Le réseau "sacré" que l`on appelle aussi Grand réseau global, fut (re

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Le réseau "sacré" que l`on appelle aussi Grand réseau global, fut (re
Le réseau "sacré" que l’on appelle aussi Grand réseau global, fut (re)découvert dans les années 1980 par
Walter Kunnen, qui comme il le dit lui même, n’en n'est nullement l'inventeur, était connu à peu près par
toutes les grandes civilisations du passé, son mérite étant d'avoir pu situer ce réseau dans sa structure
originelle et d’en relever les lignes de force qui remplissent en quelque sorte, la fonction "d'ondes porteuses"
des interférences électromagnétiques propres à l'espace qu'elles parcourent.
C'est à partir d'un ouvrage latin qu'il a pu progresser, il se réfère en
effet au "Corpus Agrimensorum Romanorum" dont l'original (?) est
conservé dans la bibliothèque du Vatican et dont il en possède de
larges extraits avec des commentaires en allemand, il semblerait qu’il
s'agisse en fait d'un "Corpus" réunissant les différents "Codices Graeci
et Latini" de l'époque d'Hadrien.
Le "Corpus Agrimensorum Romanorum" ne serait cependant pas un
document si unique que cela puisqu'on peut le trouver à la Bibliothèque
Nationale dans l'édition du philologue suédois Charles Thulin édité à
Leipzig en 1913, qui n'a pas eu le temps de terminer son oeuvre
brutalement interrompue par sa mort, mais qui avait cependant eu le
temps de céder à la Bibliothèque Teubner une collection remarquable
de textes antiques du Bas-Empire illustrés de nombreuses
photographies, parmi lesquels ce fameux "Corpus agrimensorum
Romanorum, I. Opuscula agrimensorum veterum ("Corpus des
arpenteur romains, Opuscules des arpenteurs antiques"), l'ensemble
ayant été réédité en 1971, une édition comportant 48 pages de
planches en présente un relevé des centuriations romaines (une
centuriation étant la division d'une terre en centuries, une centurie
étant égale à 200 arpents), ces différents relevés cadastraux représentant presque toujours les terrains quadrillés avec le plus souvent le
croisement des axes majeurs.
Il est certes vrai que l'homme antique avait une conscience cosmique du monde, pour lui, travailler une terre,
c'était aussi reproduire le monde des dieux dans la matière, et il était tout à fait naturel pour un arpenteur
Romain de parcourir un terrain dans le sens naturel de circulation des énergies magnétiques de la terre…
Parler d'arpentage, tel que le concevaient les anciens ne se limitait pas à un travail de parcellisation,
arpenteurs et agronomes déterminaient ensemble la naissance d'un paysage, la création d'une exploitation
harmonieuse conforme aux potentialités de l'époque, c’est pourquoi les différents "corpus" nous parlent
également de création et de gestion de paysage, d'organisation agricole, de systèmes de cultures, des formes
des champs, de l'orientation des labours et des plantations, des mesures déterminées pour la plantation des
arbres et la délimitation des espaces entre eux, c'est toute une approche concertée de l'environnement qui
prend même en compte l'implantation des autels, on pourra consulter à ce sujet un excellent livre paru en
1992 aux éditions Errance, "Les arpenteurs Romains" de Gérard Chouquer et François Favory.
Selon Walter Kunnen, il existerait une preuve de la connaissance par les anciens des réseaux géomagnétiques
terrestres 130 ans après Jésus-Christ, cependant, si l'on fait référence notamment aux travaux de Gérard
Chouquer et François Favory, il semblerait "que les recherches les plus récentes situent la première rédaction
du "Corpus agrimensorum Romanorum", "le recueil des arpenteurs Romains" à la fin du Vème ou dans les
premières années du VIème siècle au Nord de l'Italie dans le milieu gothico-ravennate".
Les textes des arpenteurs ont donc été recueillis très tôt et nous sont parfaitement connus, le monde médiéval
s'y est d’ailleurs très tôt intéressé et il a exploité les passages consacrés à la géométrie théorique, dont ont
découlé les tracés régulateurs qui sont à la base de la science du trait de l'art Compagnonnique, les fameuses
"grilles", qui sont à la base de toute la science géométrique des bâtisseurs du Moyen-âge.
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Comme le réseau Hartmann, le réseau sacré est lui aussi parfaitement orienté dans le sens Nord-Sud et EstOuest, l'axe Nord-Sud étant appelé le Cardo (le gond ou pivot en latin en référence au langage des
arpenteurs), il correspond à l'axe de la terre, ce qui prouve que contrairement à ce que nous disent les
historiens, les Romains connaissaient déjà la rotation de la terre ?...
