Calcul intensif : la course au pétaflops est bien lancée Calcul

Transcription

Calcul intensif : la course au pétaflops est bien lancée Calcul
La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI
N° 08/4
08/47
24 Novembre 2008
La pensée de la semaine
«Je me satisfais aisément du meilleur.»
Winston Churchill
Calcul intensif : la course au pétaflops est bien lancée
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56652.htm
Le 9 juin dernier, le "U.S. Department of Energy" (DoE) et IBM annonçaient que le "Roadrunner" devenait le premier super calculateur
capable d'exécuter plus de 1 million de milliards (10 puissance 15) d'opération "floating point" par seconde (flops), autrement dit : 1
peta-flops (voir BE Etats Unis [1]). Cet ordinateur construit par IBM et les scientifiques du NNSA à Los Alamos, New Mexico, a atteint
1,026 pétaflops grâce à 12240 processeurs "IBM PowerXCell 8i", qui sont des adaptations de celui qui équipe la Playstation 3 de Sony. Le
Roadrunner est utilisé pour des travaux classifiés en sécurité nucléaire, au Los Alamos National Laboratory (LANL).
Le 10 novembre, le Oak Ridge National Laboratory (ORNL), du DoE, au Tennessee, a fait passer la puissance de calcul de son "Cray XT
Jaguar" à 1,64 pétaflops, dépassant le Roadrunner, et devenant le nouveau record computer du monde. Le Jaguar comprend plus de
180.000 processeurs, chacun avec 2 giga-octets de mémoire locale.
Le DoE a démarré la mise à niveau du Jaguar quatre ans auparavant, avec l'aide de la compagnie Cray, afin d'offrir le calcul intensif au
domaine de la science ouverte. Le projet est réalisé à la date prévue et dans le budget prévu et avec un résultat dépassant les prévisions
(1,64 > 1). L'upgrade fut accompli en ajoutant 200 armoires de Cray's XT5, un calculateur basé sur Linux, qui utilise des processeurs
"quad-core Opteron" de Advanced Micro Devices (AMD). Le "vieux" Jaguar comprenait déjà 84 armoires de XT4. La machine contient un
total de 362 téraoctets de mémoire vive, au débit de 578 TB/seconde, et un système de fichiers de 10 peta-octets, au débit
(input/output) de 284 GB/seconde. Cette dernière valeur est aussi un record, sur un des principaux goulets d'étranglement du calcul.
Cette nouvelle machine peta-flopique permet de relever les défis posés par la modélisation du climat, des énergies renouvelables, de la
science des matériaux ou des molécules, de la fusion nucléaire. 80 pour-cent de la puissance annuelle du Jaguar est destinée au
programme "Innovative and Novel Computational Impact on Theory and Experiment" (INCITE) du DoE, au travers d'une sélection
scientifique, ouverte aux chercheurs des universités, de l'industrie, des agences et organisations à but non lucratif.
Raymond L. Orbach, le sous-secrétaire pour la science du DoE, a déclaré : "High-end computation will become the critical third pillar for
scientific discovery, along with experiment and theory".
AMD, Linux et IBM sont les champions des supercalculateurs
http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/20/amd__linux_et_ibm_sont_les_champions_des_supercalculateurs
Le TOP500 des ordinateurs les plus rapides de la planète révèle quelques données intéressantes
La liste de novembre 2008 du TOP500 des plus puissants systèmes informatiques de la planète est disponible. Le Roadrunner d’IBM
conserve sa place de leader, talonné de près par le Jaguar de Cray. C’est toutefois Hewlett-Packard qui fournit le plus de machines
classées dans le TOP500 (209), devant IBM (186). Cray (22), Dell (19) et SGI (17), sont très loin derrière ces deux acteurs.
Notez que 290 des plus puissants ordinateurs de la planète se trouvent aux États-Unis. Une nette domination, même si
l’Europe dispose d’une place non négligeable. Certaines autres statistiques sont intéressantes : ainsi, 82 % des superordinateurs de
la liste sont des clusters, avec une prépondérance des puces x86 64 bits (à 85,80 %). Les connexions en Gigabit Ethernet sont
préférées à l’Infiniband (281 configurations contre 142 configurations).
Le marché des supercalculateurs va cependant parfois à contre-courant des chiffres constatés dans d’autres secteurs. Ainsi, le top 20, qui
regroupe des machines de performances extrêmes, fait la part belle aux puces AMD (neuf configurations), devant les composants
Intel (sept configurations) et… des versions embarquées du PowerPC (quatre configurations). La domination d’AMD est encore plus forte
dans le top 10, avec pas moins de sept machines présentes.
Le système d’exploitation de référence est Linux, utilisé dans 87,80 % des cas. Il se place très loin devant Windows, qui n’est
utilisé que sur cinq supercalculateurs du TOP500. La SUSE Linux Enterprise Server est largement présente dans les vingt premiers de
ce classement, puisqu’elle équipe au minimum neuf de ces machines.
Jeux ne veux pas travailler : Le top 10 des chronophages
http://www.ecrans.fr/Jeux-ne-veux-pas-travailler-Le-top,5688.html
Comment s’amuser (et perdre son temps) au bureau ? Sélection des meilleurs titres de 2008.
Les petits jeux disponibles sur le Web ont passé une étape en 2008. La production de ces derniers mois montre en effet qu’on ne peut
plus aujourd’hui les considérer comme une sous-catégorie du jeu vidéo. Ils sont au contraire un laboratoire extraordinaire où naissent des
concepts inédits. Alors que les jeux industriels ronronnent en s’appuyant la plupart du temps sur des principes éprouvés, leurs petits
frères sur Internet se permettent toutes les audaces.
