actions sociales et humanitaires

Transcription

actions sociales et humanitaires
actions sociales et humanitaires
Protection
de
l`enfant:
la
fondation
Kim
Onlus
apporte
son
expertise
au
ministère
Mercredi 25 Mars 2015. Abidjan. Anne Désirée Ouloto, ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l`enfant
a signé une convention avec la fondation Kim-Onlus représentée par son président Paulo Cespa. Elle porte sur la
protection et la santé des enfants vulnérables.
Paolo Cespa (Président de l’Associazione Kim onlus) :
quotidien
«Nous sommes prêts à aider plus d’enfants ivoiriens...»
Paolo Cespa est convaincu que le volontariat peut sauver le monde.
Depuis le vendredi 27 mars 2015, l’Ong italienne d’actions sociales et humanitaires, ''Associazione Kim
Onlus'' de Rome et le ministère ivoirien de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (Msffe) ont
signé un accord de partenariat pour unir leurs efforts de coopération, afin d'assurer une assistance sanitaire
aux enfants issus des milieux sociaux défavorisés.
Paolo Cespa, président de ladite Ong, a donné plus de détails dans cet entretien qu’il nous a accordé avant
le départ pour l’Italie de la délégation.
En quoi consiste exactement l’accord de partenariat signé avec l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers
le Msffe ?
Comme tout accord, nous nous sommes entendus sur l’essentiel qui est de venir en aide aux enfants
ivoiriens, mais dans un cadre juridique, en respectant les lois du pays comme celles qui régissent
l’Associazione Kim Onlus. Nous allons intervenir dans la formation de spécialistes, dans les dons. C’est un
accord qui va durer cinq ans. Nous comptons participer aux campagnes de vaccination et ou de prévention,
organisées par le Msffe. Et puis, depuis juin 2013, une ivoirienne de cinq ans (Ornella, ndlr) atteinte d’une
grave malformation congénitale (yeux et oreilles) et sa mère, séjournent à Rome au centre d’accueil de la
Kim Onlus. Nous sommes prêts à aider plus d’enfants ivoiriens à condition d’avoir plus de moyens et de
volontaires.
L’Associazione Kim Onlus existe depuis dixhuit ans. Pourquoi avoir effectué votre première
sortie en Côte d’Ivoire ?
Ceci s’explique par la nouvelle politique de Kim, visant à coopérer avec les gouvernements étrangers pour
garantir sur place l’assistance sanitaire et médicale des enfants issus des classes défavorisées, limitant le
plus possible le voyage d’espoir à Rome, loin des siens. Oui, dix-huit ans que nous n’avons cessé de tendre
l’oreille pour entendre la voix des « sans-voix », celle des petits, des plus vulnérables, des plus lointains, car
comme disait feu le Président Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la nation ivoirienne : « Don du ciel
et en même temps charge que nous impose notre condition d’homme, l’enfant représente notre capital le
plus précieux, et la société se doit de le prémunir d’abord contre les dangers et les aléas de la vie ». La Côte
d’Ivoire est la première destination, mais en fonction de nos moyens, nous irons là où il faut pour expliquer
la même chose.
Sur les quelque quatre cents demandes d’intervention, la majorité provient d’Afrique. N’est-ce pas ?
Pas forcément. Les demandes affluent de partout. De 1997 au 31 décembre 2013, nous avons enregistré
exactement trois cent quatre-vingt dixsept (397) demandes d’interventions dont seulement cent (100) en
Afrique (Sénégal, Rd Congo, Burundi, Rwanda, Burkina Faso, Ouganda, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali,
Benin, Erythrée, Ethiopie, Zambie, Togo, Maroc, Somalie, Niger, Nigéria, Tanzanie, Tunisie et la Libye). Les
autres proviennent de l’Europe de l’Est (Ukraine, Biélorussie, Russie, Arménie, Roumanie, Géorgie, Moldavie
et la Bulgarie, Albanie, Kosovo, Macedonie), du Moyen-Orient (Palestine, Irak, Iran, Kurdistan et
l’Afghanistan), d’Asie (Sri Lanka, Bangladesh, Chine et les Philippines) et d’Amérique du Sud (Venezuela,
Pérou, Mexique et Equateur)
Devant ces demandes, ne craignez-vous pas d’être limités dans votre volonté ?
C’est vrai, car nos maigres ressources proviennent de soutiens périodiques ou occasionnels d’individus ou
groupe de personnes, des recettes générées par des activités, du sponsoring des cas par des individus. C’est
pourquoi, nous demandons plus de solidarité aussi bien au nord qu'au sud.
Propos recueillis par M’BRA Konan

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