obstinés - Belle Meunière

Transcription

obstinés - Belle Meunière
La Compagnie E.V.E.R. (Eyes - Voice - Ears - Rhythm)
Camille Rocailleux
OBSTINÉS !
Conception, mise en scène et musique : Camille ROCAILLEUX
Création son : Vanessa COURT assistée d’Olivier PFEIFFER
Programmation son en lien avec la vidéo : Olivier PFEIFFER
Création lumière : Nicolas CHARLES
Programmation sampler vidéo : Thomas PACHOUD
Dramaturgie et assistanat à la mise en scène : Sarah CILLAIRE
Interprètes :
Camille ROCAILLEUX
Quentin ALLEMAND
Julien VASNIER
Nicolas MARTEL
Romie ESTEVES
Joane CALICE
_____________________________________________________________________________________
Coproductions : La Scène Nationale de Sénart - L’Espace Malraux, Scène Nationale de Chambéry et de la
Savoie - La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle - Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux - Le
Théâtre de Cusset, Scène conventionnée Cirque, Label Scène Régionale Auvergne.
Avec l’aide du ministère de la culture et de la communication - DRAC Auvergne - de l’ADAMI - du Conseil
Régional d’Auvergne - du Conseil Général de l’Allier.
Percussionniste, compositeur et metteur en scène, Camille Rocailleux est un créateur passionné
par les aventures hors des sentiers battus. Il croise musique, théâtre, danse et nouvelles
technologies pour aborder les thèmes qui lui sont chers.
Depuis plus de dix ans que je collabore avec
des artistes de tous horizons, après de
nombreuses co-signatures, la création de
Obstinés !est
l’affirmation d’une vision
personnelle d’un « théâtre » où la musique, qui
reste mon premier langage, tiendra un rôle
majeur, secondée par un univers graphique en
interaction avec les artistes sur le plateau.
C’est cette relation entre la « fabrication » d'un événement musical et le mouvement théâtral de l'interprète
que je souhaite creuser, à la recherche des filiations possibles entre le mot et sa résonance, entre le
mouvement et son écho, le rythme, les percussions corporelles, la voix comme instrument organique à part
entière, la musicalité inhérente au corps en jeu.
Le propos de Obstinés ! , à savoir la représentation du mouvement, s’appuiera sur des éléments théâtraux
de représentation (narration et récit, incarnation de figures par des acteurs, importance accordée aux
corps, à la scénographie et à la lumière comme éléments du récit) qui seront orchestrés par la musique.
Ici, la puissance dramatique de la musique déterminera la dramaturgie.
Il ne s’agit donc pas d’un drame mis en musique mais de faire de la musique (comme on le fait d’un texte)
le support des différentes lignes dramatiques.
Ma démarche bénéficie de la liberté actuelle qu’on observe sur les scènes théâtrales d’Europe Ostermeier, Marthaler, Varlikovski, Goebbels, Castellucci, entre autres - où la transdisciplinarité
(philosophie, science, arts plastiques, danse, vidéo, musique) participe du propos et/ou du texte.
LE PROPOS
On est devenu soi-même imperceptible et clandestin dans un voyage immobile. Plus rien
ne peut se passer, ni s'être passé. Plus personne ne peut rien pour moi ni contre moi. Mes
territoires sont hors de prise, et pas parce qu'ils sont imaginaires, au contraire : parce que
je suis en train de les tracer [...].
On n'est plus qu'une ligne abstraite, comme une flèche qui traverse le vide.
Déterritorialisation absolue.
On est devenu comme tout le monde, mais à la manière dont personne ne peut devenir
comme tout le monde. On a peint le monde sur soi, et pas soi sur le monde.
Gilles Deleuze - Mille Plateaux (1980)
Une fable musicale, qui aura pour enjeu de donner à voir le mouvement, en tant qu’il est le propre
de la vie, conjuguant espace et temps.
Une quête impérieuse, un voyage entrepris par trois hommes, le plus important de tous. Bête tricéphale, ils
avancent ensemble, pas à pas, seconde après seconde, créant dans l'instant un parcours singulier.
Incarné sur scène par trois acteurs-percussionnistes, ce trio est la figure centrale d’un cheminement à la
fois épique et intime. En lui toujours le déséquilibre, la tension.
