ce syndrome dépressif permanent, avec, parfois, une amélioration.
Mais, malgré tout, je n’étais pas satisfaite de cette vie.
Et quand Jacques m’a parlé d’un Dieu qui guérit, j’ai compris que seul Dieu pouvait me sortir de ce
marasme.
Un verset m’a vraiment touché à ce moment-là :
« RIEN N’EST IMPOSSIBLE A DIEU. » (Evangile de Luc, chapitre 1, verset 37).
Cela m’a beaucoup parlé, et jour après jour, je me suis approprié ce verset, il est devenu VIE en moi. ET
JE ME SUIS LAISSEE ENVAHIR PAR DIEU.
J’ai pu me reposer en Dieu et lui faire totalement confiance.
Aujourd’hui, je ne suis plus dépressive.
Je ne prends plus de médicaments. Dieu m’a guérie !
Je voudrais dire aussi qu’à travers toutes ces épreuves qu’on traverse dans la dépression, quand on se
sent rejetée, inutile, on a des blessures, on est torturé dans son esprit, et cela laisse des traces.
Il y a encore des blessures qui restent à guérir, ce que j’appellerai "les blessures de l'âme".
Les émotions, les sentiments ont été malmenés.
Dieu répare jour après jour, je vois sa main sur moi, sa "thérapie" se base sur un déferlement d'Amour
comme Lui seul peut le donner.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ressentir l'Amour de Dieu, j'en ai fait l'expérience, c'est tout simplement merveilleux, son Amour me
restaure.
Philippe : Est-ce que vous avez encore quelque chose de spécifique à dire aux gens qui vous lisent, et
qui, pour certains, ont aussi connu la dépression ?
Véronique:Vous essayez de vous en sortir par vos propres forces.
Il y a un égocentrisme chez le malade dépressif qui l'empêche de se tourner vers les autres, et empêche
la relation véritable avec Dieu.
Dans la dépression -on n’en a pas conscience– on est tellement accès sur ses problèmes qu’on a comme
un voile.
MAIS DIEU EST LA ! TOUT HOMME COMPTE A SES YEUX ! IL EST PRESENT, QUEL QUE SOIT VOTRE ETAT
!
Il faut réaliser que, sans la véritable rencontre avec Dieu, on ne peut s’en sortir sur ses propres forces.
Dieu a un plan pour chacun, un plan précis où que tu sois, quoique tu fasses, Il veut t'utiliser, Il compte
sur toi, fais-lui confiance. Il te montrera le Chemin que tu dois emprunter pour réussir ta vie, pour en
faire quelque chose de bien.
Source: http://radio.vie-fm.fr/
Des ténèbres à la lumière
Des ténèbres à la lumière
C’est au travers de grandes difficultés que j’ai rencontré le Seigneur Jésus-Christ. Je le connaissais déjà,
mais mal. Je suis née dans une famille religieuse très pratiquante et dès mon enfance j’étais assidue aux
pratiques de ma religion. Cela a duré jusqu'à l’âge de trente ans, mais en fait cette piété ne m’apportait
rien. C’était simplement une coutume, la tradition, qui ne comblait jamais le vide de mon cœur. Mais
Dieu veillait sur moi dès ma naissance et je ne le savais pas.
Je me suis mariée en 1964. De cette union sont nés deux garçons. Après huit ans de mariage, je vivais un
divorce difficile et douloureux. Par deux fois j’ai voulu mettre fin à mes jours, ce qui n’était pas la
solution la plus sage, mais le Seigneur me gardait du pire. Dans la deuxième partie de mon existence
Dieu m’a encore secourue. Il m’a tendu ses bras d’amour et de miséricorde. Je m’étais remariée et nous
avions eu une petite fille. J’étais commerçante dans une ville de Bretagne. Nous avions dans ce milieu de
nombreux amis et nous nous sommes laissés entraîner dans un monde de plaisirs et de fête ( alcool,
cigarettes, discothèque, etc...). Mais là aussi Dieu veillait sur nous malgré tout.
Au bout de quelques années, nous avons déposé notre bilan et fait faillite. C’était la galère, la grosse
déprime, le trou noir. C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment rencontré le Seigneur et vécu des
expériences merveilleuses. En Juin 1985, je suis allée pour la première fois à une réunion évangélique
Témoignages assembles par Aimé Adou
accompagnée de mon mari et de notre fille Nolwenn, qui avait alors huit ans. C’était un vendredi soir. Le
dimanche matin, nous sommes retournés au culte. Le prédicateur parlait de la croix de Jésus, de ses
souffrances, de cette mort horrible à cause de «mes péchés». C’était la première fois que j’entendais un
message si percutant s’adressant directement à mon cœur.
Quand le Saint-Esprit touche un cœur...
Le Saint-Esprit m’a ouvert les yeux et cela a été comme un film qui se déroulait devant moi. J’ai vu ma
misère, mon état de pécheresse, j’ai eu honte et j’ai pleuré en sanglotant. A la fin du culte, mon mari, à
ma gauche et une sœur à ma droite, m’ont soutenue jusqu’au dehors. J’avais l’impression d’être
couverte de boue (la boue de mes péchés) et que tous les gens me regardaient. J’aurais voulu
disparaître. J’ai compris que c’était cela la vérité et que ce que j’avais connu par l’enseignement
catholique n’avait fait que voiler la valeur de la croix de Jésus et la réalité de sa résurrection, que toutes
ces prières adressées à Marie et aux saints, ces chapelets et ces pratiques religieuses n’étaient qu’une
piété vaine qui me laissait toujours aussi vide. J’étais dans les ténèbres, aveugle, comme le dit l’évangile.
Mais maintenant, j’ai découvert mon Seigneur, mon Sauveur, je me suis repentie de tout ce passé
misérable, je lui appartiens et j’ai la Paix, avec lui je marche DANS LA LUMIÈRE. Non seulement Jésus a
guéri mon âme, mais Il a aussi guéri mon corps. Je souffrais d’une mycose sur les deux pieds, je ne
pouvais plus me chausser tellement c’était douloureux et aussi à cause des plaies qui suppuraient. Nous
apprîmes qu’une convention de gitans évangéliques se tenait à Donges, en Loire-Atlantique, pendant
trois jours et nous avons décidé de nous y rendre. Il y avait environ 15000 personnes .
C’était très impressionnant de voir tous ces gens prier et louer Dieu. Une des soirées était réservée à la
prière pour les malades. Je n’avais jamais assisté à ce genre de réunion. J’étais là, au milieu de cette
foule qui me paraissait tellement simple, humble et confiante. Les gens s’avançaient en silence et avec
respect, pour recevoir l’imposition des mains. Je me sentais un peu perdue, étonnée et surprise, me
demandant que faire. Une petite voix intérieure me disait « Va, va !» et j’ai obéi, j’y suis allée, sans trop
savoir, avec un peu de crainte, me demandant ce qui allait se passer. La réunion prit fin et nous sommes
rentrés chez nous. Déjà, pendant le trajet du retour mes pieds étaient moins douloureux. Trois jours
après j’étais complètement guérie. C’était pour moi la preuve évidente que Dieu est bien vivant et qu’il
guérit encore aujourd’hui.
A la suite de cette guérison, j’ai recherché encore plus le Seigneur en lisant sa Parole et en participant
régulièrement aux réunions évangéliques. J’avais soif de le connaître toujours plus.
Encore des guérisons...
Deux mois après, au cours d’une autre réunion, j’ai été guérie d’une fracture au pied gauche que je
m’étais faite à l’âge de 9 ans et qui ne s’était jamais bien réparée. L’os ressortait au dessus du pied et
me faisait parfois terriblement souffrir. Ce jour là, 36 ans après, Dieu me guérissait lors de l’imposition
de mains d’un de ses serviteurs. Gloire au Dieu tout-puissant !
Le Seigneur m’a guérie de nombreuses fois et ma belle-mère, qui est une chrétienne évangélique fidèle,
me disait avec malice : «Vous êtes une chouchou du Seigneur, Yvonne ». Mais nous le savons, Dieu ne
fait pas de favoritisme (Actes 10.3). Un dimanche matin avant de partir au culte, je fus prise d’une
violente douleur dans le genou. Cela ne m’empêcha pas de m’y rendre. Le pasteur et les frères et sœurs
Témoignages assembles par Aimé Adou
ont prié afin que la douleur s’en aille et elle est partie aussitôt. Avant ma conversion, j’étais «accro» de
la cigarette. Je fumais deux paquets par jour et parfois plus. Le Seigneur m’en a complètement délivrée.
A LUI en revienne toute la gloire !
En 1986,nous arrivions à Rennes où d’autres difficultés nous attendaient et non des moindres! Il est écrit
dans l’épître aux Hébreux chapitre 12.2 « Ayez les regards sur JESUS ! ». Et c’est ce que j’ai toujours fait.
C’est un combat difficile que nous menons, mais c’est le bon combat de la foi. Je me suis engagée à
suivre Jésus en prenant le baptême d’eau par immersion, en juillet 89, après bien des difficultés que
mon mari raconte dans son témoignage (Lire "Un fils perdu et retrouvé").
Trois ans après j’ai eu la joie de recevoir le baptême du Saint-Esprit accompagné d’un glorieux parler en
langues. Aujourd’hui, j’ai la paix et la joie dans mon cœur. Il n’y a plus de vide en moi, Jésus me comble
de sa présence. Il nous conduit merveilleusement, étonnamment parfois, mais nous savons que rien
n’est étonnant de sa part. Le plus important c’est de faire sa volonté, même lorsque les hommes ne
nous comprennent pas. Que peuvent-ils nous faire !
"Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?" (Romains 8.31).
J’ai souvent fait l’expérience du secours fidèle du Seigneur et si parfois l’épreuve se prolonge, je sais que
cela ne signifie pas qu’il nous abandonne ; l’épreuve de notre foi, qui est plus précieuse que l’or
périssable, est nécessaire ( 1 Pierre 1.6/8).
Dieu toujours présent
Dernièrement, à la suite d’une hausse de tension et d’un épuisement physique dû au surmenage que me
causait mon travail d’assistante maternelle (j’avais parfois jusqu'à trois enfants en bas âge en garde à
des horaires difficiles), j’ai été atteinte d’une toux persistante, au sujet de laquelle les médecins
n’étaient pas d’accord concernant l’origine. L’un d’eux, à tout hasard, me donna un sirop qui se révéla
inefficace. Un mardi soir, au cours de la réunion de prière de notre église, intérieurement poussée par le
Saint-Esprit, je demandai l’onction d’huile, selon les Écritures (Jacques 5.14). Je fus instantanément
guérie, la nuit même je dormis paisiblement sans quinte de toux et depuis je n’en souffre plus.
Je bénis le Seigneur qui me fait grâce, dans sa fidélité, il exauce ses enfants, qui s’unissent dans une
même prière. Suivre Jésus ne signifie pas une vie exempte d’épreuves. Comme tous les chrétiens je
traverse des moments difficiles, à cause d’une santé fragile. Ma vie professionnelle, commencée à l’âge
de 15 ans a été très dure et m’a usée physiquement. A cause de cela, je ne puis plus faire beaucoup
d’efforts, mais le Seigneur me soutient dans ma faiblesse et me relève constamment. J’ai dû apprendre
à compter sur lui pour chaque chose et c’est un bien. Ma vie lui appartient, c’est LUI qui m’a sauvée,
gardée et conduite jusqu’ici. Je lui en suis profondément reconnaissante et j’ai voulu pour sa gloire et
l’encouragement de ceux qui liront ces lignes, ajouter mon témoignage à celui de mon mari.
Dieu est notre Père céleste, Jésus est notre fidèle berger et le Saint-Esprit est notre consolateur. Notre
destinée est dans la main du Seigneur.
Source: http://www.pasteurweb.org
Expérience surnaturelle
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je venais de rentrer à la faculté... C'était une nouvelle vie pour moi : un appartement à moi, la liberté de
faire ce que je voulais. Le rythme de travail était très différent du lycée, et rapidement, lorsque je
rentrais chez moi, je me complaisais à ne rien faire, à regarder la télé toute la soirée. Bref, en un mois de
temps, j'étais devenu fainéant. Je ne faisais rien de ma vie, mais ça ne me dérangeait pas trop. Cette
liberté nouvelle était pour moi tellement jouissive!
Cependant, un soir, je ressentis un sentiment étrange. J'eus le sentiment/la vision (je ne sais comment
l'appeler) de me trouver devant une porte sans savoir ce qu'il y avait derrière. Guidé par cette émotion
étrange, je décidai de sortir de chez moi. Je naviguai dans la ville, au fil des rues, sans savoir où j'allais.
Après une demi-heure à droite et à gauche, mon comportement m'a semblé ridicule. Pendant 5
minutes, je doutai de ce que j'avais reçu et je me posai un tas de question: "Qu'est ce que tu fais ? Ça n'a
aucun sens. Qu'est ce que c'est que ce sentiment ?"... Alors que je m'apprêtais à rentrer chez moi, je me
rendis compte que j'étais dans une petite cour. Au bout de cette cour se trouvait une porte ouverte,
sans lumière. Cette porte m'intrigua. Elle me faisait penser à la "vision" qui m'avait conduit ici.
Je décidai de rester et de voir ce qu'il y avait derrière... Je rentrai dans le bâtiment. Je me trouvai dans
un petit couloir au bout duquel montait un escalier. Sur les murs il y avait de grandes affiches.
L'obscurité ne me permit de lire que ce seul mot : "La Fraternité". Et maintenant que faire ? Je trouvai
mon attitude encore plus ridicule. J'étais sur le point de faire demi tour, quand "le sentiment" me reprit
de nouveau. Qu'y avait-il en haut de cette escalier ? Plus par curiosité que par courage, je montai
marche après marche à l'étage, en espérant à chaque seconde que personne n'arrive et ne me
surprenne.
Arrivé en haut, une petite lumière sortait d'une salle au bout du couloir. C'est alors que je me repris :
"qu'est ce que tu fais là ? Rentre chez toi, tu auras l'air moins bête." En effet, qu'aurais-je dit à quelqu'un
qui m'aurait surpris : "Ah, ben je suis rentré parce que la porte était ouverte" !? Il me prendrait pour un
imbécile. Mais pourquoi étais-je là ? Faire demi tour n'aurait apporté aucune réponse à mes questions.
Je décidai donc d'avancer vers la salle éclairée. Mes jambes tremblaient. Après quelques secondes, je
me trouvai devant la porte de la salle. J'aperçus quelques personnes qui ne me voyaient pas. Cette foisci, c'en était trop. Il fallait que je parte.
Alors que je faisais demi tour, la porte s'ouvrit et toutes les personnes de la salle sortirent une à une.
J'étais pétrifié. Chacune d'entre elles me dit bonsoir en passant devant moi. Tout ce que je trouvais à
dire c'était : "bonsoir". Ce que je craignais arriva : la dernière personne qui sortit de la salle me
demanda : "Bonsoir. Qu'est ce que je peux faire pour toi ?". J'eus un moment d'hésitation. Qu'est ce que
je pouvais répondre ? Que j'étais là parce que j'étais animé d'un sentiment très fort qui m'avait mené ici
sans savoir pourquoi ? Bien sûr que non. Alors que je balbutiais, il me revint à l'esprit ce mot que j'avais
lu en bas : "Je suis venu pour la Fraternité". Je n'attribuais aucun sens à ce que je venais de dire mais
j'espérais qu'il en ait un pour le monsieur. "La Frat ? Alors il faut que tu reviennes demain à 17H."
"D'accord, merci." Et je m'empressai de partir avant qu'il ne me pose d'autres questions !...
Témoignages assembles par Aimé Adou
Dehors, je me tapai la tête en me disant : "Qu'est ce que tu es venu faire ici ?". Mais le lendemain, je me
rappelai ce que m'avait dit le monsieur : "demain, 17H". C'était quoi "la Frat"? Je pris cette fois-ci mon
courage à deux mains, et je retournai à l'heure voulue au lieu de la veille. Je rentrai par la même porte,
pris le même escalier. Je m'avançai dans le couloir et je pus voir une grande salle dans laquelle se
trouvaient une vingtaine d'enfants d'âges différents. Dans le coin, une dame m'aperçut et s'avança vers
moi en demandant : " Je peux vous aider ?". Je lui répondis : "C'est moi qui vient vous aider". Un silence
se tint pendant quelques secondes et je vis cette jeune dame avoir des larmes aux yeux. Sans savoir très
bien ce que je venais de dire, je la vis s'avancer vers moi et me prendre dans ses bras.
Il s'avérait que La Fraternité était une association de quartier qui aidait les jeunes dans leurs travaux
scolaires, mais aussi dans leur vie : à se nourrir, à apprendre à vivre, voire à réapprendre. Je suis resté 2
ans dans cette association. Je ne sais pas si ça venait de moi, mais les choses se sont vite améliorées. Ce
dont je suis sûr, c'est que j'ai aidé Louis et Estelle à réapprendre à vivre. Eux qui ne pouvaient plus parler
ou communiquer que par la violence, je leur appris une autre voie : celle du respect, et d'abord le
respect d'eux-mêmes.
Tout ça est arrivé parce qu'un soir, Quelqu'un m'a dit qu'il fallait que je sorte. Que j'aille voir ce qu'il y
avait derrière cette porte... Plusieurs fois, j'ai failli faire demi tour, mais je ne l'ai pas fait, parce que je
l'avais décidé. Dieu m'a donné des signes que je ne pouvais ignorer. Alors au lieu de râler et d'attendre
que Dieu change les choses que les hommes ont décidées, ne ferions nous pas mieux de l'écouter un
peu ? En tout cas, aujourd'hui, je ne regrette pour rien au monde de m'être sorti de mon canapé et
d'avoir suivi la voie de Dieu.
Je pense que la liberté que Dieu nous laisse est une marque d'amour, cette liberté de faire ce que l'on
veut, et même de croire ou de ne pas croire en lui. Imaginez si vous étiez obligés de croire : votre foi ne
serait pas faite d'amour... Pourtant, Dieu nous laisse-t-il seul ? N'intervient-il jamais ? Un jour, il est venu
à moi, il m'a guidé, et à chaque instant j'étais libre de faire ce que je voulais, de le suivre ou de ne pas le
suivre...
Pourquoi je quitte l'Eglise catholique?
Le premier grand choc que j'ai eu dans ma vie chrétienne fut certainement la discussion houleuse que
j'ai eue avec mon grand frère aux abords de ma conversion. Nous avions entrepris de marcher en faisant
le tour du quartier et nous devions discuter; mais les sujets que nous allions aborder s'annonçaient être
très épineux: il s'agissait de mes pratiques et de mes convictions religieuses catholiques. Je prévois avec
raison que ce que je dirai ici ne plaira pas à un certain nombre de personnes qui arriveront sur cette
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rubrique, mais comme cela fait partie de ma vie et que ce site se veut un site perso, et cette rubrique se
veut témoignages spirituelles; j'ai jugé que cet épisode de ma vie n'est pas à écarter simplement pour ne
pas frustrer alors je l'ai aussi mis. Et après tout it's my life too. Les questions dont mon frère et moi
discutions étaient autour de: pourquoi tu pries Marie? Pourquoi tu fais le signe de croix? Pourquoi tu
fais telle chose? Pourquoi tu agis de telle manière?... je ne me rappelle pas avec certitude de cette
discussion mais ce qui m'avait frappé au sortir de cette vive discussion c'était que Emmanuel (mon frère,
c'est comme ça que je l'appellerai) me donnait ces points de vue en s'appuyant sur des versets de la
Bible: chose que j'étais incapable de faire de mon côté; car ce que je faisais n'était pas directement basé
sur la Bible mais sur des choses que j'avais apprises au catéchisme, ou ailleurs mais pas directement de
la bible. Mais je me disais que forcément cela devrait l'être, càd que tout ce que je faisais devait avoir
son parallèle dans la Sainte Bible. C'est ainsi que dès mon arrivée à la maison, je m'engageai à trouver
dans la Bible des preuves à mon argumentation.
C'est ce que je fis en allant d'abord voir les prêtres et les amis que j'avais qui partageaient ma foi
chrétienne catholique. Mais malheureusement je ne trouvai pas satisfaction. C'est vrai que cette
conclusion peut paraître hâtive, mais je vous donne un exemple. J'ai demandé à un prêtre d'où venait le
"je vous salue Marie", et il me dit que le début est vraiment dans la Bible car c'est la salutation de l'ange
Gabriel à Marie; mais le reste càd "Sainte Marie, Mère de Dieu..." a été ajouté par l'église. Quand je lui
demandai pourquoi cela avait il été ajouté, je crois qu'il n'eut pas de raison satisfaisante à me donner, je
sais plus ce qu'il me répondit exactement mais une chose est sure je ne trouvai pas cela pertinent. Aussi
j'ai parcouru ceux qui pouvaient m'aider mais en vain. Je décidai donc de chercher moi-même. J'ai alors
payé des cassettes de lecture de la Bible. Et un jour alors que je mangeais en écoutant, un passage attira
mon attention. J'ai stoppé la cassette et j'ai fait revenir pour savoir de quel chapitre il s'agissait. C'était 1
corinthiens 4:6 et ce qui m'avait frappé dans ce passage c'était: Ne pas aller au delà de ce qui est écrit.
Je me disais : donc Dieu nous demande de ne rien faire en dehors de la Bible????? Et à ce moment là
j'avais découvert que plusieurs choses que je faisais n’étaient pas dans la Bible. Je décidais donc
d'arrêter d'aller à la messe car ce que je faisais qui n'était pas dans la Bible, on le faisait pendant la
messe, mais je partais au renouveau car c'était un peu plus vivant. Mais quand j'ai réalisé que le
renouveau c'était toujours le catholicisme càd avec prière de Marie et tout ça, je décidai de quitter
définitivement l'Eglise catholique; et je fréquentais une Eglise évangélique que mon frère fréquentait
aussi. Voilà un peu.
Je laissais tomber la foi...
Je laissais tomber la foi...jusqu'au jour où Dieu m'a parlé
Je suis chrétien depuis longtemps et je crois que j’avais encore une certaine communion avec Dieu
lorsque je suis arrivé à Lyon pour suivre mes études d’ingénieur. Mais peu à peu, j’ai été trop occupé et
ma « vie chrétienne » est entrée dans une routine. J’ai pourtant assisté aux rencontres d'un groupe
chrétien étudiant. Mais je crois que j’étais tellement occupé que je l’ai laissé Dieu dans un coin de ma
vie.
Quelques années plus tard, j’ai vécu une rupture amoureuse alors même que j’avais effectué une
demande en mariage plus de 6 mois auparavant. Ma vie a continué son cours mais j’avais de plus en plus
marre de tout. Je n’étais plus du tout motivé pour continuer à vivre en comptant sur Dieu. Dans mon
église, je m’occupais du groupe d’ados. Je projetais d’annoncer ma démission aux responsables.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Mais avant que cela n'arrive, j’ai été dans une autre église pour rencontrer des amis. À la fin de son
message, le pasteur (c’était une église protestante évangélique) a demandé à ceux qui voulaient
manifester l'amour de Jésus, de s’avancer. Je ne sais pas exactement pourquoi, je me suis avancé. Le
pasteur priait individuellement avec chaque personne qui s’était avancée. Lorsque ce fut mon tour, il me
dit que Dieu voulait se servir de ma bouche pour parler. Il fallait que je reçoive Sa parole dans mon cœur
et que je la transmette avec ma bouche.
Ça m’a bouleversé. J’étais sur le point de tout lâcher et voilà que Dieu m’annonçait cela au sein d’une
communauté où personne ne me connaissait ! Cependant, j’avais toujours cette envie en moi d’arrêter
de vivre avec Dieu et de me laisser aller dans ma vie.
La semaine suivante, alors que j’étais de nouveau dans cette église, et alors que je voulais me défiler à la
fin de la soirée, le pasteur a annoncé que Dieu lui avait révélé un message pour « le jeune homme là-bas
». Je voyais qu’il désignait ma direction. Je regardais à ma gauche, puis à ma droite. Zut ! Il n’y avait pas
d’autre jeune homme.
Le pasteur s'est mis à parler de la part de Dieu pour moi : « Tu as déjà engagé ta vie à me servir dans le
passé, mais tu as été trop occupé par la vie ces dernières années. Ce soir même, je t’appelle à nouveau à
me servir. Je vais t’amener à un croisement de chemins et tu devras prendre le bon ». Comment
pouvait-il savoir que quelques années plus tôt, lors d’un temps spécial pour jeunes, je m’étais levé avec
2 autres jeunes, pour dire à Dieu que je voulais qu'il m'utilise ? Comment pouvait-il savoir que depuis
j’étais si occupé par la vie ? Je n'avais rien dit à personne ! Dieu seul pouvait parler.
Et c’est vrai que j’ai été occupé : par le travail, pour intégrer une Grande Ecole en informatique, puis une
des meilleures universités nord-américaines. Après la fin de mes études, ça a été ma relation amoureuse
et depuis la rupture, j'étais donné à fond dans le sport et le perfectionnement de mon travail. En fait, la
séparation avec mon ex-copine avait été extrêmement douloureuse. Je travaillais dur, mais j’avais déjà
bâti le plan de mettre fin à mes jours s’il ne me restait plus aucun espoir de renouer avec elle.
Mais ce jour là, j’étais tellement heureux de servir Dieu à nouveau ! J’ai même eu la surprise de voir mon
ex-copine, accompagnée de son nouveau copain, sans que j’en sois affreusement bouleversé ! Avant ça,
je n’aurais jamais pu le supporter.
Dieu savait exactement où j’en étais. Il savait à quel point je m’étais éloigné de Lui et Il a choisi le bon
moment et a utilisé le bon moyen pour me réveiller et m’arrêter dans mes bêtises. C’est vrai ! J’étais sur
le point de foutre ma vie en l’air ! Maintenant, je n’ai qu’une seule envie : rétablir et consolider ma
relation avec Lui, car je le sais, Il agit constamment autour de moi et m’invite à le rejoindre.
Source: http://www.atoi2voir.com
Témoignages assembles par Aimé Adou
Miracle grâce à la foi d'un enfant
par Jema
Peut-on avoir la foi de prier pour un miracle et voir Dieu guérir ? Récit d'une mère de famille...
Les miracles existent-ils encore ? Je me suis souvent posée cette
question. Oui, je crois que Dieu est tout puissant, que rien ne lui est
impossible. Je crois également que le plus grand miracle est bien
d'être aimée d'un Dieu si grand ; accepter cet amour non seulement
avec ma pensée, mais également dans mon cœur, et en vivre chaque
jour. Mais qu'en est-il des autres miracles, comme la guérison, qui
nous sont rapportés dans les évangiles ? Etaient-ils des signes pour
ses contemporains ? Et aujourd'hui ? J'aimerais juste vous raconter un
épisode de notre vie familiale. Un événement tout simple, et si vrai !
Il y a quelques années de cela, notre fille aînée, avait trois ans et notre fils 10 mois. Je sortais d'une
période de maladie qui m'avait beaucoup affaiblie. Un jour, en donnant le bain à notre fils, il m'a « glissé
» des mains et a plongé tout droit sur le mitigeur de la baignoire… Quand je l'ai relevé, son œil était tout
rouge et il hurlait de douleur !
Très vite, nous l'avons transporté aux urgences. Après de multiples examens, le corps médical a décidé
de le garder quelques jours en observations. Nous avons téléphoné à notre fille restée chez ses grandsparents pour la rassurer et l'avertir qu'elle devait passer la nuit chez papy et mamy. Elle a alors répondu
: « Maman, tu n'as qu'à faire comme Jésus a fait pour Bartimée : tu mets ta main sur son oeil et tu pries !
».
J'étais très émue par sa réponse et en même temps, je me disais : « Ah, si cela pouvait être aussi
simple… ». Le lendemain, on nous annonçait que notre bébé de dix mois avait un décollement de la
rétine, et que cela signifiait la perte de la vue !
Vous imaginez notre douleur… Des rendez-vous ont été pris pour un examen sous anesthésie générale
et pour des contrôles quotidiens. On rentrait à la maison récupérer notre fille quand celle-ci a accouru
vers son frère, a posé sa main sur son œil en disant : « Jésus, guérit l'œil de mon frère. » Elle a enlevé sa
main, mais rien n'avait changé : son œil était toujours aussi rouge. Vraiment étonnée, et déçue, elle
nous lança : « Jésus n'a pas guéri mon frère. »
Nous étions très surpris de voir qu'elle pensait vraiment qu'en enlevant sa main, l'œil allait être de
nouveau comme avant ! Nous avons dû expliquer à notre fille que oui Jésus est tout puissant, il est
capable de guérir tout de suite mais qu'il a seul le droit de décider ce qu'il doit faire.
Le lendemain, pour le contrôle, le chirurgien qui suivait notre fils n'était pas là et c'est un interne qui
l'examina. Au bout de plusieurs essais, il me dit : « Madame, pourquoi avez-vous amené votre fils ? ». Je
m'empressais de tout lui raconter quand l'infirmière qui était là la veille lui remontra le dossier… Mais il
Témoignages assembles par Aimé Adou
nous répondit : « Je ne vois rien. Votre fils n'a rien. » L'infirmière s'est mise en colère et alla chercher le
chirurgien qui était en réunion. En costume cravate, il est venu examiner l'œil à son tour. C'est alors qu'il
a reconnu : en effet, la tache observée la veille avait disparu ! Notre fils n'avait plus rien !
Certes, nous n'avions pas besoin de ce signe pour croire en la puissance de Dieu, en son amour envers
nous. Pourtant, nous avons été mis face à la simplicité de foi d'un enfant de trois ans, pour qui non
seulement rien n'était impossible à Dieu, mais qui s'attendait surtout à voir concrètement l'action de
Dieu. Et nous adultes ? Sommes-nous prêts à voir Dieu agir ou l'empêchons-nous par notre incrédulité ?
Je vous laisse ce verset de la Bible, à méditer :
« Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: -Vraiment, je vous l'assure: si vous
ne changez pas d'attitude et ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le
royaume des cieux. » (Evangile de Matthieu ch.18 v.3).
Témoignage d’Anne Marie, guérie de spondylarthrite
« Je suis tombée malade en 1994. Un matin,
je me suis réveillée avec les pieds et les
chevilles énormes et noirs, et des souffrances
épouvantables…. La famille qui me logeait a
immédiatement appelé un médecin, qui m'a
fait faire des analyses de sang. Diagnostic :
spondylarthrite évolutive ankylosante. « Il
faut que vous ayez beaucoup de courage
pour accepter que vous avez une grave
maladie. Toute votre vie, ce sera le handicap
et la souffrance », m'a dit le spécialiste ! En 3
semaines, l'inflammation avait pris toutes les
articulations du corps, et la colonne
vertébrale. Je pouvais juste rester allongée, avec des souffrances terribles. On a dû me ramener à Paris,
puis chez moi, à Ajaccio…
Durant six longues et terribles années, tous m'ont vue me traîner – souvent très difficilement – avec des
béquilles. De plus, ne pouvant rester assise sur une chaise, je devais emporter partout avec moi un
fauteuil relax : j'avais besoin de pouvoir appuyer ma tête et de changer sans cesse la position du dossier
et de mon dos, faute de quoi j'avais de terribles douleurs dans la colonne vertébrale…
Le traitement de Salazopyrine ne suffisant plus, on m'a donné du Métotrexate, sorte de chimio, si bien
que je commençais à perdre mes cheveux, et j'avais des nausées terribles. Durant ces années, j'avais
aussi, bien sûr, en permanence, la kiné, au moins deux fois par semaine; souvent plus, quand je souffrais
Témoignages assembles par Aimé Adou
trop. Et je devais faire des exercices tous les jours, pour entretenir autant que possible le
fonctionnement des articulations…
Au cours d'une réunion, à Bastia, pendant un moment de chants et d'adoration à Dieu…, je senti Dieu
me dire, dans mon coeur : « je t'ai donné ta guérison, même si tu ne peux pas encore la voir. »
Trois mois plus tard, le même couple du continent (Claude et Julia Payan) qui tenait les réunions est
revenu à Bastia. Dans la prédication, il nous a été dit de faire quelque chose de concret, pour manifester
notre foi. Et j'ai eu dans mon cœur la conviction de jeter mes béquilles et de donner mon fauteuil. Après
la réunion, je suis partie avec ma voiture. J'ai réussi à aller jusqu'à une grande poubelle, et j'y ai jeté mes
béquilles. Quand je les ai vues, au fond de ce container, cela m'a fait un choc : il me semblait que c'était
une partie de moi qui était là, au milieu des ordures…
C'est à cet instant même que j'ai été guérie : toute enflure et toute douleur avaient disparu. J'ai pu
commencer à marcher, courir, même dans les chemins de terre de la pépinière de mes amis. Durant la
maladie, je devais toujours faire très attention avant de poser mes pieds : pour ne pas ébranler ma
colonne vertébrale, les sacro-iliaques, les genoux, ou me faire mal aux pieds. Or, là, dans le noir, sur un
chemin de terre, avec les trous et les bosses, ou les pierres roulant sous mes pieds, je pouvais courir et
sauter…
Toutes traces de maladie, et même tous mes rhumatismes avaient disparu. C'était pour moi une
sensation étrange, et même impressionnante car, après avoir eu mal dans tout le corps, pendant 6 ans,
tout d'un coup, je ne sentais plus rien du tout et... il me semblait même... que je n'avais plus de corps !
