Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon Janvier 2012

Transcription

Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon Janvier 2012
PLATE-FORME DE CONCERTATION EN SANTE MENTALE
BRABANT WALLON – asbl
AIDE & SOINS EN ASSUÉTUDES DU RÉSEAU BRABANT WALLON
ASARBW - asbl
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon
Janvier 2012
Coordinateur : Sébastien ALEXANDRE
Siège social :
Rue des Fusillés 20
1340 Ottignies
E-mail : [email protected]
GSM : 0474/96 30 40
Site Web : pfsmbw.be
TABLE DES MATIÈRES
1. Associations d’usagers
Les groupes familiaux
Les groupes d’usagers
Les groupes d’entraide
p.6
Al-Anon/Alateen
Alcooliques Anonymes
Le mouvement Vie Libre
Brabant wallon
Brabant wallon
Brabant wallon
2. Aide en Milieu Ouvert
Service d’aide aux jeunes et
aux familles
Service d’aide aux jeunes et
aux familles
p.12
AMO – Color’Ados
Braine-l’Alleud
p.13
AMO – La Chaloupe
Ottignies
Court-St-Etienne
p.15
3. Services communaux divers
Service de réinsertion de la
Commune de Tubize
Guichet social
p.17
Le Ressort
Tubize
p.18
Projet Altass
Nivelles
p.19
4. Services de santé mentale
du CPAS
De la Province du BW
Centre de guidance du CPAS de Nivelles
SSM prov. De Jodoigne
SSM prov. de Nivelles
SSM prov. de Tubize « La Forge de Vie »
Centre de guidance de Louvain-la-Neuve
SSM « Entre Mots »
SSM « Safrans »
SSM de Wavre
Autres
p.20
Nivelles
Jodoigne
Nivelles
Tubize
Louvain-la-Neuve
Ottignies
Braine-l’Alleud
Wavre
5. Plannings familiaux
Pluralistes
p.21
p.23
p.24
p.25
p.27
p.28
p.31
p.32
p.33
Centre pluraliste familial de Tubize
Centre pluraliste familial de Waterloo
Centre de planning familial de Nivelles
Centre de planning familial Rosa Guilmot
Autres
p.7
p.9
p.11
Tubize
Waterloo
Nivelles
Tubize
6. Maisons médicales
p.34
p.35
p.36
p.37
p.38
Atout Santé
Espace Santé
Wavre
Ottignies
7. Centres médicaux
p.39
p.40
p.43
Centre de Médecine spécialisée de Jodoigne
Jodoigne
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
p.44
1
8. Polycliniques
p.45
Polyclinique Universitaire Erasme de Nivelles
Nivelles
9. Hôpitaux généraux
p.47
Centre hospitalier de Nivelles/Tubize
Hôpital de Braine-l’Alleud/Waterloo (CHIREC)
Nivelles
Tubize
Braine-l’Alleud
10. Hôpitaux généraux disposant d’un service de psychiatrie
Clinique St-Pierre
Service de psychiatrie
Unité « Psychopathologie et dépendances »
Ottignies
La Courtille
Notre Domaine
Coordination de Soins pour Patients
psychiatriques à Domicile
Service de soins psychiatriques pour patients
résidant à Domicile (pas actif en assuétudes)
d’Entre Mots
SPAD
p.55
Waterloo
p.56
p.59
Court-St-Etienne
Braine-l’Alleud
La Fabrique du Pré
La Traversière
Braine-l’Alleud
p.63
Ottignies
p.64
p.65
Nivelles
Nivelles
15. Dispositifs de coordination de soins
Coordination
d’aide
à
domicile
Centre de coordination de
soins et services à domicile
indépendants
Vivre à domicile
p.66
p.67
p.68
CADo
Brabant wallon
p.69
COSEDI BW
Brabant wallon
p.70
VAD BW
Brabant wallon
p.71
16. Concertation d’aide et de soins en assuétudes en Brabant wallon
Plate-forme de concertation
en santé mentale du Brabant
wallon
p.60
p.61
p.62
14. Centres de rééducation fonctionnelle
Centre de jour
Communauté thérapeutique
p.53
Braine-l’Alleud
13. Soins Psychiatriques à domicile
CSPD
p.51
p.54
12. Initiatives d’Habitations Protégées
IHP
IHP
p.48
p.52
11. Hôpitaux psychiatriques
Association Le Domaine-ULBErasme
Clinique de la Forêt de
Soignes
p.46
ASARBW – ASBL
p.72
Brabant wallon
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
p.73
2
INDEX PAR LOCALITÉS
Brabant wallon
Aide & Soins en Assuétudes Réseau BW
Les groupes familiaux
Les groupes d’usagers
Coordination d’aide à domicile
Centre de coordination de soins et services
à domicile indépendants
Les groupes d’entraide
Vivre à domicile
ASARBW asbl – Plate-forme de concertation en santé
mentale du Brabant wallon asbl
Al-Anon/Alateen
Alcooliques Anonymes
CADo
COSEDI BW
p.73
p.7
p.9
p.69
P.70
Le mouvement Vie Libre
VAD BW
p.11
p.71
Braine-l’Alleud
Service d’aide aux jeunes et aux familles
Hôpital psychiatrique
Soins psychiatriques à domicile
Hôpital général
Initiative d’habitation protégée
Service de santé mentale
AMO – Color’Ados
Association Le Domaine-ULB-Erasme
- Unité « Psychopathologie et dépendances »
Coordination de Soins pour Patients psychiatriques à
Domicile - CSPD
Hôpital de Braine-l’Alleud/Waterloo (CHIREC)
Notre Domaine
Safrans
p.13
p.55
p.63
p.51
p.61
p.31
Court-Saint-Etienne
Service d’aide aux jeunes et aux familles
Initiative d’habitation protégée
AMO – La Chaloupe
La Courtille
p.15
p.60
Jodoigne
Centre médical
Service de santé mentale
Centre de Médecine spécialisée de Jodoigne
Service de santé mentale provincial de Jodoigne
p.44
p.23
Louvain-la-Neuve
Service de santé mentale
Centre de guidance de Louvain-la-Neuve
p.27
Nivelles
SSM du CPAS
Centre de planning familial
Hôpital général
Centre de rééducation fonctionnelle
Centre de rééducation fonctionnelle
Polyclinique
Guichet social
SSM provincial
Centre de guidance du CPAS de Nivelles
Centre de planning familial de Nivelles
Centre hospitalier de Nivelles/Tubize
La Fabrique du Pré – centre de jour
La Traversière – communauté thérapeutique
Polyclinique Universitaire Erasme de Nivelles
Projet Altass
SSM provincial de Nivelles
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p.21
p.36
p.48
p.66
p.67
p.46
p.19
p.24
3
Ottignies
Service d’aide aux jeunes et aux familles
Hôpital général avec service de psychiatrie
Service de santé mentale
Maison médicale
Soins psychiatriques à domicile
AMO – La Chaloupe
Clinique St-Pierre – Service de psychiatrie
Entre Mots
Espace Santé
Service de soins psychiatriques pour patients résidant à
domicile - SPAD (Entre Mots)
p.15
p.53
p.28
p.40
p.64
Tubize
Hôpital général
Service de santé mentale provincial
Service de réinsertion
Centre de planning familial
Centre de planning familial
Centre hospitalier de Nivelles/Tubize
La Forge de Vie
Le Ressort
Centre de planning familial Rosa Guilmot
Centre pluraliste familial de Tubize
p.48
p.25
p.18
p.37
p.34
Waterloo
Centre de planning familial
Hôpital psychiatrique
Hôpital général
Centre pluraliste familial de Waterloo
Clinique de la Forêt de Soignes
Hôpital de Braine-l’Alleud/Waterloo (CHIREC)
p.35
p.56
p.51
Wavre
Maison médicale
Service de santé mentale
Atout santé
Service de santé mentale de Wavre
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p.39
p.32
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NOTES PERSONNELLES
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1. LES ASSOCIATIONS D’USAGERS
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Les Groupes Familiaux Al-Anon / Alateen
Espoir et aide pour les familles et amis des alcooliques
Contacts
Courrier : rue de la Poste, 111, 1030 Bruxelles
Téléphone : 02/216.09.08
Internet : www.al-anon.be
Le constat
Il n'est pas nécessaire de boire pour souffrir de l'alcoolisme.
Un malade boit, 5 personnes souffrent.
L’alcoolisme est un mal familial.
La situation
Les conflits, les difficultés croissantes finissent par affecter petit à petit tout l’entourage de
l'alcoolique.
L’obsession des proches : toute leur attention est centrée sur les moyens d’amener l’alcoolique
à cesser de boire.
Leur anxiété : voir un proche se détruire lentement par l’alcool.
Leur colère : tôt ou tard, la conduite de l’alcoolique finit par irriter ceux qui l’entourent.
La négation : les proches croient ou veulent croire que le problème n’existe plus chaque fois
que survient une période de sobriété.
Leur sentiment de culpabilité : ils croient avoir fait (ou pas fait) quelque chose qui a déclenché
la maladie.
Qui sommes-nous ?
Al-Anon n’a qu’un but : aider les familles des alcooliques.
Les membres y parviennent en accueillant et en réconfortant l’entourage des alcooliques et en
apportant leur compréhension à l’alcoolique.
Al-Anon est un programme de rétablissement basé sur l'entraide et destiné aux familles, amis,
collègues d'un malade alcoolique.
Les groupes familiaux Al-Anon/Alateen forment une fraternité internationale (26.000 groupes
présents dans 131 pays) de familles et d’amis d’alcooliques qui se réunissent pour partager leur
expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leurs problèmes communs.
Al-Anon n’est affilié à aucune secte, entité religieuse et politique.
Al-Anon ne s’engage dans aucune controverse et n’appuie ni ne condamne aucune cause.
Tous les membres sont anonymes. Tout ce qui se dit en réunion et entre membres, est
confidentiel.
Comment Al-Anon peut-il aider ?
- Les réunions de groupe
Les membres Al-Anon se réunissent pour réfléchir et partager leur expérience, leur force et leur
espoir autour d'un thème de discussion, dans le but de résoudre leurs problèmes communs.
Chacun apporte, s’il le souhaite, son témoignage et son soutien aux autres.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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- Les groupes pour les enfants et adolescents
Sur le même principe, les groupes Alateen sont animés par les enfants et adolescents euxmêmes, guidés par deux membres Al-Anon choisis et formés.
- Les groupes en ligne
Ces réunions virtuelles (forums internet fermés et listes de diffusion), en pleine expansion,
fonctionnent sur le même principe que ci-dessus.
- Les lectures
Al-Anon propose des publications et ouvrages variés dans lesquels les membres trouvent des
réponses possibles à leurs problèmes particuliers. La documentation Al-Anon est éditée en 34
langues différentes.
-
Le parrainage
Le parrainage est un échange privilégié entre deux membres. Le parrain est une personne
spécialement choisie par un membre, avec qui il peut discuter de questions ou de problèmes
plus personnels, et qui partage volontiers l’expérience, la force et l’espoir du programme AlAnon/Alateen.
- Le téléphone
Les membres peuvent aussi se communiquer leur numéro de téléphone pour, entre les
réunions, s’entraider par des échanges plus personnels.
Le programme
Le programme Al-Anon est basé sur les douze étapes des Alcooliques Anonymes, lesquelles ont
été adaptées aux besoins spécifiques d’Al-Anon. Les membres essayent de les appliquer dans
leur vie, petit à petit, un jour à la fois. L’entraide chaleureuse des membres et la lecture de la
documentation Al-Anon les conduisent à une vie plus sereine.
La liberté et l'anonymat
La seule condition requise pour qu’une personne fasse partie d’Al-Anon, est que sa vie soit ou
ait été affectée par la consommation d’alcool d’un proche. Chacun est libre de choisir son
groupe et son assiduité. Il n’existe pas de hiérarchie. Chacun prend dans le programme, les
réunions et les témoignages, ce qui lui semble utile, en toute liberté.
Personne ne doit communiquer son identité, ni justifier son absence ou son départ d'Al-Anon.
Les membres sont identifiés par leur prénom ou un pseudonyme, s’ils le désirent.
Le financement
Al-Anon ne demande ni frais d’inscription, ni cotisation. Chaque groupe subvient à ses propres
besoins et refuse toute contribution de l’extérieur.
A la fin de chaque réunion, nous faisons passer un « chapeau » où chacun met ce qu’il veut, en
fonction de ses moyens, et en toute discrétion.
Une structure de coordination existe dans chaque pays et au niveau mondial, elle est formée
essentiellement de bénévoles et financée par une partie de la recette du "chapeau", cédée par
les groupes, sur base volontaire.
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Les Alcooliques Anonymes
Groupes d’usagers
Où trouver AA ?
Recherchez l'inscription « Alcooliques anonymes» dans votre annuaire téléphonique local.
Un numéro unique : 24 heures sur 24 : 078/ 15.25.56.
Que sont les AA ?
Les Alcooliques anonymes sont une association bénévole, internationale, d'hommes et de
femmes, provenant de toutes les couches de la société, qui se réunissent dans le but de
devenir abstinents et de le rester. Le désir d'arrêter de boire est la seule condition pour être
membre. Les AA ne demandent ni cotisation ni droit d'entrée.
