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L e t t r e d ’ i n f o r m at i o n d e s t i n é e a u x p ro f e s s i o n n e l s d e s a n t é N°33 - septembre 2012 Sommaire Cancérologie Café et cancer colorectal p. 1 Un effet potentiellement protecteur Neurologie Café et maladie de Parkinson p. 3 En bref La caféine pourrait agir sur la sécheresse oculaire p. 3 Quiz Café De la récolte à la tasse… p. 4 Quelles sont les dernières données ? Connaissez-vous les différentes étapes de la fabrication du café ? Une revue éditée par Expressions Santé en collaboration avec le Syndicat Français du Café (SFC). Expressions Santé 2 rue de la Roquette Passage du Cheval Blanc Cour de Mai - 75011 Paris Tél. : 01 49 29 29 29 Fax : 01 49 29 29 19 E-mail : [email protected] www.santeetcafe.com (login : sante, mot de passe : cafe) Santé et Café, rédigé par des scientifiques et publié avec le concours du Syndicat Français du Café, vous informe régulièrement des effets des principes actifs du café sur l’organisme en s’appuyant sur des publications internationales récentes. Cancérologie Café et cancer colorectal Un effet potentiellement protecteur Au niveau mondial, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le second chez la femme, avec plus de 1,2 million de nouveaux cas et 608 700 décès enregistrés en 2008 (1). On sait que l’obésité, le tabac et l’absence d’activité physique sont des facteurs de risque majeurs pour ce cancer. Cependant, des facteurs nutritionnels jouent également un rôle important, positif ou négatif, dans son développement (2). d Un effet très étudié ces 40 dernières années Sur les 4 dernières décades, la relation entre consommation de café et risque de cancer colorectal a été très étudiée. Dès 1991, un groupe de travail de l’IARC (International Agency for Research on Cancer) avait conclu à l’existence d’une relation inverse entre consommation de café et cancer du côlon (3). Toutefois, lorsque l’on examine les données des diverses études, on constate des divergences selon le type d’étude, cas-témoins ou de cohortes. Depuis les conclusions de l’IARC, Giovannucci (4) a réalisé une méta-analyse en 1998 et observé un ratio de risque (RR) entre les consommations élevées et faibles de café de 0,72 (IC 95 % 0,61-0,84) pour 12 études cas-témoins et de 0,97 (IC 95 % 0,731,29) pour 5 études de cohortes. Une absence de relation inverse entre consommation de café et cancer colorectal dans les études de cohortes a été retrouvée dans une méta-analyse (5) et une analyse poolée (6) plus récentes. Une autre méta-analyse datant de 2011, toujours sur des études de cohortes, a fait état d’une relation inverse statistiquement significative entre la consommation de café et le cancer colorectal (RR : 0,89) (7). Enfin, la méta-analyse récente de Galeone et al. (8) retrouve dans des études cas-témoins un RR de 0,70 chez les gros consommateurs de café par rapport aux non-consommateurs pour le cancer colorectal. d Une nouvelle métaanalyse fait le point Afin de faire la lumière sur ces différents résultats et confirmer un possible effet favorable du café sur le risque de cancer colorectal, un groupe de chercheurs de Pékin (9) vient de réaliser une méta-analyse systématique et complète de toutes les données disponibles. Méthodologie La méta-analyse a inclus 25 études cas-témoins (15 522 cas) et 16 études de cohortes (953 669 participants et 10 443 cas de cancer colorectal). Parmi les 25 études cas-témoins, 9 ont été réalisées en Amérique, 6 en Asie et 10 en Europe ; 14 concernaient le cancer du côlon (9 191 cas) et 12 le cancer rectal (4 996 cas). Parmi les 16 études de cohortes, 8 ont été réalisées en Europe, 4 en Asie et 4 en Amérique ; 13 ont concerné le cancer du côlon (4 838 cas) et 13 le cancer rectal (2 740 cas). Les résultats des études cas-témoins Les auteurs ont trouvé une relation inverse significative entre les plus gros consommateurs et les faibles ou nonconsommateurs de café et le cancer colorectal avec un OR (odds ratio) de 0,85 (IC 95 % : 0,75-0,97). Les OR étaient de 0,73 (IC 95 % 0,57-0,93) pour les 10 études menées en Europe et de 0,82 (IC 95 % : 0,73-0,93) pour les 10 études réalisées chez les femmes. La relation n’est pas significative entre la consommation de café et le risque de cancer rectal (OR : 0,95, IC 95 % : 0,791,15) alors qu’elle est statistiquement significative pour le cancer du côlon (OR : 0,79, IC 95 % : 0,67-0,95) (Fig. 1). Les résultats des études de cohortes Dans les études de cohortes, contrairement aux études cas-témoins, les auteurs n’ont trouvé aucune différence significative entre les plus gros consommateurs et les faibles ou non-consommateurs de café mais simplement une légère tendance pour le cancer colorectal (OR : 0,94) ou du côlon (OR : 0,93) mais pas pour le cancer rectal (OR : 0,98) (Fig. 2). 