Activité expérimentale : Grandeurs thermodynamiques
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Activité expérimentale : Grandeurs thermodynamiques
Activité expérimentale : Grandeurs thermodynamiques Objectifs : - Mettre en œuvre une technique de calorimétrie. - Mettre en œuvre un protocole expérimental de mesure d'une grandeur thermodynamique énergétique (capacité thermique, enthalpie de fusion...). - Mettre en œuvre un protocole expérimental d'étude des relations entre paramètres d'état d'un fluide à l'équilibre (corps pur monophasé ou sous deux phases) Travail préparatoire : Consulter les documents suivants : - http://www.youtube.com/watch?v=e5huXWeTOe8 - 1. Fusion d’un métal inconnu Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de connaitre le métal dont vous disposez. Estimer les incertitudes. 2. Coefficient gamma Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de mesurer de deux façons le coefficient gamma de l’air : . Estimer les incertitudes. 3. Calorimétrie Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la valeur en eau du calorimètre. Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la chaleur latente de fusion de l’eau. On comparera avec Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la capacité calorifique de l’eau. On comparera avec Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de reconnaitre un métal On aura intérêt à travailler avec de grands écarts thermiques Annexe 1 : Méthode de Rüchardt et Rinkel Le montage de l’expérience comprend une bouteille de volume V0 sur laquelle est fixé un tube en verre de longueur L, et de section interne S. Une bille en acier de masse m, parfaitement ajustée pour coulisser à l’intérieur du tube avec un frottement réduit est abandonnée sans vitesse initiale en z = 0. La bille effectue un mouvement vertical oscillant dans le tube. Moyennant quelques hypothèses, nous montrerons que ce mouvement est harmonique. La mesure de sa période permet de déterminer la valeur du rapport des chaleurs spécifiques c de l’air contenu dans le volume formé par le tube et la bouteille. En appliquant les lois de la mécanique et de la thermodynamique on arrive aux expressions de la période et de la hauteur de chute : La bille effectue des oscillations harmoniques avec une période T0 donnée par Entre l’instant initial et l’instant où la bille s’arrête avant de remonter, celle-ci parcourt une longueur h donnée par Annexe 2 : Calorimétrie Si on met un corps chaud au contact d’un corps froid, il se produit un transfert thermique ; ce transfert s’arrête quand l’équilibre est atteint. Dans ce cas, la quantité de chaleur prise par le corps froid au corps chaud est égale à celle cédée par le corps chaud au corps froid. Si on opère à , la variation d’enthalpie du système constitué par les deux corps est nulle (en l’absence de pertes thermiques). Quand la température d’un corps passe de à , sous , sa variation d’enthalpie est avec capacité thermique massique sous constante et Q étant le transfert thermique (ou la quantité de chaleur) échangée avec l’extérieur. Si , . On appellera µ la valeur en eau du calorimètre. La capacité calorifique du calorimètre est donc , avec , la capacité calorifique massique de l’eau. On prendra comme échelle de température l’échelle Celsius, car les calculs opérés sur les températures sont uniquement des soustractions. On utilisera donc directement les températures lues sur les thermomètres. On donne la capacité calorifique de la glace : On trouve sur internet une capacité calorifique massique du verre de 720 J.kg -1K-1 la masse du récipient du calorimètre est de 200g , on s’attend à un ordre de grandeur pour 140J.K-1 soit une valeur en eau de l’ordre de 140/4.18 35g on verse dans le calorimètre de valeur en eau la température d'équilibre obtenue F et de température initiale ical une masse m e d'eau à la température permet d'en déduire la valeur en eau par l'équation suivante 0= H= ce ( F ie Tical ) mc e ( F Tie ) ce est la capacité calorifique massique de l'eau liquide Si on s'attend à une valeur en eau de l'ordre de 50g on a sans doute intéret à choisir m de l'ordre