Depuis le début de l’année, Ecrans.fr met en avant un de ces jeux tous les jours dans la section Chronophages (vous pouvez vous
abonner pour être sûr de ne pas en rater) et dans Vu sur le www. Voici notre sélection parmi ceux que nous avons choisis en 2008.
Puzzle : Z-Rox
Dextérité&timing : Music catch
Shoot : Tactical Assassin2
Défense : Protector
Sports : Dolphin Olympics2
Plateformes : Burn the rope
Stratégie : Pandemic 2
Action : IndestructoTank ! AE
Aventure : Vision
Inclassables : Cursor*10
Et pour d’autres jeux, vous pouvez retrouver notre top 10 de l’année dernière.
Combien rapportent les SPAMS ?
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56654.htm
Des chercheurs des universités californiennes de Berkeley et de San Diego (UCSD) ont piraté un réseau de spams pour en analyser la
valeur économique. Les résultats montrent que les spammeurs peuvent espérer mener une activité rentable en obtenant une réponse sur
12,5 millions de courriers électroniques envoyés.
Les chercheurs, menés par le professeur Stefan Savage de l'UCSD, ont pris le contrôle d'une partie du réseau de spams Storm en créant
un essaim de proxys jouant le rôle de conduit d'information entre le système de commande de Storm et les PC piratés servant à l'envoi
des courriers indésirables. Les chercheurs ont utilisé les 75.869 machines sous leur emprise afin de mener leur propre fausse campagne
de diffusion de spams. Deux types de spams ont été envoyés, certains imitant la méthode prolifération de Storm en utilisant des virus et
d'autres invitant à visiter un faux site pharmaceutique afin d'y acheter des remèdes aux plantes pour améliorer la libido.
350 millions de messages furent envoyés en 26 jours pour seulement 28 "achats". Ce taux de réponse inférieur à 0,00001 pourcent aurait
permit de générer 2731,88$ sur ces 26 jours, soit un peu plus de 100$ par jour mesuré durant l'expérience. A l'échelle du réseau Storm
les chercheurs estiment que le système doit pouvoir engranger 7000$ par jour, soit plus de $2 M par an. Ce taux de retour fort
respectable est cependant nettement inférieur aux 2,15 % qu'une organisation légitime obtient par campagne d'envoi de courriers
électroniques et les marges des spammeurs sont ainsi bien moindres que ce qui avait été auparavant estimé.
Ubuntu optimisé pour les netbooks grâce à un accord avec ARM
Http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/medias/multimedia/20081115.zdn7310/ubuntu_optimise_pour_les_netbooks_grace_a_un_accord_ave.html
Optimiser un système d'exploitation pour qu'il tire partie des capacités minimalistes des netbooks et autres plates-formes ultramobiles,
c'est l'objectif annoncé de l'accord entre ARM, concepteur britannique de puces basses consommation, et Canonical, l'éditeur de la
distribution Linux Ubuntu. Canonical s'engage à adapter son OS pour l'architecture v7 d'ARM, qui comprend les processeurs Cortex - A8
etA9. Du côté du producteur de puces, on veut surtout pouvoir proposer à ses clients une solution complète matérielle et logicielle pour
contrer l'offensive d'Intel dans le domaine de la mobilité, avec la plate-forme Atom.
Concurrencer à la fois Intel et Microsoft Autre concurrent de taille à contrecarrer, Microsoft qui a d'ores et déjà annoncé que
Windows 7 serait optimisé pour les netbooks. La firme de Redmond veut surtout corriger l'échec complet de Vista sur le segment des mini
PC portables ; les constructeurs ayant opté pour XP, moins gourmand en ressources.
Outre l'optimisation du code d'Ubuntu pour une meilleure adaptation aux puces ARM, ce partenariat devrait aussi déboucher sur une
écriture plus fine de certains pilotes et composants logiciels destinés à l'affichage, afin que ceux-ci soient plus facilement reconnus sur la
majorité des netbooks embarquant Ubuntu.
Côté calendrier, les représentants d'ARM et Canonical annoncent la sortie d'une version optimisée d'Ubuntu à partir d'avril 2009.
Orange brade déjà l'iPhone 3G
http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/14/orange_brade_deja_l_iphone_3g
Les Fêtes de Noël approchent, l'opérateur ne veut pas perdre la main
Orange tient un filon et n'entend pas le lâcher. Face à une concurrence très active dans le marché des smartphones, notamment pour ces
Fêtes de fin d'année, l'opérateur a décidé de soutenir les ventes du nouveau iPhone 3G en cassant son prix.
Déjà abordable, le terminal à la pomme est aujourd'hui quasiment donné (dommage pour les premiers acheteurs). Associé à un forfait
dédié (à partir de 47 euros par mois sur deux ans), le modèle 8 Go est désormais proposé à €99 contre €149 jusqu'à aujourd'hui. Le
modèle 16 Go passe de 179 à €129. Seul le modèle vendu 'nu' reste au même prix : €609 et €709.
Dans le même temps, Orange annonce une offre limitée pour Noël associant jusqu'au 14 janvier un iPhone 3G à €99, un forfait Origami
Star, à partir de 45 euros par mois sur 24 mois, l'Internet et les SMS illimités, et 20 heures de connexion à des points d'accès Wi-Fi.
A la fin du 3e trimestre, Orange a vendu 216.000 iPhone 3G. A la même date, Apple a vendu au total 6,8 millions de combinés 3G. Si
on ajoute les 6,2 millions d'iPhone première génération, Apple a atteint avec 3 mois d'avance son objectif de vente dans le monde.