Le lendemain, quand je me suis réveillée, j'ai vu qu'il avait plu toute la nuit, car tout était trempé.
Autrefois, j'aurais eu des douleurs partout, car tout mon corps était devenu un vrai baromètre. Or, je
n'avais plus mal. Il a même plu pendant près de 3 semaines, et je n'avais plus aucune douleur nulle part.
»
Il ne s'agit pas là juste de la guérison d'un rhume, vous en convenez ?!
Si vous venez participer à un séminaire, attendez-vous à tout !
Naïma : passée du voile islamique au Salut en Jésus!
J’ai vingt-cinq ans. Je suis la deuxième d’une famille musulmane classique en Algérie. Nous sommes neuf
et l’aîné est un garçon. La mosquée est juste devant la maison. Mon père est pratiquant : la prière, le
ramadan… À quatorze ans, j’ai choisi de mettre la grande robe et le voile. J’avais une image de Dieu,
faite d’obligations. J’avais appris que l’Islam était la seule vraie religion. J’ai surpris mes parents en
voulant mettre le voile, car j’étais très jeune.
Au début je le mettais seulement pour aller à l’école, puis au bout d’un an, je l’ai gardé. Alors je me suis
cachée, et je suis devenue très timide. Je ne parlais plus aux garçons de mon âge, car ma mère disait que
les hommes sont méchants et que je devais les éviter.
J’allais à l’école. Mon père ne faisait aucune différence entre ses enfants. Il avait juste appris à lire et à
écrire à la mosquée, et il désirait que filles et garçons apprennent plus. Mais ma mère disait qu’une fille
Témoignages assembles par Aimé Adou
n’a pas besoin d’étudier ou de réfléchir, elle doit juste savoir cuisiner pour pouvoir se marier. Alors je
me culpabilisais, et j’étais dégoûtée de tout cela. Et ma mère disait à mon frère de me frapper pour me
faire peur et m’obliger à obéir.
Mon père se disputait fréquemment avec ma mère, et il la frappait. Une nuit de dispute, j’ai entendu
mon frère dire : «Je vais tuer mon père». Ma mère se plaignait, pleurait, elle disait : «Il n’y a aucune
raison, je n’ai rien fait». Alors je me suis mise à détester mon père. La vie n’était pas belle pour moi. Je
me demandais : «Comment est-ce que je vais grandir ici?».
J’étais prête à me marier avec n’importe qui pour pouvoir partir. Je pensais : «Dieu est
méchant de ne pas m’avoir créée garçon». Je préparais le bac, dans le seul but de le réussir pour aller
travailler.
Je cherchais Dieu. Et j’ai pensé : «je vais pratiquer l’Islam comme il faut et le plus possible».
Pendant le ramadan, j’allais tous les soirs à la prière et aux longues causeries religieuses à la mosquée.
Ma mère n’y allait pas, et mon père pas souvent, ce qui m’étonnait. Je me disais :
«comme je suis enseignée, je dois pratiquer les cinq prières, et prier beaucoup pour effacer
mes années de péché». Je me raccrochais à Dieu. Je priais pour qu’Il m’aide à réussir mon bac. Et je
m’attendais à un résultat. Ma mère voulait me décourager de prier autant. Elle me disait : «tu en fais
trop, tu fais presque comme les hommes et les personnes âgées, ce n’est pas normal».
Un jour je révisais mon cours de géographie et j’avais du mal. Mon frère aîné, qui était
étudiant, avait acheté un poste de radio. J’ai tourné les boutons, et j’ai entendu une voix très claire qui
disait : «Le Fils de Dieu …». Je n’ai rien compris et j’ai éteint; je pensais avoir péché. J’avais peur, je
tremblais, je priais et j’ai demandé pardon à Dieu. Quatre jours après, j’ai rallumé le poste. J’ai réussi à
retrouver la voix. Et je me demandais : «Pourquoi est-ce que des Arabes parlent ainsi?». C’étaient des
Marocains, des Égyptiens …, qui donnaient leur témoignage. J’ai écouté pendant un mois, puis j’ai noté
le numéro de téléphone qu’ils
donnaient. Ils parlaient de «Yeschouah», Je ne savais pas qui c’était et mon frère non plus. J’ai compris
ensuite que c’était une personne. J’étais perdue, j’avais plein des questions, et je ne savais plus où j’en
étais. Une fois mon père m’a trouvée en train d’écouter. Il m’a juste dit : «si tu n’as pas le bac, tant pis
pour toi». C’était en janvier, et je n’avais presque rien révisé. Je continuais de pratiquer l’Islam, mais ma
tête était ailleurs. Puis j’ai compris que c’était des chrétiens. Je voulais poser des questions à l’imam,
mais je ne l’ai pas fait. Je suis allée voir un psychiatre qui connaissait un peu toutes les religions. Il était
gentil, et il m’a dit :
«Ramène-moi tes livres sur l’Islam». Ils venaient d’Arabie Saoudite et ils étaient très durs, sans photos,
car c’est satanique. Au bout d’une semaine il m’a dit : «Ces musulmans sont fanatiques».
Alors j’ai prié Dieu de m’aider. J’ai écrit à des chrétiens de Jordanie dont j’avais eu l’adresse à la radio. La
réponse a mis si longtemps à venir que je n’y pensais plus. Un jour j’ai parlé à Dieu vers une heure du
matin : «Dieu, si Tu existes (je Lui parlais comme à une personne!), je dois Te dire ce que je pense. Tu
dois me convaincre : soit que l’Islam est le seul chemin, soit qu’il est dans ce que j’ai écouté à la radio.
Donne-moi un rêve». Je me disais que j’étais folle, et je n’étais pas sûre que Dieu m’ait entendue. Alors
Témoignages assembles par Aimé Adou
j’ai décidé : «Si Dieu ne me répond pas,
j’arrête tout, l’Islam inclus». Le matin j’ai eu un rêve, et une parole : «Tu dois aller chercher auprès de
Jésus». Alors j’ai réfléchi : «satan a peut-être cherché à me détourner de l’Islam?».
Mais j’ai quand même décidé de chercher. Après des hésitations, j’ai fini par téléphoner à quelqu’un de
la Radio. On a parlé pendant une demie-heure. Puis j’ai rappelé presque une fois par semaine, il était
très doux, et moi très agressive au début avec mes questions; il m’a beaucoup touchée, car il n’était pas
comme tous les hommes que je connaissais. David m’a proposé de prier pour moi, pour que j’aie mon
bac. J’ai trouvé cela très bizarre surtout sans s’être lavés avant, de plus les musulmans ne prient que
pour les morts. Je lui ai dit : «Tu parles avec Dieu comme avec une personne». Il m’a dit de prier comme
on le sent dans son cœur; puis il m’a encouragée à le faire avant d’écrire sur la feuille de devoir.
Après les examens, j’ai dit à David que j’avais certainement échoué. Il m’a répondu : «Dieu m’a dit que
tu allais avoir ton BAC». Il avait prié avec sa femme et avec son église à ce sujet.
J’étais émerveillée, mais j’avais des questions, et des doutes. Il me disait aussi : «Je t’aime en Christ», et
j’étais choquée. C’est mon frère qui était allé voir les résultats du BAC, car une fille ne peut pas
beaucoup sortir. J’étais reçue! C’était un miracle! J’étais surprise par la réponse de Dieu à ma prière. J’ai
annoncé la nouvelle à David, et il était plus joyeux de ma réussite, que ma propre famille.
Ce même jour mon frère m’a rapportée une lettre d’Égypte. C’est l’imam qui reçoit notre
courrier et qui nous le fait suivre. Tous les voisins avaient vu cette lettre. Elle contenait
l’Évangile de Luc, qui d’ailleurs débordait de l’enveloppe. J’étais aux nues!…Je suis allée dans ma
chambre pour dévorer le livre. C’était un jour fabuleux! Ma joie n’était pas due à mon BAC, mais à Dieu,
et à ce qu’Il avait fait pour moi. J’ai pensé : «Dieu est Vivant, et je suis chrétienne!» C’était le 7 juillet
1999.
J’ai raconté ma conversion à ma famille, sauf à mon père et mon grand frère. Ma mère m’a dit : «Oublie
tout et va faire la vaisselle …». Alors j’ai contacté David et je lui ai dit : «Je crois en Jésus-Christ,
Yeschouah!». Il était heureux et cela m’encourageait. J’avais partagé avec lui mon désir d’aller à
l’université et mon impossibilité d’acheter les livres. Alors, il a proposé
de m’aider financièrement. Mais il fallait qu’il en parle d’abord avec mon père au téléphone. Il était
d’accord, puis après avoir raccroché, il a refusé parce que cet homme n’était pas musulman.
Dieu a fait encore beaucoup de choses pour moi ensuite. J’ai passé trois ans à l’université, à 300 km de
chez moi. Et miracle : des gens ont payé mes études d’éducatrice spécialisée sans que je leur demande!
Je voulais connaître mon Dieu. Pendant mes études, j’ai cherché une église. Mais c’était à mille
kilomètres! J’y allais quelquefois pour des séminaires. J’étais seule pour ma soutenance. C’est David qui
travaille à la Radio qui avait payé tous mes frais
Témoignages assembles par Aimé Adou
de fin d’études. Ensuite il m’a proposé de venir travailler avec lui. Je croyais cela impossible sans visa.
Mais il m’a dit : «Marche par la foi».
J’aurais dû rentrer chez moi après mes études, mais j’avais peur de revenir à l’Islam. Je
préférai alors rester loin et fréquenter l’église que je connaissais. Mais mon père est venu me
rechercher. Je lui ai échappé. J’ai réalisé que je ne pouvais plus rentrer chez moi, mais j’ai vu que j’étais
dans le plan de Dieu. Après un voyage en bus de treize heures et mille kilomètres, j’ai rencontré un
responsable d’église qui voulait me renvoyer chez moi en me disant d’avoir l’air musulmane toute en
restant chrétienne. J’ai refusé. J’avais 22 ans, je ne pouvais pas rester seule dans la rue, à 1000 km de
chez moi. J’ai pleuré et prié, et je croyais que Dieu ne pouvait rien pour moi. J’ai finalement eu l’adresse
d’un pasteur et sa femme qui ont prié et décidé de m’accueillir jusqu’à l’obtention de mon visa pour la
France. Je suis restée trois
mois. Ils me considéraient comme leur fille. C’était une belle expérience familiale. Ils m’ont
payé le voyage en bateau.
Je remercie Dieu pour tous les amis qu’il a mis sur ma route pour m’aider à m’inscrire dans
un institut biblique dès mon arrivée en France en 2003. Les cours m’aident à grandir dans la
connaissance de La Parole de Dieu et me permettent aussi de me préparer à servir notre Seigneur. Mon
but et ma prière sont, après mes études, de rejoindre un centre d’évangélisation par la radio en France
annonçant la Bonne Nouvelle de l’Évangile à mes frères Maghrébins musulmans.
Et je remercie Le Seigneur mon Sauveur pour Son Amour qui a changé ma vie et qui
continuera de le faire parce qu’Il est Bon et Fidèle. Je remercie mon Dieu et Père Céleste parce qu’Il s’est
fait connaître à moi aussi. Je loue le Seigneur pour Sa présence, et Son plan parfait. Je prie pour ma
famille, pour qu’ils puissent découvrir ce magnifique Trésor que j’ai trouvé. Comme je prie pour tous les
Musulmans, afin que Le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père de Gloire, leur donne un esprit de
sagesse et de révélation, dans Sa connaissance, et qu'Il illumine les yeux de leur cœur, pour qu’ils
sachent quelle est l'Espérance qui s'attache à Son appel, quelle est la richesse de la Gloire de Son
héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de Sa puissance,
se manifestant avec efficacité par la vertu de Sa force.
Les Musulmans sont sincères dans leur croyance, mais il leur manque l’essentiel : la
connaissance de la Vérité révélée par Jésus-Christ. Comme le dit Paul aux Romains 10:1 - 4 à propos des
Israélites : «Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. Je leur
rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de
Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à La Justice de Dieu; car Christ
est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient». Amen.
Témoignages assembles par Aimé Adou
"De l'Islam à Jésus-Christ"
[Ce récit a été écrit en 1967 par Rachid, un algérien qui a grandi à Alger. Il raconte comment il a
rencontré personnellement JESUS et pourquoi il a abandonné l'Islam.
Il est ensuite venu vivre en France. Agé aujourd'hui de 70 ans, il est à la retraite après avoir servi le
Seigneur comme pasteur de l'Evangile pendant 30 années.]
Le but du récit qui va suivre, concernant les six dernières années de ma vie, est d'abord pour rendre
Gloire à Dieu, qui, dans sa grande miséricorde, s'est penché vers moi, alors que je ne Le cherchais
nullement, pour me sauver, transformer ma vie, me rendre heureux et cela parfaitement.
Je voudrais aussi que mon expérience soit un encouragement pour ceux qui, étant Musulmans, ou
autres, recherchent plus que des formes, plus qu'une religiosité sans force et sans puissance, mais
désirent ardemment trouver et connaître ce Dieu vivant et vrai, le Créateur du ciel et de la terre.
Notre Seigneur Jésus-Christ, que nous appelons Sidna Aïssa, a dit: " Cherchez et vous trouverez " et il est
certain, chers Amis, que si vous cherchez Dieu de tout votre coeur, vous Le trouverez et cela pour votre
bonheur éternel.
"J'ai pratiqué la religion de mes pères : l'Islam"
Ce que j'étais avant de connaître Dieu, n'est pas difficile à raconter : un jeune homme de vingt-quatre
ans, voulant vivre et profiter de la vie le plus possible, et cela par les moyens qui se présentaient à moi.
je n'étais un ni quelqu'un, ni quelque chose, juste un Algérien parmi des millions d'autres, un musulman
parmi des millions d'autres.
Je n'étais ni tout à fait honnête, ni vraiment pieux, quoique l'on ait pu dire l'un et l'autre de moi. J'ai
certes, quelques fois pratiqué la religion de mes Pères, l'Islam. Je suis souvent allé à la mosquée pour
faire les prières rituelles. Aux yeux de tous, je passais pour ayant pratiqué le Ramadan, ce jeûne de
trente jours pratiqué une fois par an dans le monde musulman. Mais ce que je cachais aux hommes,
Dieu le voyait et cela, je le savais, j'en avais une certaine crainte, mais ne pouvais y apporter aucun
remède.
C'est en 1958, à Alger, que j'entendis l'Evangile. J'avoue qu'au début je n'en saisissais par grand-chose et
même je ne voulais pas comprendre. Je me rebiffais quand je sentais que cette dame qui me parlait de
Jésus-Christ, essayait de me convertir à sa religion, c'est-à-dire à ceIle des blancs. Je me souviens même
lui avoir rétorqué un jour:
- "Ecoutez, Madame, je suis ici pour apprendre la sténo-dactylographie et non pour parler religion.
D'ailleurs, comme vous avez une religion, j'ai aussi la mienne. Vous avez pour guide et prophète JésusChrist, moi, j'ai Mahomet. Nous sommes donc à égalité, laissez-moi en paix avec tout cela."
Mais si j'ai réussi momentanément à faire taire cette dame, Dieu, Lui, continua à travailler, et c'est ainsi
qu'un jour j'eus entre les mains une petite portion de la Bible, l'Evangile selon St. Jean.
Témoignages assembles par Aimé Adou
A la lecture de cette Ecriture inspirée de Dieu, petit à petit, la lumière se fit en mon coeur et je
commençais à comprendre bien des choses qui m'étaient cachées. Je réalisais que Dieu aime tous les
hommes sans distinction de race ou de couleurs, que pour Lui tous les hommes sont Frères et qu'il leur
accordait un même amour. Je compris aussi que j'étais un misérable pécheur, indigne de l'amour de
Dieu, incapable par moi-même de faire le bien tant le mal était attaché à moi. Mon mauvais coeur
s'ouvrait devant moi pour me laisser voir toutes les mauvaises actions, les mauvaises paroles et les
mauvaises pensées que j'ai, et dont, hélas, j'étais encore capable et coupable.
"J'étais perdu!"
J'étais ainsi, placé devant un grave problème, devant un sérieux dilemme. Je me trouvai tout à coup,
sans que je le veuille, devant la réalité, une tragique réalité : J'ETAIS PERDU !
L'enfer m'attendait et non seulement moi, mais aussi, mes parents, mes amis, mon peuple. J'avais
l'impression que nous étions tous comme assis tranquillement dans un train qui, à notre insu bien-sûr,
dévalait une pente fort dangereuse terminant par un précipice fatal. Il me fallait faire quelque chose et
rapidement.
J'ai sauté du train, c'est-à-dire, j'ai accepté de devenir chrétien. Je n'ai pas opté pour une religion dite
chrétienne, mais j'ai reçu Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel.
N'avait-Il pas, Lui, l'innocent par excellence, subi le châtiment que je méritais? Il était normal que je me
tourne vers Lui et cela envers et contre tout.
Quelqu'un, peut-être me demandera les raisons qui m'ont poussé à devenir chrétien. Pourquoi j'ai
quitté l'lslam, alors que, dit-on, toutes les religions se valent? C'est fort simple.
D'abord, et cela je viens de le dire, en lisant la Bible des Chrétiens je fus convaincu que si je continuais
ainsi j'irais en enfer. J'étais persuadé que malgré tout, malgré notre religion que nous prétendions être
la meilleure, la vraie, la pure, je n'étais qu'un misérable pécheur et que le Paradis m'était à jamais
fermé.
Deuxièment, j'ai lu dans la Bible que Jésus-Christ a dit: " Je suis le premier et le dernier. " Or, chose fort
étonnante, Mahomet aussi a dit cela dans le Coran. Il est donc notoire que l'un des deux, soit le Christ,
soit Mahomet, essaye de supplanter l'autre. Lequel est-ce donc? En comparant les calendriers chrétiens
et musulmans, j'ai, par la grâce de Dieu, trouvé. Savez-vous qu'il existe une différence de six siècles, et
que par conséquent, Mahomet n'est venu au monde que 632 ans après Jésus-Christ? Il me fut facile
d'après ces données, de savoir qui des deux a dit le premier ces paroles: "Je suis le Premier et le
Dernier."
Dieu m'a complètement délivré!
La troisième raison de ma conversion, et c'est la plus importante, c'est que, à l'encontre de tous les
prophètes et guides spirituels, seul Jésus-Christ est ressuscité.
L'on peut trouver aujourd'hui les cendres de Mahomet, pas celles du Christ, parce que la mort n'a pu le
retenir captif. Il est vivant dans le ciel pour toujours!
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ce que je suis devenu est la preuve que je ne me suis pas trompé. Depuis le jour où j'ai changé de route,
je devins un homme nouveau, un autre homme. J'ai changé de tempérament, de caractère. J'étais
auparavant tenu par certains vices, certaines passions, j'en suis maintenant libéré, affranchi.
Dieu m'a complètement délivré du tabac que je fumais beaucoup. J'avais énormément de haine contre
certains, chose qui a complètement disparu aujourd'hui, par l'amour de Dieu.
Depuis que je suis chrétien, j'ai souvent vu la main miraculeuse de Dieu dans ma vie et dans mon foyer.
Dieu m'a guéri d'un genou malade, ma compagne a, entre autres, été délivrée d'une grosseur au sein,
notre fillette, à l'âge de trois semaines a été miraculeusement délivrée d'une hernie dans l'aine.
Toutes ces expériences consolident ma foi chrétienne et sont les arrhes d'une éternité heureuse que le
Seigneur Jésus-Christ promet à ceux qui se soumettent à Lui.
Ma conclusion sera, cette parole de l'homme de Dieu qui, pensant à son peuple cousin germain du mien,
écrivait: "Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux c'est qu'ils soient sauvés. Je leur
rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence. Ne connaissant pas la Justice de
Dieu et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la Justice de Dieu, car JésusChrist est la fin de la loi pour la Justification de tous ceux qui croient" Amen !
Rachid
"Drogue et violence étaient mon quotidien"
Témoignage de Claude Garziano, 36 ans.
Je suis issu d'une famille ltalienne de neuf enfants dont je suis le dernier. Notre famille a été marquée
par une grande déchirure, mon père est parti alors que j'avais cinq ans.
Mes grands frères ainsi qu'une de mes soeurs sont alors tombés dans une marginalité totale : la drogue,
le vol, les armes, l'homosexualité etc...
J'ai grandi avec un sentiment de vide et de solitude devant finalement me conduire aux mêmes
pratiques que mes aînés, qui se droguaient dans le sous-sol de la maison.
Un jour, dans un état second, ils acceptèrent de me faire fumer mon premier joint.
J'en fus malade, mais je recommençai malgré tout. J'y ai pris goût finalement, j'avais I'impression de
pouvoir fuir mes problèmes, ma solitude.
A l'âge de treize ans ce furent les cocktails "alcool-médicaments", à cette époque, mes frères et moi
avions monté un groupe de "punk-rock", nous étions souvent pris dans des bagarres, affrontant d'autres
mouvements comme les "skinheads"par exemple...
Nous aimions faire la loi dans notre quartier, nous nous sentions invincibles. A quatorze ans, j'en étais
déjà à l'héroïne, j'en vendais et j'en faisais une consommation personnelle...
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le groupe de musique, le "business", les filles, je croyais que c'était l'idéal, et que ça irait toujours bien.
Quelle illusion !
J’avais seize ans lorsqu’il fallut commencer à payer "l’addition"
Certains potes morts d’overdose, notre groupe dissout à cause de ce maudit produit qui nous amené
des problèmes de santé, des problèmes avec la justice.
Dès lors, ce "paradis artificie " est devenu un enfer, la drogue était devenu un moyen de prendre la fuite,
d’échapper à la réalité, une sorte d’auto-destruction, ce n’était plus un jeu, encore moins un plaisir mais
un engrenage terrible !
A cela vint s’ajouter la prise de " L.S.D " ; d’acide, comme on l’appelle communément, un hallucilogène
qui a la particularité de détruire les neurones à vitesse " grand V ", je fuyais de plus en plus le monde
réel.
En fait, au fond de moi, je voulus en finir, mourir. Mais Dieu avait son plan pour ma vie !
Un chrétien, rencontré " par hasard ", m’a parlé de Jésus, des miracles qu’il faisait, des vies
transformées…
Ma première fut la moquerie : " d’où pouvait bien sortir cet illuminé ? " En tant que " punk " j’étais antireligion.
Quelque temps plus tard, un de mes frères sombra dans le coma à cause d’une surdose de
barbituriques, coïncidence, le chrétien était dans le quartier. Je l’ai appelé pour prier au chevet de mon
frère et il a accepté et à peine arrivé, il s’est mis à intercéder, quand tout à coup, mon frère s’est relevé.
Un miracle venait de se produire devant mes yeux
et je me dis alors que tout ce dont on m’avait parlé était vrai. Ce chrétien m’a demandé si je voulais
rencontré Dieu et j’ai répondu : " Oui, pourquoi pas ? ".
Alors il m’a invité à confesser mon péché, et je l’ai fait. Ensuite il a prié pour moi, j’ai senti un immense
poids sortir de moi, et la présence de Dieu m’envahit. C’était inexprimable !
La paix de Dieu et l’amour que j’ai senti, c’était tellement intense. Ce brave homme m’a alors dit : " Tu
es pardonné, le Seigneur est entré dans ton cœur ". Ce fut le plus beau jour de ma vie ! ! !
Instantanément, je fus délivré de mes chaînes et mon cœur changea. Cela fait maintenant onze ans, et
c’est du solide ! Il ne reste pas beaucoup de survivants parmi mes anciennes relations, nombreux sont
ceux qui sont décédé d’overdose et du sida.
Aujourd’hui je sers Dieu dans le ministère pastoral, annonçant que Jésus est la solution, bien plus : " Il
est la Vie ".
9. C'était Jésus qui manquait dans ma vie.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Témoignage d'Annie, de Limoges, France (14/04/2000).
J'ai 25 ans, j'ai choisi de vivre ma vie en Christ cela fait maintenant 1 an et 3 mois en avril 2000.
Pendant des années j'ai pensé que sortir avec les copains, faire la fête et réussir dans les études allait
combler le manque que j'éprouvais, que toutes ces choses me donneraient un sens à la vie et suffiraient
à me rendre heureuse.
Je suis sortie, j'ai fait la fête, j'ai fait des études, j'ai eu des gens qui m'ont aimée à leur manière, mais
malheureusement lorsque je me retrouvais seule, je me sentais malheureuse : il y avait quelque chose
qui manquait dans ma vie, et j'avais du mal à savoir ce que c'était. Cela me rendait très triste.
J'ai essayé de m'intéresser à la philosophie pour comprendre le sens de la vie mais je n'étais toujours
pas satisfaite.
J'ai cherché à discuter avec des gens qui s'intéressaient aux choses spirituelles, mais je me suis rendue
compte que ce n'était pas cela que je recherchais.
Très vite après, je me suis lassée de tout, de sortir avec les copains, de faire la fête et même de la
pholisophie. J'ai continué mes études mais sans la même ardeur. Plus rien ni personne ne m'intéressait.
Un jour, j'ai fait la connaissance d'un jeune homme qui était mon voisin du dessus. Il m'a parlé de Jésus,
de la vie en Christ et de ce que Dieu avait fait dans sa vie. Par la suite, cela devint notre principal sujet de
conversation.
Au début, sans réaliser tout ce qu'il me disait, je me contentais de l'écouter. Mais je sentais une passion
et un amour en lui pour Dieu qui m'intriguait et m'attirait. C'est alors que je me suis dit que si Dieu avait
fait de grandes chose dans la vie de ce garçon, il pouvait aussi en faire de même dans la mienne.
C'était Jésus qui manquait dans ma vie
J'ai décidé un dimanche d'aller à l'église évangélique avec cet ami. Pendant le culte j'ai pleuré : en fait je
réalisais combien c'est beau et bon d'être dans la présence de Dieu. En sortant de l'église j'ai tout de
suite compris que c'était Jésus qui manquait dans ma vie.
Alors j'ai décidé de suivre la vie en Christ et d'assister tous les dimanches au culte.
Je suis baptisée depuis le 15 janvier 2000. J'aimerais dire à toutes les personnes qui liront ce témoignage
et qui ne connaissent pas encore la vie en Christ qu'il n'y en a pas de meilleure sur cette terre : la vie
dont on parle dans la Bible.
Dieu nous protège, il veille sur nous. Pour ce qui me concerne, j'ai vécu dans la rue, j'ai laissé mes
parents en Afrique cela fait 15 ans et je peux vous dire que Dieu a veillé sur moi, parce que sinon,
j'aurais vraiment mal terminé.
Aujourd'hui, je suis convaincue que Dieu est celui qui nous a tous créés, quelle que soit notre couleur de
peau.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Il nous aime et il nous a mis sur cette terre pour que nous nous aimions tous. Il connait chacun de nous
mieux que quiconque et par conséquent, lui seul peut nous restaurer de l'intérieur, restaurer notre âme,
lui seul peut nous fortifier face aux difficultés de la vie et lui seul peut combler tous nos manques.
Amen !
"Face à la mort Dieu s'est montré fidèle"
Témoignage de Karen, de Limoges, France. 14/04/2000
Je m’appelle Karen, j’ai 15 ans et je viens juste de m’engager dans la vie avec le Seigneur Jésus car il m’a
montré combien Il est fidèle et combien on peut se reposer sur Lui.
Ma famille fait partie des gens du voyage, nous sommes forains. Quand j’avais 9 ans, mon père nous a
abandonnés et nous sommes allés vivre auprès de mon grand-père maternel. Pendant 6 ans, c’est lui qui
a été mon vrai père et je l’ai aimé de tout mon coeur.
Mais je vivais dans le trouble car il rejetait toutes les choses du Seigneur que ma mère et moi lui
annoncions. Parce que j’étais sa petite-fille, il acceptait que je lui lise des passages de la Bible. Mais son
coeur restait fermé car pour lui, sa religion lui suffisait. Et tous les soirs, je priais le Seigneur pour qu’il
sauve mon cher grand-père.
Un jour, nous avons appris que mon grand-père était atteint du cancer. Le médecin nous avertit que le
cancer s’était généralisé de façon foudroyante en moins de quinze jours. Il n’avait vu un cas pareil
qu’une seule autre fois dans sa vie.
Aussi je me suis mis à supplier le Seigneur d’agir rapidement dans le coeur de mon grand-père pour le
sauver.
Deux heures avant de mourir, mon grand-père a voulu qu’un pasteur forain vienne prier à son chevet
avec lui. Aussitôt, nous avons téléphoné à ce pasteur qui devait faire une heure de route pour arriver.
En l’attendant, nous avons téléphoné au pasteur Aghedu de Limoges qui a prié au téléphone avec mon
grand-père. Là, une première fois, il a voulu recevoir Jésus dans son coeur.
Quand le pasteur forain est arrivé, une nouvelle fois mon grand-père a confessé Jésus-Christ et ils ont
prié ensemble. Enfin, je voyais l’exaucement à ma prière et j’ai trouvé la paix du coeur.
Mon grand-père s’est éteint avec un sourire sur le visage. Combien j’ai remercié Dieu pour sa fidélité.
J’ai décidé de lui donner ma vie et je suis passée par les eaux du baptême à l’église de Limoges le 19
février 2000.
Aujourd’hui, je vis dans la foi avec ma mère qui me soutient sur le chemin.
Témoignages assembles par Aimé Adou
"Je devais être marabout ! "
Témoignage de Younoussa DJAO, d'Abidjan-Riviera, Côte d'Ivoire.
Tu seras MARABOUT !... Voilà ce que me disait mon père, quand il était question de mon avenir.
Eleveur-berger, père de neuf enfants, il ne pouvait s'imaginer de statut plus honorable !
J'ai grandi dans une famille peule originaire du Burkina Faso. Mes parents se sont installés en Côte
d'Ivoire en 1957. Mon père avait l'ambition de faire de tous ses fils des marabouts. Il commença par
envoyer mon grand frère dans une école coranique. Dès que mon aîné aurait fini, ce serait mon tour.
J'avais entre huit et neuf ans, lorsqu'on se mit à construire, dans mon village, une école primaire. Avec
elle, un instituteur fit son apparition...
