la semaine intersemestre

Transcription

la semaine intersemestre
Dans ce numéro une enquête inédite de la fameuse éthnologue, Miss D.
A lire aussi :
Les quelques assoces qui ont pris la parole
Les articles persos
La rubrique casse-tête, qui fait mal aux neurones
A faire toujours :
Février 2005 - N° 118
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Les mots croisés
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le prochain numéro ...
LA SEMAINE INTERSEMESTRE
Pourquoi cette couverture avec des skieurs tout bronzés, bein parce qu’on va vous
parler de Prague bien sûr.
Edito
Scoop n°118
Ensearques, bonjour.
Schéma explicatif :
Edito.........................................................p 02
Le mot du BDE.........................................p 03
Libre expression........................................p 04
Prague........................................................p12
Casse tête...................................................p 15
Mots croisés...............................................p 16
Sommaire
C’est dans des circonstances un peu particulières que j’accède à la présidence du journal. Et d’ailleurs avant de continuer je vais revenir en arrière. C’est dans des circonstances
un peu particulières que j’ai accédé à l’école. Il aura fallu
que je vive une expérience assez traumatisante de deux ans
que les spécialistes appellent «la prépa», mais peu importe
puisque maintenant s’offre à moi l’univers épanouissant et
heureux de la vie étudiante dans une communauté nouvelle: l’école, donc. Le symbole, l’organe majeur de cet univers est bien entendu le BDE, qui organise le bonheur pour
les élèves et procure un rôle valorisant à ceux qui en font
partie... Est-ce si sûr ? Dans les quelques premiers jours qui
m’ont été donnés de passer à l’école j’ai pu entendre et voir
tout ce qui pouvait être entendu et vu à propos du BDE, et
surtout en mal. Mais très vite les bruits de couloirs sont là
pour me rassurer : «la raillerie est le sport de l’ENSEA,
tu t’y habitueras». Un entretien de clarification avec un
membre du BDE de l’époque me confirmait ces bruits et il
me semblait à ce moment qu’il ne souffrait pas tant que ça
de ce qui me paraissait être un pourrissage en règle. C’est
plutôt dans cet esprit que le Scoop publiait dans son dernier
numéro un texte moqueur à l’encontre du BdCadence.
C’est pas passé.
Comment le comprendre, qu’est-il arrivé ? C’est probablement la goutte d’eau qui a fait déborder la baignoire,
et nous nous en retrouvons malheureusement éclaboussés.
Alors bien sûr nous nous excusons auprès de toutes les
personnes qui se sont senties blessées, même si j’espère
que toutes ces personnes n’ont jamais douté que c’était une
tentative d’humour.
La leçon à retenir est, de mon point de vue, que l’esprit
régnant à l’ENSEA n’est pas le terreau que j’attendais pour
mon développement personnel (je n’exclue pas le facteur
consitué de ma propre personne de cette analyse), et du votre que si vous ne voulez plus lire ce genre de chose dans le
Scoop il vous faut écrire, pour votre compte ou pour celui
de votre, ou de vos associations, partagez vos expériences,
votre humour drôle et vos attentes parce que c’est le seul
moyen que quelqu’un vous aide à les remplir, dialoguez,
interprétez, et souriez.
Sur ce, il me faut terminer un journal «qui sert à rien», avec
toute l’équipe (c’est moi ou toutes les chaises sont occupées ? Ah bah non, c’est parce que le club voile est là...),
bref, bonne lecture, enfin, selon la formule consacrée... et
à la prochaine.
Le mot du BDE
Scoop n°118
Salut à tous,
Ceci est mon premier mot du BdE : je succède ainsi à P’tit Rhum, reprenant l’inaltérable
tradition de ce texte d’une page, sujet d’éternelles querelles entre le SCOOP et notre Bureau…
(vous avez déjà vu un meuble et un périodique se bastonner ? Dommage, parce ça vaut le coup
d’œil) Ah ! Et vous pouvez commencer à avoir peur, le nouvel auteur des mots du BdE n’est autre
qu’un membre du Spec’ !!
Nous abordons à présent, après être sortis de la période des partiels, un moment plus calme
de l’année. Bien sûr, vous avez eu le temps de décompresser pendant la semaine intersemestre,
que vous soyez allés dans les Alpes, à Prague, ou que vous ayez décidé de rester chez vous à
glandouiller, peinards. Mais c’est pas fini (bah ouais, tu croyais quoi, là ? On est seulement en
février) ! Après la soirée « Disco Fever » du 4 février organisée par nos amis de la Cave, votre BdE
préféré (quoi, POOOOOON ?) va vous mitonner une grosse soirée de fou avec une ambiance de
folie. Ne ratez pas cet événement exceptionnel !!
Puisqu’on en parle, là, c’est le moment où je m’exprime au nom de tout le BdE après notre
accession à nos fonctions. Donc, tout d’abord, le BdBranché tient à remercier tous ses partisans…
c’est quand même grâce à vous qu’on est là, les gars (et les filles, bien sûr) ! Nous saluons aussi le
travail de nos prédécesseurs, qui nous ont organisé un WEI de folie, un baptême nickel et tout ce
que je ne peux pas citer parce que ça prendrait trop de place. Nous espérons qu’ils seront contents
du travail de leurs successeurs. Nous les invitons d’ailleurs à passer au bureau quand ils veulent
pour nous prodiguer leurs conseils et leurs réactions. Leur aide nous sera précieuse. On souhaite
aussi bon vent à nos 3A qui partent en PFE.
Et enfin, à vous tous : nous espérons que vous serez satisfaits du travail que nous fournirons
toute l’année pour vous tous, amis enséarques.
Le BdBranché
(Murphy)
Assoces
Scoop n°118
Vingt ans de “JE”* !