Dénombrement
On estime qu'il existe plus de 103.000 groupes et plus de 2.000.000 de membres répartis dans
150 pays.
Relations avec les organismes étrangers
Le Mouvement s'est donné une politique de « collaboration sans affiliation » à l'égard des
autres organismes intéressés au problème de l'alcoolisme. Nous n'exprimons pas d'opinion sur
des sujets étrangers et nous n'appuyons ni ne contestons aucune cause.
Politique financière
Au cours des années, le mouvement des Alcooliques anonymes a réaffirmé et consolidé sa
politique d'autofinancement, ne sollicitant ni n'acceptant aucune contribution.
Maintien de l'abstinence
Les AA proposent un programme d'abstinence totale. Les membres s'abstiennent simplement
de prendre un verre, une journée à la fois. Les membres se maintiennent abstinents en
partageant leur expérience, leur force et leur espoir dans des réunions de groupe et en mettant
en pratique les Douze Étapes suggérées pour le rétablissement de l'alcoolisme.
Pourquoi les Alcooliques anonymes sont 'anonymes'
L'anonymat est la base spirituelle du Mouvement. Il incite les AA à s'autogouverner en mettant
les principes au-dessus des personnalités. Étant tous égaux, nous nous efforçons de faire
connaître notre programme de rétablissement, et non les membres qui suivent ce programme.
L'anonymat à l'échelle des médias assure la préservation de l'identité de tous les membres des
AA, particulièrement celle des nouveaux.
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Tous peuvent assister aux réunions ouvertes des AA
Ces réunions sont ouvertes au public. Elles se déroulent généralement de la façon suivante : un
président d'assemblée expose brièvement le programme des AA, puis il présente deux ou trois
invités qui racontent leur expérience de buveurs et leur rétablissement avec les M. Il peut
aussi y avoir des réunions d'information consacrées exclusivement à renseigner le public non
alcoolique sur les AA. On y invite les médecins, les membres du clergé et les officiers publics.
Les réunions fermées avec discussion ne s'adressent qu'aux alcooliques.
Les origines du Mouvement
La naissance des AA remonte à 1935, à Akron, en Ohio, et résulte de la rencontre entre un
agent de change de New York et un chirurgien de l'Ohio (tous deux décédés) qui avaient un
passé d'alcooliques « irrécupérables ». Ils ont fondé les AA pour aider d'autres personnes qui
souffraient d'alcoolisme et pour rester eux-mêmes abstinents. L'association s'est développée
par la formation de groupes autonomes qui ont vu le jour, d'abord aux États-Unis, pour ensuite
se multiplier à travers le monde.
Ce que les AA ne font pas :
Les AA ne tiennent pas de registre de membres ni de dossiers de cas personnels ... ne
conduisent et ne commanditent aucune recherche ... ne s'associent pas à des « conseils» de
services sociaux (bien que certains membres, groupes ou bureaux de service collaborent
souvent avec ces organismes) ... n'exercent ni suivi, ni contrôle sur leurs membres ... ne posent
ni diagnostic ni pronostic médical ou psychologique et n'offrent aucun traitement médical ou
psychiatrique ... n'offrent aucun service de sevrage, de nursing ou d'hospitalisation ... ne
fournissent ni logement, ni nourriture, ni vêtements, ni emplois, ni argent, ni aucun service
social ou de bien-être ... n'offrent pas de service de conseiller domestique ou professionnel ...
ne donnent pas de lettres de référence aux commissions de libération conditionnelle, aux
avocats, aux officiers de justice, aux agences de services sociaux, aux employeurs, etc.
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Le mouvement Vie libre
Groupes d'entraide
permettant aux usagers en questionnement et leurs proches,
de s'appuyer sur l'expérience d'usagers abstinents et de codépendants affranchis
Contact :
Tel. 061/41 45 09.
Adresse mail : [email protected]
Le Mouvement Vie Libre est composé de buveurs guéris, d'abstinents volontaires et de
sympathisants.
Le travail d’aide aux personnes se traduit par des réunions d’anciens malades ainsi que par des
contacts à domicile, dans les hôpitaux, voir même dans les entreprises et les maisons d'arrêts.
Nous entendons par contact, une première rencontre avec la personne ou la famille victime de
l’alcoolisme et qui exprime le désir de sortir de l'enfer de la maladie alcoolique. N’étant pas
anonyme, Vie Libre accepte lors de ses réunions, les malades alcooliques, leur conjoint, toute leur
famille enfants compris, et des sympathisants comme des médecins de famille, des assistants
sociaux, etc .... Chacun y est accueilli tel qu’il est.
Vie Libre est un Mouvement neutre, populaire, ouvert à toutes et à tous, sans exception.
SES BUTS, à poursuivre en dehors de toute préoccupation politique, philosophique ou religieuse,
sont les suivants :
-
-
-
-
-
Mener une action fraternelle auprès des buveurs et leur famille, afin de les renseigner
utilement sur les thérapeutiques existant actuellement, de les conseiller sur les meilleurs
traitements à suivre, de les aider au cours de leur cure et après celle-ci, de faciliter leur
réinsertion familiale, professionnelle et sociale.
Susciter parmi les membres de l'association, une collaboration personnelle effective à tous
les services d'entraide du Mouvement, travailler sur tous les terrains à la défense des
victimes de l'alcoolisme, à leur rééducation et à la sauvegarde de leur famille.
Lutter contre l'alcoolisme en Belgique, par l'école, la parole, la presse, la radio, la télévision,
et notamment par l'organe du Mouvement Vie Libre.
Organiser des réunions, des cours, des conférences et ouvrir des bars sans alcool, afin de
créer un mouvement d'opinion pour le relèvement des buveurs et pour leur persévérance
dans l'abstinence totale.
Participer à tout congrès local, national, international et manifestations publiques ou
privées de lutte contre l'alcoolisme, en y désignant un ou plusieurs membres dûment
mandatés à cet effet.
Oeuvrer par tout moyen quelconque au sauvetage des victimes de l'alcoolisme.
Créé en 1965, Vie Libre est un Mouvement familial de guérison de la maladie alcoolique, de
prévention et de promotion individuelle et sociale.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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2. AIDE EN MILIEU OUVERT
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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AMO – COLOR’ADOS
Service d’aide aux jeunes et aux familles
Coordonnées :
Av. Léon Jourez 83/2
1420 Braine-l'Alleud
02 384 04 59
0478 43 11 12
[email protected]
www.colorados.be
Color’ados est un service de prévention qui s’adresse aux jeunes (0 à 20 ans) et aux familles ou à
toute personne en relation avec le jeune (animateur, éducateur…). C’est un service du secteur de
l’Aide à la jeunesse qui travaille dans le milieu ouvert (quartier, école…) à la demande des jeunes et
des familles, dans des règles très strictes de confidentialité. Et cela gratuitement. Nous faisons à la
fois du travail individuel et du travail communautaire et ce sur le territoire de Braine-l’Alleud et de
Waterloo.
Nos objectifs :
-
Offrir une aide sociale et éducative.
Favoriser l’épanouissement personnel du jeune dans son environnement social et familial.
Prévenir la rupture avec cet environnement.
Améliorer l’environnement social des jeunes par la médiation ou l’interpellation.
Intensifier le réseau social au bénéfice des jeunes et des familles.
Restaurer et développer une dynamique de solidarité et de prise de responsabilités.
Offrir aux jeunes en difficulté les capacités de conception et les moyens de réalisation de
projets susceptibles à terme d’être gérés de manière autonome par eux-mêmes.
Soutenir et épauler les adultes dans leur rôle parental et éducatif.
Nous proposons :
-
-
-
Un accueil personnalisé : le service accueille individuellement sur rendez-vous ou lors de
ses permanences.
Des informations diverses : le service peut aussi vous fournir de l’information
administrative, juridique ou éducative sur les sujets liés à la jeunesse grâce notamment au
Coin Prévention.
Une aide individuelle : un espace d’écoute, soutenir une réflexion ou une entrée en
dialogue, aides dans des démarches variées (difficultés familiales, scolaires, relationnelles,
d’autonomie, mal-être, questions liées à l’adolescence…).
Un soutien aux familles : rencontres en famille en vue d’améliorer le dialogue, les relations.
Aides diverses dans des familles en difficulté occasionnelle ou persistante.
Des activités : stage, camp…
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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-
Un soutien à l’organisation de projets par et pour les jeunes.
Des conférences, animations et groupes de parole autour de thèmes de prévention
particuliers (mieux communiquer, assuétudes, mal nutrition, écrans…).
Color’ados lance aussi « Solidarcité Braine-l’Alleud » qui rassemble des jeunes de 16 à 25 ans,
venant de tous horizons, qui s’engagent à vivre une année citoyenne consacrée à des services à la
collectivité, à des temps de rencontre, des temps de formation et de sensibilisation et à des
moments individualisés de maturation personnelle.
Quelle aide pouvons-nous proposer par rapport aux problématiques liées aux assuétudes ?
L’équipe de Color'Ados s’est spécialement formée pour répondre aux questionnements des jeunes
et des familles concernant les assuétudes.
Notre travail s’articule autour de trois axes :
-
La prévention et l’information : Nous organisons des moments de sensibilisation à la
problématique des assuétudes afin d’ouvrir la réflexion, de faire tomber les tabous et
d’amener également les jeunes et les familles à nous voir comme un service de référence
en la matière. Dans notre « coin prévention », de nombreux outils (livres, brochures, jeux
…) peuvent être mobilisés pour soutenir ces projets de prévention, mais également pour
donner aux familles ou aux professionnels des informations claires et spécialisées.
-
La première demande et le suivi : Nous pouvons recevoir les jeunes et leur famille en
entretien individuel et leur offrir un espace de parole et d’écoute active. Nous avons alors la
possibilité de travailler sur la problématique globale et contextualisée en se décentrant du
produit. Nous avons comme objectif d’amener à la réflexion, de faire tomber les tabous, et
ce en travaillant sur le relationnel.
-
La réorientation : La réorientation ne doit pas être un réflexe et nous avons la volonté
d’accompagner le jeune et la famille le plus loin possible dans leur cheminement, mais pour
certaines situations d’autres services plus spécialisés seront amenés à prendre le relais.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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AMO – LA CHALOUPE
Service d’aide aux jeunes et aux familles
La Chaloupe
La Chaloupe J. Court
Chaussée de la Croix 10
Rue Emile Henricot 26
1340 OTTIGNIES
1490 COURT-ST-ETIENNE
Tél. : 010/41 70 53
Tél. : 010/62 17 80
Fax : 010/41 57 67
[email protected]
www.lachaloupe.be
La Chaloupe est un service d’Aide à la Jeunesse agréé par la Communauté française. Il s’adresse
aux jeunes de moins de 20 ans et développe ses activités sur les communes d’Ottignies-Louvain-laNeuve, Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert, Villers-la-Ville et les environs.
La Chaloupe vient en aide aux jeunes rencontrant certaines difficultés ou ayant besoin d’un
soutien dans la mise en place d’un projet. Elle s’adresse également aux parents confrontés à des
problèmes d’éducation, à des difficultés de relations familiales…
Notre équipe pluridisciplinaire (instituteurs, éducateurs, psychologues, travailleurs sociaux…) peut
vous accueillir dans ses locaux situés soit à Ottignies à proximité de la gare, soit dans le centre de
Court-Saint-Étienne. L’accès au service est gratuit et nous garantissons la plus stricte
confidentialité.
Solidarcité Ottignies Programme d’année citoyenne :
Ce projet rassemble des jeunes âgés de 16 à 25 ans qui désirent s’engager comme volontaires
pendant une période de 9 mois, de septembre à juin.
Ateliers d’expression
Un temps pour se rencontrer, se détendre et prendre confiance en soi...Un temps pour oser
exprimer librement ses états d’âmes dans un journal créatif, écrire et illustrer un récit fantastique
ou peindre ses premières toiles. Un rendez-vous gratuit pour tous les ados, tous les mercredis de
16h à 18h.
Conseil Communal des Enfants
Structure participative permettant aux enfants de Court-Saint-Étienne de développer de manière
active l’apprentissage de la citoyenneté et de s’impliquer dans la vie sociale de leur commune.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Voyages alternatifs
Projets solidaires dans les pays du Sud, voyage sans pétrole (ou presque)...
Camps & Stages
Vivre en groupe le temps d’un camp ou d’un stage… Des occasions pour les enfants ou les ados de
s’ouvrir à de nouveaux horizons.
Semaine sans TV
Une fois par an, La Chaloupe organise des activités alternatives aux soirées télé.
Retrouvez l’agenda des activités au jour le jour sur www.lachaloupe.be ou sur Facebook.
Parrainage scolaire
Tu rencontres des difficultés scolaires et tu cherches une aide pour organiser tes devoirs et tes
leçons? Tu as envie d’aider un jeune dans une ou plusieurs matières qui lui posent problème ?
Aide individuelle et familiale
Besoin de faire le point, d’être écouté, accompagné dans un projet ? Besoin d’être soutenu dans
un passage difficile ? Un professionnel de La Chaloupe peut vous aider à trouver les ressources qui
sommeillent en vous...
Animations de prévention & conférences
Vous êtes professeur, éducateur, parent, jeune… Vous êtes intéressés par une information, une
conférence, un conseil, une semaine thématique… sur un sujet lié à la jeunesse et à la famille ?