Cet instituteur s'intéressait au jeune garçon que j'étais, et m'encourageait à fréquenter son école. Il
n'eut aucune peine à me convaincre. Mais comme il fallait s'y attendre, mon père s'opposait fermement
à ce que j'aille à cette école. Avec l'aide de mon nouvel ami, l'instituteur, je tins bon. Voyant que j'étais
sérieux et déterminé, mon père finit par donner son consentement, et je pus rentrer à cette école. Alors
mon père se chargea lui-même de mon éducation religieuse, jusqu'au jour où je dus partir au collège.
Cet établissement se trouvant en ville, je fus obligé de quitter le foyer familial.
A partir de ce moment j'essayais de parfaire moi-même mon éducation religieuse par des lectures, et
par des contacts avec mes amis musulmans. Ces derniers étaient nombreux dans la ville où j'habitais :
Bouaké. A cette époque-là je devins très pratiquant, et cette piété me valut l'estime de mes parents, que
je voyais régulièrement pendant les vacances scolaires.
Je n'avais pas seulement des amis musulmans. Parmi mes camarades de classe, il y avait aussi des
chrétiens. J'étais déjà au lycée lorsqu'un jeune homme me parla pour la première fois de Jésus-Christ.
Inutile de dire que j'en fus irrité: dire que Jésus-Christ est le Fils de Dieu était pour moi un blasphème. Je
considérais les chrétiens comme des gens égarés, voués à l'enfer.
Je me savais perdu
Un jour, - c'était au cours de mes études supérieures à l'Université de Ouagadougou au Burkina Faso en
1987- j'eus une nouvelle discussion au sujet de Jésus-Christ. Celui qui m'avait parlé de Jésus était un
étudiant chrétien, et, bien sûr, la discussion porta sur la divinité de Jésus. Comment Jésus peut-il être
"Fils de Dieu"? Le seul fait d'y penser était si blasphématoire qu'il était exclu que j'aille plus loin. Mon
ami me disait d'aller voir un certain Monsieur qui avait été musulman comme moi et qui était devenu
chrétien. "Il saura t'éclairer", dit-il.
Il sera difficile de dire exactement pourquoi j'y allai. Pour me laisser convaincre ? Peut-être, mais notre
discussion ne dura pas longtemps. Après un bref entretien, ce frère pria pour moi, et me remis des
traités. Ces traités contenaient des témoignages. Ce qui me frappait, c'est l'assurance qu'avaient ces
hommes et ces femmes qui témoignaient. Ils étaient sûrs d'avoir été sauvés par Jésus-Christ: cela
m'intriguait.
Témoignages assembles par Aimé Adou
En tant que musulman, je croyais que mon salut dépendait de mes oeuvres, et aussi de la
prédestination: il m'était absolument impossible de savoir ce que Dieu déciderait pour moi par rapport
au paradis; je ne pouvais avoir aucune assurance concernant l'éternité. Je commençai à me poser
beaucoup de questions.
Une voix me parlait
Quelques jours seulement après la rencontre avec cet homme, il m'arriva une chose étrange. Je me
réveillai, une nuit, sous le coup d'une angoisse affreuse. J'eus l'impression nette et très forte que j'étais
perdu, et que j'irais en enfer si je mourrais. Cette impression dura quelques minutes, puis, elle fit place à
une voix. Cette voix se faisait entendre à l'intérieur de moi, dans ma conscience et dans mon coeur, et
elle disait: "Je suis le chemin, la vérité et la vie".
Comme ces mots continuaient à résonner dans mon coeur, je me rendis compte que je les avais lu à
l'époque où j'étais encore au lycée, et que c'était des paroles de Jésus-Christ, que mon ami chrétien
m'avait fait lire. Pendant un long moment je résistai, je ne voulais pas devenir chrétien. Mais il y avait
dans cette voix une telle autorité et une telle douceur, que je cédai. Deux jours après je repartis voir le
Monsieur qui m'avait donné les traités et je lui expliquai ce qui c'était passé. Il m'expliqua que c'est Dieu
qui me montrait ainsi la voie à suivre pour être sauvé et être au paradis avec Lui. Au moment même, je
décidai de donner ma vie à Jésus-Christ et de Le suivre.
Ce Monsieur me fit lire et commenta ce passage de la Bible qui dit: "Et voici ce témoignage, c'est que
Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est en Jésus...Je vous ai écrit afin que vous sachiez
que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu." Je savais maintenant que JésusChrist était le garant de mon salut, j'avais la certitude, moi aussi, d'avoir la vie éternelle. Si je venais à
mourir, je ne serais pas perdu, mais je serais pour toujours avec mon Sauveur.
Tu n'es plus mon fils!
Trois semaines après ce changement, je reçus une lettre de mon père. "J'ai appris que tu es devenu
chrétien", écrivit-il (Un oncle, qui vivait dans la même ville que moi, l'avait mis au courant...!) "Si c'est
vrai", continue-t-il encore, "tu ferais mieux de changer rapidement d'avis car d'aussi loin que remonte
ma mémoire, je n'ai pas eu connaissance de l'existence d'un seul chrétien ni dans notre famille, ni parmi
notre peuple !"
Quelque temps après, lorsque je repartis à la maison mon père réunit toute la famille pour un conseil
familial et me posa une série de questions sur ma nouvelle foi.
- Pourquoi es-tu devenu chrétien ?
- J'ai découvert que Jésus est la seule voie qui mène au paradis.
-Je te donne le choix. Ou bien tu quittes cette religion, ou bien, tu n'es plus mon fils, et je ne veux pas
alors que tu sois présent à mon enterrement le jour où je mourrai.
Cette confrontaiton était très dure. Pour la première fois, je versai des larmes à cause de Jésus-Christ.
Pendant ces instants, un passage de la Bible me vint à l'esprit. Ce fut la réponse que donnèrent les
apôtres Pierre et jean aux chefs religieux qui leur interdisaient de parler et d'enseigner au nom de Jésus:
"Jugez, s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu..."!
Malgré la tension extrême de cette situation, je ressentis la paix de Dieu dans mon coeur. Alors je choisis
de quitter la famille et de rester avec mon Sauveur: Jésus-Christ. Des chrétiens ont beaucoup prié pour
moi, et m'ont soutenu. Aujourd'hui, j'ai à coeur d'annoncer l'évangile de Jésus-Christ aux musulmans.
Témoignages assembles par Aimé Adou
"La lettre postée de l'enfer "
PREFACE
Ce texte est-il une parabole ou un témoignage vécu ? Je ne sais. Mais il nous parle de notre
responsabilité devant Dieu.
Vous sentirez-vous concerné par son message ?
Un jour, une femme du nom de Louise fit un rêve très agité. Elle rêvait que quelqu'un en enfer lui
écrivait une lettre et que celle-ci lui était délivrée par un messager. Le messager passait entre les lacs de
feu brûlant et de soufre qui occupaient l'enfer et était parvenu jusqu'à la porte qui le conduisait au
monde extérieur.
Louise rêvait que le messager marchait jusqu'à sa maison, qu'il entrait et qu'il la réveillait doucement
mais fermement. Il lui avait donné le message disant seulement qu'une amie le lui avait écrit de l'enfer.
De ses mains tremblantes elle prit le message qui était ainsi rédigé :
"Mon Amie, Je suis à présent devant mes juges, Et j'ai le sentiment que c'est, d'une certaine
manière, de ta faute. Sur terre, j'ai avancé avec toi jour après jour, Et jamais tu ne m'as montré le
chemin. Tu connaissais le Seigneur en vérité et en gloire, Mais tu ne m'as jamais raconté son histoire. Je
ne connaissais alors pas grand chose.
Tu aurais pu en toute sécurité me conduire à lui. Bien que nous ayons vécu ensemble sur terre, Tu
ne m'as jamais parlé de la seconde naissance. Et me voilà aujourd'hui condamnée, Car tu ne m'as pas
parlé de cela. Tu m'as enseigné beaucoup de choses, c'est vrai.
Je t'ai appelée "amie" et je t'ai fait confiance, Mais j'apprends maintenant que c'est trop tard.
Tu aurais pu m'éviter le sort qui m'est réservé. Nous avons marché ensemble le jour et parlé la nuit,
Et pourtant tu ne m'as pas montré la lumière. Tu m'as laissée vivre, aimer, mourir, Tu savais que jamais
je ne serais sauvée. Oui, je t'ai appelée dans la vie "amie" Et je t'ai fait confiance dans les joies et les
peines. Or, maintenant, je ne peux plus t'appeler "mon amie".
Après avoir lu la lettre, Louise se réveilla. Elle jura qu'elle pouvait encore sentir de sa chambre l'odeur
âcre du soufre et de la fumée. Méditant sur le sens de son rêve, elle se rendit compte qu'elle avait
manqué à son devoir de chrétienne d'aller dans toutes les nations pour prêcher l'évangile.
Alors qu'elle pensait à cela, elle se fit la promesse que le lendemain, elle téléphonerait à Marsha et
qu'elle l'inviterait à se rendre à l'église avec elle. Le lendemain matin, elle appelait Marsha dont voici la
conversation :
- "Oui, Bill, Marsha est-elle là ?"
- " Louise, ne sais-tu pas ?"
- "Non Bill, je ne sais pas quoi ?"
- "Marsha est morte hier dans un accident de voiture. Je pensais que tu étais au courant."
Témoignages assembles par Aimé Adou
Chrétiens, mes frères, serait-ce là votre témoignage ? Témoignez-vous auprès de vos amis avec qui
vous vivez tous les jours ? Ou bien y aura-t-il un de vos amis en enfer vous demandant pourquoi vous ne
leur avez pas parlé de Jésus ?
Psaume 46:8-10 L'Eternel des Armées est avec nous. Le Dieu de Jacob est notre haute retraite.
Venez, contemplez les exploits de l'Eternel, les ravages qu'il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats
jusqu'au bout de la terre, il rompt les arcs et brise les lances et il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et
reconnaissez que je suis Dieu. Je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre.
"Voyages en enfer et au paradis"
Le récit qui suit est le témoignage d’une sœur en Christ américaine, BERNADA FERNANDEZ, qui a eu le
privilège, par deux fois, d’être enlevée par Jésus-Christ, pour visiter l'au-delà.
TEMOIGNAGE DE SON PREMIER VOYAGE
Comme je ne me portais pas bien ce matin-là, mon mari refusa de me laisser seule, pour aller au
travail. Je lui dis que je n’étais pas seule. Après son départ, je me sentis en train de mourir. Je me mis
donc à téléphoner à mes amis, sans oublier ma belle-mère. Ma belle-mère me répondit :
" Bernada, aujourd’hui, Dieu va te bénir, n’aie aucune peur ".
La même réponse me fut donnée par un autre frère en Christ à qui j’avais téléphoné, mais il ajouta :
" Bernada lève-toi de ton lit et loue le Seigneur, glorifie-le et crie à Lui ".
Ce fut ainsi que malgré, mon manque de force je criai au Seigneur en disant :
" Seigneur ! Tu es ma force, viens me secourir ".
J’essayai de me lever mais mes forces m’abandonnèrent. Ma voix ne résonnait plus mais dans mon
âme je criais au Seigneur de venir me secourir car je mourais. Tout à coup, ma chambre fut éclairée
d’une lumière qui ressemblait à un feu. Ma peur disparut instantanément et je vis des anges qui
descendaient et se promenaient dans ma chambre. Je les entendais clairement parler entre eux.
Subitement apparut un être merveilleux, plus merveilleux que les anges. Il était habillé en blanc avec
Témoignages assembles par Aimé Adou
une ceinture en or. Sur sa poitrine, était écrit en or : " FIDELE ET VERITABLE ". Son visage exprimait la
Douceur et l’Amour. Jésus le CHRIST était devant moi, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Que
son Nom soit béni !
Jésus s’approcha de moi et toucha ma tête en me disant:
" Je suis Jésus qui est mort pour toi. Regarde ces marques dans mes mains, elles sont encore là pour
toi. Je suis descendu de mon trône de gloire pour te parler, il y a beaucoup de choses dans ta vie dont tu
dois te détourner. Tu es paresseuse et coléreuse, ces choses font du mal à mes enfants. Je ne veux pas
de chrétiens à 25% ni à 95% mais à 100%. Si tu veux aller au Paradis, il faut que tu te sanctifies car Je suis
moi-même Saint. Je suis venu te chercher pour un voyage. ".
Je lui demandai :
" Seigneur s’agit-il d’un voyage missionnaire ? " Il me répondit : " Non ".
Il me prit par les mains et me souleva, Il me parla avec simplicité et amour. Il m’emmena jusqu’à la
fenêtre de ma chambre, il regarda la ville de New-York puis je vis son visage devenir triste. Il pleura et
me dit :
" Ma Parole est beaucoup prêchée, mais elle n’est point écoutée. Le péché de cette ville est monté
devant mon père ".
La ville était pleine d’homosexuels; parmi eux se trouvaient des hommes politiques. Le Seigneur me dit
:
" C’est une autre Sodome, mais Je suis vivant et les jugements de mon père vont bientôt tomber sur
cette ville ".
Alors je me prosternai devant le Seigneur en pleurant et Il me dit :
" Ne crains point car quand les jugements vont tomber dans ce monde, mon Église ne sera plus sur la
terre ".
Il me reconduisit à mon lit et me dit de téléphoner à un frère de ma communauté dont il me donna le
nom. Il me dit de le prévenir que mon esprit allait sortir de mon corps et qu’il ne devait emmener mon
corps ni à l’hôpital ni aux pompes funèbres ni devant les autorités, mais qu’il devait dire à mon mari de
faire confiance à celui qui est la Résurrection et la Vie (Jean11:25).
Le Seigneur reprit la parole :
" Moi qui donne la vie, je prends ton esprit mais tu reviendras et tu rapporteras au peuple qu’il doit me
faire pleinement confiance. Celui qui croit en moi ne mourra jamais ". (Jean 11:26).
Il étendit la main et je vis qu’un autre corps était sorti de moi. J’étais habillée de blanc et je brillais
comme le corps du Seigneur, il me dit :
" Regarde ! Ceci est le corps que les chrétiens qui obéissent à ma parole auront bientôt ".
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je constatais que je pouvais traverser les murs. Le Seigneur qui me tenait par la main me dit : "
Regarde ! ".
Lorsque je fus retournée, je vis mon corps sans esprit ; il m’expliqua que mon corps physique ne
servait à rien, que ce n’était que de la poussière et qu’à la mort, il retournerait à la poussière, comme le
corps physique de chacun. Il ajouta que le nouveau corps que j’avais était un corps glorieux et que c’est
cet esprit qu’il a donné à l’Homme. Je crus qu'il allait m’emporter au ciel mais ce ne fut pas d’abord le
cas.
Nous descendîmes par un tunnel au fond de la terre. En nous approchant d’un certain lieu je sentais
une odeur insupportable. Je dis :
" Seigneur je ne veux pas aller dans ce lieu ! ".
Mais nous y sommes entrés; ce lieu était très noir et invivable. J’entendais des gens souffrir, pleurer et
crier. Arrivés au bout du tunnel, nous nous assîmes sur un rocher et le Seigneur me dit : " Regarde ! ". Je
voyais devant moi des gens en état de souffrance. En enfer, les gens ne font que pleurer, personne ne
s’occupe de l’autre.
Mes chers frères et soeurs, je venais de me rendre compte que L’ENFER EST RÉEL. J’ai pleuré, pleuré,
en regardant le Seigneur ; Il me dit :
" Retiens bien ce que tu as vu, ne l’oublie jamais ".
Je regardais l’enfer, les gens criaient : " Aïe! Aïe! Aïe! ". C’est pour toujours douleur et haine aux siècles
des siècles.
Je me retournai vers le Seigneur et demandai :
" Y a- t-il quelqu’un de ma famille dans cet enfer ? "
Il me répondit :
" Je ne vais pas te permettre de voir un membre de ta famille. "
Je lui demandai encore :
" Seigneur y a-t-il quelqu’un que je connaisse ici ? " " Oui, me dit-il, et je vais te permettre de le
voir. "
Je vis aussitôt un jeune homme monter des profondeurs de l’enfer, c’était Alexandre.
J’avais connu ce jeune à l’occasion d’une campagne d’évangélisation en République Dominicaine à
laquelle j’assistai avec mon mari. Au cours de cette campagne d’évangélisation, j’avais entendu une voix
me dire distinctement :
Témoignages assembles par Aimé Adou
" Lève-toi et va à la rencontre d'Alexandre qui va passer par là. Tu lui diras de ne pas rejeter le message
car je lui donne une dernière chance ".
Bien que je ne le vis pas, je sus que cette voix était celle du Seigneur.
Je dis à Alexandre ce que le Seigneur m’avait annoncé. Voici quelle fut sa réponse :
" Vous, les chrétiens, vous êtes tous des fous, vous trompez les gens en disant que Jésus-Christ revient.
Moi, je ne crois pas que tout cela soit vrai. "
Je lui dis :
" Alexandre, Dieu donne la vie et l’enlève quand il veut, Alexandre, tu vas mourir bientôt. "
Il me répondit :
" Je suis trop jeune pour mourir, il me reste encore de nombreuses et belles années de réjouissance
sur cette terre ".
Cette chance était bel et bien la dernière pour Alexandre. Qu’en sais-tu pour toi aussi, cher lecteur ?
Trois semaines après, Alexandre mourut alors qu’il était ivre. Sa destination fut cet enfer de tourment
où je le vis. La Bible dit clairement que les ivrognes n’iront pas au paradis (Galates 5:21). En regardant
les gens en enfer, je voyais Alexandre attaqué par deux grands vers. Il criait : " Aïe! Aïe! Aïe! ". Sa voix
était tourmentée. Il me reconnut et me dit :
" J’ai négligé cette dernière chance et me voici aujourd’hui en train de souffrir. Lorsque tu retourneras
sur la terre, va dans ma maison et dis à ma famille de croire en Jésus-Christ et d’obéir à Sa parole pour
ne pas venir où je suis. "
Cher ami, il est temps que tu parles de Jésus-Christ à tes enfants, à ton père, à ta mère, à ton mari, à ta
femme, à tes collègues de travail, à tes amis.
Partout où tu iras, je t’en prie, annonce l’Évangile de Jésus-Christ qui sauve, CAR L’ENFER EST RÉEL.
Puis le Seigneur me fit voir des milliers de gens en train de souffrir dans cet enfer. Il me dit :
" Tu vois, certains de ces gens m’ont connu lorsqu’ils étaient sur la terre. Il y a encore beaucoup de
gens sur la terre qui marchent dans les rues en ne sachant pas où ils vont, mais vous devez savoir que le
chemin du ciel est très petit et qu’il sera plus serré encore; il y aura des épreuves sur la terre, ainsi vous
serez purifiés comme l’or. Mais ne craignez rien, Je suis devant vous comme un puissant guerrier. "
Je lui demandai :
" Y A-T-IL DES CHRÉTIENS DANS CET ENFER ? "
Il me répondit :
Témoignages assembles par Aimé Adou
" Oui, et sais-tu pourquoi ? Ils ont cru en moi mais ils ont perdu leur salut par leurs mauvais
témoignages. Ils étaient de soi-disants chrétiens, mais ils ne marchaient pas selon ma Parole. Ils sont
nombreux les chrétiens qui ne se comportent bien que dans les temples, devant leur pasteur et devant
leur famille. Mais ils se trompent lourdement; les yeux de mon père voient tout et Il entend toutes vos
paroles où que vous soyez ".
Jésus me redit encore :
" Sais-tu pourquoi ils ont perdu leur salut ? C’est parce qu’ils ne se comportaient pas comme ceux qui
croient en moi. Dis à mon peuple qu’il est temps de mener une vie irréprochable devant mon père,
devant le diable et devant le monde. Il faut que le diable n’ait aucune raison d’accuser mon peuple et
que le monde ne montre pas mon peuple du doigt. Parmi mon peuple, il y en a beaucoup que le diable
et le monde accusent et ils ont des raisons de les accuser. Il est temps de rechercher la sanctification et
la consécration " (1 Pierre 1: 14-16).
Cher ami chrétien, il est temps d’enlever le masque de l’égoïsme, de l’hypocrisie et de l’orgueil pour
que le Seigneur t’utilise pleinement comme Il veut.
Ensuite nous nous dirigeâmes vers un endroit où il y avait un lac de feu. Au fur et à mesure que nous
nous approchions de ce lac, je sentais une odeur très mauvaise et le Seigneur me dit :
" Ce que tu vois là-bas, c’est le lac de feu, qui est déjà prêt pour le diable, le faux prophète et l’antichrist. Je n’ai pas préparé ce lac pour l’homme mais là iront tous ceux qui refusent de m’accepter
comme Sauveur ainsi que ceux qui ne vivent pas selon ma parole " (Apoc 20: 14).
A ce moment je vis Jésus pleurer et Il me dit encore :
" Ceux qui se perdent sont plus nombreux que ceux qui vont au ciel ! "
Et Jésus me fit voir le nombre de gens qui mouraient à chaque minute et il me dit :
" Regarde combien se perdent ! Mon Église dort. Pourtant elle a reçu ma puissance, elle possède ma
parole et le Saint-Esprit mais elle dort. Sur la terre il y a des gens qui prêchent en disant que l’enfer
n’existe pas. Va leur dire que ce lieu est bien réel ! "
Je me trouvais très loin de ce lieu mais j’en ressentais le chaleur qui parvenait jusqu’à moi. Nous
remontâmes des profondeurs de la terre et nous arrivâmes au ciel. Continuant de monter, nous
débouchâmes sur un autre ciel. Dans ce ciel, le Seigneur me montra le soleil et les étoiles et me dit :
" Regarde ces étoiles, je les appelle toutes par leur nom; tu vois ce soleil, c’est par mon pouvoir qu’il
éclaire les bons et les méchants. Mais il viendra un jour où le soleil ne brillera plus, tout sera obscurité ".
Nous avions continué de monter et nous arrivâmes dans le ciel où Dieu habite (le troisième ciel).
Devant nous se trouvaient de belles maisons qui n’ont pas été créées par des mains d’hommes mais par
le Roi des rois, le Seigneur des Seigneurs. Je voyais les murs de ces maisons très hautes en or et en
pierres précieuses et douze portes de perles. Chaque porte était gardée par un ange. Chacune de ces
portes portait le nom d’une des douze tribus d’Israël (Apoc 21: 10-14). Je pensai que je ne pourrais pas
entrer, mais le Seigneur me regarda pour me dire :
Témoignages assembles par Aimé Adou
" Est-ce que tu veux entrer ? " " Oh oui Seigneur! Je le veux. " " Eh bien entre ! Car Je suis moi-même la
porte " (Jean 10:9).
J’entrai à l’instant par une porte précieuse et je vis un jardin de fleurs magnifiques.
" Veux-tu entrer dans ce jardin ? Alors vas-y, car cela je l’ai préparé pour toi et pour mon peuple ".
Lorque je fus entrée dans ce jardin, je commençai à cueillir des fleurs et à faire des bouquets. Je
courais d’un bout à l’autre de ce jardin comme une petite fille. Les fleurs que je cueillais étaient de
plusieurs couleurs et d’une odeur agréable. Le Seigneur appela quelqu’un. Je vis ce quelqu’un
approcher. C’était un ange fort et beau à tel point que je ne peux décrire sa beauté. Le Seigneur me dit :
" Tu vois celui-ci, c’est l’Archange Michel, c’est lui qui dirige mon Armée. Regarde encore ! "
Je voyais une puissante armée à cheval et le Seigneur me dit :
" Ce n’est pas une armée d’hommes mais c’est celle de mon père. Cette armée est à la disposition des
chrétiens réellement nés de nouveau; ne crains point car elle est plus puissante que celle qui est dans le
monde ".
Puis Il me fit voir un autre ange :
" Celui-ci, c’est le messager des chrétiens qui obéissent à ma parole ".
J’étais heureuse d’entendre cela.
Jésus me dit :
" Sois attentive ! Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu de Moise, le Dieu d’Elie, celui qui fait tomber le feu
du ciel; Je n’ai jamais changé. Vous n’avez pas un dieu médiocre, un dieu limité. Je suis le Dieu tout
puissant qui a créé les cieux et la terre et c’est celui-là que vous servez. Je vais te faire voir la condition
dans laquelle vit mon peuple dans ces derniers jours qui lui restent. Fais bien attention à ce que je vais
te montrer ".
Je commençais par voir des chrétiens faibles et fatigués. Le Seigneur me posa la question suivante :
" Crois-tu que je peux enlever cette Église dans l’état où elle se trouve ? Les chrétiens que je vais
enlever seront glorieux, triomphants, sans tâche, sans ride. Il y a parmi mon peuple des mensonges, très
peu d’amour, mon peuple est divisé. Je t’ai fait voir la condition des chrétiens dans ces derniers jours.
Maintenant je vais te faire voir comment les chrétiens de l’Église Primitive ont marché. C’était comme si
j’étais au milieu d’eux. Ces frères et soeurs étaient remplis de la gloire de Dieu. Ils jeûnaient et priaient
constamment; ils prêchaient ma parole sans aucune peur. Or les chrétiens actuels croient que j’ai
changé, ils croient aussi que le Saint-Esprit a changé. La plus grande erreur des chrétiens d’aujourd’hui
c’est de s’être créé une vie routinière programmé par l’homme. Ainsi ils ont oublié que les messages
sont du Saint-Esprit et viennent d’en haut. Dis à mes serviteurs, les pasteurs, que le temps est venu de
mettre fin à ces programmes de routine. Vous allez voir une puissance agir au milieu de vous. Le SaintEsprit, celui-là même qui agissait autrefois dans l’Église Primitive, va faire des miracles, des prodiges, des
Témoignages assembles par Aimé Adou
merveilles en grand nombre, ressuscitant les morts. Le Saint-Esprit est toujours le même, c’est vous qui
avez changé.
Chrétiens, il est temps pour vous de retourner à la vie de l’Église Primitive. Vous avez oublié la louange
qui m’est dûe, vous négligez aussi la prière. Vous ne vous souvenez pas que J’habite au milieu de la
louange de mon peuple. Le temps est venu de me louer, vous devez commencer vos activités par la
louange et me donner la gloire parce que Je suis vivant éternellement. Je suis celui qui libère, qui guérit
et qui sauve. Le temps est venu de fléchir les genoux mes enfants; il est temps de jeûner et de
m’invoquer, de me chercher. Vous n’êtes pas du monde.
Les Hommes s’opposent à mon oeuvre, le diable aussi, mais qu’ils le veuillent ou non, va arriver le
temps des bénédictions et d’un grand réveil de mon peuple dans ces derniers jours. L’Esprit-Saint va
prendre le contrôle, Il va faire sortir ce qui est caché et tout ce qui est honteux du sein de mon Église.
Lors de ce réveil et de ces bénédictions, reviendra aussi le temps des Ananias et Saphira car il y a
beaucoup de menteurs dans mon Église " (Actes 5: 1-4).
Puis je quittai ce beau jardin et j’arrivai dans une belle rue en or où le Seigneur me dit :
" Touche ! Oui c’est bien de l’or. Va et dis à mes enfants que très bientôt, ils se promèneront dans ces
rues en or à la main de celui qui donne la vie " (Apoc 21: 10-15).
Oh ! Que ce fut bon de marcher dans ces rues en or ! Ensuite je vis un beau trône entouré d’Anges,
d’Archanges et de Séraphins, ils louaient sans cesse celui qui était sur le Trône. Ils disaient :
" Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu tout Puissant ; les cieux et la terre sont remplis de sa Gloire.
Amen ! "
Au vu de cela Jésus me dit :
" Si eux me louent, qui êtes-vous pour ne pas me louer et glorifier celui qui est mort pour vous et vous
a donné la vraie vie ? Le temps est venu de lever des mains pures pour me louer ".
En même temps je voyais un fleuve d’eau vive sortir de ce trône, je voyais aussi l’arbre de vie et à
l’autre extrémité, je voyais l’arc-en-ciel et la mer de cristal. Alors j’ai demandé au Seigneur : " Qui est sur
le trône? "
Il me répondit:
" C’est mon père, le Seigneur des Armées ". Je lui dis: " Laisse-moi voir le Père ", " Non il n’est pas
encore temps ", me dit le Seigneur.
Bien que je ne vis pas le Père, je sus que celui qui était sur le trône était Puissant.
Je voyais le tonnerre et des éclairs sortir de ce trône et j’entendais des louanges.
Jésus me dit :
" Entends-tu ces louanges ? Ce sont vos louanges, celles des rachetés ".
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je vis sept anges qui tenaient chacun une coupe en or et sept autres anges qui tenaient chacun une
trompette. Ces anges m’ont beaucoup étonnée.
" Seigneur, qui sont ces anges ? ".
Il me répondit :
" Les sept coupes que tiennent les anges sont remplies de la colère de Dieu; elles seront bientôt
versées et quand les trompettes retentiront, mon Église, les Chrétiens qui vivent selon la volonté de
mon père, seront enlevés. Ils ne seront plus sur la terre lors de la grande tribulation. Avant que ce
manifeste l’anti-christ, cet homme de péché, mon Eglise entendra les derniers sons des trompettes et ils
me rencontreront dans les airs. " (1 Thessaloniciens 4 :16).
Je me tenais là, cher ami, devant un puissant trône et je n’avais plus la notion du temps. Un moment
après, Jésus me montra comment son Église (les vrais Chrétiens) sera enlevée ! Je voyais dans cette
vision des milliers de gens disparaître. Dans les hôpitaux, les nouveaux nés disparaissaient aussi, les
parents étaient bouleversés et ils cherchaient désespérement leurs enfants. Cela se passa sur toute la
terre, la télévision et la radio donnaient la nouvelle de cette disparition. Les journaux par de gros titres
en rouge, donnaient aussi la nouvelle.
Le Seigneur me dit :
" La nouvelle paraitra bientôt . Si les jugements de mon Père ne sont pas encore tombés sur la terre,
c’est grâce aux chrétiens qui me sont fidèles, ceux qui m’aiment ".
Après cela, je vis l’homme de péché faire son apparition en disant aux habitants de la terre :
" Je vous apporte la paix et la sécurité "
Aussitôt les gens oublièrent l’évènement qui venait d’avoir lieu. Je vis en effet dans cette vision qu’il
eut la paix, de l’argent en quantité, du travail et les gens se disaient :
" celui-ci est celui qui vient résoudre tous nos problèmes !"
Jésus me dit :
" Regarde bien et sois attentive ".
Je voyais dans la vision les sept anges avec les sept coupes. Cher ami, ce qui se passait fut pénible à
voir ; je vis les anges verser les sept coupes de la colère de Dieu sur la terre. Les trompettes
commencèrent à sonner. Les jugements de Dieu tombaient sur les habitants de la terre, des pays entiers
disparaissaient.
Le Seigneur me dit :
" Regarde! Tous ces gens faisaient partie de mon Église, certains étaient des pasteurs ".
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ne comprenant pas bien tout cela, je demandai au Seigneur :
" Comment se fait-il que ton peuple soit resté aussi nombreux dans la grande tribulation ? Comment
se fait-il que parmi eux, il y ait des pasteurs qui ont prêché ta parole ? "
Jésus me répondit :
" Oui, ils ont prêché ma parole mais ils ne vivaient pas conformément à cette parole. Non seulement il
faut prêcher ma parole, mais il faut aussi la vivre ".
Puis le Seigneur me fit voir une autre multitude de pasteurs et il me dit :
" Ces pasteurs-là ne prêchaient pas ma parole car au temps où ils vivaient, ma parole, telle qu’elle est
écrite, ne plaisait pas à leur siècle. Ils avaient beaucoup trop de considération pour ceux qui donnaient la
dîme la plus élevée : ils étaient intéressés par les biens de ce monde. Va et dis à mes serviteurs que c’est
moi qui les ai appelés, que l’or et l’argent m’appartiennent et que je leur donnerai selon ma grandeur et
ma gloire. Dis-leur de prêcher ma parole telle qu’elle est écrite. Ils sont nombreux ceux qui donnent une
autre interprétation de ma parole. Ma parole est ma parole, on ne peut la changer. Elle doit être
prêchée telle qu’elle est écrite. Ils sont nombreux parmi mon peuple ceux qui déforment ma parole pour
leur profit ".