Trois, chiffre symbolique, multiple, signe de perfection et d’instabilité.
Davantage qu'un couple, plus riche qu'un duo, mais pas encore un groupe où l'individu serait noyé, la
forme du trio est habitée en permanence de frictions, courants contraires, d’une énergie vitale qui circule,
sans cesse renouvelée : le trio EST le mouvement, toujours enclin au chaotique, au changement, au
rebond.
LE PARTI PRIS
Je souhaite inscrire la forme entière dans une seule grande partition, m'inspirant en cela du théâtre
musical, tel que l'a formulé Georges Aperghis :
La partition organise tout. Elle régit les évènements principaux et secondaires (leur
intensité, leur devenir), les textes abstraits ou porteurs de sens, les éclairages, les gestes.
La partition n’organise pas seulement le sonore, mais toutes les composantes de la
représentation jusqu’aux comportements, histoires, objets, etc. Elle assure ainsi une
dramaturgie de l’indicible.
Extrait de Le Corps musical, ouvrage réalisé par Antoine Gindt (1990)
À la différence d'Aperghis qui utilise souvent le texte comme point de départ, je choisis de construire ma
dramaturgie à partir du potentiel dramatique des situations et de la présence physique des interprètes,
usant parfois du registre burlesque, pour décaler, par le rire et le traitement rythmique, des thématiques
d'ordre métaphysique.
J’ai grandi en Auvergne, à Montluçon, et si j’ai choisi la musique comme moyen d’expression privilégié,
parallèlement à mes études au conservatoire, je fréquentais assidument le Théâtre des Fédérés, Centre
Dramatique, dirigé alors par Olivier Perrier et Jean-Paul Wenzel. En hôte privilégié, j’ai pu assister à
l’émergence de nombreux spectacles créés sur le plateau de ce théâtre, me familiariser avec des écritures
et des mises en scènes telles celles de Serge Valletti, Jean Vautrin, Didier-Georges Gabily, Eric
Lacascade, François Chattot et plus tard Joël Pommerat. J’y ai aussi mesuré l’importance de la « troupe »,
portée fort par Jean-Louis Hourdin.
Ces influences m’ont nourri, ont façonné mon identité, mon esthétique — précisément ce que je
souhaite affirmer dans cette création hybride, qui mêlera théâtre, théâtre musical, percussions
corporelles et classiques, chant, humanbeatboxing et vidéo.
LA VIDÉO
J'utiliserai la vidéo à la manière d'un « échantillonneur sonore et visuel en temps réel », ce qui rend
possible l’enregistrement d’une séquence musicale interprétée en direct et relayée par la vidéo. Cette
séquence filmée, immédiatement projetée sur un écran puis répétée en boucle, permet au musicien de
poursuivre la construction musicale en se superposant à sa propre image sonore et visuelle, préalablement
enregistrée. On obtient ainsi, par répétition du procédé, un soliste « improvisateur vivant », accompagné
par cinq ou six « clones » fabriqués à vue. Ce dispositif permet de travailler une écriture cumulative des
sons et des mouvements qui reproduisent alors, par résonance et de manière autonome, leur image
sonore.
De plus, comme je tiens ici à ne pas séparer l'évènement, entendu ou vu, de l'acteur qui le fabrique (luimême, à un instant T, chargé d'une émotion et d'une énergie particulière), ce dispositif me permettra aussi
de travailler d'un point de vue dramaturgique sur le dédoublement psychique des personnages, leurs
visages multiples, sur les choix qui s'offrent à eux et les dilemmes qui s'en suivent.
LA SCÉNOGRAPHIE
Sur le plateau, les instruments de musique (sampleurs, claviers et autres structures à percussions)
cohabiteront avec des éléments plus abstraits : par un jeu d’apparition / disparition, par le traitement des
ombres et des lumières, je vise à créer un espace dynamique, mobile et modulable, en adéquation formelle
avec mon propos.
En utilisant des clairs obscurs, en découpant l’espace par des lignes de fuite changeantes, j’espère obtenir
un brouillage des perceptions et un va-et-vient entre dimension intime et caractère épique, ces deux
aspects coexistant en tension au sein de toute quête humaine.