Annonces : des cultures différentes !
http://www.zdnet.fr/blogs/2008/11/11/bureautique-2-0-microsoft-emboite-le-pas-a-google-/
[Extrait d’un article de Louis Naugès]. Dans un monde Web où la vitesse est omniprésente, il est “intéressant” de comparer les annonces
de solutions nouvelles, faites par Microsoft, Apple et Google :
- Quand Steve Ballmer parle d’Office pour le Web, en octobre 2008, il parle d’une offre qui sera disponible fin 2009 ou début 2010, dans
12 à 18 mois.
- Quand Steve Jobs parle, le produit est disponible le lendemain sur le site d’Apple.
- Quand Google annonce sur son blog une nouvelle fonctionnalité pour Google Apps, elle était déjà disponible depuis quelques jours.
De “petites” différences de culture !
Dans le cas de Microsoft, on parle de “RoadMap”, expression adorée par les DSI classiques qui souhaiteraient pouvoir planifier leurs
déploiements à 5 ans.
Dans le cas de Google on parle de... disponibilité immédiate, ce qui perturbe beaucoup ces mêmes DSI classiques mais enchante les
utilisateurs et les DSI des entreprises agiles, prêtes à profiter, rapidement, des nouvelles solutions proposées sur le marché.
USA : IBM s'investit dans les courants porteurs en ligne en zone rurale
http://www.vnunet.fr/news/usa___ibm_s_investit_dans_les_courants_porteurs_en_ligne_en_zone_rurale-2029324
Associé à l'opérateur Ibec, Big Blue va développer l'accès Internet haut débit par les lignes électriques à haute tension.
Aux Etats-Unis, IBM prévoit à nouveau d'établir un réseau Broadband over Power Line (BPL, une technologie de courants porteurs en
ligne). La firme IT a annoncé qu'elle installerait un dispositif BPL pour le compte plusieurs fournisseurs d'accès Internet de l'Est des EtatsUnis. Une fois installés, les réseaux seront administrés par l'opérateur Ibec spécialisé dans la couverture télécoms des espaces ruraux.
Le BPL s'appuie sur les lignes à haute tension pour la transmission des données entre ordinateurs. Le système existe depuis plusieurs
années, mais n'ont pas connu d'essor à grande échelle à cause des problèmes persistants d'interférences électroniques et du manque
d'intérêt des compagnies d'électricité pour les activités de FAI.
IBM fait partie des entreprises qui ont poussé au développement de tels systèmes par le passé. Ainsi, Big Blue a contribué à la mise en
place d'un réseau BPL dans la ville de Houston en 2005.
Une aubaine pour les zones rurales à faible densité de population Le nouveau réseau BPL ciblera principalement les zones
rurales du territoire américain. En raison de la faible densité de population, les autres FAI n'y ont installé aucun équipement pour y offrir
des services par câble ou ADSL. Ce qui pourrait être considéré comme une opportunité pour développer le marché porteur du BPL.
"Le service Internet haut débit est en train de révolutionner les activités des entreprises, et l'accès à cette ressource va générer
d'importantes opportunités pour l'Amérique rurale", a déclaré Raymond Blair, directeur de la division IBM Advanced Networks.
Atos Origin : Philippe Germond débarqué, Thierry Breton prend sa place
http://www.vnunet.fr/news/atos_origin_philippe_germond_debarque_thierry_breton_prend_sa_place-2029336
Ce changement brusque du top management de la SSII est intervenu dimanche. La feuille de route du nouveau Président est fixée.
Un changement surprise à la tête d'Atos Origin qui est survenu en plein week-end. Thierry Breton prend les rênes d’Atos Origin au poste
de Président du directoire. Dimanche, le conseil de surveillance de la SSII s’est réuni pour procéder à sa nomination. Le vote a été
unanime. Thierry Breton va donc remplacer Philippe Germond, qui occupait ce poste depuis décembre 2006. L'actuel président poussé
vers la sortie "quitte la société", précise le communiqué de presse d'Atos Origin.
Les missions du nouvel arrivant dans le top management de la SSII sont déjà définies. Il devra "accélérer la mise en œuvre du plan de
transformation, le repositionnement sur les métiers clés du groupe et le renforcement de ses positions commerciales".
Lors de sa prochaine assemblée générale prévue en 2009, il est déjà prévu que la SSII révise ses statuts pour devenir une société
anonyme (SA) avec la création d’un conseil d’administration. Thierry Breton devrait alors prendre les fonctions de P-DG de la SSII.
Comment expliquer cette brusque reprise en main à la direction de la SSII ? Entre le ralentissement de l’activité et ses problèmes de
gouvernance (notamment avec les fonds Pardus et Centaurus actionnaires qui demandaient un démantèlement du groupe ou une
cession), Atos Origin a du mal à redéfinir une stratégie.
"Face à la crise, il fallait une reprise en main rapide de la société avec quelqu’un de crédible et d’expérimenté qui a su redresser
des entreprises comme Bull ou Thomson", assure un proche du dossier dans Les Echos du jour.
Parcours atypique : Thierry Breton a aussi été P-DG de France Telecom dans la période 2002 à 2005 puis il a ensuite occupé des
fonctions gouvernementales en qualité de ministre de l’Economie et des Finances dans la période 2005-2007.
Microsoft ouvre sa boutique en ligne
http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/17/microsoft_ouvre_sa_boutique_en_ligne
Redmond s'inspire d'Apple mais... Le succès mondial de l'Apple Store a donné des idées à Microsoft. La firme vient de lancer, assez
discrètement, un Microsoft Store en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Il s'agit de sa première boutique en ligne en nom propre.
Pour le moment, inutile de chercher à faire la comparaison. Sur la boutique anglaise et allemande, Microsoft ne propose pour le moment
que des versions téléchargeables de Vista (à partir de 219 euros) d'Office et d'Expression... Sans réductions de prix. Un peu léger.
