dans le pur style japonais du manga
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dans le pur style japonais du manga
12 Culture Mardi 09 Juillet 2013 CINÉMA Moussa Haddad présente ’’Harraga Blues’’ à Tlemcen Le cinéaste Moussa Haddad a présenté, samedi soir, à Tlemcen, son dernier film ’’Harraga Blues’’ traitant du thème de l’émigration clandestine et ce, en présence de son staff artistique et technique. A l’issue de la projection de ce film, d’une durée de 110 minutes, le réalisateur a indiqué que cette oeuvre n’ambitionne pas d’analyser le phénomène de l’émigration clandestine, ni ses causes et ses conséquences. ’’Mon film vise à décrire la réalité des jeunes dans un cadre artistique et montre comment les rêves se transforment en drame’’, a-t-il souligné, tout en rappelant qu’il est un cinéaste et non un politicien. Le débat général qui a suivi la projection du film a permis d’aborder plusieurs aspects du film et de soulever certaines contradictions comme le cas des deux jeunes qui décident de risquer leur vie en mer alors qu’ils sont issus d’un milieu aisé et donc n’ont pas besoin d’émigrer clandestinement pour gagner leur vie. Le film ’’Harraga Blues’’ produit par la société de production de Moussa Haddad, avec la collaboration de l’agence algérienne de rayonnement culturel (AARC), a été présenté, en 2012, au festival d’Abu Dhabi. FESTIVAL DU THÉÂTRE POUR ENFANT Le 1er prix pour la troupe «Ahlam» La pièce «El Iaatiraf bil djamil» (la gratitude) de la troupe théâtrale «Ahlam» de Tlemcen a remporté le premier prix du 11ème festival régional du théâtre pour enfant, qui s’est achevé samedi soir dans la commune de Khémisti (Tissemssilt). Le prix du meilleur texte est revenu à la troupe «Rideau d’or» de Mostaganem pour sa pièce «Malikat Alhan» alors que le prix de la meilleure mise en scène est attribué à «Etoiles de la scène» pour sa représentation intitulée «Peintre et dessins». Enfin, le prix de la meilleure scénographie a été décerné à la troupe «Banadik» de Sidi Bel Abbès. Les comédiens Aber Oussama de la troupe «Arous El Bahr» (Oran) et Maazouz Samia de la troupe «Ahlam» (Tlemcen) ont remporté les prix d’interprétation masculine et féminine. Le prix du jury est revenu à l’association culturelle «En-Nour» (Médéa) pour sa pièce «le Vagabond». Pour rappel, 11 troupes de théâtre venues de plusieurs wilayas du pays dont Laghouat, Tlemcen, Mostaganem, Médéa, Blida et Oran, ont pris part à cette édition du festival, placée sous le slogan «Théâtre pour enfantsàculture et histoire». Culture DANS LE PUR STYLE JAPONAIS DU MANGA « Algerian Love », première œuvre d’un jeune bédéiste Le tout nouveau bédéiste algérien Amine Mohamed Rahmani signe «Algerian Love» (Un amour algérien), une première œuvre burlesque dans le style japonais du manga sur le thème des relations amoureuses chez les jeunes, qui parait aux éditions algériennes «Z-Link». Présentée comme un «Shônen», une catégorie destinée aux adolescents (garçons et filles) dans la culture manga, «Algerian Love» explore sur le ton de la satire sociale, l’univers de Nouri, un lycéen timide qui reçoit un jour une mystérieuse lettre de rendezvous amoureux, en réalité un canular que lui font ses camarades de classe. E crite en arabe algérien, cette bande dessinée en cinq chapitres à l’humour décapant s’inspire des codes du manga japonais (prédominance de l’action sur la narration, accentuation des traits des personnages, scènes délirantes, découpage particulier des planches, etc.), que l’auteur utilise pour décrire un contexte local et parler des travers de la société algérienne. Grâce à un scénario aux rebondissements multiples, le lecteur est embarqué avec le héros dans ses tentatives de contrecarrer les plans de la diabolique Rania, une fille qui veut le piéger, en publiant sur les réseaux sociaux une photo de lui et de Leila, l’exposant aux foudres de sa brute de frangin, surnommé «Rabiâ el kital» (le printemps du combat). Amine Mohamed Rahmani évoque avec ce scénario les nombreuses difficultés que peut rencontrer un jeune lycéen dans son développement amoureux, à cause des pressions sociales et des «racontars» qui nuisent à la réputation des uns et des autres, tout en mettant en avant la solidarité entre amis, une des valeurs les plus véhiculées par le genre du manga. Privilégiant la créativité à la finesse du trait, les planches en noir et blanc de l’auteur se caractérisent, quant à elles, par leur aspect foisonnant et dynamique, qui convient