Contactez-nous pour animer un groupe de parole, organiser une conférence, accompagner un
projet, mener une réflexion…
Réalisations
La Chaloupe propose des espaces de diffusion à travers l’exposition des chefs d’œuvre des jeunes,
des articles de presse, des articles, des livres, des rapports, des soirées thématiques.
Travail de quartier
La Chaloupe assure quotidiennement une présence dans les quartiers et y propose des animations
diverses pour enfants et ados, notamment dans les écoles de devoirs.
Logements
Des chambres et des studios à Ottignies et à Louvain-la-Neuve, pour apprendre l’autonomie, pour
une durée maximale d’une année.
Midis sociaux
Six midis par an, La Chaloupe invite les acteurs sociaux d’Ottignies-Louvain-la-Neuve afin de
présenter leurs projets et partager leurs expériences.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
16
3. SERVICES COMMUNAUX DIVERS
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
17
« Le Ressort »
Service de réinsertion de la Commune de Tubize
Contact
Clos des Marronniers, 213 bte 5 – 1480 TUBIZE
0498/31.33.33 - 02/390.96.92
Mlle D. TANCREZ
Le service est ouvert à toute personne souffrant de dépendances ainsi qu’à son entourage. Les
consultations sociales, psychologiques et médicales sont gratuites.
Un grand nombre d’activités gratuites sont également mises en place : des activités sportives
(squash, tennis, badminton, piscine, vélo, ping-pong, spéléologie, escalade, …), des activités
artistiques (peinture, sculpture, photographie, écriture, …), la réalisation d’un journal (basé sur
leur expériences de consommation et de vie pour le partager avec d’autres consommateurs plus
isolés), des activités de détente pour l’accroche (parcs d’attraction, visites, …), une coopérative de
service (ils se ré-imprègnent des exigences et plaisir d’une vie professionnelle en rendant des
services aux habitants en échange de produits alimentaires pour une vie quotidienne agréable au
Ressort), du travail à la ferme, de l’hypo-thérapie mais aussi des séjours de 8 jours en groupe de
10 avec pour visée le dépassement de soi.
Les subsides proviennent des « Plan Stratégiques de Sécurité et de Prévention » du Ministère de
l’intérieur pour les salaires (1 temps-plein psychologue-psychothérapeute/chef de service, 1
temps plein éducateur spécialisé) ; les deux médecins (15 heures de consultations par semaine)
sont rémunérés par le système des tiers payants et des subsides temporaires comme actuellement
le PST3 ; les activités sont financées par des subsides temporaires comme actuellement le PST3 et
la Province du Brabant wallon.
Les personnes consultant le service sont principalement des jeunes et adultes âgés de 15 à 65 ans,
consommant de l’héroïne (+/- 50%, sachant que les médecins prennent en charge les traitements
de substitution), de l’alcool (+/- 30%), du cannabis (+/- 15%) ou autre. L’entourage des personnes
souffrant de dépendances s’adresse de plus en plus au service, de même que les parents de jeunes
consommant du cannabis.
Le service a été ouvert il y a peu (mai 2004) et compte aujourd’hui +/- 380 dossiers ouverts. Les
demandes d’aide à l’orientation vers l’extérieur – pour suivre une cure sont très rares.
Le travail avec des relais extérieurs concerne principalement le volet social, très peu le volet
thérapeutique. Les demandes de prise en charge dans le cadre d’une contrainte judiciaire sont de
plus en plus nombreuses (collaborations avec les Maisons de Justice, les prisons, et de plus en plus
avec les tribunaux de la jeunesse). Enfin, les médecins généralistes sont très demandeurs
d’orienter ce type de patientèle vers un service extérieur à leur consultation.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Projet ALTASS – Nivelles
Guichet social
Contact :
ALTASS- Alternative aux assuétudes
Guichet Social- Place Albert 1er -1400 Nivelles
067/88.21.10
Toute personne peut recevoir une information ou prendre rendez-vous aux heures de
permanences du Guichet Social :
lundi au vendredi: 8h-12h
et le mercredi: 8h-17h
Personne de contact: Alexandra De Meyer – 067/88.21.10
[email protected]
Le projet « Altass » (Alternatives aux assuétudes) vise à proposer une écoute, un soutien et une
orientation aux personnes souffrant de problématiques de dépendances (alcool, tabac, drogue,
jeux,etc.) et à leurs proches.
Nous pouvons orienter la personne vers d'autres services spécialisés si la personne a besoin d'une
prise en charge plus spécifique (ex : vers un service résidentiel, médecin traitant, le CPAS, un suivi
thérapeuthique, etc.). Notre rôle est de prendre contact avec ces services et d'y accompagner si
nécessaire, personnellement la personne.
coût : service gratuit
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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4. SERVICES DE SANTÉ MENTALE
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre de guidance du CPAS de Nivelles
Contact :
Rue Samiette, 70
1400 Nivelles
Tél. : 067/28.11.50
Fax : 067/28.11.63
[email protected]
Directeur thérapeutique : Docteur Christiane Rielaert, psychiatre
Horaires :
Le centre de guidance est accessible tous les jours ouvrables :
 Secrétariat : de 9h à 12h et de 13h à 17h.
 Consultations sur rendez-vous possibles entre 8h30 et 18h.
Tarifs :
Consultation médicale : tarifs INAMI indexé au 01.01.11 .

Psychiatre
: 68.3 € (AO : 16,30 € - BIM : 6,5 €)
Autres consultations :

11 € maximum (Décret Région wallonne)
Notre Centre de guidance est un service de consultation ambulatoire qui accueille, oriente et aide,
par un accompagnement personnalisé, des examens, des diagnostics et des traitements, toute
personne qui en fait la demande.
Selon la question ou le problème auquel la personne est confrontée, et selon son âge, il lui sera
proposé :






un ou plusieurs entretiens ponctuels,
un soutien ou une guidance psychologique ou sociale,
une psychothérapie individuelle ou une thérapie familiale,
une thérapie de développement, une rééducation logopédique,
un suivi pédopsychiatrique
un suivi psychiatrique
NB : Le Centre est généraliste, ce qui signifie qu’il n’est pas agréé pour assumer les traitements
spécifiques à la gestion de la crise ni à la prise en charge institutionnelle des problématiques de
dépendances.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
21
Le centre peut également, sur demande, effectuer des examens en vue de délivrer un rapport
destiné au médecin des services administratifs compétents pour :
 l’orientation en enseignement spécial ou vers les services de l’AWIPH.
 l’obtention d’un droit en matière de sécurité sociale (allocations familiales majorées,
revenu de remplacement pour personne handicapée…).
Il organise, seul ou en collaboration avec d’autres services, des activités collectives :
En partenariat avec l’ONE :
 Prévention des troubles relationnels et du développement chez le petit enfant
(consultations de nourrissons)
 « Les petits mardis » : espace de rencontre et de jeu pour les parents et leurs enfants de 0
à 6 ans.
En collaboration avec la maison de repos « Nos Tayons » :
 Groupe de parole destiné aux proches de patients atteints démences (maladie
d’Alzheimer…)
Notre équipe s’associe aux coordinations et réseaux de soins tels que :




Le Guichet social de Nivelles (Plan de cohésion sociale – axe santé)
La Plate-forme de concertation en santé mentale du Brabant wallon
La Commission subrégionale de coordination de l’AWIPH Brabant wallon
Le projet thérapeutique « Concerto » (Réseau de soins pour personnes souffrant de
handicap mental et troubles psychopathologiques associés).
Nos consultations sont aussi ouvertes aux professionnels des relations humaines qui souhaitent
trouver aide et soutien dans l’exercice de leur mission.
Equipe
Médecins
Secrétaire
Psychologues
Logopède
Assistantes sociales
Christiane RIELAERT, psychiatre, directeur thérapeutique
Thierry BASTIN, pédopsychiatre (à partir du 21 mars 2011)
Bernadette DE SUTTER
Vanessa BARTHELS
Aurélie BIERNAUX
France GARFINKIEL
Dominic STOCKWELL
Laurence GOFFINET
Bernadette SERVE, coordinatrice administrative
Michèle VALENTIN
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Service de santé mentale provincial de Jodoigne
Chaussée de Tirlemont, 89
1370 Jodoigne
010/81.31.01
Les problématiques de dépendances peuvent être conjointes à des demandes de prise en charge
psychothérapeutique, mais elles ne constituent pas le symptôme prioritaire faisant l’objet de la
demande de soins. Quand ces problématiques sont néanmoins présentes d’une manière aiguë –
par exemple pour des consommations d’alcool, le suivi médical est renvoyé au médecin traitant.
Peu d’hôpitaux formulent des demandes de suivi en postcure. L’appropriation de ce type de
demande par le patient semble dépendre en grande partie de la connaissance mutuelle des
différents intervenants, et par conséquent de leur capacité à faire lien pour soutenir cette
demande. D’une manière générale, ce type de relais – Hôpitaux/Centres de guidance – ne
fonctionne pas bien, la préparation étant insuffisante en amont. Les déplacements sur site pour
préparer ce type de suivi ne se font pas, la demande étant souvent formulée lors de la sortie. Le
cas échéant, il n’est pas certain que ce type de déplacement inter-services soit structurellement
possible.
Certains suivis peuvent être demandés dans un cadre judiciaire, ils concernent principalement des
problématiques de consommation d’alcool – les consommations de cannabis ou de drogues dures
étant minoritaires. De nouveau la demande n’est pas élaborée et centrée sur une consommation
de produit.
Les traitements de substitution (méthadone) ne peuvent être pris en charge ; que ce soit sur un
plan médical – le service ne dispose pas des compétences médicales nécessaires, ou
psychothérapeutiques – la méthadone étant un produit de médiation, il est inopportun de séparer
la gestion médicale (laissée par exemple à un médecin traitant) du travail psychothérapeutique.
Les délais de rendez-vous varient de 15 jours à 3 semaines. Il n’y a pas de liste d’attente ; quand
un rendez-vous ne peut être fixé dans un délai raisonnable, le patient est orienté vers un autre
service.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Service de santé mentale provincial de Nivelles
Chaussée de Bruxelles, 55
1400 Nivelles
067/21.91.24 – 97.51
Dr LABBE
Le cadre du service ne permet pas la prise en charge spécifique de problématiques de
dépendances (postcures, patients chronicisés) – seule une pédopsychiatre est en fonction, il n’y a
plus de médecin-psychiatre adulte.
Parallèlement à cette raison structurelle, le service est déjà débordé de demandes plus adéquates
par rapport à ce que ce cadre lui permet de proposer – le travail psychothérapeutique avec les
enfants (psychoses, hyperkinésie, décrochage scolaire, etc.)
Les demandes de suivi thérapeutique pour des patients dépendants – principalement des
consommations d’alcool – sont courantes et émanent souvent de services hospitaliers, qui sont de
plus en plus informés que le service n’est structurellement pas équipé pour y répondre
favorablement. Ces demandes sont réorientées vers d’autres services (la Polyclinique Erasme à
Nivelles, la Clinique Saint-Pierre à Ottignies, Entre Mots à Ottignies, le Centre de guidance de
Braine-l’Alleud, etc.). Les réorientations pour les adultes en général et pour les adultes présentant
de tels troubles en particulier sont réellement problématiques.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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La Forge de Vie
Service de santé mentale provincial
Contact :
42 rue du Château – 1480 Clabecq
Tel : 02/390.06.37
Fax : 02/390.05.39
Horaires :
Lundi de 8h30 à 18h ; Mardi de 8h30 à 19h ; Mercredi de 8h30 à 18h ; Jeudi de 8h30 à 19h ;
Vendredi de 8h30 à 16h
Tarifs :
Consultations médicales : une vignette de mutuelle + 16,51 € max.(AO) ou +6,60 € max.(VIPO)
Consultations non-médicales : 10 € max.
Equipe :
Psychologues : Michel GALASSE, Colette JADIN
Secrétaire : Jean Luc TABUREAU
Assistants sociaux : Lise JAMAR, Eric GENOT
Psychiatre : Patrick MALDAGUE
Médiatrice familiale : Catherine CAMBIER
Activités :
Prises en charge médicales, sociales et psychothérapeutiques.
Prises en charge individuelles, de couple ou de famille.
Activités de groupe : Atelier du geste et Atelier du Monde (expression verbale et corporelle ) ;
Atelier Kangourou (coaching parental en collaboration avec la Fabrique de Soi et le Planning
Familial Pluraliste) ; Atelier « Stress sans détresse » (problèmes liés au travail).
Supervisions.
Cliniques de concertation.
Rapports pluridisciplinaires (Awiph, revenus de remplacement pour handicap, etc…).
Abord particulier des assuétudes :
Les demandes de prise en charge d’un problème d’assuétude sont orientées avant tout vers le
psychiatre.
Il s’agit avant tout de dépendances ou d’abus d’alcool. Il y a aussi des demandes concernant des
dépendances/abus d’opiacés, de cocaïne, de canabis et de médicaments.
Des problématiques d’assuétudes peuvent également se trouver à l’arrière plan d’autres
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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problématiques (dépressives, psychotiques ou anxieuses).
Le psychiatre s’occupera essentiellement de la prise en charge médicamenteuse, en collaboration
avec le médecin traitant.