La version américaine du Microsoft Store est un peu plus fournie avec la possibilité d'acheter des jeux comme Gears of war 2 ($59,99)
mais seulement en DVD... ou de commander un baladeur Zune ou une console Xbox360. On trouve également plus de logiciels comme
Windows Server 2008 ou OneCare et des périphériques (souris, claviers).
Microsoft Store est pour le moment disponible en Allemagne, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et aux USA. D'autres versions localisées,
dont une française, devraient bientôt être mises en ligne. Attendons la réaction des revendeurs officiels Microsoft qui risquent de voir
d'un mauvais œil ce nouveau canal de vente...
Reste que l'éditeur devra un peu étoffer ses rayons virtuels et proposer des réductions de prix pour devenir un challenger de poids à
l'offre d'Apple...
Avec ses logiciels Linux, Alexandre Zapolsky défie Microsoft
http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&numero=71821&Cat=PAM&numpage=1
Comme Bill Gates, ce jeune ingénieur de 31 ans a crée sa boite en sortant de l'école. Aujourd'hui, il lui pique des clients en installant le
logiciel libre Linux chez Air France, PSA, BNP Paribas (BNP)…
Avec son 1,90 mètre et ses quinze ans de rugby au poste de troisième ligne, Alexandre Zapolsky a les épaules solides. Il fallait bien cela
pour oser lancer une activité qui concurrence directement Microsoft. Ce natif de Toulon dirige Linagora, une entreprise parisienne de 160
personnes, spécialisée dans les logiciels de messagerie électronique et d’agenda partagé. Comme l’application Exchange Server du géant
américain. Sauf que les siennes tournent sous Linux, un système d’exploitation gratuit concurrent de Windows, et coûtent, du coup, «dix
à vingt fois moins cher», selon lui. Conçus et enrichis – bénévolement – par la communauté mondiale des informaticiens Linux, les
logiciels sont installés, sans frais, par Linagora. Comment la société peut-elle alors tabler sur €15 M de chiffre d’affaires cette année ? En
facturant à ses clients la formation de leurs salariés, la maintenance des postes informatiques et la certification juridique qu’ils ne violent
aucun brevet en utilisant ces programmes. Un rôle de «tiers de confiance» qu’elle assure aujourd’hui chez Peugeot Citroën, BNP
Paribas, Air France et dans diverses administrations comme la gendarmerie, l’Assistance publique ou l’Assemblée nationale. Soit, au
total, un parc de 600 000 ordinateurs.
Un joli succès pour cette PME fondée en mai 2000. Fraîchement diplômé de l’Institut national des télécoms d’Evry, le jeune patron a
commencé sur le campus, pas dans un garage, mais presque : dans la maison vide de l’ancien directeur de l’école. «J’ai récupéré les clés,
installé quelques ordinateurs, un frigo, et vogue la galère, raconte-t-il. Depuis, c’est devenu l’incubateur à start-up de l’école.» Associé à
Michel Maudet, ingénieur de l’armée de l’air, et soutenu par le fonds d’investissement Chevrillon, Alexandre Zapolsky, qui détient toujours
la majorité du capital, a équilibré ses comptes en moins de 18 mois. Et depuis 2006, son chiffre d’affaires double tous les ans. Fin août, il
a même inauguré une antenne à San Francisco, en présence d’Eric Besson, secrétaire d’Etat à l’économie numérique. L’occasion pour cet
apôtre du logiciel libre – il préside le lobby français du secteur – de faire passer quelques messages. «L’essor de Linux a créé en France
80 000 emplois en 8 ans, en partie grâce au soutien des pouvoirs publics. Il faut continuer», explique Zapolsky. A bon entendeur…
Online startup aims to improve patent quality
http://www.technologyreview.com/wire/21684/?nlid=1517&a=f
A new startup company wants to have a say in the high-stakes patent disputes that loom over many industries.
In the drug business, for instance, Pfizer Inc. is suing generics maker Teva Pharmaceutical Industries, accusing it of infringing on a
patent covering Pfizer's top-selling cholesterol medicine.
In high-tech, Research In Motion Ltd. is locked in litigation with Motorola Inc. over patents central to wireless devices. And in the video
game market, Konami Digital Entertainment, developer of "Rock Revolution," is pushing a patent infringement case against Harmonix
Music Systems, creator of the game "Rock Band," and its corporate parents, MTV Networks and Viacom Inc.
Now the startup, Article One Partners, is offering a reward to anyone who can turn up evidence to settle whether the patents at the
heart of these cases -- along with a handful of other valuable, high-profile patents -- are valid or not.
Article One Partners hopes to use the Internet to create a global community of experts to review patents issued by the U.S. Patent and
Trademark Office. The idea is to tap the wisdom of the online masses to unearth "prior art" -- evidence that an invention is not novel and
therefore doesn't deserve a patent -- that the Patent Office may not have known about when it approved the application.
To encourage people to take part, the company is offering both a profit-sharing program as well as payments of up to $50,000 to anyone
who uncovers evidence that could be used to invalidate a patent. Article One Partners hopes to make money by selling the information it
gathers to interested parties -- often those involved in infringement suits -- and by making market trades based on the information.
Article One Partners is one of several efforts to improve patent quality and help fix an overburdened patent system that is often accused
of granting too many patents of dubious merit that wind up in court.
The company hopes to build on the progress being made by Peer-to-Patent, a program run by New York Law School that publishes
patent applications online in order to gather prior art to be passed along to the Patent Office during the examination process.
But there is one key difference. Unlike Peer-to-Patent, Article One Partners offers people a financial incentive to donate their time and
expertise. "We feel people should be compensated for the value of their information," Milone said.