E
lectr’Ensea, Concept’95, Concept Ensea… L’esprit “Junior Entreprise”* souffle depuis vingt ans à l’Ecole où des étudiants
réalisent, pour le compte d’industriels et contre rémunération, des prestations de conseil et de développement en électronique
et en informatique.
Octobre 1984 : des élèves de première année, dont Jean-Christophe Bories (87), créent une association loi 1901 (à but non
lucratif) avec pour objectif “de compléter et de prolonger l’enseignement théorique de l’Ensea par un enseignement pratique
[via] des études et des projets qui nous sont confiés par l’industrie”. C’est la création d’Electr’ Ensea.
L’Ecole fait ainsi ses premiers pas dans l’univers des “Junior Entreprises”*, ces structures dans lesquelles des étudiants dûment
rémunérés “réalisent pour le compte d’entreprises ou d’organismes publics des missions à caractère professionnel : études de
marché ou de faisabilité, business plans, prototypes, travaux de recherche…”, comme l’explique le quotidien économique Les
Echos, partenaire de la Confédération nationale des Junior Entreprises (CNJE), dont Concept’95,créée en 1986, a obtenu le label
en 1988.
Satisfaire un besoin client avant tout !
Les étudiants comprennent alors très vite ce qu’ils peuvent en retirer. “La JE* permet d’apprendre à un étudiant à satisfaire
un besoin exprimé par un client professionnel , explique Riccardo Cohen (91), qui a animé la structure. Sans cette expérience,
j’aurais eu une approche insuffisante du métier d’ingénieur…”. Analyser une demande client, mettre en œuvre un cahier des
charges, tenir les délais, assurer des prestations de qualité…Pour Auguste Venkiah, président de la JE de 2002 à 2003 : “Les
différentes rencontres avec les entrepreneurs m’ont permis de travailler l’ aspect relationnel du métier d’Ingénieur, chose qui ne
s’apprend pas en cours”.
Au fil des ans, la “JE”* a ainsi mené pour des entreprises comme Dumez, EDF, HP, Sagem, Thalès ou des PME, des missions
aussi diverses que l’optimisation de l’ énergie transmise par un signal numérique, l’automatisation d’ un banc de mesures pour
des essais électro-acoustiques sur un téléphone, le développement d’un système de ramassage de balles sur un practice de golf,
d’un compteur de foudre…
Des tarifs imbattables !
Le statut particulier des “Junior Entreprises”* leur permet de facturer le jour-étude aux alentours de la modique somme de 230 €
HT. 70 % sont alors versés à l’étudiant, les 30% restant servent au paiement des impôts et taxes( charges sociales, impôts sur les
sociétés, taxe professionnelle, TVA…) et au fonctionnement.
Olivier Chauprade (86), fondateur et dirigeant de la société Logipix, a ainsi choisi de faire appel à Concept Ensea, créée quant
à elle en 1998, pour la conception de bornes multiservices assurant le développement de photos numériques. Des étudiants de
l’Ensea ont participé au design de l’interface utilisateur, des drivers de l’ imprimante photo, de l’architecture technique…
Retrouver le Label CNJE : une priorité.
*Parler de Junior Entreprise pour l’association est aujourd’hui incorrect : Concept Ensea s’apprête en effet à retrouver le label
CNJE cette année. Il faut entre autres pour cela avancer une certaine somme d’argent et certifier l’année fiscale précédente par
un expert comptable. Après l’ excellent travail de Jean Dalmon et Baptiste Lhuillier qui ont su faire progresser l’association en
efficacité aussi bien vis à vis des entreprises que des impôts et de l’Urssaf, c’est au tour de Tarik Baba et de Marc Planche de
s’investir.
Alors que l’association s’apprête à quitter la salle A14 pour son nouveau local dans la Rue, elle vient de se porter candidate pour
la conception d’un logiciel de sondage par Internet , et finit de réaliser sa propre plaquette.
Concept Ensea
Tél : 01 30 73 66 70
[email protected]
www.concept-ensea.com
Assoces
Scoop n°118
TYO STORY 15
(ça en fait des « retours »…)
B
on, voilà le topo : on a reçu cette année un
peu plus de 150 films du monde entier..
La sélection officielle maintenant bouclée : on peut
vous assurer qu’il y aura une très bonne compétition
cette année, et les séances prévues risquent d’être
prometteuses.
Pour les, nous en sommes sûrs, très rares
personnes qui ne seraient pas encore au courant, le
festival aura lieu les 15, 16 et 17 avril.
Même si le 15, c’est des séances pour les
lycéens, avec des films professionnels (pas en compétitions),
les grands cinéphiles que vous êtes pourront tout de même
venir y assister sous réserve d’avoir un p’tit ticket week-end
(disponible prochainement au BDE pour les cotisants, on
vous tiendra au courant).
Le gros du gros du festival reste quand même la
compétition des films sélectionnés qui aura lieu les 16 et 17
(un WE), et nous comptons sur vous pour venir y assister et
confronter vos avis à ceux des membres du jury.
L’investigation de Bob :
Lorsque j’ai reçu l’article de cette assoce, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir en savoir plus. Je suis donc passé au bureau
de TYO où Charlotte m’a reçu.
J’ai ainsi pu apprendre que sur les 150 films, environ 40 seront retenus, la sélection est en phase de finalisation. Les films
sont arrivés en majorité dans les quatre semaines autour des vacances de Noël. La sélection a bien évidemment demandé du
travail, plus précisément pour Charlotte (puisque j’ai les chiffres), au moins 20 heures de visionnages dont 5 le jeudi aprèsmidi où je lui ai posé ces questions. Trois des cinq membres du jury sont déjà connus, et l’étudiant qui gagnera le concours
en fera lui aussi bien sûr partie.
A noter de plus que des postes de membres actifs dans l’assoce sont toujours à pourvoir par des premières années motivés,
même si la sélection des films a été effectuée, il reste du travail à faire. Et je pense que l’assoce nous tiendra au courant s’il
s’avérait qu’elle avait besoin d’un coup de main supplémentaire à un moment ou à un autre.