1 0,9 0,9 0,8 0,8 0,7 0,7 0,6 0,6 Colorectal Colon Rectum Femmes Colorectal Femmes Colon Colorectal Colon Rectum Europe Femmes Colorectal Colorectal Figure 1 - Ratios de risque dans les études cas-témoins. On observe un effet favorable du café dans le cancer colorectal et le cancer du côlon. Les résultats sont particulièrement parlants en Europe et chez les femmes. Figure 2 - Ratios de risque dans les études de cohorte. On n’observe pas d’effet protecteur du café (RR proche de 1) mais une tendance à un effet protecteur du café chez les femmes dans le cancer colorectal et le cancer du côlon. Quand l’analyse était limitée aux études prenant en compte les facteurs de confusion potentiels (tabac, alcool et activité physique), un effet net du café est mis en évidence (OR de 0,62 pour le cancer du côlon). De plus, les RR des études de cohortes de cancer du côlon ont baissé à des valeurs de 0,88. pris en compte et confirment l’importance de cette démarche dans l’analyse des risques liés à l’ingestion d’un seul nutriment. d Quels sont les mécanismes potentiellement protecteurs ? Les mécanismes en cause ne sont pas bien compris. On connaît cependant certaines données. • Des effets antioxydants, antimutagènes et anticarcinogènes de différents constituants du café (polyphénols, mélanoïdines et diterpènes) qui éliminent divers agents carcinogènes, et réduisent l’effet oxydant des hydrocarbones aromatiques polycycliques (3, 10). • Dans cette méta-analyse, l’effet significatif de la consommation de café a été retrouvé dans le cancer du côlon mais pas dans le cancer rectal. Cette différence peut s’expliquer par le fait que le café réduit, au niveau du côlon, la synthèse et la sécrétion d’un promoteur du cancer du côlon, l’acide biliaire, en limitant l’expression des gènes de synthèse de cet acide (11). • Le café augmente aussi la motilité du côlon mais uniquement au niveau de la région recto-sigmoïde. Cet effet est observé à la fois avec le café normal et le café décaféiné (12). d Quels effets du café décaféiné ? Les données de 3 études cas-témoins ont évalué le rôle du café décaféiné et n’ont prouvé aucune relation entre consommation de café décaféiné et cancer colorectal (OR : 0,97, IC 95 % : 0,86-1,10). d Des résultats en accord avec une large étude de cohorte Une étude de cohorte récente s’est basée sur 489 706 hommes et femmes de la NIH-AARP Diet and Health Study (13). Les auteurs ont observé, sur une durée de 10 ans, 2 863 cas de cancer du côlon proximal, 1 993 du côlon distal et 1 874 cas de cancer rectal. Comparés aux non-consommateurs, les consommateurs de 4-5 ou au moins 6 tasses de café par jour ont un risque réduit de cancer du côlon avec des RR respectifs de 0,85 (IC 95 % : 0,75-0,96) ou 0,74 (IC 95 % : 0,610,89), et un risque particulièrement réduit pour les cancers du côlon proximal (RR : 0,62, IC 95 % : 0,49-0,81). Ces données sont identiques si on considère uniquement les buveurs de café normal. En revanche, pour le café décaféiné, les auteurs n’observent qu’une tendance à une association négative pour le cancer du côlon et du rectum. Dans cette étude, les facteurs de confusion potentiels ont été Que conclure ? Cette récente méta-analyse systématique d’études cas-témoins et d’études de cohortes apporte l’évidence quantitative d’une relation inverse entre la consommation de café et le risque de cancer colorectal. Une association inverse marquée a été suggérée chez les femmes, dans les études sur le cancer du côlon plutôt que sur le cancer rectal et dans les études réalisées en Europe. Les études futures devront impérativement contrôler les facteurs de confusion potentiels, et tenir compte des différences potentielles liées au sexe et à l’origine géographique. Astrid Nehlig Directrice de Recherche, Inserm U666, Faculté de médecine, Strasbourg Bibliographie 1. Ahmedin Jemal D, et al. Global cancer statistics. CA Cancer J Clin 2011 ; 61 : 69-90. 