Yahoo se cherche un nouveau PDG
http://www.ecrans.fr/Yahoo-se-cherche-un-nouveau-PDG,5717.html?xtor=EPR-450206
Yahoo a annoncé ce matin être à la recherche d’un nouveau patron. Jerry Yang, co-fondateur de l’entreprise et PDG par intérim depuis
juin 2007, reste à son poste le temps que le portail lui trouve un remplaçant, mais retournera ensuite à ses occupations précédentes :
membre du conseil d’administration et « Chief Yahoo », un titre surtout honorifique. Officiellement, Yahoo est très positif sur les 18 mois
de présence de Yang à la tête de l’entreprise. « Quand le conseil d’administration m’a demandé d’être PDG et de mener la transformation
de l’entreprise, je l’ai fait parce qu’il était important de ré-imaginer notre modèle pour une nouvelle époque. Maintenant que j’ai mis
Yahoo sur une nouvelle route, plus ouverte, il est temps pour moi de laisser ma place », explique Jerry Yang lui-même.
Yang souhaite visiblement que l’on se souvienne de lui plus comme celui qui a encouragé une transformation technique de Yahoo (qui
propose désormais, pour certains de ses sites, des interfaces réutilisables par d’autres sites —une jolie nouveauté, hélas invisible pour les
utilisateurs) que comme celui qui a raté une occasion en or pour son entreprise. La direction de Yang a en effet été marquée par une
offre de rachat par Microsoft, qui proposait de s’offrir Yahoo pour environ $44,6 Bn (soit $31 par action). Après des mois de lutte
acharnée pour conserver l’indépendance de Yahoo, Jerry Yang avait obtenu en juin l’abandon de Microsoft. Problème : les actions Yahoo
valent aujourd’hui à peine plus de $10.
Pour se protéger de Microsoft, Jerry Yang avait notamment imaginé un partenariat avec la régie publicitaire de Google, qui aurait
rapporté à Yahoo environ $800 M par an. Problème là aussi : craignant une bataille politique pour que les autorités de protection de la
concurrence autorisent le deal, Google a finalement laissé tomber l’affaire en début de mois. Et un malheur n’arrivant jamais seul, Yahoo
a annoncé il y a un mois le licenciement d’environ 10 % de ses effectifs (environ 15 000 employés), la faute à des mauvais résultats. Le
prochain PDG aura donc pour tâche de redresser une entreprise, qui, malgré l’optimisme de façade, n’est pas sur la bonne pente.
Premier rapport développement durable, SAP affiche 406 000 T d'émissions de CO2
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pour-son-premier-rapport-developpement-durable-sap-affiche-406-000-t-d-emissions-de-co2-27424-page-1.html
SAP a livré pour la première fois son rapport présentant sa démarche en matière de développement (concernant les domaines
économique, social et environnemental). Le rapport synthétise les éléments concernant l'empreinte carbone de l'éditeur dans des
domaines tels que la gestion des bâtiments, les déplacements, les dépenses en eau et la gestion des déchets.
Puisqu'il est le premier en date, ce rapport ne permet pas de juger de l'évolution du comportement de l'éditeur en matière de
développement durable. Il présente néanmoins l'intérêt d'un premier état des lieux. Ainsi, la consommation énergétique totale de SAP
s'élève à 403,8 GW/h. SAP émet plus de 406 000 tonnes de CO2 dont plus de 70% (288 500 T) proviennent des déplacements.
L'entreprise emploie 51 000 personnes dans 50 pays, parmi lesquelles 28,8% de femmes (un taux légèrement au-dessous de la moyenne
du secteur IT qui avoisine plutôt les 30%).
Côté social, le turnover de SAP est de 10,3% Si l'éditeur rassemble 53,93% de ses salariés dans la zone Europe, Afrique et MoyenOrient (24,23% sur le continent américain et 21,84% en Asie/Pacifique), 80% des revenus de la société sont dérivés des marchés
internationaux, raison invoquée par l'éditeur pour avoir réparti ses centres de développement (SAP Labs) entre neuf pays : la Bulgarie, le
Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Inde, Israël et les Etats-Unis.
Le document indique un taux de turnover de 10,3% au niveau global en 2007 et de 3,1% en Allemagne (stable par rapport à 2006 mais
en légère augmentation par rapport à 2005 : 8,9% au niveau global, 2,3% en Allemagne). Les investissements réalisés par l'éditeur dans
les programmes d'éducation sont également présentés.
SAP s'estime en position d'aider ses clients dans leur démarche de développement durable
Parallèlement, le rapport aborde la façon dont les solutions informatiques que développe SAP peuvent aider ses propres clients (76 000
entreprises évoluant dans 25 secteurs industriels dans 120 pays) dans leur approche interne de développement durable. SAP s'estime en
effet en bonne position pour les aider sur ce terrain.
SAP dit s'appuyer sur les outils Web 2.0 pour favoriser les échanges sur un espace de collaboration spécifique avec tous les acteurs qui se
sentent impliqués dans sa démarche de développement durable. L'éditeur mène parallèlement une enquête pour déterminer les cinq
points jugés les plus importants par les organisations ou entreprises interagissant avec SAP.
Les prémices de la politique Obama 2.0
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-premices-de-la-politique-obama-20-27416.html
La démocratie participative version Obama est en marche. Après une campagne électorale high tech, le futur président continue de
s'appuyer sur les nouvelles technologies durant la période de transition qui va le mener jusqu'à son entrée en fonction officielle en
janvier. Sur le site Web du futur gouvernement, il est déjà possible pour tout un chacun de raconter sa propre « histoire » de la
campagne électorale ou de donner sa vision de la politique de la future administration.