En espérant que vous aurez apprécié leur projection du jeudi 10 février ...
Club Spec’
E
nsearques, ensearques,
Le Club Spec’s still alive ! D’ailleurs on fait pleins de trucs en ce moment ... Tout d’abord, le projet « Naheulbeuk » a du être
lancé (article du 6/02) à la suite du grand casting ! D’autre part, nous sommes toujours à la recherche de jeunes auteurs de talents,
très inspirés pour le lancement de caméra K-fèt qui va commencer quand que Naheulbeuk y sera fini … Donc à vos plumes !!
Enfin, nous faisons la promotion de pièces de théâtre, à commencer par « La spectatrice » au théâtre 95, à Cergy, mais aussi
des représentations au Théâtre de la Colline («E » et « Le Fou d’Elsa ») ! Et pour vous convaincre : …
C’est trop de la balle de la bête de zouz’ de bombe qui déchire sa
race sur la tête de ta reum !!!
Bon, on m’a dit qu’il fallait faire un peu de remplissage (avec des fôtes dedans histoire de ne pas choquer
les scoopmen) donc je m’y attelle (en plus ca fait une répétition avec le début de l’article et ca induit l’apparition d’une parenthèse aussi inutile au point de vue informatif que profitable sur le plan de la perte de
place) ... Voilà, c fait ... @+,
Z 1A.
Libre expression !
Scoop n°118
Regards sur la congrégation des Président(e)s d’association (prez*)
(*Prez : nom qu’ils se donnent eux-mêmes dans « la Rue ». Est-ce signe distinctif d’appartenance à la
congrégation ou titre honorifique ?)
Une éthnologue renommée s’est infiltrée dans l’administration pour mener une enquête. Après quelques années
d’observations, elle a décidé de publier dans notre journal la synthèse de ses recherches. Il en sort quatre grands
types de prez, et chacun a ce qu’il mérite.
Une étude sociologique extrêmement rigoureuse et
portant sur plusieurs mois d’enquêtes révèle l’existence de 4
grandes espèces de « prez ». Jusqu’à une époque récente, il
était communément admis qu’un seul spécimen avait cours
dans « La Rue ». Or, après moult comparatifs et vérifications,
4 types bien distincts cohabitent.
Pour dégager des paramètres communs et permettre
la lisibilité des résultats, je me suis servi de deux critères :
« l’inquiétude !!! » et « le dilemme » soient les phases
successives traversées par l’observateur (nous reviendrons
plus loin sur son rôle) et « 3 ans passés » qui représente le
bouillon de culture dans lequel évoluent les « prez ».
1) Le (la) prez scolaire
Il (elle) fait tout bien : les devoirs sont rendus en temps,
pas une seule rature dans les copies, il (elle) devance les
desiderata de la tutelle, les projets sont menés avec une
application REDOUTABLE.
Inquiétude !!! : Avec un tel profil, il (elle) va se faire
bouffer tout cru !
Dilemme : Est-ce qu’on lui dit au risque de le (la)
désarçonner sur le peu de certitudes que dénote son
attitude ?
Mais « 3 ans passés » au sein de l’association feront
tomber sa panoplie et défauts initiaux deviendront
atouts : minutie, souci de la perfection, discipline, etc…
2) Le (la) prez imbu(e) de sa personne
Vaguement méprisant(e), l’administration…, il (elle)
l’ignore : une pichenette sur sa route que l’on peut
balayer d’un doigt.
Inquiétude !!! : La pichenette s’avère, en fait, un des
obstacles majeurs qu’il faut savoir très vite évaluer pour
la réussite du projet.
Dilemme : Est-ce qu’on lui dit ou on le (la) laisse se
planter tout seul(e) ?
Mais « 3 ans passés » au sein de l’association se
chargeront de lui apprendre le B A BA en matière
de relations humaines et défauts initiaux deviendront
atouts : confiance en soi, fierté de porter un projet, etc.
3) Le (la) prez frimeur(se)
Beau (belle) gosse, usant de façon éhontée de son
charme, il (elle) est sûr(e) de se mettre la (le) secrétaire
dans la poche.
Inquiétude !!! : Rivalité assurée, soit un obstacle
supplémentaire sur la route.
Dilemme : Est-ce qu’on lui dit ou on se laisse
délicieusement prendre au petit jeu de la séduction ?
Mais « 3 ans passés » au sein de l’association lui
apprendront la friction avec les rivaux potentiels car
le flirt est éphémère et défauts initiaux deviendront
atouts : tchatche, art de convaincre, etc.
4) Et le dernier ?
Pas de qualificatif ostentatoire, il (elle) est normal(e).
(Oui, il en existe, certes, pas même un quart).
Il (elle) est ni trop, ni pas assez, bien dans sa tête, bien
dans ses projets, coopératif, motivant. Vous savez,
c’est celui (celle) qui raflait déjà tous les prix de
camaraderie au lycée.
Inquiétude !!! : aucune
Dilemme : Est-ce qu’on lui dit au risque que ses
chevilles dépassent de ses chaussures ou on le (la)
laisse dans son état naturel ? Dans les deux cas, le
naturel revenant au galop, le risque est ramené à
zéro.
Mais « 3 ans passés » au sein de l’association n’y
changeront rien. Les qualités initiales resteront
atouts : lucidité, leadership, etc.
Conclusions :
- Quelque soit le spécimen, tous acquièrent une
expérience valorisable et s’en tirent plutôt bien.
- Et l’observateur, alors ? Il est subjectif donc :
► la rigueur scientifique n’est pas respectée et
l’expérimentation n’a pas de réalité en dehors de la
présence de l’observateur.
► sans résultats scientifiques fiables, les 4 spécimens
n’existent pas dans l’absolu et ne sont qu’émanations
du relatif.
