Le Moringa - Ader Méditerranée

PROJET MORINGA
Dans un monde en croissance démographique rapide, soucieux de réduire la
pauvreté, de favoriser le développement économique pour tous, de préserver ses
ressources naturelles et de répondre aux défis climatiques, la promotion et le
développement
d’agricultures,
à
la
fois
rémunératrices,
productives
et
respectueuses de l’environnement dans tous les territoires, nous apparaissent
plus que jamais nécessaires.
Ces dernières années témoignent des limites de l’action engagée pour
éliminer l’extrême pauvreté et la faim, premier objectif du millénaire pour le
développement (OMD). Près de 180 millions d’enfants de moins de cinq ans sont
aujourd’hui atteints de retard de croissance et 55 millions souffrent encore
d’émaciation. Environ 850 millions de personnes souffrent de sous-alimentation
chronique.
La malnutrition est responsable de plus de la moitié des décès infantiles
dans le monde. Le nombre élevé de personnes souffrant de la faim demeure
inacceptable.
Les Nations Unies ont fait de 2014 l'année mondiale de l'agriculture
familiale et des initiatives doivent être lancées par les pays en développement
afin de sensibiliser l'ensemble des exploitations agricoles aux cultures bio
fortifiées.
Des initiatives et des pistes d’innovation existent pour produire
durablement l’alimentation nécessaire aux populations rurales et urbaines.
Pour relever ces défis, nous devons mettre en place de nouvelles politiques de
régulations agricoles:

Satisfaire les besoins alimentaires croissants,

Améliorer le sort des producteurs,

Soutenir les investissements dans les filières,

Préserver la biodiversité et fixer le carbone,

Assurer la qualité des eaux et des sols,

S’adapter aux changements climatiques.
L’objectif est de faire du secteur agricole un levier de développement
pour
l'Afrique. Au-delà
des
questions
du rendement
des
cultures,
la
transformation et le conditionnement des produits agricoles constituent des
étapes indispensables à maîtriser pour constituer une véritable filière agricole
capable de nourrir toute la population.
Partant
de
ces
constats,
les
acteurs
de
la
Recherche,
de
l’Enseignement et du Développement en collaboration avec les partenaires
associatifs
au
développement
se
sont
mobilisés
pour contribuer
à
la
formulation des politiques publiques de développement en ce qui concerne le
rôle
de
l’agriculture
familiale
dans
les
approches
et
démarches
de
recherche, et de suivi et évaluation des actions de développement.
Si le lien entre malnutrition et dégradation des sols est un véritable
problème, ce peut être l’opportunité d’imaginer des solutions innovantes. L’accent
est mis sur les aspects essentiels de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et
des interactions entre sols, agriculture, aliments et individus pour développer
des systèmes commerciaux qui permettront d’améliorer à la fois la qualité de vie
des populations et la santé des écosystèmes.
Dans ce contexte, le Moringa Oleiferai, un arbre à croissance rapide,
représente une solution simple et très accessible aux défis agricoles de
demain.
Le
projet
collaboratif
mobilise
des scientifiques,
des
agriculteurs
producteurs de Moringa, des groupements de femmes, des associations et des
entrepreneurs sociaux. Ensemble, il vont développer une nouvelle chaîne de
production, de transformation et de commercialisation de produits nutritifs
dérivés du Moringa Oleifera dont l’impact environnemental, social et économique
sera positif.
Cette étude, par l’implantation et le suivi de systèmes pilotes, permettra de
développer
des
technologies
de
production
simples,
à
faible
coût
et
reproductible dans les pays en développement. L’approche scientifique par la
validation d’un process qualité certifié permettra la professionnalisation d’une
nouvelle filière sécurisée pour l’homme et respectueuse de l’environnement.
CHOIX DU PRODUIT – LE MORINGA OLEIFERA
Le Moringa est un arbre à usages multiples, résistant à la sécheresse et à
croissance rapide. Cet arbre suscite un intérêt international grandissant comme
complément nutritionnelii, floculant pour le traitement des eauxiii,iv, huile
cosmétique, légume, fourrage, hormone de croissance, engrais vert et bien
d’autres vertusv,vi. Le Moringa constitue un potentiel de diversification important
à haute valeur ajoutée.
1. Les feuilles de Moringa
Les feuilles de Moringa Oleifera en culture familiale présentent par rapport à la
Spiruline le triple avantage d’avoir des coûts de production faibles, d’être
connues de la majorité de la population et potentiellement plus disponibles
(solution endogène, pérenne et durable, faible technicité). Elles présentent
également le grand avantage de pouvoir faire l’objet d’une utilisation domestique
familiale régulière. Elles ont une teneur exceptionnellement élevée en éléments
nutritifsvii,viii,ix,x qui en font un atout potentiel pour la lutte contre la malnutrition
en Afrique de l’ouest.
Ainsi, 100 g de feuilles de Moringa Oleifera fraîches suffisent à couvrir :

