expulsions, insalubrite, surloyers, listes d`attente pour un logement
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expulsions, insalubrite, surloyers, listes d`attente pour un logement
PCF Issy les Moulineaux EXPULSIONS, INSALUBRITE, SURLOYERS, LISTES D’ATTENTE POUR UN LOGEMENT SOCIAL A ISSY, ÇA SUFFIT ! Cet hiver encore, des gens sont morts de froid faute d’un logement. Un événement inacceptable. Tout le monde devrait avoir droit à un logement décent. Or de plus en plus de personnes sont exclues de ce droit. Ça se passe en France, réputée pays des droits de l’Homme. A Issy-les Moulineaux aussi, les expulsions, les surloyers, les logements insalubres, les listes d’attente pour un logement social, on connaît ! Quelques exemples : - Expulsée en 2007, une famille de cinq personnes (dont un bébé) n’a toujours pas obtenu un relogement en HLM. - En novembre dernier, en pleine trêve hivernale, un homme a été expulsé d’un hôtel meublé pour 15 jours de retard de loyer. - Une famille avec quatre enfants dont un bébé vit dans un immeuble insalubre en centreville et attend depuis plus de trois ans un logement décent. - Un couple en HLM se voit imposer du jour au lendemain un surloyer de 700 euros. Comment payer un loyer soudain triplé alors que les salaires n’ont pas augmenté ? - Aux Epinettes, entre autres, des logements restent inoccupés pendant plusieurs mois, voire une année…………… Ces cas ne sont pas exceptionnels. On compte 260 000 logements insalubres et 100 000 demandes de logements sociaux en attente dans le 92. A Issy-les Moulineaux, en 5 ans, 4 653 logements ont été construits, mais seulement 358 logements sociaux, ce qui fait baisser la part de ceux-ci de 3,5 %, alors que la liste d’attente compte 1 300 demandes. De plus, moins d’un tiers des logements sociaux sont construits en prêt locatif aidé (PLA), permettant des loyers abordables pour les personnes aux revenus les plus faibles. Dans ces conditions, il est scandaleux que l’Office départemental HLM des Hauts-deSeine ait décidé de vendre 4 000 logements dans les années à venir. Comment pourra-t-il répondre aux 2 767 demandes de logement jugées recevables dans le cadre de la loi DALO (Droit Au Logement Opposable) ? A cette heure, seulement 83 d’entre elles ont débouché sur un relogement réel. Et que fait le Gouvernement alors que plus de 3 millions de personnes en France ne sont pas logées dignement ? Au lieu de renforcer l’aide à la construction et à la réhabilitation du logement social, l’Etat se désengage. Le budget logement subit une baisse de 7%. La contribution patronale est diminuée de 850 millions d’euros et plus de 10 milliards d’euros sont ponctionnés sur les fonds d’épargne normalement réservés aux investissements dans le logement social. Une loi contre le logement social. Non seulement la Loi Boutin ne répond pas aux besoins des mal-logés, mais elle fait de nouvelles victimes. Elle remet en cause le droit au maintien des personnes âgées dans leur logement, instaure un bail à durée déterminée, réduit les délais en matière d’expulsions locatives. Elle augmente les surloyers de façon « dissuasive », tout en baissant de 10% les plafonds de ressources à partir desquels ils sont appliqués. De nombreuses familles seront ainsi exclues du logement social alors qu’elles n’ont pas les moyens de payer un loyer dans le privé. Avec pour autre conséquence la disparition de la mixité inter générations et de la mixité sociale qui était l’objectif premier des HLM lors de leur création. A noter que Monsieur Santini s’est empressé d’augmenter les surloyers à Issy-les Moulineaux, alors même qu’il était possible de retarder l’application du décret, comme l’ont fait les communes de gauche à direction communiste et même certaines municipalités de droite. Il est vrai que le Maire d’Issy et Secrétaire d’Etat à la Fonction publique se soucie moins des familles en difficulté que des promoteurs de l’immobilier privé, tel Bouygues ou Kauffmann et Broad qui spéculent dans notre ville. Le groupe communiste au conseil général des Hauts-de-Seine propose un plan de relance du logement social : • La mise en œuvre d’une politique de l’habitat donnant la priorité à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux de qualité est nécessaire et urgente. • Sur les Hauts-de-Seine, il faut construire 5 500 logements sociaux par an. En incitant les communes qui ne respectent pas la loi SRU à construire prioritairement des logements sociaux. En fixant comme obligation la construction de 50% de logements sociaux dans tout nouveau programme immobilier. • Il faut arrêter la vente des logements sociaux. • Il faut un plan de résorption du logement insalubre. Toute démolition doit être précédée de la reconstruction d’un nombre égal de logements. • Les loyers (charges comprises) ne doivent pas dépasser 25 % des ressources des familles. Ces mesures sont aussi dans l’intérêt des locataires du privé et copropriétaires car elles mettraient un frein à la spéculation immobilière. Pour qu’à Issy-les Moulineaux, il y ait 30 % de logements sociaux, pour que le droit à un logement de qualité pour tous soit respecté, la conseillère municipale et régionale Lysiane Alezard et les militants communistes ont entamé des actions avec tous ceux (partis, associations, citoyens) qui refusent le mal-logement, le mauvais accueil des mallogés par le maire-adjoint au logement, l’opacité des critères de la commission d’attribution. Tous ensemble, créons une chaine de solidarité et de veille pour empêcher les expulsions. Pour que le droit et la dignité l’emportent enfin. RASSEMBLEMENT POUR LE LOGEMENT Jeudi 5 mars 2009 au métro Mairie d’Issy à partir de 17h30 à 19 h à l appel des partis de gauche, de syndicats, d’associations, de citoyens PCF Issy les Moulineaux 90 bis Avenue Victor Cresson [email protected] www. pcf-issy.org