LA DISTRIBUTION
Au cours de mes diverses pérégrinations artistiques s'est constituée une véritable famille de comédiens,
musiciens et chanteurs qui partagent un même désir d'innover, de se frotter à d'autres univers, de dresser
des passerelles entre leurs disciplines.
Aujourd'hui, pour m’accompagner sur scène, j’ai sollicité les plus virtuoses de mes comparses, des artistes
dont je connais la polyvalence, et dont j’ai déjà éprouvé la capacité et l’envie de s’aventurer dans les
univers insolites que j’imaginerai pour eux. Je connais aussi leur talent pour nourrir théâtralement un
contexte dramaturgique donné, j’apprécie leur force de proposition, leur sensibilité proche de la mienne et
leur plaisir à l'expérimentation.
Camille Rocailleux
Musicien, compositeur et metteur en scène
1er Prix du Conservatoire National Supérieur de Lyon
(percussions), auprès de Georges Van Gucht(Percussions de
Strasbourg) et Jean Geoffroy (soliste).
Etudie parallèlement l'écriture, le piano (Billy Eidi), les
percussions extra-européennes, le théâtre musical avec
Georges Aperghis et Jean-Pierre Drouet.
Co-fondateur de la Cie ARCOSM (musique et danse,
compagnie associée Maison de la Danse) avec le chorégraphe
Thomas Guerry, il est co-auteur des spectacles de la
compagnie et compositeur de ses musiques de scène.
« Echoa » (plus de 800 représentations en France et à
l’étranger), « Lisa », « La mécanique des Anges »,
« Traverses » et « Solonely » (2012).
Collabore avec des artistes et formations variées :
Les Percussions de Strabourg, l'Orchestre Français des Jeunes (Marek Janowski),les Orchestres
Nationaux Symphoniques de Lyon (direction Emmanuel Krivine) et de Toulouse (direction Michel Plasson),
l'Opéra National de Lyon (direction Kent Nagano, David Robertson...), l'Orchestre Philharmonique du
Luxembourg : commande d'une musique originale pour « Dance010 » ...
Les réalisateurs Jean-Pierre Lledo, Gilles Porte, Gaël Morel, musiques des longs métrages,
La chanteuse Daphnée (Prix Constantin 2007, réalisation de son album « l'Émeraude », collaboration
artistique avec Benjamin Biolay et le pianiste Gonzales), la chanteuse Camille (Body-percussionniste et
choriste lors de sa dernière tournée mondiale – Music Hole Tour), les beat-boxers Ezra et L.O.S. projet
« Bionicologists »,
L'Ensemble Odyssée (Lyon),
Le conteur Yannick Jaulin (musiques originales de ses spectacles : « J'ai pas fermé l'oeil de la nuit »,
« Menteur », « Terrien », « le Dodo », « Conteur ? Conteur ! »).
La biennale de la Danse de Lyon : musique originale pour le défilé de la biennale (2010).
La Cie Jérôme Savary, solo théâtral de Mona Heftre « Albertine », Manon Savary « L'Illusion Comique »,
Les metteurs en scène Dominique Lardenois « Opéra soufflé », « Monsieur K », Laurent Brethome, « Le
Dodo », « Projet H », Karen Acioly : metteur en scène brésilienne (Brésil, Rio et Sao Paulo « Fedegunda »
pour choeur, solistes et petit orchestre).
Yves Beaunesne (CDN Poitou-Charentes), « Pionniers à Ingolstadt » (2011-12), « L'Annonce faite à
Marie » (coproduction Théâtre des Bouffes du Nord 2013).
Quentin Allemand
Percussionniste, multi – instrumentiste
Né en 1977, il étudie dès 6 ans l’harmonica, puis les percussions, la
trompette et l’électroacoustique. Il obtient son diplôme
d’électroacoustique mention TB en 1995 et la médaille d’Or de
percussions en 1997. Il étudie dans les conservatoires de St-Etienne,
Clermont-Ferrand, Strasbourg et Grenoble. Il est sollicité régulièrement
par l’Orchestre Symphonique de St-Etienne depuis 1996.