Entre 30 et 100% des apports journaliers recommandés en calcium
(30% à 50% pour les adolescents, 40% à 60% pour les adultes, les
enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, 80 à 100% pour les
enfants de moins de 3 ans) ;

Entre 25 et 80% des apports journaliers recommandés en fer (25%
pour les femmes enceintes, 40 à 60% pour les adolescents et les
femmes, 50 à 100% pour les hommes et les enfants),

Théoriquement 100 g de feuilles fraîches pourraient couvrir 100% des
besoins en vitamines A (y compris des femmes enceintes et allaitantes),
mais ceci dépend énormément des conditions d’utilisation et de
conservation des feuilles. En effet, la vitamine A se dégrade avec le
temps, la lumière et la chaleur.
En comparaison, 10 g de poudre de feuilles séchées par jour couvrent :

Pour le calcium : environ 30% des apports journaliers recommandés pour
les enfants de 6 mois à 3 ans ; 25% pour les enfants de 4 à 9 ans et
pour les femmes adultes ; 15% pour les adolescents ou femmes de plus
de 55 ans,

Pour le fer : environ 30% des apports journaliers recommandés pour les
enfants de 6 mois à 12 ans ; 15 % pour les adolescents ; 20% pour les
hommes et les femmes de plus de 55 ans ; 12% pour les femmes adultes
et 8% pour les femmes enceintes ou allaitantes,

Pour la vitamine A : 50 à 100% pour toutes les catégories de population.
Même si la teneur en vitamines diminue pendant le séchage, la poudre de feuille
constitue tout de même un complément nutritionnel très riche.
Les feuilles de Moringa présentent un grand intérêt fourrager, particulièrement
pour le petit élevage « de case » (volailles, petits ruminants, porcs, ânes). Ceci
représente un critère de choix supplémentaire dans le contexte de crise
fourragère que connaissent les pays sahéliens et constitue des éléments de
sécurisation importants pour ces catégories d’agricultures vulnérables.
Pour toutes ces raisons la feuille de Moringa est un aliment végétal très
nutritif, écologique, économique et surtout disponible localement.
2. Les graines de Moringa
L'huile extraite de ses grainesxi est à la fois une huile alimentaire de qualité et
une matière premièrexii,xiii intéressante pour l'industrie cosmétique. Le tourteau
issu de l'extraction d'huile montre des capacités floculantes et bactéricides. En
effet, la forte teneur des graines en polypeptides donne à ce tourteau la
capacité de former des agrégats avec diverses particules en suspension dans
l’eauxiv.
3. Les fleurs de Moringa
Les fleurs peuvent être utilisées pour la fabrication d’huile essentielle dont les
propriétés et les principaux domaines d’application doivent être déterminés au
même titre que les risques pour la santé en cas d’usage impropre.
4. Les gousses, tiges et racines de Moringa
Ces composants pourraient être utilisés comme source de matière première pour
la valorisation des productions issues des déchets du bois de Moringa :

Valorisation matière : bois broyé.

Valorisation énergétique : bio combustible à base de bois, utilisé seul ou
en mélange avec de la biomasse.

