Discours
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MESSAGE ADRESSE A L’OCCASION DE LA MESSE DE RECONNAISSANCE POUR Mgr PIERRE FARINE Ça c’est sûr que cela fait faire tout bizarre lors de nos prochaines rencontres des « Trois bureaux » de ne plus voir Pierre assis autour de la table. Pierre, ça a été un vrai plaisir de travailler avec toi, et je le dis tant personnellement qu’au nom de l’Eglise protestante que je représente ce soir avec le pasteur Menu vice-modérateur de la Compagnie des pasteurs. Pierre Farine, je l’ai d’abord connu comme prêtre de paroisse, alors que débutais comme jeune pasteur à Onex. Puis depuis deux ans que je suis à la présidence de l’Eglise protestante, nous avons été appelés à nous côtoyer bien souvent ; mais Pierre tout évêque axillaire que tu as été, tu es resté « pastoral » dans ton ministère, toujours proche de la réalité de terrain, toujours attentif aux enjeux locaux et aux particularités genevoises ; Je ne t’ai jamais vu comme un homme d’appareil, mais toujours comme un frère avec qui, dans nos rôles respectifs, nous partagions le même souci de la proclamation de l’Evangile. Nos rapports ont toujours été simples, francs, fraternels et cela je l’ai beaucoup apprécié. Vous savez que pour les protestants que nous sommes, la question de la reconnaissance est toujours sensible ; or dans nos relations tant personnelles qu’institutionnelles cette question n’avait pas lieu d’être car nous nous sommes toujours reconnus partenaires. Et il est vrai que la situation œcuménique à Genève est précieuse dans le sens où de plus en plus nous prenons pour acquis le fait que c’est ensemble que nous devons offrir à la population genevoise un message de paix et d’espérance. On le voit particulièrement aujourd’hui à travers le travail des aumôneries que nous menons de concert ; nous devrons encore à l’avenir réaffirmer ces liens œcuméniques dans notre travail de terrain ; un œcuménisme qui met en avant d’abord ce qui nous lie et nous unit. Grâce à toi Pierre, tout cela nous avons pu le vivre ces dernières années, et notre Eglise protestante à Genève t’en est reconnaissante. Nul doute que tu as suffisamment imprimé cet état d’esprit dans nos relations pour que cela puisse ainsi continuer dans les années à venir, c’est cela que nous appelons de nos vœux, comme nous t’assurons de notre prière pour que ce temps de retraite bien méritée t’apporte paix et bénédiction Très fraternellement Emmanuel Fuchs Président de l’EPG lundi 29 février 2016