Note de l’auteur : toute ressemblance avec des
personnages existant ou ayant existé ne serait que
coïncidence fortuite. (mais, au fait, en avez-vous
reconnus ?)
Miss D., éthnologue, sociologue, philosophe.
Libre expression !
Scoop n°118
Qui a dit «l’art, c’est chiant» ?
Nous savons à quel point l’art peut porter à interprétation, souvent ce ne sont qu’hypothèses
fantasques. Il est donc temps de vous révéler quelques vraies vérités cachées, quelques perles
de l’art.
Tonton
Libre expression !
Scoop n°118
Ouvrez-vous au libre !
Vouz devez absolument inscrire la lecture de cette article à votre programme, enfin, vous êtes libres de le faire...
Les logiciels libres, ce n’est pas
seulement Linux! Vous pouvez profiter de
nombreux logiciels très performants sous
Windows, souvent meilleurs (+ légers, +
rapides, + conviviaux, - envahissants...)
que les logiciels commerciaux.
Voici une petite sélection de ceux qui
peuvent vous être les plus utiles, chez
vous ou à l’école, notamment pour vos
rapports de projets.
* Niveau important de paramétrages
et personnalisation (notification et
relève automatique des nouveaux mails,
format d’envoi en fonction du contact,
thèmes visuels, extensions, lien vers les
messageries instantanées...)
monde du libre n’en finit plus de nous
surprendre. Un must !
Miranda 0.3.3
Miranda Instant Messenger est une
parfaite démonstration de la souplesse
et du potentiel que peut avoir le
développement libre : il est capable
d’utiliser et de se connecter à la plupart
des protocoles de communication. C’est
pour cela que Miranda est un client
interopérable visant à détruire les barrières
entres les utilisateurs des différents outils
de messagerie instantanée. En effet ce
logiciel propose par défaut l’utilisation de
ICQ, MSN, AIM, JABBER et IRC !
Firefox 1.0 (Mozilla)
Vous en avez surement entendu parlé
récemment dans la presse (La version
1.0 date du 9 novembre dernier), Mozilla
Firefox est le projet de navigateur
indépendant de la fondation Mozilla, il
présente la particularité d’être, comment
vous dire... super, extra, génial !
Léger à télécharger, et léger à installer
(juste un exécutable ! ). L’aspect est fort
agréable (on peut de plus changer de look
via les thèmes). Au passage signalons que
le logiciel importe automatiquement les
signets d’Internet Explorer.
Parmi ses caractéristiques, on notera :
* Intégration immédiate de plusieurs
moteurs de recherche dont Google.
* Le blocage des popups (ce n’est pas
du luxe ! ).
* La navigation par onglets, qui permet
de lire tranquillement une page pendant
qu’on en charge une autre en arrière-plan
(dès qu’on découvre cette fonction on ne
peut plus s’en passer)
Et surtout, il ne souffre pas des problèmes
de sécurité de la passoire à virus de Bill
Gates et compte plus de 150 extensions !
Qui hésite encore ?
PDFCreator 0.8
PDFCreator permet de convertir très
facilement des fichiers en pdf.
Il suffit de lancer l’impression via
l’imprimante virtuelle PDFCreator, et
l’application s’occupera du reste ! Le
résultat obtenu est fidèle à l’original.
Cela permet, par exemple et au hasard,
d’imprimer un document en salle info,
où la présence de Word est souvent
aléatoire!
DIA
Un remarquable logiciel de réalisation
The Gimp 2.0.4
de
diagrammes
(organigramme,
Un des logiciels phares du monde réseau, circuit électrique, programme
Linux porté sous Windows, the Gimp informatique, etc.). Comparable à MS
est un éditeur d’images d’une richesse Visio, beaucoup mieux que de tenter de
extraordinaire souvent comparé à faire un schéma sous word !.
PhotoShop, c’est tout dire !
FileZilla 2.2.9
SCILAB
C’est un client FTP (File Transfer
Qu’est-ce que Scilab ? Soit vous Protocol) qu’il est bien.
connaissez déjà Matlab et alors une Bien sûr parce qu’il est libre mais
réponse rapide consiste à dire que Scilab également parce que son interface
en est un pseudo-clone libre [...] Si propose tout ce dont nous avons besoin
vous ne connaissez pas Matlab alors je pour le transfert de fichiers.
vais dire brièvement que Scilab est un Il conviendra aussi bien au débutant qu’à
environnement agréable pour faire du l’utilisateur confirmé. Adopté !
calcul numérique [...]
Bon ok, même gratuit personne n’en veut! FileZilla Server 0.9
Faudrait nous payer pour faire du matlab Permet de transformer votre pc sous
de notre plein gré! C’était juste pour voir windows en serveur FTP. Pratique pour
si vous suiviez !
ceux qui ont un ADSL chez eux.
Thunderbird 1.0 (Mozilla)
C’est à la fois un client de messagerie et
un client de serveurs de newsgroups.
Thunderbird présente de nombreux
avantages notamment :
* configuration des filtres, classement
des mails et anti-spam intelligent (pour
lutter efficacement contre le courrier non
sollicité, indésirable)
* la possibilité de «récupérer les entêtes uniquement» : ainsi, sans télécharger
les messages sur votre ordinateur, vous
pouvez détruire directement sur le serveur
les e-mails de votre choix.
7-Zip 3.13
Simple, léger, libre, acceptant de
nombreux formats et en français !
