ONU: l`édition dujour
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ONU: l’édition du jour Mises à jour et alertes email sur le Centre d’actualités: www.un.org/french/news Numéro PPQ/9418 jeudi 21 janvier 2016 Les grands titres: • Syrie : une centaine d'organisations humanitaires • L'UNESCO nomme le styliste nigérien Alphadi • Ban Ki-moon préoccupé par l'appropriation de • A Davos, Ban Ki-moon encourage les dirigeants • Soudan du Sud : violations généralisées des droits • L'ONU et la Banque mondiale vont créer un groupe réclament la fin du conflit dans un appel conjoint nouvelles terres par Israël en Cisjordanie occupée de l'homme par toutes les parties au conflit, selon l'ONU • L'ONU annonce la création de deux groupes consultatifs sur la santé et l'autonomisation économique des femmes Artiste pour la paix chypriotes à trouver des compromis de haut niveau sur l'eau • L'ONU se félicite de la volonté politique du Gabon et de la Guinée équatoriale de résoudre leur différend • Afghanistan : la MANUA condamne un attentat suicide contre des professionnels des médias à Kaboul Syrie : une centaine d'organisations humanitaires réclament la fin du conflit dans un appel conjoint 21 janvier - Dans un appel conjoint publié jeudi, plus de 120 organisations humanitaires et agences des Nations Unies exhortent les gouvernements, mais aussi les citoyens du monde entier, à se joindre à elles pour réclamer la fin du conflit en Syrie et des souffrances subies par des millions de civils. Ghinwa, âgée de 7 ans, et son frère Alaa, 11 ans, au centre informel d'accueil de réfugiés Al-Khalidia Al-Khamisa à Homs, en Syrie, le 5 janvier 2016. Crédit photo : UNICEF/UN06843/Sanadiki « La guerre atteint bientôt sa sixième année de brutalités. Le sang continue de couler. Les souffrances s'aggravent. C'est pourquoi aujourd'hui, nous, les dirigeants d'organisations humanitaires et d'agences humanitaires des Nations Unies, appelons non seulement les gouvernements mais aussi chacun d'entre vous, citoyens du monde entier, à élever votre voix pour mettre fin à ce carnage. Pour exhorter toutes les parties au conflit à trouver un accord de cessez-le-feu et un chemin vers la paix », déclarent ces organisations dans cet appel. « Plus que jamais, le monde a besoin d'entendre une voix publique et collective exiger qu'un terme soit mis à ces atrocités. Parce que ce conflit et ses conséquences nous touchent tous », ajoutent-elles. Aujourd'hui, environ 13,5 millions de personnes en Syrie ont besoin d'une aide humanitaire et 4,6 millions de personnes ont fui vers les pays voisins et au-delà. Les organisations humanitaires demandent à « ceux qui ont la capacité de mettre un terme aux souffrances » de prendre des mesures immédiatement. Document destiné aux médias non - officiel ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 2 Elles réclament notamment : Un accès sans restriction et durable pour que les organisations humanitaires puissent apporter des secours immédiats à tous ceux qui en ont besoin en Syrie ; Des pauses humanitaires et des cessez-le-feu sans condition et surveillés pour acheminer de la nourriture et d'autres aides urgentes aux civils, organiser des campagnes de vaccination et d'autres campagnes sanitaires, et permettre aux enfants de retourner à l'école ; L'arrêt des attaques contre des infrastructures civiles, pour que les écoles, les hôpitaux et l'approvisionnement en eau soient protégés ; La liberté de mouvement pour tous les civils et la levée immédiate des sièges par toutes les parties. « Il s'agit de mesures pratiques. Aucune raison pratique ne doit empêcher leur mise en œuvre s'il existe une volonté de les mettre en œuvre », affirme l'appel conjoint. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) font partie des signataires de ce texte. Les particuliers peuvent apporter leur soutien à cet appel, tout simplement en le partageant, en le retweetant ou en cliquant « j'aime » sur les plateformes de médias sociaux. Ban Ki-moon préoccupé par l'appropriation de nouvelles terres par Israël en Cisjordanie occupée 21 janvier - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit « profondément préoccupé » par des informations selon lesquelles le gouvernement israélien a autorisé qu'environ 150 hectares de terrain en Cisjordanie occupée soient déclarés « territoire de l'Etat ». Selon une déclaration de son porte-parole diffusée mercredi soir, cette décision concernant des terres situées au sud de la ville de Jéricho pourrait constituer, si elle est mise en œuvre, « la plus grande appropriation de terres par Israël en Cisjordanie depuis août 2014 ». « Le Secrétaire général réitère son appel en faveur de changements substantiels par Israël de sa politique sur le terrain afin d'améliorer la vie des Palestiniens », a ajouté le porte-parole. « Les activités de peuplement constituent une violation du droit international et contredisent les affirmations publiques du gouvernement israélien selon lesquelles il est favorable à une solution à deux Etats au conflit » israélo-palestinien, a-t-il conclu. Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 3 Soudan du Sud : violations généralisées des droits de l'homme par toutes les parties au conflit, selon l'ONU 21 janvier - Des violations généralisées des droits de l'homme ont été commises au Soudan du Sud par toutes les parties au conflit depuis son déclenchement en décembre 2013, y compris des centaines de meurtres extra-judiciaires, disparitions forcées, violences sexuelles, recrutements de force et attaques aveugles contre des civils, selon un nouveau rapport de l'ONU publié jeudi. Ce rapport, rédigé par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), montre que « très peu d'endroits situés dans les zones du conflit se sont révélés sûrs, car les parties ont attaqué délibérément les sanctuaires traditionnels, tels que les lieux de culte, les hôpitaux et, parfois, les bases des Nations Unies ». Ces attaques révèlent un mépris choquant de la vie des civils, affirme le rapport, alors qu'un nombre croissant de groupes armés et de communautés s'engagent dans la violence. « A partir du milieu de l'année 2015, une nouvelle tendance est apparue, en particulier dans les zones centrales et méridionales de l'Etat d'Unité, où des villages entiers ont été incendiés, les récoltes vivrières détruites et le bétail pillé. Selon certaines indications, ceci pourrait résulter de stratégies délibérées de la part du gouvernement ou de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) visant à priver les civils de tout moyen de subsistance et à les forcer à partir », dit le rapport. Le rapport documente au moins 280 cas de violences sexuelles liées au conflit, y compris des viols collectifs, des cas d'esclavage sexuel et des avortements forcés. Le recrutement de force d'enfants a également connu une forte hausse, avec entre 13.000 et 15.000 enfants soldats recrutés principalement, quoique pas exclusivement, par les forces de l'opposition, à fin décembre 2015. « Malgré la gravité des violations des droits de l'homme et du droit humanitaire perpétrées par les deux parties au conflit, il n'y a aucun mécanisme réel d'établissement des responsabilités au-delà de la propre rhétorique des principaux belligérants », constate le rapport. « L'établissement des responsabilités doit être un élément fondamental du processus de paix en cours. J'espère que ce rapport, en révélant l'impact du conflit sur la vie des citoyens ordinaires du Soudan du Sud, sera pris en compte dans les processus qui se dessinent afin de mettre en œuvre l'Accord sur la résolution du conflit au Soudan du Sud (ARCSS) facilité par l'IGAD et signé par les parties en août 2015 », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général au Soudan du Sud et chef de la MINUSS, Ellen Margrethe Loej. « Il est temps de mettre fin au cycle de l'impunité qui a rendu possible toutes ces violations et d'opter pour un avenir plus radieux de paix durable pour tous les Sud-Soudanais », a-t-elle ajouté. « Les attaques constantes contre les femmes, les viols, les réductions en esclavage et les massacres de personnes innocentes; le recrutement de milliers et milliers d'enfants soldats; le déplacement délibéré de grands nombres de personnes dans un pays aussi pauvre et déshérité – toutes ces pratiques sont abominables et doivent cesser », a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein. « Responsabilité et justice sonnent comme des mots creux dans un paysage aussi sombre , mais elles sont essentielles si le Soudan du Sud doit un jour sortir de cette terrible passe », a ajouté M. Zeid. « Les efforts de paix régionaux et internationaux actuellement en cours offrent un peu d'espoir que ce cycle perpétuel de sang et de misère puisse être interrompu et j'exhorte toutes les parties à négocier de bonne foi ». Un accord de paix a été signé en août 2015 par le Président sud-soudanais, Salva Kiir, et le chef de l'opposition, Riek Machar, faisant suite à un accord de cessation des hostilités signé le 23 janvier 2014 par le gouvernement du Soudan du Sud et le Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS), dans l'opposition. Mais la mise en œuvre de cet accord s'est révélée très difficile. Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 4 L'ONU annonce la création de deux groupes consultatifs sur la santé et l'autonomisation économique des femmes 21 janvier - Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a nommé jeudi les premiers membres du Groupe consultatif de haut niveau sur l'initiative « Toutes les femmes, tous les enfants » chargé de galvaniser et inspirer des actions en faveur de la santé des femmes et des adolescents alors que le monde passe des Objectifs du millénaire pour le développement au Programme de développement durable à l'horizon 2030. Il a également annoncé la composition du premier Groupe de réflexion de haut niveau sur l'autonomisation économique des femmes. Dans un communiqué, le porte-parole de M. Ban précise que le premier Groupe consultatif de haut niveau conseillera le Secrétaire général et guidera la transition du mouvement « Toutes les femmes, tous les enfants » et la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, et assurera une liaison avec d'autres groupes engagés dans des activités de plaidoyer afin d'encourager collaboration et interaction avec d'autres objectifs pertinents du Programme de développement durable à l'horizon 2030. La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents propose une feuille de route, dans le cadre du mouvement « Toutes les femmes, tous les enfants », pour parvenir à mettre fin d'ici à 2030 à tous les décès évitables de femmes, d'enfants et d'adolescents et assurer leur bien-être et pour aider à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Aux premiers membres annoncés jeudi, s'ajouteront d'autres personnalités afin de parvenir à 15 membres et deux coprésidents et deux co-présidents suppléants. Les deux co-présidents annoncés mardi sont la Présidente du Chili, Michelle Bachelet et le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn. Les deux co-présidents suppléants sont l'ancien Président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete et l'ancienne Présidente finlandaise Tarja Halonen. Par ailleurs, M. Ban a également annoncé jeudi la composition du premier Groupe de réflexion de haut niveau sur l'autonomisation économique des femmes. Selon un communiqué de presse d'ONU-Femmes, ce groupe d'experts sera chargé d'apporter des idées et de galvaniser les efforts en vue de combler le fossé économique persistant entre les sexes dans le monde. Le Groupe fera des recommandations pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 axées sur l'amélioration des perspectives économiques des femmes et la promotion des femmes à des positions de leadership afin de stimuler une croissance économique respectueuse de l'environnement et inclusive. Ce Groupe est appuyé par le Royaume-Uni, le Groupe de la Banque mondiale et ONU-Femmes. « L'autonomisation des femmes est un impératif mondial », a déclaré M. Ban. « Et pourtant, malgré d'importants progrès dans la promotion de l'égalité des sexes, s'attaquer aux obstacles structurels à l'autonomisation économique des femmes et à leur pleine inclusion dans l'activité économique demeure une nécessité urgente. Si nous voulons que le monde réalise les Objectifs de développement durable, nous devons assurer que l'autonomisation économique des femmes fasse un bond en avant », a-t-il ajouté. Les co-présidents du Groupe sont le Président du Costa Rica, Luis Guillermo Solis, et la PDG d'IKEA-Suisse, Simona Scarpaleggia. Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 5 Afghanistan : la MANUA condamne un attentat suicide contre des professionnels des médias à Kaboul 21 janvier - La Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a condamné jeudi un attentat suicide ayant visé la veille des professionnels des médias à Kaboul et qui a tué huit civils et blessé 24 autres personnes, dont des femmes et des enfants. Les Talibans ont revendiqué la responsabilité de l'explosion qui a délibérément pris pour cible un minibus transportant, de leur lieu de travail à leurs domiciles, des employés de l'entreprise de médias Tolo. En octobre, les Talibans avaient publié une menace spécifique contre Tolo et d'autres organes de presse afghans, les désignant