« De partout dans le pays, les gens nous écrivent pour donner leur avis sur l'administration Obama », peut-on lire sur le blog de
change.gov. Ainsi Nina, mère célibataire à Pittsburgh en Pennsylvanie, qui passe un doctorat tout en exerçant un travail à temps plein,
aimerait que le nouveau gouvernement encourage les entreprises à laisser leurs employés télétravailler. D'autres internautes demandent
au futur président de mener à bien une politique durable d'indépendance énergétique du pays.
Bientôt un CTO, en charge du Web 2.0 et de la politique participative
Barack Obama devrait bientôt choisir son CTO (Chief technology officer). Celui-ci s'occupera aussi bien des retransmissions vidéos en
ligne des réunions officielles et des discours sur Youtube que de la mise à disposition des membres du gouvernement et des commissions
d'outils de blog et de wiki. Il définira également la politique de commentaires en ligne des actions de la nouvelle administration. Là
encore, les citoyens américains sont consultés en ligne pour mieux définir le rôle du futur CTO depuis l'accès généralisé à Internet
jusqu'au respect de la vie privée en ligne.
Outre la mise à disposition d'outils du Web 2.0 pour interagir avec les citoyens, le « président élu » a en effet déjà, comme le note
l'International Herald Tribune, défini une politique high tech. Le quotidien américain rappelle néanmoins que, quand on évoque le
pourcentage de citoyens connectés à Internet dans les pays industrialisés, les Etats-Unis ne se placent que 15e sur 30. Le candidat
Obama avait ainsi promis des accès à Internet en haut débit pour tous, dans les grandes villes comme dans les petits villages, mais aussi
des moyens de défense plus efficaces face à la cybercriminalité. Wait and see...
L'USB 3.0 sera dix fois plus performant que l'USB 2.0, promet Intel
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39373577,00.htm?xtor=EPR-101
Le USB Implementers Forum (USB-IF) a officiellement présenté les spécifications techniques de la version 3.0 de l'USB, également appelé
SuperSpeed USB, nouvelle génération du principal standard de connectique des périphériques informatiques.
Selon Intel, à la tête de son comité de création, le transfert de données en USB 3.0 peut être jusqu'à dix fois plus performant que l'actuel
USB 2.0, soit 4,8 Gigabits par seconde (plus de 600 Mo/s). Un débit atteint notamment en utilisant la fibre optique en complément de la
connectique classique en cuivre. Cette technologie est également présentée comme plus économe en ressources.
Aux côtés d'Intel, les spécifications techniques ont été rédigées par Microsoft, HP, Texas Instruments, NEC et NXP Semiconductors, au
sein du consortium USB-IF.
Il faudra cependant attendre fin 2009 pour l'arrivée sur le marché des premiers PC USB 3.0, et 2010 pour les autres produits et
périphériques - disques durs externes, appareils photo ou baladeurs -, soit près de 10 ans après la première apparition de l'USB 2.0.
A noter que l'USB 3.0 sera rétrocompatible avec l'USB 2.0.
Les CCTV des bus londoniens émettent en direct
http://www.atelier.fr/usages/10/17112008/cctv-camera-bus-londres-securite-icomera-37444-.html
21st Century expérimente un système permettant aux caméras de surveillance des bus londoniens de retransmettre
leurs images à un centre de contrôle en temps réel. Objectif : améliorer la sécurité des passagers.
Les fameux bus à impériale de la capitale anglaise sont déjà tous équipés d'un grand nombre de caméras à l'intérieur et à l'extérieur.
Mais celles-ci n'émettent pas en direct, si bien qu'il faut attendre le retour des véhicules aux dépôts pour télécharger leurs images. 21st
Century essaye donc actuellement un nouveau dispositif permettant au centre de contrôle de TfL, la régie londonienne des transports en
commun, de pouvoir consulter les images enregistrées par ces caméras en temps réel. L'objectif étant de pouvoir disposer de meilleures
informations en cas d'incident afin d'améliorer la sécurité des passagers. Une vingtaine de bus ont ainsi été équipés d'un système
composé de caméras digitales reliées à un serveur Internet embarqué.
Serveur Internet embarqué En cas de problème, les images des ces caméras sont envoyées au centre de commande de TfL sous
forme de fichiers MPEG4 ou MJPEG. Pour mémoire, le Motion-JPEG ou M-JPEG a comme particularité de compresser toutes les images
d'une vidéo une à une dans le format JPEG. Il peut s'agir d'images en temps réel ou enregistrées quelques instants auparavant, le
dispositif étant contrôlable à distance. LIVEview - c'est le nom du système - peut supporter jusqu'à douze caméras par véhicule. L'un de
ses avantages réside dans le fait qu'il peut continuer à enregistrer les faits et gestes des personnes alentour tout en émettant dans le cas
d'images en différé. Pour le mettre au point, 21st Century a choisi une technologie développée par Icomera, une société qui fournit des
solutions d'accès à Internet dans le domaine des transports.
Images en temps réel ou différé L'enjeu étant de fournir une connexion haut débit mobile la plus fiable possible. Cette expérience
est censée durer six mois au terme desquels TfL décidera ou non d'élargir à l'ensemble de sa flotte un tel système de surveillance en
temps réel. "Tous les bus londoniens disposent déjà de CCTV. Il s'agit désormais d'en améliorer l'efficacité", déclare Andy Thompson, de
TfL. "Nous ne disposions jusqu'à présent que d'un système radio pour garder en permanence contact avec les conducteurs de nos
véhicules. LIVEview pourrait donc se révéler extrêmement utile afin de pouvoir optimiser nos réponses en cas de grave problème".