Il s’intègre de plus au menu contextuel
(clic droit de la souris) pour proposer
immédiatement, sur le bureau ou
l’explorateur,
compression
ou
décompression. Les formats supportés
sont : ZIP, CAB, RAR, GZIP, BZIP2,
TAR, ARJ, RPM, DEB, CPIO et... son
format de compression : le 7z
Le plus que prometteur format 7z est de
2% à 10% plus réducteur que les célèbres
logiciels que sont WinZip et PKZip. Le
OpenOffice.org 1.1.3
Voici un petit bijou gracieusement offert
par la communauté du logiciel libre
venant d’un travail collaboratif acharné
et constant. OpenOffice.org est une suite
bureautique complète qui propose :
* un traitement de texte (Writer),
* un tableur (Calc),
* un logiciel de présentation (Impress),
* un logiciel de dessin vectoriel et de
PAO (Draw) et
* un éditeur de pages web
* un module de création et de gestion
des bases de données
Scoop n°118
Bref, plus besoin de graver une ènième
copie pirate de MS Office! La version
2.0 est prévue en mars !
WinDirStat 1.1.0
LE visualiseur d’occupation et de
management de disque dur. Vous saurez
en un clin d’œil quel fichier/répertoire
prend de la place sur votre DD et
faire de la place pour votre prochain
téléchargement… de logiciel libre bien
sur ;-)
Ekspos
Visionneuse d’images -elle ne fait
pas autre chose, ce qui justement peut
être son atout le plus grand- en Java.
Très simple d’utilisation, légèreté et
simplicité sont les mots qui peuvent la
caractériser.
Vous trouverez sur l’excellent site
www.framasoft.net un annuaire de
centaines logiciels libres avec pour
chacun une fiche descriptive complète et
des liens vers des tutoriaux. Le logiciel
dont vous avez besoin s’y trouve
forcément.
Certains de ces programmes peuvent
vous faciliter la vie pour travailler sur
les machines de l’école dont la faiblesse
de l’offre logicielle sous Windows n’est
plus à démontrer! Quelques softs ne
nécessitent même pas d’installation (juste
un .exe), sinon demandez l’autorisation
pour les installer (officiellement...). A
noter d’ailleurs que le CRI (Centre de
Ressources Informatiques de l’Ensea)
assure aussi la promotion des logiciels
libres, même s’ils sont peu nombreux à
être installés sur les machines !
Yann, Ex Webteam, Ex 3EIB
Il a dit :
«Il me faut une grosse bite parce que j’en ai une petite»
Le Dindon.
«Jérôme c’était une erreur collective»
Libre expression !
Libre expression !
Scoop n°118
DARK AGE+HENKER
Setlist Dark Age.
Intros
Fix the Focus
Daily combat
Neokillers
The silent Republic
Zero
Know me strong
Trial by fire
Neurosis 404
Last Words
Storm
Suicide Crüe
Rappel:
-Dirty Collapse
-For whom the
balls tell
MJC-La Luciole(Herblay) 05/02/2005
Voici pour ceux que ça intéresse, le compte rendu de ce concert (de métal!!!).Et si tout le
monde s’en fout, tant pis, il est quand même là pour aider nos pauvres amis du SCOOP toujours
en manque...d’articles.
Quelle surprise de voir un groupe tel que Dark Age dans un si petit pays et une si p’tite
salle. Seules 200 personnes peuvent si aglutiner, alors que nos joyeux teutons font les colonnes de
magazines de métal nationaux (Rock Hard, Hard’n Heavy...) et qu’ils deviennent de plus en plus
connus en France.
C’est donc en compagnie de Vianney et Brioche que Bijoux, votre serviteur, court voir ce
concert. Première surprise, la place sur place était moins chère qu’en prévente. Seconde surprise, il
n’y a pas de sécurité, rendant le contact plus intime et plus facile avec les groupes.
Tout d’abord, Henker, groupe parisien, ouvre le bal. Leur arrivée est chiante, on a l’impression
que ça les emmerde de jouer. D’ailleurs leur départ sera du même topo. Sinon, question musique, c’est
du violent, du death métal à 180 tout le long. Les enchaînements sont bons, les musiciens corrects
(sauf un mec aux platines qui, à mes yeux, ne sert à rien sauf pour les intros), cependant il manque un
truc pour être bien (des solos?). Toutefois, le public suit. Il pogote (ce qui emmerde votre serviteur et
son metre 60). Quelques cas isolés chantent même (ça devait être les frères et soeurs des musiciens).
Pour l’anecdote, Henker, qui avait prévu un rappel (j’ai pu voir la setlist), ne l’ont pas fait. Tout
simplement parce que le public ne les a pas rappelés (tant pis pour « Henker », titre du morceau qu’ils
auraient dû jouer).
Fin du premier concert.
Surprise! Entre les 2 concerts, les techniciens ferment le rideau, nous empêchant de voir le
changement de groupe (mais faut dire aussi qu’on s’en fout).
Puis après 15-20 minutes, arrive Dark Age, saluant le public dès le début (contrairement à
Henker). Tous de dos (sauf le batteur) pendant l’intro, il se retourne, et dès le depart, on sent que ça va
péter, que le niveau est 3 à 4 fois supérieur à Henker. Et en effet, ça déménage (j’ai même dû changer
de place car j’en avais assez de jouer au pare-choc et de me faire fouetter(mmmh!) par des cheveux
bièreux). Les morceaux s’enchaînent tous aussi rapides et mélodieux les uns que les autres (mention
spéciale à « Zero », « Know me strong » et « Last Words
»). Les musiciens sont excellents (remention spéciale au
guitariste solo) et super sympas (le chanteur remercie et
distribue à boire au public entre chaque morceaux).
Après 1h environ et une reprise de Metallica,
avec l’intro de « Hells Bells » de AC/DC, (« For whom
the bells tell »,déjà reprise à la Cave,la veille par
Metallicaca), le concert se termine, mais pas la soirée,
puisque les très cool gars de Dark Age « improvisent
» une scéance de dedicace/interview (avec affiche du
concert offerte). Et après avoir fait signer affiche, place
du concert, setlist(que j’ai récupéré) et blouson, puis
après une belle gaffe(j’ai dit au batteur qu’il était bon
guitariste....faut dire qu’ils se ressemblent tous aussi),et
que Vianney prenne les infos intérresantes (pour le
TIE?), nous quittons la salle, heureux d’avoir vu un
super concert pour un prix qui doublera d’ici peu.