L'axe Est-Ouest s'appelle lui, le Decumanus, la largeur des mailles de ce réseau variant en moyenne de 34 à 80
cm et sa particularité étant d'être à géométrie variable, l'énergie de la terre circulant à l'intérieur de ce réseau
sacré selon un sens de propagation du Nord vers le Sud et de l’Est vers l'Ouest.
Si le réseau Hartmann est un réseau tellurique, le réseau sacré serait plutôt quant à lui un réseau solaire, il tire
toute son énergie du soleil, ce qui expliquerait pourquoi la nuit il se déplace, et dès que le soleil revient il
retrouve sa place, il porte le nom de réseau sacré car on le retrouve systématiquement utilisé dans la
construction de tous les sanctuaires, les chapelles et les églises qui sont par excellence des temples solaires.
Il existerait en fait deux réseaux sacrés, l'un étant un sous-réseau de l'autre, le premier ayant une dimension
approximative de 100 km par 100 km et le second dessinant une résille de 40 km de côté, chacun de ces
réseaux entraînant également la création de sous-réseaux, le plus intense, celui qu'on pourra appeler le
numéro un, passant comme par hasard par la pyramide de Khéops, et il est connu sous le nom de Maximus
Maximi Maximorum, le second, moins intense, a notamment été retrouvé sous le temple de la Pythie à
Delphes, il en a été découvert un troisième qui passe, lui, entre autre à Saint-Maximim et à la Sainte-Baume
dans le Sud de la France et qui mesure 40 km de côté.
C’est ainsi qu’on s'aperçoit dans la pratique qu’on retrouve ce réseau sacré dans tous les grands sanctuaires
quelle que soit la religion, il en est de même pour les plus importants menhirs ou les systèmes mégalithiques.
Au cours de l’histoire, les réseaux ont également eu d'autres utilisations, la tradition rapporte qu'ils servirent
notamment de vecteurs d'informations pendant la guerre des Gaules, si l'on s’en réfère à Jules César dans ses
commentaires tronqués du "Bello Gallico" qui pour entretenir sa légende ne voit dans les Gaulois que des
hordes de barbares, les nouvelles se répandaient grâce à des cris que poussaient les Gaulois de ville en ville,
c'est ainsi que le massacre des marchands Romains installés à Orléans, qui avait été exécuté au lever du soleil
était connu à 9 h du soir en Auvergne, dit-il.
Loin de trouver une contrée sauvage comme il est souvent écrit à tort, les Romains découvrirent en fait un
pays riche, avec une solide infrastructure, les routes gauloises étaient parfaitement entretenues et ce sont
d’ailleurs elles qui permirent aux troupes romaines de parcourir jusqu'à huit lieues par jour.
Quand les troupes gauloises arrivaient le soir à leur campement, tout était prêt pour les accueillir, et quel que
soit leur état, victorieuses ou vaincues, elles trouvaient exactement les services d'intendance et la nourriture
dont elles avaient besoin, une communication parfaite existait entre les soldats engagés dans le combat et
l'arrière garde, qui pouvait se trouver à plusieurs kilomètres de là.
La tradition raconte également que grâce à la grande connaissance des druides, l'information circulait de
téléphone à téléphone par menhirs interposés, le propre d’une pierre plantée étant d'être située sur un point
particulièrement stratégique d’un réseau géomagnétique terrestre, une information envoyée par l'intermédiaire
d'un menhir pouvant très bien être captée par une autre pierre, pourvu qu'elle soit placée sur ce même réseau.
Cette possibilité d'utiliser les réseaux pour des communications téléphoniques est connue depuis fort
longtemps, elle a même été mise en usage dans les services des transmissions de l'armée française pendant la
première guerre mondiale, grâce à des radiesthésistes compétents, des points de croisements étaient
déterminés sur ce qu'on appelle aujourd'hui le réseau global, on plantait une aiguille de cuivre reliée à un
émetteur, la même opération était réalisée à un autre point du champ de bataille, et une communication
pouvait ainsi s'établir, n'étant pas fiable, ce moyen de transmission fut vite abandonné car il ne garantissait
pas le secret de la communication, une fois connu des Allemands, ceux-ci firent en effet exactement la même
chose et purent ainsi écouter les communications françaises, la transmission des anciens Celtes par pierre
interposée semblait donc beaucoup plus fiable, car les Romains ne purent l'intercepter, il serait intéressant
aujourd'hui de reproduire la même expérience avec les connaissances de l'énergétique que nous avons
maintenant...
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