Une prise en charge pluridisciplinaire, à savoir psychologique et/ou sociale pourra, si nécessaire,
être organisée à l’intérieur même du service ou en collaboration avec un service extérieur (CSPD,
planning familiaux, CPAS, intervenants privés, etc..).
Le recours à une hospitalisation de sevrage préalable est possible et sera organisée avec les
établissements existants dans la région (Le Domaine, Hôpital de Jolimont, Clinique de la Forêt de
Soignes, AZ Halle, Clinique Fond Roy, etc…).
Les demandes de suivi de post-cure émanant d’un service résidentiel (ex : le Domaine) peuvent
également être prises en compte mais nécessitent une préparation avant la sortie ; le service
essaie de rencontrer le patient (dans ses locaux ou, éventuellement, en se déplaçant à l’hôpital)
avant sa sortie pour travailler la demande et le cas échéant les modalités pratiques du suivi.
Le service privilégie une certaine souplesse quant aux modalités de travail dans ce domaine :
consultations régulières et rapprochées (du moins au début du suivi), déplacements à l’extérieur,
participation à des concertations, etc.
Les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous sont relativement courts : deux à trois semaines.
En cas d’urgence, un délai plus bref est possible.
Le travail en réseau entre le service et les médecins généralistes de la région fonctionne bien ;
ceux-ci sont facilement mobilisables, tant pour la concertation concernant certains patients que
pour des rencontres plus thématiques. Cette dynamique – le développement des collaborations
en amont – permet d’éviter de laisser certaines situations se dégrader (hospitalisations en
situation de crise ou d’urgence, etc.).
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre de guidance de Louvain-la-Neuve
Service de santé mentale
Grand-Place, 43
1348 Louvain-la-Neuve
010/47.44.08 – 86.48
Dr JADOULLE
Les problématiques d’assuétudes rencontrées en consultation concernent principalement la
consommation d’alcool pour les adultes et de cannabis pour les jeunes. Les demandes liées à des
consommations d’héroïne et de cocaïne sont largement minoritaires. Ceci est probablement lié au
type de population de Louvain-la-Neuve. Le service arrive à prendre en charge la majorité des
demandes, avec des délais de rendez-vous de 10 à 12 jours – qui peuvent être moins longs si la
situation le nécessite :
Prise en charge psychothérapeutique après un séjour hospitalier (postcure), à la demande du
patient après sa sortie ou organisée à partir de l’institution. Ce type de collaboration est assez
régulier avec la Clinique La Ramée à Bruxelles.
Prise en charge suite à une intervention du médecin traitant, pour des consommations de
cannabis ou d’alcool. NB : les jeunes formulent davantage la demande par eux-mêmes.
Il peut arriver que le service reprenne contact avec le médecin traitant ou avec l’institution
hospitalière où a séjourné le patient quand la situation le nécessite. Une demande de sevrage
formulée par un patient en thérapie peut également être préparée avec celui-ci (choix de
l’institution, contact, etc.). Il n’est pas demandé au patient en consultation d’être abstinent, mais
bien de ne pas être en état d’intoxication aiguë.
Toutes les demandes de prise en charge sont recevables. Sont cependant prioritaires les
demandes concernant des patients résidant à Louvain-la-Neuve.
Ces prises en charge s’effectuent dans le cadre généraliste propre aux missions du service ; il est
évident que celui-ci ne peut structurellement pas se spécialiser dans ce type de problématique.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Entre Mots
Service de Santé Mentale
Service de soins psychiatriques pour patients résidant à domicile
(v.p64)
Contact :
Rue des Fusillés, 18
1340 Ottignies
010/43.50.10
Description des activités en matière d’assuétudes
A Entre Mots, au niveau des produits, la consommation d’héroïne et de cocaïne est assez
marginale (la majorité des traitements de substitution – méthadone – est prise en charge par les
médecins généralistes), la consommation d’alcool et l'addiction aux médicaments sont les plus
fréquents.
Entre Mots, faisant partie intégrante du Service de Psychiatrie de la Clinique St Pierre, profite d’un
lien privilégié avec l’unité d’hospitalisation du service de psychiatrie. De plus des demandes de
suivi en postcure peuvent être formulées à partir d’autres structures hospitalières, telles que le
Domaine, de professionnels de la santé, du patient lui-même,… La réunion d’équipe
hebdomadaire permet la mise en commun des nouvelles demandes et l’orientation la plus
adéquate possible.
Depuis plus d’un an, Entre Mots, en partenariat avec la Maison Médicale d’Ottignies « Espace
Santé » (v.p 40), a développé une activité spécifique pour les patients souffrant d’assuétude. Nous
sommes actuellement en demande de reconnaissance comme service spécialisé : le Service
Patchwork. Ce service propose un accompagnement personnalisé et évolutif pour les personnes
présentant une problématique dans leur consommation d’alcool, construit sur un suivi individuel
et/ou collectif :
-
-
Un accompagnement psychosocial, en lien avec le réseau existant, visant à construire avec
le patient une « sécurité suffisante » pour lui permettre de « déposer ses valises » et initier
un travail de fond sur sa problématique de consommation.
Un suivi thérapeutique intégrant la problématique de la consommation dans le contexte
dans lequel elle se développe.
Une approche « d’outreaching » : développement d’une démarche pro-active vis-à-vis des
patients : les rejoindre où ils sont et partir d’où ils sont.
Cette prise en charge s’effectue dans le cadre d’un travail ambulatoire, intégrant le réseau de soin
préexistant.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Le service est composé de :
-
-
-
Le groupe thérapeutique « Pas après pas » : groupe de parole visant à ouvrir la réflexion autour
de la problématique alcoolique au travers d’un échange et d’une élaboration commune.
L’objectif est d’apporter un soutien dans le cheminement vers l’abstinence.
Une prise en charge personnalisée afin de proposer un plan de soin adapté à chaque situation
et problématique.
L’atelier « Le jour se lève » : composé d’un temps de création artistique libre (2h) et d’un
temps de parole (1h). Le processus de création permet au patient de se reconnecter à ses
compétences plutôt que d’être systématiquement renvoyé à ses manquements. Il y retrouve
une dignité.
L’activité collective permet de développer un espace-temps de convivialité, d’accueil, de
respect et de solidarité mutuelle.
Le temps de parole vise à clôturer l’atelier et permet la verbalisation des émotions ressenties.
Un atelier/cours de peinture : animé par une artiste peintre. Il vise à mettre le patient dans un
processus de création d’œuvres et de resociabilisation.
Ce service est destiné aux personnes ayant :
-
une dépendance physique,
une dépendance psychologique,
une consommation quotidienne d’alcool,
une consommation occasionnelle mais abusive d’alcool,
une consommation problématique d’alcool.
Concrètement …
- Prise de contact téléphonique afin d’analyser en équipe la demande.
- Organisation d’une première rencontre avec un des membres de l’équipe pour faire
connaissance, présenter le projet et ébaucher une prise en charge adéquate et définir les rôles
des différents intervenants.
- Possibilité d’organiser des concertations avec les soignants dans le cours du suivi.
Pour joindre l’équipe de Patchwork :
contacter soit le service de santé mentale Entre Mots (010/43 50 10),
soit la Maison Médicale Espace Santé (010/40 22 65).
Constitution de l’équipe d’Entre Mots :
Dr. Gillain : Directeur thérapeutique, psychiatre
Benoit Van Tichelen : Directeur administratif, psychologue
Psychiatres :
Dr. Johanna Coppé
Dr. Christophe Geus
Dr. Damien Goor
Dr. Isabelle Frias
Dr. Diderik Veldekens
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Pédopsychiatre
Dr. Sophie Gourdange
Psychologues :
Micheline Blust
Aurélie Brouir
Nicole Hutse
Martine Wyns
Assistantes sociales :
Cécile Cordonnier
Virginie Francart
Mathieu Marion
Infirmières psychiatriques :
Juliette Coussement
Martine Lemasson
Geneviève Verbanis
Secrétaires :
Sandrine Thuliez
Ann Van Dormael
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Safrans
Service de santé mentale
Rue Jules Hans, 43
1420 Braine-l’Alleud
02/384.68.46
Dr de BRAUWER
Le service de santé mentale « Safrans » (ancien « Centre de guidance » de Braine-l’Alleud) est
composé d’une équipe pluridisciplinaire d’orientation psychanalytique
(psychiatres,
pédopsychiatres, psychologue, psychomotriciens, logopèdes, assistants sociaux) .
Notre équipe réalise quotidiennement différentes prestations :
- des consultations individuelles psychothérapeutiques pour enfants, adolescents et adultes
souvent en collaboration ou à la demande d’institutions tierces ;
- des thérapies relatives aux difficultés scolaires, langagières et cognitives ;
- des thérapies du développement psychomoteur ;
- des conseils et / ou accompagnements psycho-sociaux ;
- des supervisions adressées à des équipes travaillant dans le secteur psycho-social ;
- des expertises judiciaires.
En ce qui concerne les personnes présentant des problématiques d’assuétudes, notre service
n’assure pas la prise en charge des traitements de substitution, ni les situations de crises.
Toutefois, une demande de consultation travaillée avec un médecin traitant dans le cadre d’un
suivi ou après une hospitalisation et un sevrage en service spécialisé est plus appropriée à l’offre
de soins que nous proposons.
Par ailleurs, note service de santé mentale mène deux activités spécifiques : le Hêtre Rouge et le
Gerseau.
Le Hêtre Rouge (Initiative d’Habitation Protégée « Le Solier ») s’adresse à des jeunes adultes de 18
à 25 ans en difficultés psycho-sociales. L’I.H.P., qui est agrée par la Région Wallonne et
subventionnée par l’INAMI, consiste en une maison communautaire de places située à Brainel’Alleud. Les jeunes qui y résident peuvent bénéficier d’un encadrement psychologique et social
adapté. Ce projet d’autonomisation se veut thérapeutique en s’appuyant sur les interactions
communautaires et un accompagnement individuel.
Le Gerseau est une initiative agrée par la Région Wallonne depuis 2007 dont l’objet est la relation
précoces parents-enfants.
Des interventions, souvent sur le lieu de vie de l’enfant, sont proposées par l’équipe « enfants » du
service de santé mentale. L’équipe se met à l’écoute des parents, du bébé et de son entourage
direct dans des contextes divers de détresse psychique et de difficultés relationnelles.
Le travail se fait en concertation avec le réseau constitué autour de l’enfant (crèche, gardienne,
ONE, TMS, SAJ, …).
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Service de Santé Mentale de Wavre
Contact :
Avenue du Belloy, 45
1300 Wavre
010/22.54.03
Email : [email protected]
Personnes de contact : Katia Winnykamien et Marie Marchand
Horaire :
Du lundi au vendredi : 9h – 17h
Possibilité de rendez-vous en soirée.
Tarifs :
Consultations médicales : tarif INAMI ou une vignette de mutuelle + ticket modérateur.
Consultations non-médicales : 10,40 €
En aucun cas la situation financière n’est un frein à la consultation, un paiement moindre peut être
envisagé.
Équipe :
Equipe pluridisciplinaire : AS, thérapeutes, psychologues, psychiatres
Les services et l'accompagnement proposés en matière d'assuétudes
Le SSM de Wavre reçoit toute personne concernée par les questions d’assuétudes. Il a mis en
place une consultation « à bas seuil d’exigences » en matière de traitement substitutif aux drogues
dures. Le service privilégie une certaine souplesse quant aux rendez-vous et envisage les
déplacements à l'extérieur et/ou à domicile en cas de nécessité.
Une prise en charge psychosociale sera envisagée selon la demande. Le travail en réseau est
mobilisé, tenant compte des aspects médicaux, sociaux, familiaux, et judiciaires. Une attention
particulière est donnée aux questions de parentalité.
Le SSM conçoit aussi son action dans ce domaine comme un relais à la disposition du médecin
généraliste et/ou du pharmacien impliqué, tant au niveau des modalités de prescription, que de la
délivrance de méthadone.
Plus que le sevrage immédiat, il vise à ce que la construction progressive d’une confiance
réciproque au sein des relations patients / pharmaciens / médecins soit le ferment d’une
reconstruction subjective et d’une réinsertion psychosociale des patients.
Pour rappel, cette mission spécifique assuétudes s’inscrit, tout comme notre projet de suivi des
auteurs d’infraction à caractère sexuel, dans un projet de service de santé mentale généraliste.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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5. PLANNINGS FAMILIAUX
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre pluraliste familial de Tubize
Rue de Mons 125
1480 Tubize
Le centre de planning propose des consultations médicales (axées sur une consultation de base au
niveau gynécologique et sur la prévention et l’information des patients quant à leur vie sexuelle et
affective), psychologiques, juridiques, sociales et de médiation familiale. De manière générale
l’accent est mis sur la prévention et sur la qualité du service (temps, cadre d’accueil, qualités
professionnelles, …).
Les problématiques de consommation concernent notamment les prises d’alcool et/ou de
médicaments pour une patientèle dont l’âge varie entre 30 et 50 ans et avec une proportion de
femmes très importante. Par ailleurs, des dépendances aux jeux et à l’internet, même si elles ne
sont pas reprises dans la question initiale, sont également observées chez certains patients.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre Pluraliste Familial de Waterloo
rue Obecq 12
1410 Waterloo
Les problématiques de consommations rencontrées en consultation sont de deux ordres ; elles
concernent d’une part les consommations chez les jeunes (principalement de cannabis), et d’autre
part les consommations d’alcool et de médicaments chez les adultes.