Après cela, nous arrivâmes dans un salon de cette nouvelle Jérusalem et le Seigneur me dit:
" Ce que tu vois, c’est le Paradis ".
Dans le Paradis je vis les apôtres et je demandai :
" Seigneur où est Abraham ? "
Je m’attendais à voir un vieillard mais tout à coup je vis s’approcher un jeune homme âgé d’environ 25
ans. Jésus me dit :
" Voici Abraham, le père de la Foi. Au Paradis, il n’y a pas de supériorité, tout le monde est égal, ils
louent tous et glorifient le Seigneur ".
Le Seigneur fit appeler une femme d’une beauté inexprimable comme toutes celles que j’avais vues làbas et il me dit :
" Voici Marie ! Va et dis à tous que Marie n’est pas la reine du ciel, que le Roi du ciel c’est moi, le Roi
des rois, le Seigneur des seigneurs; celui qui a dit : "JE SUIS LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE. C’est
seulement à travers moi, Jésus-Christ, que l’on parvient au ciel (Jean 14: 6-7). Va dire à cette humanité
aux YEUX BANDÉS qu’il n’existe pas de purgatoire car s’il y en avait un, je te l’aurais fait voir. Il y a par
contre l’enfer, le lac de feu, la précieuse Jérusalem et le paradis que je t’ai fait voir. Mais dis-leur qu’il n’y
a pas de purgatoire; dis-leur que C’EST UN MENSONGE DU DIABLE, IL N’Y A PAS DE PURGATOIRE ".
Puis le Seigneur me conduisit dans un Arsenal de couronnes.
" Ceci, ce sont les couronnes de la vie ".
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le Seigneur me demanda :
" Qu’est-ce que tu vois ? "
Je vis ma communauté chrétienne, je voyais les fidèles de cette communauté chanter et prêcher, alors
je demandai à Jésus :
" Pourquoi les noms des fidèles de ma communité ne sont-ils pas écrits dans ce livre ? "
Il me répondit :
" À cause des mauvaises actions qu’ils commettent sur la terre ".
Ensuite je vis dans la vision que ces fidèles allaient plus tard se réconcilier avec Jésus. Gloire à Dieu !
Après tout cela le Seigneur me permit de revenir sur la terre.
MAINTENANT, JE VAIS VOUS PARLER DE MON DEUXIEME VOYAGE
Un jour, nous étions au nombre de vingt personnes en réunion de prière. La première chose que nous
avions faite comme nous le faisons d’habitude, était de louer et d’adorer le Seigneur. Soudain nous
sentîmes la présence de Dieu avec une telle puissance que ce fut comme le jour de la pentecôte.
Je me souviens que la maman de mon mari, une femme très âgée mais très active dans l’oeuvre du
Seigneur vint me dire :
" Bernada, il faut baisser un peu la voix pendant la louange car nous faisons beaucoup de bruit ".
C’était vrai, la louange ressemblait au bruit d’une cascade d’eau. Je me suis levée dans l’intention de
dire à mes frères de baisser la voix, lorsque j’ai entendu la voix du Seigneur me dire :
" Ne dis rien ! Car dans le monde lorsqu’il y a du bruit, nul n’y prend garde, alors pourquoi arrêteriezvous la louange ? ".
Nous continuâmes donc à louer et à glorifier le Seigneur et j’ai senti que quelque chose de très grand
allait arriver. Subitement je me suis souvenue des paroles que le Seigneur m’avait confiées lorsque
j’étais allée avec Lui. Il m’avait dit :
" Je reviendrai te chercher ".
Tout à coup j’ai vu une brillante lumière qui inondait ma maison. Tous mes frères virent aussi cette
lumière. Tous se mirent à genoux devant la puissance du Dieu vivant et véritable. Je ne savais que faire,
je restai immobile. Cette lumière devenait de plus en plus grande et prenait une forme humaine. J’avais
devant moi le Seigneur Jésus-Christ avec un regard sûr et un beau visage plein d’amour.
Je n’ai jamais vu sur terre une telle beauté sur le visage d’un homme. Il s’approcha de chacun de mes
frères. Au moment où je voulus dire à mes frères que le Seigneur était venu pour m’emmener, en ce
moment même mes paroles étaient en langues (1Corinthiens 14: 39-40).
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le Seigneur s’approcha de moi. Il me regarda, mon esprit sortit de mon corps. J’étais dans l’air et je
voyais tout ce qui se passait dans ma maison. Je voyais que des gens sonnaient à la porte. Mon mari alla
ouvrir : deux policiers étaient à la porte. Ils demandèrent :
" Nous avons appris qu’une femme est morte ici ; voilà pourquoi nous sommes là ".
Mon mari leur répondit que non :
" Ici nous nous réunissons pour louer et adorer le Seigneur. "
Les policiers n’y croyaient pas tellement, mais ils n’entrèrent pas. Ils conclurent :
" Bon ça va, continuez mais ne faites pas trop de bruit ! ".
J’étais dans les airs lorsque je vis tout cela.
Jésus me prit par la main et nous partîmes vers la République Dominicaine. Lorsque nous arrivâmes
dans la capitale, le Seigneur me dit :
" Tu viendras bientôt dans ce pays car il y a deux grands péchés que ce peuple commet devant mon
Père, ce sont la sorcellerie et l’idolâtrie ".
Je voyais moi-même les gens de ce pays courir vers les sorciers et les féticheurs. Jésus me dit :
" Mon serviteur, l’évangéliste Yiye Avila viendra avant toi dans ce pays et lorsqu’il partira, ce sera ton
tour d’y aller pour apporter ma parole ".
Après, le Seigneur m’emmena au Vénézuela et au Mexique. Au Vénézuela, j’étais dans les airs avec
Jésus et je voyais les gens se livrer à la magie, au fétichisme et à la sorcellerie. Au Mexique, je voyais les
gens réunis en train d’adorer des démons. Le Seigneur me dit :
" L’horreur de ce péché est monté jusqu’à mon père. Le premier signe en guise d’avertissement que je
te donne, c’est qu’il y aura au Mexique un tremblement de terre; si les habitants de ce pays ne changent
pas pour revenir à moi ".
Lorsque je suis revenue sur terre, je suis allée donner ce message au Mexique mais les gens n’ont pas
écouté et voilà que récemment le Mexique a vécu un tremblement de terre terrible.
Etant dans l’air, le Seigneur me dit que la main de son père est étendue sur les habitants de la terre. Je
voyais la mer qui se soulevait avec des vagues gigantesques, elles ressemblaient à un monstre. Je voyais
aussi des ouragans qui arrivaient sur la terre. Je posais cette question au Seigneur :
" Seigneur, lorsque tout cela arrivera, que deviendront les chrétiens ? ".
Il me répondit :
" Va leur dire que, pour ceux qui me sont fidèles, pas un seul de leurs cheveux ne sera touché ".
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ensuite le Seigneur me transporta ailleurs. Je vis des endroits où la terre était fendue.
Le Seigneur me dit :
" Bientôt de nombreux pays seront engloutis ".
Puis nous quittâmes ce lieu pour aller dans un autre où il y avait des eaux très mouvementées. Nous
passâmes par ces eaux pour arriver au fond de la terre à travers un tunnel. Je vis de grandes portes. Ce
n’était pas les mêmes que celles que j’avais vues dans mon premier voyage. Sur ces portes, il y avait de
grandes chaînes. Le Seigneur s’approcha de ces portes. Après avoir enlevé les grosses chaînes, Il me fit
entrée dans le tunnel.
Chers frères et soeurs, je voyais des milliers de gens, la tête baissée portant des habits déchirés. Ils
étaient attachés par de grosses chaînes qui faisaient un bruit assourdissant, et je demandai :
" Mais qu’est-ce que cela veut dire, Seigneur ? "
Il me répondit :
" Tous ces hommes et ces femmes marchent vers l’enfer ".
Dans la foule des gens qui marchaient vers l’enfer, je vis le grand frère de mon mari, il s’appellait
Adolfo. C’était un homme très difficile, il se mariait et divorçait quand il voulait, il maudissait Dieu. Je
commençai à supplier le Seigneur de me laisser repartir sur la terre pour avertir Adolfo qu’il allait en
enfer. Mais le Seigneur ne me répondit pas. Et je vis une dernière fois Adolfo et sa femme marcher vers
le tunnel. Ils étaient au bord même de l’enfer.
Je suppliai encore le Seigneur de me laisser retourner sur la terre afin que je dise au monde ce que
j’avais vu. Le Seigneur leva les mains et me dit :
" Va et dis-leur que le temps touche à sa fin ".
Il me dit encore :
" Des milliers et des milliers de gens iront en enfer, le temps pour Adolfo est terminé, il va bientôt
mourir ".
Lorsque je suis revenue sur terre, mon beau frère Adolfo n’a pas voulu changer sa manière de vivre.
Un jour il rentra du travail rapidement et dit à sa femme :
" Je ne peux plus travailler, quelque chose me dit que je vais mourir ".
Sa femme lui répondit :
" C’est parce que tu es ivre comme d’habitude que tu dis cela ".
Tous les deux allèrent se coucher. Quelques minutes plus tard, elle eut une vision. Elle se vit avec son
mari dans un tunnel, vêtus de vêtements sales, se dirigeant vers l’enfer.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Puis elle entendit la voix du Seigneur qui lui dit:
" Votre temps à tous les deux est fini ".
Toujours dans les airs, le Seigneur me dit :
" Sais-tu pourquoi je t’ai fait venir encore une fois dans ce lieu ? C’est pour te faire voir que lors de ta
première visite ici, les perdus étaient moins nombreux que cette fois-ci ".
Oh ! Chers frères et sœurs, je vous en prie, prenons moins de temps pour nous-mêmes et occuponsnous de ces êtres humains qui se perdent.
Tout à coup, Jésus et moi sommes sortis de ce lieu à la vitesse de l’éclair pour arriver au premier ciel,
puis au deuxième. Lorsque nous atteignîmes le troisième ciel, je vis des anges qui s’agitaient en allant
d’un côté puis de l’autre. Je demandai au Seigneur :
" Pourquoi ces anges sont-ils en mouvement ? "
Jésus me répondit :
" C’est vrai que mes anges sont en mouvement ici, mais je vais te faire voir la manière dont la terre
aussi est en mouvement. Fais attention car beaucoup de démons ont envahi l’humanité. Le diable est
furieux contre les chrétiens parce qu’il lui reste peu de temps ".
Le Seigneur me permit de voir ces démons dans une terrible colère, alors Il me dit :
" Ces démons que tu vois sont des démons d’adultère. Ils vont attaquer des milliers de mes Serviteurs
et beaucoup tomberont dans ce péché. Vous, mes serviteurs, cessez de mettre votre confiance en vousmêmes, car c’est en moi que vous devez pleinement avoir confiance. Sais-tu pourquoi le diable arrive à
faire tomber mes serviteurs ? C’est parce que mes serviteurs ne me donnent pas toute la gloire. Ils
volent ma gloire et deviennent orgueilleux. De plus, leurs femmes vivent dans un grand désordre
spirituel. Elles n’ont pas bâti leur maison avec sagesse ". (Proverbes 31: 10-31)
Je voyais des milliers d’anges, impossible à compter tant ils sont nombreux, pour la bataille. Puis Jésus
me dit :
" Maintenant j’envoie ces milliers d’anges sur la terre pour qu’ils protègent mon peuple. Dans ces
derniers jours, la garde sera doublée. Satan doublera aussi d’effort, mais vous ne devez pas oublier que
votre Dieu est grand et puissant. Si vous êtes attachés à Lui, rien ne vous arrivera ".
Puis le Seigneur m’emmena dans un autre lieu. Là j’ai vu une table immense autour de laquelle se
trouvaient des chaises en or et sur chacune d’elle, un nom était inscrit, une robe de fin lin était posée.
Face à chaque chaise, sur la table je vis des couronnes.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je remarquai une chaise plus grande que les autres. Devant cette chaise se tenait une gigantesque
coupe en or et Jésus me dit d’aller voir ce qui se trouvait dedans. Elle était pleine de vin prêt à être servi.
Jésus me dit :
" Sais-tu pourquoi le vin est prêt à être servi ? Va et dis à mon peuple que je suis déjà à la porte, je
viens bientôt ".
Le Seigneur me tendit une robe de lin et une couronne. Je revêtis la robe et je mis la couronne sur ma
tête puis Il m’emmena dans un autre lieu où je me voyais comme dans un miroir.
Jésus me dit :
" Il n’y a pas de tâche ni de faux plis sur ta robe, n’est-ce pas ? Nul n’entrera par cette porte ni ne
prendra place à cette table s’il n’est habillé de cet habit. Certains parmi mon peuple sur la terre ont sali
cet habit. D’autres l’ont froissé et d’autres encore l’ont mis de côté et l’ont oublié. Dis à mon peuple
qu’il est temps de laver cet habit, de le repasser, et de le reprendre. Il faut que mes chrétiens
demandent au Saint-Esprit de les aider à remettre leur habit en bon état car le Roi va bientôt célébrer
les noces dans le royaume de son Père ".
Je suis d’une famille dont les parents sont divorcés et c’est avec mon père que j’ai vécu. Ma mère était
une femme très religieuse. Quant à mon père il ne croyait en rien. J’ai une soeur qui est dans un couvent
catholique mais je sais que bientôt Jésus-Christ l’enlèvera de ce couvent et qu’elle prêchera l’Evangile
avec moi ; je prie beaucoup pour elle.
En repensant à la vie de ma mère dans cette religion mystique, pendant mon premier voyage au
paradis, j’ai pleuré devant le Seigneur en Lui disant :
" Seigneur, ma mère va se perdre, pourtant je lui ai beaucoup parlé de toi mais elle ne m’a jamais
écoutée. Elle s’attache de plus en plus à cette religion païenne ".
Le Seigneur me répondit :
" Je sauverai ta mère, mais je vais la reprendre tout de suite après, sinon elle retomberait dans le
péché et elle irait en enfer. Pour cela, dès qu’elle sera convertie, elle mourra et elle viendra ici au
paradis ".
Après être revenue sur terre, je priais, pleurais, soupirais en rappelant au Seigneur la promesse qu’Il
m’avait faite. Mais je voyais toujours ma mère s’enfoncer de plus en plus dans l’idolâtrie de sa religion.
Un jour, Dieu utilisa mon fils pour convertir ma mère. Et juste trois jour après sa conversion, ma mère
mourut. Gloire à Dieu !
Au cours de mon deuxième voyage au paradis le Seigneur me dit :
" Regarde, ce que ma bouche dit, ma main l’accomplit ".
Je vis ma mère dans ce beau paradis ; elle était parmi d’autres femmes. Ensuite le Seigneur me
conduisit ailleurs. Là, je vis des milliers d’enfants habillés en blancs, ils louaient et glorifiaient le
Seigneur. Jésus me dit :
Témoignages assembles par Aimé Adou
" Tu vois ces enfants, ce sont les bébés qui ont été avortés par des parents et des médecins criminels.
Les bébés que les gens tuent alors qu’ils sont encore dans le ventre de leur mère et qu’on retrouve dans
des poubelles et des rivières, ces enfants, tu vois, ils sont ici au paradis ".
Chers frères et soeurs, contrairement à ce que vous croyez, pour le Seigneur, le foetus est une vie dès
sa conception, dès le premier jour de la grossesse.
Jésus me dit encore :
" Bernada, travaille car je suis ta force. Ce message doit être diffusé dans le monde entier. C’est un
message pour les chrétiens, les pasteurs et pour tous les habitants de la terre, toi inclue. Que celui qui
est saint se sanctifie encore ".
A cet instant les portes du ciel se sont ouvertes. Il y avait un beau escalier. Jésus a fait appeler de
milliers d’anges qui sont venus, puis le Seigneur m’a raccompagnée dans mon foyer.
Lorsque nous arrivâmes dans ma maison, je vis mon mari et les frères chrétiens qui attendaient le
retour de mon esprit. Je voyais mon corps physique resté sur la terre. Je dis au Seigneur :
" Je ne veux plus de ce corps ! "
Le Seigneur me répondit :
" Tu ne peux pas repartir au ciel avec moi car ce n’est pas encore le temps pour toi. Il faut d’abord que
tu annonces ce que tu as vu à mon peuple pour qu’il se prépare "
Et d’une voix puissante, Il me dit :
" Entre et reçois vie, je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra même s’il meurt " (Jean
11: 25-26).
Fin du témoignage.
"2 visions de l'au delà avec Jésus Christ" par Bernada Fernandez, Editions "Parole de Vie" à Codognan,
France .
"DE L'OCCULTISME A JESUS-CHRIST"
TEMOIGNAGE DE FRANCK ALEXANDRE
II y a quelques années j'ai été pris dans le filet séducteur de l'occultisme. Au début cette pratique
répondait à une authentique quête de spiritualité dans notre famille. Nous voulions percevoir le sens
fondamental de l'existence de l'homme.
UNIVERS OBSCUR
Témoignages assembles par Aimé Adou
Notre aspiration prit sa source dans la cartomancie, qui est la divination à partir de cartes à jouer
(tarots, etc...) Pendant toute mon enfance, j'ai vu ma mère tirer les cartes. II lui arrivait de me dévoiler
mon avenir. Connue pour être une devineresse, elle n'a pourtant jamais prédit que son fils serait un jour
Prédicateur de l'Evangile.
"Les voies de Dieu ne sont pas nos voies" dit Essaïe 55/8.
Puis ma mère se mit à la pratique de la boule de cristal, la chiromancie, la radiesthésie avec un pendule,
la divination par vision et à partir de photos, et elle exerçait une influence sur la vie des gens.
CABINET DE CONSULTATIONS
Financièrement, nous étions au bord du gouffre et sur le plan familial, nous allions vers l'éclatement.
Mon père était au chômage, mon frère devenait très violent sous l'effet de l'alcool et de la drogue : de
mon côté, je me défoulais dans un club d'arts martiaux ; je faisais de la compétition de haut niveau.
J'exorcisais ma violence, mais l'amertume et la haine remplissaient mon coeur. Bien que champion de
karaté, je vivais dans la crainte en permanence.
Pour arrondir les fins de mois, ma mère ouvrit un cabinet de consultations et se mit à faire du spiritisme
(c'est la croyance en la possibilité de communiquer avec les esprits des défunts). Au début, nous
croyions parler aux chers disparus de notre famille. Ma tante cherchait à entrer en contact avec son
mari décédé dans un accident de voiture. L'occultisme m'envahissait comme une passion...
Mon frère, insatisfait de ses investigations dans plusieurs religions et sectes, se procura une Bible pour y
chercher la vérité. II vint un jour a la maison et découvrit que nous faisions du spiritisme; il s'y opposa
vivement et déclara que la Bible, Parole de Dieu, dénonçait de telles pratiques.
DEGRADATIONS
Après un début prometteur, les choses ont commencé à se détériorer. Des phénomènes inexpliqués se
produisaient dans la maison. La frayeur m'habitait; j'avais le sentiment d'un véritable dédoublement. La
solitude me projetait face à ma psychose. Ma souffrance était d'origine spirituelle. II me fallait un
remède spirituel. Je voulais être libre et non pas enfermé ou sous l'emprise de cachets...
J'étais depuis quelque temps convaincu que ce n'était pas des morts qui nous répondaient mais des
démons, des puissances maléfiques. Nous étions manipulés par le mensonge. Plus tard, lorsque je suis
devenu chrétien, j'ai découvert dans la Bible que le diable est le père du mensonge. Jésus, lui-même dit :
"II y a un abîme entre les morts et les vivants" et qu'il est infranchissable...
Quand je vis que ma petite soeur de six ans empruntait le même chemin que moi, je fus convaincu que
les puissances occultes sont sans pitié et n'ont d'autre but que notre destruction. Puis, le jour vint où je
fus littéralement agressé par ces puissances des ténèbres, une expérience qui m'horrifia et m'incita au
suicide.
Mais au moment crucial de commettre cet acte, je tombai à genoux, au milieu de ma chambre, criant de
tout mon coeur vers Dieu, Le suppliant, s'il existait, de me sauver.
LE RENDEZ-VOUS DE DIEU
Témoignages assembles par Aimé Adou
Après cette première prière à Dieu, je sortis. C'est alors que, errant dans les rues, je rencontrai à trois
reprises un groupe de jeunes chrétiens. Réalisant, enfin, que Dieu répondait à ma prière, je m'approchai
de l'un d'eux et lui "déballait" mes problèmes. II me lut un texte de la Bible.
Alors, l'autorité de la Parole de Dieu me toucha en plein coeur :
"Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce
le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui
évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait
ces choses est en abomination à I'Eternel"
J'étais convaincu de péché et je savais que j'étais sous la malédiction à cause de ce péché.
RENCONTRE DE PUISSANCE
Je me rendis donc à une soirée où l'Evangile de Jésus-Christ était prêché. J'en fus bouleversé. Je compris
que, outre le péché d'occultisme, j'étais pécheur par nature. Mais j'appris aussi que seul Jésus-christ
pouvait pardonner mes péchés et me donner de participer à sa nature divine. II était ressuscité, vivant !
"Monsieur, je veux que vous priiez pour moi, car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est
en moi" ai-je dit au prédicateur.
Je demandai pardon à Dieu pour tous mes péchés et j'acceptai Jésus comme mon Sauveur et Seigneur.
L'amour de Dieu remplit ma vie comme des cascades rafraîchissantes. Le feu de mes tourments
s'éteignait. Une paix surnaturelle me remplissait de la tête aux pieds.
J'étais totalement libéré ! Je savais que je venais de devenir chrétien, que j'étais pardonné, et que j'avais
la vie éternelle. J'étais enfin libre ! De retour à la maison, je présentai l'évangile à ma mère qui ne
reconnut plus son fils. J'avais quitté la maison quelques heures plus tôt en pleine dépression !
Puis, je courus chez mon frère pour lui annoncer la bonne nouvelle. Je l'apercus en chemin, se dirigeant
vers notre maison d'un pas rapide. Il priait pour nous régulièrement. Nous sommes rentrés chez nous
ensemble, les larmes aux yeux et le coeur plein de joie.
VERS UNE TOTALE DELIVRANCE
Nous nous sommes convertis, c'est-à-dire que nous avons tourné le dos à nos péchés et saisi par la foi le
pardon en Jésus-Christ offert à la Croix. Nous avons brisé, par la repentance, les pactes, contrats,
serments que nous avions consciemment ou inconsciemment conclus avec le monde des ténèbres.
Ma mère a été libérée de son esprit de divination. Nous nous sommes consacrés à Dieu, plaçant notre
foi dans l'autorité des Saintes Ecritures... La séparation extérieure fut indispensable aussi. Nous avons
détruit les objets occultes : livres, amulettes, grigris, objets de superstition, idoles, eau bénite, objets
protecteurs, images de saints... et médailles.
Toute ma famille s'est convertie à Jésus-Christ. Nous connaissons aussi une restauration des relations
familiales et la victoire du Christ vivant dans nos vies.
PAR AMOUR
Témoignages assembles par Aimé Adou
Je ne suis pas devenu chrétien par un coup de baguette magique. La confession des péchés a été
primordiale. Ensuite, j'ai harmonisé ma vie aux enseignements de la Bible, Parole de Dieu. Je l'ai fait par
amour et avec joie parce que j'ai découvert que Dieu m'aimait tellement qu'Il avait donné Son Fils JésusChrist sur une croix pour moi...
Je mis ma foi dans Ses promesses et Sa Parole m'apporta la guérison intérieure, la victoire sur les
passions.
Le Saint-Esprit m'a démontré l'incompatibilité de l'Evangile avec la philosophie des arts martiaux. Jésus
m'enseignait : "Nul ne peut suivre deux maîtres à la fois." Moi, je servais le dieu de Mars, le dieu de la
guerre. Jésus me disait d'aimer. J'avais du mal à quitter cette passion.
Après deux accidents de combat et les appels répétés du Seigneur, je pris la décision d'arrêter
définitivement. La tentation était grande mais un matin, je me suis levé libre, affranchi des arts
martiaux. Dieu avait fait pour moi ce que je ne pouvais faire par moi-même et Il avait exaucé les prières
de mes parents et de notre communauté de chrétiens.
ALLIANCE
Puis. je demandai à Dieu de me remplir de Son Saint-Esprit, selon Sa promesse, promesse qu'Il a faite à
tous ceux qui croient en Son Nom et que nous pouvons lire dans l'Evangile de Marc au chapitre 16.
Il le fit le jour même de mon départ pour l'Allemagne où je devais effectuer mon service militaire. Le
Saint-Esprit descendit sur moi comme sur les disciples de Jésus le jour de la Pentecôte. Quelle joie,
quelle ivresse et quelle assurance ensuite ! De retour en France, je décidai de faire alliance avec Dieu
publiquement en me faisant baptiser dans l'eau selon l'enseignement de la Bible.
Mes parents et moi avons ensuite ouvert une oeuvre sociale de distribution de nourriture, vêtements et
meubles, qui nous a permis de prendre contact avec des centaines de personnes dont plusieurs ont
rencontré le Seigneur Jésus. J'ai commencé alors à témoigner pour Jésus dans les rues, puis à prêcher
l'Evangile dans les salles.
Je suis devenu Prédicateur tout en travaillant comme vendeur, agent d'entretien, éducateur. Mon
épouse et moi sommes maintenant au service du Seigneur à plein temps, à Troyes. Nous continuons les
campagnes d'évangélisation en France et hors de nos frontières. Nous contemplons les oeuvres de Dieu
qui délivre, guérit et sauve.
La plus belle de Ses Oeuvres est celle de la nouvelle naissance!
"Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, voici,
toutes choses sont devenues nouvelles" dit la Bible.
"Chute dans un ravin"
Témoignage de Sylvain, de Libreville (Gabon) :
Témoignages assembles par Aimé Adou
J'ai eu un accident automobile en juillet 96 ; il y a trois ans aujourd'hui. J'étais alors à l'USTM (Université
des Sciences et Techniques de Masuku) à Franceville dans le Nord-Est du pays. J'y étais pour poursuivre
mes études en mathématiques physiques et cette année j'étais en deuxième année.
J'étais membre de la mutuelle des étudiants et chauffeur du minibus que la direction nous avait offert
pour nos besoins. Un samedi soir, du retour d'une réunion, des copains m'invitèrent à une fête qui était
donnée en ville. En plus de cette offre, j'étais chargé de transporter les quelque trente étudiants qui y
étaient conviés. Il me fallait donc pour cela faire deux tours entre le campus et la ville proprement dite,
séparés par quelques huit kilomètres.
Mon compagnon de chambre Jean-Marie, alors bien avancé dans la parole de Dieu, me conseilla de
dormir compte tenu de mon état et de la journée qui avait été assez rude avec les différents devoirs.
Profitant alors de son absence, je m'habillai et parti avec les autres au volant du minibus Mitsubishi.
Arrivé sur place, je pris alors un verre de Whisky au coca avant de faire demi-tour pour chercher le reste
de la bande.
Au moment de redémarrer, un copain vint se proposer pour m'accompagner ; je refusais sans trop
savoir pourquoi. Deux cent mètres à peine plus loin, je regrettai déjà ce geste qui ne me ressemblait pas.
Au même moment, je voulus mettre la ceinture de sécurité, mais une voix intérieure me le déconseilla.
Pour rallier la ville au campus universitaire, nous empruntions une route stable qui séparait les deux
points par huit kilomètres. Cependant, une autre route, plus dangereuse celle-ci à cause de ses
nombreux tournants, permettait de gagner trois kilomètres. C'est cette dernière que je décidai
d'emprunter pour gagner du temps et rejoindre ainsi plutôt que prévu mes copains, qui profitaient déjà
si bien de la fête.
Légèrement saoûl et fatigué, je mis le pied sur la pédale et le compteur grimpa aussitôt à 85 km/h. Je ne
remarquai cependant pas que cinq mètres plus loin, un tournant dangereux s'annonçait. Il me prit de
court et la voiture, qui ne possédait qu'un phare côté chauffeur, ne freinait que d'un seul côté. Le
tournant, de la gauche vers la droite, sembla tout à coup trop excentré pour ma manoeuvre, et la
voiture ne tarda pas à emprunter le chemin du trottoir pour commencer sa chute dans un ravin.
C'était la première fois qu'une telle chose m'arrivait et cela se passa tellement vite que tout ce dont je
me rappelle, c'est d'avoir crier, au moment où je perdis le contrôle du véhicule, de façon répétée "Mon
Dieu", "Mon Dieu", "Mon Dieu"...
J'ai essayé de me faire passer ce film plus de 20 fois dans la tête, mais une seule chose est sûre : Dieu est
Grand.
Le véhicule se retrouva (et se trouve encore jusqu'à présent) à 150 mètres de la chaussée, les quatre
roues en l'air, le toit et les sièges avant mariés à un gros roché. Le matin à l'hôpital, mon oncle me
demanda si j'étais "sorti en vampire". Je lui répondis que je ne savais pas rien du tout de cela mais que si
je disposais de cette possibilité, dans ma situation je n'aurais pas hésité à l'utiliser. Dieu nous cache ses
mystères, comme il nous cache la mort.
Jusqu'à présent, je ne sais pas toujours pas moi-même comment je suis sorti de la voiture à quelques 50
mètres du choc final qui aurait inéluctablement coûté la vie aussi bien à moi qu'à mon copain qui s'était
proposé de m'accompagner.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Au moment où la voiture faisait des bonds prodigieux en direction du ravin, les chocs avec le sol me
projetaient partout dans l'habitacle. C'est à l'issu de l'un d'entre eux que ma tête heurta la portière et
que je perdis connaissance. C'est alors à cet instant que le miracle se produisit.
Quand je me réveillai, je gisais sur la pelouse avec le pare-brise, à quelques 80 mètres de la chaussée. Je
sais cependant que ma perte de connaissance ne dura pas longtemps puisque à mon réveil, je pus voir
les derniers bonds de la voiture jusqu'au rocher. Les phares allumés, les quatre roues en l'air, le moteur
tourna encore pendant 5 minutes et s'éteignit par après.
Je crus d'abord que c'était un rêve, je me rendormis alors sur la pelouse pour éviter ce cauchemar, mais
à mon réveil, c'était le même décor. C'est à cet instant précis que je réalisai ce qui venait de m'arriver.
L'impact scolaire que cela allait avoir, mes pauvres parents qui allaient apprendre tout ceci seraient
certainement catastrophés par toutes les procédures de réparation que cela engendrerait, mes habits
déchiquetés, ma phalange de l'auriculaire gauche cassée, tout cela pesait alors dans ma tête. Je me mis
à pleurer.
Aujourd'hui, avec le recul, je réalise que Dieu a voulu me punir moi. Il n'avait pas envie de me faire
souffrir. C'est lui qui m'a dit de repousser l'offre de mon camarade, c'est aussi lui qui m'a dissuadé de
porter la ceinture de sécurité qui m'aurait entraîner jusqu'au choc final où la voiture s'est fracassée
contre le rocher.
Malgré toutes mes inquiétudes, aucune procédure qu'elle soit administrative ou judiciaire n'a été
intentée contre moi. J'ai pu finir ma scolarité et obtenir mon diplôme comme prévu. Aujourd'hui mon
doigt ne présente plus de séquelles de cet avertissement. Une preuve vivante de l'amour et de la
grandeur de DIEU notre Père bien aimé.
"Source d'une vie idéale"
Témoignage de Samuel, l'auteur de Bibliorama.
J'ai eu dès mon enfance la plus grande chance que l'existence puisse offrir : celle de vivre dans une
famille aimante et dévouée au service de Dieu. Mes parents chrétiens m'ont enseigné les voies de
l'Eternel, très fidèlement comme le conseille le Livre des Proverbes. Jamais je n'ai pu douter de
l'existence de Dieu, car je voyais les bénédictions de Dieu dans ma famille : toutes les merveilleuses
histoires vécues avec Dieu que me racontaient mes parents m'ont communiqué un profond respect
pour Dieu. Je n'ai jamais pu blasphémé...
