ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L`ADRET SHELL DU 5 DÉCEMBRE

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L`ADRET SHELL DU 5 DÉCEMBRE
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ADRET SHELL DU 5 DÉCEMBRE 2006
EXPOSÉ DE M. CHRISTIAN BALMES, PRÉSIDENT DE SHELL EN FRANCE
L’exposé de Christian Balmes a porté en premier lieu sur le Groupe Shell.
Malgré un bénéfice 2006 qui sera à nouveau très important, l’impact négatif du
problème de la surévaluation antérieure des réserves de brut du Groupe continue de peser sur
l’image de Shell, en particulier dans les milieux boursiers qui restent réservés sur la possibilité
d’atteindre les objectifs fixés par la Direction : production de 4 millions de barils de brut par
jour contre 3,2 millions actuellement et taux de renouvellement des réserves de 100% contre
65% présentement.
Les « Méga Projets » du secteur Exploration/Production, d’un coût unitaire de 5 à 20
milliards de dollars, se situent dans l’Île de Sakhaline, au Canada, au Nigéria et au Qatar.
Le développement du projet Sakhaline est perturbé par les difficultés créées par les
autorités russes qui veulent contraindre Shell et ses partenaires japonais à intégrer Gazprom
dans leur association. 40 des 91 problèmes d’environnement soulevés sont réglés et un audit
financier sur le coût de développement, passé de 8 à 20 milliards de $, est en cours.
En 2007, le Groupe fera une importante campagne de communication sur ses actions
afin d’améliorer son image dans le public et Royal Dutch fêtera de son côté ses 100 ans
d’existence.
Dans le secteur « Downstream », raffinage et distribution, la politique du Groupe sera
très sélective et axée sur l’Asie, secteur de croissance. Les actifs non stratégiques pourront
être vendus pour financer les investissements nouveaux et l’information récente sur la vente
éventuelle des raffineries Shell en France qui ne sont pas jugées stratégiques s’inscrit dans le
cadre de cette politique.
En ce qui concerne Shell en France, Christian Balmes a indiqué que les résultats
financiers du Réseau et des Bitumes étaient très satisfaisants mais que le secteur du gaz
liquéfié souffrait d’une forte concurrence des Grandes Surfaces qui se traduisait pour Butagaz
par une perte de position et une baisse sensible du résultat. Un plan de restructuration de
Butagaz est en cours et il a été mis fin au contrat de Net Return avec BP.
Christian Balmes a par ailleurs indiqué que dans le cadre de la politique du groupe de
globaliser, standardiser et délocaliser les activités administratives, la comptabilité Clientèle et
Achats était transférée à Cracovie.
Il a enfin confirmé la décision du Groupe de mettre en réserve les fonds nécessaires
pour garantir le paiement des retraites Shell.

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