Prochaine étape:-Rammstein le 11/02/2005 à
Bercy(mais sans moi).
-Angra le 16/02/2005 à l’Elysée
Montmartre.
Bijoux
Libre expression !
Scoop n°118
The Aviator
De Martin Scorsese, avec Leo di
Caprio, Cate Blanchett, Kate Beckinsale, John
C. Reilly
La biographie du milliardaire Howard Hughes,
réalisateur, aviateur et constructeur d’avions
totalement mégalo.
Martin Scorsese s’assagit avec le
temps. Loin de la fureur de ses premiers films
comme Taxi Driver, il semble se cantonner à
des films plus académiques, plus convenus. The
Aviator ne fait pas exception ; s’écartant de la
violence graphique d’un Casino, Scorsese se
contente de décrire sans plus de maestria que
ça, la vie de Howard Hughes, ses réussites (les
réalisations de films comme Scarface ou Hell’s
Angels), ses exploits (les records de vitesse avec
ses avions), mais aussi ses excès (l’appropriation
de la compagnie d’aviation TWA) et ses divers
crises de folies et manies.
Après un Gang of New York, Di
Caprio continue sa collaboration avec Scorsese
et incarne l’ami Hughes non sans une certaine
fadeur. Il fait de son mieux, ça se voit, mais
il n’a tout simplement pas la démesure ou la
gueule d’un De Niro pour incarner la folie
d’un personnage comme Howard Hughes. Il est
peut être trop jeune ou pas assez mature, tout
simplement et son rôle dans Titanic lui colle
encore un peu trop à la peau. En même temps,
son rôle vampirise le film, les autres personnages
défilent autour de lui sans vraiment marquer
le spectateur, à part peut être Cate Blanchett,
qui dans le rôle de Katherine Hepburn, s’en
donne à cœur joie en incarnant l’actrice
originale et décalée. Par contre, Kate
Beckinsale, pourtant éclatante de beauté
et de grâce, ne sert pratiquement que pour
la figuration. Jude Law fait une apparition
rapide dans le rôle de Errol Flynn, Willem
Dafoe figure 5 secondes, et William
Baldwin complète le reste ; les autres rôles
sont presque anecdotiques.
La mise en scène n’est pas non
plus le point fort du film. Aucune plan
séquence original (comme dans Gangs of
New York), les scènes d’actions aériennes
sont assez platement filmés ( sauf peut être
un crash assez spectaculaire) et les images
de synthèse sont un peu trop visibles. Bref,
on a du mal à voir la Scorsese-touch dans
le film.
Ceci dit, The Aviator reste un
film tout à fait potable et intéressant sur
une personnalité qui a marqué l’histoire
de l’aviation. Le seul reproche qu’on peut
lui faire c’est son académisme dans le
traitement de l’histoire, des transitions un
peu brusque entre les divers périodes de la
vie de Hughes, et un manque d’inspiration
dans la réalisation.
Gabor 2A.
Il a dit :
«Le fluide est sorti
de la queue»
Elle a dit,
Mlle Guillotin :
«Tu vas partir sans
lunettes, et peut-être
même sans ta culotte
toi, je te préviens.»
«Eh dis moi, je t’ai
pas violé pour que tu
choisisses ce sujet,
tu te démerdes maintenant !»
Semaine
Voyage à
Bon, puisque, je viens de me faire enfermer dans
le bureau du Scoop par un gros boulet dont je préfère taire
le nom (t’inquiètes Michael, personne saura que t’es le plus
gros boulet-con de
la planète Terre),
autant en profiter
pour relater à ce cher
public d’énsearques
notre merveilleux
voyage aux pays
du Bechrovka et du
Pilsen, Prague j’ai
nommé.
N o u s
partîmes donc par
une belle soirée de
dimanche (avec le
car de la société
Cergy
Voyages,
histoire de pas
oublier notre bien aimé pays natal où il fait si bon de vivre). Dès
le début du voyage, le chauffeur nous déconseille fortement
de revenir avec des substances illicites pour éviter les petits
soucis à la douane, ce qui nous déçoit fortement puisque
évidemment, c’était dans notre intention de monter un petit
trafique régulier entre Cergy et Prague ; enfin, on ne peut pas
avoir toujours ce qu’on veut. Cette brève déception passée, nous
continuons
notre
voyage à travers
des pays exotiques
et étranges, comme
l’Allemagne
où
les
autochtones
parlent un dialecte
étrange et barbare,
très peu connu des
êtres civilisés que
nous sommes. Bref,
après avoir traversé
les
paysages
enneigés de ces
pays, nous arrivons,
en
République
Tchéco….Tchequo,
nan,
merde,
Tschequo…arf, bon
je tiens à ouvrir une
petite parenthèse ici
pour préciser un petit
détail : le meilleur
ami de l’homme n’est pas le chien, mais bien www.google.fr!
Ferme parenthèse. Donc, je disais nous arrivons en République
Tchèque (merci google, CQFD) lundi, l’après midi, après une
nuit quelque peu désagréable dans le car où un certain manque
de place fait souffrir nos cervicales.
Entrée triomphale dans Prague, le chauffeur se
trompe de chemin toutes les 5 minutes mais se rattrape de
effectuant des manœuvres improbables dans des petits ruelles
Prague
Intersemestre
sans amocher (plus qu’ils ne le sont déjà) des Lada et Skoda
autour (pour les messages de protestation et défense des Lada,
veuillez adresser vos mails au [email protected] ). Donc après
avoir traversé les quartiers extérieurs de Praha, à l’architecture
vaguement communiste ,
donc vaguement moche (on
croyait être revenus à Cergy),
nous pénétrons dans le centre
de la ville. La première chose
que le bus remarque est
évidemment un sex-shop puis
les Skoda. Nous traversons le
fleuve qui coupe la ville en
deux, le Vlatava ou Moldau
puis on commence à tourner
à la recherche de l’auberge
de jeunesse où l’on est censé
loger et que nous finissons
par atteindre sans provoquer
trop d’accidents.