mieux au ton humoristique du scénario et aux imbroglios parfois loufoques auxquels le héros est confronté. Les personnages, bien que présentés de la manière la plus manichéenne qui soit entre méchants et gentils suivant les règles de l’art japonais de la BD, offrent l’avantage d’être plus nuancés pour certains, à l’exemple de Rania dont le bédéiste dépeint les propres difficultés familiales, sans doute à l’origine de sa jalousie et sa méchanceté. «Algerian Love» contient également des dessins, placés en intermèdes des chapitres, reproduisant des scènes de «drague» à l’algérienne à travers des formules typiques aux métaphores parfois douteuses avec lesquels les jeunes tentent d’aborder des passantes dans la rue. Fraîchement diplômé en préparation physique de l’Université de Biskra, Amine Mohamed Rahmani enrichit, avec «Algerian Love», le catalogue de la maison d’édition de «Z-Link’ TIZI-OUZOU qui propose, depuis sa création en 2007, de rassembler tous les talents algériens de la BD, encore inconnus, afin de redynamiser le 9e art en Algérie. Amine Mohamed Rahmani expose, par ailleurs, jusqu’au 10 juillet des planches extraites de cette bande dessinée aux côtés d’un dizaine d’auteurs, à la galerie du centre commercial de Bab Ezzouar (Alger), dans le cadre de «Dz-Manga», une manifestation qui propose des ateliers de dessin pour enfants en plus de stands dédiés à la vente des publications de la même maison d’édition. Phénomène de masse au Japon, le manga est très ancré dans la culture japonaise où son apparition remonte à la fin du 19e siècle, avant de connaître une audience mondiale à partir des années 1980. Popularisé en Algérie grâce aux adaptations en dessins animés, diffusés sur les chaînes de télévision françaises, puis algériennes dans les années 1990, et grâce à Internet aujourd’hui, le manga apparaît dans le paysage éditorial local dans les années 2000 avec des dessinateurs bédéistes qui adaptent cette forme d’expression à la culture de la bande dessinée algérienne. Le rideau est tombé sur le festival arabo-africain L e rideau est tombé dimanche sur la 8ème édition du Festival culturel de danse folklorique arabo-africaine au théâtre régional «Kateb Yacine» de la ville de Tizi-Ouzou qui a vibré 5 jours durant sous les pas des danseurs des troupes nationales et étrangères participantes. La cérémonie de clôture, qui a drainé un public nombreux, a été marquée par la présen- tation d’un spectacle de danses de types chaouie et Hip-Hop, exécutées par une troupe formée dans un atelier pédagogique du Festival, encadré par Mme Merakchi Lynda, danseuse professionnelle du ballet national algérien. Pour ses belles prestations chorégraphiques dont il a gratifié le public à l’occasion des festivités célébrant le 51ème anniversaire de la double fête de l’indépendance et de la jeunesse, le ballet national a été récompensé par le wali de TiziOuzou. Le même geste de reconnaissance a été également fait par un représentant de l’Assemblée populaire de wilaya, à l’endroit des troupes participantes. En plus d’une formation chorégraphique autrichienne, invitée d’honneur de ce rendez-vous culturel, la 8ème édition du festival de danse arabo-africaine a vu la participation de plusieurs troupes nationales et 11 autres issues de pays arabes et africains. La troupe autrichienne «D’ koasara», fondée en 1901, a été distinguée lors de cette cérémonie de clôture, en reconnaissance au soutien apporté par l’Autriche à la lutte armée de libération nationale. Parallèlement aux spectacles de danses, le festival a donné lieu également à plusieurs galas de chants animés par plus de 370 artistes issus des différentes régions du pays, en plus de la présentation de conférences en rapport avec le thème, outre l’organisation d’ateliers pédagogiques de danse. ASSOCIATION A NOUS LES ECRANS 4e édition du Concours national du scénario 2013 L’association A nous les écrans a le plaisir de vous annoncer le lancement officiel de la 4e édition du concours national du scénario, en partenariat avec le ministère de la Culture et l’Office national des droits d’auteurs (Onda). Le concours est ouvert à tous les auteurs de scénarios de courts métrages et de documentaires. Les textes devront être rédigés en français ou en arabe soigneusement saisis et envoyés uniquement par mail à: [email protected]. Les scénarios doivent être originaux, jamais réalisés pour la télévision, le cinéma ou à titre privé. Un jury composé de trois professionnels du cinéma et