SFR veut séduire
séduire le grand public avec le BlackBerry Storm
http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/18/sfr_veut_seduire_le_grand_public_avec_le_blackberry_storm
Le terminal, doté d’une bonne dose de multimédia, ne renie pas son héritage professionnel
SFR et BlackBerry s’attendent sans doute à un coup de foudre entre le grand public et le BlackBerry
Storm. Le smartphone proposé par l’opérateur se veut avant tout un geste de séduction et une arme
anti iPhone. Le BlackBerry Storm débarque dans un secteur où les fabricants ont multiplié les modèles à
écran tactile. Samsung, LG et HTC proposent des mobiles à écran tactile depuis plusieurs semaines, voire
plusieurs mois. Néanmoins, en la matière, Apple et son iPhone ont su faire la différence et marquer des
points dans l’univers des smartphones. Face à ces mastodontes, BlackBerry a cherché à se différencier.
Le fabricant a notamment introduit un écran tactile "cliquable". Avec un terminal doté de spécifications
techniques très proche des mobiles concurrents, la firme canadienne, bien consciente qu’Apple a
contribué "à éduquer le marché" a cherché à "répondre à la demande" en introduisant sa propre
révolution. L’enfoncement de l’écran lors de la sélection d’une option ajoute quelque chose en plus,
certes, mais de là à parler de révolution...
Pour SFR, il s’agissait de "casser l’image pro du BlackBerry". Avec le BlackBerry Storm, SFR souhaite
proposer un terminal doté de "l’ensemble des services proposés par BlackBerry et proposer des services
multimédia". Néanmoins, l'opérateur reste clair : "Nous ne voulons par perdre nos clients pro".
Sur le Storm se côtoient des services multimédia tels que Flickr, Facebook, Yahoo Messenger et, entre
autre, BlackBerry Mediasynch (une application de gestion de 'playlist' d’iTunes) et des services pro, à
l’origine du succès de la marque canadienne. BlackBerry Internet Service, BlackBerry Unite!, BlackBerry
Professional Software et BlackBerry Enterprise Server restent bien ancrés au terminal. A cela, il convient d’ajouter la présence de services
de géolocalisation et de GPS.
Disponible à partir du 20 novembre sur le site internet de l’opérateur, le BlackBerry Storm devrait être dès la fin du mois en
magasin. Le mobile sera commercialisé €99, soit au même prix que l'iPhone 3G, récemment bradé par Orange. Deux nouveaux forfaits
devraient être proposés. Le forfait 2H Illimythics 3G+ Special GPS et sa version "3H" seront vendus aux prix de €45 et €62.
Rich Internet Application : Adobe améliore Flash et ses outils de développement
http://www.vnunet.fr/news/rich_internet_application_adobe_ameliore_flash_et_ses_outils_de_developpement-2029354
Flash Catalyst, Flex Builder, Cocomo...retrouvez toutes les nouveautés de l'éditeur présentées lors de la convention MAX 2008.
Adobe a profité de sa convention MAX 2008, à San Francisco, pour annoncer de nouvelles technologies Flash pouvant accélérer le
développement Web. Ces nouveautés comprennent un ensemble complet d'outils conçus pour aider au développement d'applications,
ainsi qu'à la création de contenus et de vidéos.
L'éditeur a déclaré qu'en utilisant ces outils, les développeurs pourraient obtenir des performances cohérentes, quels que soient les
systèmes d'exploitation et les terminaux (PC, appareils portables...).
Adobe a également présenté Flash Catalyst et Flex Builder. Catalyst est un outil de conception professionnel pouvant être associé à Flex
Builder. Il permet la conception et le développement d'interfaces pour des applications sans codage. Une version bêta a été distribuée
aux participants de la convention. La version définitive devrait être disponible au début de l'année prochaine.
En revanche, une version bêta publique de Flex Builder, nom de code Gumbo, est disponible dès maintenant. L'application intègre des
outils de flux de production améliorés pour les développeurs.
Adobe a également annoncé la disponibilité de la nouvelle version de son produit AIR et d'une version alpha de Flash Player 10 pour les
systèmes d'exploitation Linux 64 bits.
"La technologie Adobe Flash a donné à la communauté des développeurs le pouvoir de révolutionner le Web et notre façon d'interagir sur
le support", a déclaré David Wadhawani, directeur général de la division Adobe Platform Business Unit. "La plate-forme Adobe Flash
continue son évolution, fournissant aux sociétés tous les outils nécessaires à la conception et au développement rapide d'applications
attrayantes et professionnelles, de contenus Web interactifs et de vidéos dynamiques destinés à tous les utilisateurs du Web".
Sur le thème de l'open source, Adobe AIR comprend le moteur WebKit HTML, et l'interpréteur Javascript SquirrelFish WebKit. AIR est
maintenant disponible pour Windows, alors que la version Linux est attendue pour la fin de l'année.
Une pré-version Linux 64 bits d'Adobe Flash Player 10 est disponible via Adobe Labs. La firme a également présenté Flash Player 10 pour
smartphone, qui devrait contribuer à apporter à l'utilisateur une expérience unique, quel que soit le périphérique ou le navigateur.
Adobe a également introduit un nouvel outil de Paas (platform-as-a-service), nom de code Cocomo. Il devrait permettre aux
développeurs d'inclure des fonctionnalités sociales en temps réel dans les applications Web.
En associant Cocomo à Flex, les utilisateurs pourront également ajouter des outils de collaboration comme des modules de discussion,
d'autres audio et des modules vidéo à des applications existantes, ou d'en créer facilement de nouvelles.
"Avec Cocomo, nous permettons aux développeurs de délivrer de plus en plus simplement des applications Internet riches alimentées par
les technologies de la plate-forme Adobe", a déclaré Erik Larson, directeur du marketing et de la gestion produit pour la division Adobe
Business Productivity Business Unit. "Cocomo fait partie de notre stratégie consistant à donner aux développeurs la possibilité de créer
des applications sociales en temps réel riches qui changeront la façon dont les utilisateurs communiquent et collaborent entre eux".