Mais je n'en étais pas pour autant sauvé ! Toute mon adolescence a été rebelle : rebelle à la discipline,
aux études, à l'autorité, à la vie en société. La grande question qui me révoltait était de dire :
"J'ai en moi le péché d'Adam et Eve : Dieu n'est pas juste !"
A l'âge de 19 ans, je suis parti faire mes études et vivre dans le monde, c'est-à-dire livré à moi-même
dans notre société permissive, sans foi ni conscience. Rock'n Roll, vie égoïste, mariage raté, j'ai
expérimenté entre 20 et 30 ans ce qu'est une vie sans le Seigneur, sans espérance et sans but.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Lors d'un séjour en Italie, déprimé et sans projet de vie, j'ai retrouvé le chemin vers Jésus en fréquentant
une petite assemblée évangélique de gens simples et modestes. C'est leur amour fraternel, leur
consécration à s'entraider, leur espérance toute simple à vivre un jour avec Christ qui m'ont bouleversé.
A cette époque, soit 10 ans plus tard, le Seigneur Jésus a répondu à ma question de jeunesse :
"Regarde ta vie : si tu avais été dans la jardin d'Eden à la place d'Adam, tu aurais agi et péché de la
même façon que lui. Car tu as été faible, lâche et égoïste toi-même dans ta vie passée..."
Alors, je me suis repenti. J'ai décidé de rechercher la volonté de Dieu pour ma vie. Là assurément se
trouve pour moi la seule raison valable de continuer à marcher sur terre : vivre selon l'enseignement de
Jésus, sachant qu'un jour mes yeux le verront.
Et tout ce que j'avais raté entre 20 et 30 ans, Dieu l'a reconstruit entre 30 et 40 ans : un foyer béni, un
métier stable et passionnant, une vie intérieure paisible et dynamique, des amitiés en Christ
constructives et sincères...
Jésus représente pour moi la source d'une vie idéale : je lis souvent le livre de l'Apocalypse qui
m'encourage par ses promesses. Et je sais qu'elles se réaliseront.
Dans la nouvelle création du Christ, c'est Dieu lui-même qui nous éclairera aussi complètement que
notre soleil actuel épanouit la vie sur terre : imaginez quelle est mon espérance !
Il s'agit d'une histoire vraie ...
Dominique avait une pharmacie. Il était si intelligent qu'il ne croyait plus en Dieu ou à quoi que ce soit
au-delà de ses biens matériels. Un jour, à la fermeture de sa pharmacie, il voit venir un enfant qui allait
acheter des médicaments pour sa Maman mourante...
Très nerveux, mais après l'insistance de l'enfant, il décida de re-ouvrir la pharmacie pour servir le
médicament. Son insensibilité à l'égard de ce moment était telle qu'il a fini par prendre le mauvais
médicament, dans l'obscurité et l'a remis à l'enfant, qui l'a remercié et couru.
Quelques minutes plus tard, il réalisa qu'il avait donné le mauvais médicament. Et si la mère l'avait pris,
ce serait la mort instantanée. Il essaya désespérément d'atteindre l'enfant mais en vain.
Il a crié dans le désespoir et le temps passait et rien ne s'est passé, sans le savoir et se mit à genoux vers
le bas et le remord commença à l’envahir et pendant qu’il pleura il se dit s'il y avait vraiment un Dieu
Témoignages assembles par Aimé Adou
qu’Il ne me laisse pas devenir un assassin, le temps passait et il pensait à genoux, que la femme était
déjà morte et il aurait certainement à payer pour cela.
Soudain, il sentit une main lui touché l'épaule gauche et il se tourna et c’était l'enfant en état de choc,
les pleurs et le Regard de l' enfant lui ont traversés l'âme. Puis, il lui demanda ce qui s'était passé.
"Ce qui s'était passé ! répondit l'enfant, s'il vous plaît ne me grondez pas, c'est que je suis tombé et la
bouteille de médicament s'est cassée, cela est-il possible monsieur de me donner un autre ? "
Dieu existe et connaît votre nom, il veut toujours le meilleur pour
vous, peu importe ce que les circonstances vous suggèrent. .
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Témoignage de Michel
« Ne crains pas, crois seulement » (Marc 5.36)
Le jour où on propose à Michel de faire du spiritisme, il est prêt à essayer… par simple curiosité. Il fait
tourner les tables! Vite effrayé, il arrête cette pratique, mais le mal est fait : à partir de ce moment-là, il
subit des manifestations occultes. Par exemple, une nuit, il sent « quelque chose » gratter son oreiller. Il
dit : « Tu ne me fais pas peur! » À ce moment-là, il a l’impression qu’on lui enfonce quelque chose dans
l’oreille. Il a très mal et il est terrifié!
Il dort de moins en moins, sombre dans la dépression, prend des médicaments qui l’empêchent de
conduire correctement (il est routier), et finit par être en arrêt-maladie pendant un an, ce qui achève de
le démoraliser… Pire encore, sa compagne perd un enfant!
Heureusement, à ce moment sombre de sa vie, une chrétienne parle du Seigneur à sa compagne et
l’invite à l’église. Tous deux s’y rendent ensemble et très rapidement, Michel veut donner sa vie au
Seigneur. Quand le pasteur dit : « Venez à Jésus », Michel fonce vers l’estrade au milieu de la
prédication! « Que voulez-vous? » murmure le pasteur étonné. « Je veux venir à Jésus! » Le pasteur lui
murmure de se rasseoir jusqu’au moment de l’appel!
Et dès lors, il remonte très vite la pente. Un dimanche, quelqu’un lui dit : « L’Éternel va combattre pour
toi cette grande puissance. » Il comprend que cette grande puissance est celle de son adversaire et que
Dieu va l’en délivrer. Une nuit, il entend une voix très méchante le menacer : « Je te mettrai des bâtons
dans les roues dans tout ce que tu feras et après, je te ferai mourir. » Mais aussitôt après, la douce voix
du Seigneur le rassure : « Ne crains point! » C’est la dernière manifestation occulte. Michel en est
ensuite définitivement débarrassé. Jésus est plus fort que le diable, et quand on vient à lui, il est la
lumière qui chasse les ténèbres!
Au cours des années, il expérimente bien des fois la fidélité, la guérison et la protection divines. Il a de
Témoignages assembles par Aimé Adou
douloureuses aigreurs d’estomac et des problèmes oculaires. Un jour, au volant de son camion, la
douleur est telle qu’il s’arrête, s’allonge dans sa couchette et crie à Dieu : la douleur disparaît
instantanément! Peu après, à l’église, il entend avec stupéfaction quelqu’un lui dire : « L’Éternel t’a guéri
de ta douleur à l’estomac et aux yeux »! Il comprend que c’est le Seigneur qui lui parle à travers ces
paroles d’un chrétien. Ensuite, un spécialiste confirme qu’il avait bien un début d’ulcère à l’estomac,
mais qu’il s’est cicatrisé!
En 1998, vers vingt-deux heures, il part au volant de son camion, épuisé. Ses deux fils le supplient de les
laisser monter avec lui pour faire le trajet en sa compagnie, mais il refuse fermement. Il est si fatigué
qu’il somnole et percute violemment un autre camion dans une descente. Il se cramponne à son volant,
des éclats de verre volent de tous côtés, sa cabine est totalement défoncée… mais il s’en tire sans une
égratignure! Les gendarmes arrivent et n’en croient pas leurs yeux en voyant cet homme totalement
indemne alors que sa cabine n’est plus qu’un amas de tôle froissée. « Vous avez une chance incroyable!
» s’étonnent-ils. Michel, de son côté, sait que cette « chance » s’appelle la providence divine. Il remercie
aussi le Seigneur de ne pas avoir emmené ses deux fils avec lui!
En 2011, toujours au volant de son camion, il se met à voir « en double » les véhicules sur la route. Il lui
est impossible de s’arrêter, aussi il crie à Dieu et au bout de quinze secondes, il se sent mieux. En
rentrant, il se rend à l’hôpital, où on lui déclare : « Vous avez fait un AVC. » Mais il n’en garde pas la
moindre séquelle.
La même année, il a des douleurs au thorax et le cardiologue lui annonce qu’il a un problème au niveau
des artères. En route vers l’hôpital, il implore de nouveau le Seigneur, et lorsque les médecins lui font
des examens poussés, ils s’étonnent : « Mais pourquoi vous a-t-on fait venir ici? » Tout est normal!
Désormais, Michel parle de la guérison divine autour de lui et il prie pour les malades. Plusieurs ont été
guéris – en particulier un homme atteint d’un cancer à un stade avancé – et l’accompagnent à l’église. Il
est un témoin vivant de la grâce et de la protection infaillibles de notre Dieu!
Un ex-musulman condamné à mourir ! Nasir Siddiki de
Toronto ressuscité par Jésus
A 34 ans, Nasir Siddiki, un homme d'affaires prospère, avait fait son premier million, mais l'argent ne
signifiait rien pour lui sur son lit de mort. Diagnostiqué avec le pire des cas de zona jamais admis à
l'Hôpital général de Toronto, son système immunitaire fermé, les médecins le laissèrent mourir.
Le lendemain matin je me suis réveillé dans une chambre stérile au huitième étage de l'hôpital, ma peau
brûlante, comme si quelqu'un m'avait aspergé d'essence et mis le feu avec une allumette. Je sentais le
feu s'attiser de l'intérieur.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Mon médecin est arrivé et m'a regardé avec étonnement. "Les cloques se multiplient si vite que je les
vois bien grandir" a-t-il dit. Votre corps n'est pas capable de riposter et ne peut plus réagir.
Le lendemain matin, en plus de ce que j'avais, j'ai eu la varicelle, de la tête aux pieds. J'ai été mis en
isolement strict. Ce soir-là ma température a grimpé à 107,6°F (42° C), assez chaud pour laisser mon
cerveau de façon permanente brouillé.
Pendant des jours, je continuais à voir mon état se détériorer. Mes cellules nerveuses sont devenues
tellement enflammées que mes cheveux voulaient sortir de mon cuir chevelu. Ma peau envoyait des
ondes de choc d'incendie ondulantes à travers mon corps. En fin de semaine, j'étais dans un état
considérablement critique.
Mon dernier espoir
Dans la vie, j'avais été audacieux, sûr de moi, un preneur de risque. Mais face à la mort, j'ai été terrifié.
Je n'avais aucune idée de ce qui pourrait m'attendre de l'autre côté. J'avais été élevé comme un
musulman à Londres, en Angleterre, et j'avais compris et cru qu'Allah n'était pas un Dieu qui guérit.
Mon seul espoir était dans la médecine.
J'ai finalement glissé si proche de la mort que les médecins ne savaient pas que je pouvais les entendre
quand ils m'ont examiné. "Son système immunitaire s'est tout simplement arrêté", a déclaré l'un d'eux.
"Il est mourant", a confirmé l'autre. "Son système immunitaire doit être compromis par le sida".
"Je n'ai pas le sida!" Je voulais crier, mais je ne pouvais pas formuler ou prononcer des mots. Puis il m'a
choqué, il a dit que j'allais mourir!
Les médecins parlaient tranquillement à ma collègue, Anita. "En quelques heures il sera mort", disaientils. "Si, par miracle, il vit, il sera probablement aveugle de l'œil droit, sourd de son oreille droite, paralysé
du côté droit et il aura peut être le cerveau gravement endommagé par cette forte fièvre."
Puis ils sont partis.
Ils m'ont laissé ici pour mourir! Je me sentais comme un homme se noyant en mer pour la troisième fois.
Rassemblant mes forces, je murmurai une prière. "Dieu, si vous êtes vrai, ne me laissez pas mourir!"
Dans Sa Présence
Pendant les heures les plus sombres de la nuit, je me suis réveillé et j'ai vu un homme au pied de mon
lit. Les rayons de lumière émanait de lui, me permettant de voir son contour. Je ne pouvais pas voir son
visage, il était trop lumineux. Personne n'avait à me le dire, je savais que c'était Jésus.
Le Coran a mentionné Jésus et a bien parlé de lui et de sa mère Marie la vierge; Il a également cité tous
ces miracles de guérison et de création. Tous les musulmans croient qu'il a existé, qu'il est encore vivant
et reviendra vers la fin des temps pour tuer l'Antéchrist. Mais tous croient qu'il n'est qu'un bon prophète
comme les autres, et personne ne le considère comme fils de Dieu. Je savais, donc, que celui qui
m’apparut n'était pas Mohammed, notre prophète. Je savais en plus qu'il n'était pas Allah que je
considérais plus haut que tout. Jésus était dans ma chambre. Il n'y avait aucune crainte, seulement la
paix.
Témoignages assembles par Aimé Adou
"Pourquoi voudriez-vous venir à un musulman quand tout le monde m'a laissé mourir?", me demandaije.
Sans paroles, il m'a parlé. "Je suis le Dieu des chrétiens. Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob".
C'est tout ce qu'il a dit. Il n'a pas dit un mot sur ma maladie. Il n'a pas mentionné ma mort imminente.
Aussi soudainement Il eut apparu, il eut disparu.
Le lendemain matin, les deux mêmes médecins sont arrivés pour m'examiner. "Les ampoules ont cessé
de croître!"
"Nous ne savons pas ce qui s'était réellement passé, mais le virus du zona est allé en rémission!"
Le lendemain, toujours dans la douleur et le choc, j'ai été sorti de l'hôpital avec une valise pleine de
médicaments. "Ne quitter pas la maison", me dit le médecin, en me mettant en garde. "Il faudrait des
mois avant que les lésions disparaissent et ces taches blanches sur la peau laisseront inévitablement des
cicatrices. La douleur peut durer des années ».
Marche extérieur dans le soleil du matin, je ressemblais à un croisement entre un lépreux et un hommeéléphant. Quand les gens me voyaient, ils me fuyaient et rejoignaient l'autre côté de la rue, de peur de
se faire contaminer. Cependant, mon esprit n'était pas à mon apparence, mes pensées étaient sur Jésus.
Il n'y avait aucun doute dans mon esprit que la présence de Jésus dans ma chambre avait arrêté le virus
du zona. Quoi que Jésus m'ait peut-être quitté par son apparence, j'avais la certitude que sa présence
était effective. Rassuré, je réalisais que dans ses miracles mon tour allait bien arriver comme un patient
qui attend son tour pour une consultation chez son médecin.
Ce fait m'a laissé avec une question de consommation: Jésus est le Fils de Dieu comme le prétendent les
chrétiens, ou est-il simplement un prophète comme me l'a enseigné mon coran et ma religion?
À la maison, ce soir-là, en dépit des antidouleurs, les douleurs et les démangeaisons étaient si graves et
si importantes que je liai mes mains pour arrêter de me gratter. Même ainsi, je souffrai pendant des
heures jusqu'à ce que je tombe dans un profond sommeil agité où je m'interrogeais sur Jésus!
Apprendre à vivre
Le lendemain matin, je me suis réveillé tôt et j'ai allumé la télévision. En feuilletant les canaux, j'ai été
pétrifié quand j'ai vu les mots suivants à travers l'écran: Jésus est le Fils de Dieu?
J'écoutai attentivement les deux hommes qui ont passé la totalité du programme à discuter de ce sujet,
m'apportant les réponses à toutes mes questions. Avant la fin de l'émission, l'un des hommes conduit
les téléspectateurs dans une prière. Mon corps était en feu par la douleur, mais je m'agenouillai sur mon
plancher de salle de séjour. Les larmes coulaient à flots sur mon visage, j'ai répété la prière et ai invité
Jésus dans mon cœur.
Aussitôt, une faim vorace spirituelle surgit en moi. Je devais en savoir davantage au sujet de Jésus. En
dépit des ordres de mon médecin m'interdisant de quitter la maison, le lendemain, je suis sorti et j'ai
acheté une Bible. J'ai d'abord lu les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Toujours aussi vorace, j'ai
commencé dans la Genèse et continué à lire la Bible pendant mes nuits blanches.
Pendant ce temps, Anita m'a apporté des livres et des cassettes d'enseignements expliquant l'Évangile.
Je les ai tous dévorés, en continuant à étudier la Parole de Dieu. Comme ma compréhension de la foi
continuait à grandir, je priais et demandais à Dieu de se révéler à moi à nouveau.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Jésus, mon guérisseur
Une semaine après mon congé de l'hôpital, je me suis réveillé et j'ai trouvé mon oreiller couvert de
cloques. J'ai rampé hors du lit et suis entré dans la douche. Ce qui avait commencé sur mon oreiller se
terminait sous la douche: Chaque cloque tomba de mon corps!
Au lieu d'être couvert de plaques de tissu blanc et de cicatrices, ma peau était simplement rouge et
crue. Je m’aperçus qu'elle guérissait lentement, mais sûrement en reprenant petit à petit la forme et la
couleur qu'elle avait avant ma maladie. Quand, je me regardais dans le miroir, je commençais à
m'identifier à celui que j'étais avant que je ne tombe malade, à l'exception des cicatrices que je porte
encore sur ma poitrine.
Aucune des sombres prédictions des médecins ne se sont concrétisées. Ma vue était de 10/10. Mon
audition était normale. Mon discours était intacte. Je n'ai subi aucun dommage cérébral.
Ma guérison a été miraculeuse, rapide et complète. Je ne souffrais plus d'aucune douleur persistante, ou
de toute autre complication. Non seulement j'ai eu le pire des cas de zona jamais admis à l'Hôpital
général de Toronto mais j'ai eu aussi la reprise la plus miraculeuse.
Jésus, le Dieu des chrétiens, est apparu dans la chambre d'hôpital d'un musulman en voix de mourir et
m'a guéri. Mais ce n'était pas le plus grand miracle qu'il a accompli. La transformation qui s'est produite
dans mon cœur a été encore plus spectaculaire que celle produite dans mon corps.
Merci Jésus mon guérisseur, mon rédempteur, mon sauveur et mon seigneur. Je loue et glorifie ton nom
jusqu'à l'éternité. Amen
Un enseignant international et évangéliste, docteur Nasir Siddiki est le fondateur des Ministères Sagesse
(www.WisdomMinistries.org). Il vit à Tulsa, avec sa femme Anita et leurs deux fils.
Avant Après
Traduit de l'anglais et corrigé par Youcef Amrane
Sauvé de la franc maçon
Témoignages assembles par Aimé Adou
Si vous avez un peu de temps pour me lire, je vais vous raconter comment Satan derrière la F-M nous a
détruit, mon fils, ma mère et moi. Mais nous sommes encore vivants, malgré des tentatives (de notre
part) … pour en finir. Car l’épreuve qui nous assaille depuis ma démission définitive de la Loge est
longue, très éprouvante, et ce encore à ce jour, 8 ans après.
En 1998 j’ai décidé de rompre avec le Grand Orient. J’étais bien considéré, 20 années de présence, j’y
avais de nombreux vrais amis, d’excellents « frères ». Mais bien des années avant (1987) je m’étais
converti à Christ dans la douleur, pour des raisons familiales, problème de couple, divorce etc... Durant
ces événements difficiles, je me suis approché du Seigneur, souvent maladroitement mais obstinément,
ce qui ne fut guère facile, et tout cela en fréquentant la loge de moins en moins. Un jour j’ai décidé de
vivre autrement, d’être en ordre avec le Seigneur, car il est vrai que je n’avais toujours pas été convaincu
de l’impossibilité de fréquenter et la loge, et de vivre avec Christ. Il s’agit pourtant là de deux voix
opposées.
A ce sujet il est intéressant de lire les condamnations exprimées par l’église catholique, ne serait-ce que
pour information, car il faut avouer que de ce côté-là, elle a très vite perçu l’orientation diabolique de la
F-M, et malgré la mode (morale) qui évolue avec les siècles, sa position reste heureusement inchangée.
Il faut savoir qu’une fois membre rien ne parait anormal, nous avions tous la conviction d’appartenir à
un super club ou seul l’élite (nous) est présente. C’est un aveuglement profond qui de suite nous
conditionne à tout accepter, malgré les rituels symbolique qui n’ont rien d’euphorisant, car se retrouver
dans une petite pièce sombre, sans fenêtres, les murs peins en noir, pièce dans laquelle se trouve une
chaise, une vieille table en bois sur laquelle trône un authentique crâne humain, un stylo et quelques
feuilles de papiers pour répondre à quelques questions de type philosophique, tout cela révèle une
situation trop étrange pour rassurer. Un verre d’eau également pour les plus émotifs. Cette épreuve
dure de 1 à 2 heures, voir plus. Tout être censé et connaissant Dieu devrait au bout de quelques minutes
décider de quitter les lieux, et ce en courant. Mais hélas, l’individu, qui pourtant n’est toujours pas initié
(membre) mais seulement observé et interrogé depuis deux ans, (certaines enquêtes peuvent durer plus
de 5 ou 6 ans), en acceptant l’éventualité de postuler, l’éventualité d’être reçu, ouvre dès lors une porte
qui jamais ne se refermera, car il s’offre à Satan, qu’il en soit conscient ou non, ce fait est inéluctable.
Par la suite, il ne cessera lors des divers rituels de passage de grades, d’ouvrir toujours plus l’accès aux
œuvres démoniaques qui gèreront sa vie, et qui de fait auront un impact sur les siens et leur
descendance.
Les crânes, les cercueils lors de certain passage de grades, ainsi que bien d’autres bizarreries du même
genre ne permettent pas une prise de conscience pourtant logique en ces circonstances. L’individu perd
très vite toute notion de bien et de mal, et est complètement régit par la morale maçonnique qui à ses
yeux est la seule qui soit censée. Dans cet égarement, j’ai été approché par un « frère maçon » très
sympathique au demeurant, radiesthésiste notoire, qui décela de suite cette sensibilité particulière me
permettant d’agir comme lui, voir mieux. Les tests furent faits et réussis, et… voilà comment l’occultisme
se greffa à mon athéisme stupide. Comme quoi un malheur ne vient jamais seul.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Cet occultisme m’a rattrapé après ma démission car la précarité de ma vie nécessitait de ma part d’agir,
l’épreuve étant longue et particulièrement pénible.
Heureusement, j’ai vécu avec notre Seigneur une expérience extraordinaire, il m’accordât subitement la
nouvelle naissance en l’année 2005. Cette expérience est en soit un autre témoignage, tellement
extraordinaire, mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Toutefois quelques mots car le Seigneur s’est
emparé de moi ce jour là avec force et violence, ce fut même très douloureux, et cela en accentuant les
faits par le parlé en langue, par l’ivresse momentanée, la prière à voix haute (peu importe l’entourage),
des visions etc… Il m’a interpellé pour m’interdire formellement toute action occulte, radiesthésie, et
dès ce jour j’ai pu rompre instantanément et définitivement avec cette partie d’héritage maçonnique.
De cela, de cette période, il reste d’ailleurs des traces sur le net qu’il m’est impossible de supprimer
malgré mes nombreuses démarches auprès des sites en question, mais après tout qu’ai-je à cacher
puisque ma vie désormais appartient à Christ. J’ai été guéri miraculeusement récemment, d’une douleur
persistante, présente depuis plus de quarante ans. Aucune intervention chirurgicale n’était envisageable
pour apporter une amélioration.
A un certain moment de la vie maçonnique, des initiations particulières sont réalisées pour ceux qui
courent derrière les grades et se font une fierté d’arborer des décors de plus en plus précis. Nul n’est à
l’abri de l’orgueil, de la vanité, du syndrome du pouvoir. Et le pouvoir s’obtient très vite, quelques
grades plus haut, sans devoir pour cela atteindre les sommets. Le 3ème grade déjà (maître) vous permet
d’être membre de la commission et d’évoluer vers la position de « vénérable maître », patron de
l’endroit pour 4 ans. Avec tout les pouvoirs. C’est en progressant vers les « hauts grades » que des
révélations de plus en plus ténébreuses devraient permettre de prendre conscience de l’absurde de la
situation, et pourtant l’aveuglement reste constant. Personne ne réagit !
Il n’est possible de réaliser la réalité de tous les liens de ce mauvais choix que lorsque l’on en est sorti de
manière définitive et non « en sommeil ».
Et en sortir, voilà le problème. En fait il n’existe qu’une seule façon de faire, c’est la « mise en sommeil ».
D’ailleurs si vous rencontrez des maçons qui ont démissionnés et qui n’ont rien vécus de particulier, si
leur vie a continué sans accroc, sachez qu’en fait ils sont toujours maçons, en congé tout simplement.
Car si des années après, ce qui arrive dans la plupart des cas ils décident de retourner voir les « frères »,
ils leur suffit de frapper à la porte, plus besoin d’enquête, d’examen, de vote, d’initiation. Bienvenue
mon frère, reprends ta place.
Pour ma part, ou j’écrivais un discours, ou quelques lignes très précises. En 3 ou 4 lignes ce fut chose
faite. J’ai bien précisé « pas de mise en sommeil » mais une « démission définitive », avec l’interdiction
de mon vivant (et après) d’approcher mon fils afin de le corrompre.
Je dois dire que jamais je n’ai eu d’ennuis avec Pierre, Paul ou Jacques, veuillez m’excuser du choix de
ces prénoms. L’ennemi invisible s’est occupé de moi sans utiliser qui que ce soit (à ma connaissance), il
s’est simplement servi des circonstances de la vie. J’étais un homme d’affaire prospère, 2 sociétés, 15
Témoignages assembles par Aimé Adou
salariés, plus des sous-traitants, une villa de luxe, Mercedes, et tout ce qui va avec. L’année suivante
j’avais des contrats pour des montants extrêmement importants. Je touchais au but que je m’étais fixé
lors de ma jeunesse, ayant tout fait pour sortir du milieu ouvrier qui était le mien.
En quelques mois tout à été perdu, sans faillite, ce qui déjà n’est pas courant, des faux sont apparus
dans ma comptabilité, ma villa a brûlé, j’ai changé de voiture, une Jaguar sport… je l’ai gardée 6 heures,
accident incompréhensible, 20 ans sans accident et pourtant + ou – 80.000 km par an. J’ai voulu faire
expertiser la voiture mais impossible, perte totale. Ennuis avec la police, ils m’ont battu pendant des
heures, une nuit au poste, plainte de ma part, des années plus tard tribunal, séance reportée deux fois,
puis a la troisième ils mentent et ont des versions contradictoires sous serment, 4ème séance, je suis
condamné 1.500 € d’amende et/ou 2 mois de prisons. Voilà les anecdotes. J’oubliais, pour l’incendie
l’assurance a payé, mais quelqu’un s’est emparé de l’argent sur mon compte, et…. pas de suite.
Mon fils n’a pu faire d’études, moi sans travail, impossible de rembourser le moindre petit crédit
ridicule, j’ai été fiché, j’ai connu la valse des huissiers etc… Et évidement, les banques c’est fini, plus
question de négocier un prêt ni d’avoir une relation d’affaire avec elles. J’ai encore la force et la volonté
de recommencer, 54 ans ce n’est pas dramatique, mais pas moyen pour l’instant de mettre le pied à
l’étrier.
Aujourd’hui, et ce malgré toutes mes démarches je subis encore d’énormes oppositions dans ma vie.
Mes dettes seront entièrement réglées d’ici un ou deux mois, alors que l’argent est au service de
médiation judiciaire depuis plus d’un an… Il y a longtemps que tout ça devrait être fini. Si tout va bien ils
devront me restituer 15 ou 20.000 euros et c’est avec ça et la grâce de Dieu qu’il faudra refaire toute
une vie, plusieurs même, car j’ai charge d’âme, je ne puis abandonner, je dois donner un avenir à mon
fils. Aujourd’hui j’ai une allocation qui permet de manger et de payer le loyer d’un appartement minable
dans un quartier qui l’est tout autant.
Voilà les dégâts qu’impose l’ennemi à ceux qui le quittent. Pas facile tout ça, pas facile du tout, mais il
faut être conscient de cette réalité et agir si on le peut.
Après ma démission, j’ai recherché la délivrance pour couper tous les liens démoniaques dont j’étais
victime ainsi que ma descendance.
L’ennemi est là, bien présent, et pour une fois on peut le désigner du doigt, le dénoncer matériellement,
concrètement. Il ne faut pas se voiler la face, mais au contraire se dresser et combattre car nous ne
sommes pas de son parti, voilà ce à quoi j’invite tous les « maçons », fuir le mauvais combat, décider de
faire le choix qui sauve et non celui détruit et ce malgré les apparences trompeuses.
Dieu est un Dieu jaloux et ne nous autorise pas à nous soumettre corps et âmes en dehors de Lui. Or
Dieu n’est pas évoqué en Franc-Maçonnerie, car on laisse le libre choix à chacun de créer son propre
dieu, et ce via le « Grand architecte de l’univers » qui n’est autre que la liberté Luciférienne, l’offrande
de sa vie à l’ennemi, un pacte symbolique avec le diable.
Témoignages assembles par Aimé Adou
J’aime à penser que toute cette démarche qui à bouleversé ma vie, m’a permis de quitter le « grand
architecte » pour le « petit charpentier ».
Il m’arrive souvent de me souvenir avec émotions des amis que j’avais là-bas. Je prie pour eux car ils ne
sont en rien (pour la plupart) conscient de cet emprisonnement. Excepté s’ils ont atteints les hauts
grades, là ils savent !
Je pense souvent à Paul et son épouse M, à un autre Paul (domaine de la construction) cet ami qui un
jour m’a aidé, à André (poète et écrivain), à un autre André et son épouse qui adhéra elle aussi à une
loge féminine, à Etienne et son épouse F, Etienne également un jour m’a rendu service tout comme son
épouse, je n’ai rien oublié. S’ils me lisent, qu’ils sachent tous que je prie pour eux.
Ps : je n’utilise pas de pseudo car ce serait lâche dans ce cas ci. De qui aurais-je peur si le Seigneur est
avec moi ? Certains en profiteront pour me salir, mais d’autres auront besoin de moi pour les aider à
sortir de l’horreur, il est bon pour eux qu’ils sachent me joindre.
Des liens de l'esclavage à la liberté
Témoignage de Théophile Amougou
1 - Les premières années de ma vie
Je suis Africain, plus précisément Camérounais, né le 30 mai 1969 au sud du Cameroun, en forêt
équatoriale, dans une ville appelée Sangmelima, à deux heures de voiture de Yaoundé, capitale
administrative du Cameroun. Sangmelima est à la limite entre le sud du Cameroun, le Gabon et la
Guinée Equatoriale. Mes parents étaient du groupe ethnique des Bétis.
Je suis né dans une famille modeste, mon père était infirmier, ma mère ménagère. J'étais le sixième
enfant d'une famille, qui, plus tard allait en compter sept. Mes parents étaient des Catholiques très
pratiquants, et avaient des responsabilités dans l'église locale.
Ma naissance fut peu ordinaire ; ma mère vivait une vive tension avec sa belle-famille. Ceci devait
l'amener à être répudiée par la belle-famille, qui l'a accusée de grossesse adultérine. En Afrique la
répudiation d'une femme pour des raisons d'adultère reste une grande humiliation pour la femme
mariée et sa famille.
Ces accusations n'avaient pas de fondement sérieux, et la bonne moralité de ma mère fut prouvée à
ma naissance car je ressemblais parfaitement à mon père.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Selon la tradition de l'ethnie Béti au Cameroun dont je suis originaire, je devais recevoir le nom d'un
homme dont je serai désormais l'homonyme. Le petit frère de mon père, Amougou Théophile,
instituteur directeur d'école primaire à Yaoundé, a eu cet honneur de donner son nom à son neveu.
Je reste persuadé que, si le consentement de ma maman avait été sollicité, elle aurait exprimé son
désaccord pour de nombreuses raisons de famille à cette époque précise. Les événements qui
marquèrent ma vie par la suite confirmeront les réticences de ma mère vis-à-vis de la belle-famille.