Certains jeunes consultant pour d’autres raisons (contraception, MST) peuvent évoquer des
difficultés liées à leurs consommations de cannabis ; d’autres sont envoyés par la justice pour
travailler une consommation problématique ayant par exemple donné lieu à un délit.
Globalement, quand un jeune demande de l’aide pour diminuer une consommation jugée
problématique, il existe peu de ressources autres qu’une orientation vers son médecin traitant ou
un médecin généraliste, tout en sachant que cette solution n’est pas toujours la plus adéquate.
Parallèlement, beaucoup de parents consultent au sujet de la consommation de leurs enfants, et
ne peuvent être orientés que vers des structures comme Infor-Drogues. Le service ne dispose pas
de ressources locales spécialisées en lien avec ces problématiques.
Les adultes consultant pour des problématiques de consommations – principalement d’alcool et
de médicaments – sont dans une tranche d’âge de 45 à 55 ans ; ils peuvent consulter de leur
propre initiative (surtout les femmes), être envoyés par le CPAS (pour répondre à des conditions
d’insertion), et le Service d’Aide aux Victimes de la police.
Certaines personnes (environ dix par an) consultent également suite à une hospitalisation dans un
établissement spécialisé – à l’Unité « assuétudes » du Domaine, par exemple. Ces demandes de
consultation se font sur l’initiative du patient après la fin du séjour ; le suivi est souvent régulier et
productif quand le patient est stabilisé. Néanmoins, un contact plus structurel avec l’institution où
le patient a été hospitalisé pourrait être intéressant, il faciliterait le lien vers l’ambulatoire et une
éventuelle reprise de contact avec cette structure spécialisée quand la situation est difficile.
Quand le service a un agenda de rendez-vous complet, des collaborateurs indépendants sont
engagés et des plages horaires supplémentaires sont ouvertes. Il est également demandé à
chacun d’assurer une consultation un soir par semaine.
Enfin, le planning familial accueille un groupe « Vie Libre », le mardi de 19.00 à 21.00.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre de planning familial de Nivelles
Bd des Archers 62
1400 Nivelles
Le service accueille régulièrement des patients dont les difficultés sont directement ou
indirectement liées à des consommations d’alcool.
Une prise en charge médicale ou spécialisée n’est pas envisageable, mais un suivi de ce type de
patient (du conjoint, de la famille) sur un axe psychosocial, dans une continuité, et de préférence
en concertation avec d’autres structures de soins est tout à fait possible.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre de Planning Familial Rosa Guilmot
Rue Ferrer 3 à 1480 Tubize
02/355 01 99
Permanences : Lundi et mercredi, de 10.00 à 17.00, et jeudi et vendredi, de 10.00 à 19.00
Le service reçoit régulièrement des patients consultant entre autres pour des problématiques de
consommation d’alcool et/ou de médicaments. Ces patients peuvent être pris en charge dans le
cadre d’un suivi généraliste – psychothérapeutique, social, et juridique, s’ils ne sont pas dans une
phase de consommation aiguë.
Les collaborations avec un psychiatre du Service de santé mentale provincial de Tubize peuvent se
faire quand par exemple une mise au point médicamenteuse est nécessaire, ou quand la situation
clinique du patient se dégrade.
Une clarification des modalités de collaboration entre différents intervenants serait intéressante :
de nombreux patients passent d’un service à l’autre sans que les professionnels puissent se
concerter et par là assurer une continuité de soins ; de nombreux patients s’auto-médiquent en
demandant des prescriptions à différents médecins généralistes ; etc.
Il y a peu de prévention au sujet des problématiques de consommation chez les jeunes, et peu de
possibilités d’orientation dans un service ou chez un psychiatre adéquats.
Enfin, il semble y avoir de nombreux patients souffrant de difficultés psychiques diverses et de
problématiques de consommation qui passent par le service des urgences et de médecine interne
de l’hôpital de Tubize et qui se chronifient, faute de relais suffisants dans un réseau de soins à
structurer davantage – nature des prises en charge, relais, etc.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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6. MAISONS MÉDICALES
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Atout Santé
Maison médicale
Chaussée des Gaulois 13
1300 WAVRE
Accueil téléphonique de 8h30 à 18h30, du lundi au vendredi : 010/22.59.66
Dr Natacha de BIOURGE, médecin généraliste
Dr Valérie DENEF, médecin généraliste
Maison médicale fonctionnant au forfait.
Nous sommes une maison médicale travaillant au forfait pour les soins de médecine générale, de
kinésithérapie et infirmiers. Nous prenons en charge les patients habitant sur l’entité WavreBierges-Limal. Les consultations se font sur rendez-vous soit en téléphonant à l’accueil soit en
venant sur place.
Notre première mission est une prise en charge globale du patient au niveau de sa santé et ce,
quels que soient les soucis des patients.
Face aux problèmes d’assuétudes (toxicomanies, alcool,…), dans un premier temps, nous
établissons le projet de soin du patient et travaillons, dans un second temps, avec des partenaires
du réseau sous forme entre autres de réunions de concertation avec la présence du patient.
Notre accueil est également un relais psycho-social permettant d’accompagner le patient dans sa
globalité.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Espace Santé
Maison médicale
Av. des Combattants, 49
1340 OTTIGNIES
010/40.22.65
Dr Thierry WATHELET
Dr Martine VERHELST
Espace Santé est une maison médicale fonctionnant avec le système forfaitaire, reconnue comme
Association de Santé Intégrée par la Région wallonne. Elle est affiliée à la Fédération des maisons
médicales.
Les mots clés de notre maison médicale sont :
-
Globalité des soins avec une attention au contexte de vie du patient (aspects physiques,
sociaux, psychologiques, familiaux, culturels et économiques qui influencent la santé)
Accessibilité entre autre financière par notre choix de fonctionner au forfait (v. ci-dessous) mais
également accessibilité géographique et culturelle
Création d’un partenariat entre le patient et les soignants
Participation communautaire et promotion de la santé
Pluridisciplinarité dans notre prise en charge
Centralisation et continuité des soins grâce au DMG (dossier médical global)
Le système forfaitaire est un contrat de santé signé entre le patient, la mutuelle de celui-ci et
l’équipe de la Maison Médicale. Quand le contrat est signé, la mutuelle verse chaque mois une
somme forfaitaire à Espace Santé. En contre partie, lorsque le patient fait appel au médecin, au
kinésithérapeute ou à l’infirmière de l’équipe, en consultation ou à domicile, il ne paie plus. Le
patient doit être en ordre de mutuelle pour que le système fonctionne mais les cotisations ne
changent pas.
Ce système implique la fidélisation du patient à la maison médicale, ce qui se traduit par le non
remboursement par la mutuelle lorsque celui-ci fait appel à un médecin généraliste, un
kinésithérapeute ou un infirmier qui n’est pas membre du personnel d’Espace Santé.
Exceptions : les consultations et/ou visites pendant les gardes organisées ou si le patient se trouve
hors zone de couverture de la maison médicale et en besoin urgent de médecin. Dans ces cas, le
patient paie la consultation et sera remboursé par la Maison Médicale.
Par contre, le système ne concerne pas les médecins spécialistes, dentistes, pharmaciens, actes
techniques et hospitalisations : dans ce cas, c’est la mutuelle du patient qui intervient à chaque
acte presté.
Approches plus spécifiques :
Dans le cadre de notre prise en charge globale des patients et de part notre accessibilité plus
grande, nous sommes confrontés à des situations complexes touchant les volets psycho-médicosociaux. Nous sommes donc amenés à développer des activités plus spécifiques telles que :
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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-
La prise en charge de suivis méthadone. Celle-ci est inscrite dans la prise en charge globale du
patient. Il est donc invité à s’inscrire à la maison médicale, comme tout autre patient, puis sera
vu par deux médecins avant d’initier une prise en charge. Il lui sera demandé de déterminer
son médecin référent, seul prescripteur pour lui. Les autres confrères ne feront que des
prescriptions de « dépannage » permettant de refixer un nouveau rendez-vous rapidement
avec le médecin référent.
-
Les pathologies psychiatriques complexes : la maison médicale participe depuis plus de trois
ans au projet thérapeutique 67. Celui-ci, en partenariat avec le SSM d’Ottignies Entre Mots, le
SSM de Wavre et le Service psychiatrique de la Clinique St-Pierre, vise à mettre sur pied des
concertations autour du patient avec les différents intervenants concernés.
-
Dépistage tabac : une attention particulière est développée dans le dépistage et la prise en
charge de la dépendance tabagique. Un des médecins de l’équipe est tabacologue. Nous
organisons chaque année des matinées de dépistage avec spirométrie et test kiné pour
sensibiliser les patients à la problématique. De même, chaque mois nous organisons des
ballades santé.
-
Prise en charge des patients souffrant d’assuétude à l’alcool : depuis plus de trois ans, la
maison médicale a développé, en partenariat avec le SSM d’Ottignies Entre Mots (v.p28) une
activité spécifique pour les patients souffrant d’assuétudes. Nous sommes actuellement en
demande de reconnaissance comme service spécialisé : le Service Patchwork.
Le Service Patchwork propose un accompagnement personnalisé et évolutif pour les personnes
présentant une problématique dans leur consommation d’alcool, construit sur un suivi
individuel et/ou collectif :
- un accompagnement psychosocial, en lien avec le réseau existant, visant à construire avec
le patient une « sécurité suffisante » pour lui permettre de « déposer ses valises » et initier
un travail de fond sur sa problématique de consommation.
- un suivi thérapeutique intégrant la problématique de la consommation dans le contexte
dans lequel elle se développe.
- une approche « d’outreaching » : développement d’une démarche pro-active vis-à-vis des
patients : les rejoindre où ils sont et partir d’où ils sont.
Cette prise en charge s’effectue dans le cadre d’un travail ambulatoire, intégrant le réseau de
soins préexistant.
Le service est composé de :
- Le groupe thérapeutique « Pas après pas » : groupe de parole visant à ouvrir la réflexion
autour de la problématique alcoolique au travers d’un échange et d’une élaboration
commune. L’objectif est d’apporter un soutien dans le cheminement vers l’abstinence.
- Une prise en charge personnalisée afin de proposer un plan de soin adapté à chaque
situation et problématique.
- L’atelier « Le jour se lève » : composé d’un temps de création artistique libre (2h) et d’un
temps de parole (1h). Le processus de création permet au patient de se reconnecter à ses
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
41
-
compétences plutôt que d’être systématiquement renvoyé à ses manquements. Il y
retrouve une dignité.
o L’activité collective permet de développer un espace-temps de convivialité,
d’accueil, de respect et de solidarité mutuelle.
o Le temps de parole vise à clôturer l’atelier et permet la verbalisation des émotions
ressenties.
Un atelier/cours de peinture : animé par une artiste peintre. Il vise à mettre le patient dans
un processus de création d’œuvres et de resociabilisation.
Ce service est destiné aux personnes ayant :
 une dépendance physique,
 une dépendance psychologique,
 une consommation quotidienne d’alcool,
 une consommation occasionnelle mais abusive d’alcool,
 une consommation problématique d’alcool.
Concrètement …
- Prise de contact téléphonique afin d’analyser en équipe la demande.
- Organisation d’une première rencontre avec un des membres de l’équipe pour faire
connaissance, présenter le projet et ébaucher une prise en charge adéquate et définir les
rôles des différents intervenants.
- Possibilité d’organiser des concertations avec les soignants dans le cours du suivi.
Pour de plus amples informations :
contacter soit la Maison médicale Espace Santé (010/40 22 65),
soit le Service de santé mentale Entre Mots (010/41 88 78).
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7. CENTRES MEDICAUX
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Centre de Médecine Spécialisée de Jodoigne
Avenue des Combattants, 19
1370 JODOIGNE
010/24.30.19
Dr VAN DEN BORRE : 0476/59 64 65
Dr BRUGGEMANS : 0472/57 43 91
Les demandes de prise en charge en ambulatoire pour des problématiques d’assuétudes –
demandes explicites ou problématiques sous-jacentes – sont quasi inexistantes ; seuls deux
adolescents de +/- 15 ans consultent actuellement pour des consommations de cannabis. Il n’y a
par conséquent pas de difficultés liées ce type de prise en charge.
Une psychiatre consultant à la polyclinique dispose d’une consultation à Bruxelles, où il lui arrive
de recevoir des patients venant de la province pour des problématiques de consommations ; la
possibilité de prise en charge en ambulatoire à la polyclinique semble peu connue. Parallèlement,
si des relais par rapport à des problématiques de dépendances devaient être envisagés, les
psychiatres (deux à temps partiel) consultant disposent de peu de connaissance du réseau interne
à la province. Il y a par conséquent un intérêt certain à être au fait de ce qui se pratique –
modalités de prise en charge, relais, etc.
Dans une perspective de réseau, et en fonction des limites internes au service, des prises en
charge de ce type de problématique sont envisageables (suivi postcure, traitement de
substitution, etc.). Une difficulté resterait le manque de ressources en matière d’aide sociale
(suivi, structure d’hébergement, etc.) dans la région. En outre, le service ne peut assurer des
consultations à prix modéré comme le font les Centres de guidance ; les tarifs INAMI sont
d’application.