de 50g et Tical et Tie les plus différents possibles Pour Tical on pourra au choix prendre l'ambiante soit thermaliser le calorimètre à 0°C avec un bain eau glace en équilibre puis vider le mélange. La thermalisaton est rapide, quelques coups d'agitateur et c'est fait. pour la détermination de l'enthalpie de fusion de la glace, on met une masse m e d'eau chaude dans le calorimètre, on attend la thermalisation à Tie et un glaçon sec de masse m g que l'on aura pris soin de laisser dans l'eau longtemps afin qu'il se thermalise à la température d'équilibre eau glace Tig =0°C 0= H=( me )ce ( F Tie ) mg L f mg c e ( F Tig ) dans cette equation on tient compte du réchauffement de l'eau de fonte pour la détermination de la capacité calorifique d'un morceau de métal, on met une masse m e d'eau froide dans le calorimètre, on attend la thermalisation à Tie On met une plaque de métal dans un bain d'eau en ébullition on attend la thermalisation à Tim =100°C et enfin on dépose la plaque dans le calorimètre : 0= H=( me )ce ( F Tie ) mm c m ( F Tim ) Calcul de l’incertitude Masse d’eau + valeur en eau du calorimètre 150g masse de cuivre 50g Température initiale du cuivre 95à 100°C Température initiale de l’eau 19.8à 20.2°C Température finale 21.0 à 21.4 Calculons la capacité calorifique que cuivre 0.2J.g-1K-1 ( on trouve tabulé 0.385) Le calcul de l’incertitude explique les choses me ce ( F ) mcu ccu ( ei me ce ( mcu ( F ccu sCCu F Cui ) Cui ) F ei 2 cCu sF ei Cui 2 cCu 2 F F ) 0 s Cui cCu 2 Cui me ce ( mcu ( F me ce ( mcu ( F me ce ( mcu ( F me ce mcu ( ei 2 Cui ) me ce ( F Cui ) F ei )mcu me ce ( 2 mcu ( ) Cui ) F Cui me ce ( F mcu ( F ei sCCu sCCu F mcu ( Cui F ) me ce ( F Cui Cui Cui ) ) me ce ( F Cui ) F ei ) 2 ) ) 2 Cui ) ei ) F ei 2 2 me ce mcu ( Cui mcu ( 2 me ce ( F me ce ei F F mcu ( ) Cui ) F s ei ei ) Cui ) F 2 ( F ei Cui ) sF 2 ) sF 2 ( F ( F me ce ( F mcu ( F ) Cui ) ei 2 ) 2 ) Cui ei s Cui 2 me ce 2 mcu ( F Cui ) s ei 2 2 s Cui 2 s ei 2 > restart; > me:=150;mcu:=50;thetaF:=21.2;thetaei:=20;thetacui:=95;ce:=4.18; sthetaF:=0.5;sthetaei:=5;sthetacui:=0.5; > sthetaF := .20.5; sthetaF := 1.00 > Ccu:=-me*ce*(thetaF-thetaei)/(mcu*(thetaF-thetacui)); Ccu := .2039024390 > s1:=me*ce/(mcu*(thetaF-thetacui)); s1 := -.1699186992 > s2:=(thetacui-thetaei)/(thetaF-thetacui); s2 := -1.016260163 > s2:=s2*s2; s2 := 1.032784719 > s3:=(thetaF-thetaei)/(thetaF-thetacui); s3 := -.01626016260 > s3:=s3*s3; s3 := .0002643928878 > s:=s1*sqrt(s2*sthetaF*sthetaF+s3*sthetacui*sthetacui+sthetaei*sthetaei); s := -.8669659473 Ce qui explique l’écart entre l’estimation et la valeur tabulée Annexe 3 : Caractéristique de différentes métaux On donne la température de fusion de différents métaux : Métal Aluminium Zinc Etain Bismuth Plomb Température de fusion 659°C 419°C 232°C 271°C 327°C On donne les capacités thermiques massiques de différents métaux : Métal Aluminium Zinc Etain Bismuth Plomb Capacité thermique massique 897 380 228 122 129 Dans le cas où la virole est fermée, seul le gaz combustible emprunte la cheminée du bec Bunsen. Le gaz brûle alors de manière incomplète avec pour seul comburant l'oxygène de l'air qui se trouve en sortie de cheminée. Cela produit une flamme entretenue de couleur jaune, éclairante et dont la température ne dépasse pas les 800 °C, dite flamme de diffusion. En revanche, lorsque la virole est ouverte, l'air est aspiré par le flux de gaz sortant de l'ajutage et mélangé à ce dernier à l'intérieur de la cheminée avant d'atteindre la sortie : on parle de prémélange. Le combustible et le comburant brûlent alors de manière complète en sortie de cheminée, en produisant une flamme continue de couleur bleue, voire incolore (à la lumière du Soleil), et dont la température peut facilement atteindre 1 200 °C voire 1 500 °C. Dans le cas d'un chalumeau oxyacétylénique, les gaz utilisés sont l'oxygène pur et l'acétylène, dont la combustion dégage une énergie importante (du fait de la triple liaison carbone-carbone et de l'efficacité de l'oxycombustion). La température de la flamme peut dépasser 3 100 °C. En fait nous utiliserons un dispositif de chauffage électrique