Valorisation agronomique : compostage.
PARTENAIRES
ASSOCIATION FLEUR DE VIE
1. Données de l’Association

Date de création : 29/05/2010

Membres fondateurs : Stéphanie ALLARD et Lionel RIDET

Adresse : 3 Rue jean Cazalbou 09100 Saint Jean du Falga

Tel :06.59.56.30.04
Mail : [email protected]
2. Projet associatif
Fleur de Vie s’est donnée comme objet associatif la lutte contre la malnutrition,
l’insécurité alimentaire et la déforestation, par la promotion du Moringa Oleifera
en agroforesterie. L’association porte des projets globalisants, apportant des
réponses aux besoins fondamentaux des hommes, à la nécessaire vie socioéconomique d’un pays et à la sauvegarde de l’environnement.
L’association
agit
en
vertu
des
principes
d’un
développement
durable,
respectueux de l’Homme de la nature et de leur cohabitation harmonieuse.
Nous avons adopté la Déclaration des objectifs du Millénaire de l’an 2000 par
laquelle la communauté internationale s’est engagée à « n’épargner aucun effort
pour affranchir des millions d’hommes, de femmes et d’enfants du joug terrible
et déshumanisant de la misère. »
Opérationnellement, Fleur de Vie vise à travers le développement raisonné de
nouvelles productions agricoles et forestières en Afrique à :

Lutter contre la déforestation et l’érosion des terres arables

Combattre la faim, la malnutrition chronique et les problèmes de santé
inhérents

Développer de nouvelles filières économiques grâce aux produits agricoles
issus du Moringa Oleifera

Créer des compléments de revenus pour les populations africaines,

Emanciper les femmes

Eduquer à l’écocitoyenneté et au développement durable, par la mise en
place d’échanges France/Afrique, avec création de jardins potager
scolaire
supports
éducatifs
sur
l’agroécologie,
la
diversification
alimentaire, l’hygiène et la solidarité internationnale
Notre méthodologie communautaire arbore pour principe le partage de pouvoirs
entre les membres de l’association et les bénéficiaires des actions de Fleur de
Vie.
Aux différents stades du projet associatif (diagnostic, choix des actions, mise
en place des actions, évaluation), la cogestion est effective entre l’association et
les bénéficiaires. L’intervention de l’association doit permettre un
développement en phase avec l’évolution historique des populations locales.
Nous avons des correspondants locaux impliqués dans chaque phase de
développement de nos projets, assurant les échanges entre nous et les
bénéficiaires.
Ils assurent le suivi des plantations et des programmes, les comptes rendus
auprès de l’association entre nos déplacement au Burkina Faso ou au Maroc, afin
que nos projets soient pérennes.
1. Partenaires scientifiques
Pour que ce projet voit le jour, il est nécessaire d’associer des partenaires
locaux à des organismes de recherche et des entreprises tels que :
ADER MEDITERRANEE
Depuis sa création, suscitée il y a 50 ans par le Ministère de l’Enseignement et
de la Recherche, l’ADER Méditerranée joue un rôle majeur comme acteur au
service de l’élaboration et de la gestion des programmes de recherche
partenariale entre laboratoires de recherche publics ou privés, entreprises et
organismes institutionnels.
L’ADER Méditerranée a développé une expertise particulière et des outils
techniques tels que la plateforme Rives Med afin de faciliter la recherche,
l’innovation et le transfert de technologie.
Les contrats de recherche lient un organisme qui initie et finance un projet de
recherche dans le cadre du développement d’un nouveau produit, d’une nouvelle
technologie ou d’un procédé innovant et un ou plusieurs laboratoires en charge de
sa réalisation
L'ADER Méditerranée a mis en place une cellule de veille juridique et fiscale
pour suivre l’évolution de la réglementation. Cette veille fonctionne grâce à un
partenariat avec un cabinet juridique et financier.
L'ADER Méditerranée a reçu, par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche, le renouvellement de l’agrément qui reconnaît sa capacité de mener
des travaux de R&D éligibles au dispositif du Crédit Impôt Recherche. . L’ADER
Méditerranée dispose d‘un numéro de déclaration d’activité enregistrée sous le
N°93 13 14021 13 auprès du préfet de région de Provence-Alpes-Côte d’Azur
conformément aux dispositions de l’article R.6351-6 du code de travail
Valeur ajoutée et savoir-faire

Ingénierie de projets en génie des procédés, matériaux, formulation,
chimie fine:

Validation des indicateurs énergétiques, des cycles de production
induits, de la valorisation des sous-produits et de l’analyse du cycle de
vie des produits.