Passionné par le théâtre musical où il peut développer ses talents de
multi-instrumentiste, il fonde en 1997 avec Sylvain Bertrand Dialogue de
sourds qui obtiendra à Paris le second prix du Concours Européen
Musique d’Ensemble en 1998. Il collabore avec le Théâtre du Grabuge
sur Platon et L’odyssée d’Homère en 2004 et Odyssées en 2007. En
musique actuelle, il est membre du groupe Pain d’Epices à la batterie et
aux percussions, bugle, voix et claquettes. Il enregistre avec eux De
travers et L’orthophone dans une esthétique moderne de la musique
traditionnelle. En 1996, il crée Triologie, trio de claquettes et percussions avec ses frères Guillaume et
Nicolas Allemand. En 1999, avec la Cie hip-hop Aca, il co-écrit et interprète avec Ba Cissoko (Cora) et
BardedeHegga (Batterie) la musique du spectacle Passerelle de BoubaLandrilleTchouda et Habib Adel.
Il rejoint la Cie Arcosm en 2006 pour la création du spectacle Lisa. Il intègre également la Cie Propos en
2008 et 2009 pour la création de Denis PlassardDébatailles.
Julien Vasnier
Percussion corporelle, musicien
Né en 1982, il étudie la batterie Jazz au Conservatoire National de
Région de Rennes, décroche à l’unanimité son diplôme en 2007. Il
intègre la compagnie Zigoma en 2004 (Musique Populaire
Brésilienne) et tombe littéralement amoureux des grooves typiques
des musiques traditionnelles du monde.
Passionné par le rythme et sa transmission, il croise le chemin
declaquettistes hors normes (LeelaPetronio, Max Pollak,
LaiaMolins) et découvre avec eux la Percussion Corporelle sous
différentes formes.
Rapidement, il consacre tout son temps à ce langage, se forme
auprès des Barbatuques, de Keith Terry et expérimente, explore
les possibilités du corps, à la recherche d’un équilibre entre la
fluidité du mouvement et la précision du son.
Depuis 2009, il intervient dans diverses structures en tant que
formateur (CFMI de Lyon, Conservatoires d’Annecy, de Voiron,
d’Annonay)
Il co-écrit et interprète pour la Cie Soleo à Grenoble et la Cie Sons
de Toile à Bordeaux. Prenant pour source première d’inspiration le plaisir de jouer, et de partager la
musique.
Nicolas Martel
Comédien, chanteur
Enfant de la campagne, je suis né le 16 août 1973. À l’âge de 5 ans, la
danse devient ma première pratique artistique puis, dès 9 ans, j’éprouve
un attrait réel pour la récitation — je cherche déjà mon interprétation du
« Plat pays » de Jacques Brel avant de le vivre sur l’estrade de la salle de
classe. Souvenir intact de ressentir un lien particulier avec ça, les mots, la
langue, l’écriture.
Arrivé à Paris, délaissant les études, il ne sera plus question que de
théâtre. J’entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en
1995 où je rencontre Caroline Marcadé, chorégraphe, avec qui une
collaboration artistique s’établit durant 4 ans. Depuis, la quête d’un travail
corporel marque mon parcours. Premier spectacle professionnel avec
Jean Michel Rabeux « Nous nous aimons tellement » puis « Arlequin poli
par l’amour » de Marivaux, pour le retrouver dernièrement sur « Barbe
bleue » et « R&J Tragedy ».Au théâtre, je côtoie, entre autres, les univers
de Claire Lasne, Claude Baqué, Catherine Marnas, Daisy Amias, Sylvie
Reteuna, Sophie Rousseau, Sophie Lagier, Alexandra Tobelaim, Laurence Hartenstein. En parallèle
émerge le désir de travailler avec des chorégraphes : Sophie Bocquet, Thomas Guerry, Thomas Lebrun,
Caroline Marcadé, Alicia Sanchez (mexicaine).D’un voyage au Mexique, j’en reviendrai chanteur ; début
2000, je fonde avec mon frère Seb et la contrebassiste Sarah Murcia le groupe « Las ondasmarteles ».