comme des objectifs militaires, a précisé la MANUA dans un communiqué de presse. La Mission a réaffirmé que les journalistes, en tant que civils, ne peuvent jamais être l'objet d'attaques ou de menaces. Elle a appelé toutes les parties au conflit, y compris les Talibans, à mettre fin à toutes les menaces contre les médias. « Un journalisme fort et indépendant, libre de toute intimidation et de la peur de la violence criminelle, est essentiel pour une démocratie saine et une société décente », a déclaré le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour l'Afghanistan et Chef par intérim de la MANUA, Tadamichi Yamamoto. « L'Afghanistan peut être fier de son secteur des médias florissant. Toutes les mesures doivent être prises pour protéger les professionnels des médias et la liberté d'expression contre ceux qui voudraient utiliser la violence pour imposer leurs opinions », a-t-il ajouté. La MANUA a rappelé que le droit international humanitaire, qui s'applique à toutes les parties au conflit en Afghanistan, y compris les Talibans, interdit les attaques contre les civils à tout moment et en tout lieu. La Mission a exprimé ses condoléances aux familles de toutes les personnes tuées et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées. L'UNESCO nomme le styliste nigérien Alphadi Artiste pour la paix 21 janvier - La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, va nommer le créateur de mode nigérien Sidahmed Alphadi Seidnaly, dit Alphadi, Artiste de l'UNESCO pour la paix. Une cérémonie aura lieu au siège de l'UNESCO, à Paris, le 25 janvier, a précisé l'agence onusienne dans un communiqué de presse publié jeudi. Ce titre lui est décerné « en reconnaissance de son engagement en faveur de la culture et du développement au service de la paix, du respect et de la dignité humaine, de sa contribution à la promotion de la tolérance, et de son dévouement aux idéaux de l'Organisation ». Le siège de l'UNESCO à Paris. Photo UNESCO/M. Ravassard Né à Tombouctou (Mali) en 1957, Alphadi est diplômé de l'Atelier Chardon Savard à Paris. Surnommé « le Magicien du désert », il a été adoubé par les grands noms de la mode comme Yves Saint Laurent, Paco Rabane ou encore Takada Kenzo. Ses créations mêlent avant-garde de la haute couture occidentale et culture traditionnelle africaine. En 1998, Alphadi a lancé la première édition du Festival International de la mode africaine dans le désert de Tiguidit Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 6 (Niger), sous l'égide de l'UNESCO. Ce Festival est devenu un lieu incontournable d'échange et le dialogue entre les cultures du monde entier. Le styliste est également à l'origine de la Fondation Alphadi qui vise notamment à améliorer des conditions de vies des femmes et des enfants dans le Sahara, et de contribuer au développement et à la création d'emploi en Afrique. En sa qualité d'Artiste de l'UNESCO pour la paix, Alphadi travaillera à ce que le Festival international de la Mode Africaine (FIMA) devienne un événement itinérant et que les prochaines éditions soient organisées dans d'autres pays africains comme le Mali ou la Côte d'Ivoire. Il entend également mettre l'accent sur la dimension éducative de ce Festival. Les Artistes de l'UNESCO pour la paix sont des personnalités de renommée internationale qui utilisent leur influence, leur charisme et leur prestige pour promouvoir le message et les programmes de l'UNESCO. L'UNESCO collabore avec eux en vue d'accroître la sensibilisation du public concernant les questions clé de développement et du rôle joué par l'Organisation dans ces domaines. A Davos, Ban Ki-moon encourage les dirigeants chypriotes à trouver des compromis 21 janvier - En marge du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré jeudi les dirigeants chypriote-grec Nicos Anastasiades et chypriote-turc Mustafa Akinci et les a encouragés à trouver des compromis pour permettre la réunification de Chypre. La rencontre a eu lieu en présence du Conseiller spécial du Secrétaire général, Espen Barth Eide, alors que les négociations entre les deux parties ont repris en mai 2015. « Des progrès significatifs ont été faits dans le cadre de ce processus au niveau des dirigeants au cours des huit derniers mois, montrant qu'avec de la volonté politique, il est possible de trouver des compromis même sur les questions les plus difficiles », a dit M. Ban lors d'un point de presse à l'issue de la rencontre. « En même temps, il est aussi