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8. Polycliniques
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Polyclinique Universitaire Erasme de Nivelles
Rue des Conceptionnistes, 3
1400 NIVELLES
067/84.06.92
Dr VELDEKENS
Dr BRUGGEMANS 0472 57 43 91
Trois psychiatres consultent à temps partiel à la polyclinique : 1 pédopsychiatre, 1 psychiatre
d’orientation comportementaliste, et 1 psychiatre généraliste. Ce dernier est présent deux
jours/semaine (mardi et vendredi) et assure de 50 à 60 consultations par mois. D’une manière
générale, 25% de ces consultations sont connotées de manière directe ou indirecte par des
problématiques de dépendances – même si la demande de prise en charge pour ce type de
problématique est rarement explicite a priori.
Sur ces 25%, approximativement 50% concernent des consommations d’alcool, les 50% restant
représentent une population plus jeune (entre 18 et 25 ans) consommant principalement du
cannabis et des drogues de synthèse, dans une moindre mesure de la cocaïne.
La polyclinique ne dispose pas d’intervenants sociaux en interne. Des collaborations peuvent se
faire avec le CPAS, des structures comme « La Traversière », « La Fabrique du Pré », et également
avec l’antenne ambulatoire de suivi du Domaine. Des patients en post-séjour du Domaine sont
également suivis en ambulatoire à la polyclinique.
Les patients consultant en situation de crise sont rares ; le cas échéant ils sont orientés vers des
services plus spécialisés – le service des urgences de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies, l’unité
« Assuétudes » du Domaine. Les patients souffrant de toxicomanies lourdes s’orientent davantage
vers Bruxelles ou Charleroi ; il n’y a pas à la polyclinique de demandes de suivi en traitement de
substitution.
La polyclinique ne fait pas appel à l’hôpital de Nivelles pour ces problématiques ; il serait
cependant envisageable que la consultation psychiatrique en polyclinique soit une ressource
possible pour l’hôpital – les délais de rendez-vous varient de 10 à 15 jours, avec des créneaux qui
s’ouvrent régulièrement suite à des désistements. En outre, un nursing est présent à la
polyclinique et peut assurer certains actes de soins (prises de sang, injections, etc.).
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9. HÔPITAUX GÉNÉRAUX
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Centre hospitalier de Nivelles / Tubize
Hôpital général
Site de Nivelles
Rue Samiette, 1
1400 Nivelles
067/88.52.11
Site de Tubize
Avenue de Scandiano 8
1480 Tubize
02 391 01 30
Les urgences
La spécificité de l’accueil d’urgence réside dans le caractère aigu des problématiques rencontrées
et dans l’immédiateté de la réponse à octroyer.
Si la situation médicale du patient nécessite une hospitalisation (surveillance médicale, sevrage,
etc.), deux possibilités se présentent :


Le patient peut être orienté vers un service de psychiatrie : le CHTN collabore de manière
privilégiée avec le service de psychiatrie du Centre Hospitalier de Jolimont Lobbes.
Malheureusement, une place n’est pas toujours disponible.
L’autre possibilité consiste en une prise en charge dans le service médecine interne pour le
temps nécessaire. Cette situation pose cependant parfois des problèmes (service ouvert, …).
Dans ce cadre, la prise en charge est assurée par le médecin interniste en collaboration avec le
psychiatre de liaison, lequel assure un suivi de la situation intra muros.
Psychiatrie de liaison et consultations – Hôpital de Nivelles
Les problématiques de dépendances sont principalement rencontrées aux urgences, et concernent
majoritairement des consommations d’alcool, dans une moindre mesure de drogues dures. Dans
ce contexte, les patients (ou l’entourage) sont généralement demandeurs d’une hospitalisation
directe, qui ne peut être effective que s’il y a un risque médical aigu. Outre les limites inhérentes à
une structure hospitalière généraliste ne disposant pas d’un service de psychiatrie, ce type
d’admission dans un contexte d’urgence et de crise se solde effectivement souvent par un échec.
Ces demandes de prise en charge sont par conséquent différées par une proposition faite au
patient de revenir pour un entretien de pré-admission. Cet accent mis sur la non-immédiateté de
la réponse et sur la nécessité pour le patient d’élaborer sa demande a pour conséquence de
diminuer les demandes de prise en charge de moitié.
Au niveau des consultations, des demandes d’aide peuvent être formulées tout en déniant
l’importance de la consommation et en refusant une hospitalisation. Or, il est extrêmement
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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difficile d’assurer un sevrage en ambulatoire pour une dépendance installée sans passer par une
hospitalisation. Quand une hospitalisation est effectuée via les urgences, un avis psy est demandé
pour le sevrage et un relais en consultation est dans la mesure du possible mis en place pour
assurer la poursuite du travail avec le patient. La charge horaire des consultations psy ne permet
cependant pas d’assurer un suivi optimal, les patients ne pouvant être vus en moyenne qu’une fois
par mois.
Au niveau des relais vers les structures extérieures, des transferts peuvent être effectués vers
l’hôpital de Jolimont après un entretien de pré-admission assuré en interne. Beaucoup de patients
refusent cependant de suivre un sevrage ailleurs. Les admissions en urgence ne peuvent être
envisagées que sur place ou à Jolimont. Les postcures sont principalement orientées vers l’unité
« assuétudes » du Domaine.
Les patients toxicomanes en crise sont plus jeunes – entre 25 et 35 ans. Les demandes de suivi en
ambulatoire sont peu nombreuses, et les entretiens de pré-admission pour des demandes
d’hospitalisation ne répondent pas à leur besoin d’immédiateté de « soin ».
Les contacts entre la psychiatrie de liaison et les médecins urgentistes et internistes se passent
assez bien, il reste qu’une certaine solitude est vécue dans le travail avec les problématiques de
dépendances.
Service social
Les patients arrivant aux urgences et ayant consommé de l’alcool, des médicaments, etc., sont pris
en charge en médecine interne ; ils sont vus par le psychiatre qui consulte quelques heures par
semaine à l’hôpital, et restent hospitalisés plus ou moins une semaine (le temps de faire le point,
voir le souhait du patient, etc.).
La majorité des problématiques de consommation concerne l’alcool, pour une tranche d’âge entre
30 et 50 ans. Les procédures de prise en charge dans des services spécialisés (par exemple au
« Domaine ») prennent beaucoup de temps et sont de ce fait difficilement praticables :
consultations préalables qui demandent une adhésion du patient ainsi qu’une certaine
« abstinence », délais de rendez-vous, places disponibles. Les patients arrivant aux urgences sont
principalement transférés vers la Clinique Dr Derscheid, dans une moindre mesure vers l’Hôpital
Ambroise Paré à Mons, ou vers l’Hôpital Sint-Maria à Halle – ces derniers peuvent accepter des
patients si ceux-ci sont plus ou moins bilingues. Le Centre psychiatrique Saint-Bernard à Manage
accepte également assez facilement des transferts en situation de crise.
Quoi qu’il en soit, organiser des prises en charge à l’extérieur reste difficile ; les listes d’attente
pour les places disponibles impliquent d’un point de vue géographique de chercher du plus proche
au plus éloigné. En outre, certains patients sont sur des listes noires, et ne sont par conséquent
plus admissibles nulle part.
La prise en charge dans le service de médecine interne se passe généralement bien si le patient
collabore avec l’équipe soignante. Il reste que le personnel n’est pas formé pour ce type de prise
en charge et qu’un transfert rapide vers un service spécialisé est toujours souhaitable. Les patients
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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difficiles à gérer sont les plus jeunes (30-40 ans), qui sont dans une certaine mesure autonomes,
continuent à consommer, et perturbent le service.
Le service des urgences de l’hôpital peut prendre un patient en charge en HP pour une nuit, mais
essaie de l’éviter, n’étant pas équipé pour ces problématiques. Un patient en crise pose le plus de
difficultés après 16 heures, ou du vendredi soir au dimanche soir.
La tranche d’âge posant le plus de difficultés par rapport aux réorientations est la cinquantaine ;
aucune structure n’est prévue pour ces patients – trop jeunes pour une prise en charge en maison
de repos, et ne pouvant être autonomes (confus, korsakov, etc.).
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Hôpital de Braine-l’Alleud / Waterloo (CHIREC)
Rue Wayez, 35
1420 Braine-l’Alleud
Contact : secrétariat de médecine 02/389.04.40 - 02/389.04.57
L’hôpital de Braine-l’Alleud / Waterloo (HBW) est un Hôpital général ne disposant pas d’un service
de psychiatrie. Il comporte 2 psychiatres et 2 psychologues s’occupant d’adultes ainsi qu’un
service social.
Les problématiques de dépendances en général et alcooliques en particulier sont uniquement
gérées en consultation et par les psychiatres.
Les hospitalisations pour sevrage ne sont en principe pas acceptées.
Les patients admis pour des problématiques médicales ou chirurgicales peuvent présenter
conjointement des problématiques de dépendance qui sont prises en charge dans le cadre de la
liaison psychiatrique en collaboration avec les psychologues.
A l’issue de ces séjours, ces patients sont réorientés soit vers la consultation de psychiatrie (ou
vers leur psychiatre, s’ils en ont un), soit vers les unités psychiatriques de la région. Pendant la
période d’admission dans ces unités spécialisées comportant RDV en consultation puis mise sur
liste d’attente nous essayons de maintenir le lien en consultation.
Psychiatres :
- Dr BER JM
- Dr RYCKAERT P
Psychologues :
- Mme POHL A
- Mme FLAMAND I
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10.
HÔPITAUX GÉNÉRAUX DISPOSANT D’UN SERVICE DE
PSYCHIATRIE
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Clinique Saint-Pierre - Service de psychiatrie
Avenue Reine Fabiola, 9
1340 Ottignies
Contact :
Secrétariat : 010/43.72.63
Unité d’hospitalisation : 010/43.72.77
Psychiatres attachés à l’unité
Chef de service : Dr Gillain
Dr Geus
Dr Frias
Description de l’unité
31 lits « A ».
Durée moyenne du séjour : 15 jours
Service ouvert
Population prise en charge
Adultes hospitalisés en psychiatrie sur indication d’un des psychiatres du service.
Pathologies
Troubles psychotiques, trouble de l’humeur, troubles anxieux, problèmes d’assuétudes, trouble de
la personnalité, suicidalité.
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11.
Hôpitaux psychiatriques
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Association Le Domaine-ULB-Erasme
Unité « Psychopathologie et dépendances »
Rue J. Lanneau, 39
1420 Braine-l’Alleud
02/384.25.93
Dr. CAPPELIEZ
Assuétudes (alcool et substances). Pas de prise en charge en urgence.
Sevrages alcool, médicaments. Pas de toxicomanie lourde (héroïne, cocaïne).
33 lits
Problématiques prises en charge : problèmes de dépendance présentés par des patients adultes,
en particulier dépendances à l’alcool et aux médicaments, parfois associés à d’autres produits. Les
patients toxicomanes dépendants de drogues « dures » (de type opiacées) et les patients sous
traitement substitutif à base de méthadone ne sont pas acceptés dans l’unité.
Les procédures de prise en charge de patients souffrant de dépendances sont axées sur les
objectifs du patient, sur sa motivation : un entretien préalable avec le psychiatre responsable des
admissions est nécessaire. Ces procédures de pré-admission garantissent une adhésion du patient
au projet thérapeutique, au cadre proposé, au programme d’activités. Il lui est demandé de
s’impliquer dans ce projet, de réfléchir à son rapport à l’alcool, etc.
L’hospitalisation du patient doit se faire en dehors de toute situation d’urgence. Une brochure
reprenant le fonctionnement de l’unité est communiquée à chaque patient lors de son admission.
Au niveau somatique, les patients sont suivis par le médecin généraliste du service. Selon les cas,
celui-ci peut demander d’autres examens complémentaires et, si nécessaire, transférer le patient
dans un autre hôpital. La continuité des soins est assurée.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Clinique de la Forêt de Soignes
Chaussée de Tervuren
1410 WATERLOO
02/352.61.11
FAX administratif : 02/352.61.53
FAX médical : 02/352.63.26
E-MAIL Direction : [email protected]
Statut : A.S.B.L.
Contact : service social, du lundi au vendredi de 08 H 00 à 16 H 30
E-MAIL Service social : [email protected]
Les services de psychiatrie
Présentation
La clinique de la Forêt de Soignes dispose d’une capacité de 83 lits T répartis au sein de quatre
services :
 Un service de psychiatrie générale comptant 30 lits. Ce service accueille une population de
patients adultes (dès 18 ans) présentant une pathologie psychiatrique sur l’axe I et l’axe II
du DSMIV comme, par exemple, les troubles anxieux, dépressifs, bipolaires, psychotiques
ou de la personnalité ou encore les addictions, les doubles diagnostiques (addiction
associée à une autre pathologie psychiatrique), etc. Les psychiatres de ce service sont le Dr
Schepens et le Dr Bon. Le médecin interniste est le Dr Somville.