de la littérature. Deux prix récompenseront les meilleurs scénarios : - Prix du meilleur scénario de court métrage: 150 000 DA - Prix du meilleur scénario de documentaire: 200 000 DA La date limite pour l’envoi des scénarios est fixée au 10 septembre 2013. La date des remises des prix est fixée pour la première semaine d’octobre 2013, lors des JCA (Journées cinématographiques d’Alger). Le concours national du scénario, organisé par l’association A nous les écrans depuis 2009 est devenu une tradition dans le paysage cinématographique national et chaque année, plus d’une centaine de scénario entre courts métrages, documentaire et longs métrages, atterrissent au siège de l’association. Un jury de professionnels sélectionne les meilleurs textes, récompense les plus talentueux et distribue des mentions et des encouragements aux plus méritants. Cette année, le jury sera présidé par l’écrivain, scénariste et critique de cinéma, Abdelkrim Tazaroute, qui sera secondé par deux professionnels de l’écriture du scénario. L’association A nous les écrans est fière d’avoir contribué à la transformation des scénarios primés en film, comme c’est le cas pour la lauréate de la première édition Yasmine Chouikh, pour son scénario Djins ou encore pour le lauréat de l’édition 2011 Anis Djaâd, pour son scénario Le Hublot. Le lauréat du meilleur scénario de documentaire 2012, Menad Mbarek, sera présent avec son court métrage durant la 4e édition des JCA en 2013, en attendant la réalisation de son documentaire. L’association A nous les écrans, qui œuvre pour la promotion du cinéma algérien et qui participe à l’émergence de nouveaux talents, offre la possibilité à tous les créateurs en Algérie et d’ailleurs de participer à son concours de scénario, mais aussi de donner une existence et vie à leurs films en participant aux Journées Cinématographiques d’Alger (JCA) qui auront lieu en octobre prochain. L’association A nous les écrans lance ainsi un appel à participation pour les JCA www.jcalger.com dont le règlement est disponible sur le site www.anouslesecrans.com et la date limite d’envoi des films est fixée au 15 septembre RDCONGO Festival «pour la paix»à Goma fin août Un festival de rap destiné à «rassembler par la culture» et «réveiller les consciences», aura lieu les 31 août et 1er septembre à Goma, capitale du Nord Kivu, une région martyrisée depuis 20 ans par des conflits. Le festival Amani qui veut dire «paix» en langue swahilie, rassemble des rappeurs et chanteurs connus qui se produiront en ouverture à Kigali, capitale du Rwanda voisin avant de venir à Goma le samedi 31 août et dimanche 1er septembre, ont annoncé les organisateurs. Sept artistes ou groupes venant du Rwanda, du Burundi ou de la RDC se produiront également ainsi que des groupes de danseurs traditionnels représentatifs des différentes ethnies qui composent la région, annoncent les organisateurs qui attendent 40.000 personnes. «Ce festival est un moyen de rassembler par la culture et d’essayer de réveiller les consciences nationales et internationales pour que les choses changent afin de mettre en oeuvre une politique visionnaire en faveur d’un développement durable visant le bien-être de toute une population», écrit le promoteur du Festival Amani, Eric de Lamotte. FESTIVAL AL ANSRA Mardi 09 Juillet 2013 13 Khaled remporte le prix «Rabab d’or» Le chanteur de raï algérien, cheb Khaled a remporté samedi le prix «Rabab d’or» lors de la 1ère édition du Festival international Al Ansra (nord du Maroc), organisé par le comité national marocain de la musique, sous le patronage du Conseil international de la musique (CIM), selon les médias. L ’artiste algérien qui a présenté à cette occasion ses célèbres tubes, s’est dit content de cette initiative. Outre des soirées musicales animées, à travers plusieurs villes, par des artistes et des troupes folkloriques du Maroc, d’Algérie, de Grèce, d’Italie et d’Espagne, des pièces de théâtre et des expositions d’art plastique étaient également au menu de cette manifestation culturelle qui prendra fin dimanche. Né en «WORLD CINEMA FUND» 1960 à Oran, Khaled qui s’est rendu célèbre sur la scène artistique arabe et africaine a conféré à la chanson algérienne et arabe une dimension mondiale et un cachet universel. Sacré «Roi du Raï», Khaled Hadj Brahim de son vrai nom, a chanté lors des grands festivals de musique à travers le monde où il a subjugué ses fans par «S’hab el baroud», «Ya chaba», «Bakhta» et «Di Di». Cheb Khaled