Aussitôt installés,
nous investissons massivement les banques du centre ville
pour échanger nos devises contre des couronnes à la grande
joie des banquiers. Riches de quelques milliers de couronnes,
nous commençons nos pérégrinations dans le centre de Prague.
Nous traversons de vastes boulevards modernes sillonnés par
les tramways et abritant de nombreux magasins occidentaux.
En s’approchant de la vieille ville de Prague les rues se font plus
étroites, labyrinthiques et
anciennes. Quand nous
débouchons enfin sur la
place centrale de la vieille
ville, il fait déjà nuit,
froid et il neige ; ce qui
ne nous empêche pas de
nous émerveiller devant
cette place qui comporte
un monument au mètre
carrée. La cathédrale de
Thym, La Tour d’horloge
et autres. On en profite
pour assister au défilé de
marionnettes sur la tour
d’horloge qui a lieu toutes
les heures. Mais Prague,
le froid et la marche, ça
creuse l’estomac, on se
met donc à la recherche
d’un restaurant : mais il
y en a tellement qu’on
n’arrive pas à se décider,
on finit donc dans un self pas fameux. De retour à l’auberge après
cette journée prise de contact avec Prague et le temps de virer les
premières années de la chambre qui jouent au tarot, on se met en
veille pour le lendemain.
Mardi, direction la première visite obligatoire : l’usine
Skoda. Pour cela, le car nous emporte hors de Prague, se perd,
retrouve son chemin, et on finit par atteindre entiers la ville dans la
ville qui sert d’usine pour la marque de voiture. Là-bas, on assiste
dans l’ordre, à une projection de film de promo sur Skoda, à une
Semaine
visite du musée Skoda retraçant la plus part des modèles
construits et finalement à la visite des chaînes d’assemblage
au sein de l’usine, très allemande (comprendre par cela, super
organisé, propre et efficace, où les ouvriers bossaient dur sur
les chaînes et les responsables jouaient tranquillement au
solitaire dans les bureaux). Après ça, on finit tranquillement
la journée en se promenant de bar en bar à côté du château de
Prague, en faisant un bonhomme de neige dans la cours du
palais et en traversant le pont Charles. Le soir, c’est petit café
le temps de mettre dehors les premières années qui jouent au
tarot puis au dodo.
Mercredi, c’est open visite de Prague. Et retour au
château de Prague, histoire de le visiter un peu de l’intérieur.
Dans la cour intérieure on tombe sur une cathédrale gothique
qui renvoie Notre-Dame de Paris à l’âge de pierre. L’intérieur
du château nous déçoit un peu, on s’attendait plutôt à une
espèce de Louvre, mais en fait il s’agit d’un musée sur
l’histoire du château ; ça reste toutefois intéressant. Ensuite
on se retrouve dans un petit resto le Mystic
Café, où l’on se fait méchamment
arnaquer au niveau de l’addition et
des menus, le tout avec le sourire
(« smile »).Le soir, petite visite au
Quartier Juif de Prague réputé pour ses
synagogues et son cimetière. On y trouve
des magasins typiquement tchèques
comme Vuitton, Lacoste, Cartier etc.,
c’est le comble de notre dépaysement à
Prague. Le soir, divers jeux, le temps de
prier les premières années qui jouaient
au tarot dans la chambre, d’aller voir
ailleurs, et hop au lit.
Jeudi matin, grasse mat, puis
direction le centre ville pour repérages
dans les boutiques pour les cadeaux à
ramener. A Prague, du moins dans la
partie qu’on avait visitée, on trouve
deux sortes de magasins : les boutiques
souvenirs pour touristes qui vendent
toujours les mêmes produits et les
Intersemestre
magasins occidentaux comme Levi’s, etc.
L’après midi, deuxième visite obligatoire, le
département électrotechnique de l’Université
de Prague, enfin par visiter, il faut entendre
que des profs nous font des speechs sur des
expériences mécaniques qu’on a du mal à
suivre. Suit après une démonstration qui
tombe en panne évidemment. Puis on est de
nouveau lâchés dans la nature. Il faut préciser
que cette visite n’a laissé à personne de
souvenir impérissable…Certains, désireux de
s’essayer à la culture classique tchèque vont à
l’opéra profiter des prix assez bas par rapport
à ceux de France. L’intérieur de l’Opéra de
Prague est magnifique, peut être un poil sur
décoré mais ça n’empêche pas de profiter de
Mme Butterfly, opéra de Puccini, donc en
italien, donc sous-titré en tchèque, donc en
langue « on comprend rien ». Heureusement,
on arrive à mettre la main sur un résumé en
français de l’opéra, ce qui nous permet de
comprendre un petit peu plus le déroulement
de l’histoire. Ensuite direction le Pivovarsky Dum, le resto que
tout enséarque à Prague a probablement fréquenté au moins une
fois, pour un petit dîner sympathique. Le soir, loup, divers jeux
dans les chambres dont le fameux « on met dehors les premières
années qui jouent au tarot ».
Vendredi, on nous propose une excursion à Kutna Hora,
une petite ville à 2 h de car de Prague, classé au Patrimoine de
l’Unesco censé avoir rivalisé de beauté avec la capitale jusqu’à la
XVIIème siècle. On découvre ainsi une petite ville relativement
médiévale, tranquille et qui possède une cathédrale gothique
flamboyant assez originale dans son architecture. On glande de
gauche à droite, on mange pour pas cher, puis on rentre vers
Prague. Sur le chemin du retour, on visite une crypte d’ossements,
entendez par là, une décoration exclusivement fait d’os humains.
