Dossier de presse A la découverte des vallées sous

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Dossier de presse A la découverte des vallées sous
24 août 2009 - Brest
Dossier de presse
A la découverte des vallées
sous-marines de Méditerranée
© Olivier Brosseau / Agence des aires marines protégées
Contact presse
Agnès POIRET : [email protected] – 06 79 04 47 07 - 02 98 33 92 58
1 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
Une première
Depuis novembre 2008, l’Agence des aires marines protégées réalise un vaste programme de
connaissance dédié aux canyons de Méditerranée française
© O.Brosseau / Agence des aires marines protégées
Dans le cadre de son programme d’amélioration de la
connaissance du milieu marin, l’Agence des aires marines
protégées dresse un état des lieux des habitats et des
espèces présents dans toutes les têtes de canyon de la
Méditerranée (hors Corse) au large des côtes françaises. La
zone d’étude s’étend de la frontière espagnole à la frontière
monégasque. Les nombreux canyons sous-marins qui
entaillent le plateau continental méditerranéen, parfois sur
plus de 50 km, forment des habitats remarquables
notamment par la présence de coraux profonds d’eau froide
et sont essentiels pour la compréhension de la biodiversité des zones côtières et du plateau
continental. Ils constituent tout à la fois un lieu de refuge, de reproduction (frayère) et de nurserie
pour de nombreuses espèces (poissons, décapodes* cétacés…). Certaines de ces espèces, d’intérêt
commercial (merlu), sont capturées au niveau du plateau continental à proximité de la côte.
Le programme lancé par l’Agence des aires marines protégées avec l’appui de nombreuses équipes
scientifiques (Ifremer, EPHE, CNRS, Institut des Sciences de la mer de Barcelone, Université de
Perpignan, de Marseille et de Nice, Stations marines de Villefranche sur Mer et de Banyuls – Paris VI …) constitue une première. En effet, les canyons de Méditerranée au large des côtes françaises font
l’objet pour la première fois d’une campagne systématique. Durant les 21 mois de campagne prévus,
les expéditions, composées par les mêmes équipes, utiliseront les mêmes moyens techniques de
pointe et la même méthodologie pour chaque exploration. Avec ce protocole, il devrait être possible
de comparer les caractéristiques de chaque canyon et de mieux comprendre l’importance écologique
de ces entités dans le fonctionnement des écosystèmes côtiers. Ce programme de connaissance
repose en priorité sur l’acquisition de données grâce à l’imagerie scientifique haute-définition obtenue
à partir de sous-marins soit habités soit téléguidés et grâce à des prélèvements sédimentaires et
faunistiques. L’Agence des aires marines protégées a prévu de mener une dizaine de campagnes
d’exploration, soit au total une centaine de jours de mer.
Les objectifs de la campagne
Il s’agit d’obtenir un état de référence des écosystèmes entre 100 et 600 m de profondeur,
comprenant une information précise sur la présence et la répartition de coraux profonds et d’espèces
biologiques particulières (poissons, crustacés, cnidaires*), et des données sur l’impact des activités
humaines.
L’Agence des aires marines protégées s’intéresse par ailleurs aux bancs rocheux du plateau
continental de la Méditerranée française entre 50 et 200 m de profondeur. Relativement étroite,
cette zone, située au-delà des profondeurs que peuvent fréquenter les plongeurs, n'a été que peu
étudiée.
Au-delà de l’amélioration de la connaissance de ces espaces marins remarquables, les résultats de ces
campagnes favoriseront une meilleure gestion des canyons de Méditerranée. Ils fourniront
également des arguments pour la création d’aires marines protégées en cours d’étude dans la région,
telle que les projets du Parc naturel marin de la côte Vermeille et du Parc national des Calanques.
* Cnidaires : famille d’invertébrés aquatiques filtreurs regroupant méduses anémones de mer et coraux.