 Un service accueillant des patients présentant une pathologie psychiatrique chronique de
type essentiellement psychotique et troubles bipolaires ou graves troubles de la
personnalité et dépression résistante. Ce service compte 20 lits et accueille les patients
pour des moyens séjours. Ces patients sont accueillis dans ce service afin de permettre
une continuité de soins durant la finalisation de leur projet de vie, ce dernier ayant été
initié avant l’admission. Le psychiatre de ce service est le Dr Schepens. Le médecin de
médecine générale est le Dr Anne Gilquin.
 Un service de 20 lits accueillant des patients non gériatriques présentant des troubles
cognitifs liés à une consommation chronique d’alcool. En cas de problèmes somatiques,
ces patients ont été examinés, au préalable, en hôpital aigu. Le processus de soins de ce
service a pour objectifs de favoriser le maintien de l’abstinence, de stimuler le
développement d’une autonomie la plus grande possible, en passant par une réadaptation
complète incluant les aspects cognitifs. Le psychiatre de ce service est le Dr Bon. Le
médecin de médecine générale est le Dr Anne Gilquin.
 Un service de psychiatrie de la personne âgée comptant 13 lits. Les patients de ce service
présentent une pathologie psychiatrique associée ou non à une démence et sont âgés de
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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plus de 65 ans. Le psychiatre de ce service est le Dr Alecu. Le médecin gériatre et interniste
est le Dr Somville.
L’accompagnement et les soins proposés au sein de la Clinique de la Forêt de Soignes résultent
d’un travail coordonné par l’équipe pluridisciplinaire. Un suivi médico-psychiatrique et infirmier
ainsi que la prise en compte des aspects psychologiques et sociaux ont pour but d’aider le patient
à retrouver un maximum d’autonomie et un « mieux-être » au quotidien. La clinique de la Forêt
de Soignes n’accueille donc pas les patients en urgence.
Dans ce sens, les contacts avec l’entourage et le médecin traitant du patient peuvent aider
l’équipe dans sa mission d’accompagnement.
Des réunions d’équipe ont lieu régulièrement afin d’évaluer et d’adapter le projet thérapeutique
en fonction du cheminement et des potentialités du patient et de son entourage.
Notre but est d’aider à définir et à accompagner le projet de vie du patient.
Durant son séjour, si le patient le souhaite ou sur les conseils de son médecin, le patient pourra
rencontrer des médecins spécialisés.
Le travail en interdisciplinarité :
Selon le projet de soins du patient, l’équipe qui l’accompagne tout au long de son séjour peut faire
appel aux professions suivantes : médecins, infirmiers, aides soignants, kinésithérapeutes,
ergothérapeutes, logopèdes, psychologues, assistants sociaux, podologues. Chacun veille à
travailler en interdisciplinarité, c’est-à-dire en interaction avec les autres intervenants de la
réadaptation afin de prodiguer au patient des soins efficaces et de qualité.
Chef de service : Dr P. Schepens (médecin psychiatre)
Adjoint : Dr F. Bon (médecin psychiatre)
Service de psychiatrie de la personne âgée : Dr S. Alecu (et psychiatre de liaison à la clinique du
Bois de la Pierre)
Médecin interniste : Dr J. Somville
Médecin généraliste : Dr A. Gilquin
Electrophysiologie : Dr P.Ryckaert
Conditions d’admission :
Le plus souvent la demande d’admission passe par un premier contact téléphonique avec le
service social. Un rapport médical est toujours demandé avant l’admission, celui-ci est soumis au
médecin psychiatre dès réception. Eventuellement, un contact préalable a lieu avec le médecin
traitant ou celui de l'établissement hospitalier qui envoie le patient. Si la demande n’est pas faite
par un médecin, une consultation préalable est parfois proposée.
Il est important que les demandes de prise en charge soient aussi claires et précises que possible
avec notamment une évaluation du niveau de conscience, des troubles mnésiques et des
problèmes de comportement pour pouvoir orienter correctement les patients. Le rapport
d’admission peut être téléchargé à partir du site www. chrpbw.be.
En outre, le patient doit être en ordre de mutuelle avant son admission.
En cas d’acceptation, le service social planifie l’admission en fonction des disponibilités des
services et gère tous les problèmes d’organisation.
Les admissions font l’objet d’une programmation. Il n’y a pas d’admission en urgence.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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La responsable du service social et des admissions est Madame H. Coppée.
A l’origine de la demande d’admission :
Les demandes de prise en charge émanent :
- des hôpitaux généraux de la région et de Bruxelles, soit dès l’arrivée du patient en service
d’urgence, soit après une mise au point médicale et/ou une hospitalisation de durée
limitée pour assurer le sevrage physique ;
- d’hôpitaux psychiatriques aigus de la région et de Bruxelles lorsque le traitement adéquat
du patient nécessite une continuité de soins permettant de finaliser le projet
thérapeutique ;
- d’autres institutions extrahospitalières ;
- des médecins traitants et des familles de patients.
D’un point de vue géographique, les patients viennent pour une grande part de pratiquement tous
les hôpitaux de Bruxelles (environ 50%) et de la région (environ 35%) y compris d’hôpitaux de
Namur et même de Huy, Mons et La Louvière.
L’Hôpital psychiatrique de jour : La Renouée
Outre ses services de psychiatrie, la Clinique de la Forêt de Soignes compte également au sein de
sa structure une unité de jour aussi appelée hôpital de jour.
L’hôpital de jour (11 « lits ») accueille des patients adultes (dès 18 ans) autonomes, en ordre de
mutuelle et disposant d’un hébergement extérieur à la clinique. Ces patients peuvent être
accueillis à l’hôpital de jour après un séjour au sein d’un des services de psychiatrie de la Clinique
de la Forêt de Soignes ou d’une autre clinique psychiatrique.
L’admission à l’hôpital de jour dépend avant tout de la situation de vie du patient et de ses
capacités à s’intégrer au groupe. En conséquence, ne sont pas admis à l’hôpital de jour les patients
présentant des troubles cognitifs ou un état déficitaire modéré ou sévère, une psychopathie, des
troubles mentaux aigus avec perturbation grave du comportement ou une toxicomanie active.
L’accompagnement spécialisé au sein de l’hôpital de jour vise donc à optimiser la ré-intégration
sociale du patient. Outre des entretiens psychothérapeutiques individuels, des activités peuvent
consister aussi bien en moments d’échange en groupe qu’en ateliers spécifiques et en moments
de détente, en ayant, dans tous les cas, comme objectif de soutenir le projet thérapeutique et le
projet de vie du patient.
L’équipe pluridisciplinaire est constituée notamment des médecins psychiatres hospitalier, d’une
coordinatrice, d’une infirmière en santé communautaire, d’une ergothérapeute, d’une
psychologue et d’intervenants extérieurs éventuels (atelier à thème, par exemple) qui organise ces
activités. Les psychiatres sont le Dr P. Schepens et le Dr F. Bon. La coordinatrice est Mme C. Smit.
Les consultations psychiatriques
Outre les services de psychiatrie et l’hôpital de jour, la clinique de la Forêt de Soignes organise
également des consultations de psychiatrie générale. Ces consultations accueillent des adultes et
des adolescents présentant une pathologie psychiatrique.
Les psychiatres consultants sont : le Dr Alecu, le Dr Bon.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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12.
INITIATIVES D’HABITATIONS PROTEGEES
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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La Courtille
IHP
Rue Emile Henricot, 17
1490 Court-St-Etienne
010/61.19.42
Contact : Mme LEMASSON
Nombre de places :
10 places
Durée moyenne du séjour :
Environ 1 an
Type de population :
Population mixte adulte
Indications :
Maladies psychiatriques au long court
Modalités :
Candidature d’admission
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Notre Domaine
IHP
Chemin Jean Lanneau, 39
1420 Braine-l’Alleud
02/384.25.93 – 386.09.25
Contact : Laurence WYART, coordinatrice
Population mixte adulte
17 places agréées en collectif
Les patients présentant des problématiques d’assuétudes peuvent formuler une demande de prise
en charge en IHP. Ils représentent plus ou moins 1/3 de la population accueillie, leur tranche
d’âge tourne autour des quarante ans, les difficultés liées aux consommations d’alcool sont les
plus fréquentes.
Les demandes de suivi émanent de l’unité « assuétudes » du Domaine, d’autres institutions
(Clinique de la Forêt de Soignes, etc.), de médecins traitants, de psychiatres. Les demandes qui
émanent d’hôpitaux généraux sont plus rares. Le délai entre le premier entretien d’admission et
l’entrée effective varie de huit à dix mois.
Les consommations (principalement ici d’alcool et de cannabis – il n’y a actuellement pas de
patient souffrant de toxicomanie lourde) sont interdites tout au long du séjour dans le lieu de vie.
Toute transgression est sanctionnée – sanction pouvant aller jusqu’à l’exclusion immédiate. Un
patient peut introduire une nouvelle candidature suite à un arrêt de séjour.
Les patients ont la possibilité de se domicilier dans leur lieu d’hébergement.
Actuellement, toutes les demandes d’hébergement peuvent être prises en charge – moyennant un
parcours de candidature arrivé à terme.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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13.
Soins psychiatriques à domicile
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Coordination de Soins pour Patients psychiatriques à Domicile
C.S.P.D.
Association Le Domaine-ULB-Erasme – C.S.P.D.
Chemin Jean Lanneau, 39
1420 Braine-l’Alleud
02/386.09.19
[email protected]
Public :
Personne adulte présentant tout type de symptomatologie psychiatrique (y inclus les
symptomatologies d’assuétudes) et séjournant à domicile.
Missions :
 Accompagnement psycho-social du patient : entretiens de soutien et d’accompagnement
(au domicile du patient) afin de favoriser la mise en place ou le maintien du réseau de soins
adapté aux difficultés du patient et à ses besoins réels.
 Coordination des intervenants : mise en place de réunions de coordination entre les
différents acteurs du système de soins qui entourent le patient résidant à domicile
(médecin traitant, médecin psychiatre, coordination de soins à domicile, centre de
guidance, etc.), le patient et son entourage-ressource.
 Coaching des intervenants de première ligne : réunions d’information/supervision et/ou
animation de lieux de paroles et d’échanges afin de soutenir et de seconder les
intervenants de première ligne dans leur travail auprès de patients psychiatriques.
Equipe :
Un psychologue, une infirmière spécialisée et une assistante sociale.
Une coordinatrice.
Région couverte :
Brabant Wallon Ouest : Braine-l’Alleud, Braine-le-Château, Genappe, Ittre, La Hulpe, Lasne,
Nivelles, Rebecq, Rixensart, Tubize, Villers-La-Ville et Waterloo.
Coût pour le patient :
Service gratuit (Projet-pilote S.P.A.D. financé par le S.P.F. Santé Publique).
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Service de Soins Psychiatriques pour patients résidant à Domicile
S.P.A.D.
Service de santé mentale Entre Mots
(v.p28)
Situé à Entre Mots
18, rue des Fusillés
1340 Ottignies
010/43.50.10
Indications :
Maladies mentales au long court (schizophrénie, troubles schizo-affectifs éventuellement avec
double diagnostic).
Pas d’hospitalisation « à domicile »
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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14.
Centres de rééducation fonctionnelle
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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La Fabrique du Pré
Centre de jour
Rue de Bruxelles, 66-68
1400 Nivelles
067/22.13.36 – 13.37
Contact : Dr BORIANI
Population mixte adulte
15 places
La convention INAMI ne permet pas à l’institution de prendre en charge des patients souffrant de
problématiques de dépendances aiguës ; ceux-ci sont orientés vers des structures hospitalières
avec lesquelles les relais sont bien développés (Brugmann, Van Gogh, Saint-Luc, etc.).
Certaines consommations peuvent cependant être liées aux pathologies pour lesquelles des
patients sont pris en charge – dépression sévère, psychose, etc. Le règlement interdit toute
consommation dans les locaux ou en-dehors de ceux-ci et pouvant induire certains effets en
interne.
Des demandes de prise en charge pour des postcures peuvent être formulées à partir de
structures spécialisées (La Ramée, le Domaine, Erasme, Saint-Pierre, etc.). Ces demandes sont
assez nombreuses, elles donnent lieu à une préparation de séjour importante avant la sortie du
patient, en vue d’un travail sur l’histoire familiale de celui-ci, sur le contexte de sa dépression, etc.
Cependant, l’institution ne peut prendre en charge trop de personnes présentant ces
problématiques de consommations sous-jacentes, la diversité des profils symptomatiques étant
nécessaire à la pertinence du processus thérapeutique institutionnel.
Ces patients sont âgés de 35 à 50 ans, et représentent actuellement plus ou moins 5 prises en
charge sur 35. La souplesse de la structure institutionnelle (ouvert de 9h à 17h, fermé le week-end
et les jours fériés) leur permet de se mettre en retrait, le cas échéant de consommer à l’extérieur,
et permet à l’institution de garantir un respect de la convention et un travail thérapeutique de
fond adéquat.
Le contact est maintenu avec les institutions envoyeuses. De même si une hospitalisation est
nécessaire, le lien est maintenu et le patient est repris en charge par la suite – ce qui sécurise
beaucoup les institutions hospitalières.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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La Traversière
Communauté thérapeutique
Rue G. Willame, 27
1400 Nivelles
067/21.95.61 – 21.95.62
Contact : Mr Freek DHOOGHE
Mme Morgane BUCK
Population mixte adulte
17 lits
La convention INAMI ne permet pas la prise en charge de problématiques majeures de
dépendances, par exemple l’addiction aux drogues dures ou les dépendances aiguës à l’alcool.