Ingénierie opérationnelle:

Conseiller et accompagner au niveau technologique l’élaboration
effective de substances biosourcées, agrosourcées et d’écoproduits

Tester, optimiser et valider des procédés innovants à l’étape
préindustrielle, avant production industrielle et commercialisation

Vérifier “à l’échelle réelle” les scénarii d’exposition imposés par le
règlement REACH

Scale-up : Passer de quantités R&D à des quantités préindustrielles
permettant de tester les marchés porteurs : prototypage
préindustriel, échantillonnage pour tests d’aptitude à l’usage

Atelier pilote de Génie des Procédés en collaboration avec l’Ecole
Centrale Marseille

Plateforme chimie de plus de 1000 m²:

Colonnes instrumentées et régulées: distillation continue et
discontinue, extraction liquide-liquide

Membrane de filtration (minérale/Organique)

Equipements: osmose inverse, réacteur chimique, rhéomètres, matériel
de rhéologie
L’Ader Méditerranée développe ses compétences vers les grands groupes
internationaux et également vers les PME et PMI, qui forment le tissu des
entreprises de notre territoire.
L'Ader Méditerranée répond avec succès
aux programmes régionaux et européens à travers des partenariats, des
colloques et forums tels que DIAMED vers les jeunes diplômés ou REAMED
sur les règlements internationaux
1. Contact Ader Méditerranée
Pierre Michiel, Directeur
[email protected]
Maison du Développement Industriel Technopôle de Château-Gombert 38 Rue
Joliot-Curie 13452 Marseille Cedex
LABORATOIRE METICA
Les
préoccupations
de
l’équipe
de
recherche
MéTICA
(MEthodologie,
Traitement de l’Information
en
Chimie
Analytique)
peuvent être résumées par
« stratégies expérimentales
et
traitement
de
l’information
en
chimie
analytique ».
Le développement de la
chimie
analytique
à
l’interface de toutes les
sciences comme la biologie,
les matériaux, l’électronique, le spatial, les matériaux, l’environnement … conduit
à mettre au point des outils, spécifiquement adaptés à des objectifs
scientifiques : identifications de marqueurs chimiques ou biologiques, capteurs,
cellules de vieillissement dédiées.
1.
Axes de recherche : spectrométrie et analyse chimique
Ce thème rassemble les recherches dans le domaine du traitement des données
(chimiométrie). Depuis plusieurs années, l’équipe travaille au développement des
méthodes multitableaux. En effet, pour un même lot d’échantillons il est facile
d’accumuler les données analytiques. Du point de vue du traitement des données
nous cherchons à analyser ces données simultanément et non pas, technique par
technique. Ces études nous ont permis de développer une méthodologie
analytique quantitative et d’identification d’effets de terroir avec la
reconnaissance de l’origine géographique d’échantillons lipidiques. La maitrise de
ces méthodes nous permet d’être reconnus par un nombre important de citations
de nos articles. Ce thème est un thème transversal puisque les autres thèmes de
recherche reposent sur ces avancées méthodologiques.
Les termes de « métabonomique ou métabolomique sont aujourd'hui largement
utilisés dans le monde scientifique pour décrire cette approche qui nécessite la
mise en place de techniques analytiques telles que l'infrarouge ou la RMN
(méthodes d'analyse globales) et des méthodes chromatographiques (méthodes
d'analyses séparatives), capables de détecter la variation de la réponse des
métabolites présents dans les échantillons d'origines biologiques.
Le thème vieillissements naturels ou simulés rassemble les projets visant à
la compréhension et à la caractérisation des mécanismes de vieillissement des
produits naturels (pétrole, huiles végétales) et des produits industriels formulés
La maîtrise du process est indispensable pour une bonne reproductibilité de la
qualité du produit. Les vieillissements thermiques ou photochimiques des
produits sont suivis en utilisant les spectroscopies proche ou moyen infrarouges.
