affaires - VIA Rail Canada
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BUSINESS /// AFFAIRES /// RICOCHET RISING RICOCHET VA VITE! Philippe Roy, president of Groupe Ricochet. | Philippe Roy, président de Groupe Ricochet. AN UP-AND-COMING QUEBEC SME, GROUPE RICOCHET, IS REINVENTING THE CANDY-DISPENSER BUSINESS. LA JEUNE PME QUÉBÉCOISE GROUPE RICOCHET VEUT RÉINVENTER LE MARCHÉ DES MACHINES DISTRIBUTRICES AU PAYS. PHILIPPE ROY and ALEXANDRE VINCENT are in the process of revolutionizing a business that’s scarcely changed in a century. The young entrepreneurs are behind an SME called Groupe Ricochet, whose candy vending machines have been wildly successful. The secret: each machine includes a microprocessor. PHILIPPE ROY et ALEXANDRE VINCENT sont en train de révolutionner un secteur de l’économie qui n’a pas changé depuis 100 ans. Les deux jeunes entrepreneurs à la tête de la PME Groupe Ricochet connaissent un succès fou avec leurs machines distributrices de bonbons et de confiseries. Leur secret : ils ont intégré une puce électronique à chacun de leur appareil. The result is a new lease on life for an industry whose sales are entirely in coins, making accounting a great big headache. Thanks to a chip developed in Ontario, the company and its customers can now be certain of each machine’s exact take. That inspires confidence, and has helped Ricochet open up new markets. Ce faisant, ils ont redoré l’image d’une industrie où les revenus sont en argent sonnant et où il est difficile de tenir les comptes. Grâce à une puce développée en Ontario, les fondateurs de la PME et leurs clients savent dorénavant combien chaque machine génère de revenus. Ce qui, d’emblée, inspire confiance et a permis à Groupe Ricochet de développer de nouveaux marchés. // 60 // © Stéphane Champagne By/Par Stéphane Champagne “We wanted to create a revolutionary innovation. And we also paid special attention to marketing, by developing attractive, tasteful machines,” says company president Philippe Roy. Remember that ugly, greasy bubble half-full of salted peanuts? A thing of the past. Ricochet is redefining the entire industry’s image, putting a small cube where the big glass ball used to go. Each setup has several machines that get cleaned and refilled regularly. In other words, it’s a high-end product found in shopping centres, department stores, video stores, movie theatres, and universities. After just three years in business, the five-employee operation is running some 2,000 machines, most of them in Quebec. The product, which takes quarters, Loonies, and Toonies, inspires so much confidence that Roy and Vincent can’t buy a minute of spare time these days. The young men—just 27 and 28—know they’ve got a goldmine on their hands, with candy machines in properties belonging to the likes of Canadian Tire, Cineplex, and Ivanhoe-Cambridge. Big names with a Canada-wide presence, eager to go with Ricochet coast-to-coast. “There’s a lot of logistical complexity to it. We are able to provide excellent service in Quebec, even though it means spending a lot of time on the road. Sure, we want to go Canada-wide, but not at the expense of our product and service quality. That’s why we’re in the process of reviewing our business model and company structure,” says Roy. The private company, which prefers not to reveal its sales numbers, doesn’t yet know whether it will grow through a merger or new partnerships. But one thing’s for sure: Groupe Ricochet isn’t going to rest on its laurels. Its spectacular growth will continue, one way or another. « Nous avons voulu être à contre-courant en apportant une innovation technologique. Et nous avons également misé sur le marketing en développant de beaux présentoirs qui ont de la classe », explique Philippe Roy, président. D’ailleurs, oubliez la sinistre distributrice graisseuse remplie à moitié d’arachides salées. Groupe Ricochet a redéfini l’image de l’industrie. Les petits cubes installés sur les machines ont fait place à de gros globes en verre. Et chaque îlot compte plusieurs machines qui sont régulièrement remplies et nettoyées. Bref, on a affaire ici à un produit haut de gamme qu’on retrouve notamment dans les centres commerciaux, les magasins à grande surface, les clubs vidéo, les salles de cinéma et les universités. Après seulement trois ans d’activité, l’entreprise de cinq employés exploite déjà quelque 2000 machines distributrices, majoritairement au Québec. Le produit, qui fonctionne avec des pièces de 0,25 $, 1 $ et 2 $, inspire tellement confiance que Philippe Roy et Alexandre Vincent ne savent plus où donner de la tête. Car les deux jeunes hommes, âgés de 27 et 28 ans, savent qu’ils ont entre les mains une véritable mine d’or. Ils possèdent en effet des îlots de machines distributrices dans des entreprises et des immeubles appartenant à Canadian Tire, à Cineplex et à IvanhoéCambridge. Bref, des joueurs clés, présents partout au Canada, et qui sont prêts à accueillir Groupe Ricochet d’un océan à l’autre! « Ça demande beaucoup de logistique. On est capables de donner un excellent service au Québec, même si ça implique beaucoup de déplacements sur la route. Oui, on veut s’étendre partout au Canada, mais pas en sacrifiant la qualité de nos produits et de notre service. C’est pour ça qu’on est en train de revoir notre modèle d’affaires et notre structure », explique Philippe Roy. L’entreprise, qui préfère taire son chiffre d’affaires, ne sait pas si elle fonctionnera par acquisition ou si elle préférera s’associer à de nouveaux partenaires. Une chose est cependant claire : Groupe Ricochet refuse de faire du sur-place et entend poursuivre sa fulgurante croissance. Three pitfalls to avoid, according to Philippe Roy Trois pièges à éviter… selon Philippe Roy 1) Not planning for the worst-case scenario. “With a merger, you have to consider the worst-case scenario. If that scenario is survivable, the deal is worthwhile.” 1) Ne pas envisager le pire. « Lors d’une acquisition, il faut envisager le pire des scénarios. Si l’on peut survivre à ce scénario, ça veut dire que la transaction en vaut la peine. » 2) Being unable to say no. “Every new company wants to grow quickly. At first we were so enthusiastic, we said yes to everybody. But that led to investments in the wrong places, which meant wasting time and money.” 2) Être incapable de dire non. « Toutes les nouvelles entreprises veulent grossir rapidement. Au début, on était enthousiastes, on disait oui à tout le monde. Mais on a investi à de mauvais endroits, ce qui nous a fait perdre du temps et de l’argent. » 3) Underestimating capital needs. “Many times, when you think something’s going to cost $5,000, it winds up costing $10,000. We connected with two silent partners, looking for a $60,000 loan. They saw the company’s potential and wound up lending us nearly $500,000!” 3) Sous-évaluer ses besoins en financement. « Souvent, quand on pense que ça va coûter 5000 $, ça en coûte plutôt 10 000 $. Nous avons pris contact avec deux partenaires silencieux parce qu’on cherchait un prêt d’environ 60 000 $. Ils ont vu le potentiel de l’entreprise et nous ont plutôt prêté presque 500 000 $! » // 61 //