2. Wiseman M. The second World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research expert report. Food, nutrition, physical activity, and the prevention of cancer: a global perspective. Proc Nutr Soc 2008 ; 67 : 253-6. 3. International Agency for Research on Cancer. (1991) Coffee, tea, mate, methylxanthines and Methylglyoxal. IARC Monographs on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans no. 51. Lyon : IARC, 1991. 4. Giovannucci E. Meta-analysis of coffee consumption and risk of colorectal cancer. Am J Epidemiol 1998 ; 147 : 1043-52. 5. Je Y, et al. Coffee consumption and risk of colorectal cancer: a systematic review and metaanalysis of prospective cohort studies. Int J Cancer 2009 ; 124 : 1662-8. 6. Zhang X, et al. Risk of colon cancer and coffee, tea, and sugar-sweetened soft drink intake: pooled analysis of prospective cohort studies. J Natl Cancer Inst 2010 ; 102 : 771-83. 7. Yu X, et al. Coffee consumption and risk of cancers: a meta-analysis of cohort studies. BMC Cancer 2011 ; 11 : 96. 8. Galeone C, et al. Coffee consumption and risk of colorectal cancer: a metaanalysis of case–control studies. Cancer Causes Control 2011 ; 21 : 1949-59. 9. Li G, et al. Coffee consumption and risk of colorectal cancer: a meta-analysis of observational studies. Public Health Nutr 2012 : 1-12. 10. Cavin C, et al. Cafestol and kahweol, two coffee specific diterpenes with anticarcinogenic activity. Food Chem Toxicol 2002 ; 40 : 1155-63. 11. Ricketts ML, et al. The cholesterol-raising factor from coffee beans, cafestol, as an agonist ligand for the farnesoid and pregnane X receptors. Mol Endocrinol 2007 ; 21 : 1603-16. 12. Brown SR, et al. Effect of coffee on distal colon function. Gut 1990 ; 31 : 450-3. 13. Sinha R, et al. Caffeinated and decaffeinated coffee and tea intakes and risk of colorectal cancer in a large prospective study. Am J Clin Nutr 2012 Jun 13. © Newsletter Santé et café – Expressions Santé © Newsletter Santé et café – Expressions Santé 1 Café et Maladie de Parkinson EN BREF © mediaphotos - iStockphoto Neurologie Quelles sont les dernières données ? Les habitudes de vie comme la consommation de café (1, 2) et de tabac (1, 3, 4) ont été liées de manière répétée à un risque réduit de développer une maladie de Parkinson (MP). L’association inverse entre la consommation de café et de caféine et la MP a été mise en évidence dans une vingtaine d’études épidémiologiques, incluant plusieurs études de cohorte prospectives (1, 2, 5). d Une réduction du risque de MP Les données épidémiologiques et expérimentales suggèrent que la caféine pourrait être le composant du café qui sous-tend cette relation (6-8), en protégeant les neurones dopaminergiques par son antagonisme au niveau des récepteurs A2A de l’adénosine (8). Mais certaines incertitudes persistent. En effet, la relation est très robuste chez les hommes, mais reste inconsistante chez les femmes (6), chez qui une interaction potentielle avec le traitement hormonal post-ménopause a été observée (9). Pour ajouter à la complexité, les consommateurs de café sont davantage susceptibles d’être des fumeurs que les non-consommateurs (10, 11). Dans une étude parue en 2012 (5), les auteurs ont recherché l’association inverse entre consommation de caféine sous diverses formes (café, thé, sodas) et MP, et si cette relation était affectée par le tabac sur un échantillon de 304 980 hommes et femmes de la NIH-AARP Diet and Health Study. Une consommation élevée de café était associée de manière dose-dépendante à un risque réduit de MP. Après ajustement pour le tabagisme, l’association était limitée aux consommateurs de café contenant de la caféine et pas d’autres boissons en contenant. Une consommation élevée de caféine était systématiquement associée à un risque réduit de MP aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Après ajustements les odds ratio comparant le quintile le