J'avais moins de 5 ans lorsque nous avons quitté la ville de Sangmelima pour aller à Yaoundé, la
capitale du Cameroun, à la suite d'une affectation administrative de mon père qui était infirmier.
Selon "le rituel de l'homonyme", l'enfant doit ressembler dans plusieurs domaines à celui dont il
porte le nom. En général, c'est un homme pour qui on a de l'admiration.
Ainsi mon oncle m'apporta affection et conseils, auxquels s'ajoutèrent de nombreuses séances
d'occultisme alors que je n'avais même pas atteint ma huitième année. Je me souviens qu'il y avait deux
et parfois trois personnes présentes qui allumaient des bougies, qui traçaient des figures sur le sable, qui
versaient des liquides, qui faisaient des scarifications sur mon corps, qui faisaient des impositions de
mains sur moi, etc. Ces séances d'occultisme avaient pour but non seulement de m'apporter la
protection, mais aussi de préserver ma sagesse et mon intelligence ; mon oncle voulait que je sois à son
image, comme notre tradition l'exigeait.
Je garde encore des souvenirs et des témoignages authentiques de séances de spiritisme, de
nombreuses scarifications que je porte sur mon corps, reçues dans la douleur. Les scarifications en ellesmêmes semblaient être de simples rites. Cependant spirituellement, elles eurent un impact puissant
avec les ténèbres et furent des contributions sanguines que Satan exigeait de nous. Dans de rares cas,
un animal domestique devait être égorgé selon un rituel démoniaque. Le plus souvent, du sang humain
était exigé. En effet, de nombreux pactes dans le monde occulte sont scellés par le sang au travers des
pratiques citées plus haut.
Les séances occultes coûtèrent des sommes considérables à mon oncle. Les initiations reçues
devaient être gardées secrètes, règle d'or pour ces marchands de puissance. Nous avions la certitude,
comme de nombreuses personnes, que nous étions à l'abri de tout soupçon.
Ces séances, supposées être pour nous des bénédictions et autres protections étaient en réalité des
séances de possessions démoniaques, pour les apprentis sorciers que nous étions sans le savoir.
Alors que j'avais 4 ans environ, ma mère étant absente, j'étais un jour en visite chez une tante à
Yaoundé. Cette tante, pour laver le linge, avait acheté de l'eau de Javel qu'elle avait versée dans une
bouteille vide des Brasseries du Cameroun. Croyant qu'il s'agissait de Top Champagne, j'ai pris la
bouteille et j'avalai une forte dose d'eau de Javel. Toutes les conditions étaient réunies pour ma mort.
A cette époque, à la suite d'un différend entre mes parents, ma mère était partie du domicile pour
résider temporairement dans la famille maternelle. Lorsqu'elle apprit ce qui venait de m'arriver, elle
Témoignages assembles par Aimé Adou
rentra précipitamment à la maison. Ayant retrouvé le domicile conjugal, elle a pu veiller sur moi
pendant cette longue période d'hospitalisation qui dura plusieurs mois, à l'hôpital central de Yaoundé.
Après plusieurs mois, la guérison fut miraculeuse, au-delà de toute espérance du corps médical
stupéfait.
Vers la même époque, un autre événement aussi dangereux s'est produit après ma guérison totale
de l'intoxication. J'ai introduis une paire de ciseaux dans une prise électrique à la maison. La secousse
électrique du courant a été très forte, et j'ai eu la vie sauve grâce à un cousin qui a eu le réflexe d'arrêter
le courant au niveau du compteur électrique.
Pendant les cérémonies funéraires, la famille se devait de respecter les traditions et coutumes des
ancêtres. En particulier, il fallait prendre un bain de purification, soit par immersion dans une rivière,
soit par aspersion d'un mélange de potions diverses aux compositions complexes. Je me souviens que
vers l'âge de 15 ans, à la suite d'un tel bain, je devais recevoir, comme bien d'autres membres de la
famille, une étoffe attachée à la main. Cette étoffe servait de lien avec le mort. J'étais un adepte et un
défenseur de ces rites démoniaques présentés sous la forme de "traditions ancestrales" au grand
public. En réalité, c'est au cours de ces rites que des notables initiés acquièrent un pouvoir mystique leur
permettant d'asservir plusieurs personnes ignorantes.
2 - Les débuts de la scolarité
Je vais maintenant vous parler un peu de ce qui s'est passé durant ma scolarité. Pour les classes de
l'école primaire, mes parents m'avaient inscrit dans une école primaire d'une Mission Catholique à
Yaoundé. Je trouvais que l'école était un univers nouveau et particulier, et malgré mes origines
modestes et mon jeune âge, je n'avais pas de complexe au milieu de cette multitude aux origines
ethniques et sociales diverses.
Mon père était un homme réservé, respecté de tous de par ses qualités. Ma mère était très ouverte
et sage selon les traditions africaines. Leurs concours influencèrent mon éducation et mon
comportement. J'ai reçu une éducation basée sur les principes de la morale.
Dans mon enfance j'étais si bavard qu'à la maison j'ai reçu le surnom de "45 tours" (disque musical
de l'époque). Mes parents, au vu de mes capacités oratoires, auraient voulu pour moi une carrière
journalistique.
Ma scolarité en cycle secondaire se passa dans un premier temps dans un Collège privé de la Mission
Catholique à Makak (45 mn de train de Yaoundé, direction Sud-Ouest). A Makak, j'étais interne, mes
parents ayant préféré cette formule, pensant que les difficultés de l'internat me procureraient la
maturité nécessaire. Si mes parents m'ont placé à Makak, c'était non seulement par conformité avec
leurs convictions religieuses, mais aussi pour la qualité de l'éducation et de l'enseignement dispensé
dans les institutions Catholiques. De nombreux hommes politiques, ou d'autres qui ont des
responsabilités importantes au Cameroun ont fait un parcours dans de telles écoles.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Ensuite je suis allé au Lycée public de Yaoundé, puis au Collège privé Samba, fondé par une personne
attachée aux valeurs morales et religieuses.
Ma formation scolaire, que ce soit en primaire ou au Collège de Makak, a été empreinte de la
coloration religieuse de mes parents. J'ai été enfant de chœur, et membre actif dans diverses activités
religieuses, tout ceci malgré mes activités occultes restées secrètes.
Tout ce cursus scolaire remplissait mes parents de contentement puisque selon les apparences, je
suivais allégrement leurs pas ; c'était l'hérédité spirituelle selon l'homme, à laquelle mes parents étaient
attachés. Du reste, mes parents aspiraient à ce que je devienne prêtre Catholique spécialisé dans la
communication, que ce soit la presse, la radio, etc.
Au cours des études secondaires, je connus un refroidissement dans les activités religieuses, et
trouvais un grand intérêt pour les passions dites mondaines et sociales. C'est ainsi qu'on pouvait
remarquer ma présence au sein de nombreux comités directeurs d'associations. A cette époque, j'étais
secrétaire général de l'association Inter-Clubs Unesco, Je m'occupai également d'associations de
voyages à l'intérieur du Cameroun, etc.
Malgré ces occupations extra-scolaires, mes études n'en pâtirent pas. Ainsi, mes voyages d'études et
autres excursions furent financées volontairement par mes parents.
3 - La confrontation avec Solange
En classe de seconde, alors que j'étais au Lycée public de Yaoundé, je fus confronté à une camarade
de classe dont le comportement était incompréhensible pour moi. Elle s'appelait Solange. Elle brillait par
son calme, sa douceur, son humilité, sa disponibilité... Ce comportement si différent des autres
demeurait un mystère pour moi.
Au collège et au lycée, les expériences sexuelles variées et fréquentes étaient de convenance. A tel
point que même les professeurs encourageaient les expériences sexuelles entre copains et copines dans
ce domaine, prétextant la nécessité de ne pas laisser trop longtemps son corps sans exercice. Je n'avais
pas de problème particulier pour avoir une liaison passagère avec les autres filles de la classe, d'autant
plus que la plupart tombaient facilement sous le charme de mes pouvoirs occultes. Certaines, ayant eu
des liaisons avec moi, ont eu de graves problèmes relationnels par la suite, et l'une d'entre elles, ayant
des difficultés de mariage, est allée consulter un marabout. Ce marabout lui a donné la description d'un
personnage qui a une forte influence occulte sur sa vie. Quelques années plus tard, j'ai eu connaissance
de la description faite par ce marabout, et je me suis parfaitement reconnu dans cette description.
J'ai tenté à plusieurs reprises de posséder ma camarade Solange, mais j'ai toujours essuyé un échec
humiliant pour moi. Solange s'est mariée pendant cette année où nous étions en classe de seconde.
Bien qu'elle était assez jeune, ses parents avaient arrangé les choses pour que le mariage ait lieu avant
que le mari ne parte, car il devait faire des études en Europe. Or, je m'aperçus que j'étais le seul
camarade de classe à ne pas être invité ! J'étais très frustré et un sentiment m'envahit : celui d'être
confronté à une force mystérieuse, inexplicable, et de plus une force qui n'acceptait pas de se plier à
Témoignages assembles par Aimé Adou
mes pouvoirs occultes. Cela me bouleversait d'entendre Solange dire à chacun qu'on doit garder son
corps pur jusqu'au mariage pour son mari. C'était un concept inconcevable pour moi.
Ne pouvant accepter d'aussi cuisant échec, je changeai maintes fois de stratégie, inspiré par Satan.
Parfois ce fut une grande haine sans fondement provoqué par l'orgueil de la vie. Pire encore, après les
échecs dans le combat spirituel, je décidai de m'engager dans le combat physique, et souhaitais la rouer
de coups pour lui faire du mal, mais je n'ai jamais pu le réaliser, car au dernier moment, c'est comme si
une force m'empêchait de réaliser ces projets funestes. C'est alors qu'une grande crainte enveloppa
mon être entier et suscita plusieurs interrogations en moi, du fait que j'avais la conviction d'avoir une
grande influence sur tout être humain.
A cette époque, j'étais convaincu que ma dénomination religieuse (l'église Catholique) était
synonyme d'une assurance du salut éternel. Mais Solange prophétisa en disant qu'un jour, Dieu me
conduirait au salut en Jésus-Christ. Elle prophétisa également en disant qu'après ma conversion à Jésus,
Dieu me lancerait un appel pour travailler dans l'œuvre du Seigneur.
Ayant acquis des pouvoirs dans l'occultisme, je ne pouvais pénétrer le mystère de la vie de cette
camarade. Par contre, le message de l'Evangile de puissance de Jésus-Christ qu'elle annonçait était
manifestement une puissance réelle, brisant tout mon orgueil.
Ne connaissant pas la vérité, obscurci par toutes les formes de possessions démoniaques acquises
dans l'ignorance de la vérité, tout ce qui me restait à faire fut de me cacher derrière la religion de mes
parents (le Catholicisme) et d'endurcir davantage mon cœur à la vérité par un entêtement sans
fondement en défendant ma dénomination avec la dernière énergie. Je parlais rarement du Seigneur
Jésus-Christ et de son œuvre dans ma vie, par contre je cherchais à défendre ma communauté et
surtout la religion dans laquelle je me trouvais. Cette religion était un véritable camouflage. Je
combattais et persécutais ma camarade, méprisais et transformais la Parole de Dieu en railleries.
J'ai vécu cette expérience non seulement avec ma camarade Solange, mais aussi à d'autres occasions
avec d'autres Chrétiens véritablement nés de nouveau, d'une manière différente mais similaire.
Bien des personnes furent victimes, à des degrés plus ou moins graves, de mes pratiques occultes,
dans la famille, dans mon entourage, dans mon église. Personne n'aurait pu imaginer cet aspect triste de
mon personnage. Pourtant, partout j'étais aimé, portant des vêtements d'agneau, alors qu'en réalité,
j'étais un loup ravisseur.
Ceux qui, comme ma camarade Solange, m'ont annoncé l'Evangile, m'aimaient en tant que créature
de Dieu, mais haïssaient le péché et la vie spirituelle ténébreuse qui étaient en moi. Par contre,
l'institution religieuse Catholique que je fréquentais s'attachait non pas à l'assurance de mon salut, mais
aux services que je rendais à la communauté avec l'approbation de tous.
De nombreuses responsabilités occupées dans la religion et mon zèle n'étaient qu'un masque pour
camoufler ma véritable identité d'adepte de Satan.
Témoignages assembles par Aimé Adou
4 - Les contacts avec le devin de Mbadjock
Parvenu à l'âge de 20 ans environ, j'étais au Collège privé Samba, et je passai l'examen probatoire de
clôture de la classe de première. Ce fut un grand étonnement pour tous de s'apercevoir que je n'avais
pas réussi cet examen. C'était un échec inexplicable, puisque les moyennes de mes notes avaient été
très correctes tout au long de l'année. Cela provoqua des inquiétudes manifestes, tant chez les
enseignants que chez mes propres parents.
En effet, mon oncle s'arrangeait, avant tout examen important dans ma scolarité, pour avoir des
contacts avec le monde occulte afin de garantir mon succès. Je me souviens d'une fois où j'avais reçu de
la main de personnes initiées un stylo particulier pour rédiger ma composition le jour de l'examen, ainsi
que des instructions très précises sur le comportement que je devais avoir le jour de l'examen, comme
ne pas saluer telle personne, etc.
C'est alors qu'un autre oncle maternel, différent de mon oncle paternel homonyme, détenteur de
plusieurs biens, a conseillé à ma mère de consulter un devin pour assurer ma réussite scolaire et
professionnelle. Cet oncle prétextait qu'au vu de mon échec scolaire, il était évident qu'un mauvais sort
avait été jeté sur moi, et que seul un devin pourrait apporter la solution à mes problèmes. Si pour ma
mère ce furent des expériences nouvelles, ce n'était pas le cas pour moi du fait de mes connaissances
avec le monde occulte depuis mon jeune âge, connaissances que je gardais secrètes, me gardant bien de
confier quoi que ce soit à ma mère.
Ma mère, il faut le noter ici, n'était pas vraiment d'accord pour de telles consultations, cependant
elle finit par céder aux pressions de certains membres de la famille partisans aveuglés par ces rites
occultes.
Alors commença le long périple secret, ma mère et moi, à la recherche de solutions à mes difficultés
via les médiums, les devins, qui nous firent faire des kilomètres en savane (en particulier entre
Ngaoundéré et Yaoundé) à la recherche de la "vérité". J'avais une vingtaine d'années à l'époque.
Nous avons cherché à consulter plusieurs personnes mais c'est avec une seule que nous avons eu des
relations suivies. Ce devin officiait à Bibé, près de Mbadjock, ville de la Société Sucrière du Cameroun)
Cet agent de Satan a été surpris de savoir que nous avions parcouru tant de distance à pied pour le
trouver dans un coin de brousse aussi reculé pour bénéficier de ses services. Il s'est demandé comment
nous avions eu son nom et son adresse, et il a été impressionné de voir son pouvoir agir de la sorte, et il
a aussi été impressionné de voir à quel point nous étions déterminés à recevoir ses services, sans tenir
compte des difficultés de la démarche pour le rencontrer.
Bien que nous promettant la délivrance, il me remplit encore plus d'esprits méchants. Il me donna
également des objets occultes sensés êtres gardés secrets : des écorces, des potions mystiques, etc.
C'était une nouvelle étape dans la progression dans le monde des ténèbres.
Les différents contacts avec les mauvais esprits depuis mon enfance ne furent qu'une préparation
pour des événements dramatiques que j'allais vivre plus tard dans le spiritisme.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Satan savait que Dieu avait commencé à se révéler dans ma vie, et il tenait à récupérer cette
révélation pour sa propre gloire. Il utilisa cette stratégie avec une extrême minutie et une ruse inouïe.
5 - Abdou du Sénégal et le Gourou
Je vais vous parler d'un autre personnage. Abdou était un riche commerçant Sénégalais de
confession religieuse islamique qui possédait plusieurs épiceries à Yaoundé. Depuis plusieurs années,
j'étais un client assidu, et nous devînmes amis. Il avait fait fortune au Cameroun, bien que son train de
vie apparent était assez modeste, et il me donnait beaucoup de cadeaux.
Par son intermédiaire, je devais passer par l'une des expériences les plus douloureuses de ma vie. Il
me proposa les services d'un gourou Sénégalais résidant au Cameroun, qui appartenait à une puissante
confrérie d'une religion orientale basée au Sénégal.
La première réaction que j'ai eu face à la proposition d'Abdou fut de lui rappeler mes convictions
Catholiques, auxquelles j'attachais mon salut ! Abdou me dit tout simplement que le service qu'offrait le
gourou ne tenait pas compte de la confession religieuse.
A l'époque, j'étais extrêmement séduit par le « succès » de certaines personnes dans mon entourage
et dans le monde en général. Or, je savais que la plupart de ceux qui avaient réussi, avaient eu des
contacts avec le monde occulte. Parfois, ils le confessaient dans les médias devant des milliers
d'auditeurs et de téléspectateurs aveuglés.
Je comprenais qu'Abdou me servait de parrain pour m'introduire auprès de ce gourou, d'autant plus
que les effets exigés par le gourou ont dû être acquis par mon ami. Les consultations du gourou
coûtèrent des sommes faramineuses, sans compter une longue liste de produits qu'il fallait fournir : tous
haut de gamme. Je garde le souvenir de quelques-uns : de la poudre d'or que j'avais récupérée auprès
d'un bijoutier Ouest-Africain à Yaoundé, des parfums rares, etc.
Le rendez-vous à Yaoundé entre le gourou et moi fut négocié par Abdou. Le gourou était un
personnage âgé de 40 ans environ dont j'ai découvert quelques années après mon initiation la véritable
identité d'agent de Satan. Il n'avait aucune activité officielle, tout était officieux, et il fallait être présenté
par un parrain. Le père du gourou était un grand médium qui faisait le tour du monde, leader spirituel
universel d'une puissante confrérie d'une religion orientale basée au Sénégal.
J'ai rencontré d'autres personnes qui étaient en relation avec ce gourou, elles étaient plus âgées que
moi, et proclamaient toutes qu'elles retiraient beaucoup de succès et de richesse par leur contact
auprès du gourou. J'étais le plus jeune des disciples du gourou, et il voyait en moi quelqu'un de jeune
qui avait un bel avenir assuré devant lui dans la sorcellerie.
Le gourou me donna une potion d'or en vue du baptême initiatique pendant sept jours. Je devais
venir tous les jours chez lui pendant sept jours, dans le plus grand secret, pour prendre un bain dans un
mélange d'eau et de potion. Je recevais également des aspersions de lotions diverses. Même mon
parrain Abdou ne devait pas être au courant des séances d'initiation. Après cela le gourou me remit des
Témoignages assembles par Aimé Adou
objets que je devais garder à l'abri de tout regard afin que personne ne m'interroge sur la provenance et
l'utilité de ces objets.
Ces objets n'étaient rien d'autre que des talismans. Certains disciples du gourou pouvaient recevoir
ces objets par le moyen d'une adresse trouvée dans des journaux ou magazines. D'autres personnes
pouvaient recevoir les talismans par des canaux mystiques, par des moyens surnaturels. Ces autres
adeptes m'ont fait comprendre que c'était un privilège pour moi que de recevoir les talismans
directement de la main du gourou lui-même.
Ensuite j'ai reçu du gourou des instructions dont la fermeté fit naître en moi une grande crainte !
Ainsi je devais désormais pratiquer avec foi la religion de mes parents (religion Catholique). Celle–ci
devint un véritable camouflage de mes pratiques de sorcellerie, puisqu'il ne se trouvait dans cette
religion aucune puissance pour déranger mes convictions démoniaques.
De nombreux ecclésiastiques sont tombés sous la séduction des esprits qui me hantaient. Ils
croyaient que ma conduite était exemplaire alors que personne ne savait qui j'étais. D'autre part, je
n'avais pas le droit d'ouvrir les talismans que je possédais. J'avais été prévenu que si j'omettais de porter
ces objets, je serai immédiatement privé de nombreux avantages, et je serai également exposé à des
dangers de mort. Je dois reconnaître que je m'engageais dans cette voie avec des doutes dans mon
cœur, mais ceux-ci s'effaçaient en fonction des personnes avec lesquelles je me trouvais.
Les puissances qui opéraient me permettaient d'être en tête dans tout ce que je pouvais
entreprendre. En particulier, je pouvais séduire des femmes qui recevaient des esprits méchants au
cours des actes sexuels. J'ai connu des amies qui sont décédées quelques temps après nos relations. Je
pouvais arracher les chances de réussite aux hommes que je contrôlais spirituellement et de façon
démoniaque.
Ma vie désormais était réglée par le gourou dont j'étais devenu l'esclave, le prisonnier par le moyen
des objets maléfiques auxquels je rendais un culte d'idolâtrie permanent.
En fait, avec ces talismans, je vivais dans un état de stress permanent, bien plus qu'avant mon
engagement avec le gourou. J'avais un nouveau style de vie, baigné d'hypocrisie. Je suis devenu
méchant et rempli de suspicions à tous égards. Je réalisais que les personnes sous alliance satanique
connaissent des tourments nuit et jour. Ces personnes refusent catégoriquement d'écouter toute parole
de Dieu qui donne la vie. Quand ces personnes ont un poste de responsable d'entreprise, leurs
employés subissent régulièrement des traitement humiliants. Parfois les employés ne perçoivent pas
leur salaire bien que l'entreprise réalise de gros bénéfices. Pour obtenir un quelconque service d'eux, le
chef d'entreprise prend la place de Dieu dans la vie des employés. En définitive ils adorent la gloire
éphémère de ce monde, et se plongent dans la luxure.
Le Gourou ne me parlait jamais du diable, mais il parlait souvent de Dieu (j'ai compris plus tard qu'il
ne s'agissait pas du Dieu Tout-Puissant).
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le gourou prononça un certain nombre de prophéties, dont quelques-unes s'accomplirent, celle qui
resta la plus certaine fut la prophétie qui annonçait mon départ du Cameroun. Il m'interdit de lui écrire,
sauf à l'accomplissement de la prophétie du retour au Cameroun. J'étais très impressionné, et fier de
savoir que j'allais partir pour l'étranger, d'autant plus que tous ceux qui demandaient ses services
avaient obtenu complète satisfaction en ce qui concerne les éléments temporels !
Toutefois, plusieurs d'entre nous, disciples du gourou, réalisions que les honneurs, la protection, les
richesses, étaient des chaînes de la captivité qui se resserraient sur nous. A la recherche du bien-être, de
la satisfaction de mes besoins, je me trouvai au service d'un triste personnage, dont le seul intérêt était
ma mort spirituelle et physique.
Dans mon aveuglement, pour fuir les problèmes profonds de manque de paix intérieure, je me livrais
à la volupté et aux plaisirs de ce monde. Les dégâts spirituels devinrent évidents dans ma vie, puisqu'en
moi je n'avais pas de paix, malgré le fait que le gourou de la secte me rassurait en me disant que ma
prospérité matérielle m'apporterait de la satisfaction.
Tout succès et toute promotion s'obtenaient par des actes obligatoires. Il fut demandé à certains
d'entre nous d'avoir des relations sexuelles (et parfois homosexuelles) incestueuses avec des proches
parents: ses propres enfants, nièces, cousines, viols sur mineurs, etc.
6 - Les débuts au Maroc - Un avenir prometteur
Après mon échec scolaire vers l'âge de 20 ans, j'ai arrêté les études classiques et suivis une formation
auprès d'un ami qui était un des fils du propriétaire de l'Hôtel des Progrès à Yaoundé, qui s'appelait Adi
Léon. Cet ami pratiquait beaucoup l'occultisme, et en particulier la numérologie. Il donnait des conseils
et des prédictions à partir des nombres. Son père avait beaucoup de pouvoirs mystiques, et de
nombreuses malédictions étaient attachées à cette famille. Le frère de Adi Léon s'est suicidé. Quant à
Adi Léon lui-même, il est mort dramatiquement dans un accident de véhicule.
Lorsque j'ai eu 23 ans, mes parents ont pensé qu'il fallait tenter une expérience de formation à
l'étranger. Et au mois d'août 1992, je quittai le Cameroun pour le Maroc.
A ce moment-là, j'ai cru aux prophéties du gourou et j'étais réjoui d'imaginer un avenir prometteur,
un avenir en rose. Avant mon départ du Cameroun, le gourou m'a dit que je devrai lui écrire dès que
tout ce qu'il avait prédit serait accompli, afin qu'il puisse renforcer ma puissance. Ayant quitté le
Cameroun au frais de la famille, j'avais une foi ferme dans les talismans que je portais et j'avais la ferme
assurance de tout obtenir.
Ainsi, une fois au Maroc, j'ai obtenu une bourse d'étude de l'Agence Marocaine de Coopération
Internationale (AMCI) avec le soutien de l'ambassade du Cameroun au Maroc. Normalement, j'avais peu
de chances que le dossier soit appuyé par l'ambassade du Cameroun au Maroc, parce que
l'ambassadeur était du Nord Cameroun, et le diplomate chargé d'étudier mon dossier à l'ambassade
était un Bamiléké, peu enclin à aider le Béti que j'étais. La facilité avec laquelle mon dossier a reçu
Témoignages assembles par Aimé Adou
l'approbation de tous m'encourageait car c'était agréable et flatteur d'obtenir de tels succès avec autant
de facilité contre toute attente rationnelle.
Une fois au Maroc, je continuai à fréquenter l'Eglise Catholique à laquelle adhéraient mes parents,
d'autant plus qu'à aucun moment ma puissance démoniaque n'était menacée. J'occupai de nombreuses
hautes responsabilités dans une association religieuse internationale regroupant des étudiants
ressortissants de plusieurs pays. Je fus même délégué au synode de l'église au Maroc. Le synode était ce
rassemblement de personnes s'interrogeant sur le devenir de cette église. Bien qu'adepte des
puissances occultes j'ai pu pénétrer l'église Catholique pendant plusieurs années sans être inquiété.
Si aux yeux des hommes, j'étais au-delà de tout soupçon, Dieu était parfaitement au courant de mes
activités destructrices et des ravages que je causais dans la société et au peuple de Dieu, et des relations
sexuelles dépravées.
J'ai terminé mes études au Maroc en 1995. J'avais donc 26 ans lorsque je suis devenu titulaire d'un
diplôme en administration et en gestion des entreprises.
Au Maroc, j'avais plusieurs amis parmi les étudiants issus de Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire,
Burkina Faso. Ces étudiants étaient pour la plupart fils et filles de hauts dirigeants d'Afrique
subsaharienne. La grande majorité de ces étudiants avaient reçu des initiations dans le spiritisme dès le
jeune âge.
De nombreuses opportunités s'ouvrirent pour moi au Maroc. Plusieurs contacts avec de richissimes
arabes et occidentaux ont été pris, ce qui continuait à être conforme aux prédictions du gourou.
Par l'intermédiaire d'une amie anglaise, j'ai été mis en contact avec un industriel arabe originaire
d'un pays du golfe persique, copropriétaire d'une chaîne hôtelière possédant une dizaine d'hôtels
luxueux dans le monde. J'ai passé deux mois avec cet industriel au Maroc. L'expérience était nouvelle
pour moi, et m'ouvrait de nouveaux horizons, mais n'a abouti à aucune suite tangible.
7 - Ahmed le Marocain et les grands projets
Le deuxième contact sera plus fructueux car cet ami Marocain, Ahmed, avec qui j'allais travailler était
propriétaire de vastes exploitations agricoles dans la région du Souss au Maroc. La complicité avec mon
patron Ahmed sera profonde. Un appartement tout confort fut mis à ma disposition, un service princier
à tous égards. A cela s'ajouteront des moments tristes d'horreur, de nombreuses messes noires au cours
desquelles je devais avoir des relations sexuelles avec plusieurs femmes dont la majeure partie était des
agents de Satan puissamment utilisées dans la prostitution ; toutes étaient d'une beauté inouïe et
remplies d'esprits de séduction, je tombai sous le charme et reçu de nombreuses possessions
démoniaques supplémentaires. D'ailleurs la résidence où je logeais était hantée.
Plusieurs personnes de l'entourage d'Ahmed faisaient venir régulièrement des médiums. Mais
séduits par de telles femmes, la plupart sont tombés sous l'influence des puissances des ténèbres,
causant des troubles spirituels et physiques graves : foyers troublés, maladies incurables, pertes
Témoignages assembles par Aimé Adou
d'emploi sans explications... D'autres sont morts sans avoir connu les causes profondes de leur décès,
c'était le véritable séjour des morts. Au cours de ces abominations, je recevais la louange de quelques
témoins.
L'expérience du travail avec Ahmed fut très florissante pour moi : de nombreuses décisions prises par
ce patron étaient sous mon influence. Sa pratique religieuse de l'Islam ne pouvait le protéger de la
domination démoniaque. Mon ami Ahmed était aussi un grand adepte des pratiques occultes orientales.
Ahmed avait un grand amour pour l'argent, les honneurs, la gloire et c'est dans cet esprit que nous
fûmes unis.
Ahmed sollicita ma collaboration pour l'implantation d'un consortium minier au Cameroun avec le
concours de plusieurs hommes d'affaires Arabes. Le but de cette structure industrielle était
l'exploitation des pierres précieuses et l'or du sous-sol Camerounais dans le cadre d'un projet MarocCameroun. Je voyais déjà des millions de dollars à ma portée en perspective. Pour ce faire, des contacts
furent pris au niveau du Cameroun depuis le Maroc. Nous envisagions de rencontrer les plus hautes
autorités au Cameroun.
Si, au niveau du monde visible, on aurait pu penser que ce consortium minier était une aubaine pour
la création de nombreux postes de travail offerts à des Camerounais au chômage, une autre réalité, c'est
qu'à la suite des activités dans le monde occulte, de nombreuses personnes devraient mourir dans des
incidents dramatiques planifiés par le diable en guise de sacrifice. Je le savais, mais n'en étais pas
affecté, car j'avais totalement basculé vers un esprit de meurtrier, afin de m'assurer un eldorado
financier.
A cette époque, j'avais plusieurs sollicitations pour des possibilités de faire des investissements au
Cameroun, en exploitant les créneaux entre le Cameroun et les pays du Maghreb. Tout allait pour le
mieux selon les hommes, mais je vivais des nuits sans sommeil, tourmenté par l'emprise des démons.
C'est dans cette période qu'une famille bourgeoise marocaine, propriétaire d'une grande
exploitation agricole d'Ouleid-Teima, petite ville du sud du Maroc entre Agadir et Tarodant (ville
berbère), décida d'effectuer un séjour d'affaires au Cameroun. Une autorisation de séjour fut délivrée
dans ce sens par le Ministère de l'Intérieur Camerounais pour un séjour de deux mois pour ces
partenaires d'affaires.
Je devais aller avec eux au Cameroun pour ce séjour qui devait me faire entrer dans ''le club des
nouveaux riches Camerounais'' comme cela avait été annoncé et prophétisé par le gourou Sénégalais.
Au moment où nous venions de prendre les dispositions pratiques pour notre déplacement au
Cameroun, le Seigneur Dieu Tout-Puissant déploya son dispositif pour arrêter ce projet.
8 - Alfred l'Ivoirien - La nouvelle naissance
En effet, quelques mois après l'obtention de mon diplôme de fin d'études au Maroc, j'avais décidé
d'aller rendre visite à un ami compatriote Camerounais, du nom de Jean-Paul Ondoua Zang, qui était à la
fin de ses études de médecine vétérinaire. Quelques instant plus tard, un jeune homme allait faire son
Témoignages assembles par Aimé Adou
entrée dans l'appartement où nous nous entretenions. Il s'appelait Alfred. Il me serra la main par une
salutation pleine de compassion et j'eus l'impression de par ce simple contact qu'il me connaissait très
bien, mais il n'en était rien. Alfred, originaire de la Côte-d'Ivoire, dirigeait une équipe clandestine
d'évangélisation. Il travaillait avec les Oeuvres et Missions Baptistes en Côte d'Ivoire. Il habitait à Rabat,
et était missionnaire Ivoirien au Maroc avec pour mission d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus et
libérer les captifs. Or, j'étais un malheureux captif.
