Comme toi - Nouvelle page 1
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Comme toi - Nouvelle page 1
Comme toi titre interprète compositeur auteur date durée langue Comme toi Jean-Jacques Goldman Jean-Jacques Goldman Jean-Jacques Goldman 1982 4 min française - Jean-Jacques Goldman : 1951 : Né à Paris. Ses parents sont des immigrés juifs polonais, arrivés en France dans les années trente et naturalisés après la Deuxième Guerre mondiale, grâce à leur participation à la Résistance. Très tôt ils lui font apprendre le violon, puis le piano. À l’âge de quatorze ans, il est choriste dans une chorale. Il joue aussi de la guitare et de l’orgue sur le 45 tours que le chef de chœur décide d’autoproduire. Années 70-80 : Il a joué dans divers groupes, est devenu l’ un des piliers de la chanson française. Il est à l’origine de la fondation du trio Fredericks-Goldman-Jones avec l’anglais Michael Jones et l’Américaine Carole Fredericks. Outre les chansons qu’il interprète, Goldman a écrit et composé pour de nombreux artistes dont Céline Dion, Patricia Kaas, Khaled, Johnny Hallyday. 1986 : Il écrit le texte et la musique de la chanson Les Restos du cœur commandée par Coluche, puis organise en 1989 la première tournée des Enfoirés. - Texte : « Elle s’appelait Sarah » : A partir d'une vieille photo de famille, les premiers couplets décrivent l'existence heureuse et banale de Sarah, une petite fille juive de 8 ans. Cette petite Polonaise va à l'école, s'amuse avec ses amis (Ruth, Anna, Jérémie). "tes yeux clairs", "elle avait ton âge" : Le chanteur s'adresse dans le refrain à une fillette endormie qui ressemble à Sarah " elle n'est pas née comme toi ici et maintenant" : En effet, cette vie, faite de "douceur, / Rêves et nuages blancs" est brisée par une intervention extérieure, "d’autres gens" (les nazis). Jean-Jacques Goldman évoque la vie de Sarah parquée avec les siens dans le Ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être emmenés dans les camps d’extermination de Pologne. Le solo de violon : entre le 2e et le 3e couplet, il est constitué de sonorités slaves traditionnelles klezmer. Goldman met aussi en garde sur le caractère « effroyablement banal » de la mise à mort du peuple juif durant cette période. Comme si cela pouvait encore arriver, et à n’importe qui… Plutôt que d'évoquer frontalement la Shoah, Goldman fait appel aux sentiments les plus simples de l'auditeur qui s'identifie aux deux petites filles. Goldman a expliqué lui-même que l'idée de cette chanson "est partie d'une photo dans un album de famille de ma mère. On peut très bien écouter cette chanson sans penser du tout que cela parle de cela. Donc, c'était juste un visage de petite fille qui m'a touché. Bon, c'est peut-être ma façon à moi de parler de ces choses-là de façon peut-être un peu plus imagée qu'une vraie thèse sur l'extermination."