a remporté tout au long de son parcours artistique d’importants prix internationaux, dont «le prix européen «MTV» (1998) et le prix «MGM Awards» du meilleur album arabe le plus vendu de l’histoire à Las Vegas en 2009. Avant sa participation au festival international Al Ansra, la star du rai avait pris part à la 6e édition du festival national de la chanson raï à Sidi Bel Abbes. «Fidaï» de Damien Ounouri subventionné L e documentaire «Fidaï» du réalisateur franco-algérien Damien Ounouri a reçu une subvention du «World cinéma fund» (fonds du cinéma mondial), décernée par le Festival international du cinéma PARUTION de Berlin (Allemagne), a annoncé le jury de ce fonds d’aide à la distribution et la production sur le site Internet du festival. Réalisé en 2012, «Fidaï» est le seul documentaire à bénéficier d’une aide à la distribution d’un montant de 5.600 dollars et sera distribué par la société allemande «Mec film».Quatre longs métrages de fiction, parmi les 130 films de 48 pays en lice, ont, par ailleurs, reçu une aide à la production dont le montant global (distribution et production) est de 200 mille dollars. Produit par six pays (Algérie, France, Allemagne, Chine, Koweït et Qatar) ce film de 83 minutes retrace le parcours d’El Hadi, grandoncle du réalisateur, pendant la révolution algérienne. A travers les souvenirs de ce moudjahid, le petit neveu ambitionne de laisser 7e art et guerre de Libération nationale C inéma algérien et guerre de libération nationale est le titre de l’ouvrage que vient de publier Adda Chentouf, chercheur et critique de cinéma. L’auteur a indiqué samedi dernier à l’APS, en marge de la clôture de la manifestation Journées du cinéma et de la révolution à Tissemsilt, que le livre, réalisé avec le soutien de la maison de la culture Mouloud, Kacem Naït Belkacem du chef-lieu de wilaya, est l’aboutissement d’une étude réalisée sur la thématique de la guerre de Libération nationale à travers le 7e art national. L’ouvrage se veut un outil pour mieux connaître le cinéma national à travers les films dédiés à la révolution armée. Ce travail sera d’une grande utilité, aussi bien pour les jeunes chercheurs, qu’aux animateurs des cinéclubs des établissements de jeunes, appelés à présenter et à animer des débats autour des films nationaux. Par ailleurs, l’auteur a annoncé la prochaine publication d’un dictionnaire du cinéma national qui renfermera des fiches techniques et synopsis de quelque 150 films nationaux produits entre 1962 et 2012. Cette initiative a été faite en collaboration avec la Cinémathèque d’Oran et l’association Adhwa (Lumières). Pour rappel, la 2ème édition des Journées du cinéma et de la révolution organisée durant six jours à Tissemsilt, a vu la projection d’une série de films révolutionnaires nationaux, aussi bien au chef-lieu de wilaya, que dans différentes communes. Le cinéaste Lamine Merbah, auteur, entre autres, de Noua et de Beni Bahdel ainsi que le comédien Benzerrari Hassan ont été honorés à l’occasion de ces journées marquées également par la mise sur pied d’exposition d’affiches de films, d’équipements de projection de films ainsi qu’une autre exposition sur la guerre de Libération nationale, retracée par le photographe Rafine Aïssa. Un programme de formation sur le cinéma a également été lancé au profit des personnels chargés du département audiovisuel de la Maison de la culture sous la supervision d’Omar Belkacemi, membre de l’Association, Ciné plus de Béjaïa. un modeste legs sur les acteurs du mouvement de libération nationale. Le documentaire a reçu en 2012 le Prix du meilleur film au 2ème Festival international du film arabo-latin de Buenos Aires (Argentine) et le premier prix du documentaire aux Journées cinématographiques d’Alger (Jca) en 2013. Né en 1982, Damien Ounouri a déjà réalisé «Changping, sonate d’une petite ville chinoise» en 2007 et «Xiao Jia rentre à la maison» en 2008. Crée en octobre 2004 par le Festival international du cinéma de Berlin, le «World cinema fund» œuvre à la distribution et la production de films et documentaire en provenance de pays «à faibles infrastructures cinématographiques» comme les pays d’Asie, d’Amérique Latine et du Moyen Orient. Félicitations La famille Bouatia félicite leur fille Feriel pour avoir décroché son BEM. Nous n’avons jamais douté de ton intelligence et courage. Ton papa Rachid, ta maman Nawel, ton frère Chems Eddine te félicitent et te souhaitent d’autres succès dans ton cursus scolaire In Challah.