Suit l’enregistrement de deux disques : « Y despues de todo » en hommage au poète cubain rencontré à la
HavaneMiguel Angel Ruiz et « Onda rock » reprises de vieux titres de rockabilly des années 50.De
nouvelles rencontres et expériences musicales en découlent : « Frère Animal » avec Arnaud Cathrine,
Valérie Leulliot et Florent Marchet qui me proposera par ailleurs de reprendre la figure du Père Noël dans
« Noel’ssong », « Konvuson », « Micromédie » et « Obstinés ! » de Camille Rocailleux, « Klang » émission
enregistrée pour Arte de reprises de chansons des années 70… Un film « killer of beauty » de KejaKramer
puis des vidéos : « Même si » des Rita Mitsouko et « Summerishere » de General Elektriks.
RomieEsteves
Chanteuse lyrique, comédienne
Après des études de musicologie, de danse
contemporaine et de chant lyrique au Conservatoire
de Bordeaux, Romie, mezzo-soprano, débute
professionnellement en 2006 avec lerôle titre Lisa
de la Compagnie Arcosm, où sont étroitement
mêlés la voix et le mouvement.
En même temps, elle explore les musiques anciennes et arabo-andalouses comme soliste, avec
L’Ensemble Tre Fontane. Ses premiers rôles à l'Opéra commencent avec le rôle titre de Carmen, pour
l’Orchestre des Jeunes A. Loewenguth, dirigé par Dominique Sourisse, ainsi qu’avec Yannis Pouspourikas
en Belgique. Au sein d'Opéra Bastide, collectif bordelais de jeunes chanteurs lyriques, elle est la Deuxième
Dame dans La Flûte enchantée en 2010, Roméo dans I capuleti E I montecchi de Bellini, et plus
récemment, Donna Elvira dans Don Giovanni. Avec la compagnie Chant de Garonne (Jean-François
Gardeil), elle incarne Dorabella dans Cosi fan tutte. En 2010, elle obtient le 1er prix du jury au Concours
International des Jeunes Stars Lyriques (Musique au Cœur du Médoc) et est finaliste au Concours
International de Chant Lyrique de Bourgogne. Depuis 2011, elle collabore en tant que chanteusecomédienne, avec le metteur en scène Fabrice Dubusset (Compagnie de théâtre Procédé Zèbre) pour le
projet Black Rider, autour de Tom Waits. Engagée par l'Orchestre Symphonique d’Auvergne pour La
Cantate Alexandre Nevskide Prokofiev, elle sera de nouveau Carmen en 2012 dans une production francobelge, en partenariat avec la Clé des Chants (Lille) et Rosine du Barbier de Séville pour l'Opéra de Tours
en Mars 2013.
Joane Calice
Chanteuse
Joane Calice est partagée entre son amour pour la musique et celui des sciences naturelles. Elle mène de
front la musique et un parcours scientifique (elle enseigne à temps partiel les Sciences de la Vie et de la
Terre). En 2003, Joane rencontre Mickey Finn, guitariste mythique de la scène londonienne des années 60
qui a enregistré avec, entre autres, Jimmy Page, Murray Head, Higelin, Nino Ferrer). Ils créent le duo
« Mickey finn & Jo ».
Depuis 2009, le duo participe à de nombreux festivals et enregistre l’album « Lucky likethat ». Joane a écrit
plusieurs contes musicaux : « Les Fableries de DierenDara, petit conte cruel », en collaboration avec
Isabelle Lemauff (bourse SACEM d’aide à l’autoproduction) et « Lentas » en collaboration avec Mickey
Linn qui évolue depuis en spectacle musical.
Hormis la scène, des collaborations en studio et ses albums
personnels, Joane crée aussi des masques pour des compagnies de théâtre.
En septembre 2013, elle est
engagée dans le groupe « the Howling stones », tribute aux Rolling Stones.
Sarah Cillaire
Dramaturge
Après une formation théâtrale (jeu, mime corporel) et des études
universitaires (russe, serbo-croate d’une part, littérature comparée d’autre
part sous la direction de Jean-Pierre Morel), Sarah Cillaire étudie la mise en
scène et la dramaturgie à l’Université de Paris X Nanterre auprès de JeanLouis Besson, Sabine Quiriconi, Jean Jourdheuil, David Lescot, Christian
Biet, Éric Vigner, Michel Cerda, Pierre Meunier, entre autres.