* Décapodes : crustacés supérieurs à cinq paires de pattes
2 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
Les premiers résultats
Les campagnes ont débuté dès novembre 2008 du côté de Port Vendres et après un arrêt dû aux
conditions météorologiques hivernales, elles ont repris au printemps. Actuellement, environ la moitié
du programme a déjà été réalisée. Les observations ont porté à l’est sur les têtes des canyons entre
cap Ferrat et la presqu’île d’Hyères d’une part, et à l’ouest, sur les canyons de Lacaze Duthiers,
Pruvot et Bourcart à l’est de Port Vendres d’autre part.
Les premiers résultats confirment l’importance de ces milieux, tout en mettant en évidence des
différences sensibles d’un canyon à l’autre, qu’il s’agisse de paysages, d’abondance et de diversité
des peuplements. Ainsi les grandes accumulations vaseuses des canyons de Nice et de Saint-Tropez
habitées par une faune enfouie peu visible (mais se manifestant par la présence de terriers plus ou
moins nombreux), s’opposent aux flancs rocheux abrupts du canyon de Lacaze-Duthier recouverts
d’une importante faune fixée.
Nioulargue corail jaune
Banc Magaud laminaire
Lacaze corail blanc
Les images prises sur les bancs rocheux en tête de canyon entre 200 et 70m de profondeur (Roches
de Sète, Banc du Magaud, Banc de la Nioulargue) révèlent une faune et une flore importantes. C’est
le cas en particulier du banc du Magaud, dans le prolongement des iles du Levant où sur des fonds
corraligènes*, des gorgones, de très nombreuses éponges et surtout un très important champ
d’algues, (laminaria rodriguesii, espèce endémique de la Méditerranée mais très peu signalée)
Sur tous les sites étudiés, on a pu observer les traces des activités humaines avec des restes de
filets déchirés, des palangres abandonnées et de nombreux déchets de toutes sortes (nombreux
plastiques, ferrailles, bouteilles, etc…)
Nice / filets
Saint-Tropez / Chimère
Le cas du Lacaze-Duthiers
Parmi tous les canyons observés celui du Lacaze-Duthier est apparu comme le plus intéressant par
sa biodiversité et la présence importante de coraux froids (en particulier les espèces de Lophélia
Pertusa et Madrepora Oculata). C’est là qu’ont été trouvés les plus grands massifs de Lophélia,
espèce très rare en Méditerranée. Ceci fait l’objet d’une publication internationale.
On notera que ce canyon apparaît comme très différent et beaucoup plus riche que ses deux voisins
(canyons de Pruvot et de Bourcart). Un premier dépouillement a fourni une liste de 35 espèces
remarquables ou menacées tant en surface (oiseaux et mammifères marins) qu’en profondeur. 11
espèces commerciales de poissons et de crustacés ont été observées, traduisant ainsi la richesse
d’un milieu importante pour le maintien et la gestion de la ressource halieutique.
* corraligène : constructions calcaires d’origine animale ou végétale
3 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
L’exploration du jour : le canyon de Cassidaigne
Comme le Lacaze-Duthiers, ce canyon apparaît également intéressant au vu des résultats de
travaux antérieurs au programme actuel.
Ce canyon, étroit, taillé dans le calcaire, est situé à l’est des calanques de Marseille. Il atteint très
rapidement 2000 m de profondeur.
Le canyon de Cassidaigne a fait l’objet de nombreux travaux scientifiques et les premières plongées
furent celles de Cousteau dans les années 1950. Le rejet de résidus du traitement de bauxite
(« boues rouges ») a impliqué la réalisation d’études (en particulier d’observations) pour en évaluer
l’impact sur le milieu marin. Depuis 1995, un suivi, sous la responsabilité d’un conseil scientifique, a
été mis en place.
Très récemment, des plongées ont été également effectuées par une équipe allemande dans le cadre
du projet européen de recherche HERMES.