Google Hosting TimeTime-Life Photo Archive, 10 Million Unpublished Images Now Live
http://searchengineland.com/google-to-host-10-million-time-life-unpublished-images-15513.php
TimeWarner and Google have announced that starting today Google will make available millions of images from the Life Magazine photo
archive. The vast majority (97 percent) of these images have never been seen by the public (they were sitting around in physical
envelopes). These are hard-copy photographs that have been or are being scanned by Google and will be hosted by Google. They will
show up in Google.com and Google Image search results. All these photos are available in high-resolution (5 and 6 megapixels).
The images will be free to use for “personal and research purposes” but will be digitally watermarked to prevent unauthorized or
unlicensed commercial uses. There are links to appropriate contacts for those who want to use the images commercially.
The images are labeled by subject(s) and organized by decade and category. They can also be searched by photographer and date. In
other words you can search for all images by a particular photographer in a particular year or decade.
Why would TimeWarner do this? The company merchandises the photography and there’s a link on every page to a Time page where
people can purchase the image: Today about “three million images” are present, according to Google’s RJ Pittman, and roughly seven
million more will be added as they’re scanned over time.
The photos are accessible through a dedicated front door but are also integrated into the core image search index.
Six sites pour tout savoir sur la RFID
http://www.indexel.net/1_6_5336__3_/15/90/1/Six_sites_pour_tout_savoir_sur_la_RFID.htm
Les étiquettes à radio fréquence s'imposent peu à peu dans les processus d'entreprise : chaîne logistique, stocks, gestion des
équipements, etc. Avec notre sélection de sites web vous découvrirez ou approfondirez vos connaissances sur cette technologie
révolutionnaire.
1. Découvrir RFID par le menu fr.wikipedia.org/wiki/RFID
2. La communauté française www.rfidfr.org
3. Le fil rouge de la RFID www.filrfid.org
4. RFID in English www.rfidexchange.com
5. Le journal du secteur www.rfidjournal.com
6. L'annuaire du secteur www.rfid-show.com
Une toute nouvelle SSII, CobolCobol-IT, mise sur le Cobol version open source
http://www.01net.com/editorial/396759/une-toute-nouvelle-ssii-cobol-it-mise-sur-le-cobol-version-open-source/
La start-up française Cobol-IT propose une alternative open source pour les applications en Cobol, encore très prisées.
C'est dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures soupes. A l'heure du SOA, du SaaS, du C, du Java et autres langages dits
« modernes », qui pourrait croire qu'une start-up dédiée au Cobol, ce langage vieux de 40 ans, pourrait encore attirer les foules ?
Et pourtant, Cobol-IT, une start-up française créée il y a à peine deux mois, n'a pas fait ce choix par hasard. La société distribue le
premier compilateur Cobol en open source du marché et propose aux entreprises des prestations de service associées.
Car le Cobol n'est pas aussi démodé que l'on pourrait le croire. 60 % des applications de gestion back office en entreprise seraient même
précisément développées avec ce langage. « On compte près de 500 milliards de lignes de code en Cobol aujourd'hui. Et ce chiffre est
clairement à la hausse », confirme Philippe Fraysse, cofondateur et directeur général de Cobol-IT.
Les raisons de ce renouveau ? « Après avoir distribué et décentralisé les grandes architectures, les grandes entreprises reviennent
consolider leurs applications de gestion sur de gros serveurs de type mainframe, et utilisent le Cobol pour le back office de gestion. C'est
un langage assez puissant, facile à maintenir. Et avec des interconnexions avec Java, on sait parfaitement faire du SOA, du web-to-host
et offrir des services modernes », explique Philippe Fraysse. Exemple, l'application bancaire sur serveur AIX Atlas 2 de la BNP est en
Cobol, avec des services SOA en Java. […]
Automobile : une clé innovante pour plus de confort
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56626.htm
Derrière la fonctionnalité et la fiabilité d’une voiture se cachent deux critères très importants pour motiver l’achat d’un véhicule : le
confort et l’esthétique. Les progrès actuels dans ces domaines sont relatifs à la fabrication d’une clé intelligente. A l’avenir, un paiement
serait même possible à l’aide de cette clé. Portant le nom de "Multifunctional Car Key", la clé intelligente a été conçue par les entreprises
BMW et NXP Semiconductors, une entreprise filiale de Philips qui fabrique des puces électroniques.
Leur idée est la suivante : chaque conducteur aura à l’avenir sa propre clé, avec laquelle il pourra conduire n’importe quelle voiture, qu’il
s’agisse d’une voiture privée ou d’une voiture de location, sous réserve d’avoir l’autorisation. Le conducteur pourra s’identifier auprès du
véhicule à travers sa clé personnelle et l’habitacle intérieur s’adaptera automatiquement à son propre confort : hauteur du siège
conducteur, température, chargement des stations de radio préférées, etc. La contribution technologique fournie par NXP est une puce
sécurisée du nom de SmartMX.
Certaines fonctions de cette clé sont déjà intégrées aux générations BMW série 7 et de nouvelles fonctions suivront dans les modèles de
voitures prévus pour les deux prochaines années. Une nouvelle fonction permettrait d’effectuer des paiements (station-essence, parkings,
etc.) par liaison radio à l’aide de la clé. Avant que cela ne soit possible, de nombreux aspects juridiques doivent être réglés et des accords
trouvés avec les entreprises de cartes de crédit et les banques, notamment pour mettre en place une infrastructure adaptée.

Documents pareils