Traductrice, elle a co-fondé avec Monika Prochniewicz et Karine
Samardzija le site Retors www.retors.net. En collaboration avec Monika
Prochniewicz, elle a traduit des pièces contemporaines polonaises
deWalczak, Palyga, Keff (bourses Antoine Vitez, festivals Regards croisés,
La Mousson d'été...).
Récemment dramaturge auprès de Thissa D’Avila Bensalah puis Astrid Bas, elle développe également ses
propres projets d'écriture et de mise en scène.
Vanessa COURT
Création Son
Régisseur son, elle réalise également des environnements sonores.
Au théâtre, elle a travaillé avec Stéphane Braunschweig, Georges Lavaudant, Lukas Hemleb, JeanFrançois Sivadier, Ludovic Lagarde, Olivier Py, Thomas Gaubiac, Jean Bellorini.
En danse, elle a collaboré avec Susan Buirge et Jonathan Harvey, Michèle Noiret, Sidi Larbi Cherkaoui,
Olivia Grandville, Vincent Dupont, Christian Rizzo.
En musique, elle sonorise entre autres les Percussions de Strasbourg et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen.
Après plusieurs années passées au Festival d’Art Lyrique d’Aix‐ en‐ Provence, elle a participé à la
réouverture de l’Opéra de Lille en 2003.
Depuis 2006, elle collabore régulièrement avec Anne Teresa De Keersmaeker et l’ensemble de musique
contemporaine Ictus basés en Belgique.
Olivier PFEIFFER.
Réalisation sonore
Après une formation de technicien son au BTS audiovisuel de Boulogne-Billancourt puis de réalisateur
sonore à l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Spectacle) à Lyon il se tourne
tout naturellement vers la création sonore et la régie son de spectacles (théâtre et danse).
Depuis 2006, Olivier Pfeiffer collabore avec Camille Rocailleux sur les spectacles de la Compagnie
Arcosm. Passionné par les nouvelles technologiques, il développe sa maîtrise des outils et des techniques
permettant, entre autres, la captation du mouvement ou le traitement des temps réels informatisés.
Dans un souci de transmission, il intervient de façon régulière auprès d'un public professionnel ou amateur.
Nicolas CHARLES
Création Lumière
Après une formation littéraire et un apprentissage dans les salles et festivals de la région ChampagneArdennes, il travaille au Centre Dramatique de Reims comme assistant lumière de Julia Grand pour des
mises en scène de Christian Schiaretti.Il conçoit alors ses premières créations pour la Tramédie et la
Compagnie C’est la nuit. C’est avec la Compagnie Babylone en 2001 qu’il découvre la construction dans le
cadre de la création lumières dans la rue.
De 2004 à 2011, il enchaîne les scénographies et les lumières pour la Fine Compagnie, les Anges Michus
et Hélène Berry pour la Compagnie La Poursuite.
En 2012, il signe le décor et les lumières des Soleils Pâles, une création de la Compagnie Épaule et Jetée,
mise en scène par Marc Beaudin et en 2013, il crée les lumières de MonotropsisOdorata, mise en scène
par Gaëlle Hispard.
Extraits de la Carte Blanche à Chambéry (forme concert)
http://www.youtube.com/watch?v=SvTycKVLwgU
CALENDRIER DE CRÉATION
Une première semaine de résidence autour du projet a déjà eu
lieu à l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry en Janvier
2012.
Planning des répétitions 2013 :
Janvier 2013: travail dramaturgique à la table : du 7 au 19
(metteur en scène et dramaturge à Paris)
Juin : du 24 au 29 à La Scène Nationale de Sénart.
Juillet : du 15/07 au 2/08 à la Coloc’ de la culture, scène
conventionnée de Cournon d’Auvergne.
Septembre : du 2 au 14 - au Cube, Studio - Théâtre d’Hérisson
(Pierre Meunier, Cie La Belle Meunière).
Octobre - novembre : du 22 /10 au 2 /11 au Théâtre de Cusset.
Novembre du 25 au 29 à la Scène Nationale de Sénart.
Création le 29 novembre 2013 à la Scène Nationale de Sénart.
Contact administration : Chantal Rocailleux
+33 (0)4 70 06 13 65 / +33 (0)6 85 82 95 40
[email protected]

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