Les observations effectuées depuis les années 70 montrent un milieu riche avec dans la partie
supérieure du canyon, à des profondeurs inférieures à 300m, des coraux blancs et jaunes, du corail
rouge, fixés sur des falaises rocheuses. Il s’agit là surtout d’observations ponctuelles.
La campagne actuelle va donc, d’une part, s’intéresser à la répartition de quelques espèces en
démarrant des plongées par submersible à partir des observations ponctuelles disponibles et d’autre
part, investiguer les flancs du canyon à l’aide du ROV (Remote Operated Vehicle ; engin
télécommandé) sur une zone plus vaste et plus profonde.
Le canyon de Cassidaigne atteint 2000 m de profondeur
4 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
En Campagne
Durant le mois d’août, les canyons de la partie centrale du Golfe du Lion vont être explorés. A noter
la mise en œuvre de nasses pour la pêche de poissons en profondeur.
Après une pause en septembre et une première synthèse des résultats, les campagnes reprendront
en octobre, à proximité de Marseille, avec la poursuite de l’exploration du canyon de Cassidaigne, la
reconnaissance du canyon du Planier et des bancs rocheux de Blauquière et de l’Esquine. La
campagne suivante s’intéressera au canyon de Toulon.
D’autres explorations sont aussi prévues au sud de Porquerolles.
La programmation des campagnes est délicate compte tenu des contraintes météo. Quoiqu’il en soit
l’exploration devrait être achevée fin juin 2010. L’analyse des résultats devrait aboutir courant
2011 à la publication d’un atlas des espèces vivant dans les têtes de canyon et d’un ouvrage sur un
état de référence des têtes de canyons de la Méditerranée française. Parallèlement, les chercheurs
impliqués dans ce programme de reconnaissance poursuivront leurs expérimentations en
laboratoire et l’exploitation des données acquises. Ces résultats feront l’objet de publications
scientifiques pendant plusieurs années.
Les partenaires scientifiques
Pour mettre en œuvre cette campagne scientifique de 21 mois, l’Agence des aires marines
protégées s’appuie sur un réseau de partenaires scientifiques, spécialistes de la Méditerranée. Ils
appartiennent à une dizaine de laboratoires dépendant de :
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CNRS
Ecole Pratique des Hautes Etudes
Ifremer (station de Sète et centre de Toulon)
Institut des sciences de la mer, Barcelone
Université de Lumigny, COM Endoume
Université de Nice
Université de Paris VI (Station marine de Banyuls, station marine de Villefranche sur Mer)
Université de Perpignan
Le prix de la connaissance
Explorer les fonds des mers, acquérir des données, effectuer des suivis exigent la mobilisation de
moyens financiers importants. La stratégie nationale de création d’aire marine protégée, confirmée
par le Grenelle de l’environnement et validée par le Gouvernement en novembre 2007, a souligné
qu’un effort particulier devait être porté sur le développement de la connaissance, point essentiel à
la mise en œuvre d’une bonne gestion des milieux. Le Grenelle de la mer a lui aussi mis en lumière le
manque de connaissance de base sur la plupart des mers sous juridiction française et il a conclu sur
la nécessité de relancer une démarche d’exploration de grande ampleur.
C’est dans ce cadre que l’Agence des aires marines protégées a initié cette campagne d’exploration
des canyons de Méditerranée dont le budget s’élève à 1 million et demi d’euros (moyens à la mer et
techniques essentiellement), auquel s’ajoutent les nombreuses contributions des scientifiques.