Très joyeux et original. Bref. De retour à Prague, ça traîne encore
jusqu’au soir, ça joue au Loup-garou, au tarot évidemment, puis
resto pour un dernier goulache en règle avant de quitter Prague. On
Semaine
Intersemestre
enchaîne après avec un bar/boite
puis les plus courageux s’en vont
en boite, censé être la plus grosse
boite d’Europe centrale et qui
s’avère être finalement un squat
et un baisodrome gigantesque.
Samedi,
dernière
journée à Prague. Le matin on
doit vite libérer l’auberge ensuite
c’est open activités. La plupart en
profite pour faire les courses de
la dernière minute ou pour visiter
à la vas vite un dernier musée.
On jette un dernier
regard sur Prague d’en haut de
la tour d’horloge où la vue est
imprenable, on admire les petites
ruelles médiévales où il fait si bon de
flâner tranquillement (je commence à
parler comme le Guide du Routard…)
une dernière fois et puis on enchaîne
quelques parties de billard puis on monte
dans le car pour une nouvelle nuit de
tortures…euh de sommeil. La soute
déborde d’alcool (absinthe et bechrovka
en général) et de cartouches de cigarette,
mais heureusement on ne s’arrête à aucune
frontière. Au petit matin, nous retrouvons
sans trop de bonheur, la grisaille de Paris,
puis de Cergy, puis de l’Ensea. Welcome
home…
Au final, un voyage très
réussi, sans problèmes d’organisation,
intéressant, dense et une expérience
toujours utile dans la vie. Prague et ses
ruelles dédaliques débordantes d’activités
culturelles et « boissonières » (beeeeer), il
faut l’avoir vu au moins une fois dans sa
vie. L’année prochaine direction Budapest
ou Saint-Pétersbourg.
Gabor 2A
Scoop n°118
Rassemblement de neurones
Salut à tous.
J’ai entendu dire que vous étiez friands de petits jeux susceptibles à la fois d’occuper certains cours et d’affûter vos
méninges. Quand on m’a proposé de participer à ce modeste périodique j’ai donc naturellement pensé à cette petite rubrique
sans prétention. Je suis persuadé que vous-même connaissez beaucoup plus d’énigmes et de devinettes que moi. Sur cette
page je m’efforcerai donc le plus possible de vous proposer des casse-tête originaux basés le plus souvent sur les chiffres.
Certains pourrons même être de moi ou au moins arrangés par mes soins. J’essayerai bien sûr d’être le plus clair possible et je
m’excuse dès maintenant pour certaines imprécisions ou erreurs qui pourront affecter la résolution du problème.
Je vous informe au passage que je suis extérieur à votre école, alors s’il vous prend l’envie de vouloir me faire
parvenir des remarques, suggestions, et autres critiques ou bien me proposer vous-même des casse-tête intéressants je vous
invite à les faire passer par la rédaction du journal qui me les transmettront.
Merci d’avance.
Le nombre unique :
Commençons cette rubrique par un petit jeu que j’ai trouvé sous le nom de « le nombre unique ».
L’ affaire est simple. Elle consiste à remplir ces 10 cases en écrivant un chiffre dans chacune d’elles de telle façon
que l’on puisse lire dans la première case le nombre de 0 que vous aurez utilisés, dans la deuxième le nombre de 1, jusqu’à la
dernière qui indiquera le nombre de 9 employés dans
toutes ces 10 cases.
Pour justifier le titre, la solution est unique.
De 0 à 12 :
A présent passons aux choses sérieuses.
Je vous demande ici d’exprimer les nombres de 0 à 12 en utilisant 3 fois
et strictement 3 fois le chiffre 2. Pour cela vous pourrez uniquement employer les
opérations suivantes :
Il vous est
également permis d’utiliser .2 qui vaut 0.2 et qui compte pour un 2.
Bien sûr , pour les petits malins (et il y en a), il est possible de résoudre ce problème sans écrire 22 (ben quoi ? C’est
deux 2 ! Oui mais non ! ) ou toutes autre injures à l’intellect humain.
Bon courage.
Bob vous informe :
Si, pour une raison ou pour une autre, l’énoncé de ces énigmes devait rester obscur, n’hésitez pas à passez au bureau du
Scoop, il y aura peut-être quelqu’un, et mieux, il y aura peut-être quelqu’un capable de vous renseigner...
Mots croisés
Scoop n°118
Vertical :
A. on le fait péter à l’occasion
B. un petit coin de fraicheur - atome
C. homme de main - article espagnol
D. est visé - les Enséarques ne le sont en
rien
E. enlève - remise charitable
F. dévoilé - quantité de liquide que l’on
peut avaler en une seule fois
G. ventile - personnel
H. juriste musulman - dieu
I. le septième ciel
J. substance verte
Horizontal :
1. grand voyageur
2. répétitif
3. refuge ou prison - tire sur les mors
4. station ambulante - de souffrance ou de plaisir
5. appellation - bavard ailé
6. rideau - discerné
7. outil américain - forme verbale - mesure panoramique
8. perd peu à peu son esprit - s’exhale
9. prise sans son accord
By Chnoop
Solutions du numéro précédent :
Les maux de la fin :
Bon, je sais que le faux mot du BDE est mal passé, la polémique a vécue un certain temps, le BdCadence
avait le droit d’exprimer son opinion, c’est normal. Mais de là à aller voler un virus dans un labo de recherches
biologiques pour le dissimuler (et on sait que dissimuler un virus est une chose qui requière un sens inouï du complot) dans le café de M. Ansard et lui refiler une gastro, tout ça pour nous empêcher de sortir le prochain numéro ...
Enfin dommage pour vous M. Ansard va mieux et nous le remercions de ses efforts pour nous aider à perpétuer nos
forfaits. Alors ciao et au prochain numéro peut-être...