plus élevé de prise de caféine (au moins 6 tasses de café/jour) au plus faible (≤ 17,4 mg de caféine/jour) était de 0,75 pour les hommes et 0,60 pour les femmes. Une analyse combinée a montré que tabac et caféine agiraient indépendamment sur ce risque. De plus, l’interaction entre caféine et tabac était loin d’être significative (P = 0,57) (5). Ainsi, les données de cette étude sont concordantes avec une diminution du risque de MP par la consommation de café/ caféine dans les deux sexes (11, 12). A noter, une seconde étude montre que cette association inverse est atténuée par la prise de THS chez la femme (12). d Un effet sur les symptômes de la MP ? Dans une étude récente, les auteurs ont recherché si la caféine pouvait avoir un impact sur certains symptômes de la maladie (12). Le suivi a été réalisé sur 61 personnes affectées par la MP. Le groupe témoin a reçu un comprimé de placebo et le groupe d’étude une dose de 100 mg de caféine 2 fois par jour pendant 3 semaines puis 200 mg, 2 fois par jour pendant les 3 semaines suivantes. Les patients recevant un supplément de caféine ont vu une amélioration de leurs symptômes moteurs par rapport à ceux qui recevaient le placebo. Cette amélioration s’est traduite par une réduction de 5 points sur l’Unified Parkinson’s Disease Rating Scale (échelle permettant de mesurer la sévérité de la maladie). Elle était surtout liée à une amélioration de la vitesse du mouvement et une réduction de la raideur. Par contre, la caféine n’a pas amélioré la somnolence diurne, ni modifié la qualité de vie, de sommeil ou la dépression chez les participants (13). Des études de plus grande ampleur doivent être menées pour conforter ces observations. Astrid Nehlig Directrice de Recherche, Inserm U666, Faculté de médecine, Strasbourg Bibliographie 1. Hernán MA, et al. A meta-analysis of coffee drinking, cigarette smoking, and the risk of Parkinson’s disease. Ann Neurol 2002 ; 52 : 276-84. 2. Costa J, et al. Caffeine exposure and the risk of Parkinson’s disease: a systematic review andmeta-analysis of observational studies. J Alzheimers Dis 2010 ; 20 (suppl 1) : S221-38. 3. Ritz B, et al. Pooled analysis of tobacco use and risk of Parkinson disease. Arch Neurol 2007 ; 64 : 990-7. 4. Chen H, et al. Smoking duration, intensity, and risk of Parkinson disease. Neurology 2010 ; 74 : 878-84. 5. Liu R, et al. Caffeine intake, smoking, and risk of Parkinson disease in men and women. Am J Epidemiol 2012 ; 175 : 1200-7. 6. Ascherio A, et al. Prospective study of caffeine consumption and risk of Parkinson’s disease in men and women. Ann Neurol 2001 ; 50 : 56-63. 7. Ross GW, et al. Association of coffee and caffeine intake with the risk of Parkinson disease. JAMA 2000 ; 283 : 2674-9. 8. Schwarzschild MA, et al. Caffeinated clues and the promise of adenosine A(2A) antagonists in PD. Neurology 2002 ; 58 : 1154-60. 9. Ascherio A, et al. Caffeine, postmenopausal estrogen, and risk of Parkinson’s disease. Neurology 2003 ; 60 : 790-5. 10. Nettleton JA, et al. Coffee intake, smoking, and pulmonary function in the Atherosclerosis Risk in Communities Study. Am J Epidemiol 2009 ; 169 : 1445-53. 11. Lopez-Garcia E, et al. Coffee consumption and coronary heart disease in men and women: a prospective cohort study. Circulation 2006 ; 113 : 2045-53. 12. Palacios N, et al. Caffeine and risk of Parkinson’s disease in a large cohort of men and women. Mov Disord. 2012. doi: 10.1002/mds.25076. [Epub ahead of print] 13. Postuma RB, et al. Caffeine for treatment of Parkinson disease: A randomized controlled trial. Neurology 2012 ; 79 : 651-8. La caféine pourrait agir sur la sécheresse oculaire Nous passons de plus en plus de temps devant nos écrans. Cette activité entraîne des effets secondaires gênants, comme une sécheresse oculaire. La caféine est connue pour ses effets pharmacologiquesdivers:stimulation du système nerveux central… et de la sécrétion des glandes exocrines. Une équipe japonaise s’est donc intéressée à l’intérêt de la consommation de caféine sur la sécrétiondesglandeslacrymales avec des résultats étonnants. 