5 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
© Ministère du Développement durable
L’Agence des aires marines protégées : dans la dynamique du Grenelle de la mer
Derrière le ministre à droite : Jérôme Bignon, président de l’Agence des
aires marines protégées a été le président du Groupe 1 du Grenelle de
la mer
Les conclusions de la table ronde du Grenelle de
la mer des 10 et 15 juillet dernier sonnent à la
fois comme un encouragement au travail mené
par l’Agence des aires marines protégées mais
aussi comme un défi à relever. Pour l’Agence, la
feuille de route du Grenelle de la mer fixe des
objectifs clairs et ambitieux : convertir 20% de la
Zone Economique Exclusive française en aires
marines protégées d’ici à 2020 dont 10%
quasiment pour demain (2012). Le contrat
d’objectifs de l’Agence 2009-2012 (élaboré avant
le Grenelle de la mer) s’inscrit dans cette
dynamique mais va devoir être renforcé.
Souligné par le Grenelle de la mer et par le discours maritime du Président de la République lors de
son discours au Havre le 16 juillet dernier, la protection des ressources et des écosystèmes passent
par la connaissance du milieu marin et une relance de la politique océanographique française. Un
effort particulier doit notamment être porté sur l’espace marin d’outre-mer qui constitue 97% du
domaine maritime français. L’Agence des aires marines va devoir développer des programmes
d’acquisition de données. Pour ce faire, elle va mobiliser des moyens et initier des partenariats
scientifiques avec les grands instituts de recherche tournés vers les Sciences de la mer, en France
mais aussi à travers des coopérations. D’ores et déjà, cette campagne d’exploration des canyons de
Méditerranée doit être poursuivie en Corse et pourrait être proposée dans un cadre international
afin de disposer d’un panel complet de données sur les fonds et la biodiversité de la Méditerranée.
Un projet de coopération avec la NOAA* doit être signé en fin d’année en Polynésie française pour
initier des collaborations dans le Pacifique Sud avec le soutien du gouvernement polynésien. Depuis
l’été, l’Agence s’est associée à une campagne de cartographie des fonds marins de Mayotte et de la
Réunion des îles Eparses dans le cadre de la campagne Litto3D financée par le Ministère du
développement durable et des collectivités. En 2010 « Année mondiale de la biodiversité », l’Agence
réalisera une campagne exploratoire de la biodiversité en partenariat avec les TAAF, au large des îles
Eparses, un espace marin peu exploré et pourtant reconnu comme un hot spot de la biodiversité
mondiale.
L’espace à connaitre et à préserver est immense. Pour favoriser l’installation, de la façon la plus
pertinente possible, d’un réseau d’aires marines protégées sur 20% des eaux sous juridiction
française, l’Agence doit combiner des données existantes, campagnes exploratoires et
modélisation. Elle bénéficiera aussi de la dynamique du Grenelle de la mer pour accroitre ses
partenariats avec la recherche océanographique.
* National Oceanic and Atmosphere Administrator
6 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
Un établissement public pour la protection du milieu marin
Vue sur la mer
Le milieu marin couvre les deux tiers du globe. Il génère de nombreuses activités économiques et
abrite un potentiel de biodiversité encore largement inexploré. Leur pérennité dépend du bon état
de santé et de conservation du milieu marin. Les aires marines protégées ont pour objectif la
protection de ce milieu et associent, le plus souvent, le développement durable d’activités
maritimes.
La loi définit 6 catégories différentes d’aires marines protégées :
• Parc naturel marin
• Site Natura 2000
• Réserve naturelle
• Parc national
• Domaine public maritime du Conservatoire du littoral
• Arrêté de protection de biotope
Une Agence nationale
Créée en avril 2006, l’Agence des aires marines protégées est un établissement public national à
caractère administratif sous tutelle du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement
durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat.
Basé à Brest, cet établissement a pour principales missions :
• l’appui aux politiques publiques de création et de gestion d’aires marines protégées sur
l’ensemble du domaine maritime français
• l’animation du réseau des aires marines protégées
• le soutien technique et financier aux parcs naturels marins
• le renforcement du potentiel français dans les négociations internationales sur la mer
Le parc naturel marin
Créés en même temps que l’Agence auxquels ils sont attachés, les parcs naturels marins concernent
de vastes espaces sur lesquels coexistent patrimoine naturel remarquable et usages multiples. Le
principe fondamental des parcs naturels marins est d’associer les collectivités territoriales, les
experts, les associations de protection de l'environnement et les usagers aux décisions de l’Etat en
mer. L’Agence compte actuellement le Parc naturel marin d’Iroise et plusieurs autres sont à l’étude.