Au cours du partage entre Alfred et mon ami Camerounais, je ressentis un malaise en moi. Ce
malaise venait du message qu'Alfred délivrait avec une grande autorité remplie de conviction qui
dépassait mon entendement. Son message parlait du salaire du péché qui est la mort et du don gratuit
de Dieu qui est la vie éternelle. Dans son exposé, il touchait plusieurs aspects de ma condition
pécheresse. Il insistait sur le jugement de Dieu réservé aux impies. Ce message m'était adressé
directement. Cependant je restais perplexe sur la provenance d'une telle autorité qui me connaissait et
décrivait avec exactitude qui j'étais véritablement.
De retour dans ma chambre, pour me rassurer, je vérifiai que mon dispositif occulte (talisman) était
bien en place. Lorsque je rencontrai le missionnaire Alfred pour une seconde fois, je me rendis compte
que j'étais nu, sans qu'une personne ne me le dise. Le masque du mensonge qui voilait mon ancienne
nature fut déchiré. J'étais convaincu au travers du message reçu que le missionnaire était réellement un
envoyé de Dieu. A la fin de l'exhortation, le missionnaire m'encourageait à donner ma vie à Jésus-Christ,
mais j'endurcis mon cœur.
Je lui posai un problème dans lequel je présentais la situation d'un ami qui avait profondément
trempé dans l'occultisme, et qui était une victime. Il me dit aussitôt qu'il souhaitait rencontrer cette
personne. Je lui répondis que ce n'était pas possible. En effet, cet ami, c'était bien moi, le misérable
sorcier.
En fait, je voulais recevoir le salut tout en conservant mes honneurs, ma gloire et ma dignité. Malgré
l'endurcissement de mon cœur, le missionnaire était rempli de compassion, et m'expliqua qu'il n'était
pas possible de conserver ma vie passée, et me dit que je devais abandonner ma vie entièrement à
Jésus-Christ. Il pria pour moi afin que le Seigneur m'aide à comprendre les bienfaits du salut. Après la
prière d'Alfred, nous nous sommes séparés, et je n'ai plus revu ce missionnaire Ivoirien jusqu'à ce jour.
Peu de temps après, j'ai connu les premières tentatives de représailles de Satan. Je ressentais une
désolation profonde. Satan essayait de me convaincre que trois possibilités seulement étaient devant
moi :
- Je pouvais demander pardon à Satan pour avoir accepté de parler avec Alfred et écouté la prédication
de l'évangile
- Je pouvais tomber dans la folie, parce que je n'avais pas honoré le pacte contracté avec mon gourou
- Je pouvais me suicider
Témoignages assembles par Aimé Adou
Pour moi, il n'était pas question de se repentir d'avoir rencontré Alfred. Cet homme avait une
puissance inexplicable : comment avait-il pu décrire ma vie alors qu'il ne me connaissait pas ?
J'avais énormément peur des représailles des adeptes du diable. Je passais rapidement une
assurance vie auprès de mon banquier et écrivis à la partie testamentaire des ayants-droit : un ami
hollandais prêtre et mon grand frère au Cameroun. J'étais un homme mort.
Ces tourments durèrent plusieurs mois. Je ne voulais même plus aller à l'église Catholique à cause de
l'hypocrisie qui y régnait, l'homosexualité, la pédophilie, etc. Les tensions sont devenues si fortes à
l'intérieur de mon être que je pris la résolution de finir avec ces supplices en me donnant la mort. Je
décidai de me suicider.
J'ai alors fait un rêve étrange où j'assistais à mes propres obsèques. Il y avait beaucoup de prêtres et
d'évêques, et il y a eu un discours qui était un flot d'éloges sur ma vie honorable. Puis je me suis vu sortir
du cercueil, et tout le monde s'est enfui en courant. Je me suis alors réveillé brutalement, et j'avais
l'impression que je venais de vivre non pas un rêve, mais une réalité.
J'ai réfléchi et je me suis dit que si on me trouvait mort au Maroc, ma famille au Cameroun penserait
à un assassinat. De nombreuses personnes se seraient interrogées sur l'origine de cet acte odieux. Je
décidai d'abandonner l'idée de me donner la mort.
Je résidai habituellement dans une résidence luxueuse et hantée, à Ouleid-Téma, près d'Agadir. Je
quittai la région d'Agadir pour aller passer quelques jours à Rabat, dans le cadre d'une rencontre
sportive internationale, et j'étais hébergé chez un ami Camerounais nommé Mbala. Depuis notre
rencontre avec Alfred, la Parole de Dieu devenait tellement puissante que la crainte de l'Eternel
descendit sur moi. Alors que la mort me hantait, je frémissais d'émotions, les larmes aux yeux,
convaincu de mes iniquités, je décidai de me repentir.
Tout seul dans ma chambre, dans un pays Arabe musulman, je me suis mis à prier en ces termes : si
le Dieu de ce missionnaire Ivoirien est le vrai Dieu j'accepterai à cet instant Jésus-Christ comme mon
Seigneur et Sauveur, et s'il me délivre de cette angoisse qui m'envahit nuit et jour, je témoignerai
partout dans le monde de ce qu'il a fait pour moi. Ensuite, je confessais mon iniquité et j'acceptais
volontairement Jésus-Christ comme mon Seigneur et Sauveur personnel. Instantanément, j'ai reçu une
grande paix et une grande joie, c'était une effusion du Saint-Esprit de Dieu.
Je me souviens très bien de cet épisode de ma vie. La chambre était à la cité Youssoufia Mabella,
Bloc 55, Appartement 11. Dans ma chambre, le Seigneur me dit de jeter les talismans que je portais sur
moi. Je me dépouillai de mes talismans et je les jetai dans les toilettes.
A la suite de cette merveilleuse expérience, je compris que j'avais besoin d'un processus de
délivrance, qui me conduirait à entrer pleinement dans la nouvelle naissance et l'assurance du salut,
pour parvenir à la connaissance de la vérité.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Avant ma rencontre avec Jésus de Nazareth, j'avais plusieurs fois tenté d'obtenir ma délivrance par
"la lecture des litanies des saints", l'usage des objets dits bénis : "crucifix, chapelets", enfin "un culte
dévotionnel à une vierge". J'espérais obtenir satisfaction derrière ces pratiques. Quelle ne fut ma
désolation de voir ma situation sans changement. Je dus abandonner rapidement cette démarche.
En vérité, j'avais utilisé cette démarche pour des raisons purement diaboliques avant ma nouvelle
naissance. Je compris de façon certaine que seul Jésus de Nazareth avait le pouvoir d'apporter une
délivrance totale et effective à ma vie. Dieu ne faisait que commencer l'œuvre de délivrance dans ma vie
au contact de l'Evangile. Bien que je restais ignorant sur la démarche à suivre, le Père prenait le contrôle
de ma vie, j'abandonnais toute implication dans l'occultisme.
Satan utilisa alors tous les moyens de pression diabolique pour me démontrer qu'en dehors de mes
pratiques d'occultisme et de spiritisme, aucune espérance de vie n'était possible pour moi. Dès lors, ces
pensées commencèrent à apporter le doute alors que j'avais commencé à expérimenter la puissance de
Dieu.
9 - Kodji le Tchadien - Le chemin vers la sanctification
En octobre 1995 (j'avais 26 ans), le Seigneur a permis que je puisse entrer en contact avec Kodjimadji
Ningaloun, un enfant de Dieu missionnaire au Maroc, originaire du Tchad, que l'on appelait amicalement
Kodji.
A l'époque, j'étais membre du comité des réunions des jeunes Catholiques du Maroc, et Kodji venait
parfois dans nos réunions pour distribuer des traités qui parlaient du salut en Jésus-Christ. Je pensais
qu'il était un espion au service d'une puissance dont je devais me méfier.
Lorsque le Seigneur se révéla à moi dans ma chambre lors de la merveilleuse expérience de la
nouvelle naissance, j'ai reçu une conviction très nette que je devais aller voir Kodji au plus tôt, ce que je
fis.
J'étais impressionné par la vie de ce jeune homme, car il vivait ce qu'il lisait dans la Bible. Kodji
travaillait avec le frère Lee, originaire de Corée du Sud.
Kodji habitait à Agadir, et il me fit comprendre que je ne pouvais plus continuer à rester dans la
résidence hantée à Ouleid-Téma. Je suis venu habiter chez Kodji pendant deux mois et là, avec son aide,
j'expérimentais de façon plus approfondie l'authenticité des Saintes Ecritures.
Jamais dans la religion Catholique de mes parents je n'avais expérimenté une telle puissance. Chaque
verset biblique que j'avais pourtant lu dans mes lectures par le passé commençait enfin à briller d'un
éclat impressionnant. Cette force de l'Evangile me débarrassa au quotidien de la crainte de mon ancien
maître Satan. Désormais une nouvelle crainte s'empara de moi : celle de l'Eternel. La Bible, Parole de
Dieu dit que la crainte profonde de Dieu est le début de la sagesse et le commencement de la science
chez l'homme.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Mes yeux commencèrent à s'ouvrir, de même que mon entendement spirituel. Kodji me présenta à
la communauté des frères et sœurs qui intercédèrent par des prières, des cantiques, des louanges pour
moi auprès de l'Eternel. Dans cette communauté tout à fait étrange pour moi, je fus saisi par la solidarité
du groupe, l'amour qu'il y avait les uns pour les autres, l'esprit de partage au milieu d'eux. Bien qu'étant
d'origine et de cultures diverses, ils étaient en accord : riches ou pauvres, Asiatiques, Européens,
Africains...
L'unité de ce groupe de personnes, au lieu de résoudre mes problèmes, suscita en moi de
nombreuses interrogations sur le bien-fondé d'une telle association communautaire. Satan voulait que
je parte de ce lieu où le processus de ma délivrance avait commencé. J'étais tenté de quitter cette
communauté, car ces personnes avaient une telle soif incroyable de marcher selon la Bible que j'ai eu
peur de tomber dans une secte démoniaque.
J'avais déjà confessé le Seigneur dans ma chambre, mais pas devant les hommes. Or, je savais bien
que tout ce qu'avait dit Alfred sur moi était vrai. Cela avait suscité beaucoup de craintes en moi.
En fait, j'aurais souhaité pouvoir rester dans mon ancien système religieux, du fait que dans le
Catholicisme, il y a une grande tolérance vis-à-vis du péché, y compris chez les conducteurs
ecclésiastiques, alors que dans la communauté du frère Kodji, le péché n'était pas accepté, sous quelque
forme que ce soit. Je voyais bien également que je n'arrivais pas personnellement à expérimenter ce
que vivaient la plupart des membres de cette communauté, qui, eux, avaient une vie conforme à ce
qu'ils lisaient dans la Parole de Dieu.
Pendant mes longues années au service du diable, le péché avait pris toute la place : mensonges,
nombreuses immoralités sexuelles faites en messes noires, viols, incestes, honneurs, duplicité, gloires et
prospérité, tout cela était mon lot quotidien.
De plus en plus confronté à la vérité, je sentais qu'il me fallait prendre une décision ferme
d'abandonner l'iniquité qui contrôlait mon être entier et de marcher avec Jésus-Christ.
Je lisais depuis longtemps la Bible, mais la consultais épisodiquement, pour en tirer des arguments
rationnels pour réfuter les membres de la secte des Témoins de Jéhovah.
10 - Songhotti du Burkina et Martin du Cameroun - Un captif libéré
C'est alors que j'ai fait la connaissance au Maroc de Songhotti, un étudiant du Burkina. Il était
étudiant en mathématiques à Agadir, responsable d'un groupe de prières dans sa chambre à l'université.
Il prenait beaucoup de risques, et amenait plusieurs arabes au salut en Jésus, au péril de sa propre vie.
Songhotti m'a fait écouter une cassette audio enregistrée par Martin, un Camerounais délivré de
l'occultisme et converti à Jésus-Christ. Martin avait donné ce témoignage devant quelques milliers de
personnes à Ouagadougou (capitale du Burkina Faso).
J'ai été très impressionné d'entendre ce témoignage, donné par un Camerounais comme moi, de la
même ethnie que moi (ethnie Béti) et de voir qu'il n'avait pas peur de témoigner, qu'il n'avait donc plus
Témoignages assembles par Aimé Adou
peur des représailles de Satan, alors qu'il avait plongé profondément dans l'occultisme autrefois. En
effet, à ce moment, mon problème majeur, c'est que je doutais des capacités de l'Eternel à me protéger
efficacement contre toutes les représailles sévères que Satan allait orchestrer contre moi.
En écoutant cette cassette de nombreuses fois, j'arrivai à un point où je compris que Jésus-Christ est
venu pour libérer les captifs et non pour les condamner.
J'étais encore un captif, alors je m'approchais du trône de grâce de Dieu, convaincu que le péché me
privait de Sa gloire. J'ai lu ce passage de l'évangile de Marc; au chapitre 10, et au verset 28 : " Pierre se
mit à lui dire : voici nous avons tout quitté et nous t'avons suivi. Jésus répondit : je vous le dis en vérité, il
n'est personne qui ayant quitté à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle sa maison ou ses frères
ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père ou ses enfants ou ses terres, ne reçoive le centuple présentement
dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres avec des
persécutions et dans le siècle à venir la vie éternelle." A aucun moment de mon expérience dans les
ténèbres, je n'avais eu de telles paroles rassurantes. A ce moment, j'étais prêt à abandonner toute
pratique du péché. Jésus-Christ me rassura non seulement au sujet de la sécurité qu'il m'apporterait
face à toute menace de la part de l'ennemi, mais aussi il me garantit qu'il remplacerait, par ses dons
incorruptibles, tout ce que j'aurais perdu pour le suivre.
11 - Le Pasteur Lee de Corée du Sud - Le baptême d'eau - Le départ du Maroc
C'est à ce moment que je suis devenu membre de la communauté du frère missionnaire Tchadien
Kodji, communauté dirigée par le Pasteur Lee, missionnaire au Maroc, originaire de Corée du Sud. Cette
rencontre avec le responsable Lee n'avait pas eu lieu plus tôt pour deux raisons :
Premièrement le Pasteur Lee était très réticent à l'idée de me faire pénétrer dans une église clandestine
au Maroc, suspectant une infiltration occulte qui pourrait fortement nuire aux activités missionnaires
déjà passablement limitées par certaines dispositions constitutionnelles islamiques. Il n'était pas certain
que je sois réellement et profondément converti, malgré ce que lui disait Kodji.
Deuxièmement, pour ma part, je n'avais rien fait jusqu'ici pour rencontrer le responsable du groupe,
craignant d'avoir quitté un gourou pour tomber entre les mains d'un autre.
Je réalisai rapidement que cette communauté d'enfants de Dieu était la démonstration de la force du
Saint-Esprit. Les résultats ne se firent pas attendre, je commençai à confesser devant Dieu et devant les
hommes mon égarement spirituel, mes iniquités et mes nombreux péchés.
Sous la conviction de la puissance du Saint-Esprit, j'allai à l'assemblée remettre tout le reste des
objets de cultes d'idolâtrie démoniaque que je détenais encore, sans aucune pression humaine. Les
ouvrages occultes, les statuettes, tout a été brûlé.
Lorsque j'étais un nourrisson, mes parents m'ont fait passer par le baptême Catholique par
aspersion. Or en lisant les Saintes Ecritures, je m'aperçus que seuls ceux qui croyaient (c'est-à-dire les
personnes qui ont expérimenté le salut de Jésus-Christ) avaient accès au baptême. Lorsque j'étais un
Témoignages assembles par Aimé Adou
petit bébé, je ne pouvais pas croire, ne possédant pas encore les facultés de discerner. Le salut étant
personnel, je demandai le baptême auprès du Pasteur Lee qui hésita dans un premier temps. De
nombreux frères lui confirmèrent mon témoignage et au bout du compte, j'ai été baptisé par immersion
dans la mer le 8 janvier 1996 (j'avais alors 27 ans).
Au moment de la sortie des eaux du baptême, le Pasteur Lee, le frère Kodji et moi étions en train de
remercier l'Eternel pour ma nouvelle vie, lorsqu'un vent frais commença à souffler, et un bruit se fit
entendre du ciel de façon audible par tous, un bruit semblable à celui d'un clou rouillé qu'on arrache du
bois sec. Le Seigneur venait par là attester qu'Il était à l'œuvre dans ma vie. Je versai des larmes. Quels
moments de forte émotion dans ce grand pays sous l'influence de l'Islam ! Je me souvins des
persécutions que j'avais infligées à l'encontre de tous ceux qui voulaient m'annoncer la bonne nouvelle
du royaume des cieux, des nombreuses insultes à l'endroit des serviteurs de Dieu annonçant la Parole
Esprit et vie. Que ma repentance donne toute la gloire à l'Eternel.
Après cela, je recherchais quelle était la volonté de Dieu pour ma vie. La réponse ne se fit pas
attendre, le Seigneur voulait que je rentre au Cameroun, afin de parfaire ma délivrance, mais aussi pour
que je témoigne de ce que le Seigneur avait fait dans ma vie, et enfin pour me préparer au ministère
qu'Il me montrerait.
Bien qu'à cette période, plusieurs propositions s'offraient à moi dans le domaine des affaires, Dieu
voulait que je quitte le Maroc. J'avais beaucoup aimé ce pays pour l'hospitalité de nombreuses familles
marocaines, et le pays connaissait une relative liberté de culte, bien que limitée. J'avais reçu une bonne
formation universitaire, et enfin, c'est dans ce pays que je rencontrai Jésus-Christ personnellement.
Bien que cela était pénible pour moi, le temps arriva d'accepter la volonté de Dieu. Quelques frères
tentèrent de m'en empêcher, prétextant que la situation économique au Cameroun était très
préoccupante. Deux baisses salariales en une année, auxquelles s'ajoutait la dévaluation de la monnaie
locale de 50%, rien de tout cela ne pouvait m'attirer au Cameroun, si ce n'était le plan du Créateur. Je
savais que Dieu est fidèle. Mon retour étant de Lui, Il a tout planifié parfaitement.
Le 16 janvier 1996 (8 jours après mon baptême), je quittais définitivement le Maroc. A l'aéroport
International d'Agadir quelques frères étaient venus m'accompagner, parmi lesquels le Pasteur Lee, le
frère Kodji et le frère Daniel Abaté du Cameroun. Ce dernier, dit "Dany" dirigeait au Maroc un
mouvement d'évangélisation international.Je garde un bon souvenir des moments passés avec ces bienaimés, et avec tous ceux que j'avais laissés dans le Royaume Shérifien.
Il faut noter qu'une importante somme d'argent provenant d'une famille bourgeoise Marocaine, que
j'avais connue avant ma délivrance devait me parvenir, peu avant mon départ, pour des études de
faisabilité du complexe minier-industriel au Cameroun, projet dont j'étais chargé d'assurer la gestion.
J'attendais cet argent jusqu'à la dernière minute à l'aéroport, mais mes collaborateurs ne sont pas
venus.
L'avion était plein de passagers, et j'étais le dernier qui n'avait pas encore embarqué. Les hautparleurs de l'aéroport demandaient aux derniers passagers d'embarquer immédiatement. Je décidai
Témoignages assembles par Aimé Adou
d'annuler mon voyage et de rentrer à la maison. Le pasteur Lee rétorqua que je devais quitter le pays,
sans regarder en arrière. "Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la
retrouvera." Luc 17 : 33. En méditant rapidement sur ces paroles, le Seigneur me convainquit que si dans
cette famille marocaine bourgeoise, j'avais bénéficié d'un traitement princier, tout cela avait pris fin lors
de ma conversion à Jésus. Je comprenais que le chef de cette famille avait également de nombreux liens
avec les sociétés secrètes démoniaques orientales et il devenait clair que l'argent attendu ne me
parviendrait jamais.
Le Pasteur Lee adressa une courte prière et me recommanda au Seigneur. Il prophétisa sur l'œuvre
de Christ que je devais accomplir au Cameroun et plus loin encore. C'était le départ, le Seigneur avait
envoyé spécialement le Pasteur Lee sur ma route pour ma délivrance (il a été appelé pour la patrie
céleste peu de temps après). J'avais tout abandonné dans ce pays. Dans mon cartable, je n'avais même
pas une pièce d'argent. Cependant je possédais un nouveau trésor inestimable : la Parole de Dieu. Elle
était tout pour moi. C'était le plus grand cadeau que je devais offrir à chaque être humain dans le
monde et particulièrement au Cameroun. L'apôtre Paul disait : " Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer
l'Evangile". Romains 1:15.
C'était le moment pour moi d'expérimenter le verset 39 du 8ème chapitre de l'évangile de Luc :
"Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t'a fait. Il s'en alla, et publia par toute la ville tout
ce que Jésus avait fait pour lui".
12 - Le retour au Cameroun - Début des persécutions - Le baptême du Saint-Esprit
J'arrivai donc à Douala, capitale économique du Cameroun, le 16 janvier 1996. Dans mes modestes
bagages se trouvaient seulement quelques effets personnels, cependant mon réconfort demeurait dans
cette merveilleuse expérience de conversion qui me réjouissait tant.
Je sollicitai auprès d'un cadre administratif du bureau des douanes de l'aéroport la possibilité
d'utiliser une ligne téléphonique, afin d'entrer en contact avec Ismaël, un cousin résidant à Douala.
Celui-ci arriva aussitôt et m'amena chez lui. Presque toute ma famille étant à Yaoundé, je souhaitais m'y
rendre le plus vite possible.
Mon frère aîné, A. Amougou, travaillait dans le Nord du pays en tant que Responsable Régional chez
Mobil, société pétrolière américaine implantée au Cameroun. Il devait descendre à Douala pour son
travail justement la semaine où j'arrivais. Nous avons voyagé en avion de Douala à Yaoundé. Notre vol a
connu de nombreuses difficultés techniques juste après le décollage. L'avion réussit à regagner la piste
et notre atterrissage fut miraculeux. La frayeur avait été grande dans l'appareil. Les visages des
passagers et du personnel d'équipage laissaient éclater une stupeur générale, il y avait juste quelques
mois qu'un avion de la même compagnie nationale s'était écrasé. Dans la même ville, le bilan avait été
lourd.
N'ayant pas pu prendre un autre vol régulier, nous avons voyagé en autobus. Un autre incident se
produisit à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, nous avons dû nous arrêter, notre bus ayant de
sérieux ennuis mécaniques.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Bien avant mon départ du Maroc, les frères m'avaient prévenus que Satan chercherait par tous les
moyens à occasionner des représailles contre moi. N'ayant pas les moyens de m'attaquer directement,
car j'étais sous la protection du Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, il utiliserait l'intimidation dans le
but de produire non seulement la crainte en moi, mais aussi le doute sur le bien fondé de la Parole de
Dieu. Le Seigneur me rassura toujours par sa Parole.
J'ai pris cet avertissement des frères au sérieux, car je voyais dès mon retour les manoeuvres
d'intimidation de l'ennemi. Le remède selon la Parole de Dieu était de résister à l'ennemi : "... Soyez
sobres, veillez. Votre adversaire, le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le
monde." 1 Pierre 5:8.
Nous arrivâmes enfin au village. Ce fut la grande joie des retrouvailles : parents, grand-parents, amis,
la liesse était générale. Je n'hésitai pas à témoigner de la main de Dieu à l'oeuvre dans ma vie pendant
ces années d'absence du Cameroun.
Pendant mon absence, la situation économique s'était dégradée : récession économique, baisse des
salaires, dévaluation, de sorte que très peu de personnes m'encourageaient à rester dans mon pays,
comme je l'envisageais au fond de mon cœur.
Beaucoup s'interrogeaient sur le bien fondé de mon retour. Mes déclarations rendaient perplexes de
nombreuses personnes, qui pensèrent que j'avais été rapatrié, ou même expulsé du Maroc. C'était le
début des persécutions que je devais endurer plus tard. "Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en
Jésus-Christ seront persécutés" 2 Timothée 3:12.
Après mon arrivée au Cameroun, il me fallait trouver une assemblée de véritables enfants de Dieu
dans laquelle je pourrais persévérer dans la communion fraternelle, la prière, le jeûne, l'enseignement.
De nombreuses églises m'ouvrirent leurs portes. Si toutes parlaient de Dieu, très peu avaient le souci
des âmes selon les directives du Saint-Esprit. Les pasteurs se préoccupaient surtout d'avoir des
assemblées remplies de foules, sans la vie de Christ.
Mon salut fut menacé plusieurs fois par ceux qui voulaient continuer dans la rébellion, bien que
membres d'une église dite du réveil. Certains voulurent me ramener à l'ivrognerie, au mensonge,
au concubinage, et à des compromis vis-à-vis de la Parole. Le Seigneur m'accorda la grâce d'échapper à
ces tentations. A Lui seul soit la gloire d'éternité en éternité.
Dans la première église que je visitai, le leader fut davantage séduit par le fait qu'un visiteur lui
venait de l'étranger que par le témoignage du salut que je voulais apporter. Je n'avais pas de paix dans
ce milieu, et le quittai rapidement. Je comprenais mieux ce passage d'Ézéchiel 34:1-4 : "La parole de
l'Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l'homme, prophétise contre les pasteurs
d'Israël !Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Malheur aux pasteurs
d'Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ? Vous avez
mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n'avez point
Témoignages assembles par Aimé Adou
fait paître les brebis. Vous n'avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé
celle qui était blessée ; vous n'avez pas ramené celle qui s'égarait, cherché celle qui était perdue ; mais
vous les avez dominées avec violence et avec dureté."
Le Seigneur exauça ma prière et je trouvai une assemblée dans laquelle le Seigneur me prépara à
recevoir de nombreuses instructions nécessaires à ma progression spirituelle.
Je compris également pendant cette période qu'en fait, ce n'était pas l'église qui sauve. Le salut est
une affaire personnelle entre l'homme et le Créateur pendant que l'homme est vivant sur la terre. Le
salut après la mort, le passage au purgatoire ou la réincarnation ne sont que pures folies de
l'imagination des hommes. Si vous n'avez pas sur la terre l'assurance que vous êtes sauvés du jugement
dernier, il est encore temps pour vous de l'être, quelle que soit la dénomination que vous fréquentez.
Cette assemblée des enfants de Dieu dans laquelle le Seigneur me permit de persévérer, n'était
nullement l'église la plus spirituelle du Cameroun. Plusieurs fois je fus scandalisé par les agissements de
plusieurs fidèles. Nombre d'entre eux n'avaient jamais connu le baptême du Saint-Esprit. Tel était
également mon cas. Ce ne fut qu'après une année dans le Seigneur que je reçus le baptême du SaintEsprit avec le Pasteur Philippe , après l'avoir cherché avec soif et sincérité de cœur.
Cet aspect spirituel de l'église ne concernait pas seulement mon assemblée. Certaines églises que je
visitais, fonctionnaient sans la manifestation de la puissance du Saint-Esprit.
C'est dans cet esprit très confus que je vivais les premiers pas de ma conversion. A ceci s'ajoutaient
plusieurs persécutions de la part de la famille, des amis et tous ceux qui me connaissaient avant ma
conversion. J'acceptai avec joie toutes ces moqueries, ces insultes, ces mortifications, selon ce que dit la
Parole dans 1 Pierre 5:10 : "Le Dieu de toute grâce qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle
après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous
fortifiera, vous rendra inébranlables."
13 - Le médecin - Tentative d'assassinat et prison
Comme les frères l'avaient annoncé avant mon départ du Maroc, le Seigneur permit une grande
tribulation particulièrement éprouvante, ainsi que dit la Parole dans Job 2:6 : "L'Eternel dit à Satan : voici
je te le livre ; seulement épargne sa vie."
Au Maroc j'étais en contact avec Jean-Paul Ondoua, étudiant Camerounais à la fin de ses études de
médecine vétérinaire. Après mon retour au Cameroun, ce frère en Christ avait pris ses fonctions dans le
corps médical vétérinaire. Ayant pris connaissance de mon nouveau parcours, le Docteur Ondoua a jugé
bon de conseiller à un confrère en difficulté, médecin vétérinaire inconverti, d'entrer en contact avec
moi pour recevoir une aide dans le domaine spirituel. Ce médecin vétérinaire avait passé une longue
période sans pouvoir exercer pour cause de troubles graves dans les pensées.
Sa résidence, dans laquelle nous avons eu un entretien, abritait régulièrement des réunions
d'adeptes de Satan. Depuis plusieurs mois après mon arrivée au Cameroun, le diable essayait de
Témoignages assembles par Aimé Adou
m'empêcher de partager mon expérience de délivrance des ténèbres, mais il ne parvenait pas à son but.
Il décida donc de passer à l'ultime stratégie qui n'était rien d'autre que de m'assassiner physiquement.
Le docteur me révéla de nombreuses activités démoniaques du groupe à Yaoundé et plus loin encore
hors du Cameroun. Il me dit également que sa propre mère était une grande prêtresse du groupe.
J'adressai une prière d'intercession auprès du Père pour que ce captif soit délivré. Il ne donna pas son
coeur au Seigneur Jésus, mais restait réceptif au message.
Alors que je croyais pouvoir simplement partager mon témoignage avec cet ami médecin, Satan
cherchait à profiter de cette situation pour tenter de me supprimer. Notre entretien avait lieu en pleine
journée. La puissance de la Parole de Dieu avait accompagné mon exhortation et les puissances dans
cette maison et dans la vie du médecin furent sérieusement ébranlées.
Quelques satanistes du groupe se rendirent immédiatement au lieu où nous étions dans l'intention
manifestes de me faire du mal. La puissance du Seigneur était à l'oeuvre, et je suis reparti de cette
résidence sans qu'ils ne me fassent aucun mal. Mais ce n'était que partie remise. Le plus dur était à
venir.
Si le médecin n'avait pas accepté le salut, toutefois il avait bien compris qu'il devait se débarrasser
des objets de culte idolâtre qui le rendaient captif. Il est venu à mon domicile à une heure tardive de la
nuit en m'invitant à aller récupérer les objets qu'il voulait que je détruise, avec la garantie, pour lui, de
ne pas subir de représailles.
Je lui présentai Jésus-Christ comme la seule garantie. C'est alors que nous nous sommes rendus dans
sa résidence après que j'ai prié et demandé au Seigneur de m'accorder la grâce d'aider ces captifs. A
peine entré dans la concession, j'eus l'impression de me retrouver dans un congélateur. Par un réflexe
inspiré du Saint-Esprit, je me mis à chanter quelques louanges. C'est alors que je ressentis la
restauration de la température : Jésus-Christ est bel et bien ressuscité des morts.
Il m'introduisit dans une "chambre sacrée" dans laquelle seul les initiés à l'occultisme pouvaient avoir
accès. Etant repenti de ces actes en abomination à l'Eternel, mon entrée ne fut possible dans cette salle
que par l'autorité du Saint-Esprit. Ce qui ne se fit pas attendre.
Dès que nous fûmes entrés, je me rendis compte que le captif changeait de visage, et cherchait à
m'hypnotiser par cette transfiguration démoniaque. De plus, il sortit un poignard de sa poche, prêt à me
tuer. Une crainte épouvantable me saisit. J'invoquai le nom puissant de Jésus-Christ ; j'eus alors
l'autorité sur cette salle et sur le médecin qui s'assagit. Non seulement je retirai les objets personnels du
docteur, mais aussi le patrimoine occulte de cette communauté avec la contribution de celui-ci : flacons
de parfum, flacons de sang humain, bijoux en or reçus de l'Inde, etc. Le médecin m'avoua qu'il était
désireux d'en finir très rapidement avec tous ces objets car il était lié par un pacte par lequel il devait
livrer avant le soir même une personne de sa famille pour être sacrifiée.