L’institution prend principalement en charge des adultes souffrant de troubles psychotiques, les
éventuelles dépendances associées (cannabis, alcool, etc.) sont examinées au cas par cas. Les
consommations sont interdites dans l’institution, qui n’est structurellement pas équipée pour les
gérer – communauté ouverte, pas de contrôle, etc.
Il arrive que des demandes de prise en charge en postcure soient formulées par des institutions
hospitalières ; ces demandes sont rarement centrées sur la dépendance mais bien sur la
problématique psychotique sous-jacente. Les délais de prise en charge suite à un 1er entretien de
candidature vont de six mois à un an ; il est généralement conseillé au demandeur de poser
parallèlement sa candidature dans d’autres institutions.
Un lit est réservé pour des séjours courts (de six mois à maximum un an), avec des délais d’entrée
en fonction de la disponibilité beaucoup plus rapides (plus ou moins un mois). Ces lits sont
attribués à des personnes qui ont déjà des perspectives de logement pour l’après-séjour.
Les contacts avec les Centres de guidance sont rares, même si la mise en place de relais ponctuels
est souhaitable et pourrait être intéressante – certains semblent éprouver des difficultés pour
travailler avec une population souffrant de troubles psychiatriques. Les relais à l’extérieur sont
par conséquent faits avec des psychiatres en privé ou avec des psychiatres de référence dans les
hôpitaux d’où peuvent venir les patients.
Récemment nous avons commencé à collaborer avec les AA à Nivelles en donnant l’adresse à
des résidants en difficulté.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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15.
DISPOSITIFS DE COORDINATION DE SOINS
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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CADo
Coordination d'Aide à Domicile
Rue de l'Abattoir 31
1370 – Jodoigne
Bâtiment situé au fond du parking
Siège social (+ 2 antennes: Ottignies ; Braine-le-Château)
Permanences téléphoniques : du lundi au vendredi de 9 à 12h,
010/43 65 25 (Ottignies) - 02/366 25 40 (Braine-le-Château)
Téléphone
Fax
Email
010 81 07 31
010 810273
[email protected]
Numéro d'entreprise 0423-443-503
Tarifs :
Service gratuit
Missions
L'association a pour objet, à l'exclusion de tout but de lucre dans le cadre de la législation régionale
en la matière de venir en aide et de permettre le maintien, ou la réinsertion à domicile de toutes
personnes en perte d'autonomie, à quelque degré que ce soit, et à cette fin de coordonner les
soins médicaux et de services tenant compte des conditions philosophiques et / ou politiques du
patient.
La réévaluation annuelle faite en présence du bénéficiaire avec tous les prestataires de soins et de
service fait partie du mandat des centres de coordination qui devient ainsi activateur du réseau à
savoir :
a) le médecin généraliste
b) les soins infirmiers à domicile
c) un service d'aide aux familles
d) un service social
e) des kinésithérapeutes
f) de la bio-télévigilance
g) du prêt de matériel
h) de la distribution de repas chauds à domicile
i) des dentistes
j) des logopèdes
k) des pédicures ou des podologues
l) des coiffeurs
m) les groupes d'entraide
n) le service de transports éventuels
Zone(s) d'activité : Province du Brabant wallon
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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COSEDI Brabant Wallon
Centre de coordination de soins et services à domicile indépendants du Brabant Wallon
Agréé par le Service public de Wallonie
Avenue des Déportés 31-33
1300 Wavre
Bureau ouvert de 8h30 à 12h00 du lundi au vendredi
Accessible téléphoniquement 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 : 010/24 51 53 - Fax 010/24 15 04
Tarifs : service gratuit
[email protected]
Numéro d’entreprise 463.561.614
Missions
L'association a pour objet, à l'exclusion de tout but de lucre dans le cadre de la législation régionale
en la matière de venir en aide et de permettre le maintien, ou la réinsertion à domicile de toutes
personnes en perte d'autonomie, à quelque degré que ce soit, et à cette fin de coordonner les
soins médicaux et de services tenant compte des conditions philosophiques et/ou politiques du
patient.
La réévaluation annuelle faite en présence du bénéficiaire avec tous les prestataires de soins et de
service fait partie du mandat des centres de coordination qui devient ainsi activateur du réseau à
savoir :
a) le médecin généraliste
b) les soins infirmiers à domicile
c) un service d'aide aux familles
d) un service social
e) des kinésithérapeutes
f) de la bio-télévigilance
g) du prêt de matériel
h) de la distribution de repas chauds à domicile
i) des dentistes
j) des logopèdes
k) des pédicures ou des podologues
l) des coiffeurs
m) les groupes d'entraide
n) le service de transports éventuels
Zone(s) d'activité : Province du Brabant wallon
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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VAD-BW
Vivre à Domicile en Brabant Wallon asbl
Centre de coordination de soins et d’aide à domicile,
Créé par des médecins généralistes,
Subsidié par la Région Wallonne
Membre de la Fédération ACCOORD
www.federation-accoord.be
Adresse des bureaux :
Place de la Cure, 24 (1er étage)
1300 Wavre
Permanence téléphonique : 24h/24, 7j/7 au 010/244.633
[email protected]
www.vad-bw.be
Tarif : service gratuit
N° d’entreprise : 0809 644 449
Missions :
L’association a pour objet, à l’exclusion de tout but de lucre dans le cadre de la législation
régionale en la matière de venir en aide et de permettre le maintien, ou la réinsertion à domicile
de toutes personnes en perte d’autonomie, à quel que degré que ce soit, et à cette fin, de
coordonner les soins médicaux et de services tenant compte des conditions philosophiques et/ou
politiques du patient. La réévaluation annuelle faite en présence du bénéficiaire avec tous les
prestataires de soins et de service fait partie du mandat des centres de coordination qui devient
ainsi activateur du réseau à savoir :
a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
i)
j)
k)
l)
m)
n)
Les médecins généralistes
Les soins infirmiers à domicile
Les services d’aide aux familles
Les services sociaux
Des kinésithérapeutes
Les services de bio-télévigilance
Les services de prêt de matériel
Les services de distribution de repas chauds à domicile
Les dentistes
Les logopèdes
Les pédicures et podologues
Les coiffeurs
Les groupes d’entraide
Les services de transports éventuels
Zone d’activité : Province du Brabant Wallon
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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16.
CONCERTATION D’AIDE ET DE SOINS EN ASSUÉTUDES
EN BRABANT WALLON
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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ASARBW
Aide et Soins en Assuétudes Réseau Brabant Wallon - asbl
Concertation d’aide et de soins en assuétudes en Brabant wallon
ASARBW & Plateforme de concertation de soins en santé mentale
Rue des Fusillés, 18
1340 Ottignies
Contact :
Sébastien ALEXANDRE, Coordinateur de soins en assuétudes
0474/96.30.40
[email protected]
D'une coordination assuétudes au sein de la Plate-forme de concertation en santé mentale, à un
réseau wallon agréé et subventionné
Historiquement, la concertation de soins en assuétudes a été mise en œuvre à partir de la Plateforme de concertation en santé mentale du Brabant wallon, grâce à un financement fédéral.
Sachant toutefois que ces subsides étaient limités, la concertation de soins en assuétudes s’est
attelée à l’augmentation de ses moyens grâce à des subsides wallons : la Wallonie permet en effet
de créer des réseaux d’aide et de soins en assuétudes, en différentes zones de soins de la Région,
dont notamment la Province du Brabant wallon.
Le subside du projet-pilote fédéral de concertation de soins en assuétudes, et le subside du réseau
wallon d’aide et de soins en assuétudes, étaient donc cumulables dès lors qu’ils répondaient aux
mêmes limites géographiques, et à des missions sensiblement complémentaires.
L’asbl ASARBW (Aide et Soins en Assuétudes - Réseau Brabant Wallon) a donc été constituée en fin
2011, en vue d’un agrément et d’un subside en 2012. Elle s’ajoute et s’articule à l’action déjà
menée au sein du projet-pilote fédéral susmentionné, dans le cadre d’une concertation de soins
en assuétudes renforcée.
Les projets de la concertation de soins en assuétudes en Brabant wallon
Cette concertation de soins en assuétudes se veut aussi bien institutionnelle que clinique : en
effet, si les concertations de soins mêlent souvent les institutions et les professionnels qui s’y
impliquent, leur force réside dans le fait de se baser sur l’essence même de leurs missions, à savoir
l’aide et le soin pour les personnes connaissant des assuétudes. La concertation doit donc veiller à
ne pas perdre le lien avec l’aide et avec le soin, dans leurs dimensions médicales, psychologiques
et sociales.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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Au niveau clinique, des intervisions
La concertation de soins en assuétudes organise dès lors des intervisions assuétudes. Elles ont
pour but de favoriser l’interconnaissance entre professionnels et institutions, mais aussi l’échange
quant aux modalités de prise en charge, voire l’organisation d’accompagnements à plusieurs. A
l’avenir, la concertation de soins en assuétudes s’adjoindra l’aide d’un animateur clinique pour
l’animation de ces réunions.
Sachant que l’aide et le soin sont en effet au centre de ces réunions d’intervision, il est nécessaire
d’être au plus proche des réalités cliniques. Ces intervisions sont organisées par bassins de soins,
et le Brabant wallon en compte trois : les bassins de soins Ouest (Tubize, Nivelles, Braine-l’Alleud),
Centre (Ottignies, Wavre, Genappe) et Est (Jodoigne, Chaumont-Gistoux). Les bassins de soins
Centre et Est sont jumelés, dans l’attente du développement de structures à l’Est de la province.
Au niveau institutionnel, un appui diversifié
L’extrême-Est de la province est en effet trop démuni en modalités d’accompagnement en
assuétudes que pour pouvoir prétendre constituer un bassin de soins. La concertation de soins en
assuétudes se donne donc l’objectif, à long terme, de faire émerger des énergies dans cette partie
de la province.
La concertation de soins en assuétudes répond en effet aussi à des objectifs d’appui
institutionnel, pouvant se concrétiser par l’aide à la recherche de financements et à des réponses
à des appels à projets, mais aussi à davantage de concertation entre institutions. Concrètement, il
s’agit ici de favoriser l’interconnaissance entre les différents acteurs du Brabant wallon, hors de
toute situation clinique concrète : nous nous basons alors sur les modalités générales d’offre
d’aide et de soins, les ressources mobilisables chez les uns et les autres, les limites de chaque
institution et les manières de combler au mieux les «fossés» pouvant exister au sein du réseau
d’aide et de soins.
Cette concertation institutionnelle peut aussi se matérialiser très concrètement, par la signature
d’accords de collaboration, dont le premier et le plus important est sans doute celui de l’asbl
ASARBW : par sa constitution, des services spécialisés et généralistes ont accepté de soutenir un
projet institutionnel commun, autour des problématiques d’assuétudes.
De manière plus générale, cet appui institutionnel se réalisera à l’avenir par la création de groupes
de travail thématiques, visant à l’échange d’informations entre professionnels concernés de près
ou de loin par les assuétudes, voire à la définition de recommandations à destination des
professionnels ou des pouvoirs politiques, dans une dynamique de lobbying aussi bien locale que
régionale et communautaire (le fédéral organisant la régionalisation des matières liées aux
assuétudes, à moyen terme).
2012 pourra donc voir l’émergence d’un ou de plusieurs groupes de travail thématiques. Ils
pourraient être dédiés aux suivis de personnes alcooliques, aux traitements de substitution aux
opiacés, ou encore à l’articulation entre l’aide et le soin classiques et les groupes d’auto-support
tels que les AA ou Vie Libre.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
74
Plus largement, l’ambition est de faire reconnaître les spécificités de l’aide et des soins en
assuétudes dans une province relativement vaste, mais en même temps très dépourvue en
services spécialisés. Cela n’est pas inintéressant, dès lors que l’aide et le soin s’organisent alors au
sein de services souvent généralistes, tels que des maisons médicales ou des services de santé
mentale «classiques». Si la concentration de personnes au sein de services spécialisés peut être
pertinente dans certains cas, sa dispersion au sein des services généralistes et accessibles à toute
la société peut aussi être intéressante...
Au niveau de l’échange de savoirs, l’organisation de journées d’étude
L’idée selon laquelle le Brabant wallon, dépourvu de services spécialisés, peut transformer son
apparente lacune en une rare opportunité, ne peut être soutenue que par des arguments et des
réflexions solides. La confrontation d’idées constitue alors un dernier objectif de la concertation
de soins en assuétudes.
La concertation se doit en effet de permettre l’ouverture hors du Brabant wallon. Les assuétudes
consistent en effet en des problématiques souvent tellement complexes et tellement plurielles,
qu’il est sain de garder un œil attentif sur les débats, les pratiques et les expérimentations tentées
dans d’autres provinces, d’autres régions, voire d’autres Etats. La concertation de soins en
assuétudes cherchera donc à organiser des journées d’études thématiques, rassemblant autant
que possible des praticiens et des académiciens belges et étrangers, afin de se faire rencontrer
théorie et pratique, et de soutenir l’émergence de prises en charge nouvelles en Brabant wallon.
Répertoire des acteurs en assuétudes en Brabant wallon – janvier 2012
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NOTES PERSONNELLES