- la Côte Vermeille ;
- les Trois estuaires (Canche, Authie et Baie de Somme) ;
- l’Estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais,
- Mayotte.
La France a prévu de se doter de 10 parcs naturels marins d’ici 2012, un engagement réaffirmé par le
Ministère du Développement durable lors du Grenelle de l’environnement et celui de la mer.
www.aires-marines.fr
7 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
Le ministère de l’Écologie,
de l’Énergie, du Développement
durable et de la Mer
Juillet 2009
en charge des Technologies vertes
et des Négociations sur le climat
Un ministère présent pour l’avenir
Une organisation adaptée pour répondre
aux engagements du Grenelle Environnement
Pour Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de la Mer, « ce qui se joue aujourd’hui, c’est la
vie et la façon de vivre de nos enfants demain ». C’est pourquoi l’action
du ministère s’inscrit dans le cadre global et unique du développement
durable qui n’est plus un sujet parmi d’autres, mais au cœur des politiques
à mettre en place.
Pour la première fois, un ministère concentre tous les leviers - écologie,
énergie, aménagement durable et logement, transports, écofiscalité, prévention des risques... - pour piloter une politique de développement durable
répondant aux enjeux majeurs de la préservation de notre environnement
(changement climatique, perte de biodiversité...) et de l’installation d’une
compétitivité durable de notre économie et de nos territoires dans un
contexte mondialisé.
Une organisation exemplaire de la réforme de l’État
Créé le 30 mai 2007, ce ministère est la synthèse réussie de pôles ministériels
autrefois distincts - Équipement et Transports, Écologie, Énergie, auxquels
s’est ajouté le Logement en juin 2009 -, réunis dans un souci d’efficacité, de
rationalité et de lisibilité. L’administration centrale est articulée autour d’un
secrétariat général, un commissariat général au développement durable, cinq
directions générales thématiques et une délégation.
Au niveau territorial, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) devient l’échelon unique du ministère au plan
régional, et la direction départementale de l’équipement et de l’agriculture
(DDEA), socle de la future direction des territoires, l’échelon départemental.
Ministère de l’Écologie, de l’Énergie,du Développement durable et de la Mer
en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat
www.developpement-durable.gouv.fr
Une création unique en Europe
La création de ce ministère, sans équivalent en Europe, reflète la volonté du
président de la République de se doter d’un outil institutionnel performant,
véritable autorité environnementale en charge du portage des politiques
exemplaires de l’État. Le ministère joue un rôle majeur de proposition et
d’innovation dans les instances européennes et internationales.
Une action fondée sur huit objectifs de résultat
et un de méthode
„ Relever le défi du changement climatique, en soutenant le développement d’une économie « décarbonée », efficace en énergie et en
réduisant les émissions de tous les gaz à effet de serre.
„ Inventer une croissance responsable pour un avenir durable, fondée
sur de nouveaux modes de production, de consommation et de
déplacement, et qui respecte l’environnement tout en recherchant
le progrès social et l’épanouissement de l’Homme.
„ Faciliter de nouveaux modes de production et de consommation
reposant sur la sobriété dans l’utilisation des matières premières, des
énergies fossiles et des ressources naturelles dans leur ensemble.
„ Construire davantage, construire mieux et participer à l’aménagement
de quartiers durables et de villes porteuses d’urbanité ; développer
une ville durable en recherchant des modèles urbains économes en
espace, qui répondent aux besoins de développement d’offres de
logements ou de services, tout en améliorant la qualité de vie, la
diversité des activités et la mixité sociale, en réduisant les besoins de
déplacements et en multipliant les modes de transport durables.