78 personnes sans antécédent oculaire ont reçu durant 2 périodes séparées d’au moins 6 jours une capsule contenant soit un placebo, soit 200 ou 300 mg de caféine. Des ménisques étaient utilisés pour recueillir leurs larmes. En parallèle, des tests génotypiques étaient réalisés sur certains variants génétiques impliqués dans la liaison de la caféine aux récepteurs cérébraux et son métabolisme périphérique. La prise de caféine augmentait significativement le volume des larmes, au contraire de la capsule placebo. Les auteurs ont observé que la variabilité de la production lacrymale en présence de caféine est liée à des polymorphismes du gène codant pour le récepteur A2a de l’adénosine A2a (ADORA2A), et pour le cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) métabolisant la caféine. Les résultats varient selon le génotype. Source : Arita R et al. Caffeine increases tear volume depending on polymorphisms within the adenosine A2a receptor gene and cytochrome P450 1A2. Ophthalmology 2012 ; 119 : 972-8. Art de vivre Quiz Café Fabrication Le saviez-vous ? © DR De la récolte à la tasse… Connaissez-vous les différentes étapes de la fabrication du café ? 1 Qui fut le principal fabricant du célèbre moulin à café cubique en bois à partir de 1840 ? a. Peugeot b. Seb c. Moulinex 5 Qu’est-ce que la cryodessication ? a. Le principe de congélation du café b.Le principe de déshydratation par sublimation à basse température c.Le séchage du café dans des chambres froides 2 Qu’est-ce que la caféone ? a. Une huile essentielle b. Un complément alimentaire c. La peau du grain de café 6 Quelle est la température idéale de l’eau servant à préparer le café ? a. 85 °C b. 95 °C c. 105 °C 4 Qu’est-ce que la torréfaction ? a. Opération qui consiste à faire griller les grains de café b. Opération qui consiste à faire bouillir les grains de café c.Opération qui consiste à laisser sécher à l’air libre les grains de café 7 Quelle est la contenance d’une cuillère à café ? a. 5 g d’eau b. 7 g d’eau c. 10 g d’eau Réponses : 1a : l’entreprise en fabriqua plusieurs millions avant d’en cesser la production en 1975 ; 2a : très volatile, elle se développe lors de la torréfaction des grains de café et lui donne son arôme et sa saveur ; 3b : il s’agit de la dernière étape avant infusion ; 4a ; 5b : elle est également appelée lyophilisation ; 6b : l’eau doit être frémissante, mais pas bouillante ; 7a 3Comment s’appelle l’action de réduire en poudre le café ? a. La moulure b. La mouture c. La moudure Vous souhaitez recevoir 4 la 2e édition de l’ouvrage “Café & médecine” Sous la direction d’Astrid Nehlig (Inserm U 666, faculté de médecine de Strasbourg) Cette refonte complète de l’ouvrage, dont la 1re édition a été publiée en 2005, fait le point sur les composants du café, leur mode d’action et les nombreuses études réalisées dans des domaines aussi vastes que la neurologie, le diabète de type 2, la cardiologie, les cancers…, à la fois sur les effets bien documentés et les perspectives. Cette 2e édition a été motivée par l’abondance de nouvelles données dans des domaines qui n’avaient que peu, voire pas du tout été abordés dans la 1re édition, et ouvrent de très intéressantes perspectives. 4 La revue “Santé & Café” 4 La newsletter “L’actualité scientifique sur le café” Par spécialité " Je souhaite recevoir gracieusement : ❏ La 2e édition l’ouvrage “Café & Médecine” ❏ Les prochains n ° de la revue “Santé & Café” ❏ Les numéros précédents disponibles ➥ ❍ par courrier ❍ par email ➥ ❍ par courrier ➥ ❍ par courrier ❍ par email ❍ par email ❏ La newsletter par email ❏ Pr ❏ Dr ❏ M ❏ Mme����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Adresse : ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� CP :............................................ Ville :������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ Tél. :.......................................E-mail* : ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Coupon à retourner complété à l’adresse suivante : * Champ requis, à compléter en lettres capitales pour bénéficier de nos services en ligne Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des informations que vous nous communiquez (art. 34 de la loi “Informatique et Libertés”). Ce droit peut s’exercer auprès de la société Expressions Santé. 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