Les objets de culte idolâtre me furent remis à une heure très avancée de la nuit, puis nous avons
rejoint un groupe de frères et soeurs en prière. Tous les objets ont été détruits, brûlés et jetés dans une
Témoignages assembles par Aimé Adou
fosse, avec le soutien des frères et sœurs au cours de la nuit de prière. Le docteur me mit en garde
contre les attaques virulentes que le groupe planifiait contre ma personne.
Nous étions en début 1997. Quelques temps plus tard, je retournai un soir chez le docteur pour
prendre des nouvelles de l'évolution de sa santé physique et spirituelle. En repartant, à une centaine de
mètres de la maison, un groupe d'une dizaine d'individus se saisirent de moi et me conduisirent dans
une résidence appartenant aux adeptes de ce mouvement occulte. Ils se ruèrent sur moi, me
molestèrent, déchirant une partie de mes vêtements. Jamais dans ma vie je n'avais été victime d'une
telle fureur humaine. Ils me frappèrent à coup de gourdins dans les points sensibles du corps humain.
J'hurlais de douleur et d'angoisse. Au bout d'un moment, ils ne comprenaient pas pourquoi je n'étais pas
encore mort. Je reconnus certains d'entre eux (l'un d'entre eux était expert-comptable à Yaoundé), mais
je n'avais aucune amertume contre eux, discernant surtout avec quelle fureur Satan voulait me
supprimer en utilisant des pauvres captifs que Jésus voulait libérer.
Ils cherchaient un moyen de justifier leur assassinat en m'assimilant à un malfaiteur ayant pénétré de
nuit dans un domicile privé sans autorisation. " Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes
heureux, parce que l'Esprit de gloire, repose en vous". 1 Pierre 4:14. De même la Bible me donna
l'attitude à adopter : "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous
les hommes" Romains 12:17.
Le Seigneur dit dans sa Parole : "Invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me
glorifieras" Psaumes 50:15. J'invoquai son Saint Nom, et il m'assura que les instruments du diable
molesteraient mon corps, mais ne pourraient atteindre mon âme. La fidélité et la bonté de Dieu sont
manifestes pour ceux qui le craignent et ont recours à lui.
Au moment où mes forces étaient totalement anéanties une voix me parla : "Théophile, décharge-toi
de tes soucis auprès du Père, il prendra soin de toi."
Daniel dans la fosse aux lions avait besoin d'être fortifié dans la faiblesse. "Puis il me dit Ne crains
rien, homme bien aimé, que la paix soit avec toi ! Courage ! Courage ! Et comme il parlait, je repris des
forces et je dis : que mon Seigneur parle car tu m'as fortifié« Daniel 10:19.
La paix dans mon cœur, je trouvai un véritable réconfort. Un autocollant acheté par un frère dans la
journée m'apporta une excellente édification, une consolation extrême au moment où ces forbans
espéraient trouver "l'objet qui me protégeait" : l'autocollant portait les inscriptions suivantes : " Si l'on
forme des complots, cela ne viendra pas de moi ; quiconque se liguera contre toi tombera sous ton
pouvoir... Toute arme forgée contre toi sera sans effet ; et toute langue qui s'élèvera en justice contre toi
tu la condamneras. Tel est l'héritage des serviteurs de l'Eternel, tel est le salut qui leur viendra de moi, dit
l'Eternel." Esaïe 54:15.
Nous quittâmes la maison sous haute escorte vers une destination inconnue, il était minuit passé.
Chez moi personne ne savait où je me trouvai à cette heure avancée de la nuit. Nous arrivâmes dans un
Commissariat de sécurité publique de Yaoundé où un autre groupe de personnes m'attendait, en
uniforme de police. A peine je descendis du véhicule qu'une rafale de coups de poings, ceinturons et
Témoignages assembles par Aimé Adou
matraques s'abattirent sur moi. Le Seigneur m'avait prévenu. Satan cherchait par ce moyen à briser ma
confiance en Dieu.
L'épreuve au Commissariat fut rude, on m'accusa d'avoir une puissance démoniaque. Pour les
policiers j'étais purement et simplement un marabout causant des ennuis à un groupe de personnes. Je
confiai cette autre étape de la persécution au Seigneur. "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui
ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps et dans la géhenne."
Matthieu 10:28.
Les satanistes étaient persuadés qu'après cette ultime et violente épreuve je rendrais certainement
l'âme dans la cellule où on m'avait incarcéré pour une durée de vingt-quatre heures.
En prison, je trouvai de nombreux brigands également incarcérés, jeunes pour la plupart, qui
constatèrent ma présence au petit matin. Les policiers ont dit aux détenus que j'étais un marabout
extrêmement dangereux. Cependant mes louanges à Dieu et mon attitude paisible étonnèrent les
détenus, et plusieurs reçurent favorablement l'Evangile. Une grande joie resplendit sur le visage de ces
jeunes sans espoir.
L'un des adjoints au Commissaire exigea qu'on me punisse sévèrement. Je fus battu par le plat d'une
machette et reçu de nombreuses gifles. Je réalisai ce que dit la Parole : "C'est donc avec assurance que
nous pouvons dire : le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un
homme?" Hébreux 13:6.
On m'interdit de parler du Nom de Jésus-Christ en cellule, ce qui révolta les autres détenus. Celui qui
avait dirigé la tentative d'assassinat arriva dans l'après-midi. Je continuais à avoir la compassion pour ces
femmes et ces hommes sous l'emprise des démons. Dans leur ignorance, ils m'infligèrent un mauvais
traitement pour lequel je rends grâce à l'Eternel. Je demande dans mes prières au Père de ne pas infliger
à ces gens la responsabilité de mes blessures, mais de leur ouvrir les yeux et les oreilles afin qu'ils
connaissent la vérité qui rend l'homme libre. Si Satan avait la possibilité de me mettre en prison, il
n'avait aucun moyen de garder le Saint-Esprit vivant en moi dans une quelconque captivité . J'ai été
relâché peu après.
14 - Félix du Nigéria - Alexis du Cameroun - Entière consécration au Seigneur
Mon oncle Théophile Amougou, dont je porte le nom et par qui j'acquis ma première expérience
avec le monde mystique accepta miraculeusement Jésus-Christ comme son Sauveur personnel à mon
retour au Cameroun. Sa conversion personnelle et son assurance du salut furent un grand
encouragement pour moi pour continuer à témoigner. Cet oncle est mort quelque temps après sa
repentance. Peu avant son départ, des frères et soeurs se réunissaient dans sa maison au village, et
aujourd'hui se trouve une assemblée chrétienne vivante dans son village. Gloire à Dieu !
Petit à petit, je comprenais chaque jour davantage que le Seigneur m'appelait à obéir à cet ordre
qu'Il donne à tous ses enfants dans Mathieu 28:18-20 : "Allez faites de toutes les nations des disciples,
Témoignages assembles par Aimé Adou
les baptisant au nom du père, du fils du Saint-Esprit et enseignez leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit."
Le Pasteur Félix Obodozié était un missionnaire qui venait du Nigéria. Il travaillait dans une mission
de restauration des familles. Nous avons passé des moments profonds dans l'étude de la Parole. Le
Seigneur a permis également que j'entre en contact avec le Pasteur Alexis Godonou, du Cameroun, avec
qui j'expérimentai la puissance de l'onction du Saint-Esprit, pour annoncer un message avec la force du
Saint-Esprit. De nombreuses vies furent immédiatement touchées et transformées après cette
merveilleuse expérience spirituelle. En tout lieu je voulais voir les Ecritures Saintes s'accomplir dans ma
vie et la transformer afin que chaque homme créé par Dieu sur la terre crût en Jésus-Christ comme son
Sauveur personnel. C'est le Pasteur Godonou qui a reçu du Seigneur que mon témoignage devait être
mis par écrit pour diffusion.
C'est également au cours de ces moments profonds d'enseignement que je commençai à
comprendre de manière profonde l'œuvre à laquelle le Seigneur m'appelait. J'avais besoin de
consécration profonde à Dieu avant et pour toute œuvre au service du Très Haut, aussi minime fut-elle.
La Parole de Dieu commençait à avoir un impact croissant dans ma vie. De plus en plus je
m'abreuvais à sa source, y cherchant à découvrir avec plus de profondeur les voies de Dieu, les pensées
de Dieu pour ma vie. "Mais ceux qui se confient en l'Eternel renouvellent leurs forces. Ils prennent le vol
comme les aigles ; ils courent et ne se lassent point. Ils marchent et ne se fatiguent point." Esaïe 40:31.
La nouvelle compréhension spirituelle du message de Dieu et de sa Parole m'attira de nombreuses
persécutions de la part des non Chrétiens, et même au milieu de certains enfants de Dieu. "Vous serez
haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévéra jusqu'à la fin sera sauvé." Marc 13:13.
Ma joie fut grande car Jésus l'avait prédit dans sa Parole, "Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï
avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du
monde, et que je vous ai choisi au milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait... Le serviteur
n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi : s'ils ont gardé
ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce
qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé" Jean 15:18-21.
15 - Le Pasteur Youssouf - Le mariage avec Annie-Esther - La vie de couple selon le Seigneur
Le Seigneur m'accorda un asile spirituel dans une famille d'enfants de Dieu, ainsi je séjournai dans la
famille du Pasteur Youssouf pendant près d'un an. Youssouf était originaire de Garoua, en pays Foulbe,
dans le Nord Cameroun. Il est fils d'Imam, et sa conversion a soulevé beaucoup d'hostilités dans sa
famille. Dans le Nord, sa tête est mise à prix en milieu musulman. Lui-même a travaillé dans la
diplomatie et il est souvent à l'étranger. Je bénéficiai, dans cette maison, des enseignements relatifs à
l'église et de la vie en communauté familiale, qui reste la cellule de base de l'humanité selon le plan
divin. En effet, ces riches enseignements et expériences m'ont utilement préparé pour une grande étape
dans ma marche avec Jésus-Christ : le mariage.
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le mariage entre l'homme et la femme reste la première institution que Dieu a établie dans ce
monde. Les hommes ont toujours cherché à changer l'ordre divin du mariage. L'humanité tout entière
est peuplée par d'autres pratiques qui vont à l'encontre de cet ordre : fornications, concubinages,
adultères, incestes, pédophilie, homosexualité entre hommes, entre femmes, etc.
Le Seigneur m'a délivré de toutes ces formes de convoitises sexuelles honteuses et abominables que je
pratiquais avant ma nouvelle naissance, après que je me sois amèrement repenti avec larmes de les
avoir pratiquées.
Le Seigneur me révéla que dans son plan parfait pour ma vie, je devais me marier prochainement. Au
début, je résistai à la volonté de Dieu à ce sujet. A l'époque je me contentais parfois d'un modeste repas
par jour chez ma tante où j'habitais. Comment expliquer à ma tante et à mes proches qu'il fallait ajouter
une épouse à ma charge ?
Petit à petit, je me fis à l'idée du mariage, et acceptai la volonté de Dieu pour ma vie.
J'ai appris à rester extrêmement prudent en ce qui concerne le mariage, dans deux domaines :
s'abstenir de tout acte sexuel hors mariage, et discerner la volonté parfaite de Dieu pour le choix de
l'épouse.
Plusieurs serviteurs de Dieu ont cru bien faire en me conseillant sur le choix de la future épouse. Les
propositions des uns et des autres tournaient en général autour de critères charnels, contraires à la
Parole de Dieu. C'était la beauté d'une sœur, ou son niveau intellectuel, ou encore sa situation sociale.
Je n'attachai pas d'importance à ces conseils peu spirituels.
Ainsi, lorsque le Père me présenta celle qui devait devenir mon épouse, Annie-Esther, j'ai reçu la
conviction que cela venait bien de Lui.
Je rencontrai une seule fois ma future épouse avant nos fiançailles, dans le cadre d'un séminaire des
jeunes Chrétiens organisés par notre assemblée. Nous n'eûmes pas même un entretien. Elle résidait à
Kribi, ville au bord de l'Océan Atlantique, à 2 heures de voiture au Sud de Douala.
Je venais juste de terminer une période de jeûne et de prière avec quelques pasteurs. J'avais saisi
l'occasion de cette retraite afin de mieux m'assurer de la volonté de Dieu au sujet de mon mariage. C'est
à cette occasion que je rencontrais Manga, un frère en Christ, propriétaire d'une société à Kribi. Il était
de passage à Yaoundé dans le cadre d'un déplacement pour son travail, et se mit à me parler d'une
cellule de prière chez lui, où venait régulièrement une secrétaire de direction bilingue dénommée AnnieEsther. Il me parla d'elle en des termes qui montraient qu'elle était une servante de l'Eternel, alors que
ce frère ne savait rien de mes projets de mariage. Après notre causerie, je gardai le silence, et
comprenais que le Père avait utilisé ce frère pour m'informer que désormais je connaissais le nom de ma
future épouse.
C'est avec beaucoup d'humilité que j'ai accepté ce choix divin. Celui-ci devint un fardeau dans mon
cœur et je ne reçus la paix que lorsque je lui écrivis une lettre de fiançailles. C'est par la foi qu'elle
Témoignages assembles par Aimé Adou
accepta les fiançailles, ayant reçu la conviction du Saint-Esprit, ne me connaissant pas selon la chair, sur
la base de ma lettre qui lui avait rendu témoignage de ma relation avec Jésus-Christ.
Plusieurs questions me vinrent à l'esprit. L'église adoptera-t-elle l'union, ainsi que nos parents ?
Ensuite il y avait l'épineux problème et pas le moindre, du financement de ce mariage, n'ayant aucune
activité rémunérée, si ce n'était celle d'annoncer le mystère de l'évangile de Jésus-Christ.
Mes préparatifs pour le jour du mariage ont soulevé de grandes inquiétudes auprès de nombreuses
personnes incrédules, ma famille, mes amis, mon assemblée et même d'autres enfants de Dieu. Les
inquiétudes des uns et des autres étaient révélatrices d'une marche par la vue, et non par la foi.
Quelques jours avant le mariage, je n'avais aucune épargne avec moi, alors que des centaines de
billets d'invitation avaient été distribués. Et contre toute attente, soixante-douze heures avant le
mariage, le Saint-Esprit toucha plusieurs cœurs ; les bénédictions du Seigneur se sont déversées en
abondance : spirituellement, matériellement, financièrement.
Mon mariage fut béni le 27 juin 1998 (j'avais 29 ans). De nombreuses personnes et le peuple de Dieu
glorifièrent l'Eternel. Mon épouse et moi en faisions autant pour Sa bonté et Sa grâce infinie.
Qu'il est merveilleux d'avoir une épouse selon le plan de Dieu. "Celui qui trouve une femme trouve le
bonheur ; c'est une grâce qu'il obtient de l'Eternel" Proverbes 18:22.
Malgré nos différences, nous avons rapidement découvert que nous nous appartenions l'un à l'autre.
Nous cherchions chaque jour à préserver notre unité, notre confiance, et à résoudre nos différends dans
la Parole de Dieu. Nous veillions à ce que notre Dieu reste le maître incontesté de cette union en barrant
la route à toute initiative des hommes cherchant à nous séparer, ou prétendant nous apporter la paix et
la joie en dehors des Saintes Ecritures.
Dieu m'avait donné une épouse, et pourtant, les premières semaines de notre union furent bien
rudes. Satan tentait de contrôler notre ménage par de nombreuses tensions entre nous. C'était même
difficile de partager la Parole de Dieu, bien que ce soit elle qui nous avait unis.
Certains serviteurs de Dieu à qui je partageais cet aspect de notre jeune ménage manifestaient de la
complaisance, ou de l'indifférence. Nous entrâmes dans plusieurs périodes de jeûne et de prière, et
comprîmes que notre union n'avait pas été réellement consacrée au Seigneur. Le Seigneur restaura nos
relations sur une base biblique dans tous les domaines, spirituel, matériel et financier, relatifs à notre
union.
En fait je réalisai que si un des époux se plaint, cela ne changera pas l'autre conjoint. Mais si je confie
le problème à Jésus nuit et jour à genoux dans la prière, quelque chose de nouveau va se produire dans
le foyer. Ce que j'exige de mon partenaire pour la stabilité du ménage doit commencer par moi-même.
Si cette démarche est appliquée au nom du Seigneur Jésus-Christ de façon continuelle, les résultats ne
se feront pas attendre, Gloire à Dieu !
Témoignages assembles par Aimé Adou
Le passage de la Parole dans Ephésiens 5:28-32 me montra parfaitement la relation que je devais
avoir avec mon épouse pour une parfaite harmonie dans le couple : "C'est ainsi que les maris doivent
aimer leurs femmes comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même car jamais
personne n'a haï sa propre chair. Mais il la nourrit et en prend soin comme Christ le fait pour
l'église". Ces versets ont eu un grand effet dans ma relation avec le Seigneur. Merci Jésus !
De notre union est né le 31 mars 2001 le petit Nathanaël, un cadeau du Seigneur, qui deviendra un
jour son serviteur. Il est déjà un témoignage vivant puisqu'il a été maintenu en vie miraculeusement par
le Seigneur, étant né prématurément à 7 mois et demi de grossesse, pesant moins de 2 kg, et nous
n'avions pas d'argent pour payer les frais de couveuse. Gloire à Dieu !
16 - L'appel pour servir le Seigneur - L'école du brisement
C'est après mon mariage que je discernais de plus en plus mon appel pour servir le Seigneur.
J'hésitais longtemps avant de l'accepter définitivement. Il n'était pas question que j'attende la décision
des institutions humaines pour commencer à témoigner de mon expérience. Ainsi je rendais témoignage
dans les familles, dans les églises, aux étudiants des écoles bibliques, et dans plusieurs campagnes
d'évangélisation.
Plus que jamais, je restais extrêmement attentif à l'écoute du plan de Dieu pour ma vie. J'avais la
certitude que le monde n'avait pas besoin que je sois un brillant discoureur sur la Bible, mais bien plutôt
que j'expose l'accomplissement de la Parole de Dieu dans ma vie. Car l'humanité entière dans ses
soupirs n'a pas besoin de Théophile Amougou, mais plutôt du Seigneur Jésus-Christ.
La misérable situation spirituelle et matérielle de nombreux serviteurs de Dieu en Afrique et
particulièrement au Cameroun ne m'encourageait nullement à servir l'Eternel. J'ai été surpris du zèle
qu'avaient certaines personnes pour le service de Dieu sans avoir la moindre révélation du brisement
des œuvres de la chair dans leur vie.
Sans attendre l'ordre d'une dénomination quelconque, je commençai à partager mon expérience
chaque fois que le Seigneur m'en accordait l'opportunité. Il est à noter que la puissance d'un
témoignage ne dépend nullement du rang occupé avant la conversion dans le royaume de Satan, mais
seulement de la marche quotidienne dans la sanctification, afin d'accomplir l'oeuvre pour laquelle JésusChrist nous a délivrés, à savoir : annoncer que Jésus est venu pour libérer les captifs, et faire de toutes
les nations ses disciples.
Je passai de nombreuses heures de prière et de méditation de manière régulière dans la présence du
Seigneur, car il était nécessaire pour moi de recevoir les informations pour m'aider à comprendre la
mission que Dieu voulait me confier. Expérimenter une délivrance n'ouvre pas les portes à un
quelconque ministère. Au contraire, de telles personnes ont besoin de s'asseoir et d'attendre les
directives provenant du Seigneur Jésus-Christ sur la conduite spirituelle à tenir. »Eternel ! Fais-moi
connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers, Conduis-moi dans la vérité, et instruis-moi ; car tu es le
Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance." Psaumes 25:4-5.
Témoignages assembles par Aimé Adou
L'engagement et le zèle au service de l'œuvre divine sans préparation expose à une aventure
spirituelle extrêmement dangereuse. Un sacre donné à un homme par une institution humaine, sans la
consécration du Saint-Esprit au service d'une vision divine est une abomination. De nombreux hommes
tels que Abraham, Joseph, Moïse, Josué, David, Daniel, les disciples, Paul, Timothée, Apollos, et bien
d'autres serviteurs de Dieu ont eu besoin d'être enseignés avec exactitude dans les voies du Seigneur
pour pouvoir accomplir leur ministère avec la puissance de l'Esprit.
En cette période de ma vie, Dieu met l'accent sur mon besoin de formation continue, et je suis
ouvert à sa direction, attentif aux révélations qu'Il me donne par divers moyens qu'Il utilise à cet effet :
ses enfants, la Sainte Bible, les circonstances, etc.
La meilleure école de préparation que tout enfant de Dieu devrait demander au Seigneur est l'école
du brisement. "Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera." Jacques 4:10. De même, "Dieu
résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles." 1 Pierre 5:5.
17 - Une invitation importante pour le lecteur
Maintenant je m'adresse particulièrement à ceux qui ne sont pas encore disciples de Jésus : Si tu ne
connais pas encore Jésus comme ton Seigneur, ton Sauveur, et ton ami, je veux te dire, cher lecteur
bien-aimé, que Jésus-Christ est la Vérité. Il est une personne, il a un Nom, il veut vivre en chacun de
nous. Il peut sauver quiconque invoque son Nom. Il n'existe aucun cas désespéré pour Lui. Achète-toi
une Bible à la librairie chrétienne la plus proche, lis-la avec soif régulièrement. Découvre dans celle-ci le
formidable ministère de Jésus de Nazareth dans le Nouveau Testament, souviens-toi toujours de ceci :
"Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement." Hébreux 13:8. Rapproche-toi des
communautés chrétiennes où cette Parole est prêchée en Esprit et en vérité, sans compromis.
Ce que Christ a fait hier , il le fera aujourd'hui . Confie-Lui totalement ta vie, Il la comblera en ce
moment et éternellement. ''…car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les
hommes, par lequel nous devions être sauvés.'' Actes 4:12
Cher ami, chère amie, si ce témoignage a touché ton cœur, c'est la preuve de l'amour et du pardon
de Jésus manifestés à la Croix. Mon but n'a pas été de te juger, te condamner, ou te culpabiliser. Je
voudrais te rappeler que le péché d'Adam et Eve est une condamnation, et la malédiction de Dieu
demeure sur toi : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Romains 3:23. Ainsi donc, que
tu aies été dans les profondeurs de l'occultisme ou non, Jésus-Christ t'aime et il veut t'accueillir dans sa
maison. Repens-toi de tes péchés et accepte-Le comme ton Seigneur et Sauveur personnel. "Si nous
disons que nous n'avons pas de péchés, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en
nous." 1 Jean 1:8.
La balle est donc dans ton camp. Jésus-Christ est l'unique solution pour toi qui es éprouvé par ce
que tu traverses en ce moment : maladies, épreuves, troubles de tout genre, échecs divers... JésusChrist est le chemin, la vérité et la vie.
Témoignages assembles par Aimé Adou
"A Dieu seul, notre sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et
puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !" La Bible - Jude
verset 25
Note adressée au lecteur occidental
Cher lecteur, si tu es tenté, après la lecture de ce témoignage, de penser que de telles expériences
concernent essentiellement le contexte africain, sache que dans le monde entier, tous ceux qui n'ont
pas accepté Jésus comme le Seigneur de leur vie sont des captifs du péché. Les pratiques du péché en
occident peuvent être différentes, et semblent parfois anodines, tellement certaines pratiques font
partie du quotidien de notre entourage, mais le fond du problème reste le même : le péché mène à la
mort. Seul Jésus peut libérer des liens de l'esclavage du péché, et conduire à la vie.
Braqueur de
banque, truand
irréductible,
poursuivi par l’amour de Dieu à travers la persévérance
d’un prêtre, au bout du rouleau, André va crier vers
Jésus. Dans sa cellule, Jésus va lui apparaître…
Mon nom est André Levet, je suis né en 1932 dans une famille athée, je n'avais
jamais entendu parler de Dieu. Pendant la guerre de 39-40 mon père a été déporté à
Témoignages assembles par Aimé Adou
Auschwitz. N'ayant plus ni père ni mère j'ai été aban- donné, puis recueilli dans une
ferme pyrénéenne où j'ai connu plus de coups de pieds au cul que de caresses.
Mon père a été libéré en 1945, il a tenté de refaire sa vie, mais je n'ai pas accepté
ma nouvelle belle-mère et je me suis enfui à Marseille, à l'âge de 13 ans, couchant dans
les rues et déchargeant des camions .
A cette époque, la police m'arrêta et me mit en prison, aux Baumettes, en
attendant de me rendre à ma famille. Au contact des autres prisonniers, je suis devenu
un petit délinquant, apprenant toutes les ficelles du « mé- tier ».Une fois rendu à mes
parents, je me suis à nouveau enfui, et j'ai commencé une carrière de délinquant .
A 15 ans j'ai été arrêté pour une attaque à main armée, et mis en prison jusqu'à ma
majorité. A 18 ans on avait la possibilité de s'engager pour faire la guerre
d'Indochine, ce que j'ai fait pour éviter la prison. J'ai été blessé et rapatrié en France et
soigné jusqu'à ma majorité.
Je me lance dans les « affaires »
Après cela, fort de mes expériences militaires et carcérales, je suis devenu le chef
d'une bande de gang- sters, spécialisée dans le braquage des banques. Un jour, alors que
j'étais venu à Laval pour une « affaire », j'ai aperçu un curé en robe, de l'autre côté de la route .Je suis allé vers lui, et n'en ayant jamais
vu auparavant, je lui ai de- mandé s'il était un homme ou une femme. Il m'a répon- du
:je suis un serviteur de Dieu. Dieu, c'est mon patron ! Je lui ai dit ton Dieu, où il est ? On
ne le voit pas. Il a répliqué :je vois que tu ne connais pas Dieu, mais si un jour tu as du
temps, viens en discuter avec moi, 12 bis rue de Solférino.
Je n'ai jamais oublié cette adresse. Plusieurs mois après, alors que j'étais de
passage à Laval pour une autre
« affaire », je suis tombé par hasard dans cette rue. Je suis allé voir le curé, il était là et
m'a dit :je t'attendais .Ce curé est devenu mon ami, il me donnait des conseils, que je ne
suivais pas, et chaque fois qu'il me parlait de Dieu, je lui disais: laisse ton Dieu où il est
.Quelque temps plus tard, je me trouvais à Rennes pour attaquer une banque. Là,
l'affaire a mal tournée, mon copain a été tué et j'ai été arrêté. Je me suis évadé , j'ai
gagné l'Amérique du sud où j'ai organisé un trafic de drogue.
3 fois évadé 3 fois repris
Revenu en France, je suis arrêté de nouveau, pour m'évader encore. 3 fois évadé, 3
fois repris .Toutes mes affaires vont me valoir 120 ans de prison, s'il fallait tout cumuler.
Témoignages assembles par Aimé Adou
On me transfert à Clairvaux dans la prison des durs et avec des copains je vais tenter
une évasion en creusant un tunnel, comme dans le film « la grande éva- sion »
.L'évasion a failli réussir, mais nous avons été re- pris .
J'ai encore tenté une autre évasion, seul, en cro- chetant un gardien avec une
arme. Là encore je me suis fait prendre. Ils ont décidé de m'envoyer à Château Thier- ry.
Le directeur m'a reçu avec ces paroles :ici, tu marches ou tu crèves ! J'ai répondu en lui
balançant le bureau sur la tête. Ils m'ont mis dans une toute petite cellule avec un lit
scellé.
Mon curé ne m'a pas abandonné, il m'a envoyé une lettre par mois ou de temps
en temps il me parlait de Dieu me disant qu'il était bon. Je lui ai répondu si ton Dieu
est bon, pourquoi faut il qu'il y ait tant de guerres, de misère, pourquoi certains crèvent
de faim alors que d'autres ont trop ? Pourquoi certains ont plusieurs mai- sons alors
que d'autres n'en ont pas ? Le curé m'a répon- du: André, c'est toi le responsable. Quoi ?
Moi ? Je voulais bien être responsable des braquages, mais pas de la misère du monde !
Et puis un jour, le curé m'a envoyé un gros bou- quin en me disant :André, ce
bouquin tu pourras le lire tout le temps, même après ta mort, en commençant par
n'importe quelle page .Le gardien me l'a apporté en me disant :c'est bien ce bouquin, tu
devrais le lire, tu pourras même l'emporter au cachot .Ca parle de quoi ? Du bon Dieu, il me
répond .Quoi ! C'est pas vrai !, il m'a ramené son bon Dieu dans ma cellule, je jetais le
bouquin. Mon curé m'écrivait tout le temps, en me suppliant de lire le livre .
Je commence à lire la Bible
Alors, pour lui faire plaisir, en 10 ans je l'ai ouvert 9 fois. J'ai commencé par lire les
noces de Cana, où Jésus change l'eau en vin .J'ai tourné le robinet de mon lavabo en
disant :mec, fais couler du vin ! Ca n'a pas marché. Je l'ai écrit au curé en disant :ton
bouquin, ça ne marche pas . Mon curé m'a répondu: André tu lis de travers, persévère. J'ai
lu l'histoire de la Samaritaine, l'histoire de la résurrec- tion de Lazare. Avec cette histoire
j'ai été révolté, je ne pouvais pas la croire, et mon copain qui s'est fait descen- dre par les
flics, il n'est pas ressuscité lui ? Puis j'ai repris la lecture, longtemps après et j'ai lu combien
Jésus avait fait de bien aux gens et combien ils l'avaient maltraité, ils lui avaient craché
dessus, ils l'avaient fouetté, injurié, puis cloué sur une croix .J'étais révolté je ne
comprenais pas pourquoi on faisait autant de mal à quelqu'un qui faisait autant de bien.
Rendez vous à 2 heures du matin
J'abandonnais la lecture et je cherchais toujours à m'évader.. J'attendais une arme
et une lime ,mais ces objets ont été interceptés .Il ne me restait plus aucun
espoir, alors en désespoir de cause j'ai fait appel à Jésus. Je lui ai dit: si tu existes je te
donne un rancart .Viens cette nuit à 2 heures du matin dans ma cellule et tu m'aideras à
Témoignages assembles par Aimé Adou
m'évader .
Je me suis endormi cette nuit là et d'un coup au milieu de la nuit j'ai été réveillé.
Prêt à bondir, j'ai senti une présence dans ma cellule, mais je ne voyais personne. Puis
j'ai entendu une voix claire et forte à l'intérieur de moi: André, il est 2 h du matin, on a
rendez vous. J'appe- lais le gardien en criant: c'est toi qui m'appelle ? Non, me dit il
.Quelle heure est-il demandais je ? 2 Heures. 2 heu- res combien ? 2 Heures piles me
répondit le gardien. Puis la voix se fit entendre à nouveau : Ne sois pas incrédule, je suis
ton Dieu, le Dieu de tous les hommes. Mais je ne te vois pas ! Répondis je .
A ce moment là, vers les barreaux de la lucarne une lumière apparut. .Et dans cette
lumière, un homme avec les mains et les pieds percés et un trou au côté droit. Il me dit:
C'est aussi pour toi. A ce moment là, les écailles de mes yeux, lourdes de 37 ans de péché,
sont tombées et j'ai vu toute ma misère et toute ma méchanceté .
Je suis tombé à genoux et suis resté dans cette position jusqu'à 7 heures du
matin.
J'ai pleuré devant Dieu et tout le mal est sorti de moi. J'ai compris que pendant 37 ans
j'avais enfoncé les clous dans ses mains et dans ses pieds. A 7 heures les gardiens m'ont
ouvert, ils m'ont vu à genoux et pleurant, je leur dis: je ne vous cracherais plus dessus, je
ne frapperais plus person- ne, je ne volerais plus personne, car chaque fois que je le
ferais c'est à Jésus que je le ferais. Les gardiens ont été surpris , ils ont cru dans un premier
temps à une ruse de ma part. Puis rapidement, ils ont compris que j'avais tota- lement
changé. Plusieurs détenus ont été interpellés et ont pu eux aussi rencontrer ce Dieu
merveilleux et changer de vie.
Je suis maintenant libéré, ma vie a totalement changée et je passe tout mon temps à
parler aux au- tres de l'amour de ce Dieu.
Témoignages assembles par Aimé Adou