„ Sauvegarder la biodiversité et la qualité des milieux, un enjeu aussi
important que le changement climatique.
„ Maîtriser les risques naturels et réduire les risques technologiques et
sanitaires pour préserver la santé et la vie de nos concitoyens ainsi
que la qualité du milieu naturel par un usage raisonné et adapté du
principe de précaution.
„ Faire de nos territoires des lieux d’application des démarches de
développement durable en mobilisant l’ensemble des acteurs
locaux.
„ Renforcer la compétitivité des territoires dans le cadre d’un
développement solidaire et équilibré de toutes leurs composantes :
meilleure attractivité des territoires, amélioration de leur desserte,
meilleur accès aux services...
„ Impliquer tous les acteurs socio-économiques et tous les citoyens
dans la poursuite des 8 premiers objectifs et mettre la société en
mouvement en la rendant plus participative, en adaptant les modes de
gouvernance et de décision publique et en généralisant la concertation
avec les parties prenantes.
www.developpement-durable.gouv.fr
COMEX SA, pionnière dans la plongée profonde parapétrolière, poursuit le développement
de systèmes hyperbares et des opérations sous-marines.
Forts de 40 ans d’expérience dans ces domaines, ses spécialistes œuvrent pour concevoir
et opérer navires, sous-marins, robots filoguidés, chambres d'oxygénothérapie hyperbare,
caissons de recompression, machines spéciales hyperbares automatisées.
Le Département Ingénierie en Milieux Extrêmes (DIM) conçoit de nouvelles technologies
dans les systèmes hyperbares, fabrique et met en service des chambres d’oxygénothérapie
hyperbare en milieu hospitalier ainsi que tous les systèmes industriels où la pression
engendre des contraintes auxquelles seuls des spécialistes peuvent faire face.
Il assure également la maintenance et les opérations du Centre d’Essais Hyperbare et de
son complexe de simulation de plongée dimensionné pour 800 mètres (où s’est déroulé le
record du monde de plongée humaine à – 701 mètres). Les moyens de tests en pression
d’équipement sont, quant à eux, dimensionnés pour des profondeurs allant jusqu’à 4000
mètres.
Le Département Opérations Marines (DOM) arme 2 navires de recherche à positionnement
dynamique, construits spécifiquement pour ses métiers. Avec une équipe pluridisciplinaire
(ingénieurs, océanographes, pilotes de ROV, surveyors, pilotes de sous-marin, électroniciens
etc…), le DOM réalise dans leur globalité des opérations navales et subaquatiques dans des
domaines variés tels que le militaire, l’offshore pétrolier, le scientifique, l’archéologie, le
cinéma, les assurances...
Ces navires bénéficient de toutes les technologies issues des domaines pétroliers et
scientifiques, en partie développées au sein même de COMEX SA.
Les équipements de prospection et de travail sous-marin incluent : sous-marin habité, ROVs,
sonar latéral, sondeur multifaisceaux. Les navires sont pourvus de tous les équipements
nécessaires à la plongée humaine (dont un caisson thérapeutique sur chaque navire),
portiques basculants, grues latérales, treuils grands fonds, positionnement acoustique...
Si certains des équipements utilisés sont sélectionnés parmi les standards de la profession
(4 sonars latéral KLEIN 2000 et 3000, ROVs, multifaisceaux RESON 8101, USBL SONARDYNE),
COMEX développe, construit et commercialise certains équipements sophistiqués : REMORA
2000 (sous-marin biplace 610 m de profondeur), ensembles caméra / projecteurs et
positionnement dynamique de navires : « DPCX »
www.comex.fr
10 – Dossier de presse – A la découverte des vallées sous-marines de Méditerranée
Contact presse : Agnès Poiret
[email protected] – 06 79 04 47 07 – 02 98 33 92 58