L’axe de recherche Valorisation d’extraits naturels, d’huiles essentielles
et végétales porte principalement sur les plantes médicinales inscrites dans des
pharmacopées traditionnelles qui présentent un grand intérêt industriel pour
l’extraction de substances naturelles pures mais aussi sous forme de poudre ou
d’extrait à activités biologiques et à indications thérapeutiques (phytothérapie).
Après un criblage chimique nous évaluons l’activité antiradicalaire (DPPH) afin de
prévoir le protocole d’extraction le plus adapté, suivant les familles de molécules
(souvent des composés phénoliques) présentes ou suivant la cible recherchée.
L’étude phytochimique de ces plantes permet, au-delà de la recherche de
nouveaux principes actifs, de démontrer l’importance sur le plan nutritionnel
d’espèces sauvées ou replantées, mais aussi de promouvoir la qualité d’extraits
naturels, de conserver la diversité chimique ou encore une meilleure gestion et
valorisation de la cueillette.
Nous travaillons également sur les fractions lipidiques de plantes et/ou de leurs
graines et d’organismes marins dans un but d’authentification et de valorisation.
Ces fractions lipidiques surtout utilisées pour lutter contre le vieillissement
cutané sont aussi valorisées en tant que compléments alimentaires pour leur
apport nutritif par la présence d’acides gras essentiels. Concernant les huiles
végétales, nous nous intéressons non seulement à la fraction constituée par les
acides gras mais aussi à l’insaponifiable, souvent responsable de l’activité de
l’huile notamment anti-oxydante par la présence de tocophérols (vitamine E).
Nous avons ainsi pu mettre en évidence un cultivar d’Arganier d’origine
algérienne riche en tocophérol pour une utilisation alimentaire, cosmétique ou
thérapeutique.
2. Effectifs
Les effectifs de l’équipe sont 10 personnes ; 8 chercheurs/enseignants
chercheurs (3 IRD) et 4 IT (3 IRD) + 9 doctorants.
Sites de travail : St Jérôme, Polynésie Française, Tunisie, Maroc, Espagne).
3. EQUIPEMENT
Spectroscopie
Chromatographie
2 MIR
CLHP
2 µMIR
CG
Imagerie visible
Caméra couleur
CCD
2 NIR
RAMAN (micro et
macro)
Fluorescence UV
3 UV-Visible
L'équipe possède son matériel en propre, ce qui entraine une grande facilité de
travail mais engendre des frais importants.
i
Emongor, V. E. (2011). Moringa (Moringa oleifera Lam.): a review. IN : ACTA
HORTICULTURAE (2011), 911(Proceedings of the First All African Horticultural Congress, 2009,
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ii
Ayssiwede, S. B. ; Zanmenou, J. C. ; Issa, Y. ; Hane, M. B. ; Dieng, A. ; Chrysostome, C. A. A. M.
; Houinato, M. R. ; Hornick, J. L. ; Missohou, A. (2011). Nutrient composition of some
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iii
Kabore, A. ; Savadogo, B. ; Rosillon, F. ; Traore, A. S.; Dianou, D. (2013). Effectiveness of
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iv
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v
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vi
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vii
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viii
Compaore, W. R.; Nikiema, P. A.; Savadogo, A.; Bassole, H. I. N.; Mouecoucou, J.; Pignatelli, S.;
Simpore, J.; Traore, S. A. (2011). Nutritional and hematological recovery of severely malnourished
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ix
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x
Duan, Q. ; Li, X. ; Chen, S. ; Ma, L. ; An, X. (2008). Development and utilization of nutritive value
for Moringa oleifera. IN : ANHUI NONGYE KEXUE, 2008, 36 (29), pp. 12670-12672.
xi
Folorunso, A. E. ; Akinwunmi, K. F. ; Okonji, R. E. (2012). Comparative studies of the
biochemical parameters of the leaves and seeds of Moringa oleifera. IN : JOURNAL OF
AGRICULTURAL SCIENCE AND TECHNOLOGY B, 2012, 2 (6), pp. 671-677.
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xiii
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