clair qu'un certain nombre de questions sensibles et difficiles subsistent », a-t-il ajouté. Le chef de l'ONU a déclaré avoir encouragé, lors de la rencontre, les dirigeants chypriotes « à capitaliser sur l'actuelle dynamique positive. « Ce sera crucial alors qu'ils se mettent à s'attaquer aux questions restant à régler », a-t-il dit. « J'ai encouragé M. Akinci et M. Anastasiades à continuer de travailler sans relâche pour trouver une solution globale à la question de Chypre dès que possible, pour le bénéfice de tous les Chypriotes », a-t-il ajouté. Il a également appelé tous les acteurs internationaux intéressés à aider les dirigeants chypriotes à mettre fin à la division de l'île méditerranéenne, qui dure depuis 1974. Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 7 L'ONU et la Banque mondiale vont créer un groupe de haut niveau sur l'eau 21 janvier - En marge du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ont annoncé jeudi leur intention de former un nouveau groupe de haut niveau pour encourager des mesures dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. Ce groupe de haut niveau, qui sera co-présidé par les Présidents de Maurice et du Mexique, sera chargé d'aider à la réalisation de l'objectif visant à un accès à l'eau et à l'assainissement pour tous à l'horizon 2030. Cet objectif est inscrit dans le Programme de développement durable adopté en septembre par les Etats membres des Nations Unies. « L'eau est une ressource précieuse, qui est cruciale pour réaliser les Objectifs de développement durable, dont le principal objectif est d'éradiquer la pauvreté », a déclaré M. Ban. « Le nouveau groupe de haut niveau peut aider à susciter la mobilisation dont nous avons besoin pour faire en sorte que les idées deviennent une réalité », a-t-il ajouté. Lors de la session plénière du Forum économique mondial, Ban Ki-moon a par ailleurs rappelé jeudi combien il était important de mettre en œuvre l'Accord de Paris sur le climat. « Les plans nationaux sur le climat doivent de toute urgence être convertis en stratégies et projets d'investissement pouvant être financés », a déclaré M. Ban dans un discours lors de cette session. « Deuxièmement, nous devons générer un financement suffisant pour les pays en développement afin de nous passer des combustibles fossiles et répondre aux exigences élevées en matière d'énergies faibles en carbone ». Le chef de l'ONU a également estimé qu'il fallait « accorder davantage d'attention et de ressources à la résilience climatique » et qu'il fallait « augmenter rapidement les mesures pour le climat à tous les niveaux ». « Cinquièmement, les gouvernements doivent rapidement ratifier l'Accord de Paris. J'invite tous les dirigeants du monde à une cérémonie de signature au siège des Nations Unies le 22 avril. Ce sera la meilleure façon possible de célébrer la Journée de la Terre Nourricière », a encore dit M. Ban. L'ONU se félicite de la volonté politique du Gabon et de la Guinée équatoriale de résoudre leur différend 21 janvier - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se félicite de la volonté politique affichée par le Gabon et la Guinée équatoriale de trouver un compromis pour résoudre le différend qui les oppose. Une réunion trilatérale ministérielle sur le différend entre les deux pays a eu lieu le 19 janvier 2016 au siège des Nations Unies à New York. La Cour internationale de justice (CIJ) en session. Credit: PhotoONU/CIJ/Frank van Beek M. Ban « félicite les deux parties d'avoir démontré la volonté politique d'insuffler une nouvelle dynamique dans le processus et de finaliser un compromis à soumettre à la Cour internationale de Justice », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse. « Le Secrétaire général prend note des progrès accomplis jusqu'à présent et de la volonté des parties de faire tout leur Centre des nouvelles – www.un.org/french/news ONU: l’édition du jour 21 janvier 2016 possible pour parvenir à une solution mutuellement acceptable à ce différend de longue date avant la fin de son mandat. Il renouvelle sa disponibilité à mettre à disposition ses bons offices pour aider à résoudre ce différend », a-t-il ajouté. Le différend frontalier qui oppose la Guinée équatoriale et le Gabon dure depuis des années. Les deux pays se disputent notamment la souveraineté de l'île de Mbanié. En 2008, sous l'égide de l'ONU, une médiation avait été mise en oeuvre. ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies 8